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Option: Electromécanique
HYDRAULIQUE DES
STATIONS DE POMPAGE
Année scolaire: 2019- 2020
II- TURBOPOMPES
1- Avantages et inconvénients;
2- Technologie;
3- Caractéristiques: Hnf(Q); Pf(Q); f(Q); NPSHrf(Q)
4- Similitude des pompes: Lois de similitude;
5- Couplage des pompes;
6- Caractéristiques du réseau;
7- Point de fonctionnement de la pompe;
8- Adaptation Pompe-Réseau;
9- Coups de bélier.
I- MACHINES HYDRAULIQUES
1- Définition
Une machine hydraulique est un appareil permettant un échange
d'énergie entre le liquide (eau en général) qui le traverse et un
dispositif mécanique approprié. L'énergie échangée est toujours
une énergie mécanique.
2- Classification des machines hydrauliques
P V2
H = + +Z
g 2g
➢ Si H2 > H1 :
La machine (MH) fournit de l'énergie au liquide: machine
génératrice, machine élévatoire ou pompe.
➢ Si H2 < H1
V
Augets
Augets
Turbine Francis.
Les turbines Francis sont généralement
utilisées pour de moyennes chutes et
peuvent développer des puissances
très importantes. Leur rendement est
très bon : pour des débits variant de 60
à 100 % du débit nominal il dépasse 80
%, cependant ce matériel n'est pas
recommandé lorsque le débit est
susceptible de varier au delà de ces
limites.
Aubes
Turbine Kaplan.
Aubes
rison-
an-
Domaine d’utilisation des
différents types de turbines
Utilisation
Hauteur
Type Rendement
de chute
Pelton 90 % hautes
Francis 80 % à 95 % moyenne à haute
Kaplan 90 % à 95 % basse
Calcul de puissance d’une turbine
1. Puissance disponible
Cette puissance est la puissance disponible par le cours d'eau. Pour
la déterminer, il est tout d'abord nécessaire de connaitre le débit
maximal turbinable et la hauteur de chute.
Pdisponible = ρ * g * Q * H
avec :
ρ, la masse volumique de l'eau;
g, le champ de pesanteur;
H, la hauteur de chute.
2. Puissance installée
La puissance installée est la puissance en sortie de turbine. Elle se
base sur la puissance disponible et prend en compte les
caractéristiques de la turbine. Sa définition est donnée ci-dessous:
P V2
Pour H on peut principalement l' un des termes : , ou Z
g 2g
2.2.1- Machines de premier type:
Chapelet
Noria
« Naora (en arabe) »
Norias
eau
Fûts
Vis d’ARCHIMEDE
2.2.2- Machines de deuxième type:
Machines pour les quelles la variation de la charge est due surtout à
p
une augmentation du terme g . Elles sont pourvues de "capacités" se
remplissant et se vidangeant alternativement.
Pompe à piston
manuelle
Phase aspiration: Phase refoulement::
Le piston monte, le Le piston descend, le
clapet d'admission clapet de refoulement
s'ouvre, le clapet s'ouvre alors que le
de refoulement se clapet d'admission se
ferme: la chambre ferme: La chambre se
se remplit d'eau. vide.
Principe de fonctionnement
de la pompe à piston
Pompe à piston à double effet
Pompe à piston à
double effet
Pignon menant
Lobes
Pignon mené
Machines pour les quelles la variation de la charge est due surtout à une
V2
augmentation du terme . Elles sont pourvues de « roues" tournant dans un
2g
corps communicant à l’eau une énergie cinétique qui est transformée en énergie
de pression :Turbopompes
P(bar )
Q ( m 3 / h)
Classification des pompes hydrauliques
II- TURBOPOMPES
1- Avantages et inconvénients
Avantages:
➢Machines de construction simple, sans clapet ou soupape, d’utilisation facile et
peu coûteuses.
➢à caractéristiques égales, elles sont plus compactes que les machines
volumétriques
➢leur rendement est souvent meilleur que celui des « volumétriques »
➢leur débit est régulier et le fonctionnement silencieux en cas de colmatage partiel
ou d’obstruction de la conduite de refoulement, la pompe centrifuge ne subit aucun
dommage et l’installation ne risque pas d’éclater. La pompe se comporte alors
comme un agitateur…
Inconvénients :
➢impossibilité de pomper des liquides trop visqueux
➢elles ne sont pas auto-amorçantes
➢à l’arrêt ces pompes ne s’opposent pas à l’écoulement du liquide par gravité
(donc, vannes à prévoir au refoulement….)
