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1.1.1. Introduction
Un continent est formé d’un ensemble de bassins versants ; chaque bassin
drainé par un fleuve, se divise à son tour en autant des bassins secondaires
qu’il y a des cours d’eau.
1.1.2. Représentation d’un bassin versant
Un bassin versant peut être soit :
a. Un BV Topographique
b. Un BV Hydrogéologique
a. Représentation du BV Topographique
Chaque bassin est séparé des bassins qui l’environnent par la ligne de partage
des eaux. Cette ligne sera tracée sur une carte topographique dont l’échelle doit
être convenablement choisie.
La ligne de partage des eaux suivra les crêtes et traversera le cours d’eau au
droit du point considéré, en descendant par une ligne normale aux courbes de
niveau que l’on appelle : line de plus grande pente et qui correspond à la
trajectoire théoriquement empruntée par une goutte d’eau.
Par exemple :
Rivière
1000
1000
900
1000
800
900
800
1000 900
Ligne de crête
b. Représentation du BV Hydrogéologique
Exutoire
1 1 1 1
1 1
1
2
2 4
3
1
1 3
1
1 1 2
1
1 2
1
Nous hiérarchisons la situation suivant les méthodes ci-après :
1. La Méthode d’Horton
- Les cours d’eau principaux au collecteur principaux
- Les segments de cours d’eau qui sont confluant au cours d’eau principal
servent de l’ordre 2
- Lorsqu’il y a ramification hydrographique, le premier segment est de
l’ordre 1. La seconde de l’ordre deux et termine lorsqu’il y a un
gonflement
1 1
1
1
1
2 2
2
1 4
1
1
2
3
2
1
2
1
1
1 1
L (Km)
D=
S Km2
Pour expliquer la provenance d’un Ravin dans un BV dont la
couverture végétale est détruite, on a besoin de la densité de Drainage,
Hypsomètre (Relief), du BV et l’altitude du BV la 1ère monte la fonction de la
dernière.
En hydrologie, la précipitation augmente avec l’altitude c'est-à-dire les pluies
sont très fréquentes dans les régions des collines et la densité de Drainage
augmente avec l’altitude.
Le Cours d’eau d’ordre 1 : sont des ravins qui naissent avec la saison de
pluie et sont fonction de l’altitude (H).
La multiplication de cours d’eau est conditionnée par l’altitude (c’est ici que ∆d
est plus importante) et est encore lié à certains phénomènes physique
(couverture végétale…)
La densité au réseau hydrographique est importante dans la
région de pluie à cause de l’abondance des pluies, d’où Dd est plus importante.
La superficie d’un Bassin Versant ou d’un réseau
hydrographique se détermine sur une carte hydrographique au moyen d’un
planimètre.
Pour caractériser le réseau hydrographique, il faut connaître les éléments des
segments qui sont :
*Le nombre de segment
*Les longueurs de segment
*Les aires
*La pente
Les lois pour analysé des segments dépendent du type de réseau de réseau de
cours d’eau.
Les lois pour l’analyse des segments :
Nous avons :
- La loi de nombre des segments du réseau
- La loi de nombre de longueur
- La loi des pentes de surface.
Citons :
- Le réseau dendritique
- Le réseau en treillis
- Le réseau étoilé. Radial
4. Vallée
Vallée qui subit l’accident et le cours
d’eau accidentai (géologique)
Cours d’eau
5.
Ecoulement souterrain
Cours d’eau (CE) complet encaissé
Eau de ruissellement
6.
Ecoulement superficiel
Vallée encaissée
Structure perméable dans une
7. L structure dure
Rivière
Structure Imperméable
Pendant la pluie
Eau souterraine
Couche Imperméable
Pendant la pluie, la vallée est alimentée tandis qu’à la saison sèche la vallée
alimente la rivière et la rivière alimente les rives.
8.
Vallée encaissée dans une couche de roche alimentée par une couche
perméable.
