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Module 13 

: Gestion et Entretien des Station de Pompage

Durée : 90 heures

Énoncé de la compétence

A la fin de ce module l’apprenant doit être capable de : Gérer et entretenir la station de pompage.

Contexte de réalisation

• À partir de fiches techniques.


• À l’aide du matériel et de l’équipement requis.
• Seul ou en collaboration avec des personnes ressources.

Éléments de compétence Critères de performance


1.1 Réceptionner les moyens • Choix adéquat des moyens d’exhaure
d’exhaure • Bon état de fonctionnement des moyens d’exhaure

1.2 Assurer le fonctionnement de • Détermination correcte des besoins en intrants de la station


la station de pompage de pompage
• Approvisionnement correct de la station en intrants
• Disponibilité constante de l’eau dans le réseau d’irrigation
• Respect des règles d’hygiène et de sécurité
1.3 Assurer la maintenance de la • Évaluation correcte des besoins de maintenance
station de pompage • Élaboration d’une fiche d’entretien pertinente
• Bon fonctionnement des moyens d’exhaure
• Respect des règles d’hygiène et de sécurité

Table des matières


I. INTRUDUCTION :......................................................................................................................3
1. Les différents types de pompes et leurs caractéristiques principales :.....................................3
1.1. Les turbopompes...............................................................................................................4
1.2. Les pompes volumétriques...............................................................................................5
1.3. Autres types d’appareillages élévatoires :.......................................................................5
I.1. Situation par rapport aux besoins................................................................................................7
I. Maintenance des stations de pompage...........................................................................................14
I.1.1. Surveillance quotidienne.........................................................................................................14
a. La mise au point......................................................................................................................17
I.1. Introduction :...............................................................................................................................18
Démarrage de la pompe....................................................................................................................19
I.4. Région de Fonctionnement d’une station de pompage :............................................................23
I.5. Détermination pratique de la HMT :..........................................................................................24
I.6. Association des pompes :.........................................................................................................25
I.6.2. Pompes en série :.......................................................................................................................25

Chap. I : Les différents types de pompe et leurs caractéristiques


Chap. II : Choix du site d’une station de pompage
Chap. III : Maintenance et gestion des stations de pompage
Chap. IV : Fonctionnement d’une station de pompage.

Chap. I : Les différents types de pompe et leurs


caractéristiques
I. INTRUDUCTION :
La gratuite de l’eau et son importance dans la vie courante ont depuis toujours, incité
l’homme à réaliser des machines permettant son extraction et transport de la source naturelle
jusqu’au point d’utilisation ou de rejet.
Pendant des siècles, en Egypte et aux Indes, des machines connues sous le nom de « 
ChADOUF ou de NORIA » ont été utilisées pour irriguer les cultures à partir de rivières, les
puits, les forages etc.
Le présent module traitera des installations modernes de pompes et station de pompage dans
les projets d’aménagements hydro agricole, hydraulique villageoise ou urbaine.
Diverses études récentes ont montré que ces projets sont appelés à une grande extension au
cours des prochaines décades.
Suivant l’importance des débits à élever et la fréquence d’utilisation, les pompes pourront être
mobiles (Pompes montées sur un tracteur, sur un Charriot ou bien fixe).
Dans le cas des pompes fixes, les pompes, leurs moteurs d’entrainement, les appareillages de
régulation, de contrôle, de manutention sont généralement réunis dans un même bâtiment ou
sous une construction, l’ensemble constitue une station de pompage.
La conception et l’équipement d’une station de pompage dépendent de nombreux facteur tels
que :
- Le débit à pomper, lié aux besoins et sa hauteur d’élévation qui déterminent, en grande
partie le type de pompe à utiliser,
- La nature du fluide, dont la viscosité et la température de fonctionnement peuvent
imposer une vitesse de circulation et dont les propriétés physiques et chimiques
déterminent la nature des matériaux employés, les conditions d’étanchéité, etc.
- La forme de l’énergie disponible sur les lieux fixe le type de moteur.
- Le genre d’exploitation, domestiques, collective, industrielle, sécurité ou agricole qui
fixe à son tour certaines qualités : rendement, sécurité de marche, régulation, facilité
d’entretien.
D’autres facteurs peuvent dans une certaine mesure, peser sur le choix le plus
judicieux d’une installation
Exemple :
- La topographie des lieux
- La position du plan des eaux par rapport aux périmètres (la dénivellation)
- Les éléments sociologiques, économiques, agronomiques, pédologiques, climatiques
etc.
1. Les différents types de pompes et leurs caractéristiques principales :
Il existe un très grand nombre de type de pompes les différents types de pompes peuvent
Cependant tous se rattacher à deux grandes catégories. Les turbopompes et les pompes
volumétriques, cependant le principe de fonctionnement de ces deux pompes est totalement
différent.
 Dans les turbopompes une roue munie d’aubes ou d’ailettes, animée d’un mouvement
de rotation, fournit au fluide de l’énergie Cinétique dont une partie est transformée en
pression par réduction de vitesse dans un organe appelé récupérateur.
 Dans les pompes volumétriques, au contraire l’énergie est fournie par les variations
successives d’un volume raccordé alternativement à l’orifice d’aspiration et à l’orifice
de refoulement.
I.1. Les turbopompes
Elles sont actuellement les plus employées, les principales raisons de ce choix sont les
suivantes :
Ces appareils étant rotatifs et ne comportant aucune liaison articulée, leur entrainement par
un moteur électrique ou à combustion interne ne présente aucune difficulté.
L’encombrement de la turbopompe est huit fois moindre que celui des pompes
volumétriques. Les turbopompes ont un poids faible permettant de réaliser d’appréciables
économies sur les bâtiments abritant les installations, leurs frais d’entretien sont peu élevés.
Il existe plusieurs catégories de turbopompes selon le type de rotor et leurs mode d’action qui
sont entre autres les pompes centrifuges, les pompes hélices et les pompes hélico-
centrifuges.
Cette classification est basée sur la forme de la trajectoire à l’intérieur du rotor de la pompe.

