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Pour un hectare de tomate, maïs en contre saison, de chou pommé, faire

un Projet d’au moins dix page pour la distribution d’eau.

PLAN DU TRAVAIL

Avant-propos

Introduction (justification du projet, hypothèse, problématique, intérêt du


Travail, conclusion provisoire)

Chapitre 1 : Les théories nécessaires pour le projet

Chapitre 2 : Matériels et Méthodes utilisés

Chapitre 3 : Mise en place du projet

Chapitre 4 : Durée du projet

Conclusion générale

PROJET DE LA DISTRIBUTION D’EAU

AVANT PROPOS
Ce projet de la distribution d’eau (arrosage, irrigation) en agronomie générale,
est le fruit d’un travail pratique mené au sein de la ferme X.
Diriger par le CT KAPENDA Erick à qui nous voulons exprimés toutes nos
gratitudes de nous avoir donné cette opportunité de le faire.

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INTRODUCTION
Avec l’irrigation, l’agriculteur dispose d’un puissant levier pour accroître et régulariser la production
de ses cultures, à condition de pouvoir maîtriser son irrigation, afin de satisfaire les objectifs
techniques (rendements) et économiques (au coût optimal) visés. La performance d’une installation
d’irrigation dépendra du bon choix de la technique et du système d’irrigation et de la bonne mise en
place des équipements sur la base de la parfaite connaissance des informations techniques et
économiques liées aux conditions de l’exploitation.

Chapitre1. THÉORIE NÉCESSAIRE POUR LE PROJET


Pour permettre leur croissance végétative et leur développement, les plantes ont besoin d’eau appropriée en
qualité et en quantité, à portée de leurs racines et au bon moment. La plus grande partie de l’eau absorbée par
une plante sert à transporter les nutriments dissous du sol jusqu’aux organes aériens des plantes, d’où elle est
libérée dans l’atmosphère par transpiration: l’utilisation de l’eau en agriculture est intrinsèquement
consommatrice. Chaque culture a des besoins en eau particuliers, qui varient selon les conditions climatiques
locales. A titre indicatif, la production d’un kilogramme de blé nécessite environ 1 000 litres d’eau qui retournent
dans l’atmosphère, alors que le riz peut en exiger deux fois plus. La production de viande requiert entre six et
vingt fois plus d’eau que celle des céréales, selon le facteur de conversion aliments/viande applicable.

Le rôle de l’irrigation dans la production alimentaire

En agriculture irriguée, l’eau utilisée par les cultures est partiellement ou totalement fournie par l’homme. L’eau
d’irrigation est prélevée sur un point d’eau (rivière, lac ou nappe aquifère) et conduite jusqu’au champ grâce à
une infrastructure de transport appropriée. Pour satisfaire leurs besoins en eau, les cultures irriguées bénéficient à
la fois de l’apport d’eaux de pluie naturelles plus ou moinsfiables et de celui d’eaux d’irrigation. L’irrigation
constitue un outil de gestion efficace contre les aléas des précipitations. Elle permet de choisir des variétés à haut
rendement en appliquant les fertilisants nécessaires, ainsi que les traitements de lutte contre les ravageurs et
d’autres intrants, et rend ainsi ces cultures économiquement intéressantes. Elle a pour effet de favoriser
l’augmentation des rendements. La figure 3 illustre l’augmentation type des rendements d’une culture de céréale
en réaction à un bon apport en eau, ainsi que la synergie entre irrigation, variétés et intrants. L’irrigation est
cruciale pour les ressources alimentaires mondiales. En 1998, les terres irriguées représentaient environ un
cinquième de l’ensemble des terres arables dans les pays en développement, mais produisait les deux cinquièmes
de toutes les récoltes et près de trois cinquièmes de la récolte céréalière.

