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Soutenue le 02/juillet/2017
Remerciement
On tient d’abord à remercier en premier lieu et avant tous, هللا عز و جلle tout puissant, qui
nous a donnés la force et la patience d’accomplir ce travail dans les meilleures conditions .
Nous voulons remercier aussi Mr KADRI Mohammed pour son aide et son orientation.
Il nous agréable d’exprimer aussi nos remerciements à l’ensemble des enseignants qui ont
contribué à la réalisation de ce travail, très particulièrement les enseignants de génie civil.
Nos sincères remerciements vont aussi à tout les personnes qui de prés au de loin ont
contribué à la réalisation de ce travail.
Nous ne saurions terminer sans remercier nos amis qui nous ont toujours soutenu moralement
et apporté leurs encouragements et conseils.
Introduction générale……..……………………………………………………………………i
Chapitre I
Généralité sur les chaussées
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Conclusion générale……….………………………………………………………………...74
Figures
Tableau I.1 : Composition des mélanges bétons bitumineux et enrobés denses ........................ 6
Tableau I.2 : Degré de plasticité des sols ................................................................................. 16
Tableau I.3 : Interprétation de la VBS ...................................................................................... 18
Tableau I.4 : Les caractéristiques des essais Proctor normal et modifié .................................. 19
Tableau I.5 : Classification des sols selon LCPC ..................................................................... 21
Tableau II.1 : Durée de vie adoptée .......................................................................................... 24
Tableau II.2 : Risques adoptés pour le réseau RP1 .................................................................. 25
Tableau II.3 : Risque adoptés pour le réseau RP2 .................................................................... 25
Tableau II.4 : Zones climatiques de pluviométrie .................................................................... 26
Tableau II.5 : Choix des températures équivalents................................................................... 26
Tableau II.6 : Valeurs du facteur de cumul C........................................................................... 28
Tableau II.7 : Valeurs du coefficient d’agressivité A ............................................................... 28
Tableau II.8 : Classes de portance à long terme du sol-support ............................................... 29
Tableau IV.1 : Caractéristiques des couches [3] ...................................................................... 46
Tableau IV.2 : Modélisation de la pression et surface d’application [1] .................................. 49
Tableau IV.3 : Différence des résultats obtenus pour les deux pneus ...................................... 54
Tableau IV.4 : Pression de cisaillement pour différents coefficient de frottement [3] ............ 55
Tableau IV.5 : Résultats obtenus pour différents coefficient de frottement ............................. 60
Tableau IV.6 : valeur du module viscoélastique mesuré en fonction de la température et la
fréquence de chargement de Béton Bitume [1] ........................................................................ 61
Tableau IV.7 : valeur du module viscoélastique mesuré en fonction de la température et la
fréquence de chargement de Grave Bitume [1] ........................................................................ 62
Tableau IV.8 : sollicitation dans le corps de chaussée en fonction de la température (pneu
super single, pression de gonflage 800 KPa et fréquence 8 Hz) [1] ......................................... 63
Tableau IV.9 : sollicitation dans le corps de chaussée en fonction de la température (pneu
super single, pression de gonflage 800 KPa et fréquence 15 Hz) [1] ....................................... 63
Tableau IV.10 : sollicitation dans le corps de chaussée en fonction de la température (pneu
super single, pression de gonflage 800 KPa et fréquence 25 Hz) [1] ....................................... 63
Tableau IV.11 : sollicitation dans le corps de chaussée en fonction de la température (pneu
super single, pression de gonflage 800 KPa et fréquence 33 Hz) [1] ....................................... 64
Tableau IV.12 : sollicitation dans le corps de chaussée en fonction de la température (pneu
super single, pression de gonflage 800 KPa et fréquence 50 Hz) [1] ....................................... 64
Tableau IV.13 : Résultats obtenus après variation du module de YOUNG de sol support,
(pneu super single 800 KPa, coefficient de poisson =0,35 et température = 22°C) ................. 66
Tableau IV.14 : Les valeurs de paramètre de modèle de Boyce isotrope [K.SNDJAK].......... 68
Tableau IV.15 : Les valeurs de paramètre de modèle de Boyce anisotrope [Hornych] ........... 70
Tableau IV.16 : Les valeurs de paramètre des couches BB GB et Sol-support ....................... 70
Tableau IV.17 : Comparaison entre les résultats obtenus pour différents comportement ........ 72
ملخص
في البداية اعتبرنا,في هذا البحث قمنا بدراسة تصرف هياكل الطرق المرنة في كال من التصرفين الخطي واال خطي
جميع طبقات الهيكل مرنة خيطية ومن ثمة قمنا بدراسة تأثير العديد من العوامل الخارجية والتي نذكر منها تأثير بصمة
تناقص عامل المرونة (يونغ) و كذلك تأثير الفرملة, درجة الحرارة,التالمس العجالت مع الطريق
وفي الدراسة اال خطية قمنا باستعمال نموذج بويس في تمثيل الحصى الغير المعالجة
Résumé
Dans ce présent travail, nous nous sommes intéressé a la chaussée souple, structure
composée de plusieurs couches a enrobé bitumineux et aux graves non traitées.
Nous avons comparé deux types de pneus et avons étudié l’influence de plusieurs
paramètres (variation de température, dégradation du module de Young, la pression
pneumatique …etc.)
Plus loin encore, nous avons introduit l’élasticité linéaire et non linéaire pour la GNT dans les
cas d’isotropie et d’anisotropie.