9. Les serpentins
1. Le coefficient de sinuosité
2. Le coefficient de ramification
3. La fréquence
4. La confluence Rc
5. Le coefficient de Drainage
A. Coefficient de sinuosité
B. Coefficient de ramification
KR < 1
Il s’agit d’un branchement hydrographique
L1
LAB
L3
B
A
L2
L1 + L2 + L3 + LA + LB
LR =
LB
Avec L.B=C.E principal
C. La Fréquence
F(Km2) ∑𝐾𝑖− 𝑁𝑥
𝐹𝑅 =
𝐹(𝐾𝑚2 )
Grille quadrillée
Ligne de crête
10𝐾𝑚
= 2𝑚
1 4
5
2 3
I K K m K 5 10𝐾𝑚
= 2𝐾𝑚
mm m 5
4
II 2 3K 10𝐾𝑚
1 K = 2,5𝐾𝑚
1K
mm 4
m 3
III Km 10𝐾𝑚
m m = 3,33𝐾𝑚
3
IV
10 Km
V
Dd : f(Qa ; K ; H ;ρ ; µ,g)
1 Q.ρ.H Q2
D: f (Q r ; K; ; )
H μ Hf
B
L
(lo
ngueur sur la carte)
P
E=
Terrain
1 50
= → T = 50x200.000
200.000 T
=100Km
A
Exemple 2
R1=10cm
B
Avec R, la longueur sur la carte, ) une échelle donnée 200.000, R1=10cm et
Ks=1,01
Quelle est sa longueur réelle ?
Solution :
P 1 10
Ech = → = → T = 200.000x10
T 200.000 T
T=20Km
Donc, la longueur réelle : 20 x 1,01=20,2Km
Exemple 3
La longueur de la rivière verte vaut 14,9Km. Du point A au point B, la longueur
vaut 10,2 Km. Que vaut son coefficient de sinuosité.
Solution :
LR=LTxKs (*)
Avec :
LR= Longueur réelle
LT = Longueur totale
KS= Coefficient de sinuosité
LR 14,9
(*) Devient : K S = = = 1,46
LT 10,2
F=superficie du BV
4) Le coefficient de dissymétrie du BV noté :
Droite
Notée : l moyenne
S Superficie
Mmoy = Longueur de la rivière
L
P ou BV
≃ 0,2821
√Fou S
6) Rectangle équivalent du Bassin Versant
L
C’est le rectangle qui a le même air que l’aire du BV, le périmètre égal au
périmètre du BV.
Il est calculé par :
K √S 1,12 2
L= √
[1 + 1 − ( )
1,12 K
K √S 1,12 2
l= [1 − √1 − ( )
1,12 K
Ou bien :
4
L=(K c √πA/2). [1 + √1 − . K 2c
π
4
l=(K c √πA/2). [1 − √1 − . K 2c
π
7) La pente
Un paramètre très important dans le calcul des travaux en hydraulique
fluviale
Elle permet de connaître le temps de concentration (Tc) sa détermination
n’est pas simple et repose sur plusieurs critères
Critères pour déterminer la pente d’un Bassin Versant.
1. Critères de HORTON
x x
Point de tgce
axe
Nx . D
Sx =
Lx
Nx . D
Sy =
Ly
Sx : pente dans la direction
Sy : pente dans la direction y
Nx : le nombre total d’… et de tgce de ligne de la maille avec les courbes de
niveau dans la direction des Xs.
Ny : Le nombre total d’… et des tgc
La superficie en m2 ou en Ha
La pente moyenne
Le coefficient de ruissellement
Le temps de concentration
CALCUL DES DEBITS DES EAUX DE RUISSELLEMENT
Il existe trois méthodes permettant le calculer le débit d’eau de ruissellement
dans un B.V
La méthode rationnelle
La méthode superficielle
La méthode linéaire
1. La méthode rationnelle
Cette méthode est utilisée pour des agglomérations moyennes ayant aussi une
superficie moyenne.
