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Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et technologies
Filière : Génie électrique
Spécialité : Matériaux électrotechnique
Présenté par :
MELOUAH MILOUD BAKHTI SAFIA
Thème:
Soutenu publiquement
Le : 31/05/ 2016
Devant le jury :
M. Louazene Mohamed Lakhdar M. C. (B) Président UKM Ouargla
M. Ayad Nour El islam M. A. (A) Examinateur UKM Ouargla
M. Benmir Abdelkader M. A. (A) Encadreur UKM Ouargla
ﻣﻠﻮح ﻣ ﻠﻮد
Dédicaces
Je dédie ce travail en signe de respect et de reconnaissance:
A mes parents.
A toute ma famille sans exception.
A tous mes amis (es).
A ceux qui ont m’aidé de loin ou de prés durant ma carrière.
BAKHTI SAFIA
Sommaire:
Introduction Générale
Chapitre I: Généralité sur les cellules photovoltaïques
I. 1. Introduction …………………………………………………………………… 3
I. 2. Le rayonnement solaire ………………………………………………………... 3
I . 3. Caractéristiques rayonnement solaire………………………………………….. 3
I. 3. 1. Masse d’air ………………………………………………………………. 3
I . 3. 2. Spectre de référence……………………………………………………... 4
I. 4. Semiconducteur………………………………………………………………… 5
I . 5. Différent types de dopage………………………………………………….….. 6
I . 5. 1. Semiconducteur dopé n……………...…………………………………… 6
I. 5. 2. Semiconducteur dopé p….……………...…..……………………..……… 6
I. 6. la jonction P-N...………………………………………………………………... 7
I . 7 . Cellule solaire photovoltaïque………………………………………………... 8
I . 7 . 1. Historique...…………………………..…………………………………... 8
I. 7. 2. Le photovoltaïque : principe de fonctionnement……………………….…. 8
I. 7. 3. Cellule solaire idéale………………………………………………………. 9
I. 7. 4. Cellule solaire réelle……..…………………………………………..…… 10
I . 8. Les différentes caractéristiques d’une cellule solaire………………….……… 11
a). Courant de court circuit c………………………………………………… 11
b). Tension de circuit ouvert …………………………………………….... 11
c). Réponse spectrale SR..……………….……………………………….……. 11
d). Puissance maximale ….……………………………………….……… 12
e). Facteur de forme FF ………………….……………………..……….....…. 12
f). Rendement de conversion …….………………………………………...... 12
I. 9 . Les différentes technologies des cellules photovoltaïques…………………… 13
I. 9. 1. première génération: Silicium cristallin (mono et poly)…………….…… 13
a. Silicium monocristallin……………………………………….…………….. 13
b. Silicium poly cristallin……………………………………………….……… 13
I. 9. 2. Deuxième génération: CdTe, CIS/ CIGS, silicium amorphe et
microcristallin………………….……………………………………………...……. 13
I. 9. 2. a. CdTe / CdS ……………..……………………………………..... 15
I. 9. 2 .b .Cu(In)Se2/Cu2ZnSnS4………………………………………..… 16
I
I. 9. 2. c. CZTS……………………...………………………………….… 17
I. 9. 3. Troisième génération Technologies photo-électro-chimiques (Dye Sensitised
Cell et Organic PV)……………………………………………………….18
I . 10. Conclusion…………………………………………………...…………….... 18
Chapitre II: Cellule solaire photovoltaïque à base de CZTSSe
II. 1. Introduction………………………………………………….………...….…. 20
II. 2. Les couches minces…………………………………………….…...……..…. 20
II. 2. 1. Définition d’une couche mince……………………………….…...….… 20
II. 2. 2. propriétés des couches minces……………………………………….… 20
II. 2. 3. Applications des couches minces……………………………..…….….. 21
II. 2. 4. Techniques de dépôt des couches minces………….………………….. 21
II. 2. 4. 1. Dépôt en phase vapeur physique (PVD)…………………….... 22
II. 2. 4. 1.1. L'évaporation thermique….………………………….…........ 22
II. 2. 4. 1. 2. Implantation d’ions……………………………………...….. 23
II. 2. 4. 1. 3. Ablation Laser………………………….………………….. 23
II. 2. 4. 1. 4. Epitaxie par jets moléculaires (MBE:Moléculaire Beam
Epitaxy)……………………………………………………………………..…....... 23
II. 2. 4. 1. 5. Pulvérisation cathodique
(Sputtering)…………………......... 24
II. 2. 4. 2. Dépôt en phase vapeur chimique (CVD)……………..…........... 24
II. 2. 4. 2.1. Spray pyrolyse……………………...……………………..….. 25
II. 2. 4. 2. 2. Voie sol-gel………………………………………………….. 25
II. 2. 5. méthodes de préparation de couches minces de Cu2–II–IV–S4……..... 25
1) Les approches à base de vide………………………………….…….… 25
2) Les approches non-vides…………………………………………..….… 25
II. 3. Hétérojonction…………………………………………………………..….... 26
II. 4. Les cellule solaire à base CZTS………………………………………..…...... 26
II. 5. Les propriétés de CZTS…………………………………………….……....… 26
II. 6. Propriétés électriques……………………………………………………...…. 28
II. 7. Propriétés optiques………..………………………………………………...... 30
II. 8. Fabrication d'une cellule à base de Cu2ZnSnS4…………………………...... 32
II. 8. 1. La couche absorbante………………………………………..………….. 34
II. 8. 2. La couche tampon……………………………………………….……... 34
II. 8. 3. La couche d'oxyde transparent conducteur (TCO)…………………….... 34
II
II. 10. Conclusion…………………………………………………………………... 34
Chapitre III: simulation d'une cellule solaire photovoltaïque à base de CZTSSe
III. 1. Introduction……………………………………………………….. ……… 36
III. 2. Modélisation d’une cellule solaire photovoltaïque………………………… 36
III. 3.Equations fondamentales dans les semi-conducteurs……………………….. 37
III.3.1. Equation de Poisson…………………………………………………… 37
III.3. 2. Equations de continuité…………………..…………………………..... 38
III.3. 3. Equations de transport……………………………..………………..…. 38
a). Diffusion………………………………………………………………. 39
