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PROCEDURES D’EXPLOITATION
DES RESEAUX DE DISTRIBUTION
DPA-P-6-04-04
EXPLOITATION DES RESEAUX DE DISTRIBUTION
Les présentes procédures ont pour objet de décrire la composition technique des installations
de distribution ainsi que leur mode d’exploitation .
Domaine d’application :
Personnel concerné/Responsabilité
INTRODUCTION
La distribution de l’eau potable est une des fonctions assurée par l’Office au niveau
des centres ONEP ou des gérances. Elle s’effectue en général à l’aide de plusieurs
conduites de différents diamètres raccordées les unes aux autres moyennant des
pièces spéciaux et constituant ainsi le réseau de distribution. Ce réseau fait
intervenir plusieurs équipements hydromécaniques : vannes, ventouses, réducteurs
de pression, vidanges, ...etc.
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ONEP
Procédures d’exploitation des réseaux de distribution
RÉSEAUX DE DISTRIBUTION
1. Types de réseaux :
- Le réseau ramifié est constitué de conduites qui vont toujours en se divisant à partir du point d’alimentation sans
jamais se refermer. Ce réseau présente l’avantage d’être économique à cause du linéaire réduit des canalisations
posées et de nombre moins important des équipements hydrauliques mis en service. Ses principaux
inconvénients résultent de l’absence d’une alimentation en retour dans les conduites : lorsqu’un arrêt se produit
en un point quelconque, toutes les conduites placées en aval se trouvent privées d’eau.
- Le réseau maillé est un réseau en forme de mailles bouclées ayant la particularité de garantir une alimentation
par retour d’eau ce qui présente l’avantage de continuer la desserte des abonnées situés à l’aval d’un tronçon
subissant une intervention.
Dans le cas d’une agglomération présentant des différences de niveau importantes, la distribution assurée par un seul
réseau pose d’énormes problèmes d’exploitations (de très fortes pressions peuvent être enregistrées dans une partie
du réseau). Pour cela on opte pour un réseau étagé. Le réseau étagé est constitué de plusieurs étages selon l’exigence
topographique du centre à alimenter. C’est ainsi que dans les Centres situés dans des lieux à différentes altitudes il
devient nécessaire de prévoir une distribution étagées en constituant des réseaux indépendants pouvant assurer des
pressions limitées.
Réseau de Distribution
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2. Composantes des réseaux :
Le réseau est constitué d'un ensemble de conduites principales (conduites de distribution) reliées aux différents
points de consommation par des conduites de branchement.
Certains équipements hydrauliques sont visibles et directement manœuvrables (bouches d'arrosage, fontaines,
poteaux d'incendie, etc.). D'autres sont enterrés mais peuvent être actionnés à partir de bouches à clé situées au
niveau de la chaussée (vannes, robinets, vidanges, etc.). Certains équipements indispensables à la sécurité du
réseau (vanne, ventouse, régulateur, etc.) sont placés dans des ouvrages maçonnés en béton (chambres,
puisards), ce qui permet d'y accéder à tout moment (Voir lexique des objets de réseaux en annexe 1).
Types de canalisations :
Un réseau de distribution peut comprendre des conduites en amiante ciment, en Fonte, en Acier galvanisé,
en polyéthylène, en PVC ou même en béton précontraint. Ce dernier type peut être utilisé pour les conduites
principales de diamètre supérieur à 400 mm.
Le type le plus représenté dans les réseaux de distribution de l’ONEP est l’amiante ciment. Toutefois, la
tendance d’utilisation fréquente de ce matériaux s’est estompée suite aux restrictions imposées par des
instances internationales à cause des dangers que présentent ce matériaux notamment lors de sa fabrication et
son transport. Actuellement, on utilise fréquemment le PVC et le polyéthylène vu qu’ils sont moins chères,
plus pratiques et plus faciles à exploiter.
Un réseau de distribution comprend des conduites principales de large diamètre, en général supérieur à 100
mm et des conduites secondaires de diamètre plus faible, inférieur à 100 mm.
Il est important que les diamètres des canalisations soient appropriés de manière à pouvoir distribuer un
répondant à la demande en eau et à assurer une pression au sol convenable à une desserte normale des points
les plus hauts du réseau.
Les diamètres usuels dans un réseau de distribution sont indiqués ci - après pour les conduites en AC et en
PVC :
Amiante ciment :
Diamètre 60 )
Diamètre 80 ) Réseau secondaire
Diamètre 100 )
Diamètre 150 )
Diamètre 200 ) Réseau principal
Diamètre 300 )
Diamètre 400 )
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Diamètre 40 Diamètre 12
Diamètre 50 Diamètre 16
Diamètre 63 Diamètre 20
Diamètre 75 Diamètre 25
Diamètre 90 Diamètre 32
Diamètre 110 Diamètre 40
Diamètre 300 Diamètre 50
Diamètre 400 Diamètre 63
Diamètre 90
Diamètre 110
Diamètre 300
Diamètre 400
° Nettoyage Air-eau : > Il permet l’élimination des matières en suspension ou facilement décrochables ;
> On peut traiter des linéaires de 2 à 3 km par jour.
° Jets haute pression : > permettent l’enlèvement de dépôts relativement consistants
> On peut traiter des linéaires de 400 à 1000 m par jour
> Penser à un emplacement suffisant en bordure de fouille pour l’engin (touret,
compresseur, châssis).
La pose d’un réseau de distribution s’accompagne de l’installation d’un nombre important d’accessoires
appelés pièces spéciales.
L’essentiel de ces pièces ainsi que l’utilité de chacune d’elle sont indiqués ci – après :
Conduites en fonte :
- Joint gibault (JG): pour le raccordement des conduites (2 contrebrides – 2 rondelles en caoutchouc). Les
JG sont en général en fonte, ou en acier et en différents diamètres et classes.
- Joint express : 1 contrebride – 1 rondelle en caoutchouc
Le renouvellement de ces joints au moment d’une intervention est tributaire de l’appréciation de leur état.
Conduites en PVC :
- Bague d’étanchéité
Conduites en BA :
- Joint d’étanchéité
Conduites en AC :
- Joint reka
- Joint univit
- Joint Gibault
A noter que toutes les pièces spéciales adaptées aux conduites en Amiante Ciment sont en fonte. Pour les
conduites en PVC, les pièces spéciales peuvent être en PVC ou en fonte.
Un réseau est également doté d’un ensemble d’équipements jouant chacun un rôle particulier :
- Les ventouses :
Appareils placés aux points hauts du réseau et qui permettent d’évacuer l’air accumulé dans les conduites.
- Les vidanges :
Systèmes placés aux points bas pour vidanger les conduites en cas de nécessité.
Appareils servant aux pompiers pour etteindre les incendies. Ils doivent être placés sur conduite pouvant
fournir une pression importante (diamètre supérieur à 100 mm).
N.B. : Toutes les Bouches d’Incendie et d’Arrosage à installer dans le cadre des travaux de canalisation
devront être munies d’un compteur. Le Chef de centre devra établir une police d’abonnement pour
chaque bouche d’incendie ou d’arrosage au nom de la Municipalité ou Commune.
Un branchement d’eau potable constitue la liaison entre le réseau de distribution et les installations hydrauliques
internes de l’abonné.
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2.1.4.1 Les différents types de branchements :
Voir la composition et le schéma de chacun au niveau du ‘’Guide technique des branchements’’ (Voir copie en
annexe 3).
D’une manière générale , une demande de branchement ne peut être satisfaite que si la fourniture de
l’eau potable est possible dans de bonnes conditions. Cette condition étant remplie, le chef de centre
peut accorder le branchement dans les cas suivants :
(2) Si le branchement concerne une impasse à canaliser et remplit toutes les conditions exigées dans la
consigne d’exploitation relative à la réalisation des branchements collectifs dans les impasses.
Ces conditions sont notamment : longueur de l’impasse ne dépassant pas 90 mètres linéaires, demande
de trois branchements au moins, logements à desservir ne possédant pas plus d’un niveau, pression de 2
bars au minimum au point de raccordement avec la conduite maîtresse (aux heures de pointe ) .
Dans le cas où la demande ne remplit pas les conditions exigées, l’avis de la DR doit être sollicité
conformément à la consigne d’exploitation en question .
L’exécution d’un branchement nécessite l’utilisation d’une perceuse (munie d’un tiroir ) permettant de
percer la conduite de distribution qui alimentera le branchement .
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N.B : L’ensemble des aspects détaillés régissant les techniques des branchements figurent au niveau du
‘’Guide technique des branchements’’
La borne fontaine (BF) est un moyen d’alimentation en eau potable des populations ne disposant pas de
revenus suffisants pour se brancher sur le réseau de distribution, ainsi que des régions non canalisées et plus
particulièrement le monde rural.
Il existe plusieurs types de BF. Ils vont des plus élaborés au simple tuyau se terminant par un robinet.
