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Faculté de Physique
Département de Physique Energétique
Spécialité : Physique Energétique et Energies Renouvelables
Mémoire
Présenté par :
Sommaire
Sommaire
Liste des figures
Liste des tables
Introduction générale
I.1 Introduction................................................................................................2
I.2 Rayonnement solaire..................................................................................2
I.3 L’effet photovoltaïque................................................................................3
I.4 La cellule solaire photovoltaïque...............................................................4
I. 4. 1. Définition........................................................................................4
I.4.2. Fonctionnement d'une cellule photovoltaïque...................................4
I.4.3 Caractéristiques électriques d’une cellule photovoltaïque...............5
I.4.4 Les différents rendements d’une cellule photovoltaïque...................7
I.4.3 Circuit électrique équivalent d'une cellule PV................................10
I.4.4 Techniques de fabrication d’une cellule photovoltaïque
conventionnelle en mc-Si.........................................................................10
I.5 Les pertes au niveau des cellules solaires classiques :..........................14
I.5.1 Les pertes physiques.......................................................................14
I.5.2 Les pertes technologiques...............................................................15
I.6 Les solutions pour optimiser le rendement : le cas des cellules en
silicium.........................................................................................................16
II.1 Les mécanismes de recombinaisons.....................................................17
B) Recombinaison radiative....................................................................18
II.2 Passivation des cellules solaires...........................................................23
II.1.1 passivation.........................................................................................23
II.1.2 Les types de défauts de surface et d’interface..............................23
Chapitre I :
FIGURE I .1 : DIFFÉRENTS AIR MASSES ..................................................................................3
FIGURE I .2 : PRINCIPE DE 1'EFFET PHOTOVOLTAÏQUE ..........................................................3
FIGURE I .3 : JONCTION N/P ÉCLAIRÉE, CELLULE PHOTOVOLTAÏQUE ....................................4
FIGURE I .4 : STRUCTURE (GAUCHE) ET DIAGRAMME DE BANDE (DROITE) D’UNE CELLULE. 5
FIGURE I. 5. :CARACTÉRISTIQUE I(V) D’UNE CELLULE SOLAIRE EN OBSCURITÉ ET SOUS
ÉCLAIREMENT ................................................................................................................7
FIGURE I .6 : RENDEMENT QUANTIQUE EXTERNE D’UNE CELLULE PHOTOVOLTAÏQUE..........8
FIGURE I .7 : CIRCUIT ÉLECTRIQUE ÉQUIVALENT D'UNE CELLULE PV.................................10
FIGURE I. 8 : SCHÉMA RÉSUME LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE FABRICATION DE CELLULES
DE THERMALISATION....................................................................................................14
Chapitre II :
FIGURE II. 1 :MÉCANISME DE RECOMBINAISONS RADIATIVES ............................................19
FIGURE II. 2 : MÉCANISME DE RECOMBINAISON SRH ........................................................20
FIGURE II .3 : CONTRIBUTION DES DIFFÉRENTS TYPES DE RECOMBINAISONS À LA DURÉE DE
VIE EFFECTIVE...............................................................................................................22
iii
FIGURE II. 7 : PASSIVATION CHIMIQUE EN COMBLANT LES LIAISONS PENDANTES AVEC DES
ÉLÉMENTS EXTÉRIEURS................................................................................................27
Chapitre III :
FIGURE III. 1 : LA RÉFLECTIVITÉ SIMULÉE PAR PC1D POUR SCAR (SIN) ET DCAR (
Al 2 O3/SIN).................................................................................................................36
FIGURE III. 2 : LA RÉFLECTIVITÉ SIMULÉE PAR PC1D POUR SCAR (SIN) ET DCAR (SI O 2
/SIN).............................................................................................................................36
FIGURE III. 3 : LES CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES I=F(V) ET P=F(V) D’UNE SCAR (SIN)
NON- TEXTURISÉ...........................................................................................................38
FIGURE III. 4 : LES CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUE I=F(V) ET P=F(V) D’UNE DCAR (
Al 2 O3/SIN) NON-TEXTURISÉ.....................................................................................38
FIGURE III. 5 : LES CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUE I=F(V) ET P=F(V) D’UNE DCAR (SIO 2
/SIN ) NON- TEXTURISÉ................................................................................................39
FIGURE III. 6 : LES CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES I=F(V) ET P=F(V) D’UNE SCAR (SIN)
TEXTURISÉ....................................................................................................................40
DIFFÉRENT ÉPAISSEUR..................................................................................................42
v
Liste des tables
Chapitre III :
TABLEAU III. 1: PARAMÈTRES DE LA STRUCTURE SIMULÉE.................................................35
TABLEAU III. 2 : LES PARAMÈTRES ÉLECTRIQUE DE LA CELLULE SOLAIRE CONVENTIONNEL
NON-TEXTURISÉ............................................................................................................39
CONVENTIONNELLE TEXTURISÉE..................................................................................42
v
Remerciements
Nossair, mon encadrant pour ses conseils et son aide pour avoir dirigé la
Mes remerciements s’adressent aussi aux membres de jury qui m’ont fait
A mes parents, eux qui m’ont doté d’une éducation digne et saine.
moi.
A ma mère Nadia qui s’est sacrifié pour faire de moi ce que je suis
maintenant.
Introduction générale
Le premier chapitre est consacré à une étude bibliographique sur la cellule solaire
photovoltaïque.
Le troisième chapitre est présenté le logiciel de simulation PC1D nous discuterons les
résultats obtenus.