Abstract
Our research project is about flexible pavements, structure composed of several layers
coated with bituminous and untreated gravel.
We compared two types of tires and studied the influence of several parameters
(temperature variation, Young's modulus degradation, pneumatic pressure, etc.)
Furthermore, we have introduced the linear and nonlinear elasticity for the GNT for isotropic
and anisotropic stages.
Introduction générale
Une chaussé se présente comme une structure composite réalisée par empilement
successif de couche de matériaux granulaire, le tout reposant sur un sol support. Conçue et
dimensionnée pour garantir l’écoulement du trafic dans de bonne condition de sécurité et
de commodité tout en assurant une fiabilité pour une durée de service minimale fixée au
stade de l’élaboration du projet.
Lorsqu’on regarde un bâtiment (superstructure) et que l’on compare avec une chaussée, on
peut probablement dire que la réalisation d’une chaussée est un jeu d’enfant comparé au
bâtiment, pourtant il faut savoir que les deux structures supposées faciliter la vie à
l’homme ne se comportent pas de la même manière et que si le bâtiment reçoit les charges
des vent ou sismiques, la chaussée, elle, reçoit des milliers de véhicules agressifs
quotidiennement, et reste subit tout sorte de charges climatiques ou autre, il en est de
même que pour les nombre de dégradation à prendre en compte est assez important
(fluage, orniérage, nid de poule ….)
Ceci étant dit, il faut savoir que dans ce type de structures, il serait extrêmement couteux
de prendre un facteur de sécurité très important sachant que l’insuffisant affectant les
chaussées ne peut se traduire que par des déformations dommageables mais souvent
réparable et ne mettant à aucun moment la vie des usagers en dangers, contrairement à la
ruine d’un ouvrage d’art ou d’un bâtiment à titre d’exemple.
Ce présent travail rentre dans ce cadre et porte sur l’analyse du comportement élastique
linéaire et non-linéaire d’une chaussée souple en utilisant le code de calcul ANSYS. Il est
subdivisé en quatre chapitres :
i
Le premier chapitre est consacré à l’étude bibliographique.
Dans la troisième chapitre on expose la méthode des éléments finis, de type déplacement
adoptée pour la modélisation de la structure chaussée.
ii
Chapitre I Généralité sur les chaussées
Chapitre I
I.1 Introduction
La chaussée est la partie d'une voie de communication affectée à la circulation des
véhicules. Elle assure les déplacements des usagers et le transport des marchandises, quelles que
soient les conditions météorologiques, dans des conditions de sécurité et de confort adapté au type
d’itinéraire.
D'un point de vue mécanique, son rôle est de répartir les charges mécaniques sur le sol
support, quelles que soient les conditions environnantes.
Il existe plusieurs types de chaussées qu’on peut regrouper en deux catégories
chaussée souple est une chaussée bitumée.
chaussée rigide est une chaussée faite principalement en béton armé.
Dans le cas de notre étude, nous nous intéresserons uniquement aux chaussées souples
(bitumées).Les chaussées bitumées sont réalisées en plusieurs couches
L'ensemble repose sur le sol par l'intermédiaire d'une couche de forme dont l'épaisseur peut
être importante si la portance du terrain est faible. Pour économiser des matériaux, on la
remplace parfois par un traitement du sol en place au ciment et/ou à la chaux, si sa nature s'y
prête (limon, argile, craie. On peut parfois ajouter aussi un géotextile (feutre anti-contaminant
tissé ou non tissé.
En cas de trafic important, on interpose parfois une couche de liaison entre la couche de
roulement et la couche de base pour faciliter la reprise des efforts superficiels (horizontaux.
La plupart du temps, les couches sont collées les unes avec les autres afin d'obtenir une
meilleure transmission des efforts horizontaux. Le collage se fait au moyen de bitume pur ou
d'émulsion. Des catalogues de chaussées types ont été constitués pour faciliter le travail des
1
Chapitre I Généralité sur les chaussées
concepteurs. Ils prennent en compte les différents matériaux disponibles, et le trafic routier
prévisible. C'est uniquement le trafic des poids lourds qui détermine les épaisseurs des
couches de base et fondation (1PL=500 000VL).
2
Chapitre I Généralité sur les chaussées
I.2.1 Le sol support : Le sol est un produit meuble résultant de la dégradation d’une roche
mère, si cette dégradation est d’origine mécanique (température, vent, érosion), le matériau
obtenu est une fraction granulaire grossière les minéraux obtenus sont identiques à la roche
mère (la minéralogie demeure inchangée). On parle dans ce cas-là de matériaux graveleux par
contre, si la dégradation est d’origine physico-chimique (action de l’eau ou de l’air), le
matériau obtenu est une fraction fine argileuse (la minéralogie est modifiée).
La fraction granulaire d’un sol (fraction grenue), présente un comportement régi par le
frottement inter-granulaire. Ce comportement est quasiment indépendant de la teneur en eau.
Cette fraction granulaire possède une résistance au cisaillement mais ne présente, par contre
aucune résistance en traction. De ce fait, elle apparait plus ou moins vulnérable à l’érosion,
perméable et non gélive, la portance est quasiment indépendante de la teneur en eau W.