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Les opérations d’extension /réhabilitation de réseaux sont des prestations réalisées soit pour le raccordement aux
réseaux de distribution de nouveaux quartiers ou bien le renouvellement d’éléments vétustes de réseaux existants.
De telles opérations nécessitent des préalables qu’il est nécessaire de prendre en compte pour assurer une desserte
adéquate en eau potable.
Le réseau de distribution doit faire l’objet d’une description par partie comprenant :
Les conduites sont à classer par longueur suivant le diamètre, l’âge et le matériau. Une brève description des
pressions de service maxima et minima par quartier est à présenter. Des mesures ponctuelles de pression sont à
effectuer en nombre suffisant pour établir une carte pièzométrique au moment de la pointe horaire.
Les vannes qui sont éventuellement destinées à contrôler la pression seront manœuvrées et les effets correspondants
seront mesurés. Ces essais permettront de savoir si, en cas de faible pression généralisée en pointe, des basculements
de pression d’un quartier à un autre sont possibles ou non, et dans quels laps de temps. Si ce temps est trop long, une
sectorisation partielle du réseau peut être organisée et essayée.
Une comparaison rapide entre les manœuvres en réseau maillé ou en réseau sectorisé permet de savoir si, dans
l’éventualité d’un déficit actuel, la sectorisation est la solution adéquate en attendant la réalisation des travaux de
réhabilitation.
Une autre raison de sectoriser est les trop fortes pressions statiques ; une division en étage dont la pression statique
ne dépassant pas 5 Bars est à étudier. Ceci est un moyen de réduire les fuites sur canalisations et sur branchement ;
on évite de soumettre les joints à des efforts prolongés, entrecoupés de coup de bélier.
Les programmes d’essais et les manœuvres seront préparés par le Chef de Centre, et seront exécutés par les équipes
technique du Centre.
Généralement, le remplacement des canalisations en matériaux anciens est prioritaires à cause de la difficulté des
réparations. Les autres types de travaux sont les dédoublements, déviations, normalisation de la desserte des
impasses et des prises communes. On retiendra aussi les canalisations existantes qui ne nécessitent qu’un
prolongement court dont l’amélioration de la pression par maillage et le raccordement de nouveaux abonnés. Le
nombre de branchements reportés à l’occasion de ces travaux sera calculé. Les itinéraires des conduites à réhabiliter
seront parcourus afin de vérifier la largeur de la rue, éventuellement la nature du sous-sol, la nature du revêtement
du sol, les obstacles éventuels, les autres réseaux enterrés. Un comptage rapide des niches existantes par rapport au
nombre total des maisons permettra d’estimer le nombre d’abonnés nouveaux probable après réhabilitation.
Les branchements seront décrits d’après les états tenus au Centre. La répartition actuelle par type de consommateurs
et par diamètre sont à analyser, ainsi que l’évolution de cette répartition durant les trois dernières années.
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En vue d’assurer une durée de vie normale à toutes les installations et équipements relatifs à la distribution , un
entretien préventif doit être fait régulièrement par les agents du Centre ou leurs sous-traitants.
Les fiches d’instructions des opérations de maintenance pour chaque élément de réseau avec la périodicité pour les
opérations de maintenance préventives, les moyens nécessaires pour leur réalisation et les conditions de sécurité à
respecter sont réunies en annexe 4.
L’entretien en particulier des regards des vannes s’effectue une fois par an après la saison d’hiver et il comprend les
tâches suivantes :
Pour les bouches d’incendie, leur entretien se fait actuellement à la demande de la Municipalité ou Commune et à
leur charge sauf en cas de fuite.
- En vue de signaler les fuites à réparer ainsi que les volumes non enregistrés, le centre doit remplir un état
mensuel (Annexe n° 5 ) en trois exemplaire : Une copie destinée à DR, une destiné à l’entité intermédiaire
concernée, et la dernière doit être classée au centre.
- L’entretien curatif intervient en cas de défaillance constatée au niveau des installations, équipements et
canalisations du réseau.
A la fin de chaque intervention de réparation, le chef de centre doit établir la feuille du rapport mensuel
d’exploitation (Annexe n° 6). Cet imprimé doit comporter un résumé des travaux effectués au cours du mois au
niveau des différentes installations (station, adduction, et réseau).
Lors des relevés mensuels des compteurs d’abonnés, les releveurs doivent inspecter les points suivants :
- s’assurer que les robinets d’arrêt sont en bon état, et que les plombages sont intacts (des poursuites
judiciaires pourraient être entamées contre l’abonné au cas où les plombages ont été rompus) .
- s’assurer que les compteurs sont en bon état et fonctionnent normalement : si une défaillance est constatée,
il faut l’indiquer sur le relevé d’index et la signaler le plutôt possible au chef de centre .
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- s’assurer que la consommation n’a pas été excessive ; si cela est le cas, l’abonné doit être saisi par lettre en
vue de lui demander de procéder aux réparations nécessaires : une copie de la lettre doit être adressée à la
DR et une autre doit être archivée au centre .
Branchement illicites :
En application des dispositions de la circulaire de Mr le Premier Ministre n° 595 /CAB du 2 Mai 1984, les
centres ONEP sont requis de multiplier les contrôles pour déceler les branchements illicites.
En ce qui concerne les branchements existants des Administrations, il y’a lieu de s’assurer de leur véritable
destination. Si une situation de branchement illicite existe, un rapport doit être fait et envoyer à la DR (ou
Entité Intermédiaire).
En ce qui concerne les demandes nouvelles de branchement des Administrations, la circulaire de Mr le Premier
Ministre n° 3/CAB du 31/01/86 exige qu’elles soient autorisées par le Ministre concerné ou son Secrétaire
Général.
Branchement clandestins :
Dans ce cas la procédure à adopter est de couper le branchement régulier, puis notifier à l’intéressé une
résiliation d’office de la police d’abonnement.
- 2ème cas: le branchement clandestin est effectué sur une conduite de distribution ou sur une antenne
d’alimentation d’un immeuble par exemple.
° Faire constater le dit branchement par les autorités locales compétentes et informer la DR.
° Procéder à la fermeture dudit branchement.
° Etablir un rapport détaillé à la DR et à la Division juridique (DMC/J) et comprenant tous les
renseignements utiles pour le suivi de l’affaire (y inclus l’estimation des dommages subis par l’ONEP).
L’entretien et renouvellement des pièces défaillantes incombent à l’ONEP uniquement pour la partie du
branchement située en amont du compteur. Les réparations qui s’imposent en aval de ce dernier incombent
à l’abonné.
En cas de casse ou vol de compteur, les frais de changement du compteur doivent être facturés à l’abonné .
En cas de blocage, le compteur est déposé et changé par les soins du centre . Ce changement doit être
consigné sur les carnets de relevé des consommations en mentionnant la date de remplacement et en
modifiant le numéro du compteur porté sur le carnet .
Les contrôles à effectuer sur les BF sont les mêmes que ceux concernant les branchements (voir ci-
dessus).
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L’entretien de la partie du branchement des BF en amont du compteur incombe à l’ONEP. L’entretien
des parties en aval du compteur incombe à l’entité responsable de la gestion de la BF. Cependant si cette
entité le demande, cet entretien (en aval du compteur) peut être assuré par l’ONEP et facturé.
Les techniques de réparation des fuites sont nombreuses, et dépendent principalement du type de la fuite et de
la pièce de rechange disponible ou facilement concevable, car l’exploitant est généralement tenu par le temps,
les méthodes citées en annexe 2 ne sont pas limitatives, mais elles sont issues de l’expérience de l’ONEP dans
le domaine de réparation des fuites.
Il est à signaler qu’une fuite peut être repérée de plusieurs manières, la différence résidera dans la rapidité de
l’intervention et le coût.
De ce bilan ressort le coût de réparation de la fuite ainsi que les différentes difficultés rencontrées dans sa
réparation, pour essayer de prendre les dispositions qui s’imposent au vue les dépasser dans une éventuelle
autre réparation.
Après la réparation de la fuite, il faut compléter le renseignement du registre des fuites : police, nature de la
fuite, ...etc ; et informer les autorités et la hiérarchie de l’heure de rétablissement et cocher la fuite sur le plan
de réseau en bleu s’il s’agit d’une fuite sur conduite et en rouge s’il est branchement. Cela permet en fin de
chaque année de distinguer les parties les plus affectées (colorées) et de lancer d’éventuel diagnostic pour la
réalisation des réseaux adéquat (Cette opération sera automatiser avec la mise en place du logiciel de
cartographie numérique pour la mise à jour des plans de réseaux et la gestion de la maintenance des réseaux).
Ci après on signale quelques types de problèmes rencontrés lors des réparations des fuites auxquels il faut
prêter une attention particulière lors des interventions :
- Prévoir les moyens appropriés pour activer les terrassements des conduites profondes.