C’est la meilleure de trois méthodes à cause de la rationalisation des résultats
Formule
Q= C.I.A
Formule de l’Intensité
128000
I= =(
𝑇𝐶+31)6
Avec :I = intensité
Tc = temps de concentration
Ico = I x K
𝐷
T2 = Or la vitesse normale qui coule dans un ouvrage de trainage V=1
𝑉60
𝑫
T2 =
𝟔𝟎
2. Méthode superficielle
Elle a été mise au point à partir des formules empiriques par le Français Mr. A.
CAQUOT
3. La méthode linéaire
Elle est un cas particulier de la méthode superficielle. Elle permet d’évaluer les
débits d’eau de ruissellement en fonction de la longueur des rues parce que
l’imperméabilité d’une zone urbaine croit avec le nombre des rues.
𝐿
Q = 1110 x I0.158x 0.56[ ]0.75 x A0.75
2𝐴
Avec : Q = débit
I = intensité
L = le développement des rues
A = superficie du B.V
Formule de débit dans un cours d’eau
Q = vs
Avec : Q = débit m3/s
S = Section ou surface m2
V = vitesse m/s
Méthode pour connaitre la vitesse d’eau de ruissellement dans un cours
d’eau
On connait la vitesse d’eau d’un cours d’eau par plusieurs méthodes. Parmi
celle-là on cite :
Méthode flotteur
Méthode de moulinet
1. Méthode flotteur
Pourtant, de plus en plus, l’activité humaine apporte des modifications, voire des
transformations radicales de certains phénomènes très localement (urbanisation)
ou à grande échelle (déforestation, etc). Ainsi, l’hydrologie doit désormais
permettre de comprendre et d’appréhender les multiples relations qui existent
entre l’eau et l’homme, ce qui en fait à la fois une science expérimentale et une
discipline technique.
Plus précisément, le bassin versant qui peut être considéré comme un " système "
est une surface élémentaire hydrologiquement close, c'est-à-dire qu'aucun
écoulement n'y pénètre de l'extérieur et que tous les excédents de précipitations
s'évaporent ou s'écoulent par une seule section à l'exutoire.
Le bassin versant en une section droite d'un cours d'eau, est donc défini comme la
totalité de la surface topographique drainée par ce cours d'eau et ses affluents à
l'amont de cette section. Il est entièrement caractérisé par son exutoire, à partir
duquel nous pouvons tracer le point de départ et d'arrivée de la ligne de partage
des eaux qui le délimite. D’une manière globale, la ligne de partage des eaux
correspond à la ligne de crête. On parle alors de bassin versant topographique.
Théoriquement on estime que tc est la durée comprise entre la fin de la pluie nette
et la fin du ruissellement Pratiquement le temps de concentration peut être déduit
de mesures sur le terrain ou s'estimer à l'aide de formules le plus souvent
empiriques.
======/=======
Travaux pratique de cours hydrologie de B.V
Nom & post nom :
Numéro d’ordre :
8. Dans un bassin versant dont le sol est perméable quel est le phénomène
qui s’opère ?
10. Le bassin versant est une surface terrestre limitée par les lignes de crêtes
souvent principales dans le quel l’on peut trouver les lignes des thalwegs. Vrai
ou Faux
DEFINITIONS ET CARACTERISTIQUES
2.1 INTRODUCTION
Ce chapitre présente la terminologie décrivant les cours d’eau, les vues transversales et
longitudinales, les caractéristiques géométriques et les types d’écoulement susceptible d’être
rencontrés.
2.2 DÉFINITIONS
De nombreux termes sont utilisés pour désigner les structures dans lesquelles l’eau s’écoule.
Voici les principaux termes et les définitions que le dictionnaire Larousse en donne :
Cours d’eau : tout chenal dans lequel s’écoule un flux d’eau continu ou temporaire. Il est un
terme général pour désigner un fleuve, une rivière, un ruisseau, un torrent, un
Canal : un chenal artificiel creusé par l’homme et utilisé soit pour la navigation ou le flottage,
soit pour l’irrigation ou l’assèchement de certaines régions. Les canaux suivent en général de
longues lignes droites.
Il existe un grand nombre de mots pour désigner les différents types de cours d’eau.