Il existe un certain nombre d’autre classification des turbopompes, reposant sur les critères
suivants :
- Disposition de l’axe (horizontale, verticale et incliné)
- Nombre de rotor (monocellulaire, multicellulaire)
- Utilisation (irrigation, eaux chargées, forages)
D’un point de vue qualitatif :
- Les pompes centrifuges sont utilisées pour des hauteurs d’élévation importante
(plusieurs dizaines de mètres),
- Les pompes hélices sont utilisées pour élever des débits importants (plusieurs
centaines de litres par secondes) à des hauteurs faibles (quelques mètres)

I.2. Les pompes volumétriques


Ces pompes connaissent une utilisation bien moins généralisée que celle des turbopompes. Elles sont
limitées aux pompages des fluides visqueux. D’une façon générale elles conviennent pour élever de
faibles débits à des pressions élevées. On distingue dans la catégorie des pompes volumétriques :
-les pompes rotative, les pompes à rotor excentré, les pompes à palette, les pompes à engrenage et les
pompes à Vis,
- les pompes à piston (alternatives).

I.3. Autres types d’appareillages élévatoires :


Parmi tous les autres types d’appareils nous présenterons

- Les élévateurs à hélice ou vis d’Archimède,

2. Elément de base pour le calcul et le choix des pompes :


2.1. Hauteur Manométrique Totale d’élévation :
La hauteur manométrique totale (HmT) d’une pompe est la différence de pression en
mètre de colonne de liquide (mCL)entre les orifices d’aspiration et de refoulement lors
du pompage d’un liquide, la pompe ne doit pas seulement fournir une pression
équivalente à celle correspondante à la différence des niveaux entre l’aspiration et le
refoulement( hauteur géométrique d’élévation totale),mais également la pression
nécessaire pour vaincre les pertes de charges dans les conduites d’aspirations et de
refoulement (respectivement Jasp et Jref).Si les niveaux à l’aspiration et au
refoulement sont à la même pression.
Exemple : la pression atmosphérique, on a :

HmT = Hgéo +Jasp+Jref

Si les niveaux à l’aspiration et au refoulement sont à des niveaux pressions différentes

Exemple : P1 et P2 Kg/Cm2 , la formule dévient


HmT = Hgéo +Jasp+Jref+P2 – P1 x10

Ou J est le poids spécifique du liquide pompé en Kg/dm3 .


Chapitre II : Choix du site d’une station de
pompage

Le choix d’une station de pompage se fait par :


- Les besoins à satisfaire, la source en eau
- en tenant compte des contraintes liées à la nature de la ressource en eau et
notamment : des plus basses eaux (étiages) des plus hautes eaux (crues) et le
débit.
- la qualité des sols de fondation.

I.1. Situation par rapport aux besoins


Une station doit être située à proximité des besoins à satisfaire.

I.1.1. Fractionnement dans l’espace


On peut penser créer, soit de nombreuses station dispersées, très proches des besoins, soit
quelques voire une seule station à proximité du centre de gravité des besoins.
Croquis

La technologie actuelle tend à l’adoption d’installation multiple et dispersées bien adaptées au