La fraction argileuse concerne les matériaux de diamètres inférieurs à 2 µm. Sa structure,
cristalline, est formée d’un empilement de feuillets, chaque feuillet étant une superposition
alternée de couches tétraédrique de silice et de couche octaédrique d’alumine. Les bords de
ces feuillets sont chargés négativement. Le comportement de cette fraction est essentiellement
régi par les forces d’attractions survenant entre les particules. La fraction argileuse possède
une résistance au cisaillement due essentiellement à la cohésion C, ainsi qu’une résistance en
traction liée à C – laquelle cependant diminue lorsque la teneur en eau augmente. Par ailleurs,
cette fraction est imperméable, peu vulnérable à l’érosion, sujette au retrait et au gonflement.
Peu de sols naturels ne sont constitués que de l’une ou de l’autre de ces fractions. Le
comportement d’un sol, constitué alors en proportions variables de ces deux types de
fractions, est bien souvent complexe et imprévisible. Aussi le géotechnicien doit-il avoir
recours à des essais d’identification, qui permettent d’analyser les proportions des deux
3
Chapitre I Généralité sur les chaussées
fractions et de classer les sols en familles, et essais de comportement, qui permettent de caler
le comportement de chaque famille de sols.
I.2.2 La couche de forme : Celle-ci avec le sol support forment ce qu’on appelle une « plate-
forme support de chaussée », cette dernière sert comme son nom l’indique de support au corps
de chaussée. Pendant les travaux, la couche de forme doit assurer la traficabilité quasi tous
temps des engins approvisionnant les matériaux de la couche de fondation, permettre le
compactage efficace de la couche de fondation, satisfaire les exigences de nivellement de la
plate-forme support de chaussée et assurer la protection de l’arase de terrassement vis-à-vis
des agents climatiques dans l’attente de la réalisation de la chaussée. A long terme, elle doit
permettre d’homogénéiser la portance du support pour concevoir des chaussées d’épaisseur
constante, de maintenir dans le temps, en dépit des fluctuations de l’état hydrique des sols
supports sensibles à l’eau, une portance minimale pouvant être estimée avec une précision
suffisante au stade du dimensionnement de la structure de chaussée et d’améliorer la portance
de la plate-forme pour optimiser le coût de l’ensemble « couche de forme - structure de
chaussée ».
I.2.3 La couche d’assise : est généralement constituée d’une couche de fondation sur montée
d’une couche de base. Elles apportent à la structure de chaussée l’essentiel de sa rigidité et
répartissent (par diffusion latérale les sollicitations, induites par le trafic, sur la plate-forme
support afin de maintenir les déformations à ce niveau dans les limites admissibles.
Les GNT A obtenues en une seule fraction, sans ajout d’eau, dont l’homogénéité de
la granularité est codifiée.
Les GNT B recomposées de plusieurs fractions granulaires distinctes, dans des
proportions définies et qui sont malaxées et humidifiées en centrale (appellation
traditionnelle GRH grave reconstituée humidifiée.
Elles sont largement utilisées dans les chaussées à faible et moyen trafic (chaussées souples
pour la réalisation des couches d’assise et des couches de forme. Les performances
mécaniques des GNT sont habituellement estimées à partir des caractéristiques suivantes
dureté des granulats (déterminée par les essais Los Angeles et micro-Deval, réalisés
sur la fraction 10/14),
propreté des gravillons,
angularité des granulats (indice de concassage, coefficient d’aplatissement.
Attribuer des performances mécaniques à des GNT principalement à partir des mesures de
dureté de leurs granulats est cependant réducteur et pas toujours satisfaisant. C'est pourquoi
les Laboratoires des Ponts et Chaussée sont mis au point un appareil triaxial à chargements
répétés (le TCR), spécialement conçu pour l’étude des sols supports de chaussées et des
matériaux non traités utilisés en couche d’assise.
5
Chapitre I Généralité sur les chaussées
6
Chapitre I Généralité sur les chaussées
7
Chapitre I Généralité sur les chaussées
Selon les méthodes, c’est le nombre de cycles neq ou le trafic à la mise en service qui constitue
le paramètre d’entrée dans les méthodes pratiques de dimensionnement.
La détermination de neq nécessite de faire des hypothèses et des choix sur l’agressivité du
trafic, la durée de service de la chaussée et le taux de croissance. Selon le cas ; ces hypothèses
et ces choix seront implicites (cas du catalogue des structures-type de chaussée neuves) ou
laissée au choix du maitre de l’ouvrage (cas du manuel de conception des chaussées neuves à
faible trafic).
8
Chapitre I Généralité sur les chaussées
9
Chapitre I Généralité sur les chaussées
La figure I.3 montre les différentes simplifications pour décrire la charge du pneu sur la
chaussée
Empreinte du pneu avec les bandes de roulement avec différents niveaux de
pression de contact P1, P2…. (Figure I.4. A).
empreinte avec des bandes de roulement et une pression moyenne de contact sur
la surface chargée (figure I.4.C).
surface totale des bandes de roulement et de l'espace vide, avec une pression
uniforme de contacte égale à la pression moyenne sur la surface totale :
10
Chapitre I Généralité sur les chaussées
surface rectangulaire déterminée par l'équation (As = 0,5227 L²) avec une pression
de contacte égale à la pression de gonflage ps (Figure I.4).