2- Technologie des Turbopompes
COMPOSANTS D’UNE POMPE CENTRIFUGE
Le choix des matériaux dépend aussi du compromis à faire entre le prix et la durée
de vie de la pompe
Groupes de pompage avec accouplement
3 cellules
POMPE
3 CELLULES
Moteur thermique
Courroie de
transmission
Arbre de
transmission
Pompe
immergée
Canal de
refoulement
Moteurs Etage
électriques moteurs
Arbre de
transmission
Pompe
monocellulaire à axe
vertical à volute
Etage Pompes
Taille des turbopompes
Pompes centrifuges à axe vertical
Monocellulaires
Pompes centrifuges à axe vertical
Monocellulaires
Pompes centrifuges à axe vertical
Multicellulaires
Pompes centrifuges à axe Horizontal
Monocellulaires
36
Pompes centrifuges à axe Horizontal
Monocellulaires
37
Pompes centrifuges à axe Horizontal
Multicellulaires
Pompes immergées
3- Caractéristiques des Turbopompes
Ces courbes sont fournies par les constructeurs pour chaque type de pompe
1- Caractéristique de la hauteur d’élévation:
1. 1- Hauteur d’élévation théorique en fonction de débit He.t f(Q) (Ecoulement parfait)
Dans le cas d’un écoulement parfait dans la roue (pas de frottements):
Q l2
V2u = U 2 − ctg 2
2r2 l 2
D’où:
U 2 V2u U 2 Q ctg 2 U2 Q
H é.t = = U 2 − = U 2 −
g g 2r2l 2
g
2r2l 2tg 2
U 22 U2
Ou: H é.t = − Q
g 2 gr2l 2tg 2
C’est l‘équation d’une droite de la forme : A + B*Q , dont A est positif, cependant le
signe de B peut être positif ou négatif, selon la valeur de l’angle 2.
3 cas de figures sont théoriquement possibles : U 22 U2
H é .t = − Q
g 2 gr2 l 2 tg 2
2
U 22 U2 2
Pt = gQt H é .t = g Qt − Qt
g 2 gr2 l 2 tg 2
= gQt ( A − BQt ) = A' Qt − B' Qt2
h = +
h1 h2
Qa: débit d’adaptation ou
énergie perdue énergie perdue par chocs
par frottement du du liquide contre les ailettes débit optimum
liquide avec les ailettes
= k1Q 2 + k 2 (Q − Qa ) 2
= k1Q 2 + k 2 (Q 2 − 2QQa + Qa 2 )
H n = H é .t − h
H n = A − BQ − k1Q 2 − k 2 (Q 2 − 2QQa + Qa )
2
2 90
H n = A − k 2 Qa + (2k 2 Qa − B )Q + (− k 2 − k1 )Q 2
2
a b c
3- Caractéristique de rendement:
Qr
▪ Rendement volumétrique (v) : v = 1 en général
Qt
Hn
▪ Rendement manométrique (m) : m =
H et
Pn g Qr H n g Qt H é.t Qr H n g Qt H é.t
p = == * = * *
P
= v m méc
Pméc Pméc g Qt H é.t Qt H é.t méc
On peut écrire l’équation de rendement sous la forme: p = d * Q + e * Q 2 ; d ; e : Coefficients
Les rendements optimums des turbopompes varient dans la plage de 0,6 à 0,8.
Exercices d’application
Exercice N°1 : Puissance d’une pompe
Une pompe avec un rendement manométrique
de 69% et avec un rendement mécanique
de 64% peut refouler de l’eau à une hauteur
de 18 m avec un débit de 150 l/s.
*Quelle puissance doit-on fournir à la pompe ?
*Refaire le même calcul pour ɳ=0,8.