service demandé et directement à la portée des utilisateurs.
Le choix entre ces deux types d’aménagement ne peut généralement pas être fait sur des
critères économiques car le cout global des installations dispersées ou regroupées est
généralement voisin.(il n’y a pratiquement pas d’optimum dimensionnel pour un système
d’alimentation en eau).
Le choix doit être fait en fonction de la demande à satisfaire, de l’évolution de celui-ci et du
degré d’organisation ou d’indépendance des usagers du système.
La solution dispersée se prête mieux) une adaptation fine de chaque installation aux
particularités de chaque situation. Elle permet souvent de laisser libre cours à l’initiative et
donc à l’investissement individuel.
I.1.2. fractionnement dans le temps
Les besoins apparaissent rarement de manière simultanée dans les diverses parties d’un
aménagement et le fractionnement des installations contribue généralement à leur
rentabilité financière en évitant la sous-utilisation des investissements au départ. Le
fractionnement des réalisations favorise leur bonne adaptation à l’évolution
quantitative et qualitative de la demande-, toutefois suppose une continuité de la
politique d’aménagement qui parfois ne peut pas exister.
I.1.3. Hauteur manométrique
Le choix judicieux du site permet de minimiser la hauteur manométrique de la station
de pompage et donc la consommation d’énergie (pour la détermination de la hauteur
manométrique.
Par exemple dans un périmètre situé le long d’une rivière à pente appréciable, le choix
du site peut être fait) l’intersection des lignes piézométriques optimales.
Croquis
Par exemple aussi, si l’on dessert des zones situées à des altitudes différentes, la
définition de divers niveaux est souvent une obligation.
Une analyse cartographique et hypsométrique de la demande permet de définir un
fractionnement en zone et en étages.
Cette analyse tient compte de la cote piézométrique demandée en chaque point de
desserte et de la perte de charge nécessaire pour atteindre ce point.

I.2. Situation par rapport à la ressource


Le problème est différent si l’on a comme ressource : Des eaux souterraines ; une rivière ou
un barrage.
I.2.1. Eaux souterraines
La localisation des points de prélèvement est souvent impérative et résulte d’études
géophysiques ou de forages de réconnaissance.Le problème principal est souvent celui
de la pérennité de la ressource, surtout en l’absence de planification de son utilisation.
L’ajustement du débit des pompes aux possibilités du forage est un problème difficile.
Il est toujours recommandé de ne prélever qu’une fraction du débit d’essai longue
durée, d’abord par sécurité, ensuite parce qu’un pompage fort risque d’entrainer des
sables qui détruisent des pompes. De l’aquifère. Enfin, parce qu’un rabattement
important entraine des modifications de l’aquifère. ; La présence d’air dans le sous-sol
entraine l’oxydation de certains composés, notamment ferreux qui limitent la
perméabilité de l’aquifère. 
I.2.2. Cours d’eau
I.2.2.1. Le fond
Il est nécessaire que la rivière soit profonde au droit du site pour garantir une bonne
alimentation en étiage. La connaissance des fonds résulte des levées topographiques
(bathymétriques), et de l’étude d’enregistrements de niveau de l’écoulement.
L’activité humaine se traduit généralement par un abaissement du fond des rivières
(déversement des ordures dans le lit, l’ensablement).
Les travaux de rectification du lit, de protection des berges, de mise en état de
navigabilité ou de flottabilité, ainsi que l’extraction des impuretés se traduisant par des
augmentations de vitesse et d’écoulement.
I.2.2.2. Méandres
Les rivières ont la plus part du temps un lit sinueux et l’écoulement se localise tantôt
sur un bord du lit principal, tantôt sur l’autre.
Situation par rapport aux méandres
Dans un chenal courbe la force centrifuge entraine un exhaussement de la surface libre
à l’extérieur du méandre. Il en résulte une composante transversale pour la vitesse. Un
courant d’eau hélicoïdale s’établit qui va de l’extérieur (du méandre) à l’intérieur, au
fond et de l’intérieur à l’extérieur, en surface. C’est ce phénomène qui explique
l’affouillement à l’extérieur des méandres et l’engravement à l’intérieur de ceux-ci.
La dimension des méandres est fonction du débit. Plus exactement on a montré que la
« longueur d’onde » des méandres est la distance entre deux concavités de même sens
suivait une loi simple.
L= K Q
L en mètre, K coefficient voisin de 60, Q débit de début d’entrainement des matériaux
du fond (m3/s).L’application de cette loi permet de fixer les méandres par des
protections de berge appropriées et convenablement mises en place.
Une station établie à l’extérieur d’un méandre aura une entrée nettoyée en permanence
par la capacité d’érosion de la rivière. La station sera alimentée en surface par de l’eau
peu chargée en débit solide.
Une étude plus détaillée de l’hydraulique fluviale amène à choisir l’entrée des
méandres comme site privilégié, à l’aval de Ceux-ci les affouillements sont souvent
trop importants et la berge peut être instable.
I.2.2.3. Situation par rapport aux confluents
2.2.3.1. Définition : un Confluent se définit comme étant le point de rencontre de deux
cours d’eau ou le point d’intersection de deux cours d’eau. Par exemple le cas du
fleuve Niger et le Sankarani a six kilomètre du seuil de kourouba.
Une station doit être placée en amont des confluents (sauf nécessités de débit ou de
qualité des eaux qui y obligent).
Croquis

