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Module de la méthodologie de recherche

MR

Réalisé par Zoubir Yahiaoui

Enseignant à l’université de Constantine 1


 Introduction
 Les pré-requis
 Essai de définition
 Pourquoi rédiger un mémoire ?
 Choisir un bon sujet de mémoire
 Choisir un bon directeur pour votre mémoire
 Quelques qualités d'un bon étudiant-chercheur
 Combien de temps faut-il pour rédiger un mémoire ?
 Combien de pages pour un mémoire ?
 Le mémoire : un travail collectif ou individuel ?
 Les destinataires de votre mémoire
 Le mémoire est-il un produit scientifique ?
 La maîtrise de plusieurs langues
 Le plan de travail
 Quels pronoms personnels utilise-t-on pour la rédaction d'un mémoire
 Quelques propositions pour rédiger avec un bon style
 La ponctuation
 La couverture d'un mémoire
 La pagination
 Traitement du texte
 Les remerciements et les dédicaces dans un mémoire
 Table de matière
 L'introduction d'un mémoire
 Les chapitres d'un mémoire
 La conclusion d'un mémoire
 Les annexes dans un mémoire
 La recherche bibliographique
 La fiche de lecture
 Comment rédiger les citations d'un mémoire ?
 Les références subséquentes
 Le caractère italique
 La bibliographie d'un mémoire
 La sitographie ou la webographie
 La déontologie et la recherche
 Les différents types de recherche
 Comment faire un avant-projet d'un mémoire ?
 La relecture
 La soutenance d'un mémoire
 Exercice
 Conclusion
Objectifs
à l'issu de ce module, l'étudiant sera capable de connaître les
modalités de la réalisation d'un mémoire de fin d'étude et de se
mettre à la posture d'un chercheur

Introduction
Le module de Méthodologie de la recherche est module capital pour les étudiants dans
la mesure où il leur fournit les démarches, les techniques, et les méthodes pour la
rédaction correcte d'un mémoire de fin d'étude et d'initier l'étudiant à la recherche
universitaire.

Les pré-requis
Un savoir rudimentaire en langue française et en informatique.
Essai de définition
Un mémoire : c'est un exposé oral ou écrit sur un sujet littéraire ou scientifique en vue
de l'obtention d'un diplôme.
Une recherche : action de chercher quelque chose.
La recherche scientifique : c'est l'ensemble des actions entamées ou entreprises en vue
de produire et de développer des connaissances scientifiques dans un domaine
particulier.
Un exposé : c'est un développement ou un approfondissement informatif ou explicatif
d'un fait, d'une idée ou d'un phénomène. L'exposé peut être oral ou écrit.
Une méthode : c'est la manière ou le procédé suivit pour étudier ou enseigner une
chose en fonction de certains standards et de certaines normes scientifiques.
La méthodologie : c'est une science de la méthode particulière à une science ou bien
c'est une science qui étudie les différentes méthodes utilisées dans les diverses
sciences.
NB : Donc une méthode c'est démarche rationnelle suivie en vue d'obtenir un résultat
tandis que la méthodologie c'est une science qui étudie la méthode. C'est une forme de
métalangage ou une métaméthode.
Encadrement : c'est l'ensemble ou le cadre scientifique, interpersonnel, administratif et
intentionnel propice à la réussite d'une recherche ainsi que le développement de l'esprit
de recherche chez l'étudiant.
Un encadreur : c'est l'enseignant habilité qui va guider et orienter un étudiant pour
produire un mémoire.
L'étudiant-chercheur : c'est l'étudiant mis sous tutelle d'un enseignant pour l'encadrer.
Méthodologie de recherche d'un mémoire : elle a pour but de préparer et d'orienter
l'étudiant pour rédiger un bon mémoire. Elle essaie aussi d'inculquer à l'étudiant tous
les aspects relatifs à la recherche universitaire (comment choisir un bon sujet et un bon
encadreur, comment faire la documentation, comment élaborer une bonne
problématique, le plan à suivre pour rédiger le mémoire, comment se préparer à la
soutenance...).

Pourquoi rédiger un mémoire ?


On rédige un mémoire de fin d'étude pour satisfaire plusieurs objectifs :
Un objectif personnel: acquérir et approfondir ses connaissance universitaires ;
Un objectif institutionnel : obtenir une note et un diplôme universitaire ;
Objectifs d'apprentissages:
- Savoir faire de la documentation ;
- Savoir collecter les informations ;
- Savoir faire des fiches de lecture ;
-Savoir organiser son travail et son temps ;
-Savoir faire contact avec les autres ;
-Savoir présenter oralement son travail à autrui ;
- Maîtriser les techniques de la rédaction d'un mémoire

Choisir un bon sujet de mémoire


Pour entamer un mémoire de fin d'étude l'étudiant est tenu à chercher un sujet. Celui-ci
doit se conformer à certains critères pour lui faciliter la tâche :
Quelques critères pour le choix d'un bon sujet :
Le sujet doit être intéressant et motivant ;
Vous avez des choses à dire sur ce sujet ;
Le sujet doit aussi motiver et intéresser votre encadreur ;
Il doit y avoir une documentation suffisante sur votre sujet :
Votre sujet doit avoir un lien avec votre vie professionnelle ;
Le sujet ne doit être par rebattu par d'autres étudiants. C'est on fait une recherche sur
un sujet déjà traité auparavant, on doit apporter des éclairages sur des aspects négligés
ou mal étudiés lors de précédentes recherches ;
Chercher un sujet qui ne vous demande pas beaucoup de temps.

Choisir un bon directeur pour votre mémoire


Pour entamer un mémoire de fin d'étude l'étudiant est tenu à chercher un directeur de
recherche ou un encadreur. Un bon encadreur doit se conformer à certains critères.
Quelques critères pour le choix d'un bon encadreur:
Il doit être compétent en la matière ;
Etre disponible à tout moment ;
Il doit être sérieux ;
Il doit avoir une bonne relation avec les étudiants ;
Il doit manifester un intérêt pour l'étudiant et son sujet ;
Soutenir et encourager l'étudiant ;
Favoriser les échanges avec les étudiants ;
L'encadreur doit écouter, interroger, rétroagir avec l'étudiant ;
L'encadreur doit créer un climat de détente et confortable pour l'étudiant ;
Favoriser l'autonomie chez l'étudiant :
L'encadreur doit orienter l'étudiant dans tous les domaines (documentation,
révision...) ;
Donner l'initiative et la responsabilité à l'étudiant ;
Est-il plus de deux ans de la retraite ;
S'il lit sérieusement les travaux qu'ils lui sont remis par les étudiants.
NB : Pour trouver un bon encadreur, l'étudiant doit consulter les promotions
précédentes qui vont certainement l'orienter vers un bon encadreur.
A son tour l'étudiant doit posséder certaines qualités qui vont faciliter la tâche de
l'encadreur car un mémoire de recherche est le fruit d'une collaboration étroite entre
l'étudiant et son encadreur.

Quelques qualités d'un bon


étudiant-chercheur
Il doit être sérieux et studieux ;
Il doit être productif, méthodique et autonome ;
Il doit respecter son encadreur ;
Il doit être efficace lors de la rédaction et de la recherche ;
Accepter les critiques de l'encadreur avec un esprit scientifique.

Combien de temps faut-il pour


rédiger un mémoire ?
Il n'y a pas généralement de temps déterminé pour la rédaction d'un mémoire. C'est
l'université qui délimitera une durée de temps pour finir votre travail. Cette durée peut
aller de six mois jusqu'à deux ans. Il faut éviter que votre mémoire accuse un grand
retard parce qu'il devient rébarbatif aussi pour l'encadreur que pour l'étudiant. En outre,
un mémoire qui accuse un grand retard suppose qu'il y a un problème au niveau du
sujet de mémoire (sujet très difficile), manque de documentation ou la manière de
mener le travail est inadéquate. Pour ne pas tomber dans ce genre de problème, il faut
choisir un bon thème accompagné d'une planification de votre travail avec la
participation de votre encadreur. Votre planification doit prendre en considération
plusieurs facteurs comme la maladie, la fatigue, l'absence de l'encadreur...
Les étapes de l'élaboration d'un mémoire :
Pour élaborer un mémoire de fin d'étude, il faut passer par plusieurs étapes :
Trouver un bon sujet et un bon encadreur ;
La recherche : c'est le fait de faire une collecte d'informations concernant votre sujet à
la bibliothèque ou sur internet ;
La collecte de données : on lisant des ouvrages, on doit faire une collecte d'information
sous forme de fiches de lectures ;
La définition d'une stratégie et d'une méthode : pour présenter vos informations, pour
mener à bien votre recherche, il faut adopter une méthode adéquate à cet effet ;
La rédaction du mémoire : c'est le passage à l'action en rédigeant votre mémoire.
La relecture : votre travail doit être lu et relu par vous-même et par une tierce
personne.
Il faut donc établir un bon calendrier en procurant à chaque étape le temps nécessaire
pour éviter les aléas et le retard.

