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Gestion des Ressources en

Eau
Les ouvrages hydrauliques

Par le Professeur Zoubir Amine


Problématiques

• La limitation des ressources en eau et leur forte irrégularité dans l’espace et


dans le temps.
• Une alternance de séquences d’années de forte hydraulicité et de séquences de
sécheresse sévère, pouvant durer plusieurs années (2005_2022).
• Une baisse record des stocks d’eau au niveau des retenues de barrages : taux
de remplissage autour de 34%.
• La forte pression exercée sur les ressources en eau par le développement
socioéconomique, notamment par l’irrigation agricole qui entraîne parfois,
dans certaines zones, la surexploitation des eaux souterraines.
•la pollution. En effet, malgré les efforts déployés depuis le début des
années 2000, notamment en matière d’assainissement liquide en milieu
urbain, celle-ci constitue également l’une des principales contraintes de la
gestion des ressources en eau pour les prochaines années.
Plans d'actions

• Pour faire face à ces problématiques et mettre à profit les atouts


disponibles, notre pays a opté pour une planification anticipative et à long
terme. Nous avons stipulé dans la loi 36-15 votée en 2015 (continuité de la
loi 10-95), une durée de 30 ans minimum pour cette planification. Ainsi, le
projet du Plan national de l’eau 20-50 (PNE), qui constitue le cadre de
référence de la politique nationale de l’eau durant les 30 prochaines années,
a été préparé à cet effet, en concertation avec tous les intervenants dans le
secteur de l’eau et présenté à la Commission interministérielle de l’eau le 25
décembre 2019. Le dit projet a pris en considération l’ensemble des
problématiques rencontrées et a proposé les orientations et les solutions
pour assurer l’approvisionnement en eau durable du pays. Ces orientations
concernent :
Plans d'actions

•La poursuite et le renforcement du développement de l’offre par la


construction des barrages et l’interconnexion entre les différents systèmes
hydrauliques, la promotion des eaux non conventionnelles, notamment le
dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées épurées, selon
une approche intégrée;

•La gestion de la demande en eau qui devrait permettre des économies


d’eau et, surtout, une valorisation conséquente des ressources en eau
mobilisées.

•La préservation des ressources en eau et des écosystèmes et l’amélioration


de la gestion des phénomènes météorologiques extrêmes, en particulier la
protection de la population et des biens contre les inondations.

•Sans oublier la sensibilisation des usagers (particuliers, industriels, agriculteurs


etc …).
Plans d'actions
(Historique et loi 10-95)
Plans d'actions
(Textes d'application loi 10-95)
Le Domaine Public Hydraulique
Le Domaine Public Hydraulique
Le Domaine Public Hydraulique
Le Domaine Public Hydraulique

Remarques:
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie

Méthode basée sur les formules d’écoulement:


Chapitre I : Hydrologie
Quelques données numériques sur les crues maximales observées au Maroc
Chapitre I : Hydrologie
Quelques données numériques sur les crues maximales observées au Maroc
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie

Jaugeages différentiels

Exemple:
Chapitre I : Hydrologie

Jaugeages différentiels
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Exemple loi de Gumbel

L’objectif de cet méthode est d’estimer les débits de pointes (débits maximaux) correspondants à
un certain temps de retour, c’est-à-dire à une certaine probabilité d’apparition donnée.

1/ Méthode à appliquer : ajustement statistique d’une série de données -Gumbel

L'analyse fréquentielle d'une longue série de débits maximaux permet d’estimer le temps
de retour d'une valeur particulière. Cette prédiction repose sur la définition et la mise en
œuvre d’un modèle fréquentiel qui est une équation décrivant (modélisant) le
comportement statistique d’un processus. Ces modèles décrivent la probabilité
d’apparition d’un événement de valeur donnée. C’est du choix du modèle fréquentiel (et
plus particulièrement de son type) que dépendra la validité des résultats de l’analyse
fréquentielle.

Un modèle fréquentiel très souvent utilisé pour décrire le comportement statistique des
valeurs extrêmes est la distribution statistique de Gumbel (loi double exponentielle ou loi
de Gumbel). La fonction de répartition de la loi de Gumbel F(x) s’exprime de la manière
suivante :
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Exemple loi de Gumbel

La distribution s’écrit alors de la manière suivante :

En conséquence, dès lors que les points de la série à ajuster peuvent être reportés dans un
système d’axes x - u il est possible d’ajuster une droite qui passe le mieux par ces points et d’en
déduire les deux paramètres a et b de la loi. Il existe différentes méthodes d’ajustement :
méthode graphique (ajustement à l’œil ou à l’aide d’une régression statistique), méthode des
moments ect.
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Exemple loi de Gumbel