Situation par rapport aux confluents


En effet, la non simultanéité (des moments différents), des crues, des affluents et de la
rivière principale entraine des dépôts à l’aval des confluents. Les prises d’eau situées
en aval s’envasent.
I.2.2.4. Situation par rapport aux accès
Les stations doivent être accessibles pour leur construction, maintenance, entretien et
gestion. Un accès routier = de grande portée doit être aménagé hors d’eau. Un accès à
la prise, pour engins mécaniques est souvent utile pour entretenir celle-ci.
L’accès de l’énergie (électricité ou gazole) au site doit être prévu.
I.2.2.5. Environnement
Les stations de pompage sont placées en bord d’eau dans des zones d’équipement
urbain, industriel ou rural.
Ces zones sont situées dans les servitudes .Les stations doivent être situées et
construites dans ces servitudes en tenant compte des paramètres suivants : urbanisme,
bruit, cout de l’espace, qualité architecturale. La densité des sites entraine souvent la
pollution du milieu aquatique.
NB: Il faut éviter les sites en aval des zones industrielles à cause du risque de
pollution.
I.2.2.6. Etiages
Pour assurer alimentation normal de la station de pompage, il faut que le débit d’eau à
l’étiage soit suffisant. On peut se référer aux règles sommaires suivantes (à nuancer
après étude détaillée du site) :
 Tirant d’eau à l’étiage supérieur à 2 m :
La prise d’eau peut être établie sans précaution spéciale sur la rive. Toutefois, elle
ne doit pas faire obstacle à l’écoulement et pour cela la grille est établie dans le
plan de la berge.
 Tirant d’eau à l’étiage de 1 à 2 m :
Un dispositif en queue de carpe peut être établi. Il doit être Situé à une profondeur
moyenne pour éviter à la fois le débit solide (eaux contenant des impuretés) et
l’entrée d’air.
L’utilisation de groupe d’épuisement en exhaure avec un débit moyen est aussi une
bonne solution pour ces faibles tirants d’eau.
 Tirant d’eau à l’étiage de 0.5 à 1 m :
Si le sol est dure, on peut creuser un chenal permettant de reconstituer un fond de 2
m et y placer une prise noramale.Pour que ce chenal ne s’engrave pas, il faut placer
son axe à 30° environ par rapport à la berge vers l’aval, on obtient ainsi un courant
traversier (comme dans un méandre) qui assure l’auto nettoyage du chenal.

 Tirant d’eau à l’étiage inférieur de 0.5 m :


Un barrage de prise (de dérivation) est nécessaire. Cet ouvrage est souvent très
couteux car son prix est fonction non du débit pompé mais de l’énergie dissipée en
crue exceptionnelle (donc du débit de crue exceptionnelle).
I.2.2.7. Crues
La situation des ouvrages de prise par rapport au niveau de crue doit être prise en
compte pour permettre les travaux et assurer le fonctionnement des ouvrages.
Les stations de pompage sont très souvent construites peu de temps avant leur mise en
service, c’est-à-dire souvent pendant les hautes eaux, voire pendant les crues.
Les stations de pompages à usage saisonnier et de faible importance (groupe < 100
KW) peuvent être mobiles pour éviter les crues. Leur gestion est précaire.
L’usage de groupes motopompes électriques immergés est un moyen sur d’établir
des pompages en bordure de rivière à forte crue .On peut les déplacer chaque année
en fonction de l’évolution de la ressource en eau. Un groupe électrogène est
nécessaire.
I.2.3.1. Conditions imposées par les crues
 Les ouvrages en béton : Ils peuvent être submergés. Il en résulte ce pendant
des efforts à prendre en compte.
- Poussée hydrostatique (Les ouvrages, cuves, chambre d’eau), peuvent
être vides et leurs poids est généralement trop faible pour équilibrer la
poussée d’Archimède,
- Poussée du courant et des corps flottants accumulés contre les
ouvrages ;
- Poussée des terres en vidange rapide à la décrue ;
- Renards.
Des dispositions peuvent être prises pour éviter les contraintes liées à la pression
hydrostatique : clapet de décompression, barbacane, drainage, vide cave. Il faut
toutefois s’assurer que ces ouvrages feront l’objet d’un entretien constant.S’il n’en est
pas ainsi, il faut alourdir et renforcer les ouvrages pour obtenir leur stabilité à vide.
 Les appareillages hydrauliques : Ils peuvent être submergés mais ne doivent
généralement pas être exposés au courant à cause du risque de détérioration par
les corps flottants.
Ici aussi les efforts hydrauliques doivent être pris en compte notamment la
poussée hydrostatique sur les corps creux (conduites, réservoirs).
 Les pompes : Elles peuvent être immergées, c’est souvent une solution sur
pour leur bon fonctionnement, car on ne craint pas le désamorçage.
 Les moteurs électriques : hors service, peuvent être noyés
exceptionnellement. Il faut seulement les sécher et changer les roulements.
NB : Cette situation est à éviter si possible, car l’eau est une meilleure
conductrice de courant électrique.

