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TRAFIC/TERRASSEMENT/CHAUSSEE

Généralités

Par : Mme.EL HAJAR


Généralités

Par : Mme.EL HAJAR


I-Terminologie
I-Terminologie

• LA CHAUSSÉE: surface aménagée de la route sur laquelle circulent les véhicules.


Elle est constituée d’une ou plusieurs voies de circulation et elle est scindée en
chaussée rouable(limitée par les bandes latérales de signalisation horizontale) et
chaussée structurelle.
• LES ACCOTEMENTS: zones latérales de la PLATE-FORME qui bordent
extérieurement la chaussée. ils assurent une butée au corps de chaussée et permettent
le stationnement des véhicules et leurs croisements en route étroite
• LES FOSSÉS: ils permettent la collecte et l’évacuation des eaux drainées par la
chaussée et les accotements
• LA PLATE FORME: surface de la route qui comprend la chaussée et les
accotements.
• L’ASSIETTE : surface du terrain réellement occupée par la route.
• L’EMPRISE: partie du terrain affectée à la route ainsi qu’à ses dépendances.
II- Les différentes couches d’une chaussée
II- Les différentes couches d’une chaussée

Les chaussées se présentent comme des structures multicouches mises en


œuvre sur un ensemble appelé plafe-forme support de chaussée constituée
du sol terrassé (dit sol support) surmonté généralement d'une couche de
forme.

A court terme (pendant la phase des travaux)


La couche de forme doit présenter des caractéristiques minimales :
➢ de traficabilité, pour assurer, pendant la saison prévue pour l'exécution
des travaux de chaussée, la circulation des engins approvisionnant les
matériaux de l'assise,
➢ de nivellement pour garantir la régularité de l'épaisseur des couches et
l'uni de la chaussée
➢ de déformabilité pour permettre le compactage correct des couches de
chaussée,
II- Les différentes couches d’une chaussée

A long terme (pendant l’exploitation de l'ouvrage)

Les fonctions à long terme se rapportent au comportement de la chaussée en


service, à savoir :
➢ L’homogénéisation de la portance,
➢ Le maintien dans le temps d’une portance minimale de la plate forme,
➢ Contribution au drainage de la chaussée.
II- Les différentes couches d’une chaussée

Le rôle des couches formant le corps de chaussée :


- les couches d'assise ; fondation et base,
-la couche de surface; couche de roulement et la couche de liaison
éventuellement
-la couche de fondation: elle répartit les pressions sur le sol de fondation
-la couche de base: elle supporte directement l’action des véhicules
et à l’intérieur de laquelle les pressions sont élevées avant d’atteindre
la couche de fondation

-la couche roulement: elle constitue une chape de protection


de la couche de base par sa dureté et son imperméabilité, elle doit assurer
En même temps le confort et la rugosité de la surface pour assurer
la sécurité des usagers de la route
II- Les différentes couches d’une chaussée

Premier rôle : la sécurité


• La couche de roulement doit posséder de bonnes propriétés
antidérapantes, c'est-à-dire
• une bonne rugosité. Cette rugosité doit être d'autant meilleure que la
vitesse est élevée.

Deuxième rôle : le confort


Constituants d’une chaussée et familles de structures
Le confort pour un usager, consiste, en particulier, à ne pas ressentir dans
son véhicule de secousses brutales ou de vibrations excessives. Deux
facteurs principaux conditionnent ce confort : la suspension des véhicules
d'une part, l'uni de la chaussée d'autre part, le mauvais uni pouvant
d'ailleurs entraîner une perte d'adhérence ou rendre la chaussée
tropbruyante
II- Les différentes couches d’une chaussée

Troisième rôle : la résistance


Il intéresse plus particulièrement l'ingénieur routier car :
❖ la couche de roulement subit directement les agressions du trafic et
celles liées aux conditions climatiques;
❖Troisième rôle : l’étanchéité