- Prévoir les moyens adéquat pour les terrains argileux posant le problème de sécurité des agents suite
aux éboulements des terrassées.
- La démolition du béton armé pour le dégagement de la conduite au niveau paroi regard ou des pièces
spéciales au niveau des butées nécessite un marteau piqueur.
- Les travaux de soudure et de chaudronnerie sur place ainsi que l’éclairage pour permettre la
continuité de l’intervention nécessitent un groupe électrogène puissant.
- L’intervention nécessite des moyens de communication appropriées (postes radio portatifs en nombre
suffisant).
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- La nécessité d’avoir des vannes et ventouses disponibles au magasin pour profiter de l’occasion de la
coupure en vue du remplacement de celles défectueuses.
7. Documents à renseigner :
En vue du suivi des BF par les DR et les Entités Intermédiaire, le Chef de Centre doit remplir
mensuellement le support de l’annexe 7, qui fait partie du Rapport mensuel d’exploitation et qui
contient des statistiques sur le nombre d’abonnés et les consommations mensuelles par catégorie
d’abonnés.
8. Le comptage
A la sortie de chaque réservoir, on doit relever quotidiennement et toujours à la même heure l’indexe de
chaque compteur de distribution. Ce relevé est consigné sur la feuille de l’annexe 8 du rapport mensuel
d’exploitation. A la fin du mois, on doit totaliser sur cette fiche le volume total mensuel distribué à partir du
réservoir.
La fiche est établie en deux exemplaires : une copie doit être transmise à la DR et une copie doit être classée au
centre.
En cas de panne d’un compteur général, le chef de centre doit établir un bon de commande de compteur selon
le modèle de l’annexe n° 9 qu’il doit envoyer à la DR.
A le réception du compteur, le chef de centre doit établir une ‘’fiche de dépose et pose’’ selon le modèle de
l’annexe n° 10 et la transmettre à la DR pour information.
8.2.1 Micro-comptage :
8.2.2 Macro-comptage :
- Les nouveaux compteurs généraux de distribution doivent être obligatoirement munis d’un
certificat d’étalonnage délivrée par un organisme agrée (Exp. : LPEE) ;
- Pour s’assurer de la fiabilité et du bon fonctionnement des compteurs généraux de distribution,
chaque centre est tenu de procéder au contrôle et à l’étalonnage de ces postes de comptage par les
équipes régionales de métrologie.
Les centres doivent effectuer un relevé hebdomadaire des compteurs des gros abonnés. Ce relevé
est utilisé pour estimer les consommations en cas de panne de comptage .
Les releveurs- encaisseurs doivent effectuer mensuellement des relevés d’index de tous les
compteurs d’abonnés.
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ANNEXES
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Annexe 1
Borne fontaine (BF) / Bouche d'arrosage (BA): Les équipements tels que les bornes fontaines et les bouches
d'arrosage constituent des éléments raccordés au réseau de distribution et permettant l'utilisation de l'eau pour la
desserte en eau potable l'entretien de voiries et autres usages, en dehors du Service Incendie.
Bouche à clé : Dispositif situé au niveau de la chaussée et permettant d'actionner, à partir d'une clé, le robinet des
équipements enterrés (vannes, vidanges, etc.).
Bouche et poteaux d’incendie (BI): Les bouches et les poteaux d'incendie représentent des équipements destinés à
la lutte anti-incendie. Ils permettent de raccorder directement au réseau d'eau les tuyaux souples avec lance, tout en
ayant un débit et une pression suffisante. Les poteaux d'incendie comportent une tubulure en élévation au-dessus du
sol contrairement aux bouches d'incendie qui se situent au niveau de la chaussée.
Butée : Les efforts résultants de la poussée de l'eau peuvent être extrêmement importants et tendent à déboîter les
éléments des canalisations. On place donc des butées (massifs de béton) aux endroits critiques (extrémités des
conduites, coudes, cône de réduction, tés, etc.).
Chambre : Ouvrage maçonné en béton permettant d'accéder à tout moment à certains équipements indispensables à
la sécurité du réseau (vanne, ventouse, régulateur, ...etc).
Compteur : Appareil de mesure permettant de mesurer certains paramètres tels des pressions, des débits ou des
volumes d'eau à des endroits déterminés du réseau.
Cône : Elément de conduite de forme conique permettant de réduire ou d'augmenter le diamètre de la conduite.
Coude : Elément de conduite permettant raccorder deux tronçons hydrauliques qui ne sont pas situés dans le même
plan horizontal ou vertical.
Réseau : Ensemble des conduites reliées entre elles de manière ramifiée ou maillée.
Vanne : Appareil permettant le sectionnement et l'isolement total ou partiel d'une conduite donnée. La vanne peut
également jouer le rôle de régulateur de débit lorsqu'elle n'est pas entièrement ouverte.
Ventouse : Appareil situé aux points hauts du réseau et destiné à purger l'air qui s'installe à l'intérieur des conduites
et qui gêne la circulation de l'eau et peut parfois provoquer des coups de bélier importants.
Vidange : Equipement permettant de purger une conduite en évacuant l'eau vers un puisard.
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Annexe 2
PROCEDURES D’ORGANISATION
DES CAMPAGNES DE RECHERCHE DE FUITES
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Le choix d’une méthode de contrôle des fuites doit tenir compte de facteurs techniques et économiques. Il faut
considérer en particulier :
1- Contrôle de la pression
La diminution de la pression réduit le débit des fuites existantes et prévient la formation de nouvelles fuites.
2- Détection passive
Seules sont localisées et réparées les fuites évidentes signalées par l’apparition d’un débit de fuites visibles ou par
les réclamations des consommateurs.
3- Recherche Systématique
Des équipes spécialisées procèdent à la visite systématique des appareillages placés sur le réseau et à l’auscultation
systématique des conduites et des branchements par écoute des fuites.
Le réseau est divisé en secteurs et la consommation de chaque secteur est mesurée et suivie: les anomalies donnent
lieu à des enquêtes.
5- Comptage de nuit
Les comptages de nuit par secteur associés à une enquête sur les consommateurs de nuit est souvent très révélatrice
de l’état du réseau.
6- Méthode composite
La méthodologie de recherche de fuites retenue par l’ONEP s’articule sur 3 phases à savoir : phase préliminaire,
travaux de rectification et de changement des vannes défectueuses et la phase finale.
1- Principe de base :
La nuit, les activités domestiques se réduisent et la demande générale en eau potable diminue. Les courbes de
consommations journalières d’un réseau montrent un minimum qui se situe en général entre minuit et 5 H 00 du
matin.
La probabilité pour qu’un abonné consomme de l’eau pendant cette période est en effet faible. Il y a ainsi des
périodes plus ou moins longues, pendant lesquelles la consommation globale est minime. En général, cette
consommation nocturne ne tombe jamais à zéro pour les raisons suivantes :
- Il existe des abonnés qui exercent une activité nocturne privée ou industrielle consommatrice d’eau en continu.
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- Il existe des fuites au niveau des appareils installés sur le réseau ( joints vieillissants, etc..).
- L’absence de fuites si le débit mesuré est égal au débit minimum estimé.
- L’existence de fuites si le débit mesuré est toujours supérieur au débit minimum estimé, la différence entre ces
deux débits (débit de fond et débit minimum) représente le débit théorique des fuites.
Techniquement cette méthode d’élimination secteur par secteur la nuit n’est pas pratique, du fait qu’elle met le
réseau à vide tout en gardant les conduites maîtresse qui emmènent l’eau vers les secteurs en charge qui font l’objet
d’un secteur à part.
N.B.: Cette méthode est utilisée fréquemment par l’ONEP du fait que l’implantation de débitmètres en tête de
chaque secteur demande un investissement très lourd (travaux d’aménagement des regards par installation
des débitmètres y compris emplacement des manchettes, en acier pour la fixation des sondes des
débitmètres en absence d’un système de comptage en tête de chaque secteur).
Les débits de fuites ( débits minimums) mesurés la nuit, seront alors ramenés en m3/ j et par kilomètre de
canalisation ( m3/ j/ km). La comparaison des valeurs obtenues sur chaque secteur permet de définir l’ordre des
priorités d’interventions.
De plus, l’indice linéaire des pertes global du réseau mesuré de nuit, peut être comparé à l’indice linéaire des pertes
générales issu des statistiques d’exploitation d’un trimestre ou semestre ou annuel.
Ces deux valeurs permettent de vérifier si la recherche de fuites aura une grande incidence sur le rendement du
réseau, elles permettent aussi de juger utile une intervention ou non.
Les indices des pertes sont sensiblement égaux. La plupart des pertes proviennent donc des fuites (presque 90%).
Dans ce cas on soupçonne la présence des branchements clandestins, fraude, comptage abonné et le comptage
général….etc.
