Vous êtes sur la page 1sur 70

ECOLE HASSANIA DES TRAVAUX PUBLICS

Département ponts chaussées et transports

Mécanique des sols

Mahmoud EL GONNOUNI
Mécanique des sols
• Chapitre I
Introduction à la mécanique des sols
• Chapitre II
Caractéristiques physiques et classification
• Chapitre III
Eau dans le sol

• Chapitre IV
Déformations des sols

• Chapitre V

Résistance au cisaillement des sols


Introduction à la mécanique des sols

1- Définition d’un sol


2- Définition de la mécanique des sols
3- Domaines d’application de la mécanique des sols
3.1- Fondations d’ouvrages
3.2- Ouvrages mixtes
3.3- Ouvrages en sol
3.4- Milieux naturels
1- Définition d’un sol

Qu’appelle-t-on sol ?

- Les sols peuvent être définis comme des agrégats dans lesquels les particules sont

faiblement liées et peuvent être séparées par une action mécanique légère

- Un sol en place est constitué de grains solides baignant dans l’eau, dans l’air ou

dans un mélange (eau + air)

Le sol est un matériau à 3 phases : solide, liquide (eau) et gaz (air)


1- Définition d’un sol

1.1- Formation des sols

D’où proviennent les sols ?


Tout simplement des roches, mais ils peuvent contenir aussi
des matières organiques

Les sols ont deux origines principales :


- la désagrégation des roches par altération mécanique ou
physicochimique sous l’effet des agents naturels
- la décomposition d’organismes vivants : végétaux
Transformation de la roche en sol
(tourbes) ou animaux (craies).
1- Définition d’un sol

1.1- Formation des sols

Suivant les types d’altération, les sols résultant auront des compositions différentes.

Roche → la désagrégation physique et mécanique des roches consolidées donne


des fragments de roche de même composition que la roche mère :
gravier, sable, limon

Roche → la décomposition physico-chimique de la roche en place ou des fragments


de roche donne
Des nouveaux composés : argiles
1- Définition d’un sol

1.2- Conclusion

• un sol peut contenir des fragments de roche, des particules d’argile et des matières
organiques
• les vides entre ces différents éléments, généralement appelés pores ou interstices
sont remplis d’eau et d’air
• si les vides ne contiennent pas d’eau, le sol est sec
• si tous les vides sont remplis d’eau, le sol est saturé (sol sous la nappe),
• si les vides sont remplis d’eau et d’air le sol est non saturé
2- Définition de la mécanique des sols

Qu’appelle-t-on la mécanique des sol ?


- La mécanique des sols est l’étude des propriétés physiques, hydrauliques et mécaniques

des sols en vue de leur application à la construction.

- La mécanique des sols est donc une science appliquée, appelée aussi géotechnique,

bien que la géotechnique soit une science beaucoup plus vaste, qui englobe quatre

disciplines : la mécanique des sols, la mécanique des roches, la géologie de

l’ingénieur et l’étude des matériaux locaux.


2- Définition de la mécanique des sols

• Le travail d’un mécanicien de sol, ou d’un géotechnicien, se joue en effet sur un ou

plusieurs des trois volets:

- Déformations des sols

- Résistance au cisaillement des sols

- Problèmes reliés à l’eau

• La mécanique des sols puise souvent dans d’autres disciples connexes. On citera:

la mécanique des roches, la géologie, géomorphologie, tectonique , minéralogie ,

pédologie
2- Définition de la mécanique des sols

• Historique succinct de la mécanique des sols

La mécanicien
mécanique des sols est une science jeune. Les premiers fondements peuvent être

attribués à COULOMB (1773), mais TERZAGHI (1883-1963) a véritablement initié la

mécanique des sols moderne


3- Domaines d’application de la mécanique des sols

Les domaines d’application de la mécanique des sols sont nombreux et variés. Ils
concernent la profession des travaux publics, ainsi que celle du bâtiment.
- Fondations d’ouvrages ou bâtiments (fondation superficielles et profondes)

- Ouvrages mixtes (murs de soutènement, parois moulées,…)

- Ouvrages en sol (routes, voies ferrés, barrages, digues de bassins en terre,…)

- Milieux naturels (versants, berges de cours d’eau ou de retenues,…)


3- Domaine d’application de la mécanique des sols

Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes
3- Domaine d’application de la mécanique des sols
Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes

- sont supportés par des ouvrages murs de soutènement, rideaux de palplanches


3- Domaine d’application de la mécanique des sols
Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes

- sont supportés par des ouvrages murs de soutènement, rideaux de palplanches


Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes
- sont supportés par des ouvrages murs de soutènement, rideaux de palplanches
- sont des ouvrages remblais (routes, digues, barrage,…)
Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes
- sont supportés par des ouvrages murs de soutènement, rideaux de palplanches
- sont des ouvrages remblais (routes, digues, barrage,…)
Les sols
- supportent des ouvrages fondations superficielles, fondations profondes
- sont supportés par des ouvrages murs de soutènement, rideaux de palplanches
- sont des ouvrages remblais (routes, digues, barrage,…)
3- Domaine d’application de la mécanique des sols
Essai d’identification et de classification des sols
Objectifs
• Terminologie de base et définitions
• Essais d’identification des constituants des sols
• Classification des sols
1- Elément constitutifs d’un sol

squelette solide effet de la taille


+
eau libre, capillaire, adsorbée
+
gaz air + vapeur d'eau
1.1- Phase solide
Roche → la désagrégation physique et mécanique des roches consolidées donne
des fragments de roche de même composition que la roche mère :
gravier, sable, limon

Roche → la décomposition physico-chimique de la roche en place ou des fragments


de roche donne
Des nouveaux composés : argiles
Fractions du sol suivant la dimension des grains
Dimension D des Fraction du sol Forme des Nature des
particules grains minéraux
D > 80 μm grenue régulière minéraux
2 μm < D < 80 μm fine d’origine

D < 2 μm très fine ou plaquette ou minéraux


argileuse disque d’origine ou néo-
formés
1.2- Phase liquide

On distingue quatre catégorie d’eau:


- Eau de constitution
- Eau libre
- Eau capillaire
- Eau liée ou absorbée
1.3- Phase gazeuse

Dans les sols non saturés, la phase gazeuse est présente dans tout ou

partie des pores sous forme d’un mélange d’air, de vapeur d’eau, de

gaz carbonique et d’autres gaz


2- Caractéristiques physiques des sols
2.1- Description
Existence de trois phases définition de paramètres caractéristiques des sols
Représentation schématique
- volume élémentaire de sol
- trois phases séparées
- volumes et masses de chacune des phases
2- Caractéristiques physiques des sols
2.1- Description

W : poids total du sol


W = Ws + Ww
Ws : poids des particules solides
Ww : poids de l'eau

V : volume total (apparent)


Vs : volume des particules solides Vv = Vw + Va
Vv : volume des vides entre les particules V = Vs + Vv = Vs + Vw + Va
Vw : volume de l'eau
Va : volume de l'air
2- Caractéristiques physiques des sols

Paramètres dimensionnels poids volumiques

Poids volumique…
Ws
- du sol sec : γd =
- des grains solides : γ s = Ws V
Vs
Ws + γ w .Vv Wsat
Ww - du sol saturé : γ sat = =
- de l’eau : γw = = 10kN / m 3 V V
Vw
- du sol déjaugé : γ ' = γ sat − γ w
Wa
- de l’air : γa = ≈0
Va

W
- total (du sol) : γ=
V
2- Caractéristiques physiques des sols

Paramètres dimensionnels poids volumiques

Ordre de grandeur
- γs = 26 à 27 kN/m3 sable et argile

17 à 20 kN/m3 sable
-γ =
16 à 22 kN/m3 argile

14 à 18 kN/m3 sable
- γd =
10 à 20 kN/m3 argile

- γsat = 19 à 22 kN/m3 sable et argile

- γ’ = 9 à 12 kN/m3 sable et argile


2- Caractéristiques physiques des sols

Paramètres sans dimension caractérisation de l’état du sol


Ordre de grandeur de n
relations volumiques
V - sable : 0,25 à 0,50
- porosité : n= v 0 < n <1 - argile : 0,20 à 0,80
V
Ordre de grandeur de e
V
- indice des vides : e= v 0 < e << ∞ - sable : 0,5 à 1,00
Vs
- argile : 0,3 à 1,00

- degré de saturation: S r =
Vw
Vv
- Sr = 1 : sol saturé
- Sr < 1 : sol non saturé
- Sr = 0 : sol sec
2- Caractéristiques physiques des sols

Paramètres sans dimension caractérisation de l’état du sol

Mw
- teneur en eau : w= 2 pesées : avant et après étuve à 105°C
Ms - poids total
- poids solide
Ordre de grandeur de w
- sable : 1 à 15 %
- argile : 10 à 20 %
2.2- Relations entre les paramètres

