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UFR-SEG
2016 -- 2017
Dr Paul ASSANDE
Sommaire
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1. Qu’est-ce qu’un mémoire professionnel ?
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2. Détermination du sujet de recherche
Une fois le champ de recherche délimité, il faut encore se poser un certain nombre
de questions avant de se lancer dans ce travail.
Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé intéressant avant
d’en avoir évalué les possibilités de réalisation et avant de l’avoir localisé dans
une problématique générale. Il convient pour cela de se documenter, de demander
conseil à des personnes compétentes.
Afin qu’il que le mémoire soit utile pour l’entreprise et pour l’étudiant, il est
recommandé que le sujet soit défini en accord avec le maître de stage et le
directeur de mémoire (qui pourra aider à la reformulation du sujet). Le sujet guide
impérativement toute l’étude, et il faut faire attention, par exemple, à ne pas
tomber dans des généralités.
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Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser en formulant une
QUESTION CENTRALE UNIQUE résumant toute la problématique du
travail. Il faut être précis. Eviter les sujets vagues.
N’oubliez pas, lors de votre choix, que vous serez d’autant plus stimulé que vous
serez passionné par le sujet et que le mémoire de fin d’études peut être une porte
d’accès au monde professionnel (= carte de visite).
3. La construction de la problématique
La problématique est la clé de voûte de l’argumentation dans un travail de
recherche. En effet dans le processus de recherche, il est important de préciser le
problème qui intéresse le chercheur.
La problématique se trouve donc à la base de tout travail de recherche. Sa
détermination s’avère donc cruciale parce qu’elle se trouve à la base même de la
structuration du corps du texte. Mais comment déterminer la problématique de
recherche ?
Un problème de recherche peut se définir comme un écart entre une situation de
départ non satisfaisante et une situation d’arrivée désirable ou souhaitée. Une
recherche est alors entreprise afin de combler cet écart.
On peut également concevoir un problème de recherche à partir de recherches
antérieurs.
La problématique de recherche découle de l’observation d’une ou de plusieurs
situations qui posent problèmes : phénomène jamais décrits dans la littérature,
phénomène qui n’a pas encore été expliqué, phénomène qui commence à prendre
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de l’ampleur alors que ses conséquences pourraient être néfastes ou bénéfiques,
difficultés dans le fonctionnement de l’entreprise, etc. Le chercheur peut en effet
considérer un fait qu’il a vu dans le cadre d’une situation spécifique. En tant que
chercheur, il va tenter de connaître les raisons, d’apporter des explications au
phénomène, à la situation, qu’il a observés.
De ce fait, il peut se lancer dans une revue de littérature pour connaître les
recherches ayant été menées en ce qui concerne le sujet d’étude, le thème général
dans lequel s’inscrit la recherche. Ces différentes considérations et réflexions des
autres auteurs, quand ils sont rapportés et acheminés de manière logique, vont
aboutir à la mise en évidence d’un manque, d’une faille que le chercheur va être
amené à résoudre. Cette revue de la littérature permet en effet de connaître ce qui
a été déjà fait dans le cadre du sujet et ce qui reste encore à faire (Olivier et al.,
2005).
Une fois clairement identifiée et formulée, Le problème de recherche est
généralement reprécisé sous forme interrogative (question de recherche).
4. Recherche de la documentation
C’est une tâche importante mais assez difficile à réaliser car la tentation est grande
de rassembler un trop grand nombre d’informations avec le risque de ne plus
maîtriser cette masse documentaire. Il ne vous est pas demandé de compiler tous
les articles existant sur le sujet, mais d’opérer des choix et de définir des domaines
précis de recherche.
Il faut tout d’abord rassembler une bibliographie préliminaire. L’objectif de cette
étape est la rédaction de fiches bibliographiques (auteurs, résumé de l’article, mots
clés,…) et de faire des fichiers par thème avec les différentes références. Il est
préférable d’aller du général au particulier.
- le plus général : ouvrages, traités, manuels, certains périodiques ;
- le plus spécialisé : les revues, articles qui concernent votre sujet ;
- Internet.