Les mesures des débits de nuit seront effectuées avant et après l’intervention sur les même jours calendaires, elles
peuvent être :
A partir d’un plan, on réalise un découpage du réseau en zones ou secteurs hydrauliquement isolés. Ce découpage
peut ne pas être permanent. Il est mis en place à des fins d’étude, pour établir un diagnostic sur l’état du réseau.
Cette méthode consiste à isoler un secteur du réseau de distribution et à suivre attentivement grâce à des dispositifs
de comptage appropriés les volumes d’eau qui entrent dans ce secteur en particulier la consommation nocturne.
On pourra ainsi mesurer la consommation globale du secteur. Pour cela, il est nécessaire de bien connaître l’état des
vannes et d’effectuer les manœuvres adéquates.
En général, cette méthodologie est basée sur la mesure des débits de nuit après sectorisation du réseau de
distribution. Les débits de pertes par secteur sont toutefois évalués différemment.
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On installe en plusieurs points précis du réseau des débitmètres à ultrason permettant de comptabiliser tous les débits
entrant et sortant des secteurs ou à partir du compteur général installé en tête du réseau ( cas de manque de moyens)
en procédant de nuit par élimination progressive secteur par secteur.
La mesure se fait alors sur une durée de plusieurs heures( en préférence entre 00H et 5H du matin) et pour
l’ensemble du centre si le nombre de débitmètres disponibles le permet.
On estime que sur des zones de cette taille en mesurant plusieurs heures, statistiquement, on doit capter durant un
court instant une absence quasi totale de consommation d’abonnés (exception faite des consommations continues
qui peuvent être répertoriées à l’avance).
Débit de fuite
Consommation nocturne
Ce débit de nuit sera ramené en m3/J/Km ( indice linéaire de pertes instantané). Cet indice que
ce soit pour la totalité du réseau ou pour un secteur sera comparé à l’indice linéaire de pertes acceptable calculé sur
la base d’un rendement souhaité de 80 %. La priorité d’intervention sur les secteurs sera en fonction de
l’importance de cet écart.
Gain
Après intervention
Consommation nocturne
Temps en heure
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I- OPERATIONS PRELIMINAIRES :
1- Analyse du réseau :
A Partir du plan général du réseau, l’équipe de recherche de fuites analyse avec le chef de centre la structure et le
fonctionnement hydraulique du réseau :
- Les productions, les stations de pompage (exhaures, reprises ou suppressions), les réservoirs, les points de
comptage, ... etc.
- Les différents services et interconnexions quels que soient leurs diamètres.
- L’état des vannes de sectionnement ( ouvertes ou fermées).
- La localisation des gros consommateurs.
- Les zones à caractère industriel ou à abonnés particuliers.
Le plan est complété, s’il y a lieu, par les dernières extensions et les petites antennes 40 ou 60 mm : vannes +
conduites.
Les problèmes rencontrés dans l’exploitation doivent tous être évoqués tous (fortes pressions, vétusté du réseau,
nature des canalisations et des joints, état d’étanchéité des vannes, nature des terrains, fréquences des réparations,
anomalies restées sans explication, ...etc) de façon à mieux percevoir l’originalité du réseau et en tenir compte dans
les opérations suivantes.
Cette analyse est suivie d’une visite des principaux ouvrages permettant de mieux comprendre le fonctionnement
général du réseau. Quelques opérations simples peuvent être effectuées à cette fin :
- Arrêt d’un refoulement et contrôle du manomètre (si baisse rapide de la pression : fuites sur la conduite ou
mauvaise étanchéité des clapets anti-retour, branchement sur la conduite…etc).
- Vérification d’organes tels que interrupteurs de niveau pour comptage ou robinets à flotteurs ( risques de
débordement, défaillance, ...etc).
- Vérification de la fermeture ou de l’étanchéité du by- pass.
- Contrôle du bon fonctionnement (apparent) des compteurs généraux (conditions d’installations, hauteur d’eau
minimale), repérage des principales caractéristiques (diamètre, marque, type, année de pose, n°) et si possible
mesure de débit sur quelques minutes de préférence pendant les périodes de forte consommation de façon à
confirmer ultérieurement que toutes les conditions essentielles sont réunies en consultant la fiche technique des
compteurs.
- Imaginer comment réaliser simplement l’étalonnage d’un compteur par mesure de volume de vidange du
réservoir ( arrêt du remplissage, mesure des dimensions intérieures et accessibilité pour mesurer les variations
de niveau avec une précision suffisante) ou par comparaison des valeurs relevées par le compteur à celles d’un
débitmètre à ultrasons à sondes externes certifié.
- Mesure de quelques pressions sur le réseau aux heures creuses (différentiation des services).
Enfin, il est fortement conseillé d’aller mesurer aux heures creuses le débit de nuit de chaque secteur afin de
disposer d’un ordre de grandeur qui permettra d’orienter les phases. Il est dangereux d’extrapoler ce débit à un
volume de fuites car outre la précision du compteur, il intègre toutes les consommations enregistrées de nuit. De
plus, pendant la nuit les débits de fuites atteignent leur valeurs maximales : Pendant un cycle journalier, le débit
d’une fuite varie pratiquement comme la racine carrée de la pression : il est minimal aux heures de fortes
consommations (pression faible) et maximal la nuit (pression voisine de la pression statique).
Par ailleurs, le chef de centre fait établir la liste des gros consommateurs et notamment ceux qui sont susceptibles de
consommer la nuit, par nature de leur activité, ou bien si on soupçonne que leur réseau intérieur n’est pas étanche.
Cette liste permettra de prévenir les intéressés si nécessaire avant les mesures de nuit pour qu’ils puissent constituer
des réserves, et que pendant les opérations de nuit soit contrôler leurs compteurs, et fermer leurs branchements.
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2- Schématisation du réseau :
Pour réaliser efficacement les recherches de nuit, il est nécessaire d’établir un schéma fonctionnel planimétrique
clair du réseau où ne seront portés que les éléments essentiels. Le schéma est du type organigramme où ne sont
mentionnés que :
Le cas échéant, les points de mesures peuvent être repérés par une lettre. Ces lettres sont reportées sur le plan
général du réseau.
Les vannes servant pour le découpage du réseau en secteurs de recherche de fuites sont ensuite numérotées suivant
l’ordre le plus logique possible.
Enfin, des tableaux doivent être préparés. Ils sont destinés au réparation et à la vérification des vannes sur le terrain,
au découpage retenu, …etc. Ces tableaux permettent d’inventorier toutes les actions sur le terrain.
L’équipe de recherche de fuites et le chef de centre ou du réseau accompagné du personnel nécessaire pour
manœuvrer les vannes, parcourent le réseau principal ( ossature+ antennes principales) pour :
- Visualiser le réseau ;
- Repérer les vannes ( établir un croquis, s’il y a lieu, pour éviter toute ambiguïté ), ainsi que les équipements tels
que ventouses, réducteurs de pression ...etc ;
- Vérifier les vannes à manœuvrer ( écouter si elles « laissent passer ») , contrôler qu’il n’y a pas de fuites au
presse- étoupe, les marquer (si possible) ;
- Consigner toutes les informations et les observations sur les tableaux évoqués ci-dessus dans le canevas type de
rapport de recherche de fuites ;
- Observer toutes les anomalies telles que tâches humides, bouche d’incendie ou ventouse non étanches, bornes
fontaines endommagées, « sources » suspectes ...etc.
- Repérer les endroits où il est facile d’implanter un appareil de mesure de débit.
N.B.: Si le réseau est maillé, il est impossible de vérifier une vanne où l’eau arrive par les deux côtés. Il est donc
nécessaire de « démailler » le réseau avant l’opération. Même si les vannes utilisées pour cela ne sont pas
tout à fait étanches, il suffit que le débit appelé entre celle – ci et les vannes manœuvrées soit suffisamment
important pour que l’on aperçoive le défaut d’étanchéité. Dans le doute, on peut ouvrir une bouche
d’incendie pour augmenter artificiellement le tirage. En dernier lieu, on contrôle les vannes de
« démaillage », en procédant à une nouvelle coupure des mailles à l’aide de vannes contrôlées.
Les vannes séparent deux services de pression différents doivent être également contrôlées :
Pour éviter des pertes de temps inutiles, il est indispensable que le personnel ait préalablement dégagé ou remis en
état les têtes et tubes de bouches à clé ainsi que les regards.
A partir de la schématisation du réseau effectuée au cours de la phase précédente, il sera procédé à un découpage en
secteurs qui feront chacun l’objet d’une mesure du débit de nuit.
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- Alimenter les secteurs par les gros diamètres en respectant le tronc d’arbre (gros diamètres puis passer aux
petites ramifications).
- Point de mesures pour l’implantation des débitmètres et les Waco.
- La nécessité de décomposer chaque secteur en « sous secteur » ce qui ne doit pas présenter de difficultés en
fermant des vannes, lesquelles si elle n’existent pas (cas peu probable) doivent être rajoutées, ne serait-ce que
pour faciliter l’exploitation.