La quantité d’eau à apporter aux plantes par le système d’irrigation dépend des
paramètres suivants :

 Type de sol (capacité de rétention en eau du sol, teneur en eau du sol)

Le type de sol est un paramètre à ne pas négliger lors du calcul des


quantités d’eau nécessaires. Par exemple, les sols sablonneux
peuvent nécessiter jusqu’à . 8 fois plus d’eau que les autres types de
sols

 Conditions environnementales et précipitations (elles affectent l’intensité de


l’évaporation et peuvent compléter l’apport d’eau nécessaire par
irrigation).
 Variété et objectifs de rendement

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 Date de plantation (les cultures semées plus tôt auront besoin de moins
d’irrigation)

1.1. La tomate

Pour la culture de tomates il est préférable d’appliquer le système de Micro-irrigation Apport d’eau
par goutteur (soit en dérivation d’un tube, soit incorporé au tube), diffusant l’eau au niveau du sol.
L’arrosage goutte à goutte est un système de micro-irrigation automatique en surface ou enterré qui
permet à vous, maraîchers, horticulteurs et pépiniéristes d’apporter la quantité d’eau nécessaire aux
racines de vos plantes, massifs, jardin et cultures avec la formation d’un « bulbe humide ». Le goutte à
goutte est adapté à de nombreuses cultures de légumes.

1.2. Le maïs
Méthodes d’irrigation utilisées pour le maïs
Irrigation par sillons et bassins
Ces deux méthodes sont utilisées dans les zones où les ressources en eau sont abondantes mais
uniquement dans les champs dont la pente est inférieure à 0,5 %. Ces méthodes sont à éviter s’il existe
un risque élevé de dégradation du sol et d’érosion. Elles sont à utiliser avec précaution si les sols sont
lourds et mal drainés ou si ils ont une forte teneur en sel (le maïs y est très sensible). Enfin, la perte
d’eau due à l’évaporation est importante pendant les mois les plus chauds de l’année.

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Irrigation par aspersion
C’est l’une des méthodes d’irrigation les plus utilisées pour le maïs, en particulier dans les champs de
grande taille. Ces systèmes nécessitent des tuyaux supportant une pression assez élevée (plus de 8
bars). Le débit d’eau moyen des arroseurs est compris entre 18 et 30 m3 (30 000 litres) par heure.
L’irrigation par aspersion modifie les conditions microclimatiques autour du feuillage de la plante et
peut diminuer la transpiration et la température des feuilles. Selon des résultats expérimentaux, la mise
en œuvre d’un système d’irrigation par aspersion pendant la nuit peut augmenter de 10 % le rendement
final des plantes.
Ce type d’irrigation présente trois inconvénients. Premièrement, les pertes d’eau sont élevées à cause
de la dispersion par le vent et de l’évaporation. Deuxièmement, lorsque les plants de maïs se
développent, il devient de plus en plus difficile de déplacer le matériel dans les champs sans
endommager les plants, si celui-ci n’est pas installé au sol de manière permanente. Il faut préciser que
le coût d’une installation permanente est assez élevé et doit être pris en considération avant de choisir
cette option. Enfin, l’augmentation de l’eau et de l’humidité dans le feuillage des plants de maïs crée
des conditions favorables à l’apparition d’infections causées par des champignons.

 Par ailleurs, lorsque l’arrosage par aspersion est effectué pendant la période de floraison (la
période la plus cruciale et celle où les besoins en eau sont les plus élevés), il peut causer des
perturbations de la pollinisation et de la fertilisation. Afin d’éviter ce risque, les producteurs
ont la possibilité de combiner cette méthode avec une irrigation par bassin. Dans ce cas, ils
utilisent des arroseurs lors des premiers stades de développement, lorsque les plants sont
encore jeunes, puis passent à l’irrigation par bassin au moment de la floraison.

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Irrigation par goutte à goutte

De plus en plus d’agriculteurs choisissent d’arroser leurs champs de maïs en optant


pour une irrigation par goutte à goutte de surface car cette solution a de nombreux
avantages. Elle permet de réaliser une économie d’eau substantielle (25-55 %),
d’améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’eau par le maïs et d’augmenter les
rendements (de 10 à 50 %) Le goutte-à-goutte présente un avantage supplémentaire
par rapport à l’arrosage par aspersion : il ne mouille pas les feuilles des plantes, ce
qui réduit le risque de maladies fongiques. Le système a été testé et utilisé avec
succès pendant plus d’une décennie sous différents climats (zones tempérées et
subhumides).