 Paramètres indépendants

Les paramètres physiques définissent l'état d'un sol


- état de compressibilité poids volumique γs = constant (26,5 kN/m3)
- quantité d'eau w ou Sr
- quantité de vides e ou n

La caractérisation d'un sol nécessite 3 paramètres indépendants


- utilisation d'un diagramme de phases
- utilisation d'un formulaire relations entre caractéristiques physiques

e n
n= e=
1+ e 1− n
2.3- Détermination des caractéristiques physiques

Essais d'identification - connaissance du sol


- paramètres nécessaires à leur classification

3 paramètres indépendants
- essais en laboratoire
- dispersion des mesures (plusieurs essais)
2.3.1- Teneur en eau w
Mw
w= 2 pesées : avant et après étuve à 105°C
Ms - poids total M1=Ms+Mw

M2=Ms
- poids solide Mw=M1-M2

2.3.2- Poids volumique γ


W
γ= détermination
V de W et V
2 Méthodes
Détermination du volume total d’échantillon de sol (V)
• Méthode par immersion dans l’eau :

(échantillon non remanié)


- pesée 1 (m) poids d’échantillon
- échantillon recouvert d’une couche de paraffine ( ρparaffine = 0,88g/cm3)
- pesée 2 (mp) masse de la couche de paraffine (et son volume)
- pesée 3 (hydrostatique) (m’p) volume total (échantillon + paraffine)

m p − m 'p mp − m
V = Vsol + paraffine − V parafine = −
ρw ρp
• Méthode du moule :

(échantillon remanié)
- remplissage d’un moule jusqu’à débordement
- arasage à la règle essai Proctor
2.3.3- Poids volumique des particules solides γs

Ws
γs = pesée
Vs a mesurer de façon précise (a) pycnomètre
(b) Pesée hydrostatique

Pycnomètre
- sol séché puis pesé (Ws)
- sol dans le récipient contenant de l'eau distillée
- enlever les buller d’aire
- volume d'eau déplacé par le sol
2.3.3- Poids volumique des particules solides γs
3- Essais d’identification

3.1- Essais d’identification - Sols grenus


3.2- Essais d’identification - Sols fins
Sol grenu Sol fin ou cohérent Sol organique

d > 20 µm d < 20 µm
Mauvaises propriétés
géotechniques
effet de surface
forces de pesanteur
forces entre les particules

Sables
Argiles

Propriétés géotechniques très différentes

Comportement des sables Comportement des argile

→ dépend de l’état de compacité → dépend de la quantité d’eau


3.1- Essais d’identification – Sols grenus

Comportement des sols grenus

→ dépend du squelette solide, peu importe l’état d’humidité

→ importance de la dimension des grains et de leur état de compacité

- Analyse granulométrique par tamisage

- Essai d’équivalent de sable

- Indice de densité
3.1.1- Analyse granulométrique par tamisage

• Granulométrie distribution massique des grains suivant leur dimension

• passage d’une quantité de sol au travers d’une série de tamis


d’ouverture progressivement plus petite

• Sol pulvérulent : tamisage


- jusqu'à 40 ou 80 µm - à sec pour les gros grains
- utilisation de passoires et de tamis - sous eau pour les matériaux cohérents
trous circulaires
mailles carrées
3.1.1- Analyse granulométrique par tamisage

• Courbe granulométrique représentation graphique donnant :

- la masse de tamisat cumulé (en %) échelle arithmétique


- le diamètre des particules échelle logarithmique
3.1.1- Analyse granulométrique par tamisage

• Caractéristiques de la courbe granulométrique utilisation de coefficients


- Coefficient d’uniformité :
Cu = D60/D10 Cu > 2 granulométrie étalée
Cu < 2 granulométrie uniforme ou serrée
Diamètre effectif D10 = diamètre correspondant à 10 % de passage à travers le tamis

- Coefficient de courbure :
Cc = (D30)2/(D10 × D60) sol bien calibré : 1 < Cc < 3
matériaux plus denses
3.1.1- Analyse granulométrique par tamisage

• Forme de la courbe granulométrique

La forme de la courbe granulométrique est liée

au mode de formation (origine, transport et

dépôt) du sol.
3.1.2- Essais d’équivalent de sable Normes P18-598 et P18-597

Evaluer la proportion relative d’éléments fins dans un sol


• Essai simple et rapide
• appareillage élémentaire
• géotechnique routière
Principe
• fraction < 5 mm ou <2