- Le linéaire du secteur et sans importance, mais de préférence pour raffiner le travail doit être situé entre 5 et
10km de telle façon que son inspection par corrélateur acoustique soit faite en72 heures au maximum.
- Tenir compte de l’homogénéité des secteurs (secteur industriel, secteur à abonnés particuliers).
Il va sans dire que lorsque la première recherche aura été réalisée, le découpage pourra être modifié selon les
difficultés rencontrées, ou au contraire si l’on juge que le linéaire du secteur soit réduit ou augmenté selon la
disponibilité du matériel de mesures (mesure sera faite en une nuit ou deux nuits…etc.) ou lorsque le plan du réseau
n’est pas mis à jour et ne reflètent pas la réalité du terrain.
L’implantation des débitmètres à ultrason doit être guidée par les critères suivants :
N.B.: Pour maintenir un ratio acceptable, il faut recommencer les recherches dés que l’on constatera une baisse de
rendement ou une augmentation sensible et inexplicable de la production.
Dés que le découpage est arrêté, et suite au repérage et à la vérification des vannes séparant les secteurs, un
programme de réparation ou de changement des vannes non étanches doit- être établi en fonction de l’ordre dans
lequel seront réalisées les recherches de nuit. Parallèlement sont définis les emplacements des débitmètres à
ultrasons et des Wacos. Les modes de terrassements et de réalisations des installations sont précisés pour les
équipes.
2- Précautions:
- La fermeture des vannes doit être suffisamment lente pour limiter les coups de bélier, éviter des surpressions
dangereuses pour le réseau. ce phénomène est d’autant plus important que la vitesse dans la section est élevée et
que la distance au réservoir est grande. La fermeture de la vanne peut être rapide jusqu’au 3/4, mais elle doit être
faite avec une grande précaution sur les derniers tours où les variations de débits sont importantes. Pour gagner
du temps, il est conseillé de relever le nombre de tours lors de la phase de contrôle des vannes. De plus, lorsque
le débit commence à diminuer, on entend un bruit caractéristique qui s’amplifie pour s’annuler lorsque la vanne
est complètement fermée.
- L’ouverture doit être contrôlée : Une ouverture trop rapide peut provoquer tout d’abord une onde de dépression
à l’amont, ensuite un remplissage trop rapide du réseau qui a pour effet la formation de poches d’air perturbent
la distribution ainsi que des ondes de surpressions causent de nouvelles fuites.
A cette occasion, le canevas du rapport type d’une campagne de recherche de fuites sert de support de travail et
permet de guider les agents vers les opérations à effectuer.
1- Mesure de nuit:
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1-1 Documents à préparer
Avant toute mesure, le programme des opérations doit- être établi de façon précise :
- Tableau dans lequel sera mentionné : N° du secteur, N° du matériel qui sera utilisé pour la mesure du débit de
nuit en secteur.
- Liste des branchements d’abonnés considérés comme gros consommateurs ou pouvant consommer de l’eau
pendant la nuit pour des raisons professionnelles dans le but :
1-2 Matériel :
S’assurer que tout le matériel est fonctionnel et que rien ne manque. Le Waco 3000 doit porter le même n° que celui
du secteur , programmé en particulier pour la période de consommation nocturne entre 1 h et 4 h du matin.
La préparation aux mesures de nuit par fermeture des vannes limitrophes des secteurs après la vérification de leur
bon fonctionnement. Il est préférable de dresser un plan de sectorisation du réseau en précisant les limites des
secteurs, les points d’injections, le feeder servant pour le transport de l’eau vers les secteurs.
Les terrassements des conduites en points de mesures doivent être faite en dernier lieu pour des raisons de sécurité.
L’étape de l’installation du matériel doit se dérouler lentement et de manière méthodique en respectant les
techniques de pose et d’exploitation des différents appareils.
Après installation du matériel et contrôle de son bon fonctionnement ( le jour), et avant le lancement des mesures de
nuit, un dernier contrôle sera effectué par fermeture des bornes fontaines et des branchements de gros
consommateurs d’eau dont la coupure est possible.
Si un compteur général de distribution est placé en tête du réseau, il serait préférable de faire des relevés de nuit
pour pouvoir vérifier l’homogénéité des mesures et éventuellement contrôler les fuites sur les feeders.
Les résultats sont reportés sur le schéma du réseau lors de la mesure de nuit. Il est procédé à une vérification rapide
des calculs en tenant compte des différentes observations notées au cours des mesures (débits mesurés aux
compteurs d’abonnés, fuites aux bornes fontaines…etc) et à une analyse critique des résultats en se méfiant
particulièrement des faibles débits sur un secteur lorsqu’un doute aura été émis quant à l’étanchéité d’une vanne. En
effet, si une vanne n’est pas étanche, le débit de fuites peut être affecté par la contre pression si deux secteurs
communiquent entre eux, alors qu’en réalité les fuites peuvent se situer sur le secteur où le débit calculé est faible ;
dans ce cas, il faut faire une comparaison des deux débits de ces deux secteurs : cette communication peut engendrer
de variation représentative du débit.
Dans l’ensemble, les résultats obtenus doivent être cohérents. Ils devront être renouvelés après les réparations des
fuites détectées pour évaluer le gain obtenu.
Les débits nocturnes minimums des secteurs doivent être homogènes, correspondant bien au débit total relevé au
compteur général du réseau. Si un décalage est constaté, l’équipe de recherche de fuites doit rechercher en vin
l’anomalie : combinaison des incertitudes de mesures des débitmètres et du compteur, présence de fuites sur le
feeder, où un mauvais fonctionnement du compteur de tête de réseau nécessitant l’étalonnage de ce compteur en
procédant à un dépotage du réservoir par exemple. Si un secteur présente un débit nocturne minimum très important,
il est préférable de le scinder en sous secteurs et de refaire une mesure de nuit au niveau de ce dernier.
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3- Identification des pertes:
Les débits de fuites mesurés sont ramenés au km de canalisation (m3/J/Km); la comparaison des valeurs obtenues
sur chaque secteur permet ainsi d’identifier les pertes, les secteurs éventuellement fuyards et de définir les priorités
d’interventions.
Le choix des zones qui feront l’objet d’une détection sur le terrain s’effectue en classant les secteurs par les indices
de pertes linéaires décroissants, tous secteurs de recherche confondus. D’une façon générale, les zones prioritaires se
dégagent assez bien. Sinon le programme de détection s’établit suivant les objectifs que les responsables se
donnent :
Mais avant de lancer la campagne de détection de fuites par corrélation acoustique, il faut situer les deux cas
d’incidents traités au rappel ci après afin de justifier une telle intervention ou non.
RAPPEL :
1er cas : IPG = IP de nuit (les fuites constituent 90% des pertes).
2ème cas: IPG > IP de nuit (branchements clandestins, vol d’eau, défaut du
comptage général).
Le choix de secteurs peut être optimisé en classant ceux-ci en fonction non plus du débit total du secteur mais du
débit ramené à l’unité de longueur ; ce qui nécessite de déterminer la longueur de chaque secteur.
Cette méthode peut d’ailleurs servir de base à une approche graphique plus fine en y introduisant des critères
économiques :
- En abscisse, les longueurs à inspecter ; linéaires cumulés des secteurs classés suivant l’ordre décroissant des
débits par unité de longueur.
- En ordonnée, plusieurs facteurs peuvent être portés :
° Débits cumulés ;
° Economie réalisée en exploitation et en report d’investissement (fonction du taux de réduction des
fuites) ;
° Coût des recherches et des réparations de fuites.
On ne peut mettre en œuvre ce type d’analyse que lorsque suffisamment de données statistiques sont disponibles
(coûts,…etc) et que les termes sont affectés d’une incertitude acceptable.
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Une fois le programme établit, l’équipe de recherche de fuites parcourt les sous secteurs ou les secteurs retenus
et procède à la localisation des fuites à l’aide du matériel de détection.
Au fur et à mesure, les résultats sont consignés sur le tableau ci- dessous où sont indiqués tous les éléments de
réparation de fuites.
Ce tableau doit être transmis au chef du centre chaque jour au moment de la recherche de fuites de façon à
réduire les délais repérage et réparation, et permettre éventuellement un contrôle rapide. Un marquage à la
peinture sera fait sur le terrain et sur le plan du réseau de toutes les fuites détectées en présence du chef du centre
ou du chef du réseau s’il existe.
Ce tableau sera comme un document de base pour les futures interventions et aidera par la suite à établir une
étude sur l’origine de toutes les fuites réparées au niveau du centre en particulier le ratio des fuites sur
canalisations, branchements et sur pièces spéciales afin de tirer au claire les actions d’accompagnement à
entreprendre en parallèle à la recherche de fuites pour l’amélioration du rendement du réseau ( exemple :
protection des réseaux contre les fortes pressions en cas de casses fréquentes sur les canalisations, amélioration
de la conception ou de la fabrication du matériel en cas de fuites sur branchements,...etc).