❖ elle doit également faire obstacle à la pénétration d'eau dans les assises
de chaussées qui peut entraîner la destruction de la liaison entre couches à
l'interface base / roulement et même désorganiser la couche de base elle-
même.
III- Les différents matériaux constituants le corps de chaussée
On distingue deux grandes familles des matériaux utilisés au corps de
chaussée :
Les matériaux non traités(GNT);
– G.N.Fi = grave non traitée pour couche de fondation de
granulométrie 0/40 ou 0/60.
G.N.F1 Ic(indice de concassage)>60%
G.N.F2 Ic>30%
G.N.F3 sans condition
– G.N.A = grave non traitée pour couche de base de qualité
supérieure de granulométrie 0/31,5.avec Ic=100%
– G.N.B = grave non traitée pour couche de base, de
granulométrie 0/31,5 avec Ic>35%
- GNC= grave non traitée pour couche de base
-GND=grave non traitée pour couche de base

Ces matériaux sont élaborés partir de Ballastière d’Oued ou de roche


massive moyennant une station de concassage
III- Les différents matériaux constituants le corps de chaussée

Les matériaux traités;


Les matériaux traités au liant hydrocarbonés;
Un enrobé bitumineux est un mélange uniforme de granulats
enrobés de bitume.
III- Les différents matériaux constituants le corps de chaussée
Les matériaux traités au liant hydrocarbonés;

Les graves traitées aux liants hydrocarbonés :


GBF : Grave Bitume pour couche de Fondation.
GBB : Grave Bitume pour couche de Base.
EME : Enrobé à Module Elevé.
GE : Grave Emulsion.

Matériaux pour couche de roulement


RS (ES) : Revêtement (Enduit) Superficiel.
ECF : Enrobé Coulé à Froid.
EF : Enrobé à Froid.
EB (BB) : Enrobé (Béton) Bitumineux.
BBME : Béton Bitumineux à Module Elevé.
BBTM : Béton Bitumineux Très Mince.
BBDr : Béton Bitumineux Drainant.
III- Les différents matériaux constituants le corps de chaussée

Les graves traitées au ciment :


GC : Grave Ciment.
GAC : Grave Améliorée au Ciment.
GVC : Grave Valorisée au Ciment.
IV- Les familles de chaussée

On distingue six grandes familles de chaussée suivant leur mode


de fonctionnement

Chaussées souples ;
Chaussées bitumineuses épaisses ;
Chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques
Chaussées à structure mixtes ;
Chaussées à structure inverse ;
Chaussées rigides ;
IV- Les familles de chaussée

Chaussées souples ;

les structures souples : elles comportent une couverture


bitumineuse relativement mince, reposant sur une
ou plusieurs couches de matériaux granulaires non traités
IV- Les familles de chaussée

Chaussées bitumineuses épaisses;


les chaussées bitumineuses épaisses : elles se composent
d'une couche de surface bitumineuse sur une assise en matériaux
traités aux liants hydrocarbonés;
IV- Les familles de chaussée

Les chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques.

les chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques ou les


chaussées semi-rigides: elles comprennent une couche de surface
bitumineuse sur une assise en matériaux traités aux liants
hydrauliques ;
IV- Les familles de chaussée
Chaussées à structure mixte
les structures mixtes : elles comportent une couche de
surface et une couche de base en matériaux bitumineux
sur une couche de fondation en matériaux traités aux
liants hydrauliques .
IV- Les familles de chaussée

Chaussées à structure inverse


les structures Inverses : elles se composent d'une
couche de surface et d'une couche de base en matériaux
bitumineux, sur une couche en grave non traitée de faible
épaisseur, reposant elle-même sur une couche de
forme traitée aux liants hydrauliques qui joue également
le rôle de couche de fondation.
IV- Les familles de chaussée
Les chaussées rigides
les chaussées en béton de ciment : la couche de béton
de ciment, qui sert aussi de couche de roulement,
repose soit sur une couche de fondation en matériaux
traités aux liants hydrauliques ou en béton maigre, soit
sur une couche drainante en matériaux granulaires ("dalle
épaisse") soit sur une couche d'enrobé reposant elle même
sur une couche de forme traitée aux liants hydrauliques;
V- la qualité des granulats

Les granulats pour corps de chaussées doivent répondre à un


certain nombre de spécification de qualité notamment:

• la granularité : Elle permet d'étudier la répartition de la


taille des grains de solides constituant le sol ou le granulat.
Elle se fait par tamisage d'un échantillon prélevé sur stock
ou sur le terrain et ce pour les particules de sol supérieures
ou égales à 80u
Elle se traduit par une courbe et c'est à partir de cette
dernière que se fait l'identification du matériau .
V- la qualité des granulats

la granularité
V- la qualité des granulats

• la dureté(la résistance mécanique): c’est une caractéristique intrinsèque de


la roche ,elle caractérise la résistance à la fragmentation (déterminée par
l'essai LosAngeles) et à l’usure(déterminée par l'essai MicroDeval en présence
d'eau).