Ruisseau : petit cours d’eau, de faible largeur et de longueur limitée, alimentée par des sources
d’eau naturelles, souvent affluent d’un étang, d’un lac ou d’une rivière.
Les ruisseaux se trouvent à la tête des bassins versants.
Fleuve : cours d’eau important, long et au débit élevé, comptant de nombreux affluents et se
jetant dans la mer.
Torrent : cours d’eau au débit rapide et régulier, situé sur une pente plus ou moins prononcée.
Les torrents se retrouvent sur des terrains accidentés ou en montagne. Ce terme est utilisé
principalement pour désigner les cours d’eau de montagne avec un lit rocheux et encaissé.
Fossé : fosse creusé en long dans le sol servant à l’écoulement des eaux, à la séparation des
terrains (ex. fossé de voie publique ou privée, fossé mitoyen, fossé de drainage).
Lit : désigne tout l’espace occupé, en permanence ou temporairement, par un cours d’eau.
Lit majeur : lit qu’occupe le cours d’eau lors des crues, incluant les zones inondées.
Lit d’étiage ou chenal d’étiage : partie du cours d’eau occupé lors des étiages.
Plaine d’inondation : zone de terrain inondée lors du chenal du cours d’eau lorsque le cours
d’eau est en crue.
1.3.2 La berge
La berge est la portion de terrain qui limite tout cours d’eau et elle est subdivisée en deux parties
Talus proprement dit, qui n’est qu’occasionnellement en contact avec le courant et qui est situé
au-dessus du niveau moyen des eaux.
Pied de talus : la zone du talus soumise à l’action quasi permanente du courant et qui est située
sous le niveau moyen des eaux ;
La limite inférieure de la berge est le point le plus bas du pied (fond du lit); la limite supérieure
étant le point le plus haut du talus au-delà duquel on considère la plaine alluviale. Ces limites
déterminent ce que l’on appelle le lit mineur du cours d’eau.
La berge, c’est aussi la zone de transition entre le milieu aquatique et le milieu terrestre. De par
cette situation, elle possède une grande valeur écologique. En effet, la constitution d’une lisière
augmente la gamme des micros habitats favorisant de ce fait la diversité et la densité des espèces
végétales et animales.
La description longitudinale d’un cours d’eau est souvent représentée par le profil longitudinal
Rayon hydraulique “Rh“ : Rapport entre la section d’écoulement “A“ et le périmètre mouillé
“P“ (L).
Rh =A/P
Profondeur d’écoulement ou hauteur d’eau “y“ : Épaisseur d’eau dans le cours d’eau au-
dessus du fond (L).
Pente des talus “z:1“ : La pente d’un talus est le déplacement horizontal pour une élévation
unitaire du talus (L/L). Chaque talus peut avoir sa pente propre.
Largeur au fond ou largeur au plafond “b“ : Largeur du cours d’eau au bas de la section (L)
Largeur de surface ou largeur au miroir “t“ : Largeur de la surface libre de l’eau dans le canal
(L).
t = Da/dy
Largeur du canal ou largeur d’ouverture “T“ : Largeur du canal d’une rive à l’autre (L).
Revanche “yr“ : Hauteur libre considérée au-dessus du plan d’eau lors du design ou différence
entre la profondeur du cours d’eau “d” et la profondeur d’écoulement (L).
D = A /L
Introduction
Légende
Légende
d : longueur du cheminement,
v : vitesse de l’écoulement.
I(mm/h)
Rh : rayon hydraulique
I= pente
P : périmètre mouillé,
s : section mouillé
Résultats de modélisation
- Le pic principal se produit pour les trois bassins au même instant, à 30 min.
En effet, la zone du bassin versant située sur la commune de Sainte Luce se
trouve approximativement à la même distance de l’exutoire que le bassin des
Grands Gohards. L’eau provenant de ces deux sous-bassins de l’Aubinière se
retrouve donc au même instant à l’exutoire ;
- Le pic principal du petit bassin versant des Gohards est plus fort que ceux
des deux autres bassins versants. La distribution des distances à l’exutoire est
plus resserrée sur un petit bassin versant, donc la distribution des temps de
parcours est également plus resserrée L’hydrogramme unitaire est donc moins
étalé, avec un pic plus fort.