Arrosage manuel

Système d’arrosage exigeant une intervention manuelle pour le déclenchement et


l’arrêt de chaque secteur d’arrosage.

Arrosage automatique programmé

Déclenchement automatique des cycles d’arrosage par des organes de mémoire et


de commande, sans intervention d’un opérateur.

Arrosage par sub-irrigation ou arrosage sous-surfacique

Système d’arrosage sous terre composé principalement d’un réseau de goutteurs qui
diffusent l’eau au niveau des racines

Chapitre 2. MATÉRIELS ET MÉTHODES UTILISER

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2.1 MÉTHODES

Nous avons utilisé le tuyaux qui nous ont permis à faire l’irrigation goutte à goutte
les programmateurs d’arrosage, les goutteurs qui est considéré comme un mini
arroseur qu’on place dans le tuyau, nous avons utilisé les buses qui nous on permis
à bien fixé la pression

2.2 MATÉRIELS

Programmateur d’arrosage automatique

Programmateur : Organe de mémoire et de commande de tout système d'arrosage


automatique. Il est composé d’une horloge et permet le démarrage automatique des
électrovannes par impulsion électrique. Les différents circuits doivent pouvoir etre
réglés indépendamment. Il est relié au 230V ou au 9V.

Le programmateur automatique d’arrosage c’est lui qui commande l’arrosage. A la


base il ne s’agissait que d’une minuterie qui laissait passer l’eau à intervalle fixe,
mais il est rapidement devenu programmable pour lancer plusieurs arrosages par
jour avec une programmation du temps de chaque arrosage.

Le programmateur d’arrosage pour robinet : Simple mais efficace

Le programmateur d’arrosage pour robinet est certainement le programmateur


d’arrosage le plus simple à mettre en place. Il fonctionne à pile et permet de créer
en quelques secondes un cycle d’arrosage. Certains programmateurs d’arrosage
pour robinet sont dotés de 2 sorties ce qui peut permettre de créer de circuit
d’arrosage.Petites

La centrale de distribution : L’aiguillage de votre arrosage

La centrale de distribution qui est également appelée lyre ou nourrice d’arrosage


est comme une gare routière, elle va permettre à votre eau d’être distribuée dans
vos différents réseaux d’arrosage. Elle comporte des vannettes que vous ouvrez ou
fermez en fonction de vos besoins. Cette lyre de distribution d’arrosage n’est pas
obligatoire dans la conception de votre arrosage goutte à goutte, mais elle peut être
pratique si vous avez plusieurs parcelles.

Tuyau polyéthylène goutte à goutte : Le circuit goutte-à-goutte

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Tube auquel sont intégrés des goutteurs, disposés à Intervalles réguliers,
autorégulant ou non. Les tuyaux Goutte-à-goutte peuvent être suspendus, placés à
même le Sol, sous paillage ou enterrés.

Il sera utilisé comme la colonne vertébrale de votre installation, son rôle est
d’amener l’eau à proximité de vos zones à irriguer. En fonction de votre zone à
arroser vous devrez créer un circuit afin de passer dans chacun des rangs de votre
potager. Bien souvent votre circuit prendra la forme d’un peigne avec une ligne
principale sur laquelle seront greffé des lignes secondaire. Pour créer ce circuit
d’eau vous pourrez utiliser toute une gamme de raccords goutte à goutte, nous les
verrons plus loin.

Les goutteurs, le cœur de l’arrosage goutte à goutte

Un goutteur c’est un mini arroseur qui se place soit directement dans le


polyéthylène, soit au bout d’un tubing lui-même relié dans le tuyau polyéthylène.