I.1 Introduction
Le soleil représente une source d'énergie inépuisable, ayant la capacité de couvrir plusieurs
milliers de fois notre consommation totale d'énergie. C'est pourquoi, depuis longtemps,
l'homme cherche à exploiter cette importante énergie solaire à travers le monde. Il est
arrivé à réaliser cet objectif grâce à l'utilisation de la technologie des cellules
photovoltaïques [1].
Le rayonnement reçu par la terre en incidence normale avoisine les 1400 W/m2 avant
d’aborder la couche atmosphérique.
Pour tenir compte de l'épaisseur d'atmosphère traversée par le rayonnement solaire incident
(Figure I.1), on introduit un coefficient appelé nombre de masse (AM) défini par :
Où θ est l’angle que fait le soleil avec son zénith. Par définition, AM0 correspond aux
conditions hors atmosphère.
Quand le soleil fait un angle de 48° par rapport au zénith, la lumière incidente est dite
AM1.5. Le nombre de masse d'air caractérise la puissance transportée par le rayonnement
solaire et de plus, sert de standard pour quantifier les performances de nouveaux dispositifs
photovoltaïques.
Les conditions standard de caractérisation sont définies par les normes IEC-60904 de
L’International Electrotechnical Commission (IEC) selon une distribution spectrale
AM1.5G global (somme des rayonnements directs et diffus), d’intensité 100 mW/cm2 et
pour une température de cellule de 25°C [2].
I. 4. 1. Définition
C’est un composant électronique qui convertit l’énergie solaire en énergie électrique c’est-
à-dire il convertit le photon reçu en une tension électrique continue. Cela se fait à partir
d’un processus nommé « effet photo-électrique ». Cette cellule est, généralement, faite de
matériaux semi-conducteurs. Les cellules réunies forment le module ou le panneau
photovoltaïque. Elle peut être conçue à base d’une homojonction ou d’une hétérojonction
[5].
Une cellule photovoltaïque est un dispositif qui permet de transformer l’énergie solaire en
énergie électrique. Cette transformation est basée sur les trois mécanismes suivants :
absorption des photons (dont l’énergie est supérieure au gap) par le matériau
constituant le dispositif.
conversion de l’énergie du photon en énergie électrique, ce qui correspond à la
création de paires électron/trou dans le matériau semi-conducteur.
collecte des particules générées dans le dispositif.
Afin de collecter les particules générées, un champ électrique permettant de dissocier les
pairs électrons / troue créées est nécessaire. Pour cela on utilise le plus souvent une
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
jonction PN. D’autres structures, comme les hétérojonctions et les Schottky peuvent
également être utilisées.
Les photons incidents créent des porteurs dans les zones N et P et dans la zone de
charge d’espace. Les photo-porteurs auront un comportement différent suivant la
région :
Le courant délivré sur une charge par une cellule photovoltaïque éclairée s’écrit [7]:
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
Avec :
Pour une cellule photovoltaïque idéale, l’équation (I-2) peut être écrite de la forme
suivante:
qV
I (V) = I ph − I s (exp ( ) -1) (I-3)
kT
Avec :
q : charge élémentaire,
k : constante de Boltzmann,
T: température.
Ainsi, dans une cellule photovoltaïque, deux courants s’opposent le courant d’éclairement
et un courant de diode appelé courant d’obscurité qui résulte de la polarisation du
composant.
La caractéristique d’une cellule on obscurité est identique à celle d’une diode (Voir figure
(I.5) [7].
I cc: Le courant de court-circuit I cc d’une cellule photovoltaïque obtenu pour une tension
V=0, caractérise la quantité des paires électrons trous créés G qui traverse la jonction sans
être recombinées et ce entre les longueurs de diffusion des électrons et trous ( Ln et L p) :
I cc =q G ¿ + L p) (I-4)
V co : La tension de circuit ouvert, Sous obscurité (I=0), la cellule fournie un courant égal
au courant de court-circuit I cc pour une tension, appelée tension en circuit ouvertV co :
KT I cc
V co = ln ( +1) (I-5)
q Is
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
PM V I
m m
FF = I V ¿ V I (I-6)
cc co co cc
V m I m FF V co I cc
η= = P S (I-7)
Pinc S inc
Figure I.5: Caractéristique I(V) d’une cellule solaire en obscurité et sous éclairement [7]
Les photons incidents sur une cellule solaire ont une certaine probabilité d’être absorbés
puis de générer un pair électron-trou qui participe au courant I cc fournit par la cellule. Cette
probabilité est déterminée par la connaissance des rendements quantiques QE (efficacités
quantique). Ces efficacités sont le rendement quantique externe et interne [8].
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
Le rendement quantique externe, noté EQE (ou RQE), appelé aussi IPCE (Incident Photons
to Current conversion Effeciency), est le rendement d’électrons générés par photon
incident. Il est donné en fonction de la longueur d’onde dans la figure I.6.
Le photo-courant mesuré, défini comme étant le nombre d’électrons collectés par unité de
temps et de surface est donné par la relation suivante:
I cc / s J cc
= (I-8)
q q
φi / s Ee
= (I-9)
E photon h c / λ
I cc ( λ) h c hc J cc (λ)
EQE= * = * (I-10)
φi (λ) q λ q λ Ee
Et donc :
1,24 J cc (λ)
EQE= (I-11)
λ Ee (λ)
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
La réponse spectrale de la cellule, notée R s(λ) est donnée par le rapport suivant :
J cc (λ)
R s(λ) = (I-12)
Ee (λ)
Elle représente la sensibilité de la cellule pour chaque longueur d’onde et elle est souvent
utilisée dans le marché de l’électronique comme caractéristique des photodiodes. Le
rendement quantique externe EQE, peut être ainsi exprimé comme suit :
1,24
EQE = R s(λ) (I-13)
λ
Par conséquent, d’après les définitions de ces paramètres, le rendement quantique externe
EQE dépend du coefficient d’absorption des matériaux utilisés, de l’énergie d’ionisation,
de la largeur de la ZCE et de l’efficacité de collecte. Il est mesuré en fonction de la
longueur d’onde de la source monochromatique.