Nécessité d’amorcer
Pompe à
vide
Pompes auto-amorçantes
Dégagement
de l’air
Émulsion
air-eau
Roue de
pompe
4.2- Aspiration des turbopompes - NPSH - Cavitation
Déterminons la capacité d’aspiration d’une pompe
D1
(Patm − Vac )
Vac ; Mais il faut que :
g
(Patm − Vac ) Pvs
(pression de la vapeur saturante à la température de pompage)
g g
T (°C) Pvs (m) Dans certains cas l’eau à
0 0,062 l’entrée de la pompe peut se
5 0,089 vaporiser (en fonction de la
10 0,125 pression et de la température
15 0,174
20 0,239
25 0,323
30 0,433
35 0,573
40 0,752
45 0,977
50 1,258
60 2,031
65 2,550
70 3,178
75 3,931
80 4,829 A une température donnée, la
85 5,894 pression qui règne lors du
90 7,149
changement de phase EAU →
95 8,619
100 10,322 VAPEUR, s’intitule « pression de
vapeur saturante »
EFFETS DE LA CAVITATION
Martèlement à
fréquence élevée des
ailettes occasionnant
d’importants dégâts
(érosion de la roue,
arrachement de
métal…)
PREVENTION DE LA CAVITATION
Pour éviter la cavitation, il faut que:
Patm Pvs
ha
− − J − NPSH r
g g a
hauteur à laquelle
il faut placer la
pertes de ch arg e donné par le constructeur
10 m dépend de la température dans la conduite en fonction du débit ( en m )
pompe par rapport de l 'eau à pomper ( consulter le d 'aspiration( en m )
à l 'eau (en m) tableau des caractéristiques
de l 'eau ( en m )
Pour une pompe donnée, les risques de cavitation sont d’autant pus faibles que:
✓les pertes de charge linéaires et singulières au niveau d’aspiration sont faibles
✓la hauteur d’aspiration est réduite
✓la vitesse de rotation est faible
✓la température du fluide est plus faible
La dépression peut être liée à un écoulement
de liquide à forte vitesse, par exemple au
voisinage d'une pale dans une pompe ou
encore sur une hélice de bateau ou de sous-
marin. En effet, une zone de forte vitesse dans
un fluide correspond à une faible pression
Patm Pvs
NPSH d = − ha − J a
g g
Exemples de courbes caractéristiques
d’une turbopompe à une vitesse de
rotation N cste
Exemples d’application
Le NPSHr recommandé par le fabricant d’une pompe au débit de pompage
Q= 110 l/s est de 4,25 m.
La canalisation d’aspiration présente les caractéristiques suivantes :
Da=300 mm; La= 16,5 m; coefficients de pertes de charge singulières ks=
2,4; coefficient de pertes de charge linéaires λ=0,014
ha
(90000 − 1740) − 0,093 − 0,296 − 4,25 = 4,19 m
10000
Exemples d’applications:
1- Pour débiter de l’eau à Q= 0,045 m3/s on a le choix entre 2 dispositions de pompe (NPSHr= 3,2 m).
-Placer la pompe en aspiration par rapport au niveau de l’eau (ha= 3 m)
-Placer la pompe en charge par rapport au niveau de l’eau (ha= -3 m)
La perte de charge dans la canalisation d’aspiration qui est considérée la même dans les 2 cas est
de la forme J= 3000*Q2. L’eau de pompage est à la température de 20 °C. (Pvs/g= 0,24 m)
a- Vérifier si dans les 2 cas, le phénomène de cavitation se produirait ?
b- On crée une modification dans le cas de l’installation en charge, de sorte que la perte de
charge au débit considéré est de 10,125 m, que peut-on conclure ?
Pompe en aspiration :
P P
NPSH d = atm − ha − vs − J a
g g
= 10 - 3 - 0,24 - 3000 * 0,0452 = 0,685 m NPSH r La pompe va caviter
Pompe en charge :
P P
NPSH d = atm − ha − vs − J a
g g
= 10 + 3 - 0,24 - 3000 * 0,0452 = 6,685 m NPSH r Il n' y aura pas cavitation
•Parmi les trois pompes pour lesquelles vous disposez de courbes caractéristiques,
laquelle est adaptée à votre besoin , sachant que le rendement global de la pompe est
maximum au débit refoulé?
• Quelle sera la puissance fournie au fluide et la puissance absorbée (rendement = 62%) ?
Calculer l’énergie électrique en (kwh) consommée pour effectuer le remplissage de la cuve
de stockage.