L’essai Los Angeles


caractérise la résistance aux chocs ou la résistance à la
fragmentation dynamique.
L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à
1,6mm produite par le matériau soumis aux chocs de boulets
normalisés dans la machine Los Angeles.
V- la qualité des granulats

L’essai Micro Deval sous l’eau (MDE) consiste à


mesurer l’usure des granulats par frottement entre eux
en présence de billes normalisées.
V- la qualité des granulats

• la propreté: elle est appréciée par l'essai d'équivalent de sable (ES) et


les limites d’atterberg (Wl Wp et Ip) et la valeur au bleu de méthylène .

Limites d’Atterberg

Déterminer les teneurs en eau qui caractérisent le changement


d’état
• Solide → Plastique : wP
● Plastique → Liquide : wL
● IP = w L – w P
● Passant à 400µm
V- la qualité des granulats

Limites d’Atterberg

limite de plasticité

✓ Boudin φ 3mm,qui ne casse pas


✓ Mesure de sa teneur en eau
(micro-ondes)
V- la qualité des granulats

Limites d’Atterberg

limite de liquidité Coupelle de Casagrande


V- la qualité des granulats

Essai au bleu de méthylène

Evaluer la quantité et qualité de la fraction argileuse, à partir de


la surface spécifique
V- la qualité des granulats

La surface spécifique
V- la qualité des granulats

l'essai d'équivalent de sable (ES)


V- la qualité des granulats
l'angularité
Il renseigne sur le pourcentage des éléments concassés contenus dans
un matériau
Un matériau est concassé à x % s’il est produit à partir d’un tout
venant brute ayant x% de refus à la maille de plus grand diamètre
testé
Exemple:
GNA 0/31,5mm avec Ic=100% le tout venant brute utilisé à
100%de refus à la maille de 31,5mm

Un matériau a un indice de concassage pur s’il est produit à partir


d’un tout venant brute ayant comme petit d =4xD max du matériau
testé Dmax=d/4

Un indice de concassage de 100% n’est donc pas assimilable à


un concassé pur ".
VII- les classes des liants hydrocarbonés

❑Origine
❑Caractéristiques
❑Classification
VII- les classes des liants hydrocarbonés
Origine
❖ Le bitume naturel existe à l’état naturel sous forme de résidu
d’anciens gisements de pétrole

❖ les bitumes dérivés du pétrole sont obtenus par raffinage du pétrole

Raffinage du pétrole
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Caractéristiques

❖ sa couleur noire;
❖ son imperméabilité à l'eau;
❖ sa susceptibilité à la température;
❖ son inertie chimique
❖ son pouvoir d'adhésion et de rétention
VII- les classes des liants hydrocarbonés
classification
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Dans les chaussées, on emploie habituellement, en plus du


bitume, deux autres sortes de liants bitumineux :
les émulsions de bitume (émulsions bitumineuses) et les
bitumes fluidifiés.
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Les bitumes purs:


composé de carbone et d’hydrogène, d’où le nom d’hydrocarbure.
Il peut être d’origine naturel ou provenir de la distillation du pétrole.
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Les bitumes purs:


.
Caractéristiques des bitumes purs :
1-Pénétrabilité à 25 °C
La pénétrabilité est une mesure de dureté qui sert de base à la
classification des bitumes purs
La pénétrabilité est défini comme la profondeur d’enfoncement,
exprimée en dixième de millimètres, d’une aiguille
standard pendant 5 s sous une charge de 100 g
dans un échantillon de bitume à 25°C.
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Les bitumes purs:


1-Pénétrabilité à 25 °C

Bitume 20/30: l’enfoncement de l’aiguille doit être compris entre 2 et 3 mm


VII- les classes des liants hydrocarbonés

Caractéristiques des bitumes purs :