Le rendement quantique interne est le rapport entre le nombre d’électrons dans le circuit
externe et le nombre des photons incidents. Dans ce cas, les photons incidents sont
considérés en soustrayant ceux perdus par réflexion à la surface de la cellule et absorption
incomplète. Cette grandeur s’appelle le rendement quantique interne RQI ou IQE (Internal
quantum effeciency).Elle est déduite à partir de la mesure du rendement quantique EQE et
de la réflectivité R (λ) tel que :
EQE( λ)
IQE = (I-14)
1−R( λ)
P max V I V J
η= = FF co cc = FF co cc (I-15)
φi φi φi
Sous les conditions standards d’irradiance AM1.5, le rendement est donné par :
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
V co I cc
η = FF (I-16)
φi
Ce Rendement maximal peut être optimisé en améliorant les trois termes se trouvant dans
le numérateur de l’équation I-16
La résistance série R s est due à la résistivité électrique des différentes couches de la cellule
émetteur, base et contacts métalliques. Ce terme doit idéalement être le plus faible possible
pour limiter son influence sur le courant délivré par la cellule. La résistance parallèle ou de
court-circuit R p traduit quant à elle, la présence d’un courant de fuite à travers l’émetteur,
causé par un défaut. Ceci est le cas lorsque la diffusion des contacts métalliques à haute
température perce l’émetteur. Elle peut aussi être due à un court-circuit sur les bords de la
cellule. Cette valeur devra être la plus élevée possible [9].
Figure I.8 : Schéma d’un four de croissance de lingot POLIX. Les photos montrent le
creuset avec (a) le matériau initial et (b) le lingot obtenu
I.4.4.2 Découpe
L’étape de sciage entraîne des dommages en profondeur à la surface des wafers, de l’ordre
du rayon du fil de la scie. Un fort décapage à la soude retire la zone perturbée. Puis l’étape
de texturisation est entreprise sur les faces avant et arrière à l’aide d’une solution acide ou
basique, pour la formation des pyramides qui constitue des pièges pour le rayonnement
incident, augmentant ainsi l’absorption [10].
Dans l’étape suivante, le substrat est placé dans un four de diffusion à environ 850°C
pendant 20 minutes dans un mélange gazeux de N 2 ,O2 , POCl 3 et P2 O5 . Un verre de
phosphore ( P2 O5 ) se forme sur tout le pourtour de la plaque, à partir duquel le phosphore
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
va diffuser sur une profondeur moyenne de 0.5 Ωm. On obtient donc une structure
n+/p/n+. On procède ensuite à la désoxydation, c’est-à dire l’élimination du verre
conducteur, par acide fluorhydrique (HF à 10%). Les substrats sont ensuite rincés à l’eau
désionisée [10].
Les plaquettes sont superposées les unes sur les autres (~400 à la fois) et gravées
latéralement par plasma ou laser. L’émetteur n’est ainsi plus en contact avec la face arrière
de la cellule [10].
Le nitrure de silicium hydrogéné (SiNx:H) est ensuite déposé par PECVD afin de faire
office de couche antireflet et de passivation. La couche de nitrure de silicium SiN joue le
rôle de barrière de diffusion contre les impuretés, réduisant le risque d’introduction
pendant les étapes ultérieures d’impuretés métalliques pouvant court-circuiter la jonction.
De plus, les contacts métalliques lors de leur recuit pénètrent moins profondément dans
l’émetteur. La technique PECVD permet d’obtenir des vitesses de dépôt relativement
élevées à basse température (< 400°C) [8].
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
Les contacts avant sont déposés par sérigraphie avec une pâte à l’argent au travers d’une
grille. Puis, ils sont séchés dans une étuve à air à 150°C pendant un quart d’heure [10].
Une pâte en aluminium est ensuite déposée sur la quasi-totalité de la face arrière. De
même, le métal est séché dans une étuve à air à 150°C pendant un quart d’heure [10].
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
I.4.4.9 Co-firing
Les rubans de connexion sont ensuite soudés à température ambiante sur les faces avant et
arrière. Finalement, les cellules sont testées et classées selon leurs performances [10].
Les pertes dans les cellules solaires classiques, notamment celles à base de silicium
peuvent être classées en deux grandes parties : des pertes physiques et des pertes
technologiques. Les pertes physiques sont généralement liées aux propriétés des matériaux
utilisés, pour les limitations technologiques, elles sont induites par le processus de
fabrication. Des choix technologiques appropriés peuvent cependant avoir des
conséquences sur les limitations intrinsèques du matériau [11].
Une cellule solaire est soumise à trois principaux types de pertes physiques:
Les premières pertes se produisent quand les photons pénètrent dans la cellule,
certains n'arrivent pas à communiquer leur énergie aux électrons.
Deuxième type de pertes : certains électrons n'ont pas assez d'énergie pour
parvenir au circuit extérieur, ils dissipent alors cette énergie sous forme de chaleur,
par un phénomène dit de « recombinaison ».