N’hésitez pas de vous faire conseiller/orienter sur vos recherches par le directeur,
celui-ci pouvant déjà posséder de nombreux articles utiles.
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idées qui vont être développées, et l’acheminement logique de la réflexion du
chercheur. Les différents arguments devraient être pertinents et s’enchaîner de
manière logique pour apporter une réponse à la problématique et pour atteindre
les objectifs initiaux. En général, le plan est spécifique au sujet mais il existe aussi
dans certaines institutions des plans auxquels, les étudiants ne peuvent pas
déroger.
Le plan n’est pas standard pour tous les types de recherche. Le plan diffère en
fonction de la problématique, du domaine de recherche et des institutions qui
peuvent imposer des critères bien déterminés pour rédiger le mémoire. Mais en
général, le plan comporte une introduction, un corps du devoir comportant deux
parties différentes notamment, la partie théorique et la partie empirique, et une
conclusion. Chaque partie doit comporter deux parties. Il est nécessaire de veiller
à l’équilibre en nombre de pages entre les deux parties et entre les chapitres qui
les composent.
Nota Bene :
(i) Chaque partie, chaque chapitre et chaque section doit avoir une
introduction et une conclusion ;
(ii) Les parties et les chapitres doivent être équilibrés en nombre de
pages.
(iii) Le plan du mémoire doit être validé par le directeur du mémoire
avant de démarrer la rédaction.
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6. Le cadre opératoire de la recherche : la démarche
méthodologique
Le cadre opératoire de la recherche présente la démarche globale adoptée par
l’étudiant pour répondre à la question de recherche. Il présente l’ensemble des
informations relatives à la population, la méthode de constitution de l’échantillon,
les variables de l’étude (définition et mesure), les outils de collecte (guide
d’entretien et questionnaire), la technique de traitement et d’analyse des données.
Il est important de noter que la validité des résultats de la recherche est tributaire
de la méthodologie adoptée. Pour le mémoire de niveau de Licence, l’étudiant
pourra se contenter d’une analyse statistique descriptive (univariée et bivariée)
dans l’exploitation de ses données. Cette partie du cours sera développée au cours.
7. La structure du mémoire
(iii) Avant-propos
Il présente le contexte de rédaction du mémoire et l’intérêt du sujet.
(iv) Remerciements
Les remerciements s’adressent aux responsables de l’établissement et à tous ceux
qui ont aidé l’étudiant d’accéder à des informations ou facilité l’obtention du
stage. De même, il convient d’évoquer les personnes interrogées lors des
enquêtes, les responsables de la structure d’accueil et/ou tous ceux qui ont
contribué à la réalisation du stage et à la rédaction du mémoire.
(v) Sommaire
Le sommaire doit être facilement consultable. Il figure en début de document,
après les remerciements et avant-propos. Il fait apparaître les niveaux
d’arborescence du mémoire ainsi que les numéros de page correspondants.
Pour réaliser automatiquement le sommaire, il convient d’utiliser les fonctions
avancées des logiciels de traitement de texte. Cet usage assure à l’étudiant une
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bonne représentation des contenus du document et plus particulièrement de ses
articulations, de la structure, du plan. En outre, l’appel à des outils de type
« sommaire & index » évite la saisie, toujours fastidieuse, d’une pagination
manuelle.
La lecture du sommaire doit donner une vision globale du contenu du mémoire.
Elle fait apparaître les principales subdivisions du texte en révélant les titres
effectivement présents dans le corps du document. Il doit tenir sur une seule page.
(vii) Introduction
Elle doit présenter très clairement l'objectif du stage et du sujet d'étude, les
conditions dans lesquelles le stage s'est déroulé et le plan du mémoire. La
définition du sujet doit prendre en compte les données et les exigences de la
structure d’accueil mais aussi l'approche bibliographique correspondant au sujet
lui-même.