La modélisation par éléments finis de l’empreinte avec des bandes de roulement de différents
niveaux (le plus proche de l’empreinte réelle est complexe notamment avec le déplacement
Charge/essieu de 8 tontes pression de gonflage de 800 kPa
(A) (B)
(C) (D)
11
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
12
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
Pour la fraction de sol dont les grains sont > 80 µm : par tamisage sur une
série de tamis de maille décroissante ;
Pour la fraction de sol dont les grains sont < 80 µm : par un essai de
sédimentation (méthode basée sur le temps de sédimentation des particules
solides en suspension dans un fluide).
Le coefficient d’uniformité ;
Cu = D60 / D10 (1.1)
13
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
Le coefficient de courbure ;
Cc = (D30)2 / D10 .D60 (1.2)
14
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
Si la teneur en eau est élevée, les forces de cohésion ne sont pas assez
importantes pour maintenir en place les particules de sol. Ce dernier se
comporte sensiblement comme un fluide. Il est à l’état liquide.
Si la teneur en eau diminue, le sol peut être modelé sans qu’il se désagrège. Les
particules sont rapprochées car l’eau adsorbée est mise en commun. Le sol est
alors à l’état plastique.
Si la teneur en eau diminue encore, les grains deviennent très rapprochés, le sol
ne peut plus être modelé, c’est l’état solide.
Le passage entre les différents états vus précédemment s’effectue de façon progressive, sans
frontières bien marquée. C’est Atterberg qui a proposé une classification des états d’un sol et
la définition de limites entre ces états.
Il existe 5 limites conventionnelles, mais les plus utilisées sont la limite de plasticité, et la
limite de liquide qui séparent les trois états de consistance du sol : solide, plastique, liquide.
15
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
IP = ωL – ωP (1.3)
Avec l’indice de plasticité on peut classer un sol suivant son degré de plasticité :
IC = (ωL – ω) / IP (1.4)
Les sols qui présentent des limites d’Atterberg voisines, c’est-à-dire qui ont
une faible valeur de l’indice de plasticité, sont très sensibles à une faible
variation de leur teneur en eau.
La connaissance des limites d’Atterberg est importante pour l’exécution des
travaux de terrassements (fouille, tranchées, …). En particulier, si le matériau
doit être utilisé après remaniement (remblais, barrage en terre, …), leur
détermination revêt une importance considérable.
Son principe consiste à placer le mortier (D < 0,425 mm) dans une éprouvette qui contient
une solution défoulant et laisser éclaircir pendant 10 minutes, agiter et laisser la sédimentation
16
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
D’autres essais doivent compléter ces essais comme la caractérisation d’activité des fines, car
d’après des recherches deux sols bien qu’ils aient la même granulométrie le même ES et à
cause de l’activité des fines l’un des deux peut être beaucoup plus dangereux que l’autre.
L’essai consiste à introduire par dosages successifs des quantités croissantes de solution de
bleu de méthylènes dans la prise d’essai jusqu’à ce que la fraction argileuse soit
complètement saturée de bleu.
Le début d’excès de bleu de méthylène est déterminé grâce à l’essai « à la tâche » qui consiste
à déposer (après chaque ajout de bleu) une goutte de la suspension sur un papier filtre
normalisé, ce qui provoque une tache bleu sombre entourée d’une zone humide incolore (test
négatif : il faut continuer à introduire du bleu). L’excès de bleu se traduit par l’apparition
d’une auréole bleu claire à la péripétie de la tache (test positif).
Dès que le test est positif, on peut calculer la quantité de bleu de méthylène injectée, c’est-à-
dire la quantité de bleu adsorbée sur la fraction 0/5 mm du sol. Cette valeur est alors reportée
à la fraction 0/50 mm du sol pour donner la VBS (en g. de bleu pour 100g de la fraction 0/50).
17
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
L’expérience montre que, lorsqu’on compacte un sol, suivant un processus normalisé bien
définit, à différentes teneurs en eau, on obtient un matériau dont le poids volumique évalue.
18
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
on obtient une courbe présentant un poids volumiques sec maximum pour une teneur en eau
optimale.
Il existe donc une teneur en eau particulière optimum noté ωopt pour laquelle le compactage
conduit à un poids volumique γd maximum.
La courbe tracée est caractéristique d’un sol donné, pour un mode de compactage spécifique
et pour une énergie de compactage connue.
On prend un échantillon du sol dans lequel on remplace les grains de plus de 20 mm par un
poids égal de grains 5/20 mm. On le compacte dans des moules à la teneur en eau optimum
(Proctor modifié), avec trois énergies de compactage 10 c/c ; 25 c/c ; 55 c/c. On charge
l’échantillon d’un poids annulaire de 4,5 kg et on immerge les moules, de façon que l’eau
puisse pénétrer par capillarité dans l’échantillon. Après 4 jours d’immersion, on place
19
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
l’échantillon sous une presse qui enfonce, à la vitesse de 1,25 mm/min un piston coulissant
dans l’anneau. On note les pressions P et P’ indiquées par la presse quand on atteint 2,5 puis 5
mm d’enfoncement. Le CBR est la plus grande des deux valeurs P/0,7 et P’/1,05.
La classification distingue 8 catégories pour les sols grenus (tableau I.5). Pour les sols fins,
elle s’appuie sur le diagramme de casagrande.
20
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
I.9 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons vu ce qu’est une chaussée, nous avons expliqué son rôle
pour son usage quotidien, qui est celui du transport, mais aussi son rôle mécanique, qui
consiste à repartir les charges sur le sol support.