• Le NPSH requis de la pompe choisie étant de 0,4 bar, calculer le NPSH disponible et
vérifier le bon fonctionnement de la pompe.
4- Similitude des Turbopompes
Lorsque l’on connaît les caractéristiques d’une turbopompe (Hn, Q) à une vitesse
de rotation (N) et avec un diamètre nominal de la roue (D) donnés, on peut en
déduire les caractéristiques de cette pompe à toute autre vitesse et pour des
diamètres différents.
W2 W2
4.1- Conditions d’application des lois:
V2 V2
V2r V2r
2 2 2 2
V2u U2 V2u U2
l2
Simitude géométrique des roues :
(D2 )I (l2 )I
l2
Proportionnalité des dimensions
= = Cste correspondantes et l’égalité des
(D2 )II (l2 )II angles correspondants. D2 D2
Pompe I Pompe II
D2 D2
Pompe I Pompe II
2 3
Q1 N H1 N1 P1 N
= 1 ; = ; = 1
Q2 N2 H 2 N 2 P2 N 2
N
2 A2 remplaçons par sa valeur
H A2 = 2 H A1 B2
N1 C2 N3 H A1 N1
2
H A1 Q A1
2
A1 =
N
=
Q
HA1 B1
C1
H A2 2 H A2 A2
HB1
HC1
N2 d ' où :
H A1
=
H A2
= ..... =
H An
= kA
2 2 2
Q A1 Q A2 Q An
Dans les conditions de fonctionnement dans le réseau, cette pompe débite 14,7
m3/mn. Quels seraient le débit et la hauteur que fournirait cette pompe si elle est
entraînée à la vitesse de 1000 tr/mn ?
N 1000
1- Q1 N
= 1 Q 2 = 2 Q1 = 14,7 = 10,14 m 3 / mn
Q2 N2 N1 1450
2 2
H1 N1 N
2
1000
= H 2 = 2 H1 = * 17,6 = 8,37 m
H 2 N 2 N1 1450
21,75+0,6*14,7-0,06*14,72
5- Couplage ou association des Turbopompes
5.1- Pompes associées en série:
On utilisera des pompes en série quand on cherchera à augmenter
la charge fournie.
H 2 = a 2 + b 2Q + c 2Q 2
Hn1 Hn2
Q
Q Hn1+Hn2
POMPE
7 CELLULES
CREPINE
D’ASPIRATI
ON
MOTEUR
3 cellules
2 Pompes différentes
Q1+Q2
Hn
Q1 Q2
Soient les deux caractéristiques:
H1 = a1 + b1Q + c1Q 2
H 2 = a 2 + b 2Q + c 2Q 2
1. résoudre pour Q1 et Q2
− b 2 + b 22 − 4c 2 (a 2 − H )
Q2 =
2c 2
2. Poser : Q = Q1 + Q2
Collecteur
Vers le réseau
Vanne à opercule
Exercice 1 :
Le débit maximum prévu dans une installation est Q= 28 l/s. on a choisi
une pompe dont la caractéristique de NPSHr est indiquée dans la figure ci-
contre.
Si la température maximale pour l’eau est de 20°C (Pvs= 0,023 bar), à
quelle cote Zp faut-il placer la pompe en aspiration si la surface libre de
l’eau dans le bassin se trouve à une altitude de 2000 m par rapport au
niveau de la mer (Patm= 0,795 bar). La perte de charge dans la conduite
d’aspiration est de 0,2 m.
Exercice 2 :
On considère une pompe centrifuge, au point de fonctionnement nominale possède les
caractéristiques suivantes :
H n = 71,074 − 0,0413Q − 0,0017Q 2 Q(m3 / h)
N = 1500 tr/mn, Q = 1000 l/mn, H = 30 m, D2 = 30 cm, Pab = 6,18 kW.
On construit une autre roue géométriquement semblable à la 1 ère de diamètre D’2 = 25 cm et on
change la vitesse de rotation à N’ = 1750 tr/min . Calculer pour cette nouvelle pompe : .
a. La hauteur d’élévation totale H’ ?
b. Le débit d’eau pompé Q’ ?
c. La puissance absorbée P’ab ?
d. La puissance hydraulique que fournit cette nouvelle pompe et la vitesse spécifique N’s ?