Dés les premiers jours suivant la fin des réparations, une attention toute particulière doit être apportée au suivi
des comptages de production : une amélioration sensible doit être constatée. La comparaison des volumes
moyens journaliers calculés sur environ une semaine (avant et après la réparation des fuites) permet d’obtenir un
premier ordre de grandeur. Il est possible également de contrôler l’évolution du débit de nuit sans effectuer de
manœuvre.
Pour mieux contrôler l’efficacité des réparations vis-à-vis de l’importance des fuites et définir les orientations
des futures interventions, il est recommandé de procéder à une mesure de nuit centrée sur les secteurs qui ont
fait l’objet des réparations ( de préférence sur le même jour calendaire que la mesure initiale).
En effet, si des indices linéaires de pertes importants persistent sur certains secteurs, on peut être amené à
effectuer un nouveau contrôle à l’amplificateur de bruit où à entreprendre directement des sondages si la nature
du terrain peut être une cause de défaut de détection . Dans le cas d’un appareil du type « corrélateur
acoustique », la mise en évidence d’une fuite entre les deux capteurs a pu masquer une fuite dont le bruit est
moindre, le bruit n’est pas proportionnel au débit de la fuite : une casse franche émet souvent un son plus faible
qu’une fissure ou un joint non étanche.
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6- Evaluation du gain :
Après la réparation de toutes les fuites détectées, il sera procédé à des mesures de nuit sur les mêmes jours
calendaires que les mesures initiales ( avant intervention). Le but de cette quantification des débits de nuit
permet d’évaluer le gain apporté par cette campagne.
Normalement, pour les campagnes ayant donné satisfaction, les courbes des mesures de nuit avant et après
l’intervention sur les même jours calendaires ont les allures suivantes :
Après intervention
Gain
Consommation nocturne
Temps en heure
A plus longue échelle, l’efficacité des recherches et des réparations peut-être jugée en suivant l’évolution :
- Entre deux relevés des consommations non seulement des ratios qui sont tributaires des variations
saisonnières mais surtout des volumes non comptabilisés, des volumes produits (ou distribués), volumes
consommés et comptabilisés. Ces valeurs pourront être affinées en appréciant de la façon la plus objective
possible les volumes non comptabilisés, mais identifiables :
Même s’il ne s’agit que d’estimation, l’approche des volumes de fuites n’en sera qu’améliorée.
Cette méthode permet rapidement l’évaluation du gain due à la campagne de recherche de fuites, de pérenniser
sur un centre donné de bons indices linéaire de pertes. Une fois ceux –ci atteint, il suffira d’entreprendre
périodiquement une nouvelle campagne de mesure pour connaître rapidement si les indices de pertes de chaque
zone (secteur) sont évalués. Si on constate une augmentation anormale dans une zone, c’est dans cette partie du
réseau qu’il faudra entreprendre une campagne de recherche de fuites systématique.
Une fois l’évaluation du gain est faite, le tableau suivant récapitulant les résultats obtenus sera dûment rempli et
transmis aux entités concernés (DPA,... etc).
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*NB : Ce tableau sera rempli par l’équipe régionale de recherche de fuites une fois l’intervention terminée et
devra être transmis aux entités concernés (DPA, ...etc) en attendant l’édition finale du rapport de
recherche de fuites.
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ILP : indice de pertes calculé sur la base du débit de nuit après intervention.
N.B. : Cette partie finale du rapport clôture la mission de recherche de fuites, donne les prochaines orientations
tout en définissant un programme d’actions à amener :
- Après un rapide bilan de l’opération, les actions en suspens ou n’ayant pu être terminées dans le
temps imparti aux agents, peuvent être clairement détaillées.
- Les problèmes rencontrés tout à long de la mission, ainsi que les explications qui leur ont été
apportées sont très largement développées.
- Les actions à mener à court termes ou à long termes pour l’amélioration du rendement.
- Enfin, les recommandations générales pour lutter contre les pertes d’eau seront détaillées. Elles
doivent s’adresser au chef du centre pour son travail quotidien mais aussi à l’équipe de recherche
de fuites qui interviendra lors de la prochaine campagne.
- Les informations et les observations traitées par l’exploitation permettent les étapes principales du
déclenchement d’une campagne de recherche de fuites de 1ér et 2éme intervention.
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Généralement, le distributeur d’eau prend connaissance d’une affaire nouvelle par un appel téléphonique
émanent d’un particulier (cave inondée, infiltration en sous-sol, humidité sur un mur…etc) ou d’un service
public (résurgence d’eau sur chaussées, arrivée d’eau dans un regard ou dans un ouvrage placé sous la voie
publique…etc).
Une fuite peut parfois être envisagée par les incidents qu’elle peut créer (affaissement de chaussée, baisse de
pression chez les abonnés, manque d’eau…etc).
Lorsqu’elle est très importante, elle peut être signalée par le personnel (stations de pompage, réservoir de
distribution : comparaison quotidienne par rapprochement des volumes journaliers distribués et produits) suite à
un dépassement anormal d’un débit habituel. Il est certain que lorsqu’elle a été signalée par cette méthode, il
s’agit toujours d’une fuite très importante ( débit important) provoquant de gros dégâts et facile à repérer sur le
terrain (excepté les cas où la fuite se trouve un exutoire naturel tel que ouvrages d’assainissement, collecteur
d’eaux de pluie ou la présence d’un terrain très imperméable (sable)) .
La première chose à faire dans ces cas est d’isoler immédiatement le tronçon de conduite concerné, puis de
mettre en œuvre le matériel et la main d’œuvre nécessaire à la réparation.
La liste des anomalies qui sont les plus souvent à l’origine du déclenchement d’une affaire sont les suivants:
- Il est indispensable, dés qu’une affaire intervient, de créer un dossier qui deviendra plus ou moins épais
selon que la fuite sera facile ou difficile à détecter.
- Dans ce dossier, on regroupera par ordre chronologique, toutes les informations concernant l’affaire.
- La personne qui réceptionne le premier appel doit demander le maximum de renseignements (date et heure
d’appel, nom, adresse et numéro de téléphone de la personne ayant appelé, nature et emplacement exact des
observations, importance des arrivées d’eau, baisse de pression éventuelle, dégâts constatés…etc) .
- Cela permet de s’assurer que l’incident provient bien du réseau d’eau, d’estimer le degré d’urgence des
recherches de fuites à effectuer et de les orienter dans la meilleure direction.
- Tous ces renseignements ainsi que les opérations de recherches de fuites et expériences diverses seront
notées avec leur dates et leur résultats dans le dossier.
- Dans les cas difficiles et pour lesquels il y a eu plusieurs interventions infructueuses des équipes de
recherches de fuites, la simple lecture de l’historique de l’affaire permet parfois de poursuivre les recherches
dans telle ou telle voie.
- Par ailleurs, ce dossier permettra au responsable des équipes de recherches de fuites de faire le point à tout
moment sur chaque affaire en cours.
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- Dès que la fuite sera localisée puis réparée, le dossier correspondant sera évidemment clôturé et retiré du
classement « affaire en cours » pour être rangé dans un bac « affaire traitée » avant d’être définitivement
archivé au bout d’un an.
Il est à noter que parfois certaines fuites sont très difficiles à trouver. Il ne faut pas pour autant abandonner les
recherches et classer le dossier. Un bon chercheur de fuites doit avant tout posséder une bonne oreille, mais aussi
être opiniâtre et savoir reprendre une affaire « à zéro » lorsqu’il pense avoir fait le tour des possibilités.
Il y’a lieu de noter qu’une fuite si minime soit –t- elle à l’origine ne peut que s’aggraver dans le temps, et parfois
finir par créer des dégâts importants (affouillement de fondations, création de cavernes sous la chaussée,…etc).
3- Enquête préliminaire:
L’enquête préliminaire consiste à envoyer sur place une équipe dès que l’anomalie a été signalée. cette enquête
préliminaire consiste à :
- Visiter les lieux et préciser l’emplacement exacte de l’infiltration ou fuite(repérée sur terrain).
- Vérifier l’état des siphons de pied, des égouts, des plaques de regards et des divers appareils de réseau
proches de l’infiltration.
- Faire manœuvres sur le réseau, prendre des pressions au manomètre.
- Faire des éventuellement un test de présence de chlore dans l’eau.
- Faire une écoute rapide sur les branchements voisins à l’aide d’un amplificateur de bruit.
L’expérience montre que dans 60% des cas, cette enquête préliminaire suffit à localiser la fuite.
Le tableau suivant permet de mieux évaluer le débit des arrivées d’eau lors de l’enquête :
Les principales méthodes de recherche de fuites sont les méthodes acoustiques consistant à capter puis à
localiser les bruits crées par les fuites.
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Résulte du choc des molécules d’eau entre elles, de leur frottement contre les parois de l’orifice et de leur choc
contre le terrain entourant la conduite.