 Les moteurs diesels : peuvent être noyés exceptionnellement. Il faut


seulement les sécher et nettoyer le circuit d’admission d’air.En début de
campagne, il convient de sécher les moteurs électriques. Il suffit généralement
pour cela de les faire tourner avec précaution. Un système d’aération bien
conçu évite les condensations et facilite les mises en service.
 Les appareillages électromécaniques et électriques : Ils doivent être hors
d’eau et garantis contre l’humidité.
I.2.3.2. Choix économique :
D’une manière générale, on construit les stations de pompage au-dessus des plus
hautes eaux. Il en résulte parfois des dispositions très couteuses. L’étude détaillée
des conditions imposées par les crues permet souvent de réduire le cout.
En effet, dans certains cas, on peut envisager de ne protéger la station que contre
un risque limité (décennal cinquantennal par exemple) et non pour le risque
maximum. Pour cela, on doit disposer d’une étude fréquentielle des hautes eaux.
Il faut toutefois, apprécier le risque admis en tenant compte des périodes de
construction, de fonctionnement et d’entrétien.Il faut aussi être sûr que le service
de maintenance sera capable de remettre la station en service après la crue.

Chapitre III : Maintenance et gestion des


stations de pompage
I. Maintenance des stations de pompage
I.1.1. Surveillance quotidienne
C’est une forme de maintenance préventive sans, proprement parler, d’action sur
l’équipement. Elle a pour but de déceler les incidents le plus tôt possible. Cela
consiste en une visite du site en ayant tous les sens en éveil afin de détecter les
bruits et odeurs anormales et de regarder si les indicateurs sont dans la plage de
bon fonctionnement. Des tâches simples comme le réglage des presses étoupe
peuvent être réalisées à cette occasion. Cette fonction relève plus de la
connaissance des lieux et du bon sens que d’une capacité technique importante ;
elle peut donc être réalisée par un irrigant formé et sensibilisé au fonctionnement
de la station, cette personne ayant un rôle d’alerte uniquement. Les diagnostics et
interventions seront réalisés par les techniciens après signalement du problème.
La bonne réalisation de cette surveillance est essentielle. La fiabilité et la durée de
vie de l’équipement dépendent en bonne partie du soin et de la régularité apportés à
cette tâche. Il est important de sensibiliser et de responsabiliser l’opérateur, en
faisant observer combien une négligence d’apparence mineure peut avoir de
conséquences importantes (graissage non fait : roulement détruit, grilles obstruées :
cavitation de la pompe).
1.2. Maintenance préventive
Son but premier est de maintenir les équipements en bon état de fonctionnement.
Elle permet, par la connaissance des points sensibles, d’éliminer les pannes futures
en anticipant le remplacement d’organe susceptible de défaillance proche. Elle est
prévisible et peut donc s’organiser afin d’être la plus efficiente possible. Lorsque
celle-ci est bien faite, le taux de pannes diminue considérablement et le coût de la
maintenance globale en est réduit.
Elle se décline en trois parties qui peuvent être mises en application d’une manière
totalement indépendante l’une de l’autre, suivant le matériel à entretenir et les
moyens techniques mis à disposition.
1.3. Maintenance systématique
C’est la maintenance réalisée suivant un échéancier établi selon un temps ou un
nombre d’unités d’usage.
Il s’agit donc de l’ensemble des actions programmées de façon régulière, en
fonction des instructions de maintenance du constructeur ou de l’installateur. On
peut distinguer deux grandes familles :
L’entretien courant vidange contrôle PE …
Les inspections et contrôles techniques spécifiques.
I.4. Maintenance conditionnelle
C’est la maintenance subordonnée à un événement révélateur de l’état de
dégradation d’un élément du système. Le déclenchement d’une opération peut être
le degré d’usure d’une pièce amenant le remplacement ou la réparation.
I.5. Maintenance prédictive
Elle utilise le même système de détection que la maintenance conditionnelle en
introduisant une notion d’évolution de l’état permettant d’estimer la durée de vie
restante pour l’équipement. Ce type de maintenance demande une grande
connaissance de la maintenance et des équipements. Elle est généralement utilisée
en industrie pour optimiser la durée de vie des équipements tout en minimisant les
arrêts de production. Cette maintenance demande une préparation, pour ce faire il
convient de réaliser un programme de maintenance pluriannuel qu’il conviendra de
mettre à jour en fonction des réalisations et des besoins. Il sera issu de plusieurs
sources et principalement :
Des instructions de maintenance constructrice
Des indicateurs d’usure
Des mesures
Des suivis d’incidents
Pour la réalisation de celui-ci il faut analyser les tâches pour pouvoir budgéter,
ordonnancé les opérations et préparer les commandes. Les points principaux à
étudier sont :
Les moyens nécessaires (Humain, Outillage, Moyens de manutention,
Consommables, Pièces de rechanges) ;
Les contraintes (arrêt de l’équipement, date imposée, contraintes climatiques);
Le degré d’urgence (Impératif, à faire de suite, à faire si possible);
La sous-traitance (par manque de moyens ou de personnel adaptés, pour des
réductions de coût : main d’œuvre locale).