La problématique doit y être clairement exposée. Il s’agit d’une articulation
d'éclairages théoriques et pratiques dont la fonction est de proposer une réflexion,
un cheminement vers de futures conclusions. Pour parvenir à la formuler, on doit
considérer les questions suivantes :
- Quelles difficultés, quels constats se trouvent à la base de la réflexion ?
- Quelles questions faut-il se poser pour cerner les difficultés, les pratiques,
leur nature, leurs enjeux ?
- Quelles hypothèses peut-on formuler à ce propos ?
- Quels concepts, quelles démarches permettront d'avancer dans la
connaissance du problème ?
- Comment circonscrire l'étude pour demeurer dans le cadre d'un mémoire ?
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Les différentes parties de l’introduction sont :
Le contexte et la justification ; la problématique ; les objectifs (général et
spécifiques), l’intérêt de l’étude, la présentation succincte de la méthodologie et
le plan de rédaction. L’introduction s’écrit en seul bloc sans sous-titre.
(ix) Conclusion
Il s’agit d’une réflexion sur la portée des résultats et sur l’étendue des
généralisations auxquelles on peut parvenir. À cette étape de la rédaction, il
convient de revenir sur la démarche choisie et le parcours décrit. On doit avoir
répondu à la problématique de départ.
Une bonne conclusion doit aussi permettre de suggérer des développements et des
orientations futures et d'émettre des opinions personnelles sur le travail réalisé
ainsi que sur la façon de le poursuivre.
(x) Bibliographie
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Tout d’abord, lorsqu’il y a des références dans le texte, elles s’inscrivent entre
parenthèses :
- Si un seul auteur : (Nom de l’auteur, année de publication)
Exemple : (Assandé, 2014)
- Si deux auteurs : (Nom du 1er auteur et Nom du 2ème auteur, année de
publication)
Exemple : (Akpa et Konian, 2005)
Les références sont alors présentées par ordre alphabétique en fonction du
nom de famille du premier auteur (et, pour un auteur, par ordre chronologique
des dates de parution).
Pour une référence prise sur un site internet (attention aux sources non
vérifiées) :
Nom de l’auteur, Initiale du prénom. Année de publication ou de mise à jour.
« Titre de la page ». IN nom du site. URL, page consultée le (date de consultation).
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(xi) Annexes
Les annexes doivent être en nombre aussi limité que possible. Elles correspondent
à des textes fidèlement reproduits ou des notes spécialement rédigées par l’auteur
(textes ad hoc), venant en complément du texte principal.
Elles doivent être numérotées en chiffres romains en majuscule (I, II, III...) et
placées à la fin du mémoire. Ne mettre en annexe que des documents qui sont
réellement nécessaires à la compréhension du travail : questionnaires, images,
tableaux, etc. Les annexes sont une rubrique importante du mémoire, un outil
complémentaire mis à la disposition du lecteur sérieux et non un débarras
commode ou une collection disparate d’informations ou d’analyses secondaires.
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Qualité rédactionnelle
Respecter les règles de ponctuation, soigner l’orthographe et la grammaire est de
rigueur dans tout travail universitaire. Il faut respecter la concordance des temps,
l'accentuation des mots et limiter les superlatifs et les adverbes.
Le recours au dictionnaire est absolument indispensable pour vérifier
l'orthographe et le sens des mots. Il faut noter que les logiciels actuels de
traitement de texte fournissent des outils de vérification d'orthographe, de
grammaire et de ponctuation des phrases. Mais ceux-ci ne sauraient se substituer
à une relecture vigilante du texte. Il faut savoir que de nombreuses fautes de
français peuvent entraîner le refus du mémoire. Elles peuvent également entraîner
une révision à la baisse lors de l’évaluation. Le travail doit être aéré, les citations
entre guillemets, assorties obligatoirement d’une note de bas de page.
Notes et illustrations
- Les notes sont à présenter en bas de page et non en fin de chapitre ou en fin
de partie.
- Les tableaux, graphiques, cartes, schémas, photographies, illustrations
doivent avoir un titre (placé au-dessus) et une source (placée en dessous).