b). Drift……………………………………………………….………...... 40
III. 4. Simulation des cellules solaires…………………………………………........ 41
III.4.1 simulation……………………………………………………………....... 41
III.4.2. logiciels de simulation …………………….…………………………..... 41
III. 5. Simulation par Logiciel SCAPS………………………….………………...... 41
III.5.1. Présentation…………………………………………………………….. 41
III.6.Utilisation de logiciel……………………………………………………….… 42
III.6.1. Paramètres de simulation……………………………………………….. 42
III.6.2. Action panel…………………………………………………………...... 42
a).Menu principal…………………………………………………………...42
b). Choix de la cellule…………………………………………………...... 43
c) les propriétés des couches……………………………………………... 44
d).Résultat de la simulation (Caractéristique I(V))……………………..... 45
III.7.Conclusion…………………………………………………………...………. 46
Chapitre IV: résultats et Discutions
IV. 1. Introduction………………………………………………………………… 48
IV. 2. Structure de la cellule étudiée……………………………….…………. 48
IV. 3. Propriétés des différentes couches…………………………….………... 48
IV. 4. Résultats et discussion……………………………………………...……. 49
)………………... 49
) ………..... 51
)…….….... 52
IV.5. conclusion………………………………………………………………..…… 54
III
Conclusion générale…………………………………………………………….….. 55
IV
Listes de figures page
Figure. II.2 : Structure Kasterite dans laquelle CZTS se cristallise. Elle est dérivée de la
structure sphalerite par dupliquer la cellule unitaire ………………………………………26
Figure. II.4: Spectre typique de transmittance d’une couche mince de CZTS . …….…30
Figure II.5 : Schéma représentatif d’une cellule solaire typique à base de Cu2ZnSnS4 …..32
Fig. IV .1: Schéma simplifié d’une cellule solaire en couches minces de CZTS………..48
IV
Fig. IV.2:effet de l'épaisseur du CZTS(WCZTS) …………………………………………50
de la cellule solaire…………………………………………………………………….…..49
de la cellule solaire…………………………………………………………………………51
de la cellule solaire…………………………………………………………………………52
V
Liste de symboles
: Energie.
E( ): Champ électrique.
: Largeur de la bande interdite (gap).
: Concentration des électrons et des trous respectivement
0, 0: Concentration des électrons et des trous à l’équilibre respectivement
n , : Densité de courant des électrons et des trous respectivement
: Densité de courant de saturation inverse
: Densité de courant de photo génération
: Densité de courant de sortie de la cellule
: Courant de court circuit
A, : Concentration des atomes accepteurs et des atomes sonneurs
respectivement
n , : Mobilité des électrons et des trous respectivement
n , : Constante de diffusion des électrons et des trous respectivement.
T: Température de la cellule
Q: Facteur de qualité
i: Concentration intrinsèque
n , : Vitesse de recombinaison des électrons et des tous à la surface
respectivement
, 0: Permittivité du vide, permittivité relative et permittivité totale
respectivement
s: Résistance série
sh: Résistance parallèle
q: Charge de l’électron
= /q: Potentiel thermodynamique
Vd : Potentiel de diffusion
: Tension de sortie de la cellule.
co: Tension de circuit ouvert
: Facteur de forme
: Réponse spectrale
η: Rendement de conversion
: Puissance maximale
W : Epaisseur de la couche CZTS
W : Epaisseur de la couche CdS
W : Epaisseur de la couche ZnO
VI
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
Introduction générale
Notre travail porte sur une optimisation par simulation à l’aide du logiciel SCAPS,
des paramètres physiques et géométriques des différentes couches d’une cellule solaire
photovoltaïque en couche mince à base de Cu2ZnSn(S,Se4) en vue d’améliorer les
performances de cette cellule.
- Le premier chapitre : on fait rappel aux notions générales sur les cellules solaires
photovoltaïques.
- Le deuxième chapitre est consacré à la description des techniques les plus
sollicitées pour l’élaboration des couches minces en général et le CZTSSe en
particulier. On termine ce chapitre par une description des propriétés structurale,
optique et électrique du matériau CZTSe.
- Dans le troisième chapitre, nous présenterons les équations du modèle d’une cellule
solaire photovoltaïque et le l’outil de simulation SCAPS.
- Dans le dernier chapitre nous présentons et discutons les résultats obtenus
Page 2
Chapitre I
Généralité sur les cellules photovoltaïques
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
I. 1. Introduction
I. 2. Rayonnement solaire
Sans le system solaire le soleil donne de façon contenue une énorme quantité d’énergie
radiante et la terre reçue une petite parte de cette énergie en moyenne, 1367 watts
atteignent chaque mètre carré de la couche atmosphérique externe.
I. 3. 1. Masse d’air
Page 3
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
En chaque point, la valeur de la masse d’air est donnée par l’Équation I-1 :
1Sinθ (I-1)
Où l’angle θ est l’élévation solaire, c’est-à-dire l’angle en radian entre le rayonnement
solaire et le plan horizontal. Le spectre solaire AM0, correspond à une masse d’aire nulle
pour un éclairement solaire au delà de l’atmosphère à incidence normale. Pour un ciel clair
avec le soleil à l’aplomb, on a le rayonnement de la masse d'air "1" (ou AM 1).