.
2-Température bille et anneau TBA
L’essai consiste à mesurer la température à laquelle une bille
s’enfonce à travers le bitume remplissant le cercle intérieur d’un
anneau de laiton placé dans un bain thermostaté. On monte
progressivement la température jusqu’au point où la bille passe à
travers l’anneau
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Caractéristiques des bitumes purs :


.
2-Température bille et anneau TBA
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Les bitumes purs:


Les liants hydrocarbonés entrant dans la composition des
grave bitumes et enrobés bitumineux sont choisis dans
l’une des classes suivantes :
a) - Grave bitumes (G.B.B)
- bitume pur 40/50
- bitume pur 60/70
b) - Enrobés bitumineux (E.B)
- bitume pur 40/50
- bitume pur 60/70
- bitume pur 80/100
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Les émulsions bitumineuses


L’émulsion de bitume est une dispersion de bitume dans l’eau dont la
formation nécessite l’emploi d’une énergie mécanique de cisaillement du
bitume et d’un émulsifiant
Lorsqu'elles sont exposées à l'air, l'eau s'évapore et laisse le bitume qui
durcit et sèche en place.
On classe les émulsions suivant leur concentration en bitume, qui peut
varier de 60 à 70%.

Vue à partir d’un microscope d’une


émulsion de bitume
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Les émulsions bitumineuses


Selon la vitesse de séchage (appelée aussi rupture) de l'émulsion,
on trouvera les appellations:
les émulsions à rupture rapide;
les émulsions à rupture semi-rapide
les émulsions à rupture lente
❑ les émulsions surstabilisée

Selon la nature ionique (cationique, anionique)


les émulsions les plus utilisées dans les travaux routiers sont
de nature cationique
VII- les classes des liants hydrocarbonés

Les Bitumes fluidifiés ou cut-backs


Les bitumes fluidifiés sont des liants à base de bitume pur et de
solvants pétroliers (kérosène).
Ils sont beaucoup moins visqueux que les bitumes purs et leurs
viscosité est donné par le temps d’écoulement en secondes d’une
quantité de 200 cm3 à travers un orifice de 10 mm de diamètre à la
température de 25°C.

Ainsi le C.B. 400/600 met au moins


400 secondes et au plus 600 secondes à
d’écouler.
VI- la qualité de mise en œuvre

A ce stade on procède à la vérification de la qualité de mise en œuvre des


différentes couches constituant le corps de chaussée ,
on vérifie principalement:

❖ la compacité,
❖ l’épaisseur
❖ le surfaçage à l’aide de la règle de3m.

Toutes les réceptions des couches doivent faire l’objet d’un levé
topographique
VI- la qualité de mise en œuvre
Dans le cas des GNT on parle de ɣdmax

ESSAI PROCTOR(au labo) valeurs de référence pour les opérations de compactage


VI- la qualité de mise en œuvre
Dans le cas des GNT on parle de ɣdmax

ESSAI PROCTOR(au labo)


normal ou modifié
VI- la qualité de mise en œuvre
Dans le cas des GNT on parle de ɣdmax

Influence de la nature du sol sur Proctor


VI- la qualité de mise en œuvre

Dans le cas des GNT on parle de ɣdmax


DENSITOMETRE A MEMBRANE(le contrôle de compactage sur chantier)
VI- la qualité de mise en œuvre
Dans le cas des GBB et des EB, on ne parle plus de ɣdmax utilisée pour les
GNT mais de compacité absolue de référence
La compacité:
la compacité est déterminée par le rapport de la masse volumique apparente
(MVA) sur la masse volumique réelle (MVR)
La MVR correspond à la densité qu’aurait l’enrobé sans vides. Elle se
calcule à partir de la MVR de chaque constituant et de leur % dans le
mélange.
VI- la qualité de mise en œuvre

Teneur en liant =(Poids du liant/Poids du granulats sec) x100


.
Un enrobé comportant 6% de bitume contiendra 6 Kg de
bitume pour 100Kg de granulat secs ou 106 Kg d’enrobé.