Faire attention à un document soumis à un copyright qui ne peut être
reproduit sans l’autorisation des ayants droit (Cf. page 5).
- Les illustrations ne comprennent que des figures et des tableaux. Les termes
« schéma, photographie, graphique, carte... » ne doivent pas être utilisés;
ils font tous partie du vocable « figure ».
- Toutes les figures doivent être numérotées à la suite, en chiffres arabes (1,
2, 3,...). De même, tous les tableaux doivent être numérotés à la suite,
habituellement en chiffres romains arabes.
- Figures et tableaux doivent être suffisamment grands pour être lisibles.
- Chaque figure doit être accompagnée d'une légende placée sous la figure.
Cette légende doit être complète et permettre la lecture de la figure sans se
reporter au texte. Indiquer les échelles quand il s'agit de plans ou de
photographies.
- Si une figure ou un tableau est emprunté à un autre auteur (publication, livre
ou document divers), il faut indiquer clairement quelle est son origine [en
écrivant « d'après XXXX (n° référence) »] et la référence correspondante
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doit figurer dans l'index bibliographique final. Si la figure ou le tableau
emprunté est modifié par rapport à l'original, écrire « d'après XXXX
(année), modifié ». Faire attention à un document soumis à un copyright
qui ne peut être reproduit sans l’autorisation des ayants droit (Cf. page 5).
- Toute l'illustration (à l'exception des annexes) doit être introduite en bonne
place dans le texte. Ne pas la regrouper à la fin du mémoire. La façon
d'introduire l'illustration dans le texte est laissée à l'initiative des auteurs.
- Les figures et les tableaux doivent être suffisamment grands pour être
facilement lisibles.
Attention, tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’auteur. Eviter
donc de reprendre des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en
avoir cerner/compris tous les fondements.
- Tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
- Le mémoire est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un apport
personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un travail de conception et non une
simple compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir un sens critique et
un esprit de synthèse. Attention, un travail de réflexion bien fait (revue d'une
question particulièrement bien référencée des connaissances et controverses dans
un domaine d'intérêt majeur) peut avoir sa place.
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- Veiller à la concordance des temps au sein du mémoire
- Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties
doivent s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.
- Tout schéma/figure doit être accompagné d’une légende avec référence. Cette
légende doit être suffisamment claire pour que chaque tableau/figure puisse être
compréhensible sans avoir recours au texte de l'article.
Utiliser « je », « nous », « on » ?
A quelle personne écrit-on son mémoire ? Il faut que le mémoire soit le plus
impersonnel possible. Le recours à la première personne du singulier (« je ») peut
paraître prétentieux et égocentrique. Il est également dangereux car vous risquez
de vous attribuez des idées qui ne sont pas les vôtres ou une démarche que d’autres
ont développée avant vous. Le « on », impersonnel et vague, donne souvent une
impression d’imprécision. De plus, utilisé avec fréquence, il peut lasser le lecteur.
Il faut donc, dans la mesure du possible, éviter le « je », le « on ».
- Que faire alors ? En fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet du verbe
et d’y recourir. Le travail ne peut que gagner en précision. Cela permet de préciser
la pensée.
Pour le candidat :
- Mettre en valeur son travail de recherche ;
- Mettre en valeur les connaissances acquises pendant ses études.
Pour le jury :
- Evaluer le travail du candidat ainsi que ses compétences ;
- Évaluer l’aptitude du candidat à exposer clairement ses idées et à répondre
aux questions posées ;
- Mieux comprendre certains points présentés dans le mémoire.
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Avant la soutenance, si une dernière lecture du travail a permis de corriger les
fautes de grammaire ou de style ainsi que celles de contenu, il est toujours possible
de remettre une feuille d’errata aux membres du jury.
Attention :
Il faut bien préparer la soutenance en rédigeant à l’avance le plan d’intervention.
La soutenance est tout aussi importante dans l’évaluation du candidat que le
rapport lui-même. Il convient de surveiller son débit de parole et le niveau de
langue utilisé (éviter les expressions familières, les apocopes...)
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