I.6. Maintenance curative


Déclenchée par la défaillance d’un élément du système, la maintenance corrective
est par essence imprévisible, donc non planifiable. De ce fait, les moyens humains
étant limités, le délai d’intervention pourra être important, certaines situations
pouvant amener les responsables à choisir parmi les urgences.
Le type de défaillance peut être de deux types :
Défaillance partielle ou simple insuffisance de service
Défaillance globale (panne) ou interruption de service
L’une ou l’autre de ces défaillances demande l’intervention d’un technicien
pour réaliser un diagnostic et définir les opérations de maintenance
nécessaires, qui peuvent être soit un dépannage (remise en état de
fonctionnement), soit une réparation (opération plus lourde mais ne relevant
pas de la réhabilitation).
I.7. Coûts de la maintenance

Les coûts de maintenance représentent 10 % à 15 % du coût de fonctionnement


d’une installation de pompage, pour 70 % de coût d’énergie et 10 % à 15 %
d’amortissements ou de provisions de maintenance.
La répartition entre la maintenance curative et la maintenance préventive est de
l’ordre de 40 % pour l’une et 60 % pour l’autre. Ces coûts ne tiennent évidemment
pas compte du manque à gagner dû à la non vente d’eau, ni des pertes aux cultures
éventuelles. Le faible écart entre le préventif et le curatif sur le plan financier est à
mettre en parallèle avec l’importance des travaux réalisés lors de ces opérations.
Les coûts de maintenance sont évolutifs durant le cycle de vie de l’équipement qui
peut être divisée en trois grandes périodes :
a. La mise au point
C’est théoriquement la période la plus courte ; l’essentiel des défauts constatés est
dû, soit à des défaillances précoces du matériel (en général sous garantie), soit à
une méconnaissance de l’installation (apprentissage). Le défaut majeur et le plus
grave est l’erreur de conception qui peut demander un investissement
supplémentaire. Ces défauts peuvent perdurer, voire n’être jamais corrigés d’où
l’importance d’une bonne étude.
b. L’exploitation
Durant cette phase dite de routine, il s’établit un équilibre entre les maintenances
préventive et curative qui permet une utilisation pleine et à faible coût
pratiquement constant. Ce doit être la période la plus longue dans la vie de
l’installation. Elle dépend du bon entretien du matériel et de la durée de vie
moyenne du matériel qui varie en fonction des matériels, de 10 ans pour
l’électronique, à 25 ans pour les pompes et transformateurs.
Cet équilibre peut être perturbé par :
c. La perte de compétences
• départ du personnel
• routine, oubli
• technologie dépassée, manque de pratique des difficultés matérielles
• Perte d’un sous-traitant
• Perte d’un fournisseur
• Arrêt de fabrication
• Obsolescence du matériel informatique
• Perte de documentation
d. L’obsolescence
C’est la fin de vie de l’équipement tel que conçu à l’initial. Le matériel est usé, ses
performances dépassées. La maintenance curative augmente régulièrement malgré
une maintenance préventive régulière. Il faut envisager un nouvel investissement
pour conserver, voire amélioré, les fonctionnalités de l’installation.

Chapitre IV : FONCTIONNEMENT D’UNE


STATION DE POMPAGE

I.1. Introduction :
Nous nous intéressons ici principalement au comportement des groupes de pompage qui
équipe la station. On peut définir le fonctionnement d’un groupe de pompage comme étant
son comportement pendant les périodes d’utilisation.
Ce comportement va donc de l’instant ou la station de pompage est mise en service, jusqu’à
son arrêt.
Le comportement d’une pompe sera différent selon qu’elle marche seule ou en association (en
série ou en parallèle) avec d’autres.
Nous avons déjà dit l’intérêt des courbes de performances d’une turbopompe réside dans le
fait que qu’elles sont fixes une fois établies, et permettent de prévoir le fonctionnement de la
pompe au sein d’une installation donnée. Cette possibilité permet au concepteur, dès le départ
de prendre des mesures qui s’imposent pour assurer un fonctionnement satisfaisant et
économiques de la station de pompage.
Dans les paragraphes qui suivent nous présenterons la démarche pour l’étude du
fonctionnement d’une installation de pompage.

I.2.Démarrage :
Le démarrage des groupes de surface équipés de pompes centrifuges pose les problèmes
d’amorçage et du mode de démarrage aux plans hydrauliques ou électriques.