L’éclairement solaire arrivant sur la terre avec un angle de 48° est de 1000 W/m2 (soit 100
mW/cm2) avec une masse d’air AM1.5.
Le spectre solaire AM1.5 est composé de 3~4 % de lumière ultraviolette (< 390 nm),
de 45 % de lumière visible (390-750 nm) et de 52 % de lumière infrarouge [proche IR
(750-1400 nm) = 38 % et IR Lointain (> 1400 nm) = 14%] [1].
I . 3. 2. Spectre de référence
Page 4
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
I. 4. Semiconducteur
Page 5
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
semiconducteur "intrinsèque" en tant que mauvais conducteur ou mauvais isolant a lui une
conductivité qui augmente avec la température.
Les matériaux semiconducteurs naturels, dits "intrinsèques", sont : le Silicium (Si) et
le Germanium (Ge) [4].
Les semi conducteurs intrinsèques n'ont pas une grande utilité en tant que tels ; Ils
servent de base aux semi conducteurs dopés : on y rajoute des impuretés pour modifier leur
comportement. Il existe deux types de semi conducteurs extrinsèques [4]
I . 5. 1. Semiconducteur dopé n
n0 + ND (I.2)
I. 5. 2. Semiconducteur dopé p
Page 6
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
I. 6. Jonction P-N
Page 7
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
I . 7 . 1. Historique
Page 8
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
Des exemples d’applications des cellules solaires sont illustrés sur la Figure (I.4).
Page 9
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
La figure. (I.6) présente le schéma équivalent d’une cellule solaire réelle, où deux
résistances parasites sont introduits dans ce schéma, elles vont influer la caractéristique
I(V) de la cellule. La premier est la résistance série Rs, cette résistance est liée de
l'impédance des électrodes et de la base, il en résulte que la tension V aux bornes de la
cellule est différente de la tension aux bornes de la jonction.
La deuxième est la résistance shunt Rsh qui corresponde aux pertes dans la surface et
pertes dues aux défauts dans le matériau, il en résulte qu’une partie du courant sera
drivée par cette résistance et il ne pourra être délivré à la charge.
Page 10
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
I(V)=Iph−Is(eq(V+Rs.I)kT−1)−V+RsRsh (I.8)
Ish
Le courant de court circuit est le courant débuté par la cellule sous éclairement en
court-circuitant la sortie. C'est-à-dire que : Isc = I(V = 0). Pour une cellule solaire idéale le
courant de court circuit est égal au courant photovoltaïque Iph.
Pour une cellule solaire idéale la tension de circuit ouvert est donné ;
kT qLnIph+IsIs−IVco kTqln(IphIs) (I. 9)
Page 11
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
La puissance débitée par une cellule solaire est maximum quand le produit V.I est
maximum. Si Vm et Im sont la tension et le courant pour les quels on a ce maximum, la
puissance maximale est la surface du plus grand rectangle de coté Vm et Im qu’on peut
inscrire sous la courbe I(V) (Fig.1 .7).
Pm = Im.Vm (I.11)
PmPi (I.13)
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Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
Cellules PV
Composites Silicium
Poly Amorphe(sliciu
Monocristallin cristallin(GdS, m aliag de cristallin
(GaAs) CdTe,GuLn siliciu
GaSe2 ect) SiGEe,SiC,etc)
Poly Monocristal
cristallin lin
Page 13
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
Figure I .9. Etape de fabrication des cellules : (1) minerai de Silicium – (2) raffinage (pour
augmenter la pureté) –(3) Silicium en fusion donnant des lingots (4) après solidification –
(5) wafer obtenu par sciage du lingot –(6) traitement de surface par procédés physico
chimiques et (7) cellule finie avec électrodes.
a. Silicium monocristallin
L’oxyde utilisé dans l’industrie photovoltaïque est le silane (SiH4). Son réalisation à
partir des plaquettes de silicium qui sont produites à partir des lingots de silicium fabriqués
selon le procédé de croissance Czochralski.[8]
Cette cellule a :
Les inconvénients : gap: 1.1 eV inférieur au gap idéal (1.5 eV), nécessité d’une grande
pureté du silicium, (fabrication).
Page 14
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
Une cellule CdTe est constituée d’une couche de conducteur transparent sur un substrat
de verre sur laquelle on dépose une couche de CdS (sulfure de cadmium) de type n, puis
une couche de CdTe dopé p. les avantages de cette cellules sont :
tous les photons du spectre solaire ont une énergie plus petite que la liaison CdTe
(5.75eV), et cette forte i conduit à une grande stabilité chimique et thermique. Et
ses inconvénients sont caractérisés par :
les films CdTe de type p ont une résistance électrique relativement élevée, ce qui
nuit aux rendements.
sensibilité de la cellule à la vapeur d’eau?
cadmium est un métal lourd donc polluant. protection des employés durant la
fabrication des cellules. Etude des impacts sur l’homme et l’environnement des
panneaux: actuellement aucun effet néfaste n'a été rapporté. recyclage en fin de
vie
la quantité existante de cadmium est limitée.
I. 9. 2 .b .Cu(In)Se2/Cu2ZnSnS4
Une cellule CIS (Di Séléniure de Cuivre Indium) est composée d’un monocristal
CuInSe2 de conductivité de type p sur lequel une couche mince de CdS de 5-10 μm
d’épaisseur est déposée. Ces cellules CIS peuvent être améliorées par les cellules CIGS
(Cu (In, Ga) Se2) [10].