Nous avons mentionné les différents type de chaussée, avons exposé l’usage de chaque une
d’entre elles ainsi que les avantages et inconvenants pour un tel usage. Plus loin encore, nous
avons vu la différente couche de la chaussée et avons exposé le rôle de chaque une. La
chaussée souple étant le type qui fait objet de notre étude, nous nous sommes basé
21
Chapitre I Généralité sur les chaussées.
uniquement sur celle-ci pour décrire les différents matériaux qui la composent, ainsi que leurs
caractéristiques mécaniques qui rentreront dans les calculs pour les chapitres ultérieurs.
Le trafic routier étant un facteur crucial, nous avons mis en évidence son importance, avons
expliqué comment il peut s’avérer si dangereux pour la structure de la chaussée et comment le
prendre en compte pour le dimensionnement. La variation de température fait aussi partie des
facteurs qui mettent la structure en danger, nous avons expliqué dans ce chapitre comment le
changement de température peut être néfaste, en influant sur les propriétés mécaniques des
matériaux (module de Young ….).
Il existe une multitude de pneus sur le marché avec chaque-un ses avantages et ses
inconvénients, nous avons pris deux types (les plus utilisés) pour faire la différence sur
comment chaque type peut influer sur la chaussée. Plus loin nous ferons la comparaison pour
déduire qui sera le plus agressif sur la chaussée, et donc sera utilisé pour les prochains calculs
des chapitres à venir.
Enfin, nous avons vu les essais qui sont fait pour la connaissance des propriétés mécaniques
des matériaux utilisés dans la chaussée.
22
Chapitre II Dimensionnement.
Chapitre II
II.1 Introduction
Le dimensionnement d’une structure de chaussée routière consiste à déterminer la
nature et l’épaisseur des couches qui la constituent afin qu’elle puisse résister aux diverses
agressions auxquelles elle sera soumise tout au long de sa vie.
La structure d’une chaussée routière doit résister à diverses sollicitations, notamment celles
dues au trafic et elle doit assurer la diffusion des efforts induits par ce même trafic dans le sol
de fondation. L’application d’une charge roulante induit ainsi une déformation en flexion des
couches de la structure. Cette flexion entraîne des sollicitations en compression au droit de la
charge et des sollicitations en traction à la base des couches d’enrobés.
Il existe différentes méthodes pour bien appréhender cette déformation. Elles donnent lieu
ensuite à différents modèles de dimensionnement. Ensuite, nous expliquons les différentes
méthodes de dimensionnement.
la durée de vie
le risque de calcul considéré
les données climatiques
le trafic
le sol support de chaussée
les caractéristiques des matériaux
23
Chapitre II Dimensionnement.
vie fixées par niveau de réseau principal (RP1, RP2) et par matériaux types sont synthétisées
dans le tableau II.1 ci-dessous :
Niveau de réseau
principal RPi Matériaux types Structures types Durée de
Vie (années)
GB/GB, GB/GNT,
MTB (matériau traités au
GB/TUF, GB/SG, 20
bitume)
GB/AG
RP1
GL/GL
MTLH (matériaux traités 20
BCg/GC
aux liants hydrauliques)
BCg 25
24
Chapitre II Dimensionnement.
risques de calcul (r %) adoptés dans le dimensionnement des structures, qui sont fonction du
trafic et du niveau de réseau principal, sont donnés dans les Tableaux II.2 et II.3 ci-dessous ;
GB/GB ; GB/GNT,… 20 15 10 5 2
Risque GL/GL 15 10 5 2 2
(%)
BCg/GC 12 5 5 2 2
GNT/GNT, TUF/TUF,
Risque SG/SG… 25 20
(%)
SB/SG
25
Chapitre II Dimensionnement.
Pluviométrie
Zone climatique* Climat Région
(mm/an)
I > 600 Très humide Nord
II 350-600 Humide Nord, Hauts plateaux
III 100-350 Semi-aride Hauts-plateaux
IV <100 Aride Sud
(*) Carte zones climatiques
Zone climatique*
Température I et II III IV
Equivalente
(°C) 20 25 30
II.2.4 : Trafic
Pour le calcul du dimensionnement proprement dit, c’est le trafic cumulé sur la durée de
vie choisie qui est à prendre en considération. Ceci fait intervenir les notions d’agressivités
des poids lourds et de trafic cumulé équivalent (TCEi).
26
Chapitre II Dimensionnement.
( )
(2.1)
où ;
i = taux d’accroissement géométrique, (presque égal à 0,04 dans le calcul de
dimensionnement), ce taux de 4% résulte d’une enquête nationale de trafic réalisée dans le
cadre de l’étude du schéma directeur routier national).
NB : l’essieu de référence standard en Algérie est l’essieu isolé à roues jumelées de 130 KN
(13 tonnes). C’est l’essieu maximum légal.
Le calcul de TCEi qui fait intervenir l’agressivité (A) des PL, est donnée par la formule :
( )
(2.2)
(2.3)
( )
Avec ; appelé facteur de cumul
A : agressivité des PL par rapport à l’essieu de référence de 13 tonnes, le Tableau 2.13 ci-
dessous donne les valeurs de C en fonction de i et n ;
27
Chapitre II Dimensionnement.
28
Chapitre II Dimensionnement.
II.2.5 Sol-support
II.2.5.1 Classes de sols support retenues
Le sol support de chaussées est assimilé à un massif semi-infini élastique, homogène et
isotrope. Les caractéristiques mécaniques nécessaires pour la modélisation sont le module de
Young (E) et le coefficient de Poisson (υ).