Exercice 3 :
On considère une station de pompage constituée de 5 pompes en parallèle. Chaque pompe a la courbe
caractéristique suivante : H = 20 − 0,09Q 2 ; Q(l/s)
n
200
Exemple: 40-200
40: diamètre nominal
de la bride de
refoulement (mm)
200: diamètre de la
roue à aubes (mm)
25
40
200
Vitesse 1450 tr/mn
Débit en m3/h
hr h =h +h
P4 − P1 V 2 −V 2
g a r
=hg H = + (Z 4 − Z1 ) + 4 1
+ ha + hr = H s + H d = H s + RQ 2
r g 2g
H s : hauteur statique H d : Hauteur dynamique
2 3
ha
1
2
Hr = H s + RQ
V4 2 − V12
+ a + r
2g
P4 − P1
+ ( Z 4 − Z1 )
g
H3 = + + Z 4 + hr
g 2g 2 3
ha
1
Fabricant de la pompe:
p2 V2 2
H2 = + + Z2
H − H = p 3 − p 2 + V3 − V 2 + (Z − Z ) = p 4 − p1 V4 − V1 (
2 2
g 2 g
2 2
3 2 g 2 g 3 2 g + 2 g + Z 4 − Z 1 ) + (ha + hr )
p3 V3 2
H3 = + + Z3
g 2 g Hn Hr
H s + RQ
2
a + bQ + cQ 2
R: résistance hydraulique du réseau
Hr = H s + RQ
2
Hf H n = H r a + bQ + cQ 2 = H s + RQ 2
Hn = a + bQ + cQ 2 Q 2 (c − R ) + bQ + (a − H s ) = 0
Hs 2
−b b − 4 ( c − R )( a − H s )
Qf =
Qf 2(c − R )
Point de fonctionnement d’une pompe dans un réseau
Calculons 3 points de la courbe caractéristique du réseau:
22
Point 1 : Q1 = 2 m / h h 1 = 2 20 = 5 kPa
3
4
52
Point 2 : Q 2 = 5 m / h h 1 = 2 20 = 31 kPa
3
4
22
Point 3 : Q 3 = 7 m / h h 1 = 7 2 20 = 61 kPa
3
4
Hr = Hs + R' Q
2
Hn = a + bQ + cQ 2 à N 1
Hr = Hs + RQ
2
Hr = Hs + RQ
2
Hn = a + bQ + cQ 2
Hn = a'+ b' Q + c' Q 2 à N 2
Hs
Q2 Q1 Q2 Q1
Qf visé Qf visé
Qf initial Qf initial
Pour le réseau défini ci-dessus, si l’on passe d’1 à 2 pompes, le débit passe de 10 à 13,3 m3/h.
Notons qu’il ne double pas.
Comme on peut le visualiser, les 13,3 m3/h seront fournis pour moitié (6,65 m3/h) par chacune
des pompes. Leurs Hn seront identiques (3,5 m).
Notons que la mise en parallèle de 2 pompes de tailles différentes peut parfois n’amener
aucune augmentation de débit. Ainsi, si la pompe la plus forte fournit une hauteur Hn à ce
que la petite pompe est capable de fournir, leur mise en parallèle n’apportera rien.
Association des pompes en série
Pour le réseau défini ci-contre, lorsque on associe 2 pompes en série, le débit passe de
7,5 à 9,8 m3/h.
Les 2 pompes sont traversées par le même débit de 9,8 m3/h. Elles se partagent alors la Hn.
La Hn des 2 pompes en fonctionnement est de 4,6 m au total, soit 2,3 m pour chaque pompe
(notons que la Hn de la pompe en fonctionnement seul était supérieure)
Association des pompes différentes en parallèle
Pour les pompes associées en
parallèle dans un réseau, le débit
total refoulé par la station à une
charge donnée H ne peut être égal
à n fois le débit d’une pompe (cas
des pompes identiques) ou la
des débits des différentes pompes
(cas de pompes différentes) que si
la courbe du réseau est
horizontale (hauteur dynamique
ou pertes de charge négligeables.