Page 16
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
Inconvénient :
procédé de fabrication plus coûteux parmi les couches minces à cause de
l'utilisation des métaux rares comme l'indium
Le Sélénium est toxique.
le recyclage de ces matériaux.
I. 9. 2. c. CZTS [10]
Le film mince à base de Cu2ZnSnS4 (CZTS) comme absorbeur est très prometteur.
Ce film semiconducteur peut être obtenue en remplaçant la moitié des atomes d'indium
dans CuInS2 chalcopyrite par le zinc, et en remplaçant l'autre moitié avec de l'étain.
Avantages de CZTS :
Page 17
Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
I . 10. Conclusion
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Chapitre I [ Généralités sur Les cellules solaires
photovoltaïques]
Bibliographie
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Chapitre II
Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe
Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
II. 1. Introduction
Une couche mince est une fine pellicule d’un matériau déposé sur un autre matériau,
appelé "substrat". L’une des dimensions de cette couche est son épaisseur qui a été
fortement réduite de telle sorte qu’elle varie de quelques " nm "a quelques "μm"
(typiquement ce sont des couches de 10 … 100 nanomètres d'épaisseur). Cette faible
distance entre les deux surfaces limites entraîne est une perturbation de la majorité des
propriétés physiques, très souvent un tel petit nombre de couches atomiques possède des
propriétés d’un corps massif très différentes [1].
La différence essentielle entre le matériau à l'état massif et celui en couches minces
est liée au fait que dans l'état massif on néglige généralement, avec raison, le rôle des
limites dans les propriétés, tandis que dans une couche mince sont au contraire les effets
lies aux surfaces limites qui sont prépondérants. Il est assez évident que plus l'épaisseur
sera faible plus cet effet de bidimensionnelle sera important. En revanche, lorsque
l'épaisseur d'une couche mince dépassera un certain seuil l'effet d'épaisseur deviendra
minime et le matériau retrouvera les propriétés bien connues du matériau massif.
Une couche dite mince est un objet dont l’une des dimensions géométriques est très
faible Cela explique un rôle essentiel des interactions surfaciques dans l’établissement des
propriétés physiques de ces objets. D’ailleurs, c'est la raison principale pour laquelle les
propriétés physiques des couches minces diffèrent de manière significative de celles des
Page 20
Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
corps massiques. L’aire totale des grains cristallins est supérieure à celle des deux faces
d’une couche mince.
En général, les couches minces utilisées dans les applications pratiques sont
polycristallines ; leur état est métastable, hors de l’équilibre et éloigné du minimum
énergique. D’un point de vue microscopique, elles se composent de grains cristallins
enrichis par des défauts qui sont séparés par des zones enrichies par des impuretés. Les
dimensions des grains cristallins sont du même ordre de grandeur que l’épaisseur de la
couche mince.
La microstructure des couches minces est extrêmement sensible aux propriétés
chimiques et physiques du matériau mis en jeu lors de sa croissance, ainsi que des
conditions physiques de dépôt à chaque étape d'évolution de la couche mince. En
particulier, les propriétés des couches minces sont très sensibles à la nature du substrat sur
lequel elle est formée. Cela explique, par exemple, le fait que des couches minces d'un
même matériau et d’une même épaisseur peuvent présenter des propriétés physiques
différentes sur des substrats de nature différente.
L’épaisseur de percolation, au-delà de laquelle les îlots coalescent et la couche
mince devient continue, varie essentiellement suivant la nature du matériau, la vitesse du
dépôt, la température du substrat, l’adhérence de sa surface.
Les couches minces sont utilisées depuis des centaines d’année. L’émaillage
constitue un exemple de réalisation de couches. Elles sont utilisées dans des domaines
d’applications aussi variés que l’optique avec les couches réflectrices (miroirs) et
antireflets [2] ; l'électricité avec les couches conductrices métalliques, la mécanique avec
les couches abrasives ou résistantes à l’usure et la chimie avec les couches protectrices.
Les couches minces ont connu un essor industriel important au milieu du 20ème siècle,
majoritairement dans les applications optiques, puis microélectroniques.
Page 21
Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
(PVD) (CVD)
Page 22
Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
L’évaporation thermique est une méthode particulièrement appréciée car elle conduit
à l’élaboration de matériaux très purs et d’autant plus que la pression pendant le dépôt est
faible.
C'est un procédé de haute énergie. Des espèces atomiques choisies sont ionisées puis
accélérées dans un champ électrique à des énergies allant de 10 à 1000 keV. La pénétration
des ions dans le matériau est de 1 à 2 μm. Les principaux avantages de cette technique sont
:
o Hautes températures non requises donc absence de distorsions thermiques ;
o Absence d'interface donc pas de problème de décohésion ;
o Espèces implantées finement dispersées ;
o Peut être suivi et contrôlé électriquement pendant tout le traitement.
Il s’agit d’une évaporation sous vide, l’énergie étant apportée par l’impact d’un
faisceau laser de forte intensité envoyé sur une cible constituée du matériau que l’on veut
déposer sur le substrat. Un avantage considérable est de pouvoir utiliser des cibles de très
petites dimensions, l’ablation se produisant sur une surface de quelques millimètres carrés.
En fait, le processus d’ablation-dépôt est plus complexe, puisqu’il se forme localement une
plume de plasma et que les particules éjectées ne sont pas en équilibre thermodynamique.