Combien de pages pour un


mémoire ?
Il n'y a pas un nombre précis de pages pour un mémoire de fin d'étude. Certaines
institutions universitaires fixent une fourchette entre 50 à 100 pages. Pour d'autre, le
nombre de pages ne peut à aucun cas être fixé car il dépend du sujet traité. Par
exemple un mémoire qui fait une étude sur la publicité figurant sur tous les supports
(journaux, panneaux, tv ; radio...) comportera plus de pages qu'un mémoire qui se
limite à l'analyse de la publicité figurant seulement sur l'internet. Généralement, il est
préférable un « petit » mémoire qui analyse bien le sujet qu'un m mémoire « long »,
bourré de citations et de remplissage, qui traite mal le sujet du mémoire.

Le mémoire : un travail collectif ou


individuel ?
Le travail peut être individuel ou collectif, binôme ou trinôme pour réaliser un mémoire
de fin d'étude en vue de l'obtention d'une licence. Cependant, le travail collectif requiert
la conformité à certains standards pour mener à bien la recherche. Parmi ces standards
il convient de citer :
Définir les tâches qui seront réalisées en communs ;
Définir les tâches qui seront assignées à chaque membre du groupe ;
Organiser des réunions pour la remise du travail de chaque membre accompagnée
d'une évaluation ;
Le plan de la recherche doit être élaboré en commun ;
Chaque membre a le droit de consulter le travail de l'autre à tout moment ;
Les membres de groupes doivent planifier des réunions régulières ;
Chaque groupe doit avoir dans la mesure du possible sa propre documentation ;
Le rythme de travail doit être le même pour tous les membres du groupes ;
Accepter avec un esprit scientifique les reproches des autres membres du groupes ;
Ne pas être égoïste et orgueilleux vis-à-vis des autres membres du groupes ;
Signaler chaque difficulté ou avancée aux autres ;
Créer un climat d'entente au sein du groupe ;
Encourager les échanges au sein du même groupe.
NB : Pour une mémoire de magistère ou une thèse de doctorat le travail de recherche
est individuel.

Les destinataires de votre mémoire


Un mémoire de recherche est une forme de communication. Celle-ci s'établit entre
l'étudiant et les personnes qu'ils l'écoutent et les personnes qui lisent son travail. En
rédigeant un mémoire, l'étudiant doit prendre en compte qu'il ne s'adresse pas
seulement à son encadreur et au membre de jury mais un public plus large, à savoir les
étudiants, les familles des étudiants qui assistent aux soutenances, aux chercheurs de
diverses disciplines et au large public. S'il publie son mémoire sous forme d'un livre ou il
va le poster sur internet, l'étudiant sera confronté à un large public. C'est la raison pour
laquelle il doit choisir un vocabulaire simple et accessible (s'il y a un vocabulaire de
spécialité, il faut les expliquer). Il faut opter pour des phrases courtes et simples.
L'étudiant est tenu à donner des informations sur le contexte de son travail ainsi que
des éclaircissements sur les sources de son travail.
Pour rédiger un mémoire, il ne faut pas tomber dans le piège du snobisme. Rédigez
votre mémoire dans un style simple et avec un vocabulaire abordable comme dans les
textes de vulgarisation scientifique.

Le mémoire est-il un produit scientifique ?


Pour le sémioticien italien Umberto Eco, un mémoire de recherche est un produit
scientifique dans la mesure où il respecte les quatre règles suivantes :
1- La recherche doit se focaliser sur un sujet ou un thème que connaît tout le monde.
Par exemple la publicité.
2- Un mémoire doit apporter des nouveautés par rapport aux recherches précédentes
ou traiter le même thème mais sous une autre et/ou une nouvelle optique.
3- Le mémoire de fin d'étude doit être très utile pour le lecteur quelque soit son statut
(aspect didactique).
4- Le mémoire doit fournir des méthodes, des approches, des procédés qui permettent
à n'importe qui de vérifier vos hypothèses et votre travail.

La maîtrise de plusieurs langues


La maîtrise de deux ou de plusieurs langues est indispensable pour la recherche et la
rédaction d'un mémoire dans la mesure où la diversité linguistique permet l'accès à une
documentation conséquente et un champ culturel très vaste. Ainsi certaines études sur
un groupe social (immigration) ou l'étude de certains phénomènes linguistiques liés une
communauté linguistique particulière requièrent la maîtrise de la langue de cette
communauté. Il est de même pour le linguiste (dialectologie) qui étudie le dialecte
d'une communauté dans zone géographique délimitée. En ce siècle, la maîtrise de
l'anglais est primordiale parce que cette langue est devenue la langue des laboratoires
et des publications scientifiques. La maîtrise de plusieurs langues est un atout majeur
pour l'étudiant-chercheur.

Le plan de travail
Pour la rédaction d'un bon mémoire, il faut élaborer un plan qui va vous faciliter cette
tâche.
C'est quoi un plan ?
Un plan est canevas qu'on suit minutieusement pour une réalisation parfaite d'une
chose.
Pourquoi faire un plan ?
On fait un plan pour les raisons suivantes :
Eviter la digression ;
Eviter les éléments superflus et inutiles ;
Pour conserver l'harmonie et la cohésion de votre travail ;
Organiser le travail en fonction du temps que m'a été donné ;
Faciliter la recherche et la collecte d'information ;
Eviter les aléas de la vie (maladie, absence).
Pour rédiger un mémoire, il faut passer impérativement par trois plans.
1) Le plan intermédiaire: c'est le plan qu'on élabore au tout début de la recherche. Il est
issu de l'idée qu'on a de notre thème et les suggestions de l'encadreur.
2) Le plan opérationnel : ce plan est issu de la modification et la perfection du plan
préliminaire. En effet, en lisant, on découvre de nouvelles idées, de nouvelles sources,
de nouvelles méthodes ce qui nous pousse à les prendre en considération, donc à
modifier notre plan de travail. Ce plan est plus détaillé que le premier plan.
3) Le plan final : celui-ci vient tout juste avant le commencement de la rédaction du
mémoire. Il est plus perfectionner par rapport au plan opérationnel. L'étudiant à la fin
de son mémoire a une idée mûre sur tous les éléments concernant son travail. Par voie
de conséquence, l'étudiant est tenu à élaborer et respecter ce plan final qui est la
dernière étape pour passer à la rédaction. Ce plan final à son tour est plus perfectionner
par rapport au deuxième plan.
Quels pronoms personnels utilise-
t-on pour la rédaction d'un
mémoire
Le cas du « je », « nous » et « on » :
Le pronom « je » : l'utilisation de la première personne du singulier lors de la rédaction
d'un mémoire de recherche peut nous induire en erreur. En effet, on utilisant ce
pronom, on peut s'attribuer une idée, une démarche ou une théorie qi n'est pas la
mienne (plagiat). On utilise seulement ce pronom en cas de l'existence d'une idée
originelle et purement personnelle ou pour présenter votre point de sur un sujet.
Le pronom personnel « nous » : l'utilisation abusive de la première personne du pluriel
attribuée généralement aux rois (nous de majesté) peut donner un aspect pompeux,
hautain et ridicule à votre mémoire.
Le pronom indéfini « on » : l'utilisation abusive de ce pronom procure un caractère
vague et imprécis à votre mémoire. En outre, il crée une lassitude chez le lecteur.
Comment faire pour contourner ces pronoms :
Il faut chercher le véritable et l'adéquat sujet au verbe de la phrase. Exemple :
* Nous avons déduit que la parole est l'actualisation de la langue dans un contexte
particulier.
La déduction est que la parole est l'actualisation de la langue dans un contexte
particulier.