ZE = 4 m, Z1 = 1 m, Z2 = 5 m, ZS = 18 m, Da = 0,05 m, La = 2 m, Dr = 0,05 m, Lr =
100 m
Coefficient de perte de charge du clapet anti-retour en entrée : kcr.a = 2
Coefficient de perte de charge du coude à angle droit kc90.a = 1
Coefficient de perte de charge du coude à 120 degré kc120.a = 0,3
Coefficient de perte de charge linéaire : = 0,02
Caractéristiques de Hn et p f(Q) (voir ci-joint)
a- Déterminer graphiquement le débit de pompage et tracer la ligne de charge. Refaire la
question avec la solution analytique
b- Déterminer graphiquement les débits de pompage si les canalisations
étaient de diamètres D80 et D100 . Calculer les puissances absorbées.
c- Quel débit donnera la pompe si le refoulement est constitué de 2
canalisations en parallèle de mêmes diamètres DN50.
a- Solution graphique :
La 8 Lr 8
R = k cr .a + k C 90.a + 2
. + C120.a
k + . D a = Dr = D
D a g D 4
a Dr 2 g Dr4
0,02 * 2 0,02 *100 8
= 2 + 1 + + 0,3 + . = 0,584 si Q (l/s)
0,05 0,05 * 9,81 * 0,05
2 4
30
28,6
25
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Q (l/s)
S
E
A B
S
Hn
Consigne
E
AB
E PE VE2
HE = + + ZE = 0 + 0 + 4 = 4
h g 2g
A H A = H E − H E − A = 4 − 0
,
026
*5 2 − 0
,
013
*5 2 − 0
,0106
5 2 = 2,8 m
*
Crépine Coude 90 Conduite asp.
−3 PS V2
S H S = H B − hB − S = 31,4 − 3
,97
* 10
* 5 2 − 0
,53
5 2 = 18 m =
*
+ S + Z S = 0 + 0 + 18 m
Coude120 Conduite ref.
h g 2g
Solution analytique : A partir du graphique de la pompe, on prend 6 points de couples (Q,Hn) :
(0l/s-30m); (4l/s-29,2m); (8l/s-27); (12l/s-23m); (16l/s-17m); (20l/s-10m)
Ainsi:
10
5
0 5 12,5 15
Q (l/s)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
La 8 Lr 8
K ES = k cr .a + k C 90.a + 2
. + C120.r
k + 2
. * 0,25 D a = Dr = D
Da g Da 4
Dr g Dr4
h = R1Q12 = R2 Q22 ; Q = Q 1 + Q2
Q2
h h 1 1
Q = Q 1 + Q2 = + = h + Q1
R1 R2 R R2
1
2 R
R1 = R2 Q = h
R
R 2
h= Q = 0,25R Q 2 Q
4
En général on peut écrire pour les
conduites de refoulement identiques:
Q
2
d) une pompe débite dans le même réseau dont la hauteur géométrique totale de pompage
s’est accrue de 3 m ?
Description du phénomène
a) Supposons qu’au bout du tuyau, à l’intérieur duquel le liquide se déplace à la vitesse v0,
on ferme instantanément un robinet. : la vitesse des particules liquides qui viennent
buter contre le robinet est annihilée et leur énergie cinétique se transforme en travail de
déformation du tuyau et du liquide les parois du tuyau s’allongent tandis que que le
liquide se comprime du fait de l’élévation de pression p la section n-n’ se meut vers
la droite à la vitesse a appelée vitesse de propagation de l’onde de choc ou célérité
b) l’onde de choc une fois arrivée au réservoir, le liquide est arrêté et comprimé dans tout
le tuyau et les parois sont allongées. La surpression due au coup de bélier règne dans
tout le tuyau.
c) Comme l’état précédent n’est pas un état d’équilibre, sous l’action de la surpression p, les
particules liquides se précipitent du tuyau dans le réservoir, ce mouvement s’entamant dans
la section qui se trouve le plus près du réservoir. La section n-n’ revient vers le robinet à la
vitesse a en laissant derrière elle une région où la pression est redevenue p0. Le travail de
déformation se retransforme entièrement en énergie cinétique et le liquide contenu dans le
tuyau reprend sa vitesse initiale v0 qui, maintenant et dirigée en sens inverse.
d) La colonne liquide tend à se décoller du robinet, ce qui entraîne la naissance d’une
dépression -p.