Troisième type de pertes, les pertes résistives : le courant électrique qui circule
dans le semi-conducteur se transforme inévitablement, pour partie, en énergie
thermique, à cause de la résistance électrique du matériau (ce phénomène est aussi
connu sous le nom de pertes par effet Joule). Plus l'intensité lumineuse envoyée
vers la cellule est élevée, plus ces pertes résistives augmentent. À des intensités
lumineuses trop fortes, elles deviennent même tellement importantes qu'elles
entraînent la diminution du rendement de la cellule.
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
La Figure I.10 montre les principales pertes intrinsèques pour une cellule photovoltaïque
en silicium.
Figure I.10 : Principales pertes intrinsèques pour une cellule photovoltaïque en silicium.
(1) Pertes des photons de grandes longueurs d’onde. (2) Pertes dues à l’énergie
excédentaire des photons. L’insert illustre le phénomène de thermalisation
Les pertes par réflectivité, avant l'entrée de la lumière dans la cellule, une quantité
de photons sont réfléchis par la surface avant de la cellule. Le coefficient de
réflexion est voisin de 40% pour le silicium monocristallin poli optique. Une
texturisation et une couche antireflet permettent de réduire ce coefficient en
dessous de 5 % [Papet].
Les pertes par ombrage, le dépôt des contacts métalliques nécessaires pour
collecter les charges photogénérés entraîne une zone d’ombrage sur la surface
exposée de la cellule en face avant.
Les pertes des IR, à cause de la limite de l’épaisseur de la cellule, un certain
nombre de photons (photons infrarouges) travers la cellule sans être absorber.
Durée de vie et rendement de collecte, Le rendement de collecte correspond au
rapport entre le nombre de porteurs de charge effectivement collectés et le nombre
total de charges photogénérés. Ce terme prend en compte les recombinaisons
électrons-trous en volume et en surface de la cellule. Il dépend directement de la
Chapitre I : Généralités sur les cellules photovoltaïques
Les facteurs de pertes sont donc liés d’une part à des limitations propres au matériau et
d’autre part à la technologie d’élaboration de la cellule. Si sur ces derniers que se
portent la majorité des optimisations des cellules photovoltaïques.
Plusieurs solutions ont été proposées pour réduire les différentes pertes dans les
cellules solaires [11] :
Ces différentes techniques permettent d'améliorer l'efficacité globale des cellules solaires
en réduisant les pertes et en augmentant la capture de la lumière incidente.
Chapitre II : passivation des défauts de la cellule solaire
De manière générale, lorsqu'une paire électron-trou est générée au sein d'un semi-
conducteur, cela se produit suite à un apport d'énergie provenant d'une particule
énergétique, d'un champ électrique puissant ou d'un photon. Ce dernier phénomène est
repose sur le principe de l’effet photovoltaïque. Une fois cette génération avancée, il existe
trois principaux phénomènes gérant la recombinaison en volume de cette paire électron-
trou: les recombinaisons radiatives, Auger et SRH (Schockley-Read-Hall). Dans le cas des
cellules solaires, il faut leur ajouter les recombinaisons survenant en surface du matériau.
La description de ces différentes sources de recombinaison et leur influence respective sur
la durée de vie effective des porteurs minoritaires, sous faible et forte injection, est
détaillée ci-dessous [12].
de vie des porteurs de charges, 𝜏 (𝑠) est définie comme le rapport entre la densité de
porteurs en excès, Δ𝑛 (cm−3 ¿et le taux de recombinaison :
Δn
τ = (II-2)
R
B) Recombinaison radiative
Δn Δn 1
τ rad= (II-4)
R rad B ( Δ n ) (N dop+ Δ n) B(N dop+ Δ n)
Il existe une situation les recombinaisons radiatives peuvent jouer un rôle non négligeable
et même provoquer une régénération. Un photon émis lors de la recombinaison peut alors
contribuer à la génération d’une paire électron-trou en apportant son énergie. C’est le
phénomène de recyclage de photon. Il est de plus en plus pris en compte dans la
modélisation et la conception d'architectures optimisées pour les cellules solaires.
C) Recombinaison SRH
pn−ni2
R SRH = (II-5)
τ p (n+ n1)+ τ n ( p+ p1)
0 0
Chapitre II : passivation des défauts de la cellule solaire
Avec τ p et τ n les durées de vie effectives intrinsèques des trous et des électrons qui
0 0
1 1
τp= τn = (II-6)
0
σ p ϑ th N T 0
σ n ϑ th N T
E T −Ei E T− E i
n1 =ni e KT
p1=n i e KT (II-7)
La durée de vie de porteurs de tous les expressions est lié au taux d’injection Δ𝑛 ;les
cellules solaire son liée par la puissance optique absorbé par la cellule. Pour
mieux appréhender l’impact de tous types de recombinaison et du taux
d’injection, il est important de faire la différence entre les deux cas : la haute
injection(HI) définie par la condition Δ𝑛 ≫ p0où le taux d’injection est très
supérieur à la concentration en porteurs majoritaires de charge à l’équilibre dans le
semi-conducteur. Quand Δ𝑛 ≪ p0 on peut définir la faible injection Il vient alors pour
le silicium de type p :
1 1
τ rad, HI = τ rad, FI = (II-8)
B Δn B p0
1 1
τ Auge r , HI = 2 τ Auge r , FI = 2 (II-9)
(C n+ C p ) Δ n (C p) p0
τ SRH , HI =τ p + τ n
0 0
τ SRH , FI =τ n 0 (II-10)
L’ensemble des durées de vie permet de définir une durée de vie effective donnée par
la relation ci-dessous :
1 1 1
τ eff = + τ + τ (II-11)
τ rad Auge r SRH
F) Recombinaisons de surface
2
ns ps −ni
R S= n s+n p s+ p (II-12)
+ 1 1
Sp 0
Sn 0
S p =σ p ϑ th N Ts
0
Sn =σ n ϑ th N Ts
0
(II-13)
R S=S Δ n s (II-14)
II.1.1 passivation
Dans le processus la fabrication de cellules photovoltaïques, une étape clé pour obtenir de
hauts rendements de conversion est l’étape de passivation qui consiste à augmenter la
collecte des porteurs photogénérés en améliorant leur durée de vie (ou leur longueur de
diffusion). La passivation consiste à améliorer les qualités électroniques du volume et
surtout de la surface du matériau en neutralisant les effets de ses défauts électriquement
actifs (recombinaison de surface) [14].