Quelques propositions pour rédiger avec un


bon style
Comment rendre vos énoncés légers ?
Par fois malgré que votre texte est en conformité avec les règles morphosyntaxique
d'une langue. En le lisant, on le trouve insipide à cause de l'emploie des répétitions et
de mots inutiles. Pour éviter la lourdeur à votre texte, il faut favoriser la concision, c'est-
à-dire exprimer une idée en peut de mots.
Les techniques à appliquer pour alléger votre texte :
1. Éviter l'emploie abusif de propositions subordonnées :
Les propositions subordonnées donnent une lourdeur à votre texte, donc il faut les
éviter.
Une proposition subordonnés exprimant la cause peut être remplacé par un participe
passé apposé placé à la tête de la phrase : Il dort parce qu'il est fatigué→ Fatigué, il
dort
Par des propositions indépendantes coordonnées ou juxtaposées : Il dort parce qu'il est
fatigué→ Il dort ; il est fatigué.
2. Éviter l'emploie abusif des propositions relatives :
Les propositions relatives alourdissent à leurs tours votre texte, donc il faut les éviter.
On peut les remplacer par un adjectif qualificatif : Un homme qui maitrise une seule
langue→ Un homme monolingue.
Par un participe présent : Je cherche un chien qui chasse les renards→ je cherche un
chien chassant les loups.
3. Comment éviter l'emploie abusif de la négation :
On peut les éviter en employant les préfixes privatifs : a, in, im, il, anti,... ou les
antonymes :
Une personne qui n'a pas de patrie→ Une personne apatride.
Un homme qui n'est pas mort→ Un homme vivant
Un plat sans goût→ Un plat insipide.
4. Comment faire pour alléger vos phrases interrogatives :
Il faut éviter l'emploie de la locution « Est-ce que » accompagnée de l'inversion
sujet/verbe. Est-ce que tu veux manger ? → Veux-tu manger ?
5. Comment se débarrasser des déterminants :
On fait abstraction de déterminants devant une énumération. J'ai acheté : pommes,
oranges, fraises et des bananes.
Devant le complément circonstanciel de manière : Il travaille avec intelligence.
Cependant s'il y a la présence d'un adjectif, le déterminant réapparaît : Il travaille avec
une grande intelligence.
6. Comment contourner les attributs :
Pour éviter l'attribut, on transforme celui-ci en épithète : Son corps est beau et attire les
hommes → Son beau corps attire les hommes.
7. Comment éviter l'emploie abusif des compléments circonstanciels de manières :
On peut les remplacer par un adverbe de manières : Il travaille avec intelligence→ Il
travaille intelligemment.
8. Comment contourner les locutions adverbiales :
On peut les remplacer par adverbes de même sens : par conséquent → donc
A l'image de → comme
En dépit de → malgré.
L'architecture d'un texte :
Pour que votre écrit soit compréhensible et intelligible pour le destinataire, il doit
respecter les règles de la cohérence d'un texte et de bien soigner l'introduction, le
développement et la conclusion.
Attirer l'attention du lecteur :
L'introduction :
L'introduction a comme rôle de faire contact avec le lecteur et de lui annoncer le thème
de votre texte. C'est la raison pour laquelle elle doit être bien soignée.
L'introduction varie selon les textes :
Dans un texte narratif, on trouve généralement les personnages principaux et le cadre
spatio-temporel de l'action. Dans un conte, elle commence par une formule
d'ouverture « Il était une fois ».
Dans un texte argumentatif, elle passe par trois étapes. D'abord on donne un aperçu
général sur le sujet que l'on veut traiter. Puis on pose la problématique et enfin
j'annonce le plan de mon texte à rédiger.
Dans une lettre, le rôle de l'introduction est d'annoncer l'objet de la lettre. A quel titre
écrit-on ? Qu'espère-t-on obtenir ?
Le développement :
Le développement est la charpente d'un texte. Il se devise en plusieurs paragraphes.
Chaque paragraphe traite une seule idée. Pour créer une cohérence entre les
paragraphes d'un développement on doit utiliser les connecteurs logiques. Par exemple
si le second paragraphe s'oppose au premier, on utilise le connecteur d'opposition
« cependant ».
Les connecteurs ou les articulateurs logiques,
Ce sont un ensemble de mots qui appartient à des catégories grammaticales différentes
(adverbes ; prépositions ; locution,...) .Ils créent une organisation logico-sémantique
entre les paragraphes d'un texte.
Les différents types de connecteurs :
1) Les connecteurs d'opposition : (cependant, toutefois, néanmoins, mais...)
2) Les connecteurs énumératifs : (d'abord, puis, ensuite, enfin...)
3) Les connecteurs temporels :( lorsque, lors de, demain, maintenant...)
4) Les connecteurs spatiaux :(ici, là-bas, en-haut...)
5) Les connecteurs de reformulation :(autrement dit, en d'autre mot, c'est-à-dire...)
6) Les connecteurs rhétoriques : ils se divisent en connecteurs de cause (car, parce
que...), de conséquence (donc, en conséquence...) et de but (a fin que, pour que...).
NB : on peut indiquer le passage d'un paragraphe à l'autre en employant les
connecteurs ou une phrase de transition. Ex. : Après avoir analyser les causes de la
pollution, je passe maintenant à l'analyse des conséquences de la pollution.
La conclusion :
La conclusion doit être brève. Elle fait une synthèse à votre analyse accompagnée d'un
jugement personnel sur le sujet traité. Il existe plusieurs connecteurs qui indiquent le
début de la conclusion comme : en somme ; enfin ; en définitive...
Une conclusion ouverte est une conclusion qui se termine par une interrogation. Elle
montre que l'analyse faite à ce sujet est incomplète et qu'il faut la laisser aux autres de
l'accomplir.
Les règles de cohérence d'un texte ou les règles de Charolles :
Pour qu'un texte soit cohérent il doit respecter quatre règles :
1. La reprise : d'une phrase à une autre, tout en évitant la répétition ; on doit garder le
même thème. Ex. : Le lion est un animal sauvage. Il est menacé de disparition.
2. La progression : en laissant le même thème d'une phrase à une autre, on doit
progresser dans l'information. Ex. : Le lion est un animal sauvage. Il est menacé de
disparition.
3. La relation : il doit y avoir un lien sémantique entre les phrases d'un texte. Le lion est
un animal sauvage. La planète Mars est rouge. Aucun lien entre les deux phrases.
4. La non-contradiction : il faut qu'il' y ait pas de contradiction entre les phrases d'un
texte. Ex. : Cette femme est veuve. Son mari travaille à la mairie. Il y a une
contradiction.
5.
Eviter pléonasmes et répétition :
La répétition est des fois une technique stylistique utiliser par l'écrivain pour des fins
poétiques ou pour insister. L'anaphore qui est la répétition d'un même mot au début de
chaque vers est la parfaite illustration :
Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. (Corneille)
Cependant, parfois, la répétions est révélatrice de la non maîtrise d'une langue et nuit
beaucoup au texte rédigé. Exemple il a rédigé une philippique à son ami à la vielle de la
rentrée scolaire.
Comment éviter les répétitions :
Utiliser les synonymes :
On peut remplacer un mot par un autre qui a le même sens. Un homme puissant. Un
home fort.
NB : c'certains mots de sens proche, malgré sont des synonymes, ils sont
interchangeables. « mourir » s'emploie pour toutes les créatures tandis que
« décéder » s'emploie seulement pour l'homme. Par conséquent on ne peut pas dire : «
l'animal a décédé ».
L'emploie des substituts grammaticaux :
Les substituts grammaticaux sont des pronoms qui dans un texte remplacent un mot
déjà mentionné appelé antécédent.
Le lion est un animal sauvage. Il vit en Afrique.
Penses-tu à ton voyage ?
Oui j'y pense (l'adverbe « y » remplace un C.O.I non humain introduit par la préposition
« à »).
Parles- tu de ton voyage ?
Oui, j'en parle. (l'adverbe « en » remplace un C.O.I non humain précédé par « en »).
L'emploie des substituts lexicaux :
Les substituts lexicaux est le fait de remplacé un mot déjà mentionner par un groupe
nominal ou une périphrase :
Le lion est animal sauvage. Le roi des animaux vit en Afrique.
L'ellipse :
L'ellipse c'et le fat de supprimer les mots inutiles aux lecteurs et en faisant l'allusion.
Nous partîmes pour la compagne. A l'arrivée (à la compagne) l'accueil étai chaleureux
(par ses habitants).
La mise en apposition :
La mise en apposition permet d'éviter la répétition de l'auxiliaire « être » :
Il est absent parce qu'il est malade → Malade, il est absent.
Le pléonasme :
Le pléonasme est l'emploie de mots juxtaposés ayant le même sens : une femme
actrice est pléonasme. Le suffixe « trice » à lui seul indique qu'il s'agit d'une femme.
Il réécrit de nouveau la lettre. Le préfixe « re » signifie à lui seul un répétions.
On rédigeant un texte, il faut faire attention à ce genre de répétions inutiles qui
donnent un caractère banale à votre texte.
La redondance :
La redondance est la répétition d'une même idée dans un texte. Il transgresse la règle
de progression de Charolles. Dans un texte en gardant le même thème (règle de
reprise), on doit toujours progresser dans l'information. Le lion est un animal carnivore.
Il mange la chair. C'est une redondance.
Les abréviations :
Il faut éviter l'emploie abusive des abréviations car elles prêtent à la confusion. « p.p. »
veut dire participe présent, participe passé ou proposition principale. Il va de même
pour les chiffres, il est préférable de les écrire en lettres. Ex. : cinquante kilogramme ou
lieu de 50 kg .
Les sigles :
Un sigle est un mot issu des premières lettres d'un énoncé. Ex. : FLN pour le front de
libération nationale. Il faut éviter l'emploie des sigles, car ils provoquent la confusion,
sauf s'il est connu de par un large pan de lecteurs.