Cette méthode présente l’avantage de ne nécessiter aucune source thermique polluante a
l’intérieur de l’enceinte, c’est un avantage très significatif pour les dépôts effectues dans un
environnement ultravide.
chauffant par effet Joule, par rayonnement (cellule Knudsen) ou par bombardement
électronique (canon à électrons). En outre, sous un UHV,
le libre parcours moyen parcouru par un atome est très grand, ce qui implique que les flux
d’atomes évaporés sont directionnels, les atomes se déplaçant en ligne droite sans aucun
choc avant de se déposer sur le substrat.
C’est pour cette raison qu’on parle de jets moléculaires ou atomiques. Un tel vide
impose de grosses contraintes (problème des frottements mécaniques sous UHV, dégazage,
transfert des échantillons) qui rend cette technique lourde et demandant un savoir-faire
important.
Néanmoins, cette technique permet de réaliser couramment des hétéro-épitaxies (dépôt
B sur un support A différent), compte tenu des faibles températures d’épitaxie qui
éliminent le mécanisme d’interdiffusion de A et B. De plus, elle présente l’avantage
d’utilisation des techniques d’analyses in situ afin d’obtenir des informations sur la
structure, la topographie et la composition de la couche durant la croissance.
Le dépôt en phase vapeur chimique (CVD) est une méthode dans laquelle le ou les
constituants d’une phase gazeuse réagissent pour former un film solide dépose sur un
substrat. Les composés volatils du matériau à déposer sont éventuellement dilués dans un
gaz porteur et introduit dans l’enceinte où sont placés les substrats. Le film est obtenu par
Page 24
Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
réaction chimique entre la phase vapeur et le substrat chauffé. La réaction chimique peut
être activée à l’aide d’un plasma. Cette méthode s’appelle CVD plasma ou (PECVD
Plasma Enhanced Vapor Déposition). Dans ce cas, il y a création en plus de particules
énergétiques.
Les avantages de ce procède sont la facilite d’obtenir un assez grand nombre
d’éléments ou de composés chimiques, et la bonne qualité des couches. Cependant, elles
sont souvent contaminées par des gaz très réactifs issus de la réaction chimique. De plus,
tous les matériaux ne peuvent être déposés par CVD.
Le spray pyrolyse est une technique de dépôt utilisée pour préparer les films minces et
épais, Les revêtements en céramique et les poudres. A la différence de beaucoup d’autres
techniques de dépôt de films, le spray pyrolyse représente une méthode très simple et
relativement rentable. C’est une technique extrêmement facile pour la préparation de
couches de toute composition. La méthode a été utilisée pour le dépôt des films denses, et
la production de poudres, même des dépôts multicouches peuvent être facilement préparés
en utilisant cette technique.
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Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
L’électrodéposition
Pulvérisation par pyrolyse
II. 3. Hétérojonction
Le meilleur rendement est celui des cellules solaires CZTS pauvres en Cu et riches en
Zn favorisant la croissance d'autres phases au cours de la formation du film. En raison de la
faible proportion de Zn et la haute proportion de Cu la couche CZTS devient plus un
semiconducteur de type-p [4].
Le CZTS est dérivée de la structure de CIGS par la substitution isoélectronique de
deux In (ou Ga, respectivement) atomes par un Zn et un atome Sn. En conséquence, la
couche CZTS a des propriétés similaires à la couche de CIGS. Un avantage principal de ce
dispositif est que la structure standard des cellules solaires peut être adoptée. La structure
cristalline de CZTS est représentée sur Figure II.2 qui est connu comme la structure
kesterite et peut être extraite de la structure de sphalerite2 par dupliquer la cellule unitaire.
La structure de kesterite est la phase la plus stable de CZTS [5].
Fig. II.2 : Structure Kasterite dans laquelle CZTS se cristallise. Elle est dérivée de la
structure sphalerite par dupliquer la cellule unitaire [5].
Le CZTS (Cu2ZnSnS4) est très étroitement liée au CIGS, comme il est indiqué sur la
figure1. Pour l'essentiel, les éléments coûteux et peu abondantes d'indium et de gallium
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Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
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Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Tanaka et al, ont élaborés des couches minces à partir de poudre CZTS par la méthode
d’évaporation, le type de la conductivité à été déterminé par la méthode de la pointe
chaude. Ils ont trouvé que tous les films CZTS ont une conductivité de type p. De plus, ils
ont montré que pour le rapport de Zn/Sn =1.1 il y’a une diminution de la résistivité des
10−1 et 7.0×10−3 (Ωcm) avec l’augmentation du rapport Cu/ (Zn+Sn) (voir la figure
II.3).
Cependant, la résistivité pour les films Zn/Sn = 0.95 était presque indépendante avec
10−2(Ωcm). Ce qui suggère que les films riches en Sn et Cu ont une faible résistivité,
pour-cela ils ne sont pas convenables pour la fabrication des cellules solaires. Ce résultat a
été confirmé par le fait que le plus haut rendement de cellule solaire a été obtenu dans des
films CZTS ayant une composition pauvre en Cu et riche en Zn.
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Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
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Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Les films du CZTS ont une transparence optique faible (voir la figure II.4). Plusieurs
auteurs ont fait des études sur les propriétés optiques des films minces. Dans ce cas, nous
présentons ci-dessous quelques résultats de la littérature.
On constate que les couches minces de CZTS ont des bonnes propriétés optiques mais
elles sont toujours gouvernées par les conditions de préparation. Les principaux paramètres
influents sur la valeur du gap dans les structures kesterite sont:
La température.
L’épaisseur de la couche.
La composition de la couche.
Une cellule solaire est constituée d'un ensemble de couches minces semiconductrices
avec une épaisseur totale d’environ 5 μm (figure II.5). Le substrat de ce composant
électronique est en verre ou en ITO. La première étape de fabrication d'une cellule
photovoltaïque est le dépôt d'une couche de molybdène ou d’ITO de 1μm d'épaisseur,
généralement par la technique d'évaporation thermique ou par pulvérisation cathodique.