I.2.1. Amorçage :
Au démarrage de la roue, la pompe doit baigner dans l’eau. Cette condition est toujours
vérifiée dans les stations de pompages équipées de groupe immergés, de groupes horizontaux
en charge, de groupes submersibles ou de pompe autoamorcantes.Pour celles équipés de
groupe de surface en aspiration ce n’est pas le cas, car l’axe des pompes se trouve au-dessus
de la ressource en eau. Il faut au démarrage amorcer la pompe.
L’amorçage consiste à établir une colonne d’eau continue entre la ressource et la roue de la
pompe. Pour y arriver l’installation doit comprendre un clapet de pied au départ de la conduite
d’aspiration. Avant la mise en route de la station on procède au remplissage de la colonne
d’aspiration par l’orifice d’amorçage prévue sur la partie supérieur du corps de la pompe.
L’eau d’amorçage peut venir de la ressource pomper, du réseau de desserte de la station, ou
d’un piquage réalisé sur la conduite de refoulement au-delà du clapet anti-retour. L’amorçage
peut aussi se faire à l’aide d’une pompe à vide.

I.2.2. Mode de démarrage :


Démarrage de la pompe
Le mode de démarrage de la pompe doit être réfléchi en fonction de l’allure de leurs courbes
de puissance absorbée et de la puissance installée.
Les pompes centrifuges ont des courbes de puissances absorbée croissants avec le débit à
partir d’une valeur minimale correspondant au point de fermeture : Ces pompes doivent être
démarrées vanne fermée au réfoulement.La puissance absorbée est ainsi maintenue à sa plus
faible valeur pendant la durée du démarrage.

Lorsque la pompe fonctionne vanne fermée au refoulement, on dit qu’elle barbote. Pendant le
barbotage, la puissance absorbée au point de fermeture se transforme en chaleur, laquelle
produit un échauffement du liquide pouvant aller jusqu’au point d’ébullition. C’est la raison
pour laquelle on prévoit en général une ligne de dérivation permettant par un faible débit
d’évacuer l’énergie accumulée. Cette dérivation peut être remplacée par une électrovanne
contrôlée par un thermostat arrêtant la pompe pour une température donnée. Lorsque ces
sécurités n’existent pas, il faut veiller à ce que le temps de fonctionnement à débit nul soit le
plus court possible.

Les pompes hélico centrifuges et les pompes hélices ont des courbes de puissance absorbée
décroissants avec l’augmentation du débit à partir d’une valeur maximale correspondant au
point de fermeture. Au démarrage de ce type de pompe, la puissance absorbée est à sa valeur
maximale. Elle diminue ensuite progressivement pour se fixer à une valeur correspondante au
point de fonctionnement de l’installation. Il n’y’a aucun intérêt à démarrer ces pompes
vannes fermées au refoulement.
Démarrage du moteur
Le maintien de la puissance absorbée au démarrage à sa plus faible valeur procède du souci de
rendre l’impact du dit démarrage acceptable pour le réseau électrique. Cette précaution peut
n’est pas être suffisante. En pratique, dès que la puissance absorbée au démarrage excède 5
kW, il faut choisir un mode de démarrage du moteur d’entrainement.

I.3. Point de fonctionnement :


Considérons l’installation de pompage de la figure suivante caractérisée par les paramètres
suivants :

Zasp, Pasp, Vasp : Altitude, Pression et vitesse au niveau du plan d’eau à l’aspiration

Z1, P1, V1 : Altitude, Pression et vitesse à la bride d’aspiration de la pompe

Z2, P2,V2 : Altitude, Pression et vitesse à la bride de refoulement de la pompe

Zref, Pref ; Vref : Altitude, Pression et vitesse au niveau du plan d’eau au refoulement.
Appliquons le théorème de Bernoulli successivement entre le niveau du plan d’eau à
l’aspiration et la bride d’aspiration, entre la bride de refoulement et le plan d’eau au
refoulement. Il vient :
Figure
Pasp Vasp 2 P 1 V 12
Zasp+ + = Z 1+ + + Jasp (1) Jasp = somme de perte de charge
w 2g w 2g
à à l’aspiration

P 2 V 22 Pref Vref 2
Z 2+ + = Zref + + +Jref (2) Jref = somme de perte de charge
w 2g w 2g
à au refoulement

P 2−P 1 V 22−v 12 Pref −Pasp Vref 2−Vasp 2


( Z 1−Z 2 )+ + =( Zref −Zasp ) +¿ + +Zap+ Zf (3)
w 2g w 2g
Au premier membre de l’égalité (3), on reconnait la hauteur nette d’élévation de la
pompe. Nous savons qu’elle varie en fonction du débit selon une loi parabolique appelée
caractéristique débit/hauteur de la pompe.

Le deuxième membre de l’égalité rassemble des éléments tous liés à l’installation de


pompage qui sont la hauteur géométrique, la différence de pression et de hauteur de vitesse
entre les niveaux d’aspiration et de refoulement et la somme des pertes de charge dans
l’installation. Cette somme est désignée sous le nom de Hauteur Manométrique (HMT) pour
des altitudes et des pressions d’aspiration et de refoulements donnés, elle varie en fonction du
débit selon une courbe d’allure parabolique. C’est la courbe de variation des résistances
opposées à l’écoulement par l’installation en fonction du débit. On l’appelle « la
caractéristique réseau ».En d’autres termes, la caractéristique réseau est la courbe
représentative de la hauteur manométrique totale en fonction du débit dans la conduite de
refoulement.