La ponctuation
La ponctuation est l'ensemble des signes graphiques qu'utilise l'écrit pour délimiter les
différents groupes dans un énoncé. C'est l'oral utilise l'intonation, l'écrit qui est privé de
cette faculté, le remplace par la ponctuation. La ponctuation est très importante pour la
compréhension des énoncés c'est la raison pour laquelle il faut prendre soin.
Les différents signes de ponctuation :
Les signes de ponctuation forte :
Le point (.) : Il s'emploie à la fin d'une phrase déclarative et impérative pour marquer
une grande pause. Ex. : Nacim mange une pomme.
Le point d'interrogation ( ?) : il s'emploie à la fin d'une phrase interrogative directe pour
exprimer l'interrogation. Ex. : Veux-tu manger ?
Le point d'exclamations ( !) : Il s'emploie à la fin d'une phrase exclamative pour
marquer l'exclamation et devant certaines interjections. Ex. : Quelle belle fille ! Hélas !
Les points de suspension (...) : Ils marquent une énumération incomplète. Ex. : j'ai
acheté des pommes, des oranges...
Ils marquent une interruption de la parole par quelqu'un. Ex. : C'est moi qui...
Ils marquent une hésitation. Ex. : C'est monsieur Belhani qui est...l'assassin
NB. Les points de suspension accompagné de « etc. » est considéré comme un
pléonasme.
Les autres signes de ponctuation :
Ce genre de signes de ponctuation s'utilise à l'intérieur d'un énoncé.
Les points virgule (;) : On utilise le point virgule pour relier deux propositions qui ont un
lien logique : Ex. : J'allume le radiateur ; il fait froid (cause).
Il a commis une faute ; il sera puni (conséquence)
Les deux points (:) : ce signe indique le début d'une énumération. Ex. : Il existe quatre
points cardinaux : nord, sud, est, ouest.
Ce signe est utilise aussi au début d'une citation accompagnée par les guillemets. De
Gaulle a dit : « La vieillesse est un naufrage ».
Le tiret (-) : ce signe indique le début d'un dialogue. Ex. :
Bonjour, dit l'élève
Bonjour, répond le maître
Il sert aussi pour isoler une explication ou information supplémentaire ou que l'on veut
mettre en valeur. Ex. : Paris- capitale de la France- est beau.
Les guillemets (« ») : Ce genre de signe sert à encadrer un mot que l'on veut mettre
en valeur et parfois à encadrer un dialogue. Ex. : L'extraordinaire « enseignant » est
venu.
Pour encadrer la citation de quelqu'un : « La vieillesse est un naufrage ».
Les parenthèses () : Ce genre de signe s'emploie pour isoler une remarque ou une
explication secondaire. Ex. : Paris (capitale de la France) est beau.
Les crochets [ ] : comme les parenthèses les crochets servent à isoler une information
secondaire. Ex. : Paris [capitale de la France] est beau.
L'astérisque (*) : dans les ouvres de grammaire indique une phrase asyntaxique.
Ex. : *je respecte et j'obéis à mes parents.
On l'utilise aussi pour garder la discrétion. Les élections de 199* sont truquées.
La virgule (,) : elle s'emploie pour isoler un groupe de mot à l'intérieur d'une phrase
Après une énumération : j'ai acheté des, pommes, des oranges et des cerises.
Après un complément mis en relief et placé à la tête de la phrase : A 7 heures, je me
lève chaque jour.
Après un mot en apostrophe. Pierre, vient.
Après et avant un mot mis en apposition : Paris, capitale de la France, est beau.
Après ou avant une préposition relative explicative. Mon frère, qui est fatigué, dort.

Navigation : La couverture d'un mémoire


Sur la couverture d'un mémoire on doit mentionner : le nom de l'université accompagné
de son badge, faculté et département dans lequel vous étudiez, diplôme,
titre, sous‐ titre et le nom du directeur de la recherche, le membre de jury, votre nom
et prénom ainsi que l'année de soutenance.
La page de garde :
La page de garde est obligatoire, elle est blanche. Vous devez commencer à compter à
partir de cette page, mais le numéro de la page ne doit pas apparaître. La pagination
n'apparaîtra qu'à partir du sommaire.
La page de titre :
La page de titre est obligatoire, elle reprend tous les éléments de la page de
couverture, sauf l'(es) illustration(s).
Exemple de couverture d'un mémoire :
Source :www.loghazal.services-soft.com (consulté le 08/08/2014).
|

La pagination
1) La première page ou la page de titre (pas numérotée) reprend la couverture (page
de garde).
2) La deuxième page est celle des remerciements (pas numérotée).
3) La troisième page est celle des dédicaces (pas numérotée).
4) La quatrième page est réservée pour la terminologie et les abréviations utilisées
dans le mémoire, elle n'est pas numérotée).
5) La cinquième page est celle du sommaire (pas numérotée).
6) La quatrième de couverture d'un mémoire
La quatrième de couverture d'un mémoire est la dernière page extérieure d'un ouvrage.
On trouve sur cette page le résumé du mémoire en trois langues (l'arabe, le français et
l'anglais) ainsi que la biographie de l'auteur du mémoire assorti de sa photo d'identité.
Pour rappel, la quatrième de couverture n'est pas numérotée.

Traitement du texte
Police « Times New Roman », taille « 12 »
- Interligne 1,5
- Marges de 3 cm à droite et 2,5 cm pour les autres côtés
- Justifié (aligné à gauche et à droite)
Remarques générales sur la présentation du texte

- les paragraphes sont séparés par un retour de ligne (↵)


- les phrases commencent par des majuscules, se terminent par des points (sauf les
titres).
-Après la virgule, le point virgule et le double point, on met une minuscule
- les citations ou expressions en langues étrangères doivent figurer en italique
. Exemple: a priori, in fine.
- l'utilisation de caractères gras ou italiques pour faire ressortir des passages ou des
mots importants du texte est possible, il est toutefois recommandé de ne pas en abuser

Les remerciements et les dédicaces dans un


mémoire
La page de remerciement n'est pas toujours obligatoire mais est fortement
recommandée. Dans cette page tu dois présenter tes remerciements à ton encadreur
ainsi que le membre de jury sans oublier les personnes qui ont t'aider pour réaliser ton
mémoire.
Exemple de remerciement :
Je tiens à remercier avant tout le bon Dieu Tout Puissant qui nous a aidés à accomplir
ce modeste travail.
Je remercie également tous ceux qui ont collaboré avec moi pour la réalisation de ce
mémoire, en particulier Samir Abdelhamid qui a bien voulu accepter de m'encadrer
sans oublier le soutien qu'il a su nous apporter. Tout comme nous le remercions pour
les conseils utiles qu'il nous a prodigué et aussi pour les documents qui a mis à notre
disposition.
Nous tenons aussi à exprimer toute notre gratitude à messieurs les membres de jurys
pour avoir accepter de juger notre travail.
Les dédicaces dans un mémoire :
La dédicace est un passage dans un ouvrage dans lequel l'auteur rend hommage à une
ou plusieurs personnes. La dédicace s'adresse généralement aux membres de la
famille ainsi que aux amis. L'encadreur et le membre de jury non compris.
Exemple de dédicace :
Je dédie ce fruit de plusieurs mois de travail et de recherche à mes chers parents, je
leurs suis énormément reconnaissant pour tous les efforts qu'ils ont consentis à ma
formation et à ma réussite. Qu'ils trouvent dans ce modeste travail la réalisation de
leurs vœux.
A mes très chers frères : Ammar et Saïd ;
A mes très chères sœurs : Tounssia et Souhila ;
A tous mes enseignants ;
A tous ma promotion 2010/2011

Table de matière
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Une table de matière est une page résumant le contenu d'un livre et indiquant la
pagination des différents titres et chapitres.
La table de matière doit se confirmer à certains critères parmi lesquels il convient de
citer
Une numérotation homogène c'est-à-dire la même que dans le mémoire ;
Même formulation des titres que dans le corps du mémoire ;
Indication de numéro de la page où se trouve le titre.
Exemple de table de matière :

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L'introduction d'un mémoire


L'introduction est une préface explicative. Son but est d'éveiller l'intérêt du lecteur. En
lisant l'introduction le lecteur doit avoir une aidée générale et précise sur votre
mémoire. Quand un membre de jury est dépassé par le temps, ils se contentent
généralement de lire l'introduction et la conclusion. C'est la raison pour laquelle il faut
bien soigner votre introduction.
Qu'est-ce que doit apparaître dans une introduction :
La rédaction de l'introduction d'un mémoire passe par les étapes suivantes (chaque
étape correspond à un paragraphe) :
1) Une introduction : vous allez donner un aperçu historique et théorique global sur
votre thème de recherche ;
2) Les motivations : vous allez parler sur les motivations qui vous ont poussé à traiter
votre thème. Est-ce que c'est un thème qui est d'actualité ? Il n'est pas suffisamment
traité ? est-ce que il a un lien avec votre vie professionnelle ? Ce thème vous
« séduit » ?...
3) La problématique : celle-ci est la question posée à laquelle il faut mener une
recherche pour lui répondre. Pour qu'elle soit pertinente, la problématique d'un
mémoire doit se conformer à certaines normes parmi lesquelles il convient de citer :
La précision : c'est-à-dire elle doit être précise et univoque. Il faut éviter les
problématiques vagues et ambigües ;
La concision : il faut éviter les questions trop longues. Il faut aussi éviter une cascade
de questions. Il faut opter pour une seule question est concise ;
La faisabilité : c'est-à-dire il faut éviter une problématique qui nécessite beaucoup de
temps, qui demande une documentation difficilement accessible. Il faut adapter la
problématique aux contraintes de temps et la documentation dont on dispose ;
Une problématique analytique : il faut opter pour des questions analytiques et non
descriptives. Les questions descriptives commencent par « quel est », « est-ce que » et
mènent vers des réponses descriptives. Exemple, une question comme : est-ce que les
activités ludiques sont bonnes ou néfastes pour l'apprenant ? la réponse sera par
« oui » ou « non », donc on se contente de décrire seulement les résultats. Cependant,
une question commençant par « pourquoi, c'est on cherche une explication » et
« comment, si l'on vise la compréhension » demande une réponse analytique ;
L'objectivité : la problématique d'un mémoire doit être objective. Les partis pris du
chercheurs non pas le droit de citer.
4) Les hypothèses : c'est la réponse à la problématique avant de mener votre
recherche ;
5) Le plan : vous allez parler, par exemple, à combien de chapitre se divise votre
mémoire. Qu'est-ce que vous allez traiter dans chaque chapitre ;
6) La méthodologie : vous allez parler des méthodes que vous avez suivies pour
effectuer votre recherche. Pourquoi vous avez opté pour telle ou telle méthode ?
7) Le corpus : s'il y a dans un mémoire un corpus d'étude vous allez en parler.
Comment vous avez choisi ce corpus ? et pourquoi ? son origine ?...
8) Les difficultés rencontrées : dans cette étape, vous allez signaler les difficultés
rencontrées au cours de votre réalisation de votre mémoire s'il y en a bien sûr.
NB : il doit avoir un équilibre entre l'introduction et la conclusion, c'est-à-dire presque le
même nombre de pages. Le développement doit être plus grand par rapport à
l'introduction et la conclusion, si non il y a un manque de cohérence flagrant dans votre
mémoire.
Pour un mémoire de 40 à 60 pages, l'introduction avoisine les 3 à 4 pages ;
Pour un mémoire de 100 à 150 pages, l'introduction avoisine les 5 à 6 pages ;
Pour un mémoire de 400 à 500 pages, l'introduction avoisine les 10 à 20 pages.