• lavage énergique avec solution lavante


• repos de l’ensemble
Résultat
• floculat gonflé par la solution (particules fines)
• dépôt solide (sable) au fond de l’éprouvette Nature Equivalent de sable
Argile pure E.S. = 0
h2 Sol plastique E.S. = 20
E.S. = .100 Sol non plastique E.S. = 40
h1 Sable pur et propre E.S. = 100
3.1.3- Indice de densité

Etat de densité dans lequel se trouve un sol pulvérulent


effet important sur le comportement mécanique

Vv
e max − e - indice des vides : e =
ID = Vs
e max − e min - emax et emin
Indices des vides max et min sur le matériaux

Sol lâche e ≈ emax ID ≈ 0


Sol serré e ≈ emin ID ≈ 1
3.2- Essais d’identification – Sols fins

Comportement des sols fins

- taille des grains → forces de cohésion

- présence d’eau → changement de consistance


- Analyse granulométrique par sédimentométrie

- Limites d’Atterberg
- Limite de liquidité wL
- Limite de plasticité wp
- Indice de plasticité Ip
- Indice de consistance Ic
- Activité

- Valeur de bleu de méthylène


3.2.1- Analyse granulométrique par sédimentométrie Norme P94-57

γs −γw 2
v= d
18.µ
v vitesse de décantation
d diamètre de la particule
µ viscosité dynamique du liquide utilisé (eau + défloculant)
γ poids volumique du liquide utilisé

A une profondeur H donnée (H = v.t) on mesure la densité


de la suspension δ en fonction du temps t

• Pourcentage d’éléments dont le diamètre inférieur au diamètre équivalent d:


V γ .γ
y= . s
.(δ − 1)
w

W γ -γ
s s w
3.2.2- Limites d’Atterberg

état liquide état solide (avec retrait)


- pas de capacité portante - déformations élastiques
état plastique état solide (sans retrait)
- fortes déformations - pas de changement de volume
- déformations plastiques avec la baisse de w
3.2.2- Limites d’Atterberg

• Limite de liquidité wL
Méthode de Casagrande
Teneur en eau pour laquelle une entaille
est refermée sur 10 mm après 25 chocs

Méthode du cône de pénétration


Limites d’Atterberg
• Détermination de wL
3.2.2- Limites d’Atterberg

• Limite de liquidité wL
En pratique

0,121
N
wL = w 
 25 
3.2.2- Limites d’Atterberg

• Limite de plasticité wp
Teneur en eau correspondant à une limite arbitraire entre les états plastique et semi-
solide de la consistance d'un sol.

cylindre de 3mm de diamètre se brisant en tronçons de 10 à 20 mm


3.2.2- Limites d’Atterberg
• Limite de retrait ws
- plusieurs échantillons de sol de même volume initial V0 et de même teneur en eau
initiale wi
- séchage pendant des durées différentes
3.2.2- Limites d’Atterberg

• Indice de plasticité Ip

I p = wL − wP étendue du domaine de plasticité


- domaine de travail du sol
- le plus grand possible
Habituellement

wp < teneur en eau des sols en place < wL

Degré de plasticité des sols


Indice de plasticité Degré de plasticité
0 < IP < 5 Sol non plastique
5 < IP < 30 Sol peu plastique
30 < IP < 50 Sol plastique
50 < IP Sol très plastique
3.2.2- Limites d’Atterberg

• Indice de consistance Ic

wL − wnat
Ic = Sol en place par rapport à l’état liquide
IP
3.2.2- Limites d’Atterberg

• Ordre de grandeur

Nature wL (%) wp (%) Ip (%)


Limon 24 17 7
Argile limoneuse peu plastique 40 24 16
Argiles plastiques 114 29 85
Argile de mexico 500 125 375
Bentonite * 710 54 656
*
La bentonite est une argile colloïdale dont le nom vient de Fort Benton dans le Wyoming aux États-Unis. Connue aussi sous le terme de terre à foulon.Le débouché
le plus important de la bentonite se situe dans les techniques du génie civil, particulièrement dans l'étanchéité des édifices, la construction de digues, la pose de
canalisations, l'édification de tunnels, l'injection de vides souterrains
3.2.3- Activité

Ip
Ac =
teneur en argile
poids < 2 µm
poids total sec (< 0,4mm)
Ordres de grandeur de l'activité
Classes d’activité
Activité Ac Dénomination
0 < Ac < 0,5 inactif
Nature Activité
0,5 < Ac < 0,75 peu actif
Kaolinite 0,38 inactive
Illite 0,90 normale 0,75 < Ac < 1,25 normal
Montmorillonite 7,20 très active 1,25 < Ac < 2 actif
2 < Ac très actif
3.2.4- Valeur de bleu de méthylène Norme P94-068

Argilosité d'un sol


Quantité de bleu de méthylène pouvant s'adsorber sur les particules argileuses
importance de la surface spécifique

• Tant que le bleu de méthylène est absorbé, il ne colore pas l'eau.