Le bassin versant des Gohards (180 ha) – ruisseau se jetant dans celui de
l’Aubinière – a déjà fait l’objet d’une étude et est donc instrumenté. Deux
pluviomètres sont implantés sur le site. Il s’agit du pluviomètre du Perray,
installé sur une cantine et du pluviomètre de Halvèque, mis en place sur le toit
d’une bibliothèque. Les données d’un pluviomètre de la Communauté Urbaine
de Nantes sont également disponibles. Ce pluviomètre se trouve rue des
Canaris, donc bien qu’à proximité, il se situe en dehors du bassin versant de
l’Aubinière. Ces trois pluviomètres se trouvent donc dans la partie ouest du
nouveau bassin versant étudié. Il était donc intéressant de trouver un
quatrième site plus à l’est pour mettre en place un autre pluviomètre. Nos
recherches dans la ville de Sainte Luce ont abouti au choix de l’école de
musique, rue d’Alsace Lorraine. Il s’agit d’un bâtiment à toiture terrasse,
parfaitement dégagé donc loin de tout arbre ou construction. L’inclinaison
d’une partie de la toiture apporte un abri contre les vents. Une rencontre avec
un responsable des services techniques de la mairie de Sainte Luce suivie
d’une demande d’autorisation envoyée au maire de Sainte Luce sur Loire ont
été nécessaires. Le pluviomètre pourra vraisemblablement être installé en
septembre. Le pluviomètre qui sera installé est un pluviomètre à augets
basculeurs de 0.2 mm, alimenté par des batteries qui lui confère une
autonomie suffisante entre deux relevés, à savoir quinze jours (voir photo). Il
est relié à un réservoir en aval des augets de façon à collecter la totalité de l’eau
de pluie captée. Cette installation permet de vérifier que le nombre total de
basculements enregistrés correspond bien au cumul d’eau recueillie.
Radar météorologique
Les principales sources d’erreur – outre la relation Z -R qui n’est valable que
sous certaines conditions très strictes rarement parfaitement vérifiées –
proviennent des obstacles que l’onde émise peut rencontrer. Lorsque le
faisceau émis est intercepté par le relief (ou un bâtiment), il se produit alors un
écho de sol. Dans ce cas, la réflectivité mesurée ne provient pas des
précipitations mais du relief. Les échos de sol sont facilement détectables par
une mesure par temps sec. Dans le cas d’échos de sol, les précipitations
situées derrière l’obstacle ne reçoivent qu’une partie du faisceau et sont donc
sous-évaluées. On parle d’effet de masque.
Enfin, le fait d’orienter le radar vers le haut et donc de lui imposer un angle de
tir ? Afin d’éviter au maximum les échos de sol et les effets de masque entraîne
une erreur dans l’estimation de l’intensité pluvieuse. En effet, le radar
météorologique donne alors une valeur moyenne des intensités à une certaine
hauteur dans l’atmosphère, or les précipitations subissent des modifications
durant leur chute (évaporation, interception, intensification), modifications qui
ne sont pas prises en compte.
La mesure d’un débit ne se fait pas de manière directe. Il existe deux méthodes
afin d’obtenir le débit : Une mesure de la hauteur d’eau, qui permet d’obtenir le
débit grâce à un dispositif pré étalonné ou à l’aide de tables de
correspondances hauteur/débit appelées courbes de tarage ; Une mesure
simultanée de la hauteur d’eau et de la vitesse d’écoulement qui donne le débit,
produit de la vitesse par la section mouillée : Q= VS Avec Q : débit (m3/s)
S : surface mouillée (m²)
Cependant, d’autres techniques sont également utilisées. C’est le cas des deux
bassins versants de Rezé (de 4.6 ha et 13.6 ha) pour lesquels deux canaux
jaugeurs ont été construits. Ils ont été réalisés conformément aux dispositions
constructives de la société NEYRTEC pour l’implantation d’un seuil épais. La
mesure des hauteurs est faite par deux sondes ultra-sons immergées placées
au fond des canaux. Le débit est obtenu par application de la loi de
transformation hauteur-débit déterminée en fonction de la courbe de tarage du
seuil fourni par NEYRTEC.