Les chapitres d'un mémoire


Il n'existe pas de règles qui régissent le nombre de chapitre d'un mémoire. C'est le
thème traité qui impose souvent le nombre de chapitre à un mémoire. Cependant, on
va essayer de donner un modèle de mémoire qui se divise en trois chapitres afin qu'il
soit un repère pour les étudiants débutants en recherche universitaire. Généralement un
mémoire de fin d'étude se divise en trois chapitres.
Le premier chapitre : dans ce chapitre, on va présenter les travaux antérieurs à votre
thème de recherche. Cette présentation est accompagnée d'une critique à l'égard de
ces travaux antérieurs ainsi que une démonstration du lien qui existe entre votre
mémoire et ces travaux. En lisant ce chapitre, le lecteur doit saisir les motivations qui
vous ont poussé pour traiter votre thème.
Le deuxième chapitre : dans ce chapitre, on va présenter les méthodes, les théories et
les expérimentations utilisées pour répondre à la problématique de votre mémoire. Vous
devez bien sûr justifier pourquoi vous avez opté pour telle ou telle méthode. En lisant ce
chapitre, le lecteur doit saisir la méthode utilisé pour votre recherche de sorte qu'il
puisse reproduire les mêmes résultats en utilisant la même méthode dans le même
contexte.
Le troisième et dernier chapitre : dans ce chapitre, vous présentez les résultats de votre
recherche accompagnés d'une analyse et de leur interprétation. En outre, il faut
comparer vos résultats avec les résultats des travaux antérieurs. En lisant ce chapitre, le
lecteur doit comprendre l'intérêt les résultats obtenus de votre recherche.
NB : les chapitres d'un mémoire doivent être équilibrés, c'est-à-dire avoir presque le
même nombre de page. Chaque chapitre doit avoir son propre titre.
La conclusion d'un mémoire
La conclusion est une partie importante d'un mémoire. Quand les
membres jury sont dépassés par le temps, ils lisent généralement que
l'introduction et la conclusion. C'est la raison pour laquelle il faut bien
soigner votre conclusion. En outre, la conclusion doit avoir un lien avec
l'introduction. La problématique, posée dans l'introduction, doit avoir sa
réponse dans la conclusion. C'est ce n'est pas le cas, votre mémoire
manque de cohérence.
Comment réussir la rédaction de votre conclusion ?
Pour réussir votre conclusion ; celle-ci doit répondre aux questions
suivantes :
Quel est le but fixé par votre mémoire ?
Qu'avez-vous appris de cette recherche ?
Qu'avez-vous conclu de votre travail ?
Est-ce que vous avez une réponse à la problématique posée dans
l'introduction.
La conclusion n'est pas un résumé de votre mémoire :
La conclusion d'un mémoire doit avoir une portée sur tout votre
mémoire. Les conclusions de différent chapitre doivent être prises en
considération. La conclusion d'un mémoire n'est pas un résumé dans la
mesure où dans un résumé on ne donne pas son point de vue alors que
dans une conclusion d'un mémoire, l'auteur doit donner son point de vue
sur le thème qu'il a traité et les résultats qui en découlent. Si vous voyez
que votre recherche n'est pas assez profonde, et que d'autre peuvent
l'approfondir, termine votre conclusion par une question ; c'est ce qu'on
appelle une conclusion ouverte.
Comment tester le succès de votre conclusion :
Lorsque vous terminez votre conclusion, remettez-la à deux personnes.
Donnez à la première personne tout le mémoire y compris la conclusion
puis donnez au second seulement la conclusion. C'est les deux personnes
arrivent au même constat, cela veut dire que votre conclusion est
parfaite.
Ou bien remettez seulement la conclusion à une personne sans qu'il lit le
reste du mémoire. S'il arrive à comprendre votre mémoire à partir de la
lecture de la conclusion ; c'est la preuve que votre introduction est bien
faite.

N Les annexes dans un mémoire


C'est quoi les annexes ?
Les annexes ce sont des documents placés généralement à la fin d'un mémoire en vue
de vérifier l'authenticité de votre travail et de donner plus d'informations au lecteur.
Par exemple, dans un mémoire, on peut exploiter quelques fragments ou éléments
d'une enquête en sociolinguistique mener sur le terrain. Le reste de l'enquête demeure
très important pour le lecteur, donc on la classe en annexe.
La place réservée aux annexes :
Généralement les annexes sont placées en fin de mémoire entre la bibliographie et la
table de matière.
Comment présenter les annexes ?
Les annexes sont présentées et numérotées en chiffres romain ou en capitale
d'imprimerie (A, B, C...). Les annexes suivent un ordre chronologique en fonction de
leur apparition dans le mémoire.
N.B : Les annexes doivent avoir un lien avec le mémoire. C'est la raison pour laquelle on
doit souligner leur importance vis-à-vis d'un mémoire.
* C'est un souligne qu'un argument d'un mémoire a une explication plus profonde en
annexes, on doit trouver cette partie dans les annexes.
* Malgré leur importance, les annexes ne sont pas indispensables à la compréhension
d'un mémoire.
Les éléments qu'on peut trouver en annexes :
On trouve dans les annexes : documents supports, tableau, graphiques, logiciels,
enquête, interview, images...
avigation : |

La recherche bibliographique
La recherche bibliographique consiste à rechercher et sélectionner des ouvrages et des
articles ayant un lien avec votre sujet de recherche.
Elle se constitue en fonction de votre thème de mémoire :
C'est votre thème de mémoire qui va vous guider et va vous orienter pour chercher des
ouvrages ayant un lien avec lui. C'est par exemple le thème de votre mémoire « La
publicité et ses moyens de séductions », vous allez faire la collecte des ouvrages qui
traitent le domaine de la publicité.
La recherche bibliographique en cascade :
On appelle une recherche bibliographique en cascade le fait de sélectionner un nombre
assez conséquent d'ouvrages et d'articles à partit d'une connaissance limitée et
rudimentaire de votre sujet de mémoire.
Les éléments qui vous guident dans votre recherche bibliographique :
a) Définir des mots clés ayant un lien avec votre thème : l'analyse pertinente de votre
sujet ainsi que la définition des mots clés facilitent la recherche bibliographique. Par
exemple les mots clés facilitent la recherche sur internet. il suffit de glisser ces mots
clés dans un moteur de recherche pour que les cites ayant un lien avec votre sujet
apparaissent.
b) Des personnes ressources : consiste à consulter des personnes que vous jugez
compétentes en la matière en leur présentant votre sujet de mémoire. Ceux-ci vont
t'orienter vers des ouvrages et des articles traitant votre thème.
c) La « remontée des filières bibliographiques » : c'est le fait de prendre un ou deux
ouvrages et de consultez sa bibliographie, ses sources et ses auteurs. Cette méthode va
vous orienter certainement vers des ouvrages que vous ne connaissez pas encore.
d) Les bibliothèques : les ouvrages dans une bibliothèque sont organisés en fonction
des thèmes qui traitent ou en fonction de leurs auteurs. Les bibliothèques vous offrez
d'autre services comme :
Les fichiers-auteurs vous permettent de repérer les ouvrages d'un chercheur dont vous
savez qu'il a travaillé sur votre thème.
Le fichier matière vous permet de découvrir des ouvrages et des revues publiés sur les
différents thèmes qui constituent votre sujet.
Actuellement la plus part des bibliothèques possède l'outil informatique. Il suffit
seulement d'inscrire le non d'un auteur ou d'un ouvrage pour le trouver ce que vous
cherchez.
e) Les bibliothécaires : ceux-ci, par leur expérience et leur contact constant avec les
livres, peuvent vous orienter vers les ouvrages qu'ayant un lien avec votre mémoire.