• On le vérifie en déposant une goutte sur un papier buvard : le centre


de la tache est bleu vif (argile ayant absorbé le bleu) et l'auréole de la tache reste incolore.
• A partir d'une certaine dose de bleu, l'auréole se colore aussi : c'est le signe que toute l'argile
a épuisé sa capacité d'absorption.
• La quantité de bleu consommée est donc une indication de la quantité d'argile.
• La valeur de bleu (VBS) s'exprime par la quantité de bleu en grammes consommée par 100
grammes de fines.
3.2.5- Autres essais
• Analyse minéralogique
Diffraction des rayons X

composition minéralogique
• Teneur en matière organique

rétention d'eau, compressibilité

• Teneur en carbonate de calcium


4- Classification des sols

• Classification : rattachement à un groupe de sols


de caractéristiques semblables

• Nombreuses classifications dans différents pays


- USCS
- AASHTO
- LPC

- GTR (remblais et couches de forme)


4.1- Classification LCP/USCS

Classification LPC à partir des résultats fournis par


- la granulométrie
- les caractéristiques de plasticité de la fraction
fine (Atterberg)
4.1- Classification LCP/USCS

Sols à granulométrie uniforme


Unified Soil Classification System
Classification reposant sur le diamètre moyen des grains
4.1- Classification LCP/USCS (Lboratoire des Ponts et Chaussées/Unified Soil Classification System)

Sols à granulométrie non uniforme

• Majorité des cas


• Trois types de sols :
- sols grenus 50 % > 80 µm
- sols fins 50 % < 80 µm
- sols organiques > 10 %
4.1- Classification LCP/USCS

Sols grenus
Granulométrie et limites d’Atterberg
4.1- Classification LCP/USCS

Classification des sols grenus en laboratoire (plus de 50% d’éléments >0,08mm)


Définitions Symbole LPC Conditions Appellations
moins de 5% Gb Cu = D60/D10 > 4 et Grave propre
Plus de 50% d’éléments < 1< CZ = (D30)2/D10D60< 3 bien graduée
des éléments > 0,08 mm Gm Une des conditions de Gb n’est Grave propre
Graves 0,08 mm ont un pas satisfaite mal graduée
diamètre > Plus de 12% GL Limites d’Atterberg au-dessous Grave
2mm d’éléments < de la ligne A (fig.15) limoneuse
0,08 mm GA Limites d’Atterberg au-dessus Grave argileuse
de la ligne A (fig. 15)
moins de 5% Sb Cu = D60/D10 > 6 et Sable propre
Plus de 50% d’éléments < 2
1< CZ = (D30) /D10D60< 3 bien gradué
des éléments > 0,08 mm Sm Une des conditions de Sb n’est Sable propre
Sable 0,08 mm ont un pas satisfaite mal gradué
diamètre < Plus de 12% SL Limites d’Atterberg au-dessous Sable limoneux
2mm d’éléments < de la ligne A (fig.15)
0,08 mm SA Limites d’Atterberg au-dessus Sable argileux
de la ligne A (fig. 15)
Lorsque la teneur en particules fines (<0,08 mm) est comprise entre 5 et 12%, on utilise un double
symbole. Par exemple : Sb-SL.
4.1- Classification LCP/USCS

Sols fins
Limites d’Atterberg
critère de plasticité
4.1- Classification LCP/USCS

Sols organiques
Exemple: Von Post

Teneur en matière organique (%) Désignation géotechnique


0–3 Sol inorganique
3 – 10 Sol faiblement organique fO Vase
10 – 30 Sol moyenne organique mO Sol tourbeux
>30 Sol très organique tO Tourbe
5- Compactage des sols

Le compactage = augmentation de la densité du sol


par des opérations mécanique

1. Echantillon mis à l’étuve (105°C) pendant 24 h

2. On lui ajoute un volume connu d’eau


3. On compacte l’échantillon dans un moule, avec une
dame tombant d’une hauteur connue
4. On pèse le moule et on détermine w et γd ;
on obtient un point de la courbe de compactage
5. On va au point 2 et on recommence
5- Compactage

• Influence de la teneur en eau


5- Compactage

• Influence de la nature du sol


5- Compactage

• Influence de l’énergie de compactage

Vous aimerez peut-être aussi