Le bruit et les vibrations provoqués par la fuite sur le tuyau lui-même sont de loin les plus importants, surtout
pour les conduites métalliques. Ils se propagent tout le long de la conduite et peuvent être perçu très loin du point
de fuite par écoute directe sur la conduite elle-même ou sur un appareil de réseau (vanne, …etc). C’est pourquoi
comme on le verra plus loin, il est préférable de commencer à écouter les divers points d’accès à la conduite,
avant d’entreprendre une recherche pas à pas sur le sol, au-dessus du tracé de la conduite.
Cette propagation est moins bonne pour les conduites en béton ou en amiante-ciment. Elle s’amortit même
assez rapidement pour les conduites en matière plastique (PVC, Polyéthylène, ...etc).
En ce qui concerne le bruit de la fuite lui-même, son intensité dépend plus de la vitesse de sortie de l’eau que de
son débit. Plus la pression de l’eau dans la conduite est élevée, plus la fuite sera perceptible. Certaines conduites
sous dimensionnées peuvent avoir des pressions trop faibles aux heures de grande consommation, et il sera
nécessaire d’y revenir lorsque la pression sera suffisante (au moins de 2 bars).
Pour une rupture franche d’une canalisation de fonte, le bruit sera perçu sur seulement quelques mètres avec des
maximums très nets au-dessus de la fuite et immédiatement suivi de minimums.
Une fuite sur conduite (Plomb, Fer, Cuivre) de petit diamètre engendra un bruit de même intensité sur tout le
parcours du branchement. Comme nous l’avons décrit, l’écoute ( sur le départ du tuyau et sur l’arrivée) nous
permettra très souvent d’en réduire l’emplacement approximatif. Dans cette zone, il se peut que la différence
entre plusieurs bruits d’intensité maximum soit difficile à saisir et l’on devra procéder par écoute en dehors du
parcours mais parallèlement comme nous l’avons déjà expliqué plus haut.
Une fente sur la génératrice d’un tuyau ou un trou d’un diamètre suffisant produit souvent peu de bruit.
Un bruit permanent de même intensité sur tout le parcours à vérifier est souvent le fait d’un tirage intensif et
permanent sur la conduite ou d’une fuite éloignée de l’endroit.
Aux alentours des RV et BI, très souvent nous enregistrons des bruits dus à ce genre d’accessoires. Il faudra
alors redoubler de prudence pour ne pas se faire « piéger » .
Une recherche sur une conduite en antenne, devra se dérouler jusqu’à l’extrémité du tuyau même si en cours de
parcours l’on découvre un bruit intéressant. En effet, les accessoires des conduites (cônes, coudes, pièces de
raccord) vibrent et nous donnent l’impression d’être sur la fuite. Ceci ne se produit que si la fuite ou le débit de
la conduite existe.
Les bruits de fuite ont une fréquence généralement comprise entre 300 Hz et 3 KHz, d’où l’intérêt des appareils
d’écoute liés à un amplificateur électronique muni de filtres qui éliminent les bruits parasites dont les
fréquences sont situées en dehors de cette fourchette.
L’amortissement du bruit est plus rapide pour les fréquences élevées et pour les terrains dont le coefficient de
cohésion est faible (sable, sol gorgé d’eau, …etc). Parfois la fuite est noyée dans une nappe d’eau et le son est
pratiquement inaudible.
La profondeur de la conduite est également un facteur d’affaiblissement du bruit ainsi que l’écart latéral de
l’appareil d’écoute par rapport à l’axe de la conduite.
En ce qui concerne l’écoute directe sur la conduite, l’affaiblissement du son augmente avec le diamètre de la
conduite. La même fuite fera plus de bruit sur une petite conduite que sur une grosse conduite. Au-delà de 300
mm, une fuite légère ne produira pas une énergie suffisante pour faire vibrer la masse importante du tuyau et
elle sera très difficile à détecter.
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Il arrive parfois que l’eau en circulant dans la conduite provoque des bruits ou des vibrations importantes en des
points particuliers et qui peuvent être pris par l’opérateur pour des bruits de fuites. Cela peut être le cas par
exemple pour une vanne tiercée, pour un té de dérivation, pour des cônes de réduction de diamètres, des coudes
ou des raccords divers (joints Gibault essentiellement).
C’est pourquoi, il importe que l’opérateur assiste chaque fois aux travaux d’ouverture de tranchée sur les points
qu’il a donné (ou moins qu’il s’informe des résultats), afin de constater « de visu » l’origine réelle du bruit qu’il
a entendu. Il ne perdra pas son temps, surtout si le bruit n’était pas dû à une fuite : cela lui apprendra à mieux le
reconnaître à l’avenir.
En général, un bon chercheur de fuites doit avoir un pourcentage de réussite supérieur à 80% sur les points qu’il
donne.
La détection des bruits de fuite est souvent rendue difficile à cause des bruits parasites qui la masque. Ces bruits
sont plus nombreux dans les agglomérations et plus importants le jour que la nuit. Ce sont surtout des bruits
provenant de machines diverses(groupes frigorifiques par exemple) au voisinage des écoutes et qui sont
transmis par le sol ou par la conduite, et les bruits de la circulation routière (roulage, avertisseurs, moteurs)
transmis par l’air ambiant. Les intempéries (vent, pluie) créent également des bruits très important et qui
réduisent l’écoute, jusqu'à la rendre parfois impossible.
La composition des sols sur lesquels on sera amené à intervenir sera également à prendre en considération.
En règle générale, un terrain homogène qui n’a pas été remué depuis une longue durée, nous donnera des
réceptions de bruits assez franches. Comme nous l’avons déjà signalé, on s’efforcera de placer notre appareil
sur un sol homogène (écoute sur les cailloux par exemple).
L es revêtements de chaussées (par exemple en bitume) laissant assez bien passer les bruits. Par contre, l’on
renouvellera de prudence sur les revêtements modernes (enrobés à chaud), ainsi que sur les dalles en béton qui
sont de véritables caisses à « violon ».
Lorsque le parcours de la conduite nous obligera à passer d’une nature de sol à une autre, l’on s’entourera de
beaucoup de précautions et nous devrons agir en réfléchissant
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Annexe 3
Annexe 4
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : VANNES
N° de fiche d’instruction
N.B. : Toujours vidanger le réseau après intervention et prendre les prélèvements. La livraison d’eau doit s’effectuer progressivement pour ne pas
endommager les installations.
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TRAVAUX DE MAINTENANCE
PREVENTIVE
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : REDUCTEURS DE
PRESSION N° de fiche d’instruction
- Plaques
- Changer les pièces d’usure (membrane, clapet, siège…) Si nécessaire 2 1 plombier signalétiques
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TRAVAUX DE MAINTENANCE
RENOUVELLEMENT
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : REDUCTEURS DE
PRESSION N° de fiche d’instruction
TRAVAUX DE MAINTENANCE
RENOUVELLEMENT
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : REDUCTEURS DE
PRESSION (Suite) N° de fiche d’instruction
Avant montage, nettoyer les canalisations au moyen d’un jet de 4 Voir ci-dessus. Voir ci-dessus.
vapeur pour éliminer les principales impuretés, débris de joint, etc.
ne pas utiliser de pâte pour le montage des joints de brides.
Pose du nouveau réducteur de pression verticalement, la tête en haut,
sur tuyauterie horizontale, en respectant le sens de la flèche placée
sur le corps.
Vérification de l'alignement puis serrage des boulons jusqu'au
dernier tours.
Installer des joints de démontage pour les grands diamètres et
prévoir des butées si nécessaire.
Informer la DR et/ou l’Entité Intermédiaire pour le suivi et la mise à
jour des équipements de réseau.
N.B. : - En cas de coupure d'eau informer les autorités locales, les citoyens selon la procédure réf. DPA-P-1-06-03
- Quelque fois il faut faire des adaptations pour l’installation d’un nouveau réducteur (manchette, ...etc).
- Prévoir que le réducteur de pression travaille continuellement au laminage et que les organes d’obturation, si résistants soient-ils, ne seront
plus parfaitement étanches après un usage prolongé.
