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La ponctuation
CELF-AF de Bruxelles-Europe
1. Vérifiez vos connaissances
SIGNES UTILISATION
Le point
Le point-virgule
Les deux-points
Les parenthèses Une phrase entre parenthèses est une phrase insérée et formant
un sens distinct et pouvant être une description, une réflexion,
un commentaire, une analyse (le double tiret peut remplacer les
parenthèses).
Les crochets
Les tirets
SIGNES UTILISATION
Les points de suspension marquent un arrêt dans la phrase ou ont une valeur d’appel
(poético-narrative) ;
ne suivent jamais « etc. ».
Le point-virgule sert à distinguer les parties d'une phrase lorsque celles-ci sont
elles-mêmes ponctuées par des virgules ;
marque le caractère indépendant de propositions juxtaposées ;
sert à ne pas consommer la rupture totale ;
dans les phrases longues de certains textes et documents
administratifs, il est d’usage de l’employer pour séparer les
différents attendus.
Les parenthèses Une phrase entre parenthèses est une phrase insérée et formant
un sens distinct et pouvant être une description, une réflexion,
un commentaire, une analyse (le double tiret peut remplacer les
parenthèses).
Les crochets sont utilisés par l'éditeur, c'est-à-dire par une personne qui n'est
pas l'auteur du texte et pour citer des références à des textes
officiels.
Les tirets servent à encadrer une phrase courte insérée dans une phrase
(mais ils relèvent l’expression et attirent l’attention au lieu de
l’amoindrir comme peuvent le faire les parenthèses) ;
peuvent jouer le rôle de parenthèses secondes ou internes ;
à la fin de la phrase, le deuxième tiret est remplacé par le point.
2. 25 boulevard Pasteur
3. De retour à Paris après un très agréable voyage à Stockholm je tenais à vous réitérer mes
remerciements.
5. J'ai l'honneur de vous faire parvenir ci-joint une lettre que vous adresse Monsieur Philippe
Degrennes Ministre de l'Environnement de la République française.
9. Jusqu'à la fin des débats les députés ont gardé leur calme.
11. L'homme qui passe prés de la réception est le nouveau secrétaire général.
12. Je souhaite recevoir au plus tôt votre rapport sur l'administration qui reste
introuvable.
15. Remis depuis peu d'une longue maladie je souhaite reprendre contact avec vous.
16. Mon assistant et moi nous arriverons vers 14 heures à Bruxelles Midi.
17. Je resterai jusqu'à demain mais mon assistant lui repartira vers 18 heures.
L’actualité est marquée par une contradiction majeure l’économie a recouvré un niveau
très élevé de créations d’emplois mais le chômage demeure très important trop important
la cause en serait l’ampleur des distorsions entre les qualifications requises et la réalité
des compétences des demandeurs d’emploi et comme l’efficacité du système français de
formation est en question il est tentant de faire appel aux entreprises et à leurs moyens
pour contribuer à la solution du problème certes ces difficultés trouvent leur origine dans
le fonctionnement de notre système éducatif mais aussi très largement dans l’absence de
prévisions aujourd’hui l’insuffisance de personnel qualifié risque fort de freiner les
secteurs les plus porteurs de notre économie ce serait une illusion de penser que les
entreprises puissent rapidement en volant au secours du système éducatif en compenser
les carences celles qui ont des besoins importants en personnel qualifié sont souvent
celles qui sont le plus engagées dans la bataille de la compétitivité leur première priorité
c’est d’assurer par la formation continue l’adaptation et le perfectionnement des
compétences de leurs propres salariés c’est ce qui explique par exemple le niveau élevé
des dépenses de formation dans les entreprises relevant de la FIEE Fédération des
industries électriques et électroniques et notamment les constructeurs de matériels
informatiques ou de télécommunications ces sociétés ne peuvent guère en même temps
augmenter leur contribution à l’apprentissage des jeunes d’autres il est vrai ne font pas
cet effort mais serait-il opportun et sérieux de développer la formation des jeunes en
faisant appel à des entreprises qui n’assurent pas suffisamment le maintien du savoir-faire
de leur propre personnel autre observation dans l’industrie celui qui se disperse prend des
risques la clef du succès est souvent l’augmentation de compétence dans le métier c’est
également vrai en pédagogie la vocation de l’entreprise n’est pas d’enseigner et il faut
laisser les pédagogues assumer leurs responsabilités en revanche les entreprises peuvent
constituer un cadre favorable pour découvrir les réalités de la vie professionnelle
consolider des connaissances théoriques aujourd’hui les groupes aux technologies
avancées ont du mal malgré leur volonté clairement affichée à faire face à al demande de
stages de toute nature il faut donc utiliser au mieux les possibilités offertes et déterminer
avec pertinence la part des formations à faire sur le terrain souvent il serait plus efficace
d’accueillir les professeurs en situation réelle ou de donner aux enseignants techniques
les moyens de recruter des professionnels expérimentés
L’actualité est marquée par une contradiction majeure : l’économie a recouvré un niveau
très élevé de créations d’emplois, mais le chômage demeure très important, trop
important. La cause en serait l’ampleur des distorsions entre les qualifications requises et
la réalité des compétences des demandeurs d’emploi. Et, comme l’efficacité du système
français de formation est en question, il est tentant de faire appel aux entreprises et à leurs
moyens pour contribuer à la solution du problème. Certes, ces difficultés trouvent leur
origine dans le fonctionnement de notre système éducatif, mais aussi, très largement,
dans l’absence de prévisions.
Aujourd’hui, l’insuffisance de personnel qualifié risque fort de freiner les secteurs les
plus porteurs de notre économie. Ce serait une illusion de penser que les entreprises
puissent rapidement, en volant au secours du système éducatif, en compenser les
carences : celles qui ont des besoins importants en personnel qualifié sont souvent celles
qui sont le plus engagées dans la bataille de la compétitivité. Leur première priorité, c’est
d’assurer, par la formation continue, l’adaptation et le perfectionnement des compétences
de leurs propres salariés. C’est ce qui explique, par exemple, le niveau élevé des dépenses
de formation dans les entreprises relevant de la FIEE (Fédération des industries
électriques et électroniques) , et, notamment, les constructeurs de matériels informatiques
ou de télécommunications. Ces sociétés ne peuvent guère, en même temps, augmenter
leur contribution à l’apprentissage des jeunes. D’autres, il est vrai, ne font pas cet effort,
mais serait-il opportun et sérieux de développer la formation des jeunes en faisant appel à
des entreprises qui n’assurent pas suffisamment le maintien du savoir-faire de leur propre
personnel ? Autre observation : dans l’industrie, celui qui se disperse prend des risques.
La clef du succès est souvent l’augmentation de compétence dans le métier. C’est
également vrai en pédagogie : la vocation de l’entreprise n’est pas d’enseigner, et il faut
laisser les pédagogues assumer leurs responsabilités. En revanche, les entreprises peuvent
constituer un cadre favorable pour découvrir les réalités de la vie professionnelle,
consolider des connaissances théoriques… Aujourd’hui, les groupes aux technologies
avancées ont du mal – malgré leur volonté clairement affichée - à faire face à la demande
de stages de toute nature. Il faut donc utiliser au mieux les possibilités offertes, et
déterminer avec pertinence la part des formations à faire sur le terrain. Souvent, il serait
plus efficace d’accueillir les professeurs en situation réelle, ou de donner aux enseignants
techniques les moyens de recruter des professionnels expérimentés.
L’Express, Réussir, 13-19 avril 1990