Cette couche constitue le contact ohmique arrière de la cellule ; elle assure l'adhésion entre
la couche active de la cellule (la couche absorbante) et le substrat.
La couche la plus importante dans la cellule photovoltaïque est la couche absorbante,
en l’occurrence Cu2ZnSnS4 dans notre cas, car elle est responsable de l'absorption des
rayonnements solaires ainsi que la génération des porteurs de charges (les électrons et les
trous).
Généralement il existe quatre couches principales dans une cellule solaire à couches
minces (figure II.6) en plus du substrat.
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Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Figure II.5 : Schéma représentatif d’une cellule solaire typique à base de Cu2ZnSnS4
Une couche absorbante doit être constituée d'un matériau à grand coefficient
d'absorption dans le domaine du visible, il est donc préférable que celui-ci ait une bande
interdite directe, dont la valeur soit de l'ordre de 1.4-1.6 eV. Sa conductivité doit être de
10−2(Ωcm)−1[1].
La couche tampon est une couche située entre la couche absorbante et la couche
d'oxyde transparent conducteur (TCO). Si un contact couche absorbante/TCO est
directement réalisé, une jonction photovoltaïque peut exister, mais son rendement sera
limité par :
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Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Une bande interdite intermédiaire permettant une transition souple entre celle du
semi-conducteur et celle du TCO, soit une valeur comprise entre 2.4 et 3.2 eV ;
Une conductivité de type n pour former la jonction avec la couche absorbante qui
est, elle, de type p; de plus, afin d'éviter les effets de fuites de courant, sa
conductivité doit être plus faible que celle de la couche absorbante, soit de l'ordre
10−3(Ωcm)−1 ;
Morphologiquement elle doit être très homogène pour éviter tout effet de court
circuit au niveau des joints de grains.
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Chapitre II [ Cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Bibliographie
[2] Sarah MENAKH « Contribution à l'étude des propriétés de films ZnO». Mémoire de
Magister . 2010.
[6] Hiyou Chen, Aron Walsh et al., 2011, « Compositional Dependence of Structural and
[7] Science Université de Nantes. [En ligne]. [Consulté le 15 Mai 2009]. Disponible sur:
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/recherche/lamp/fr/photop/part3.pdf
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Chapitre III
Simulation d'une cellule solaire
photovoltaïque à base de CZTSSe
Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
III. 1. Introduction
Quelque soit la structure d’une cellule solaire, une optimisation de ses paramètres est
nécessaire. Habituellement, les paramètres à optimiser sont les épaisseurs, les largeurs de
la bande interdite (gap) Eg et les niveaux de dopage des différents couches constituant la
cellule. L'optimisation da la cellule solaire comprend donc l'étude de l'influence de ces
paramètres sur le rendement afin d’obtenir une structure conduisant au rendement
maximum. Cette optimisation peut se faire soit expérimentalement ou soit par simulation.
L'optimisation expérimentale a l'avantage d'être réelle mais elle est fastidieuse,
ennuyeuse et coutant chère. En plus, nous n’avons pas accès à certain paramètres de la
cellule. Tandis que l'optimisation par simulation, vu qu’elle suive un modèle mathématique
du système réel. Elle présente les avantages suivants :
Des années de recherche dans la physique des dispositifs à la base des semi-
conducteurs ont conduit à la réalisation d’un modèle mathématique [1]. Ce modèle est
capable d’opérer dans quasiment n’importe quel dispositif à base de semiconducteurs. Il
consiste en un ensemble fondamental d’équations qui rassemblent le potentiel
électrostatique et les densités de porteurs de charge dans un domaine de simulation bien
précis. Ces équations, qui sont résolues via des logiciels spécifiques de simulation des
dispositifs à la base de semi-conducteurs, sont dérivées des équations de Maxwell. Elles
sont principalement : L’équation de Poisson, les équations de continuité et les équations de
transport. L’équation de Poisson lie les variations dans le potentiel électrostatique aux
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Pour que les équations que nous allons présenter dans la suite de ce chapitre soient
résolues, une discrétisation a dû être réalisée afin de les appliquer à une grille d’éléments
finis utilisés pour représenter le domaine de simulation [2].
(III.2)
Les générations dues aux agents externes (qui sont souvent la création de paires
électron-trou) ;
les générations-recombinaisons internes ;
Les phénomènes de transport (par la présence des courants de conduction ou
diffusion). L’équation de continuité s’exprime par :
∂n∂t=1qdivJn+Gn−Rn (III.3)
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Gn et Gp sont les taux de génération pour les électrons et les trous par des agents externes,
Rn et Rp sont respectivement les taux de recombinaisons (internes) pour les électrons et les
trous, Jn et Jp sont les densités des courants des électrons et des trous.
Dans le cas des hypothèses de base des équations de la physique des semi-
conducteurs (le champ magnétique extérieur est nul, la température est uniforme dans toute
la structure) les causes de l’apparition des courants électriques sont le champ électrique et
le gradient des concentrations des porteurs de charge. Les courants déterminés par le
champ électrique s’appellent courant du champ ou courant de drift. Et les courants
déterminés par le gradient de concentration des porteurs s’appellent courant de diffusion.
Dans le cas hors équilibre thermodynamique, nous définissons deux quasi-niveaux de
Fermi, un pour les électrons et un pour les trous, ψ et, qui expriment la modification de la
probabilité d’occupation des états.