En pratique, il s’agit essentiellement d’estimer la probabilité de non dépassement F(xi)


qu’il convient d’attribuer à chaque valeur xi. Il existe de nombreuses formules d’estimation
de la fonction de répartition à l’aide de la fréquence empirique. Elles reposent toutes sur un
tri de la série par valeurs croissantes permettant d’associer à chaque valeur son rang r. Des
simulations ont montré que pour la loi de Gumbel, il faut utiliser la fréquence empirique de
Hazen :
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Exemple loi de Gumbel
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Exemple loi de Gumbel

Etape 5 : Ajustement d’une relation linaire de type aux couples (ui, xi) (figure 1) et en déduire les deux
paramètres a et b). Avec un ajustement de type graphique (à l’œil), on a alors une estimation des
paramètres a et b : a = 25.5et b = 7.98

Etape 6 : Utilisation du modèle statistique pour estimer des débits de pointe de différents temps de retour T.
Par exemple pour T=100 ans, on suit les étapes suivantes :
*Calcul de la fréquence de non-dépassement d’après la relation (6) : F =0.99
*Calcul de la variable réduite de Gumbel correspondante d’après la relation (4): u= 4.60:
*Calcul du quantile correspondant d’après la relation linéaire (avec a et b fournis par l’étape 5 précédente ) :
Q100 = 25.5+4.60 . 7.98 = 62.2 m3/s
On a de même pour les autres temps de retour :
Q5=37.5 m3/s
Q20 =49.2 m3/s
Q50=56.6 m3/s
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Exemple loi de Gumbel

Autre méthode : Ajustement par méthode des moments

La méthode des moments consiste à égaler les moments des échantillons avec les moments
théoriques de la loi . Par la méthode des moments les paramètres a et b sont calculés d’après
les formules :
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Chapitre I : Hydrologie
Exemple Logiciel : Hyfran Plus

Formation HyfranPlus-Ajustement Statistique (Analyse Fréquentielle Hydrologique )


Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Analyse des crues
Chapitre I : Hydrologie
Entretien et aménagement des cours d'eau
Chapitre I : Hydrologie
Entretien et aménagement des cours d'eau

II) Méthodes de traitements :


II.1) Le recalibrage :
La méthode qui semble la plus efficace vue l’urgence des travaux et la moins onéreuse
consiste à rechercher à l’aide d’engins puissants, des tracés rectilignes permettant
d’évacuer dans un lit unique et sans débordement le débit de pointe de la crue
décennale. C’est la méthode de recalibrage.

II.2) Aménagement de seuils :


L’aménagement de seuils et de diguettes au niveau des oueds est très utile à plusieurs titres :

* Renforcer le temps de séjour de l’eau et favoriser l’infiltration au profit des nappes


d’eau souterraines, Laminer les crues pour éviter les dégâts en aval, Minimiser le dépôt
solide pour réduire tant que possible l’envasement des barrages et le
colmatage des ouvrages d’assainissement. Pour les barrages on parle souvent de
dégradation spécifique est qui s’exprime en m3/km2/an.

Remarque :
Il est indispensable de procéder à un curage du cours d’eau au voisinage des seuils aménagé
passage d’une crue et notamment vis-à-vis des produits charriés (gravats, troncs d’arbres.)
Chapitre I : Hydrologie
Entretien et aménagement des cours d'eau
Chapitre I : Hydrologie
Entretien et aménagement des cours d'eau
Chapitre I : Hydrologie
Entretien et aménagement des cours d'eau
Chapitre I : Hydrologie
La modélisation hydrogéologique
I) Introduction :

La modélisation des phénomènes hydrologiques (débits de crue, d’étiage, transformation débit-pluie) est un outil
de plus en plus indispensable et notamment si on tient compte de la faible taille des séries hydrométriques ou tout
simplement leur absence. Les résultats sont également et de plus en plus couplées à des images satellites de bassins
versants pour le suivi, la description ainsi que la prévision de certains paramètres. L’objectif final d’une étude
par modèle est la prévision de phénomènes ou paramètres hydrologiques (inondations par exemple) ainsi que le
dimensionnement d’ouvrages hydrauliques (débits de projets pour ponts, barrages...)

II) Les données nécessaires à une étude de modélisation :

Deux outils sont indispensables :

- un modèle numérique de terrain (MNT) : données, levés topographiques, profils et ce après avoir délimité le ou
les tronçons d’étude
- un modèle hydrodynamique pour la simulation des phénomènes étudiés en décrivant des paramètres
hydrauliques tels que, niveau d’eau, débit, vitesse, côte amont, côte aval.

Le domaine étudié doit faire l’objet d’un maillage afin de faciliter l’entrée des données ainsi que la compréhension
des résultats affichés par le modèle. (Phase de discrétisation spatiale des données).