Le coefficient de poisson(υ) pour les sols est en général pris égal à 0,35.
Le module du sol support (E) appelé également module de Young est donné ci-
dessous dans le Tableau II.8
Classes de la
S4 S3 S2 S1 S0
portance (si)
Modules
15 25 50 125 200
(MPA)
Si ces niveaux de portance ne sont pas atteints, il faudra alors prévoir une couche de forme de
manière à améliorer le module du support de chaussée et ce conformément aux tableaux de
sur-classement des sols support donnés dans le partie I
II.2.5.3 Calcul des déformations admissibles sur le sol support εz, adm
La déformation verticale εz calculée par le modèle (élément finis et ALIZE III), devra
être limitée à une valeur admissible εz,ad qui est donnée par une relation empirique déduite à
partir d’une étude statistique de comportement des chaussées. Cette formule est de la forme
suivante ;
29
Chapitre II Dimensionnement.
Remarque : La vérification εz < εz,ad sera surtout à faire dans le cas des chaussées à
matériaux non traités, car c’est le critère prépondérant dans le calcul de dimensionnement.
Dans le cas des chaussées traitées au bitume et aux liants hydrauliques, la pression sur le sol
support sera tellement faible que le critère εz < εz,adm sera pratiquement toujours vérifié.
elles ne peuvent être appliquées que pour les conditions climatiques et de trafic
pour lesquelles elles ont été établies et ne s’appliquent qu’aux matériaux étudiés ;
le temps de réponse est très long ;
le coût de la réalisation des différents essais est très élevé.
30
Chapitre II Dimensionnement.
le niveau de sollicitation d’une structure de chaussée. Les modèles doivent donc représenter
le plus possible le fonctionnement des structures étudiées.
La plupart des méthodes de calcul de la réponse mécanique de la chaussée sont basées sur des
hypothèses simplificatrices ;
charge idéalisée ;
comportement linéaire élastique des matériaux ;
couches constituées de matériaux homogènes et isotropes.
( ⁄ )
* ( ) ⁄ + * ( ⁄ ) ⁄
+ (2.5)
où :
: La pression appliquée par le pneumatique ;
: Le rayon d’action de la charge ;
Z : profondeur.
31
Chapitre II Dimensionnement.
32
Chapitre II Dimensionnement.
Avec ( )
( ) (2.6)
33
Chapitre II Dimensionnement.
( ) ( )
Plus tard Lagrange a proposé la relation : ( )
34
Chapitre II Dimensionnement.
C’est une équation différentielle du 4ième ordre pour laquelle les hypothèses simplificatrices de
Hankel ont beaucoup aidé à la résolution.
H1, E1, υ1
H2, E2, υ2
Couches élastiques
Collée
Interface ou
décollée
En, υn
35
Chapitre II Dimensionnement.
36
Chapitre II Dimensionnement.
εz < εz,ad
II.6 conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les différentes modèles proposées pour modéliser
le corps de chaussée (approche empirique et approche analytique). La limitation de ces
modèles est due aux hypothèses simplificatrices considérées pour faciliter les calculs et la
résolution des équations. Cependant une modélisation réaliste nécessite la prise en compte des
non-linéarités physiques des matériaux et l’identification des mécanismes de rupture liés à
l’accumulation des déformations plastiques et à la fatigue des matériaux.
37
Chapitre III Modélisation par la méthode des éléments finis
Chapitre III
III.1 Introduction
Dans ce chapitre de notre travail, nous limiterons à la modélisation des structures de
chaussées par la méthode des éléments finis, En raison de son importance dans la
modélisation linéaire et /ou non linéaire du comportement des chaussées, et par son aptitude à
introduire différente modèles, diverse forme géométrique et des chargements variables.
III.2.1 Discrétisation
On subdivise la structure ou le milieu continu en une juxtaposition d'éléments de forme
simple (triangle, rectangle…). Ces éléments sont reliés en des points particuliers appelés
nœuds où la solution exacte coïncide avec la solution approchée.
38
Chapitre III Modélisation par la méthode des éléments finis
39
Chapitre III Modélisation par la méthode des éléments finis
où :
* + * + (3.3)
* + , - * + (3.4)
40
Chapitre III Modélisation par la méthode des éléments finis
III.2.6 Déformations
Dans le cas élastique linéaire, les déformations sont données par les dérivées des
déplacements :
( ) (3.5)
*+ , -* + (3.6)
où :
{ } { } (3.7)
{ } [ ]
* + , - , - * + (3.8)
*+ , - * + (3.9)
où [B] est une matrice contenant les dérivées des fonctions de forme ; elle est donc
indépendante de l’état de déplacement de l’élément.
III.2.7 Contraintes
En élasticité linéaire isotrope, la loi de Hooke permet d’exprimer les contraintes en
fonction des déformations, par l’intermédiaire de la matrice du comportement (C)
(généralement appelée matrice d’élasticité).