La fiche de lecture
Après avoir effectué votre recherche bibliographique, vous passez à la lecture des
ouvrages trouvés accompagnés de fiches de lecture.
C'est quoi une fiche de lecture ?
Une fiche de lecture est document qui sert à conserver en mémoire et de manière
synthétique les informations utiles tirées de la lecture d'un livre, d'une revue ou d'un
article.
Comment rédiger une fiche de lecture ?
Pour rédiger une fiche de lecture, on passe par trois étapes :
1) L'analyse du pratexte (tout ce qui entoure le texte): avant d'entamer la lecture d'un
ouvrage vérifier c'est celui-ci est compatible avec votre thème de recherche. A cet effet
commencer par :
Analyser le titre, l'auteur, la source, la maison d'édition et la date de parution ainsi que
la page de couverture et la quatrième de couverture. Celle-ci comporte généralement la
biographie de l'auteur et le résumé de l'ouvrage. N'oubliez pas de consulter le verso de
la page de titre car elle comporte généralement la bibliographie de l'auteur.
Analyser la table de matière, l'index, les annexes et la bibliographie sans oublier de
parcourir les titres et les sous-titres. Jeter un coup d'œil sur le début et la fin de chaque
chapitre ainsi que l'introduction et la conclusion (l'introduction donne un aperçu sur le
mémoire : méthode, corpus, plan suivi, motivation de la recherche...)
2) La lecture outillée : c'est-à-dire la lecture d'un ouvrage et le crayon à la main. On
essaie de cerner l'idée et les concepts développés par un chapitre. Un chapitre
développe généralement une seule idée. On doit noter sur la fiche de lecture les
numéros de pages des passages qu'on juge intéressent pour rédiger les bas de pages.
On doit souligner les mots clés et encadrer en accolade les passages intéressants.
3) La rédaction de la fiche de lecture : la fiche de lecture doit comporter les éléments ci-
après :
Des informations sur l'ouvrage lu : l'auteur, le titre, la source, la maison et la date
d'édition ainsi que la cote de l'ouvrage et la bibliothèque d'où vient cet ouvrage.
Synthèse : c'est-à-dire un bref résumé sur la vie de l'auteur et sa fonction. Puis un
résumé du contenu de l'ouvrage en signalons le genre (essai, revue, vulgarisation
scientifique...) et en synthétisant l'idée principale développé par cet ouvrage.
NB : pour résumer, il est préférable d'opter pour le résumé analytique, lequel est un
résumé effectué chapitre par chapitre, idée par idée.
4) La critique de l'ouvrage : vous aller donner une critique personnelle à l'ouvrage lu.
Vous aller présenter les limites voire les défauts de l'ouvrage ou vanter sa qualité et sa
valeur. As-tu trouvé cet ouvrage facile à la lecture ? Son vocabulaire est-il accessible ?...
Les fiches de lecture doivent être conservées et ordonnées de manière chronologique
ou thématique.

Comment rédiger les citations d'un


mémoire ?
C'est quoi une citation ?
Une citation : est un extrait ou un passage d'une célébrité qu'on emploie
pour étayer nos idées. Les citations doivent être présentées entre
guillemets (et non en italique). Une citation doit toujours être
accompagnée de sa référence (auteur, date de publication, page) pour
plusieurs raisons :
en le citant, le rédacteur rend justice à l'auteur de cette citation ;
il évite le plagiat ;
le lecteur peut se référer facilement aux sources utilisées.
Comment on rédige les citations :
Entre guillemets (« ») ou en retrait
On met ces mots entre guillemets (« ») ou en retrait lorsque la citation fait
plus de trois lignes:
Citation de moins de trois lignes (la petite citation)
Elle sera insérée dans le texte et mise entre guillemets français (« »).
Citation de plus de trois lignes (la langue citation) : une citation est dite
longue lorsqu'elle dépasse trois lignes de texte. La citation est alors
placée en retrait dans le texte, sans être encadrée par des guillemets.
Exemple d'une citation de moins de trois lignes :
« La vieillesse est un naufrage ».
Exemple d'une citation de plus de trois lignes :
Jean Amrouche a dit sur la guerre d'Algérie :
Un patriote Algérien n'est pas anticolonialiste de la même manière qu'un
homme de gauche française. L'expérience de colonisé est une expérience
spécifique... pour l'Algérien, la guerre d'Algérie n'est pas un conflit
comme
un autre. C'est une guerre sacrée, qui met en cause tout son être et le
le fondement de son existence et non point seulement certaines
modalités de son existence.
Comment introduire une citation : Utiliser une phrase d'introduction et les
deux points ( : )
La citation est signalée par des expressions comme : comme le pense x
dans l'ouvrage x, c'est le point de vue de x dans son livre...x a dit dans
son roman....
Comment on cite la référence d'un ouvrage d'où on a extrait une citation ?
1. Un ouvrage :
Nom, prénom, titre en italique, maison d'édition, lieu de publication, date
de publication, nombre de pages.
Ex. : AMOKRANE Abdelhafid, Mémoires de combat, Edition Dar El
Oumma, Alger, 1998
2. Un ouvrage collectif :
a. Deux auteurs ou trois (en général, mention des trois premiers auteurs) :
Exemple :
Balibar Etienne, Wallerstein Immanuel, Race, nation, classe. Les
identités ambiguës , Paris, 1988.
b. Pour des ouvrages collectifs avec plus de trois auteurs, on omet les
noms des auteurs :
Exemple :
Nouvelle histoire de la Suisse et des Suisses, Lausanne, 1986, 2 e éd.
Si, dans ce cas avec plus de trois auteurs, il y a un directeur de l'ouvrage
(ou un auteur principal), on le citera après le titre :
Exemples :
Racisme et modernité , Wieviorka Michel (dir.), Paris, 1993.
3. Article de périodique ou article de presse :
Nom, prénom, titre de l'article en italique, titre du périodique, date,
numéros, pagination.
Ex. : TOINET Marie de France, Puissance et faiblesse de la cours
suprême, Pouvoirs, 1991, n° 49, page 15.
4. Un mémoire ou un rapport de stage :
Nom, prénom, titre de la thèse en italique, discipline, Lieu de soutenance,
université de soutenance, année de soutenance, nombre de page.
Ex. : YAHIAOUI Zoubir, Pour une analyse sémiolinguistique de la
publicité, option science du langage, université de Batna, 2011, 110 p.
5. Site web :
Nom, prénom (cite personnel), titre de la page d'accueil, date de
publication, adresse électronique, (consulté le jour, mois, année).
Ex. : Office québécois de la langue française, Le grand dictionnaire
terminologique, 2012, disponible sur : http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ ,
(consulté le 02/février 2013).
6. Autres supports (cédéroms, DVD, casette vidéo)
NOM, prénom, titre (support en italique), lieu d'édition, année.
Ex. ROTMAN Patrick, l'ennemi intime, Violence dans la guerre
d'Algérie, (DVD), vidéo France Télévision distribution, 2002.
7) Article d'encyclopédie
Titre en guillemets français de l'article, nom et prénom de l'auteur de
l'article, dans titre de l'encyclopédie (en italique), lieu d'édition, date
d'édition, numéro de l'édition, pages (ou colonnes).
Exemple :
« Nation : Introduction », Burdeau Georges, dans Encyclopaedia
Universalis , Paris, 1972, 2 e éd., p. 565-566. (*)
8) Cédéroms, dévédéroms
Auteur. Titre [ressource électronique]. Mention d'édition. Nom de
l'éditeur, date de publication. Nombre et type de support. Titre de la
collection.
Ex. : Atlas Hachette multimédia [ressource électronique]. Hachette
multimédia, 2001. 1 cédérom.