e) La dépression se propage du robinet jusqu’au réservoir à la vitesse a en laissant
derrière elle une partie du tuyau qui se resserre et une partie du liquide qui se détend du
fait de l’abaissement de la pression. L’énergie cinétique du liquide se transforme de
nouveau en travail de déformation de signe contraire.
f) L’onde de choc négative arrive au réservoir.
g) Comme dans le cas b) l’état n’est pas en équilibre et on assiste au processus
d’égalisation de la pression dans le tuyau et dans le réservoir qui s’accompagne de la
naissance d’un mouvement dont la vitesse est égale à v0
Il est évident qu’au moment où l’onde de choc -p qui est reflétée par le
réservoir, atteint le robinet, la situation redevient celle qui existait au
moment de la fermeture du robinet. A partir de ce moment, le cycle tout
entier du coup de bélier se reproduit, mais diminuera graduellement à
cause des pertes de charge et à la dissipation d’une partie de l’énergie
du liquide dans le réservoir.
2L/a 2L/a
+p +p
-p
Ec = W d . p + Wc.v
1 1
➢ Energie cinétique (Ec) : Ec = mvo 2 = R 2 Lvo 2
2 2
1
Wd . p = p 2RLR p
2
R
Loi de Hooke : E p = (contrainte auxiliaire à l' augmentation de pression de Δp)
R
pR p 2R 3 L
= ) Wd . p =
e(épaisseur de la paroi) eE p
1 1 p
W C .V = p Sl = p V
2 2
D' après les propriètés des fluides, le coefficient de compressiblité isotherme vaut :
1 V
=
V p
V 1 p R L
2 2
Loi de Hooke : El = p W C .V =
V 2 El
1
E l : Module d' élasticité du liquide =
1 R 3
L 2
R 2
L 2
R 2 Lv 02 =
p p
Ainsi: +
2 eE p 2El
p = v
1
= v 0 a
0 2 R
+
El eE p
Application 2:
La longueur d’une tuyauterie d’acier entre le réservoir et la vanne L= 1800 m, le
diamètre D= 450 mm, e= 6 mm. Le débit des l’eau Q= 127 l/s. déterminer
l’élévation maximale de la pression p près de la vanne à sa fermeture
progressive durant Tf= 3 s et à la loi linéaire de la variation de la vitesse
Application 3:
Réponse:
Application 4:
Les équipements de protection ont pour fonction générale d’atténuer les variations de
pression et de réduire les effets néfastes de celles-ci. Compte tenu de la grande variété
des installations hydrauliques et de leurs modes d’opération, il n’est pas possible de
considérer un équipement de protection universel et polyvalent. On décrira donc, dans
ce qui suit, une panoplie d’équipements avec leurs caractéristiques propres et leurs
contextes d’utilisation.
✓ de limiter la dépression;
✓ les réservoirs d’air et les cheminées d’équilibre (contre les dépressions et surpressions
Volant d’inertie:
Refoulement de la
station de pompage &
réservoirs anti-béliers
Bloc compresseur
Détermination du volume du réservoir d’air:
v 2 1 p
pat
V0 = V 0 F
m Formule de VIBERT:
2 g p0 p0
V=S*L: volume de la conduite à protéger (m3 ou l)
hg
po: pression absolue normale de refoulement (m)
p: pression maxi ou min dans le réseau (m)
v0: vitesse normale d’écoulement (m/s)
V0: volume du réservoir à la pression normale (m3 ou l)
Vmin: Volume du réservoir en surpression (m3 ou l)
Vmax: Volume du réservoir en dépression (m3 ou l)
A.Vibert a posé :
2 p
V0
= et
v0 1
= = F
V 2g p0 p0
Connaissant V0 , on déduit Vmax et Vmin à partir des relations :
p0 p0
p et Vmin = V0 p
Vmax = V0
min max
Détermination graphique (VIBERT) de τ partant des valeurs de :
p min p max Pmax: pression absolue maximale à ne pas dépasser (m)
, ou
p0 p0 Pmin: pression absolue minimale admissible (m)
air Réservoir
anti-bélier
vanne
clapet pompe
pmax Vmin
Vmax
p0 V0
pmin
p
= F
p0
Exemple : Soit une conduite en fonte ayant les caractéristiques suivantes :