Des courbes de tarage sont éventuellement mises en place grâce aux valeurs
acquises par les techniques citées précédemment. Cependant, aucun débit
n’est déterminé uniquement à l’aide de la mesure de la hauteur et de la courbe
de tarage.
C’est donc ce dernier site qui a été retenu pour réaliser la mesure de débit, et
qui sera ainsi l’exutoire du bassin versant. Plusieurs bassins versants
expérimentaux sont déjà instrumentés à l’aide d’un capteur Doppler couplé à
un capteur de pression qui mesurent simultanément la vitesse et la hauteur
d’eau (bassins versants des Gohards et de St Joseph). Il a donc été décidé de
suivre ce même principe en mesurant à la fois hauteur d’eau et vitesse
d’écoulement. Cependant, avant de pouvoir choisir le matériel le plus adapté et
faire des demandes de devis, il a fallu étudier la géométrie de la canalisation et
le comportement du cours d’eau à cet endroit. Nous avons, dans un premier
temps, déterminé le profil de la canalisation qui est constituée d’un demi-cercle
de 4.50 m de diamètre en partie supérieure et de trois trapèzes dans sa partie
inférieure (le fond du radier ayant une largeur de 2.82 m) (voir photo et
croquis). La canalisation mesure 59 m de long et présente une pente faible de
0.068%. Le fond du radier, qui est plat, est relativement peu encrassé, même si
on remarque la présence d’accumulation de dépôts à certains endroits.
Courbe de tarage
Choix du débitmètre
Descriptif
Intervalle de mesure
Technique employée
Intervalle de mesure
Coût en euros
-1.5 à 6.1m/s
0 à 3m 6938.03
-1 à 4m/s
0.3 à 6m 7660.33
Afin de comprendre le fonctionnement de l’OCM Pro, des essais ont été réalisés
dans un canal conçu par le LCPC pour simuler les conditions d’écoulement
d’un cours d’eau. Plusieurs mesures ont été effectuées avec l’OCM Pro en
faisant varier le débit, la hauteur d’eau et la vitesse de l’écoulement. Chacune
de ces mesures a été vérifiée par un courantomètre à effet Doppler de la
marque NIVUS qui a servi de référence. On constate que les valeurs de vitesses
et de hauteurs d’eau obtenues par l’OCM Pro sont toujours inférieures aux
valeurs données par le courantomètre. Une étude menée précédemment au
LCPC sur le débitmètre OCM Pro a confirmé cette tendance de l’OCM Pro à
sous-estimer les vitesses. Cependant, il s’agit de différences de l’ordre du cm/s
pour la vitesse et du mm pour la hauteur d’eau. Les valeurs obtenues ont donc
été jugées satisfaisantes. Lors de l’étude plus approfondie du profil des
vitesses, il a été remarqué que l’OCM Pro ne mesurait pas les vitesses
correspondant à des hauteurs d’eau proches de la surface, or la vitesse
maximale d’un écoulement se situe dans cette zone. Les vitesses maximales ne
sont donc jamais mesurées, ce qui fausse le calcul de la vitesse moyenne et
explique en partie la sous-estimation des vitesses.
Installation du débitmètre
L’installation de l’OCM Pro et des batteries a été réalisée suivant deux objectifs
: faciliter la manutention lors du relevé des données et du changement des
batteries ; prévenir le risque de vandalisme. Un chariot contenant la centrale
d’acquisition et les trois batteries a été conçu et installé sur des rails de façon à
être fixé en hauteur sous la voûte, hors de portée de main, et à être ramené
facilement jusqu’à la main courante de la passerelle pour la maintenance. La
sonde aérienne est fixée sur les rails à une distance suffisante de la
canalisation pour que le faisceau soit toujours réfléchi par l’eau, même pour
une très faible hauteur d’eau (voir annexe 6, p.25). Cependant, il était
également nécessaire qu’elle soit suffisamment éloignée de la passerelle pour
être hors de portée de main afin de prévenir le vol ou les dégradations. La
sonde de vitesse est fixée dans le fond du collecteur, parallèlement à
l’écoulement et orientée vers l’amont, dans une zone peu encrassée.