* +=* + * + (3.10)
41
Chapitre III Modélisation par la méthode des éléments finis
La matrice [C] est fonction du module d’élasticité E et du coefficient de Poisson ( ). En cas
de présence d’une déformation initiale ( ) (d’origine thermique par exemple), l’expression
du comportement devient
* + , - (* + * +) (3.11)
Ainsi, la contrainte peut être calculée directement en fonction des variables nodales :
* + , - , - * + , - { }
(3.12)
, - , - * + * +
* + , - * + (3.13)
* + , - * + (3.14)
* + , - , - * + (3.15)
∫ . / ∫ ∫ (3.16)
* + 0 ∫ , - , -, - * + ∫ , -* + ∫ , - * }
∫ , - * + )- (3.17)
42
Chapitre III Modélisation par la méthode des éléments finis
∫ (, - , -, - )* + ∫ , -* + ∫ , -* + ∫ , -* + (3.18)
, -* + * + (3.19)
* + * + * + * + (3.20)
Ke Ve B C B dV
t
Matrice de rigidité de l’élément
F N f dV
e
v
Ve
t v
Vecteur des forces volumiques
III.2.9 Assemblage
En utilisant la matrice de passage [T e] on trouve:
F e
v
global
Te Fe v
t
local
F e
s
global
Te Fe s
t
local
F e
o
global
Te Fe o
t
local
(3.21)
, -* + * + (3.22)
43
Chapitre III Modélisation par la méthode des éléments finis
Avec [K] la matrice de rigidité de la structure, {u} est le vecteur des déplacements nodaux et
{F} le vecteur des forces nodales.
Dans le d’un calcul élastique non linéaire, on a utilisé les méthodes de calcul qui sont déjà
intégré dans le code de calcul ANSY.
III.3 Conclusion
Dans ce chapitre, on a exposé la méthode des éléments finis de type déplacement en
considérant un problème à deux dimensions. Cependant sa généralisation pour le cas d’un
problème 3D est standard.
44
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
Chapitre IV
IV.1 Introduction
Ce travail sera constitué de deux types d’analyse, la première analyse portera sur le
comportement élastique linéaire tandis que la deuxième sera basée sur la non-linéarité de la
GNT en utilisent le modèle de Boyce.
45
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
IV.3.2 Maillage
Une modélisation 3-D a été utilisée pour analyser la réponse de la chaussée. Des
éléments rectangulaires à 8 nœuds ont été utilisés dans la modélisation, pour raisons des
46
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
Surface de symétrie
47
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
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Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
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Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
50
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
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Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
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Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
En compression
53
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
Déformation élastique
103,9 96,4 7,50
normale Z (mm/mm) .10-6
Déformation élastique
245,00 227,01 17,9
normale Y (mm/mm) .10-6
Contrainte de cisaillement
0,5341 0,3174 0,2167
Plan XZ (MPa)
Tableau IV.3 : Différence des résultats obtenus pour les deux pneus
54
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
Remarque :
Le type de pneu utilisé dans cette étude est le pneu super single. Un tel choix a été fait
car nous avons trouvé précédemment que les contraintes et les déformations ont été
plus importantes pour ce type de pneu.
55
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
56
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
57
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
58
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
59
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
Déformation élastique de
principale maximale 26,09 52,19 78,28 104,38
* 10-6 (m/m)
Contrainte principale
0,217 0,435 0,653 0,871
maximale (MPa)
Contrainte maximale de
0,248 0,496 0,744 0,993
cisaillement (MPa)
( ) | | (4.1)
60
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
Les tableaux 06 et 07 donnent le module d’élasticité pour les types d’enrobé (BB) et (GB) en
fonction de la température et la fréquence [1].
25000
20000
Module E* de BB (MPa)
8 Hz
15000 15Hz
25
10000 Hz
5000
0
0 5 15 20 25 30
Température °C
61
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
18000
16000
14000
Module E* de GB (MPa)
12000
8 Hz
10000
15 Hz
8000 25 Hz
6000 33 Hz
50 Hz
4000
2000
0
0 5 15 20 25 30
Température °C
62
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
63
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
0,9
8 Hz
Déflixion à la surface mm
0,8
15 Hz
0,7
25 Hz
0,6 33 Hz
0,5 50 Hz
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 5 15 20 25 30
Température °C
Figure IV.30 : Influence de la température sur la déflexion longitudinale (pneu super single,
pression de gonflage 800 KPa)
64
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
600
8 Hz
200
100
0
0 5 15 20 25 30
Température °C
Figure IV.31 : Influence de la température sur la déformation dans l’axe Y (pneu super single,
pression de gonflage 800 KPa)
0,4
8 Hz
0,35
Contrinte dans l'axe Y MPa
15 Hz
0,3
25 Hz
0,25
33 Hz
0,2
50 Hz
0,15
0,1
0,05
0
0 5 15 20 25 30
Température °C
Figure IV.32 : Influence de la température sur la contrainte dans l’axe Y (pneu super single,
pression de gonflage 800 KPa)
65
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
IV.4.4 Effet de dégradation de module d’élasticité de sol support (E1 > …>En)
Le tableau suivant résumé tous les résultats obtenus de ANSYS après la variation de
module de YOUNG de sol support, l’écart de variation est 5 Mpa, la température est prise
égale 22°C.