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|||Les références subséquentes


Les références subséquentes sont des abréviations latines utilisées en bas de page d'un
mémoire pour éviter la répétition totale d'une référence bibliographique.
Les références subséquentes les plus utilisées :

On utilise ibid. pour éviter la répétition d'une même référence


dans une même page ou lorsque la même source a été citée
dans la référence précédente, s'il n'est pas bien sûr entrecoupé
Ibid. (de par une autre référence. On fait suivre l'abréviation du
ibidem, le numéro de la page citée, sauf s'il s'agit de la même page.
même endroit) Ex. :- Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec
contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal,
Boréal, 1989, p. 422.
Ibid, p.741.
Id. (de idem, le On utilise cette abréviation pour faire référence à un autre
même auteur). ouvrage mais appartenant au même auteur. Cette abréviation
est de moins en moins utilisée. Exemple :
1. Jacques Gandouin, Guide du protocole et des usages, Paris,
Stock, 1984, p. 84.
2. Id., Correspondance et rédaction administratives, Paris,
Armand Colin, 1988, p. 45.
On utilise «op. cit.» pour éviter de répéter le titre et de
l'édition d'un ouvrage déjà cité.
Exemple :
Op. cit. (de
3. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec
opero citato,
contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal,
dans l'ouvrage
Boréal, 1989, p. 741.
cité)
4. Louis-Edmond Hamelin, Le Canada, Paris, Presses
universitaires de France, 1963, p. 73.
5. Paul-André Linteau et coll., op. cit., p. 422.
Elle renvoie à la même page d'un document qui a déjà été cité
dans une référence antérieure à la référence précédente
(uniquement pour un seul ouvrage). L'abréviation est
Loc. cit. (de précédée du nom de l'auteur. Exemple :
loco citato, au 1. Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale,
lieu cité) p. 160.
2. André Clas et Paul Horguelin, Le français, langue des
affaires, 3e éd., Montréal, McGraw-Hill, 1991, p. 168.
3. Saussure, loc. cit.
Navigation :

Le caractère italique
|

Certains passages du texte doivent être écrits en caractère italique, c'est-à-dire des
mots inclinés vers la droite
L'italique s'applique :
aux citations. Ex. : De Gaulle a dit : « La vieillesse est naufrage »
aux titres d'œuvre : Les Misérables. Dans un manuscrit on le souligne.
aux noms de bateaux, avions, trains, parfois aux bâtiments. Le Titanic
dans les didascalies au théâtre.
Dans les expressions étrangères notamment latines : Présenter son mea culpa.
NB : il ne faut pas abuser les citations. Une est largement suffisante. La citation doit
avoir un lien avec vos arguments. La police de la citation est la même pour tous les
autres passages du texte.

La bibliographie d'un mémoire


C'est quoi une bibliographie : la bibliographie regroupe l'ensemble des ouvrages lus
pour la rédaction d'un mémoire de fin d'étude.
La bibliographie un guide pour le lecteur :
La bibliographie comme nous l'avons dit doit regrouper tous les ouvrages effectivement
lus pour la rédaction d'un mémoire. Cette bibliographie peut guider le lecteur dans la
mesure où elle lui donne des informations pour qu'il puisse accéder à ses ouvrages pour
« renforcer » ses connaissances, voire rédiger un mémoire.
Comment rédige-t-on une bibliographie d'un mémoire ?
Les ouvrages d'une bibliographie doivent être présentés avec un ordre alphabétique
selon le nom de l'auteur ;
Les ouvrages doivent être classés en fonction de leur nature (ouvrages, dictionnaire,
revue, mémoire...). Il y a une autre classification des ouvrages en fonction de leur
thème. Celle-ci facilite beaucoup la tâche aux lecteurs.
Comment présente-t-on une référence bibliographique :
Pour un ouvrage : NOM Prénom, Titre, Éditeur, Lieu de publication, année de
publication, nombre de page.
Pour un article de périodique : NOM Prénom, « Titre de l'article », Nom de la revue,
date précise et numéro du volume, Éditeur, pages de début et de fin de l'article.
NB : - Les noms de disciplines prennent une majuscule. Ex. : Essai de Linguistique.
Le premier nom du titre après l'article défini et les mots qui le précèdent prennent une
majuscule. Ex. : Le Merveilleux Essai de Linguistique.

Nav La sitographie ou la webographie


La sitographie ou la webographie sont l'ensemble de sites internet consulté pour rédiger
votre mémoire.
Comment rédige-t-on une sitographie ?
La sitographie se rédige de la manière suivante :
Nom, prénom de l'auteur ou l'organisme, titre de la page consulté (en italique), date de
publication et de mise à jour (elles ne sont pas obligatoires), URL (adresse
électronique), date de consultation.
Exemple :
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les inscriptions
des étudiants, https://www.mers.dz/ , (consulté le 20/02/2011).
Comme la bibliographie, les sites sont classés soit par ordre alphabétique ou
thématique.
NB : Ne consulte pas n'importe site sur internet, il faut vérifier son authenticité et savoir
si son auteur est une autorité scientifique.

La déontologie et la recherche
igati

La déontologie : c'est l'ensemble de règles étiques et morales qui régissent une activité
professionnelle. La médecine par exemple a une déontologie, il en est de même pour la
recherche universitaire.
Le plagiat :
La faute morale la plus grave dans laquelle peut tomber un étudiant-chercheur est : le
plagiat. Celui-ci est le fait de s'accaparer du travail de quelqu'un est le présenter comme
sien.
Les différentes formes du plagiat :
Le plagiat peut se présenter sous plusieurs aspects parmi lesquels il convient de citer :
Introduire dans son propre travail des extraits (articles, paragraphes, sites...) sans
mentionner la source.
Reproduire le même texte d'un auteur en remplaçant quelques mots par des
synonymes.
Réécrire sous forme personnelle (paraphrase ou reformulation) l'idée de quelqu'un sans
mentionner la source.
Introduire dans un travail de recherche des images, des graphiques, des cartes
géographiques, ressources vidéo sans indiquer leurs origines.
Les conséquences du plagiat sur l'étudiant-chercheur :
C'est l'université détecte du plagiat dans votre mémoire, les sanctions oscillent entre
l'attribution de la note zéro, l'annulation de votre travail ou une expulsion définitive de
votre université.
Comment faire pour éviter le plagiat ?
Il existe certaines « techniques » permettant d'éviter le spectre du plagiat parmi
lesquelles il convient de citer :
Lorsque vous faites un extrait d'un ouvrage ou support quelconque, il faut
impérativement indiquer la source (voir l'article comment citer).
Reformulez ou paraphraser complètement en rédigeant avec vos propres mots afin de
créer un travail personnel.
Le plagiat et la législation universitaire algérienne :
Le décret exécutif n° 08-130 du 3 mai 2008 relatif au plagiat stipule en son chapitre 8,
article 24 que : «... est considéré comme faute professionnelle de quatrième (4ème)
degré, le fait pour les enseignants chercheurs, d'être auteurs ou complices de tout acte
établi de plagiat, de falsification de résultats ou de fraude dans les travaux scientifiques
revendiqués dans les thèses de doctorat ou dans le cadre de toutes autres publications
scientifiques ou pédagogiques. » .
Charte d'éthique et de déontologie universitaires
LES DEVOIRS DE L'ETUDIANT :
-L'étudiant doit respecter la réglementation en vigueur.
-L'étudiant doit respecter la dignité et l'intégrité des membres de la communauté
universitaire.
-L'étudiant doit respecter le droit des membres de la communauté universitaire à la libre
expression.
-L'étudiant doit respecter les résultats des jurys de délibération.
-L'étudiant est dans l'obligation de fournir des informations exactes et précises lors de
son inscription, et de s'acquitter de ses obligations administratives envers
l'établissement.
-L'étudiant doit faire preuve de civisme et de bonnes manières dans l'ensemble de ses
comportements.-
L'étudiant ne doit jamais frauder ou recourir au plagiat.
-L'étudiant doit préserver les locaux et les matériels mis à sa disposition et respecter les
règles de sécurité et d'hygiène dans tout l'établissement.
L'étudiant est dûment informé des fautes qui lui sont reprochées. Les sanctions qu'il
encourt sont prévues par la réglementation en vigueur et le règlement intérieur de
l'établissement d'enseignement supérieur. Elles sont du ressort du conseil de discipline
et peuvent aller jusqu'à l'exclusion définitive de l'établissement.

Les différents types de recherche


Navigation : |

Pour effectuer une recherche, vous avez plusieurs méthodes à suivre parmi lesquelles il
convient de citer :
1) La méthode déductive : cette méthode consiste à appliquer un principe général à un
cas particulier. Le syllogisme est la parfaite illustration. Le syllogisme est un
raisonnement par déduction, c'est-à-dire un résultat obtenu d'une proposition majeure
par l'intermédiaire d'une proposition mineure. Exemple : - Tout homme est mortel
(majeure)
Or Socrate est un homme (mineure)
Doc Socrate est mortel (déduction)
Cette méthode se manifeste par l'emploie des expressions comme : « On peut conclure
que, on peut déduire que... »
2) La méthode inductive : cette méthode s'oppose à la première méthode dans la
mesure où elle passe du particulier au général. Cette méthode permet aussi le passage
de l'observation à la loi.
3) La méthode objective : cette méthode consiste à analyser un phénomène tout en
éloignant les goûts, les préjugés et les sentiments du chercheur. Le travail effectué est
neutre de toute subjectivité provenant de l'esprit.
4) La méthode expérimentale : cette méthode donne la priorité à l'expérience, c'est-à-
dire que toute conclusion doit être soumise à une expérimentation en suivant le modèle
élaboré par Claude Bernard (l'observation, l'hypothèse et l'expérimentation).
5) La méthode analytique : elle consiste à décomposer un ensemble en éléments
constitutifs afin de saisir les rapports existant entre eux. Ex. : décomposé une phrase en
ses éléments constitutifs afin de comprendre les relations existant entre ses éléments
constitutifs.
6) La méthode synthétique : cette méthode s'oppose à la méthode analytique dans la
mesure où on passe du simple au composé ou de l'élément constitutif à l'élément
global. Ex. : on passe du phonème au morphème puis au syntagme pour atteindre par
assemblage une phrase.
7) La méthode dialectique : dans cette méthode, on oppose deux idées ou deux
arguments l'un s'appelle thèse et l'autre antithèse. De cette confrontation, on peut
déduire une idée qu'on appelle synthèse. Cette synthèse peut se transformer à son tour
en thèse qui va confronter une antithèse pout aboutir à une nouvelle synthèse.
8) La méthode systémique : elle consiste à considérer l'objet d'étude comme un
système, c'est-à-dire un ensemble interdépendant qui forme un tout. Si on touche à un
seul élément, les retombées seront sur l'ensemble. Ex. : les structuralistes voit en la
langue un système.
9) La méthode quantitative : elle s'agit d'analyser un phénomène en lui appliquant les
mathématiques et la statistique. Les résultats obtenus sont sous forme de chiffres ou de
courbes.
10) La méthode qualitative : cette méthode s'oppose à la méthode quantitative dans la
mesure où elle ne fait pas recourt aux mathématiques pour analyser un phénomène. La
méthode qualitative analyse seulement un phénomène en profondeur. Parfois la
méthode quantitative s'oppose à la méthode qualitative, mais dans certains cas il y a
une complémentarité entre les deux méthodes. Dans un mémoire de recherche, on peut
trouver les deux types de recherche se cohabitent.