Exemple: Soit un enrobé 0/10 constitué de:


- Concassé 6/10 (MVRg = 2,80) 45%
- Concassé 2/6 (MVRg = 2,80) 20%
- Sable concassé 0/2 (MVRg =2,60) 35%
- Bitume (MVRb = 1,02) 5,7%
VI- la qualité de mise en œuvre

Pour 105,7Kg d’enrobé, il y a 100Kg de granulat sec et 5,7 Kg de


bitume
MVR enrobés = Poids(granulats+bitume)/Volume(granulats+bitume)
Poids enrobé = 100 + 5,7 = 105,7 Kg
Volume enrobé = 45/2,8 + 20/2,8 + 35/2,6 + 5,7/1,02 = 42,264 dm3

MVR = 105,7/42,26 = 2,501 Kg/dm3 ou t/m3

MVA se mesure soit sur une éprouvette fabriquée en labo soit sur
échantillon prélevé sur chaussée.

Une carotte de cet enrobé prélevée sur chaussée pèse 2349g et a un


volume de 1010 cm3.
VI- la qualité de mise en œuvre

MVA se mesure soit sur une éprouvette fabriquée en labo soit sur
échantillon prélevé sur chaussée.
MVA = 2349/1010 =2,326

sa compacité = (MVA/MVR)*100 = (2,326/2,501)*100 = 93%

Et son pourcentage de vides = 100 – 93 = 7%


VI- la qualité de mise en œuvre
Essai Marshall :
L’essai MARSHAL consiste à compacter des éprouvettes d’enrobé dans
un moule cylindrique de 10cm de diamètre à l’aide de chocs produits par
la chute d’une dame de poids et de hauteur normalisés.
VI- la qualité de mise en œuvre
Essai Marshall :

Sur les éprouvettes ainsi confectionnées on détermine :

✓ La stabilité Marshall : c’est la résistance à l’écrasement diamétral à 60°c,


✓ Le fluage Marshall (dixième de mm) : valeur de l’affaissement de l’éprouvette
selon son diamètre vertical au moment de la rupture
✓ la compacité : le pourcentage des vides de l’éprouvette fabriquée,

cette compacité peut être prise comme compacité de référence pour


le chantier.
VI- la qualité de mise en œuvre
Essai de compression simple LCPC (Essai Duriez) :
Avec cet essai, l’énergie de compactage utilisée pour la confection des éprouvettes
est obtenue par une compression statique double effet de l’enrobé à l’intérieur d’un
moule cylindrique.
Les éprouvettes confectionnées sont conservées:
- A 18 °C pendant 7 jours à l’air
- A 18 °C pendant 7 jours dans l’eau
VI- la qualité de mise en œuvre

Essai de compression simple LCPC (Essai Duriez) :


Les éprouvettes sont écrasées à 18 °C à vitesse con stante en compression simple
et on obtient :
- Résistance des éprouvettes conservées dans l’air : R
- Résistance des éprouvettes conservées dans l’eau : r
- r/R: immersion/compression traduit la tenue à l’eau de l’enrobé (adhésivité
du bitume aux granulats)

On mesure également la compacité des éprouvettes LCPC.

Le résultat appelé compacité LCPC peut être pris comme compacité de


référence pour le chantier.
VI- la qualité de mise en œuvre

Les épaisseurs des couches sont déterminées a l’aide de


prélèvement de carotte dans la chaussée

Pour les enrobés ,en principe la mesure de l’uni (confort=surfacage) se


fait à l’aide d’un appareil appelé analyseur du profil en long (APL) réalisé
uniquement par le CNER (centre national des études et recherches
routières):
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

REGLAGE ET COMPACTAGE DU FOND DE FORME


Le fond de forme sera réglé conformément aux côtes des profils en
long et en travers .
Il sera compacté de manière à atteindre une compacité de quatre
vingt quinze (95) pour cent de la densité sèche à l’optimum Proctor
modifié (O.P.M.) dans les trente (30) centimètres supérieurs.
La tolérance de réglage de la forme, mesurée à la règle de trois (3)
mètres est fixée à plus ou moins trois centimètres.