Premières mesures
Deux événements pluvieux ont pu être enregistrés. Une visite sur le terrain lors
de l’un de ces événements a permis de comparer la hauteur d’eau réelle à celle
mesurée par le débitmètre. Ainsi, au même instant, l’OCM Pro a enregistré une
hauteur d’eau de 1.19 m alors que la hauteur réelle était d’environ 1.30m (voir
graphique ci-dessous). La différence entre ces deux hauteurs peut être
expliquée par le fait que : la hauteur d’eau réelle a été lue sur l’échelle tracée
dans la canalisation, d’où des imprécisions lors de la création de l’échelle et
lors de la lecture depuis la passerelle ; la sonde de hauteur a été étalonnée
pour une faible hauteur d’eau (29cm). Un nouvel étalonnage peut s’avérer
nécessaire.
Le profil de vitesse est réalisé grâce à dix mesures de vitesses à des hauteurs
imposées par l’utilisateur. Cependant, lors des deux événements pluvieux,
aucune mesure de vitesse n’a été enregistrée pour des hauteurs supérieures à
56cm, c’est à dire pour des coefficients Supérieurs à 0.5, alors que le niveau
d’eau a atteint 1.20m. Il semble donc que la vitesse moyenne ait été calculée à
partir des vitesses mesurées jusqu’à la hauteur d’eau de 56cm, alors que le
niveau d’eau a atteint 1.20m, mais il ne s’agit plus de la vitesse moyenne sur
toute la hauteur de l’écoulement. Cependant, le représentant de la société
NIVUS a affirmé que le problème survenait lors de l’enregistrement des données
et non pas lors de la mesure des vitesses. Ainsi, la vitesse moyenne et le débit
calculés seraient exacts. Le représentant a alors conseillé de revenir au mode
d’enregistrement des 10 à 16 vitesses mesurées à des hauteurs déterminées
par l’OCM Pro. Afin de connaître la position exacte des fenêtres de mesures,
une option de l’OCM Pro permet de faire abstraction de la hauteur d’eau totale
mesurée par le capteur et d’imposer une hauteur d’eau fixe. Cette
manipulation a alors été réalisée en imposant des hauteurs d’eau entre 0 à
1.50 m par pas de 10 cm. La lecture directe sur l’écran de l’OCM Pro a permis
de connaître la position des fenêtres de mesure. Ainsi, grâce à cette table de
correspondance hauteur d’eau totale – position des fenêtres, lors du traitement
des données enregistrées, les hauteurs pour lesquelles les 10 à 16 vitesses sont
mesurées sont connues. Suite à cette manipulation, il a été constaté que
l’enregistrement des mesures s’est correctement effectué lors des événements
pluvieux. Ce type d’enregistrement sera donc conservé par la suite.
chariot
Sonde de hauteur
Capteur de vitesse
Passerelle
Canalisation
Surface de l’eau
39
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 temps en minute
40
CREUTIN J.D., 1997. Réflexion prospective sur les besoins en recherche sur le
thème de l’hydrologie à petites échelles et notamment en zones urbaines.
Rapport « Hydrologie en milieu urbain », Laboratoire d’étude des Transferts en
Hydrologie et Environnement.
RODRIGUEZ F., 1999. Intérêt des banques de données urbaines pour l’analyse
hydrologique – Détermination de la fonction de transfert d’un bassin versant
urbain. Thèse, Institut National Polytechnique de Grenoble.
QUINN P., BEVEN K., CHEVALLIER P. & PLANCHON O., 1991. The prediction
of hillslope flow paths for distributed hydrological processes, Vol.5. p.59-79