Comment faire un avant-projet d'un


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mémoire ?
Un avant- projet de mémoire est la phase préliminaire d'un mémoire. Son but est
d'exposer le thème de votre recherche tout en essayant de convaincre un
enseignant de vous encadrer.
De quoi se compose un avant-projet de mémoire ?
Un avant-projet de mémoire se compose d'éléments suivants :
Les motivations, c'est-à-dire ce qui vous a incité à choisir votre thème de
recherche ;
Les objectifs de votre mémoire (ce que vous voulez démontrer) ;
Les concepts et les mots clés de votre thème de recherche;
La problématique de votre thème de recherche ;
Les hypothèses, c'est-à-dire les réponses à votre problématique avant d'entamer
la recherche ;
Plan de votre mémoire : vous allez essayer de donner un plan préliminaire à
votre mémoire (chapitres, sous-chapitres) ;
Les instruments de recherches : vous allez démonter les méthodes et les théories
que vous avez suivies ou appliquées pour réaliser votre mémoire ;
Corpus d'étude : vous allez nous parler de votre corpus s'il existe (son origine,
comment il a était choisi...).
Une bibliographie, c'est-à-dire les ouvrages sur lesquels vous avez basé pour
réaliser cet avant-projet.

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|La relecture
Après tout écrit, il faut une relecture pour voir s'il n'y a pas des erreurs commises lors
de la rédaction.
Cette relecture touche tous les aspects de langue et passe par plusieurs étapes :
a. Une relecture pour vérifier l'orthographe. Si nous n'avons pas omis les différents
accents, ou nous avons omis le doublement d'une consonne ;
b. Une lecture pour vérifier la grammaire. Si nous avons omis, par exemple, l'accord du
participe passé avec son sujet ou l'accord de l'adjectif qualificatif avec son nom.si nous
avons mis faussement un nom au pluriel. ;
c. Une relecture pour vérifier l'inexistence des ambigüités :
d. Une relecture pour supprimer les passe-partout :
e. Une relecture pour effacer répétitions et pléonasmes ;
f. Une relecture pour supprimer les éléments superflus ou inutiles ;
g. Une relecture pour vérifier la cohérence du texte (les règles de Charolles) ;
h. Une relecture pour vérifier s'il n'y a pas de digression (hors-sujet).
S'il est possible, il faut soumettre votre travail à une tierce personne pour vérifier votre
production avant de le remettre.
La soutenance d'un mémoire
La soutenance d'un mémoire est le fait de présenter et de défendre votre mémoire
devant un membre de jury.
Certaines règles à appliquer pour la réussite de votre soutenance :
1) Préparez auparavant le résumé que vous devez présenter aux membres de jury. Lors
de l'exposition de ce résumé, il faut laisser la place à l'improvisation et des ajouts
personnels ;
2) Ne craignez pas le silence, du membre de jury, qui prévaut durant le début de la
soutenance ;
3) Présentez le plan, c'est-à-dite le canevas que vous avez suivi pour réaliser votre
mémoire. Dans cette étape, vous allez expliquer aux membres de jury pourquoi le choix
de ce thème. Quelle est la démarche que vous avez suivie, quelles sont vos difficultés...
4) Regardez dans les yeux et alternativement les membres de jury ;
5) Respirez profondément et calmement, cela inhibe le stress ;
6) Gardez à vue le plan de votre exposition ;
7) Parlez lentement et subtilement ;
8) Il fait à aucun cas craindre le membre de jury ;
9) Vérifiez la salle de soutenance avant son commencement ;
10) Acceptez avec esprit scientifique et académique les reproches du membre de jury ;
11) Répondre poliment à leurs questions car la qualité de vos réponses sont pris en
considération ;
12) La bonne apparence et la politesse jouent à la faveur de l'étudiant.
13) Articulez bien vos mots pour être intelligible, car la qualité de l'expression orale est
prise en compte par les membres de jury ;
14) Parlez d'une voix audible afin que les autres puissent vous entendre ;
15) Utilisez les différents supports (tableau, rétroprojecteurs, PC, et data show).
Comment remercier le membre de jury :
Avant de commencer la soutenance, vous devez saluer le membre de jury. Voici un
exemple :
« Avant de commencer je tiens à remercier les membres de jury pour leur présence et
d'avoir accepté d'examiner mon travail. Je remercie également mon directeur de
mémoire pour son accompagnement et ses conseils judicieux prodigués au cours de ma
recherche. Je tiens aussi à saluer chaleureusement l'assistance. »
L'exposé qui sera présenté au membre de jury doit contenir les éléments suivants :
A) Donner un aperçu général sur votre mémoire. Ex. : « Le mémoire que je soumets
aujourd'hui à la discussion s'intitule Pour une analyse sémiolinguistique de la publicité.
Ce travail est l'aboutissement d'une année de travail et de sacrifice » ;
B) Présenter votre sujet (élément étudié). Ex. : « La publicité est le moyen de
communication le plus répondu entre le producteur et le consommateur. Elle est
omniprésente dans notre société... » ;
C) Présenter les sources de votre recherche. Ex. : « Ce mémoire s'appuie sur une
documentation abondante, qui traite le domaine de la publicité, trouvée dans la
bibliothèque centrale ainsi que la Toile ».
D) Situer sa thèse, c'est-à-dire est ce-que c'est un sujet déjà traité ou nouvel. S'il est
traité pourquoi vous l'aborder une autre fois. Ex. : « Le thème de mon mémoire est
déjà était analysé auparavant. Cependant, je juge que les travaux antérieurs sont
insuffisants et non profond. C'est la raison pour laquelle je reprends le même thème
mais avec plus d'approfondissement ».
E) Démonter votre méthodologie, c'est-à-dire les méthodes utilisées pour faire la
recherche. Ex. : « j'ai emprunté le schéma de communication de Jacobson et je l'ai
appliqué la publicité pour montré que celle-ci est une communication entre producteur
et consommateur ».
F) Donner la problématique et les hypothèses (voir le cours sur l'introduction).
G) Conclure : parler de l'intérêt de votre recherche et ses apports.
H) Enfin il faut remercier les membres de jury à la fin de la soutenance. Ex. : « Je
remercie encore une fois les membres de jury d'avoir donner de la peine pour assister à
cette soutenance. J'ai accueilli à cours ouvert leurs reproches et leurs critiques. Je tiens
à remercier les personnes présentes dans cette salle ».
I) Après la soutenance, le travail continue. Il faut essayer de poster votre mémoire sur
internet pour qu'il soit accessible à tout le monde. Essayez de contacter une maison
d'édition pour transformer votre mémoire en un livre. Essayer de mettre à jour votre
mémoire, cela va vous aidez pour approfondir et enrichir votre mémoire.

Conclusion
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Le module de méthodologie de la recherche vise à initier l'étudiant à la recherche


universitaire. Le rôle assigné à ce module est : inculquer à l'étudiant les bases d'une
recherche universitaire et académique et de lui préparer le terrain à une vie
professionnelle prometteuse.
Bibliographie :
BEAUD.M, L'art de la thèse. Comment préparer une thèse de doctorat, de magister ou
un mémoire de fin de licence, La Découverte, 2003.
FRAGNIERE.J-P, Comment réussir un mémoire 4e édition, Dunod, 2009.
FRECON.G, Formuler une problématique : Dissertation, mémoire, thèse, rapport de
stage, Dunod, 2006.
OLIVIER.L, BEDARD.G, FERRON.J, L'élaboration d'une problématique de recherche :
Sources, outils et méthode, L'Harmattan, 2005.
ROCHE, Didier (2007), Rédiger et soutenir un mémoire avec succès, Paris : Groupe
Eyrolles
TALEB, Ahmed (2004), Méthodologie de préparation des mémoires et des thèses (guide
du chercheur), Oran : Editions Dar El Gharb.

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