Lorsque l’on dépose une couche de passivation sur la surface du silicium, celle-ci devient
une interface et peut présenter de nouveaux types de défauts. Parmi les principaux défauts
de surface du silicium que ce soit avec ou sans passivation, on trouve les liaisons
pendantes qui sont créées par l'interruption du réseau cristallin. Pour un matériau orienté
(111), ce type de défaut ( Pb) est principalement attribué à des atomes de silicium trivalents
orientés dans la configuration [12]:
𝑆𝑖 ≡ Si3° (II-15)
Pour un matériau orienté (100), plus usuellement employé dans le domaine photovoltaïque,
ces défauts se répartissent plutôt sous deux contributions différentes dénotées 𝑃𝑏0 et 𝑃𝑏1
suivant leur configuration, comme illustré sur la Figure II.4. Alors que les défauts de type
Pb 0 peuvent être assimilés dans leur comportement aux Pb du silicium (111), les Pb 1
correspondraient plutôt à des configurations:
Chapitre II : passivation des défauts de la cellule solaire
𝑆𝑖 ≡ Si2 O°(II-16)
Le défaut de type Pb 0 est électriquement actif et possède deux niveaux d'énergie au sein du
gap du silicium. Il peut agir soit comme donneur soit comme accepteur; dans le premier
cas son niveau d'énergie se situe à environ 0,25 eV et dans le second cas à 0,85 eV au-
dessus de la bande de valence. Ceux de type donneur sont des pièges positifs qui
deviennent neutres lorsqu’ils sont remplis par un électron. Ceux de type accepteur sont des
pièges neutres qui deviennent négatifs lorsqu’ils sont remplis par un électron. Le terme
donneur vient du fait que le piège a donné un électron pour être positif, tandis que le terme
accepteur le fait qu’il ait capté un électron pour être négatif. Le remplissage de ces défauts
dépend de la courbure de bande en surface et du dopage du silicium, comme illustré sur la
Figure II.5 [12].
Chapitre II : passivation des défauts de la cellule solaire
Figure II.5 : Remplissage des pièges de surface avec la position du niveau de Fermi et la
courbure de bande.
La surface du silicium cristallin représente une forte discontinuité dans le réseau ordonné
d’atomes et génère une densité importante de centre de recombinaisons. Ces zones
localisées de défauts agissent comme des siphons pour les porteurs de charge minoritaires.
Lorsqu’une zone se retrouve en déplétion de porteurs, elle attire les porteurs présents dans
les zones adjacentes ayant des concentrations plus élevées. Le taux de recombinaisons est
directement lié à la vitesse de recombinaison des porteurs en surface. Le paramètre de
vitesse de recombinaisons de surface est défini pour illustrer la quantité de défauts de
surface et leur impact sur les porteurs minoritaires de charge. La passivation de surface
permet alors de diminuer la vitesse de recombinaison de surface. On peut distinguer deux
grandes catégories : la passivation chimique et la passivation par effet de champ [12].
Elle est réalisée en formant une couche mince d’un matériau à large bande interdite sur la
surface du semi-conducteur de telle sorte que la plupart des liaisons pendantes soient
chimiquement liées à des atomes dans cette couche. Ce matériau peut être un diélectrique
tel que SiO2, sin X , Al2 O3, ou bien il peut s'agir d'un autre semi-conducteur, voire le même
semi-conducteur sous une forme structurale différente (par exemple du Si amorphe sur une
surface de Si cristallin) [14].
Chapitre II : passivation des défauts de la cellule solaire
Certaines liaisons pendantes peuvent aussi être passivées par des atomes d'hydrogène,
provenant soit de la couche de passivation elle-même, soit lors d'un recuit sous atmosphère
d’hydrogène (Figure II.7). En utilisant ce type de procédé, la densité d'états d'interface peut
être réduite à des niveaux extrêmement faibles [14].
Figure II.7 : Passivation chimique en comblant les liaisons pendantes avec des éléments
extérieurs
Consistant à réduire la concentration d'un type de porteurs à la surface, peut être obtenue
de plusieurs manières. Tout d'abord, il est possible de réduire la concentration de porteurs à
la surface en appliquant un champ qui repousse ce type de porteur. Ce champ peut être crée
des charges stables intégrées à l'intérieur d'une couche diélectrique de passivation. On
obtient alors des phénomènes d’accumulation ou d’inversion (exemple : la présence de
charges négatives à la surface) (Figure II.8) [14].
Chapitre II : passivation des défauts de la cellule solaire
Une autre variante pour réduire la concentration d’un porteur peut être obtenue par la
formation d'une région fortement dopée à la surface du semi-conducteur, ce qui permet de
supprimer la concentration d'un type de porteur dû au changement de la teneur en élément
chimique. Une telle région dopée peut être formée par l'introduction d'atomes dopants (le
plus souvent du Bore, du Phosphore ou de l’aluminium dans le silicium) par diffusion
thermique, implantation ionique ou formation d’alliage [14].
