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1- Objectif de la visite :

La sortie de terrain du 26 décembre 2020 organisées par le Professeur GAMOUH et pour


but d’ amener nous les étudiants de la Licence Professionnelle en Techniques d’Irrigation et
Energies Renouvelables pour l’observation et de mieux comprendre les différents
techniques classiques et modernes d’irrigation . Quatre fermes stratégiques ont été choisies à
l’observer, on va les décrire par la suite.

2- Déroulement de la visite :
 Les champs en route :
Dans la route , nous avons remarqué de nombreux champs qui utilisent des méthodes
traditionnelles , que nous avons étudiées auparavant , comme l’irrigation par bassins pour les
oliviers ( la méthode marocaine et la méthode espagnole ).

Figure 1 : Exemple de la méthode espagnole d’irrigation des oliviers .

Figure 2 : La méthode marocaine d’irrigation des oliviers.

 1 ère ferme (irrigation par planches) :


Cette ferme utilise l’irrigation par planches pour la culture de la farine, dans un sol riche en
matière organique.
Les planches sont disposées dans le sens de la plus grande pente, le canal d’amener principal
traverse la totalité du champ. Dans ce dernier, nous avons remarqué que les traces étaient
déviants et pas directes (les traces suivent la courbe de niveau). Quand ils veulent irriguer une
planche, on ouvre la diguette pour laisser l’eau entre carrément et la remplir suffisamment.
Remarque :
- On peut trouver dans le même terrain différentes formes des planches, ce n’est pas
obligatoire de trouver le même traçage.
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Figure 3 : Irrigation par planche de la culture de la farine.
 2 éme ferme (installation système goutte à goutte) :
Ils ont étaient entrain de construire un bassin de 500m^3 et un sondage (sonda) de 200 m à
300m au maximum de profondeur. la préparation du bassin n’est pas obligatoire, mais on le
considère comme un réserve de sécurité (quand ils ont besoin d’eau, ils peuvent l’utiliser ).
Pour l’installation du système souterraine de goutte à goutte, il faut d’abord définir le réseau
d’irrigation (sonda, forage) , mettre en place des goutteurs, installer les différents tuyaux, puis
raccorder le tout à l’alimentation en eau.
Dans cette ferme, ils ont creusé une canalisation principale (longue tuyaux), avec lequel ils
apportent l’eau du sonda ou du bassin, après ils installent une pompe dans le grand bassin et
une autre dans le sonda. Ensuite, ils placent des vannes (nombre des vannes dépend de
nombre des secteurs) au niveau des tuyaux. Lors d’arrosage, on ouvre secteur par secteur ou
bien deux par deux ça dépend de la quantité d’eau et de la pression (prendre en considération
qu’on ne doit pas dépasser 2,5 bars au maximum), il faut donc maintenir une pression qui
permet à l’eau d’être pompée. Devrait être placé aussi un baromètre pour donner la pression
au niveau des vannes et au niveau de la pompe, si la pression baisse au niveau des vannes,
donc il existe une fuite, il faut toujours vérifier les tuyaux.
Remarque :
-pour construire un sonda ou bien un forage, l’autorisation doit d’abord être prise du l’Agence
d’aquarium de la région.

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Figure 4 : Canalisation principale. Figure 5 : préparation du sonda .

Figure 6 : Preparation du bassin


Nous avons egalement vu aussi un systéme d’irigation goutte à goutte portable pour la
culture de la farine, le principe est le méme , il est souvent utilisé par les paysans qui louent le
champ et aussi pour ceux qui ne peuvent pas installer le systéme en raison de son prix élevé.
Parmi les inconvénients de ce type est qu’il n’est pas assez performant que l’autre.

Figure 7 : Système goutte à goutte portable

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 3 éme ferme (irrigation par aspersion) :
Cette ferme travaille avec un système d’Aspersion pour la culture de betterave. La pompe à
chaleur à moteur Gaz pompe l’eau du puits ou du bassin dans le canal d’amener principale
qui est lier au système de la rampe, ce dernier est liées avec des roues qui lui permettent de se
déplacer facilement dans le champ lors de l’arrosage (à condition que le terrain soit plat).
Les asperseurs sont fixes, mais l’espacement entre eux couvre la totalité d’espacement de la
ligne (c’est possible de placer des asperseurs rotatifs). La taille des gouttelettes est réglée par
la pression d’eau et la forme des goutteurs.

Figure 8 : pompe à chaleur Figure 9 : Système d’Aspersion


 4 éme Ferme (système goutte à goutte avec une installation photovoltaïque) :
La ferme de CHAABI, ferme d’orange et ses variétés, on y a vu beaucoup de choses. la
première étape était l’étape de taille les arbres (le processus d’élimination des branches mortes
des arbres) à plusieurs fins, notamment le renforcement des branches principales, le contrôle de
la croissance de l’arbre, le bien préparer à l a fructification de la nouvelle saison et améliorer la
nutrition. De plus, le moment de la taille varie en fonction de l’objectif et le type d’arbre (dans
la cas de cette ferme, ils taillent les arbres une fois par an après avoir récolté leurs fruits) . puis
ils nous ont expliqué l’étape de greffage des arbres (consiste à implanter dans les tissue d’une
plante un fragment quelconque, prélevé sur une autre plante) , elle présente plusieurs avantages
comme l’adaptation au sol et au climat, la rusticité et la vigueur .

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Figure 10 : greffage des arbres Figure 11 : taille des arbres
L’irrigation des arbres était par goutte à goutte, l’espacement entre les goutteurs environ de
65cm (varie selon le type de culture) . l’espacement entre arbre et autre (verticalement) est de
2-3m, et entre secteur et secteur (horizontalement ) de 6m ça permet de passage de tracteur
agricole pour éliminer les mauvaises herbes et le passage d’autres machines comme celles qui
récoltent les fruits.. , la durée d’irrigation dépend de type de plantation. Pour la culture des
arbres d’orange, ils surveillent la couleur des feuilles.

Figure 12 : Passage de machine agricole.


Cette ferme a installé 520 panneaux photovoltaïques, à but de remplacer l’énergie électrique
de l’ONEE par l’énergie photovoltaïque gratuite. L’installation leur couté environ 550000DH,
cette installation est permet d’économiser l’argent et de préserver l’environnement.

Figure 13 : L’installation photovoltaïque.

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Dans la chambre de contrôle, nous avons vu le système responsable de la filtration de l’eau
et celui responsable de l’irrigation. L’eau filtrée provient soit de puits ou de grand bassin ou
les bonbonnes (où existe le mélange d’engrais et l’eau et parfois un type d’acide), il passe par
6 filtres avant d’arroser les plantes. L’étape de filtration d’eau et pour éviter de boucher les
tuyaux et endommagé le système.
Le système responsable de l’irrigation peut être programmé à l’aide d’un programmateur qui
travail en fonction du débit et temps nécessaires pour irrigue, ou bien être manuellement par
l’ouverture des vannes et la fermeture.

Figure 14 : Manipulation manuelle Figure 15 : Le programmateur

Figure 16 : Le systéme de la filtration d’eau. Figure 17 : L’intérieur d’un filtre .

Figure 18 : Un bonbonne .

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3- Conclusion :
Enfin , je remercie notre professeur Mr. GAMOUH pour cette sortie qui nous a permis
d’apprendre et de découvrir de nombreuses informations dans les dommaines d’irrigation et
agriculture ,et leurs interconnexion avec le domine des energies renouvelabes.

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