TRANSPORT ET APPROVISIONNEMENT
le transport des granulats seront effectués avec toutes les précautions
nécessaires pour éviter la ségrégation. Ceux-ci sont, au besoin, humidifiés
et malaxés avant chargement.
Les granulats sont déversés sur le lieu même de leur utilisation au
moyen d’un appareil de répandage .
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

REPANDAGE
Le répandage d’une couche ne peut être entrepris que si la couche sous-jacente a
été acceptée .
Le matériau sera étalé soit au finisseur soit à la niveleuse qui devra
opérer en une ou plusieurs passes de façon à réaliser un brassage des
granulats permettant d’obtenir une couche homogène.
Les épaisseurs de couches et leurs largeurs seront conformes à celles portées aux
profils en travers types .
COMPACTAGE DES ASSISES
la compacité moyenne à obtenir est fixée à :
– 95% de l’OPM pour les matériaux du type GNF.
– 95 ou 98% de l’OPM pour les matériaux du type GNA et GNB en
fonction du trafic.
Cette compacité doit être obtenue pour au moins 95% des mesures
effectuées, sans que les 5% des mesures restantes aient une compacité
inférieure de 2% à la compacité exigée.
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

SURFACAGE
Le surfaçage sera tel que n’apparaissent pas sous la règle de trois (3)
mètres des flaches supérieures à :
– Trois centimètres pour les couches de fondation.
– Un centimètre et demi pour les couches de base.

L’IMPRÉGNATION
L’imprégnation ne peut être réalisée qu’après la réception de la
couche de base (épaisseur ,compacité, largeur,et surfaçage doivent
être vérifiés),elle est en général réalisée avec un bitume fluidifié (cut-
back0/1) ou une émulsion avec un dosage préconisé compris entre 1.3
et 1.5Kg/m²
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’IMPRÉGNATION

Le sablage est effectué lorsqu’on ne peut pas dévier la


circulation ,on attend deux heures jusqu’à ce que la couche
d’imprégnation pénètre dans la couche de base ,et on répand le
sable ,lorsqu'on veut réaliser la couche de roulement il faut
balayer le sable

répandeuse
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’IMPRÉGNATION
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée
L’ENDUIT SUPERFICIEL:
Cette couche est réalisée soit en enduit superficiel soit en
enrobé bitumineux en fonction du trafic
Différents types d’enduit :
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’ENDUIT SUPERFICIEL:
Caractéristiques des granulats;
Classes granulaires:

Les granulats pour enduits superficiels seront des gravillons


raffinés de concassage ayant les dimensions suivantes (en millimètres
de maille de tamis) : :

Angularité :
Les granulats 4/6,3 - 6,3/10 et 10/14 sont constitués d’éléments concassés
purs.
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’ENDUIT SUPERFICIEL:
Caractéristiques des granulats;
La propreté superficielle :%des éléments inférieurs à 1mm
pourcentage d’éléments inférieurs à 1 mm obtenus par lavage d’une
prise de 1kg. Les fines tolérées ne doivent pas être argileuses.

La dureté: Dureté " Los Angeles " (L.A.) et Résistance à l’usure " Micro Deval
en présence d’eau "
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’ENDUIT SUPERFICIEL:
Caractéristiques des granulats;

La forme : C.A = Coefficient d’aplatissant = pourcentage en éléments plats


définis par
Forme d’un granulat :

L : plus grande dimension

E : plus petite épaisseur

G : plus grande épaisseur

Le polissage Coefficient de polissage accéléré (CPA)


Mesure l’aptitude des gravillons routiers à se polir sous l’ effet de trafic
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’ENDUIT SUPERFICIEL:
Caractéristiques des granulats;
Adhésivité :
Les granulats doivent présenter des caractéristiques d’adhésivité globale
suffisante au liant prévu.
Ils doivent présenter en outre une bonne adhésivité active et adhésivité passive
pour éviter leur désenrobage ultérieur.
Adhésivité Active: le liant arrive-il à mouiller le granulat en présence d’eau.
Adhésivité passive: Cette liaison résistera-il à l’action de l’eau qui cherche à
prendre la place du liant.

L’éprouvette de granulats enrobés est sèche sous abri à 20° ± 2° puis immergée
pendant 24 heures.

Les gravillons sont définis par leur fraction granulométrique et


leur dosage en L/m²
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’ENDUIT SUPERFICIEL:
Les liants utilisés;
Les liants à utiliser sont des cut-backs 800/1400 et des émulsions à 65% de
bitume.