Un exemple bien connu de cette approche est le champ électrique arrière (BSF pour Back
Surface Field), généralement obtenu grâce à la formation d’un alliage eutectique Al-Si lors
du recuit à haute température d’une couche mince d’Al déposée à l'arrière des cellules
solaires en silicium de type p classiques, couche qui sert de contacts métallique [14].
Le choix du matériau pour la passivation de surface est influencé par plusieurs paramètres.
Son rôle principal est de réduire les effets de piégeage des défauts de surface en les
diminuant ou en repoussant efficacement les porteurs de charge de la surface. De plus, s'il
est déposé sur une surface exposée à un éclairement, il doit être transparent et avoir un
coefficient d'absorption minimal. Il doit également conserver ses propriétés lorsqu'il est
soumis à d'autres procédés de fabrication de la cellule solaire, notamment en résistant à des
températures pouvant atteindre 850°C lors de l'étape de "firing" des contacts, le cas échéant
[12].
Les matériaux tels que SiO2, Si N X et Al2 O3 répondent à ces conditions. Cependant, leur
domaine d'utilisation varie en fonction des besoins spécifiques de la cellule solaire.
a) Passivation SiO2 et Si N X
La première couche de passivation étudiée pour le silicium était le SiO2, qui pouvait être
obtenu par croissance thermique à haute température. Cependant, ces températures
pouvaient endommager le silicium et entraîner des coûts de fabrication élevés. Des
techniques de dépôt à basse température telles que la PECVD ont été explorées, mais les
propriétés de passivation obtenues n’étaient pas aussi bonnes que l'oxydation thermique
[12].
Chapitre II : passivation des défauts de la cellule solaire
Ainsi, la recherche s'est orientée vers un matériau capable d'introduire des charges
négatives en surface du silicium pour résoudre le problème de la couche d'inversion due
aux charges positives. L'oxyde d'aluminium, également connu sous le nom d'alumine (
Al2 O3), répond à ce critère. Sa capacité à se déposer à basse température, son indice
optique de 1,7 à 633 nm et sa forte densité de charges fixes négatives ont suscité un intérêt
croissant en tant que couche de passivation pour le silicium de type p [12].
III.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous étudions la cellule photovoltaïque qui est simulée à l'aide du
programme PC1D. Ce logiciel permet de simuler différentes structures optiques en
fonction des données matériaux disponibles. Les résultats obtenus à partir des paramètres
de simulation sont très similaires à ceux obtenus expérimentalement. De plus, l'utilisation
de ce logiciel permet de gagner du temps et de réduire les coûts.
PC1D est largement utilisé comme logiciel de simulation pour modéliser les cellules
solaires à couches minces. C'est un outil polyvalent et général qui permet de simuler des
dispositifs semi-conducteurs unidimensionnels tels que les diodes, les photodiodes et les
cellules photovoltaïques. Les structures de ces dispositifs peuvent être monocristallines,
polycristallines, amorphes ou une combinaison de celles-ci [15].
La fenêtre du logiciel PC1D est présentée sur la figure. III.1. elle se divise en quatre parties
dont les trois premières sont utilisées pour la programmation où il faut introduire les
paramètres du dispositif, des régions et de l’excitation.
Aire du dispositif : la surface du dispositif est très importante car elle influe sur le
photo-courant d’une manière appréciable. Dans notre simulation nous avons choisi
une surface de 1 cm².
Texture en surface : une surface texturée est composée de micro pyramides dont
les bases sont enracinées en profondeur avec un certain angle facial. La
texturisation des surfaces donne lieu à une diminution importante des pertes du
rayonnement incident par réflexion.
Charges électriques en surfaces avant et arrière : les deux faces du dispositif sont
considérées comme neutres, c.à.d. qu’il n’y a pas de barrière de potentielle aux
surfaces.
Réflectance optique interne : elle traduit les réflexions dites diffuse ou spéculaire
du flux lumineux sur les surfaces avant et arrière du dispositif.
L’effet des éléments qui peuvent court-circuiter le dispositif. Ils sont généralement
liés aux impuretés métalliques qui peuvent se diffuser en volume du dispositif lors
de son élaboration.
L’épaisseur de l’émetteur est relativement mince par rapport à la base. Dans le cas du
silicium elle varie sur un intervalle compris entre 0.1µm et 1µm [17].
Concernant le matériau utilisé, tous les paramètres qui le décrivent sont stockés dans des
fichiers d’extension (*.mat), ils sont fourni par la suite par le logiciel dans une disquette.
Les données requises pour la configuration de la cellule solaire choisie, sont introduite
dans le simulateur PC1D. Ce dernier commence à s’exécuter en fournissant les données de
sorties.
1. Le choix des plages de valeurs des différents paramètres doit être réalisable dans le
cadre de la technologie utilisée.
2. Pour des considérations numériques, les valeurs introduites doivent être comprises
dans des intervalles prédéfinis.
3. Afin d'obtenir une convergence rapide, il est essentiel de minimiser la taille des
éléments finis et de choisir un nombre approprié d'itérations.
4. Le bon choix des paramètres numériques.
5. Une initialisation convenable des différents paramètres de la simulation.
Ces critères sont essentiels pour chaque simulation, mais ils ne sont pas suffisants.
Plusieurs fichiers externes doivent également être inclus pour exécuter le programme.