Ainsi les densités des courants des équations de continuité peuvent être approximées
à l’aide de la théorie de transport de Boltzmann par le modèle de drift-diffusion [3]
(modèle isothermique de transport). Dans ce modèle, les densités de courants sont
exprimées en fonction des quasi-niveaux de Fermi par les expressions :
Jn=− q nn n (III.5)
Jp=− q pp p (III.6)
Avec q est la charge électrique, n et p sont les mobilités des électrons et des trous. Les
expressions pour les concentrations des électrons et des trous sont :
Avec nie est la densité effective intrinsèque. En introduisant ces équations dans les
expressions de densité de courant, on obtient :
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
= (III.11)
= (III.12)
a). Diffusion
Les courants de diffusion sont générés par l’existence d’une concentration non
uniforme des électrons ou des trous dans le semiconducteur. Il est nettement plus probable
qu’une charge d’une zone de concentration élevée se déplace vers une zone de basse
concentration que l’inverse. Ce phénomène de diffusion est décrit quantitativement par la
et le gradient de leur concentration C selon la relation :
=− . C (III.13)
=− = (III.14)
= = (III.15)
Notons que le troisième terme des équations (III.9) et (III.10) est aussi un courant de
diffusion. Mais il est dû au gradient des densités effectives d’états nie.
b). Conduction
En présence d’un champ électrique le porteur de charge est accéléré entre deux
collisions aléatoires. La direction est donnée par le champ électrique et génère un
déplacement moyen avec une vitesse donnée par :
é :
=− (III.16)
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
s :
=− (III.17)
Dans les mêmes conditions de champ, les vitesses des électrons sont plus grandes
que celle des trous. Donc nous avons beaucoup plus de chance de collecter des électrons
que des trous. Le courant de drift est donné par :
=− (III.18)
= (III.19)
Ainsi le courant de drift est représenté dans le second terme des équations (III.9) et
(III.10).
III. 3. 1 Simulation
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Plusieurs logiciels ont été écrits avec un but précis de modélisation des cellules
solaires. Ils ont différentes possibilités et limitations, mais les principes de base sont les
mêmes.
Un certain nombre de ces logiciels de simulation ont été développées dans des
universités ou des instituts de recherche, et ceux-ci sont généralement disponibles sans
frais et sans soutien. Ce groupe de programmes comprend AMPS-1D, SCAPS-1D,
SimWindows, PC-1D, ADEPT-F, ASA, ASPIN ou AFORS-HET. Tous ces éléments sont
unidimensionnel et peut être utilisé pour évaluer directement ou indirectement les
performances des cellules solaires.
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
convergence au moins pour les structures les plus communes des cellules à couches
minces. Toutes ces options sont mises en application dans le programme de simulation
SCAPS [6].
Avec SCAPS, il est possible de simuler des structures constituées d’un nombre
définis de couches (jusqu’à 7 couches intermédiaires ainsi que les contactes avant et
arrière), avec des profils de dopage différents, et avec des distributions énergétiques des
niveaux donneurs ou accepteurs donnés, dans le volume et aux interfaces pour un spectre
de lumière arbitraire [7]. En effet, SCAPS possède une base de données contenant
plusieurs types de cellules solaires, fichier data, d’extension « def » dont on peut modifier
leurs différents paramètres (largeur, dopage…).
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
On peut à n’importe quel moment accéder aux deux autres fenêtres, fenêtre de
conception de dispositif et fenêtre des résultats comme le montre les figures ci-dessous.
Quand on clique sur le bouton '' SET PROBLEME '' sur le panneau d'action le
panneau '' SOLAIRE DEFFINITION '' s'affichera. Ce dernier paramètre de créer ou
modifier les structures des cellules solaire et de les enregistrer ou de les charger a partir
d'autres fichiers (Figure III. 2).
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
La fenêtre représenté par la figure III.3 contient plusieurs paramètres comme énergie
de gap, permittivité électrique, l’affinité, dopage, type de dopage. Il faut noter que
l’utilisateur peut utiliser directement des valeurs standards dans les fichiers data du
logiciel.
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Exécuter la simulation « Calculate », noter les résultats de simulation ( ICC ,Vco ,FF, η )
dans la fenêtre « I-V panel », la caractéristique I-V…
On peut afficher et copier ces résultats sous forme de tableau en appuyant « show ».
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
III. 5. Conclusion
L’utilisation de logiciel Scapes est très pratique et très utilisable par la communauté
scientifique depuis sa mise en service. Les différentes étapes que nous avons décrit dans ce
paragraphe nous a permit de bien comprendre le fonctionnement du logiciel et de
l’exploiter par la suite dans notre simulation. Ainsi elle est nécessaire pour l’optimisation
des structures des dispositifs photovoltaïques.
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Chapitre III [ Simulation d’une cellule solaire photovoltaïque à base de
CZTSSe]
Bibliographies
[1] PINTO M. R, Conor S. Rafferty and Robert W. Dutton, "PSCES2 - Poisson and
continuity equation solver", Stanford Electronics Laboratory Technical Report, Stanford
University, September 1984.
[2] Y. MAROUF. Modélisation des cellules solaries en InGaN en utilisant Atlas Silvaco,
Mémoire de Magister. Université Med Khider Biskra, 2013.
[3] SELBERHERR, S. Analysis and simulation of semiconductor devices. Wien, New
York: Springer-Verlag, 1984. (s.d.).
[4] Wikipédia L’encyclopédie libre Simulation informatique, site :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Simulation_informatique#cite_note-1
[5] Burgelman M, Verschraegen J, Degrave S, Nollet P. Prog Photovoltaics Res Appl
2004;12:143-153.