Il existe actuellement plusieurs logiciels qui sont adaptés aux objectifs demandés et problèmes posés, les
résultas doivent être exploités avec prudence compte tenu des différentes approximations retenues dans le
modèle hydrodynamique.
Chapitre I : Hydrologie
La modélisation hydrogéologique

III) les composantes d’un modèle de simulation :

Cinq éléments constitutifs sont à signaler :

1) la géométrie de l’espace physique étudié


2) les entrées du système
3) les lois mathématiques décrivant le phénomène à simuler
4) l’état initial et les conditions aux limites
5) les sorties du système

IV) Le calage d’un modèle :

Cette étape consiste après avoir collecté le maximum de données et d’informations


jugées fiables à ajuster les valeurs simulées pour reproduire des scénarios observés
dans la réalité. C’est la phase de validation afin de passer aux prévisions futures.
Chapitre II : Hydrogéologie
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines

I) Définitions générales :

1) Nappe ou aquifère :

Une nappe d’eau souterraine ou aquifère est un réservoir d’eau souterraine


continu avec des circulations d’eau plus ou moins importantes dans une
roche magasin. Ex : sable, calcaires fissurés….

Un aquifère doit donc remplir deux fonctions :

- une fonction de stockage : (emmagasinement)


- une fonction de transfert (perméabilité transversale)

Une formation aquifère est caractérisée par un toit et un mur. Le toit est le sommet
de la formation, tandis que le mur est la base.
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines

2) Notion de porosité :

Pour qu’une roche puisse renfermer de l’eau, il faut qu’elle soit poreuse. Les pores sont des vides au sein d’une
roche et qui sont comblés par l’eau. Selon la nature des espaces vides, on distingue
deux types de porosités :

2.1) porosité par interstices :

Les interstices sont des espaces vides crées par l’adjonction de plusieurs particules solides compactes,
c’est le cas par exemple d’un terrain constitué de graviers ou de sables plus ou moins grossiers. L’importance
ou le volume des interstices dépend du volume des particules : si les éléments sont, les interstices sont
importants (cas des graviers).si les particules sont petites, les interstices le sont également (cas des sables
fins).
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines

3.3) porosité effective :


Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines

Le tableau suivant donne des ordres de grandeur pour K :

- graviers sans éléments fins : k = 10-2 m/s


- sables non argileux et graviers : k = 10-2 à 10-5 m/s
- sables fins argileux : k= 10-5 à 10-9 m/s
- argiles franches : k = 10-9 à 10-13m/s
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
5.2) nappe captive :
C’est une nappe qui circule dans une formation perméable et qui est emprisonnée entre
deux couches imperméables. C’est donc une nappe ou l’eau est en charge : sous pression.
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines

Hydrogéologie et régime des nappes :

Le contexte hydrogéologique traversé par un collecteur peut comporter des nappes


d’eaux souterraines, perchées ou alluviales. En période humide, les réseaux non
étanches posés en points bas sont sujets à l’intrusion d’eaux claires parasites. A
l’inverse, en période sèche, ils peuvent entraîner des fuites de pollution préjudiciables
aux nappes.

L’infiltration ou l’injection dans le sol des eaux traitées ou non polluées peut offrir une
alternative au rejet vers le milieu superficiel. D’une part, on limite les débits pluviaux
vers les exutoires et d’autre part, on peut envisager la réalimentation des nappes
souterraines, mais seule une étude hydrogéologique du sol peut déterminer si cette
hypothèse est justifiée.
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines

T apparaît comme étant le débit de la nappe par unité de gradient hydraulique et par unité de
longueur sur toute l’épaisseur de la nappe.

T renseigne sur la productivité de la nappe. Tant que T est élevée, tant que le débit soutiré
est grand. T s’exprime en m2/s.
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
7.3) diffusivité :

C’est le rapport T/S, plus ce rapport augmente, plus l’influence du pompage se fait sentir. On parle alors
d’aquifère nerveux.

8) la chimie des eaux souterraines :

La composition chimique d’une eau souterraine est étroitement liée à la nature de la roche magasin ainsi que
du lessivage des roches traversées. Une eau qui lessive un gisement de sel sera forcément une eau saumâtre,
une eau circulant dans une formation calcaire sera forcément chargée en CaCO3

(carbonate de calcium). On parle ainsi de faciès chimique de l’eau qu’on représente par un
diagramme de schoeller-Berkallof.

Sur le terrain, on mesure la conductivité électrique de l’eau à l’aide de conductivimétres. Ce


paramètre est étroitement lié à la salinité de l’eau. On mesure également au laboratoire le résidu sec (R.S).
C’est la somme des teneurs ou concentrations de tous les éléments dissous dans l’eau (anions et
cations). Ce paramètre est souvent exprimé en mg/l.