Par exemple, les fichiers caractérisant chaque matériau, tels que le coefficient
d'absorption n (*.abs) et celui de l’indice de réfraction (*.inr).doivent être sélectionnés.
Le choix des fichiers d'excitation (*.exc) est également nécessaire avant l'exécution.
Ces fichiers spécifient l'étude à effectuer, que ce soit dans l'obscurité (dark-iv-exc) ou
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
sous illumination. Dans ce dernier cas, on trouve deux fichiers (one-sun.exc, scan-
qe.exc).
Il existe plusieurs spectres solaires standards, chacun spécifiant l'endroit de l'étude. Par
exemple, le spectre AM0 est utilisé pour les études spatiales, tandis que l'air masse
AM1.5 est couramment utilisé pour les applications terrestres. Le logiciel PC1D utilise
trois spectres différents (am0.spc, am1.5g.spc, am1.5.spc).
Substrat W=200µm
( la surface de la cellule 1cm 2) L=2000µm
La Base Si-p W=200 µm
C B=2,34 1017 cm−3
Emetteur N +¿¿ X e=0,4µm
C e=1.e 20 cm−3
Profile ERFC
BSF P+¿¿ X BSF=0,5µm
C BSF =1,5e 20 cm−3
Profile Gaussien
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
Figure III. 1 : La réflectivité simulée par PC1D pour SCAR (SiN) et DCAR ( Al2 O3/SiN)
Figure III. 2 : La réflectivité simulée par PC1D pour SCAR (SiN) et DCAR (SiO2/SiN)
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
Interprétation :
Les deux figures montrent les réflectivités d’une simple couche anti reflet SCAR (SiN)
et d’une double couche anti reflet DCAR (A l 2 O 3 /SiN) et (SiO2/SiN). La réflectivité
effective de la SCAR (SiN) ( Reff =60,70%) et de la DCAR (Al 2 O 3 /SiN) ( Reff =31,50%)
et celle de (SiO2/SiN) ( Reff =29,78%).
La simple couche anti reflet (SCAR) donne une réflectivité de 60% ca veut dire qu’il
ya beaucoup de perte. Lorsqu’on ajoute une double couche anti reflet (DCAR) on aura
une diminution de réflectivité donc une meilleure absorption (moins de perte optique)
pour améliorer le rendement électrique.
Mon travail a été fait pour avoir un meilleur rendement électrique avec un meilleur
diélectrique
Les caractéristiques I(V) sous illumination AM1.5 (100mW/cm²) sont représentées sur
les Figures III.3-4-5 pour les cellules solaires conventionnelles non-texturisées. Leurs
paramètres photovoltaïques sont rapportés dans le Tableau III.2
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
Figure III. 3 : Les caractéristiques électriques I=f(v) et p=f(v) d’une SCAR (SiN) non-
texturisé
Figure III. 4 : Les caractéristiques électrique I=f(v) et p=f(v) d’une DCAR ( Al2 O3/SiN)
non-texturisé
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
Figure III. 5 : Les caractéristiques électrique I=f(v) et p=f(v) d’une DCAR (SiO2/SiN )
non- texturisé
Tableau III. 2 : Les paramètres électrique de la cellule solaire conventionnel non-texturisé
Matériaux Indice I cc (A) V co (Volt) ⴄ
SiN n=2,05 -0,033 0,67 17,5%
Al2 O3/SiN n1 =1,63 -0,033 0,67 18,8%
n2 =2,05
n1 =1,5
n2 =2,2 -0,034 0,60 16,9 %
SiO2/SiN [18]
Les courbes montrent le caractère photovoltaïque des cellules étudiées. Si les tensions
V co , les courants de court-circuit ( I cc) des deux types cellules sont quasi-identiques, il y
a une petite différence au niveau de la valeur du rendement photovoltaïque. Ces
travaux de modélisation démontrent que l’optimisation numérique des couches est
toujours nécessaire pour obtenir des performances optimales. Ainsi, le rendement des
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
Les caractéristiques I(V) sous illumination AM1.5 (100mW/cm²) sont représentées sur
les Figures III.6-7-8 pour les cellules solaires conventionnelles texturisées. Leurs
paramètres photovoltaïques sont rapportés dans les Tableau III.3
Figure III. 6 : Les caractéristiques électriques I=f(v) et p=f(v) d’une SCAR (SiN) texturisé
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
Figure III. 7 : Les caractéristiques électrique I=f(v) et p=f(v) d’une DCAR ( Al2 O3/SiN)
texturisé
courant
0,01 puissance
0,00
-0,01
Icc(m A )
-0,02
-0,03
-0,04
-0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8
V (volt)
Figure III. 8: Les caractéristiques électrique I=f(v) et p=f(v) d’une DCAR ( SiO2/SiN )
texturisé
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
Tableau III. 3 : Les paramètres électriques de la cellule solaire conventionnelle texturisée
Matériaux Indice I cc (A) V co (Volt) ⴄ
SiN n=2,05 -0,034 0,66 17.8%
Al2 O3/SiN n1 =1,63 -0,034 0,66 19,1%
n2 =2,05
SiO2/SiN n1 =1,47 -0,034 0,66 19%
n2 =2,05
Figure III. 9: La réflectivité simulée par PC1D pour DCAR ( Al2 O3/SiN) pour différent
épaisseur
Chapitre III : Simulateur PC1D, Résultats et Discussions
La Figure III.9 et le tableau III.4 montrent l’influence des épaisseurs de SiN, et d’ Al2 O 3sur
la réflectivité moyenne de la surface. Une réduction de ces épaisseurs engendre des pertes
importantes par réflexion, les minimums des réflexions sont pour des épaisseurs assez
importantes. Mais le meilleur rendement électrique quand a obtenu pour une certaine
optimisation.