L’égalité signifie qu’étant donnée une installation de pompages les niveaux d’eau à
l’aspiration et au refoulement sont fixes, il existe un seul couple (Q, H) pour lequel l’effort de
la pompe pour élever l’eau compense exactement les résistances opposées par l’installation.
Ce couple définit le point de fonctionnement de l’installation de pompage. Le point de
fonctionnement se trouve donc à l’intersection de la caractéristique de la pompe et de la
caractéristique réseau.

Figure

De l’équation (3) on peut écrire :


P ref −P asp Vref 2−vasp 2
HMT= ( Zref −Zasp )+ + + Jasp+ Jref (4)
w 2g

Vref 2−vasp 2
En pratique, On néglige par conséquent :
2g
P ref −P asp
- Pour des réservoirs fermés : HMT= ( Zref −Zasp )+ + Jasp+ Jref (5)
w
- Pour des réservoirs ouverts, on a : HMT= ( Zref −Zasp )+ Jasp+ Jref (6)
- Si on aspire d’un réservoir ouvert et refoule dans un appareil nécessitant une pression
Ps
de service Ps, on a : HMT= ( Zref −Zasp )+ +Jasp +Jref (7).
w

I.4. Région de Fonctionnement d’une station de pompage :


Le point de fonctionnement d’une installation est caractérisé non seulement par un débit et
une hauteur manométrique, mais aussi par une puissance absorbée et un NPSHr qui peuvent
être lus sur les courbes caractéristiques fournis par le constructeur.
Les pompes équipant une installation de pompage doivent être capables, en travaillant
ensemble de satisfaire le débit maximum sous la plus grande hauteur géométrique possible.
Le point de fonctionnement le plus défavorable est Celui pour lequel toutes les pompes sont
en fonctionnement avec le niveau d’eau minimum à l’aspiration et maximum au refoulement.

A l’opposé, on définit le fonctionnement favorable comme étant celui pour lequel le nombre
de pompes en fonctionnement est minimum et le niveau de l’eau maximum à l’aspiration et
minimum au refoulement. Hauteur Géométrique minimal et besoins minimaux caractérisant
donc le fonctionnement favorable. Le point de fonctionnement est obtenu avec la
caractéristique réseau correspondant aux conditions favorables.

Les points de fonctionnement favorable et défavorable définissent sur la courbe débit/hauteur


de la pompe la région de fonctionnement de l’installation.
Le passage de point de fonctionnement défavorable au point de fonctionnement favorable se
traduit pour les pompes centrifuges, par une augmentation du débit de l’installation, de la
puissance absorbée et du NPSHr.
Le concepteur doit vérifier :
Qu’aux points de fonctionnement défavorable, il n’y a cavitation
Que le moteur d’entrainement équipant la station à une puissance suffisante pour couvrir les
besoins, même en période de fonctionnement favorable. La puissance du moteur
d’entrainement doit être au moins égale à celle normalisée immédiatement au-dessus de la
puissance absorbée en période de fonctionnement défavorable.

Figure
I.5. Détermination pratique de la HMT :
La détermination de la HMT par les formules (5), (6) et (7) ne pose normalement pas de
problème. Mais il faut faire attention au profil en long de la conduite de refoulements entre la
station et le réservoir il existe un point haut et si la ligne piézométrique passe en dessous de la
cote de ce point, alors les formules ci-dessus doivent être appliquées en prenant comme Zref,
la cote du point haut. Dans tous les autres cas Zref est la cote au réservoir.
I.6. Association des pompes :
Dans les stations de pompage à gros débits on associe en général plusieurs pompes en
parallèle pour assurer le besoin.
Lorsqu’on souhaite augmenter la hauteur de refoulement d’une installation on peut être amené
à associe des pompes en serie.Cette pratique se traduit en général aussi par une augmentation
de débit au point de fonctionnement.
I.6.1. Pompes en parallèle :
Deux pompes fonctionnent en parallèle lorsqu’elles débitent dans une même conduite.
Lorsque les pompes associées sont identiques, la caractéristique commune des pompes
associées s’obtient en ajoutant pour chaque hauteur manométrique totale les débits individuels
des pompes. Si les circuits hydrauliques des deux pompes sont peu différents, la
caractéristique est tracée point par point en additionnant les pertes de charge dans la conduite
de refoulement.

I.6.2. Pompes en série :

Deux pompes fonctionnent en série lorsque l’une refoule dans la conduite d’aspiration de
l’autre. Le débit véhiculé est le même mais la pression d’aspiration de la deuxième est la
pression de refoulement de l’autre. Il y’a donc élévation de pressions, les hauteurs d’élévation
s’additionnent.

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