Déplacement total
0,6881 0,7421 0,8084 0,8917
(mm)
Déformation Normale
423,62 425,01 427,53 430,00
yy E-6 (m/m)
Déformation Normale
103,9 106,96 117,03 129,78
εzz E-6 (m/m)
Contrainte normale
2,174 2,186 2,198 2,213
yy (MPa)
Contrainte normale
0,651 0,655 0,659 0,665
zz (MPa)
Tableau IV.13 : Résultats obtenus après variation du module de YOUNG de sol support,
(pneu super single 800 KPa, coefficient de poisson =0,35 et température = 22°C)
66
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
1
0,9 E = 50 MPa
0,8
E = 45 MPa
0,7
Déflexion en mm
E = 40 MPa
0,6
0,5 E = 35 MPa
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1
Temps de chargement second
Figure IV.33 : Déflexion due à la variation du module de YOUNG de sol support, (pneu super
single 800 KPa, coefficient de poisson =0,35 et température = 22°C)
430
429 E = 35 MPa
425
424
423
0 1
Figure IV.34 : Déformation due à la variation du module de YOUNG de sol support, (pneu
super single 800 KPa, coefficient de poisson =0,35 et température = 22°C)
67
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
[ ( ) ] (4.2)
( )
( )
(4.3)
√ ( ) (4.4)
( ) (4.5)
s = tenseur déviateur de σ,
pa = pression atmosphérique,
Ka, Ga et n sont des constantes matérielles,
P et q représente respectivement les contraintes volumique et déviateur de contrainte
Les expressions des déformations volumiques et déviatoriques, en fonction (P, q), peut être
écrite comme suit :
[ ( ) ] (4.6)
* ( )+ (4.6)
68
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
69
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
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Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
Ka (MPa) Ga (MPa) n
BB 4000 0,35
GB 7000 0,35
S-Support 50 0,35
71
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
72
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
Le tableau suivant résume les résultats obtenus par ANSYS, ce qui nous montre ;
La déflexion due à la surface
L’Etat de déformation dans la couche de GNT
L’Etat de contrainte dans la couche de GB
Tableau IV.17 : Comparaison entre les résultats obtenus pour différents comportement
73
Chapitre IV Calcul par ANSYS et interprétation des résultats
IV.6 Conclusion
74
Conclusion générale
La chaussée est une structure très complexe, à cause de la complexité du comportement des
matériaux constitutifs (viscoélastique/viscoplastique pour la couche du bitume et élastique /
élastoplastique pour les couches inférieures), mais aussi à cause de la grande variation,
complexité et multitude des chargements que celle-ci peut avoir (freinage, agression
climatiques ….) qui agissent à long terme.
Actuellement, les méthodes de dimensionnement sont basées sur la méthode des éléments
finis et un code de calcul sophistiqué.
Cette démarche est indispensable pour l’analyse du comportement des chaussées et pour
comprendre les mécanismes de ruptures qui interviennent.
Cette étude est réalisée dans le cadre de la théorie d’élasticité et ont examiné en particulier ;
l’effet de la pression de la pneumatique sur la distribution des contraintes et
déformations dans un milieu multicouches.
l’effet de la pression de la pneumatique combinée aux contraintes de cisaillements.
l’effet de la variation de la température sur le module d’Young qui affecte directement
la résistance de la couche de roulement en bitume.
l’effet de dégradation du module de Young sur le comportement de la chaussée sous
chargement statique
La pression de la pneumatique a une influence importante sur la réponse de la
chaussée. Ainsi le pneu super single est plus agressif que le pneu jumeau.
La variation de la pression de cisaillement n’induit pas une variation importante des
contraintes de cisaillements dans la couche de roulement. Cette constatation est
contraire à la réalité physique qui prévoit des contraintes de cisaillements importantes.
Cela peut s’expliquer par le fait qu’on a pas tenu compte des déformations
anélastiques, et que les déformations élastiques engendrées sont relativement faibles.
La fréquence de sollicitation et la température affectent considérablement le
comportement de la couche de bitume dont le comportement présente une certaine
viscosité. Plus la rigidité de la couche de surface est importante plus cette dernière
supporte pratiquement la totalité du chargement appliqué et la rupture ce produit en
surface à long terme. Plus la rigidité de la couche de bitume diminue plus le
chargement sera supporter par les couches inférieures et par le sol support et la rupture
se produit dans le sol.
76
Les simulations ont montré aussi que l’utilisation des matériaux granulaires en vue de
la réalisation des couches d’assise de chaussée permet de réduire considérablement la
déformation dans le sol support.
Notons qu’enfin ce projet, qui représente pour nous une première expérience, nous a
permet de transposer nos connaissances théoriques et pratiques. En particulier l’utilisation du
code de calcul en éléments finis ANSYS qui est indispensable pour les simulations
numériques.
76
Référence bibliographie
[1]. Bassem ALI Modèle numérique pour comportement mécanique des chaussées :
application à l’analyse de l’orniérage, thèse de doctorat préparé au laboratoire de
mécanique de Lille (UMR 8107), Ecole Polytechnique Universitaire de Lille.
[6]. Catalogue des dégradations état de la surface des chaussées aéronautiques catalogue
pour la réalisation des relevés visuels de dégradations sur chaussées aéronautiques 2e
édition Avril 2007.
[9]. Nicolas RENON Simulation numérique par éléments finis des grandes déformations
des sols. Application à la Scarification. Thèse de doctorat préparé à l’Ecole des Mines
de Paris Spécialité «Mécanique Numérique».
77
[13]. Catalogue de dimensionnement des chaussées neuves, fascicule 3, Organisme National
de Contrôle Technique des Travaux Publics
[14]. Loubou AIDARA Etude comparative de chaussée rigide et chaussée flexible dans le
cadre du Sénégal, Projet de fin d'études, Ecole Polytechnique de Thiès.
78