Conclusion générale
Conclusion générale
Notre travail qui consistait a simulé des cellules solaires a base de silicium avec le code
PC1D se focaliser sur les performances des cellules solaires au silicium type-p par le
dépôt d’empilement d’ Al2 O3/SiN, qui est une couche prometteuse pour l’obtention de
meilleures performances électriques.
Les résultats électriques qui confirmaient le caractère photovoltaïque des cellules choisies
à savoir l’allure des fonctions I(V) et P(V) nous ont permit d’extraire les paramètres
photovoltaïques confirment ainsi le rendement avoisinant les 19% et qui en accord avec
ceux trouvés dans les travaux déjà publier.
Références
Référence :
[1] Boukari A.Ouleda Abd salam M. (2017). L’impact des énergies renouvelables sur
l’environnement. Mémoire de Master. Université d’Adrar. P18.
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Mémoire de Master. Université de Bordj Bou Arreridj. P28.
[4] Madoui Ch. Laidani L. (2022). Analyse approfondie des paramètres clés d’une cellule
solaire au silicium par simulation numérique. Mémoire de Master. Université de Bordj Bou
Arreridj. P 14.
[5] Kihali I. (2020). Etude et simulation des cellules solaires photovoltaïques à base de
silicium. Mémoire de Master. Université de Jijel. P5-6.
[7] Djeghbala A. (2013). Etude par simulation numérique de l’effet du dopage et des
épaisseurs sur les caractéristiques électriques d’une cellule solaire (p/n) en silicium.
Mémoire de Master. Université de Biskra. P 22-23.
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[9] Abbad L. Djouadi S. (2021). Elaboration d’un code de calcul pour l’étude des cellules
solaires photovoltaïques à haut rendement application à la cellule à l’arseniure de gallium
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[10] Ziada Ch. Mahdjoubi Z. (2016). Étude de l’apport des couches antireflets et de la
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Master. Université d’Adrar. P20-21.
Références
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dépôt de couches atomiques d'alumine pour application aux cellules solaires à haut
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[13] Laidouci A. (2022). Nouveaux absorbeurs POUR cellules solaires à haut rendement.
Thèse de doctorat. Université de Blida 1. P 45-46.
[14] Ibrahim Elmi O. (2017). Nouvelles structures de cellules solaires à base de silicium :
texturation, passivation et association de réseaux de nanostructures métalliques avec une
couche Down –Conversion. Thèse de Doctorat. Université de Lille 1. P 115-116-117.
[15] Ali Cherif M. (2016). Etude par simulation numérique d’une cellule solaire à base de
silicium par PC1D. Mémoire de Master. Université de Tiaret. P 49-51.
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silicium via des simulations PC1D. Mémoire de Master. Université de Bouira. P 36.
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Optical And Electrical Properties Of Antireflective Coatings For Silicon Solar Cells », Int.
J. Sci. Eng. Res., vol. 3, p. 7, juill. 2014.
Résumé
L'objectif de notre travail est d'améliorer les performances des cellules solaires à base de
silicium de type-p en utilisant un empilement d'Al₂O₃/SiN. À l'aide du code PC1D, nous
avons effectué des simulations pour évaluer les caractéristiques optiques et électriques de
ces cellules, en mettant l'accent sur l'optimisation des couches antireflets. Les résultats ont
montré qu'une cellule avec une double couche antireflet (DCAR) avait une réflectivité
moyenne de 22%, ce qui favorise un meilleur rendement photovoltaïque. De plus, les
résultats électriques ont également confirmé le caractère photovoltaïque des cellules, avec
un rendement avoisinant les 19%.
Abstract
The objective of our work is to improve the performance of type-p silicon-based solar cells
using an Al₂O₃/SiN stack. Utilizing the PC1D code, we performed simulations to evaluate
the optical and electrical characteristics of these cells, with a focus on optimizing the
antireflection layers. The results demonstrated that a cell with a double antireflection layer
(DCAR) exhibited an average reflectivity of 22%, leading to enhanced photovoltaic
efficiency. Furthermore, the electrical results confirmed the photovoltaic nature of the
cells, achieving an efficiency close to 19%.
ملخص
. دسyyتخدام المكyy باسp وعyyيليكون من النyyة على السyyية القائمyyا الشمسyyين أداء الخاليyyو تحسyyا هyyدف من عملنyyاله
مع، أجرينا عمليات محاكاة لتقييم الخصائص البصرية والكهربائية لهذه الخاليا،PC1D باستخدام رمزAl₂O₃/SiN
( اسyyادة لالنعكyy أظهرت النتائج أن الخلية ذات الطبقة المزدوجة المض.التركيز على تحسين الطبقات المضادة لالنعكاس
ةyyائج الكهربائيyyدت النتyy أك،كyyافة إلى ذلyy باإلض.لyyوئية أفضyyاءة ضyy مما يعزز كف،٪22 ) كان متوسط انعكاسهاDCAR
.٪19 بكفاءة تبلغ حوالي،ضا الطابع الكهروضوئي للخاليا
ً أي
الكلمات المفتاحية : الخاليا الشمسية ،السيليكون من النوع ،pالمكدس ،Al₂O₃/SiNالمحاكاة ،الخصائص البصyyرية،
الخصائص الكهربائية ،الطبقات المضادة لالنعكاس ،االنعكاسية ،الكفاءة الكهروضوئية.