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TRAVAUX DE MAINTENANCE
PREVENTIVE
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : VENTOUSES
N° de fiche d’instruction
TRAVAUX DE MAINTENANCE
RENOUVELLEMENT
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : VENTOUSES
N° de fiche d’instruction
TRAVAUX DE MAINTENANCE
REPARATION D’UNE FUITE / CASSE SUR
CONDUITE EN BETON PRECONTRAINT ENTEREE
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : CONDUITE EN BP
N° de fiche d’instruction
Opérations pour réparation d’une fuite/casse sur conduite en BP enterrée Niveau Moyens Consignes de
sécurité
Conduite fissurée :
2 2 ouvriers + 1 - Veiller à ce
- Terrassement poseur spécialisé que les regards
- Réparation en charge par manchon de réparation 1 Motopompe à tampons
soient fermés
- Porter le matériel
Conduite cassée : de sécurité :
2 1 poseur bottes ou
- Réparation avec arrêt de la production + Dépose de l’élément défectueux 3 ouvriers chaussures,
- Pose de la conduite à âme tôle (2 âmes tôle) 1 grue casque, tablier et
- Remblai 2 manchon en acier gants
1 poseur - Informer les
3 ouvriers parties
1 soudeur concernées selon
1 poste porte la procédure réf.
soudure DPA-P-1-06-03
1 meule - Utiliser la
1 grue signalisation
pour marquer la
zone des travaux
3 ouvriers - Plaques
signalétiques
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Procédures d’exploitation des réseaux de distribution
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Procédures d’exploitation des réseaux de distribution
TRAVAUX DE MAINTENANCE
REPARATION D’UNE FUITE / CASSE SUR
CONDUITE EN AMIANTE CIMENT
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : CONDUITE EN AC
N° de fiche d’instruction
Opérations pour réparation d’une fuite/casse sur conduite en Amiante ciment. Niveau Moyens Consignes de
sécurité
Conduite cassée :
2 - Veiller à ce que
- Terrassement 3 ouvriers les regards à
- Réparation par manchon de réparation (débit de fuite faible) 1 Motopompe tampons soient
- Réparation par remplacement de l’élément cassée fermés
- Dépose de l’élément défectueux - Porter le
matériel de
sécurité : bottes
- Pose d’une conduite 1 poseur ou chaussures,
2 ouvriers casque, tablier
1 grue et gants
- Informer les
- Remblai 2 ouvriers parties
Fuite au niveau des pièces spéciales: concernées
(Joints gibault, ventouse, vanne à l’intérieur d’un regard ) : 2 1 ouvrier spécialisé selon la
1 manœuvre procédure réf.
- Remplacement des joints gibaults ou joints toriques 1 motopompe DPA-P-1-06-
- Entretien ou remplacement des ventouses défectueuses 03
- Entretien ou remplacement des vannes défectueuses - Utiliser la
signalisation
pour marquer
la zone des
travaux
ONEP
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TRAVAUX DE MAINTENANCE
REPARATION D’UNE FUITE / CASSE SUR
CONDUITE EN AMIANTE CIMENT
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : CONDUITE EN AC
N° de fiche d’instruction
Opérations pour réparation d’une fuite/casse sur conduite en Amiante ciment. Niveau Moyens Consignes de sécurité
Réparation d’une fuite sur coude assemblé par Joints Gibault sur une conduite en AC - Veiller à ce que les
regards à tampons
- Serrage des Joints Gibault soient fermés
- Remplacement des joints toriques 2 1 ouvrier spécialisé - Porter le matériels de
sécurité : bottes ou
- Remplacement des Joints Gibault
chaussures, casque,
tablier et gants
- Informer les parties
concernées selon la
procédure n° DPA-P-
1-06-03
- - Utiliser la
signalisation pour
marquer la zone des
travaux
N.B. :
- Faire l’inventaire sur des moyens humains et matériels avant commencement des travaux.
- Se référer à la procédure d’information en cas de coupure d’eau DPA-P-1-06-03 (diffusée par note de service n° 34 du 19/06/03).
- Si on craint une durée plus longue de la coupure, il faut la programmer la nuit.
- Avant la coupure il faut remplir les réservoirs d’eau pour minimiser la durée de la coupure.
- A la fin des travaux de réparation, il faut procéder et rinçage de la désinfection de la conduite, le laborantin doit s’assurer de la qualité physico-
chimique de l’eau avant la mise en service d’eau.
- La mise en eau doit se faire d’une manière progressive, il faut s’assurer du fonctionnement de la ventouse pour chasser l’air.
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TRAVAUX DE MAINTENANCE
RENOUVELLEMENT D’UNE CONDUITE
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : CONDUITE
N° de fiche d’instruction
TRAVAUX DE MAINTENANCE
PREVENIVE
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Branchements
N° de fiche d’instruction
- s’assurer qu’il n’y a pas de fuite apparente aux environs du Lors des 3 les releveurs - Veiller à ce que les regards
branchement. relevés à tampons soient fermés
- s’assurer que les robinets d’arrêt sont en bon état, et que les mensuels - Porter le matériel de
plombages sont intacts (des poursuites judiciaires pourraient des sécurité : bottes ou
être entamées contre l’abonné au cas où les plombages ont été compteurs chaussures, casque, tablier
rompus) . d’abonnés et gant.
- s’assurer que les compteurs sont en bon état et fonctionnent - Informer les parties
normalement : si une défaillance est constatée, il faut l’indiquer concernées selon la
sur le relevé d’index et la signaler le plutôt possible au chef de procédure réf. DPA-P-1-06-
centre . 03
- s’assurer que la consommation n’a pas été excessive ; si cela - Utiliser la signalisation
est le cas, l’abonné doit être saisi par lettre en vue de lui pour marquer la zone des
demander de procéder aux réparations nécessaires : une copie travaux
de la lettre doit être adressée à la DR et une autre doit être
archivée au centre .
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TRAVAUX DE MAINTENANCE
RENOUVELLEMENT
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Branchements
N° de fiche d’instruction
TRAVAUX DE MAINTENANCE
RENOUVELLEMENT
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Branchements
N° de fiche d’instruction
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Fuites sur
branchement N° de fiche d’instruction
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Fuite sur conduites
N° de fiche d’instruction
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Fuite sur conduites
N° de fiche d’instruction
TRAVAUX DE MAINTENANCE
REPARATION DES FUITES
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Fuite sur tuyaux en
fonte / acier N° de fiche d’instruction
La réparation d’une rupture sur l’acier se fait généralement par le soudage d’une tôle façonné
suivant le rayon de courbure extérieure de la conduite, ou carrément le soudage d’un
manchon confectionné suivant le diamètre de la conduite.
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TRAVAUX DE MAINTENANCE
REPARATION DES FUITES
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Conduites en BP
N° de fiche d’instruction
TRAVAUX DE MAINTENANCE
REPARATION DES FUITES
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Manchons
N° de fiche d’instruction
TRAVAUX DE MAINTENANCE
REPARATION DES FUITES
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Manchons
N° de fiche d’instruction
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Colliers
N° de fiche d’instruction
- Nettoyer soigneusement la tulipe et le tube sur lesquels la contre bride sera installée.
Faire disparaître avec un marteau les morceaux de plomb saillant.
- Bien savonner le tube pour faciliter le glissement des pièces. Il est possible d’utiliser un
lubrifiant ne présentant pas de risque sur la qualité d’eau.
- Couper le joint en sifflet à 45°. Il est impératif d’exécuter une coupe nette.
- Mettre en place autour du tube et maintenir les extrémités rapprochées à l’aide d’agrafes.
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Procédures d’exploitation des réseaux de distribution
TRAVAUX DE MAINTENANCE
REPARATION DES FUITES
INTERVENTIONS : DR DP CENTRE
ENSEMBLE : Colliers
N° de fiche d’instruction
Afin de répartir uniformément le jeu et les tentions, frapper fortement le pourtour de chaque
bride avec un marteau.
Annexe n° 5
Annexe n° 6
ONEP Mois :………...
DR Année :…… …
Centre :………………..
Abonnés sur :
Adduction :
TOTAL
- Observation :
Annexe n° 8
ONEP Mois :………...
DR Année :…… …
Centre :………………..
Tournée : 47
Tournée : 48
TOTAL
INDUSTRIEL Tournée : 49
Tournée : 50
Tournée : 51
ETAT
Tournée : 52
TOTAL
TOTAL
GENERAL
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Annexe n° 9
N° du compteur ………………………………………………..
Indexe ………………………………………………..
Date de blocage ………………………………………………..
N.B. : Les longueurs droites sont définies comme n’ayant aucun élément perturbateur.
ONEP
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Annexe n° 10
Observation :……………………………………………………. Observation :…………………………………………………….
………………………………………………………………….. …………………………………………………………………..
………………………………………………………………….. …………………………………………………………………..
………………………………………………………………….. …………………………………………………………………..
………………………………………………………………….. …………………………………………………………………..
………………………………………………………………….. …………………………………………………………………..
ONEP
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Annexe n° 7
- POLICE D’ABONNEMENT -
POUR LES BORNES FONTAINES
(Gestion par une association ou par gardien – gérant)
Je soussigné :
Adresse :
Profession : ……………………………………..
N° S.O.M : ……………………………………..
Pièce d’identité : ……………………………….
CONDITIONS PARTICULIERES :
Mode de paiement montant n° : …………………….
N° quittance d’Abonnement : ………………….
Fait et accepté à ……………Le : ………………
PROCEDURES D’EXPLOITATION
DES RESEAUX DE DISTRIBUTION
PAGE A PHOTOCOPIE AVANT UTILISATION
PROPOSITION D’AMELIORATION