[6] M. Burgelman, P. Nollet, S. Degrave, Modelling polycrystalline semiconductor solar
cells, Thin Solid. Films, 361 (2000) 527-532.
[7] http://scaps.elis.ugent.be/
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Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans ce travail, nous avons fait une simulation d’une cellule solaire à base de
Cuivre-Zinc-Étain Sulfure/Sélénium (Cu2ZnSn(S,Se)4) ayant une structure
CdS(n) / CZTS(p).
Enfin, les paramètres optimaux qui donnent le meilleur rendement de la cellule sont les
suivants :
WCdSopt = 10 nm, WCZTSopt = 3 μm, EgCZTSopt = 1.5 eV.
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Résumé :
Dans le contexte global de la diversification de l’utilisation des ressources naturelles, le recours
aux énergies renouvelables et en particulier le solaire photovoltaïque se fait de plus en plus fort. A ce
titre, le développement d’une nouvelle génération de cellules photovoltaïques à base de
Cu2ZnSn(S,Se)4 semble prometteur. Dans ce travail de modélisation et de simulation, nous utilisons
le logiciel SCAPS, pour étudier les performances des cellules solaires à base de Cu2ZnSn(S,Se)4
(CZTS). Nous évaluons dans un premier temps, le courant de court circuit JCC, la tension en circuit
ouvert VCO, le facteur de forme FF et le rendement électrique η pour une structure typique de
ZnO/CdS/CZTS. Par la suite nous nous intéressons au gap et à l’épaisseur de la couche (CZTS), et
l'épaisseur de CdS pour étudier l’influence de celles-ci sur les paramètres de sortie, surtout le
rendement électrique de la structure.
Mots Clés: Cellule solaire, photovoltaïque, couches minces, Cu2ZnSn(S,Se)4, simulation, SCAPS.
Abstract:
In the global context of the diversification of the use of the natural resources, the recourse to
renewable energies and in particular the solar photovoltaic one is done more and more loud. For this
reason, the development of a new generation of photovoltaic cells based on Cu2ZnSn(S,Se)4 seems
promising. In this work of modeling and simulation, we use the software SCAPS, to study the
performances of the solar cells based on Cu2ZnSn(S,Se)4 (CZTS). We evaluate initially, the current
of short-circuit ISC, the tension in open circuit VOC, the factor of form FF and the electrical efficiency
η for a typical structure of ZnO/CdS/CZTS. Thereafter we are interested by the gap and the thickness
of the layer (CZTS) and thickness of the CdS to investigate the influence of these on the output
parameters, especially the electrical efficiency of the structure
Keys Words: Solar cells, photovoltaic, thin films, Cu2ZnSn(S,Se)4, simulation, SCAPS.
:ﻣﻠﺨﺺ
اﻟﺮﺟﻮع إﻟﻰ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﻤﺘﺠﺪدة و ﺑﺸﻜﻞ ﺧﺎص اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﯿﺔ، ﻓﻲ اﻟﺴﯿﺎق اﻟﻌﺎم ﻟﻼﺳﺘﺨﺪام اﻟﻤﺘﻨﻮع ﻟﻠﻤﻮارد اﻟﻄﺒﯿﻌﯿﺔ
. ﺗﺒﺪو واﻋﺪةCu2ZnSn(S,Se)4 ﻓﺈن ﺗﻄﻮﯾﺮ ﺟﯿﻞ ﺟﺪﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﺨﻼﯾﺎ اﻟﻀﻮﺋﯿﺔ اﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﻋﻠﻰ أﺳﺎس، و ﻟﮭﺬا.اﻟﻜﮭﺮوﺿﻮﺋﯿﺔ أﺻﺒﺢ أﻗﻮى
Cu2ZnSn(S,Se)4 ﻟﺪراﺳﺔ أداء اﻟﺨﻼﯾﺎ اﻟﺸﻤﺴﯿﺔ اﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﻋﻠﻰ اﺳﺎس, SCAPS - ﻧﺴﺘﺨﺪم ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ، ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻨﻤﺬﺟﺔ واﻟﻤﺤﺎﻛﺎة
η و اﻟﻤﺮدود اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﻲ، FF ﻋﺎﻣﻞ اﻟﺸﻜﻞ، Vco وﺗﻮﺗﺮ اﻟﺪارة اﻟﻤﻔﺘﻮﺣﺔ, Jsc ﺗﯿﺎر اﻟﺪارة اﻟﻘﺼﯿﺮة، ( ﻧﻘﯿﻢ ﻓﻲ اﻟﺒﺪاﯾﺔCZTSSe)
ﻟﺪراﺳﺔ ﺗﺄﺛﯿﺮھﺎ ﻋﻠﻰ. CdS وﺳﻤﻚ طﺒﻘﺔ، CZTS وﻓﺠﻮة طﺒﻘﺔ، ﻧﮭﺘﻢ ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ ﺑﺴﻤﻚ.CZTS/CdS/ ZnO ﻟﻠﮭﯿﻜﻞ اﻟﻨﻤﻮذﺟﻲ
.ﺧﺼﺎﺋﺺ اﻟﺨﻠﯿﺔ اﻟﻀﻮﺋﯿﺔ ﺧﺎﺻﺔ اﻟﻤﺮدود
. SCAPS اﻟﻤﺤﺎﻛﺎاة، Cu2ZnSn(S,Se)4 ، اﻷﻓﻼم اﻟﺮﻗﯿﻘﺔ، اﻟﻜﮭﺮوﺿﻮﺋﯿﺔ، اﻟﺨﻼﯾﺎ اﻟﺸﻤﺴﯿﺔ:ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺘﺎﺣﯿﮫ