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MASTER ST M@BIOVA

Module de L’irrigation et fertilisation

L’amélioration de l’irrigation gravitaire

Préparé par : Encadré par :


Youssef OUSIDI Pr. A. Qaddoury
Hamza BENYAGOUB
Table de matières

Introduction
Chapitre I : L’irrigation gravitaire au monde
1. L’irrigation par bassins
2. L’irrigation par sillons
3. L’irrigation par planches
Chapitre II : Les inconvénients de l’irrigation gravitaire
Chapitre III : L’amélioration de l’irrigation gravitaire
Chapitre IV : Les alternatives de l'irrigation gravitaire
1. L'irrigation par aspersion
2. Irrigation par goutte à goutte
Conclusion
Introduction
L'eau est une ressource essentielle à la vie. Elle fait l'objet d'utilisations très diverses par
l'homme. Indispensable dans la production agricole, d'énergie et d'industrie. Fragile et limitée, la
ressource en eau est de plus en plus menacée par les conséquences des activités humaines. Le
nombre croissant d'utilisateurs oblige aujourd'hui à gérer cette ressource de manière intégrée et
efficace, dans une perspective de long terme, et, ainsi, à trouver des solutions innovantes pour
répondre à la demande. L'agriculture est, de loin, l’industrie ayant la plus grande consommation
d’eau. L'irrigation des régions agricoles représente 70% de l'eau utilisée dans le monde entier. Dans
plusieurs pays en voie de développement, l'irrigation représente jusqu'à 95% de toutes les
utilisations d'eau.

Les surfaces irriguées représentent 20% de la totalité des surfaces cultivées (FAO,
2011), mais elles représentent près de 70% des prélèvements d’eau douce et 90% des
quantités d’eau consommées effectivement (Siebert et al., 2010). Au niveau planétaire,
environ 42% de la production agricole est obtenue par des cultures irriguées, ce pourcentage
passe à 47% dans les région développées (Bruinsma, 2009). Satisfaire les besoins
alimentaires mondiaux à l’horizon 2050 nécessite d’augmenter de 70 % la production
agricole, ce qui passe, en particulier, par une agriculture plus productive et le développement
des surfaces irriguées (Bruinsma, 2009). Ceci va conduire à une augmentation de la
demande en eau pour l’irrigation dans le futur proche alors que de nombreuses régions
souffrent actuellement de déficit hydrique et que les ressources en eau ne sont pas réparties
uniformément. C’est le cas en particulier dans les régions du pourtour méditerranéen.

Et même si tout le monde soufre de cette insuffisance hydrique, on remarque que l’irrigation
la plus utilisée est celle en surface, qui est considérée comme un synonyme de perte d’eau par
différentes voies (ruissellement pour les sols argileux ou par infiltration profonde s’il s’agit des sols
sableux). Ce type d’irrigation est utilisée mondialement dans 72% des terres irriguées et plus de
87% dans celles du maroc et pour la plaine du Gharb (qui le périmètre le plus important du Maroc
est aménagé en grande hydraulique sur 107 000 ha), dont 87 000 ha en irrigation gravitaire et 19
700 ha en irrigation par aspersion.

Quelles sont les solutions et les précautions à faire pour que l’irrigation continue avec les
générations, sans épuisement des ressources hydriques ?
Chapitre I : Généralités sur l’irrigation gravitaire
Le terme d’irrigation gravitaire se réfère en réalité au moyen par lequel l’eau est transportée,
c’est-à-dire par la force de gravité dans des canaux à ciel ouvert, contrairement aux réseaux sous
pression où l’eau est transportée sous les forces de pression, alors l'irrigation de surface consiste à
amener l'eau au point le plus haut du terrain et à la laisser s'écouler par gravité, L'eau est ensuite
distribuée au champ, soit par submersion (irrigation par bassins), soit dans des sillons en terre
(irrigation par sillons) ou bien par ruissellement à la surface d'une planche d'arrosage (irrigation par
planches) ou (Irrigation par rigole).

1. Irrigation par planche


L’irrigation gravitaire dans le cas de l’irrigation par planche (« border irrigation ») consiste à
irriguer une parcelle par déversement à partir de sa bordure amont. La parcelle est alors
progressivement submergée par l’eau ruisselée qui se propage suivant le sens de la pente. La taille
de ces planche est de 9 à 20 métres de large, et 90 à 400 métres de long, avec de petites levées de
terre entre les bandes pour canaliser l’eau durant l’irrigation (Schwab et al., 1993). Le terrain entre
les planches doit être nivelé perpendiculairement à la direction de l’eau. L’irrigation par planche
convient très bien pour la plupart des types de cultures et de sol mais elle est favorisée par les sols
ayant une vitesse d’infiltration lente et les cultures qui tolèrent un flaquage prolongé

Figure 1 : Irrigation par planches

2. Irrigation par bassin


Se pratique sur un sol nivelé (pente 0,1 à 1%) ainsi que la simplicité de l'opération, qui
consiste à remplir le bassin, font que cette technique est fréquemment utilisée. Dans plusieurs
régions du Maroc, la taille des bassins est de 40 à 50 m2 et cette technique est connue sous le nom
"Robta". Cette dernière occasionne une perte importante par infiltration s’il s’agit d’un sol sableux
et par ruissellement s’il est un sol argileux.
Figure 2 : irrigation par submersion

3. Irrigation par sillon


Les sillons sont des petites rigoles en terre, aménagées dans le sens de la pente du terrain,
pour Les sillons sont des petites rigoles en terre, aménagées dans le sens de la pente du terrain, pour
transporter l'eau entre les rangées de cultures. L'eau s'infiltre dans le sol, principalement par les
côtés du sillon, tout le long de son trajet dans le sens de la pente du terrain. Généralement, les
plantes sont cultivées sur les billons séparant les sillons (voir figure ci-dessous). Cette technique est
valable pour l'irrigation de toutes les cultures en lignes et pour toutes les cultures qui ne tolèrent pas
la submersion par les eaux de leur feuillage ou de leur collet pour une longue durée (ex. 12-24
heures). Les sillons sont alimentés par des prises d'eau aménagées sur les berges du canal d'amenée.
Ces ouvrages de prise peuvent être soit de simples ouvertures aménagées sur les berges du canal
d'amenée, soit des siphons, ou bien des tuyaux d'alimentation passant à travers la berge du canal
d'amenée.

Figue 3 : Irrigation par sillons


Chapitre II : Les inconvénients de l’irrigation gravitaire
L’irrigation gravitaire a une multitudes d’inconvenients par rapport aux avantages, on note les
differentes voies de pertes

- La majore perte c’est celle d’eau par ruissellement et par infiltration profonde ou verticale
(pour les sillons) et surtout par évaporation
- L’eau est versé (ou bien perdue) sur des zones non cultivée (celles voisines de la plantes)
- La fertigation est presque impossible dans cette technique d’irrigation, dont on est obligé de
séparer la fertilisation de l’irrigation
- Certe qu’on a pas besoin de personnels qualifiés, mais cette technique necessite une
importantes main d’ouvre
- Les sillons longitudinaux gênent le déplacement latéral des engins
- L’uniformité de l’arrosage dépend directement de planage des parcelles, d’où l’importance de
nivellement
- Inadaptaion aux sols filtrats et aux variation d’altitudes et les pentes
- Une grande surface est consommée par les canaux et les rigoles
- C’est la plus ancienne technique et la moins efficientes (Perte en transport, perte en
distribution, perte en application sur parcelles)
- Les differentes types d’irrigation gravitaires necessites un aménagement plus au moins
strictes et exacte ce qui augment la probabilite de risque
- Les profils d’humectaion irréguliers sont tres divers par rapport aux autres techniques
d’irrigation ce qui augmente la probabilité et le taux de perte

1 2

3 4

Figure 4 : Profils d’humectation irrégulier (1) Debit d’eau faible 2 (2) Temps d’irrigation trés important

(3) Champs non nivellé (4) Profil temoin càd régulier


Chapitre III : amélioration des paramétres de l’irrigation gravitaire
Souvent le mauvais pilotage d’irrigation et du nivellement rend impossible d’utiliser
l’irrigation gravitaire.
Question : Comment ameliorer cette irrigation en surface ?
Réponse : On a deux méthodes soit par l’amlioration de leurs propres paramétres, ou bien
de la substituée par une autres technique plus efficace
On commence par les parametres de cette technique ables d’étre modifiés
 Le nivellement ; Il influe directement l’uniformité de l’humidité du sol , donc il faut elargir le
temps et l’effecacité du nivelement pour diminuer le décalage d’humidité entre les differentes
parties de la parcelle et donc l’élevation de l’éfficience d’application
 Debit du courant d’eau : L’étude precise et fondamentale de la relation entre le types de sol
(Taux d’infiltration) et débit du courant d’eau, aura un grand effet positif sur l’efficience
globale, car un debit adéquat diminue les pertes d’eau par percolation (en surface et en
profondeur)
 Aménagement ; Un bon aménagement des differents critére de cette technique (Longueur
largeur des bassins et planches , de la profondeur et d’écartements des sillons. Nous donne à la
fin de bonnes profils d’humectation
 L’amendemant : L’ajoute de la matière organique au sol rends le sol plus fertiles, améliore sa
sturcture et developpe ses capacités en retention d’eau, donc la quantitté d’eau infiltrée vas
baisser
 Choix de cultures : L’espece ou bien la variete de culture influe aussi le potentiel de cette
technique, par exemples les especes qui exsudes fortement le sol en matiére organique joue un
role semblable a cel d’amendement, en outre ils y a des especes qui prefere cette irrigation
comme les riziere, donc au lieu de cultivé d’autres cultures non tolerantes au submersion , on
choisie celle tolerante pour ameliore le rendement final
 Terrasses : Pour eviter les pentes élevées on cultive les plantes dans des petite terrases pour que
le fond soit plats

Figure 5 : Cultures en terrasses


Nos propres hypothéses : On a pensé à des pratiques simple qui peuvent avoir de bonne resultats
sur cette techniques traditionnelles

 Hypothése 1 : En cas de sillons et où le sol est peu filtrant on peut déposé des ballons
remplie d’eau dans chaque sillon qui joue le role d’un obstacle temporére pour laisser le
temps au infiltration
 Hypothése 2 : Valable pour les 3 types, mais surtout pour les bassins a sol sableux, on
utilise des couche sous sol avec un taux d’infiltration inferieur de celui du sol pour diminué
le taux d’infiltration et création d’une nappe temporére au intéré des culture (ne pas utilisé
une couche impemeable ---> Nappe permanante ---> Mort de racines par Asphéxie)
 Hypothése 3 : Cas de planches ou sillons trés longues on peut utilisé deux canaux
d’amenée d’eau en meme temps une en amant et l’autre en aval pour diminuer le temps
d’irrigation

Figure 6 : Illustration personnelle de l’hypothése 1

Chapitre IV : Altérnatives de l’irrigation gravitaire


Ce dernier chapitre est consacrée aux techniques qui peut remplacée l’irrigation en surface pour
une efficience plus interessante, et plus précisement aux avantages qu’on va gagner
L’efficience des techniques est croisante dans ce sens ---------------------------------------->
Figure 7 : Les differentes systéme d’irrigation

( Irrigation gravitaire < Irrigation par aspersion < Irrigation par goutte à goutte )

Irrigation par aspersion : ( Les valeurs ajoutées sont )


 Cette technique rassemble aux pluies donc elle convient presque avec toutes les cultures (on
a pas besoin de tenir compte à leur toleéance)
 La pluviometrie de cette technique est toujours inferieur au taux d’infiltration du sol donc on
a moins de perte d’eau par ruissellement ou infiltration
 L’eau est porté aux parcelles sous pression, donc les pertes en trasport et dans la
distrubistion sont presque négligeables
 La fertigation pour cette technique est acceptable, surtout en cas de carrence d’un element
nutritifs la reponse sera plus rapide
 Les profils d’huméctation irrégulier sont trés minime par rapport aux gravitaire donc la
probabilité de risque est trés faible
 Calculs du coefficient d’uniformité est rés facile par rapport à celle en surface
(Comparaisons des seaux)
 La pressions varie selon les courbes de niveau (avec le minimum d’écart entre la pression
sdu serive) donc la pente ne pose pas un probléme pour cette technique
Figure 8 : Irrigation par aspersion

Irrigation par goutte à goutte : ( Les valeurs ajoutées sont )


 Cette technique ne verse l’eau que dans les surface cultivée (Trés proche du collet) donc les
pertes d’eau au champs diminue de 70% par rapport aux autres techniques (Efficience
d’application maximale)
 C’est une technique qui distribue l’eau aussi sous pression mais plus efficace car, les pertes
par transport en distrubision sont absoluments absentes, et donc l’efficience ici est optimale
 Puisque l’uniformité ici ne dépend que des écartements entre les goutteurs donc l’uniformité
est toujours régulière
 La fertigation pour cette technique est la plus utilisée donc le temps total des pratiques
agricoles est plus rapide
 La micro-irrigation convient presque avec tout les types de cultures
 Les rampes d’arrosages ne prend pas beaucoup d’espace dans le champs par rapport aux
canaux d’amenéé d’eau

Figure 9 : Micro-Irrigation
Conclusion
Actuellemnt le monde entiers vit un abaissement des ressources en eau, et on a crainte de les
epuisées et de supprimer le mots ≪Agriculture durable≫ ,et en réponses à cet catastrophe le
mondes assaye de minimiser l’utilisation des eaux en améliorant l’irrigation ou même de la
remplacée par d’autres techniques plus protectrices de ces ressources, comme l’exemple le
plus proche du maroc vert qui substitue l’irrigation de surface en irrigation par goutte à
goutte

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