Le liant est caractérisé par son type sa catégorie et son dosage en Kg/m²

Les dosages
Le dosage en granulats d/D de chaque couche

Le dosage en liant de chaque couche


Gravilloneuse :
La première couche:1.3 à 1.6 kg/m²
La deuxième couche:1.1 à 1.4 kg/m²
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’ENDUIT SUPERFICIEL:
La mise en œuvre de l’RS
Nettoyage de la chaussée avant enduisage
Le nettoyage a pour but de faire disparaître toute trace de corps
étranger susceptible d’empêcher l’adhérence du liant à la surface
des chaussées à revêtir.

Atelier de repandage
Le répandage est conduit de manière à assurer
une répartition uniforme des granulats sur
le liant répandu
Le répandage des granulats doit suivre d’aussi près
que possible le répandage du liant(L’espacement Gravilloneuse :
entre la répondeuse de liant et les gravillonneurs ne
devra pas dépasser 40 mètres).
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

L’ENDUIT SUPERFICIEL:
Compactage
Le compactage sera assuré au compacteur à pneus lisses, la pression de gonflage
étant adaptée à la dureté des gravillons employés et aussi forte que possible

compacteur à pneus
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

ASSISES TRAITEES AU LIANT HYDROCARBONE


La couche d’accrochage
Avant la mise en place des produits enrobés, il est répandu sur la surface à revêtir et
entre chaque couche un voile d’accrochage à l’émulsion de bitume.
Le répandage se fait en avant du finisseur et au moyen d’une répandeuse de liant à
La couche d’accrochage n’est pas sablée.
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée
ASSISES TRAITÉS AU LIANT HYDROCARBONÉS
1-Les assises traitées aux liants hydrocarbonés sont du type grave bitume
(GBB) enrobée à chaud en centrale et mise en œuvre au finisseur. Elles
sont utilisées en couche de base.
2 - Les enrobés bitumineux sont du type enrobé dense à chaud (E.B)
fabriqué en centrale et mis en oeuvre au finisseur.
Ils sont utilisés en couche de liaison et en couche de roulement.
Les liants hydrocarbonés utilisés
a) - Grave bitumes (G.B.B)
- bitume pur 40/50
- bitume pur 60/70
b) - Enrobés bitumineux (E.B)
- bitume pur 40/50
- bitume pur 60/70
- bitume pur 80/100
Fabrication
La fabrication des graves bitume (GBB) et enrobés bitumineux
(EB) sera effectuée uniquement en centrale d’enrobage
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

Exemple de station d’enrobage continu


VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

ASSISES TRAITÉS AU LIANT HYDROCARBONÉS


Transport
Le transport au chantier de répandage des produits élaborés en centrale est effectué
dans des camions à bennes métalliques
Les camions sont obligatoirement équipés d’une bâche qui sera mise en place à la
fin du chargement quelle que soit la distance de transport et les conditions
atmosphériques.

Le répandage
Le répandage des produits enrobés devra être effectué au moyen d’un finisseur
par bandes accolées
Compactage
Le compactage est assuré par des compacteurs à pneus et à cylindres vibrants. Les
compacteurs à pneus devront être équipés de jupes de protection. Ils ne devront
jamais s’éloigner à plus de 50 m en arrière du finisseur
VIII- Le mode d’exécution des travaux de chaussée

ASSISES TRAITÉS AU LIANT HYDROCARBONÉS

Surfaçage
la flache maximale par rapport à la régle de 3 métres mesurée sur une couche doit
rester en tout point inférieure aux limites de tolérances indiquées dans le tableau
suivant
IX- Les engins de chantier

FABRICATION DES MATERIAUX


Extraction:
•Explosif(roche massive)

•Chargeur ou pelle (ballastière)

•Camions
IX- Les engins de chantier

TERRASSEMENTS
IX- Les engins de chantier

FABRICATION DES MATERIAUX

Fabrication:

•Station de concassage(fabrication des granulats)

Voir cours station de concassage

•Station d’enrobage(fabrication des enrobés)

Voir exemple de fonctionnement de la centrale d’enrobage


IX- Les engins de chantier

Transport et repandage

•Chargeur

•Camions

•Niveleuse(GNT)

•Finisseur(les enrobés et les GBB)

•Gravillonneur

•Répondeuse de liant

•Camions à citerne d’eau


IX- Les engins de chantier

Compactage:

•Compacteur à pneu

•Cylindre vibrant

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