Il existe une relation empirique entre la conductivité électrique de l’eau et le résidu sec à savoir : R.S (mg/l) =
C (us/cm) x 0,7
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
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Les eaux souterraines
Chapitre II : Hydrogéologie
Les eaux souterraines
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Les eaux souterraines
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Les eaux souterraines
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Les eaux souterraines
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Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes piézométriques
Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes piézométriques
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Les cartes piézométriques
2) Relation nappe rivière :
Chapitre II : Hydrogéologie
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Les cartes piézométriques
4) Configuration des conditions aux limites hydrodynamiques :
Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes piézométriques

C’est la loi de Darcy


Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes piézométriques
Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes piézométriques

8) Etude des variations qualitatives de la transmissivité :

D’après la loi de Darcy, Q = T l i, à débit constant, T et i sont inversement


proportionnels. Les valeurs de T ne sont pas généralement nombreuses : peu
d’essais de pompages réalisés. Par contre, on peut mesurer i à n’importe quel point
de la carte piézométrique. En analysant donc les variations de i, on peut avoir une
idée sur la variation qualitative de T. Lorsque i diminue, T augmente et vis versa. Ce
genre d’analyse peut servir pour l’implantation de puits et forages à partir
d’une carte piézométrique.
Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes piézométriques
9) Relations hydrauliques entre nappes :
9.1) Abouchement d’une nappe dans une autre :
Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes piézométriques
Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes piézométriques
Chapitre II : Hydrogéologie
Hydraulique souterraine
Chapitre II : Hydrogéologie
Hydraulique souterraine

L’équation de Theis est principalement utilisée pour l’interprétation des essais de pompage.
Chapitre II : Hydrogéologie
Hydraulique souterraine
Chapitre II : Hydrogéologie
Hydraulique souterraine

III.4) Réalisations et matériel classique pour le déroulement d’un essai de pompage :


Il faut installer une pompe dont le diamètre s’adapte à celui du forage et qui peut débiter
ce que l’on espère tirer du forage. Ne pas oublier également la puissance du moteur qui doit être
suffisante pour avoir les paramètres voulus : débit et hauteur manométrique. Rappelons à se sujet
la formule :

Il faut que la pompe soit munie d’un flexible de refoulement d’au moins 50 m, en effet pour
éviter tout recyclage et ré infiltration de l’eau, il faut refouler l’eau plus loin et de préférence vers l’aval
hydraulique pour rejoindre un cours d’eau naturel on artificiel s’ils existent.

Il faut installer un tube piézométrique entre les éléments de la pompe et le tubage du forage .Ceci
permettra le suivi de l’évolution piézométrique dans une zone loin de toute agitation de l’eau due au
pompage.

Il faut installer des cuves bien étalonnées pour les mesures de débit. Ces cuves doivent être en
rapport avec le débit à mesurer .En effet pour des débits de 50 1/s, il n’est pas permis de
jauger avec une cuve de 10 litres. remarquons au passage que certaines pompes disposent de
compteurs pour mesures directes du débit.
Chapitre II : Hydrogéologie
Hydraulique souterraine

V) Pratique des mesures dans un essai de pompage :

1)- Le débit de pompage :

C’est une constante de l’essai, les variations de ce paramètre ne doivent pas dépasser 5% sinon l’essai
est ininterprétable, en effet toute méthode d’interprétation part du principe que Q est constant
au cours de l’essai .Comme il a été dit précédemment, on peut mesurer Q soit à l’aide de cuves
étalonnées, soit à l’aide de compteurs.

2) Mesures du niveau d’eau :

Les mesures de niveau sont faites au fur et à mesure du pompage moyennant un pas de temps
croissant. Il y a un imprimé spécial dans lequel on reporte les mesures ou rabattement.
(Rabattement = niveau instantané ou niveau dynamique – niveau statique).

Les mesures se font à l’aide d’une sonde : c’est une toile en plastique graduée, il y a une ampoule
qui fonctionne grâce à des piles : des que le bout de la sonde touche l’eau, la lampe s’allume, on lit
directement la valeur du niveau d’eau. Il existe des sondes de 50 m .100 m.

Remarques : Pour une bonne interprétation de l’essai de pompage, la durée de l’essai doit être la
plus longue possible : minimum de 24 heures. On peut faire des essais de 48 heures, 72 heures, 15
jours continus.
Chapitre II : Hydrogéologie
Hydraulique souterraine
Chapitre II : Hydrogéologie
Hydraulique souterraine
Chapitre II : Hydrogéologie
Interprétation des essais de pompage
Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes thématiques des ressources en eau
Chapitre II : Hydrogéologie
Les cartes thématiques des ressources en eau
Chapitre II : Hydrogéologie
La modélisation hydrogéologique
Chapitre II : Hydrogéologie
La modélisation hydrogéologique

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