Buse

Orifice diffuseur d’eau, interchangeable, réglable ou fixe, ajusté pour obtenir à un


débit et une pression donnée une portée. Adaptables sur les tuyères, arroseurs,
micro asperseurs, les buses sont démontables et indépendantes.

Chapitre 3 MISE EN PLACE DU PROJET

Dès les premiers stades de l’examen des ressources en terres, les études d’évaluation donnent une idée
de l’aptitude de ces dernières pour telles ou telles méthodes d’irrigation, ainsi que des améliorations
éventuellement rentables. Des études supplémentaires, sur le terrain, permettent d’identifier des projets
et d’élaborer un plan de développement de l’irrigation. Les différents projets sont ensuite classés par
ordre de priorité. Les projets prioritaires font alors l’objet d’une analyse détaillée et d’un affinage

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progressif de leur plan. Enfin, on ajuste progressivement cultures, méthodes d’irrigation, intrants et
améliorations des terres envisagés jusqu’à ce que l’on obtienne un plan satisfaisant.
On dispose de divers critères pour juger de la valeur du plan d’un projet. Un bon plan est celui qui non
seulement prend en considération les objectifs sociaux et politiques, souvent d’importance primordiale
dans la pratique, mais aussi améliore le sort de l’agriculteur et de la communauté et renforce
l’économie nationale. En d’autres termes, il s’agit du plan qui, dans la comparaison économique entre
la situation sans et avec projet, donne la plus forte augmentation possible d’avantages nets. En général,
un tel plan fait le meilleur usage des ressources limitées en terre, eaux et facteurs de production. Enfin,
le bon plan est celui qui est réalisable et applicable dans les conditions réelles du terrain, et non pas
nécessairement celui qui, sur le papier, apparaît comme le plus attrayant du point de vue économique.
Les rapports d’évaluation des terres, les cartes et autres données ne servent pas qu’à la planification ;
ils sont aussi utiles pour la conception, la mise en œuvre et la surveillance du projet. Pour le dessin
détaillé des ouvrages de génie civil, on a parfois besoin de données préalablement réunies pendant
l’étude d’évaluation. Lors de la mise en œuvre puis de la gestion du projet d’irrigation, cette étude
permet de suivre les modifications qui peuvent intervenir dans les conditions physiques et socio-
économiques. Pour répondre à ces modifications, il peut être nécessaire de remanier les
recommandations et de les mettre à jour de temps en temps.
Actuellement, la remise en état de périmètres d’irrigation existants constitue un aspect important de
l’évaluation des terres. C’est dire combien il est nécessaire, lorsqu’on prépare un projet d’irrigation, de
procéder dès le départ à une évaluation exhaustive des ressources en terres et eaux : mieux vaut
prévenir que guérir.

Chapitre 4 DIREE DU PROJET

La durée du projet de la distribution d’eau dépend de types de matériels utilisé et du temps nécessaire
ou cycle végétatif de chaque culture. Pour maîtriser l'environnement du projet et pour vérifier que le
besoin en eau est véritablement ressenti de la même façon par la population bénéficiaire.
La durée peut couvrir toute la période antérieure à la conceptualisation du projet.
Compte tenu de l'évolution de l'environnement et des besoins, il convient de consacrer à cette phase le
temps qu'il faut, notamment pour éviter les mauvaises interprétations, les prétentions hâtives et éviter
que le projet, une fois conceptualise, ne corresponde plus aux besoins réels de culture et ne se fasse
dans des conditions de désintéressement de la part des culturess pour lesquelles il est conçu.

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CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur la contribution d’eau sur des cultures ci après :
tomates, les maïs et le chou pommé. Nous sommes parti de la problématique qui se résume sur le
bienfait d’irrigation aux différentes cultures.
La production de la tomate contribue à lutter contre la pauvreté dans le groupement de Kamanyola à
travers la satisfaction de certains besoins primaires dans les ménages des cultivateurs comme les frais
scolaire, l’habillement grâce au revenu économique de cette culture

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