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FICHE TCHNIQUE

Matière : Psycho-pédagogie

Thème : Les règles de rédaction d’un mémoire

Les objectifs :

 Maîtriser les règles de rédaction d’un mémoire.

 Citer les principes de la méthodologie de rédaction d’un mémoire.

 Déterminer les critères d’évaluation d’un mémoire.

Le contenu :

 Introduction
 Définition d’un mémoire
 Différents types d’un mémoire
 Préparation et réalisation d’un mémoire ( la forme et le fond d’un
mémoire)
 La soutenance
 Les critères d’évaluation d’un mémoire

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INTRODUCTION :

Les mémoires représentent souvent pour leurs auteurs une contrainte et une
charge de travail importante. Ils peuvent cependant devenir un facteur de
satisfaction personnelle très valorisante et constituer un élément déterminant
pour l’attribution de diplômes et même pour l’obtention d’un poste ou d’une
responsabilité dan la vie professionnelle.

Ce présent support a pour but de vous présenter des méthodes de présentation et


de réalisation des mémoires qui vous permettront d’améliorer leur qualité.

I – DEFINITION DU MEMOIRE :

Le mémoire est avant tout un travail scientifique. Il doit permettre à des


examinateurs de pouvoir évaluer la maîtrise par le postulant des outils
conceptuels et sa capacité d’analyse.
Le mémoire représente un premier pas dans le domaine de la recherche
scientifique. Mais se n’est pas :
- un récit (car on doit y démontrer quelque chose, prouver,
argumenter, analyser, recommander…),
- un rapport (car il suppose des efforts d’investigation et de
compréhension),
- une thèse (car cette dernière représente un apport original à la
connaissance scientifique dans un discipline donnée, ce qui n’est
pas le cas du mémoire.

Un mémoire est un travail personnel sanctionnant plusieurs années d’études, et


qui seront cristallisés dans un document qui ne devra pas être la copie conforme
d’un autre travail de recherche et ce même si vous choisissez un sujet déjà traité.

II- LES DIFFERENTS TYPES DE MEMOIRE

Il existe trois principaux types de mémoires :

 Le mémoire d’expérience
 Le mémoire de recherche
 Le mémoire de compilation

1- Le mémoire d’expérience :

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Il relate une situation vécue personnellement par le stagiaire, à l’issue d’un
période passée dans une institution appelée stage pratique.
Il répond à des objectifs déterminés :

 Application de la méthode d’analyse (diagnostic d’entreprise)


 Participation à un projet d’organisation
 Participation à une étude tel que une recherche en laboratoire
 Une mise en situation nouvelle

2- Le mémoire de recherche :

Il a pour objectif de contribuer à l’enrichissement d’un thème en apportant


de nouvelles connaissances, méthodes, applications et réflexion constructive.

Il s’agit d’un exploitation parfois difficilement mesurable.


Le mémoire de recherche st parfois un préambule d’une thèse dont le thème
peut valablement s’inspirer.

3- Le mémoire de compilation :

C’est un travail de recherche et peut se limiter à un constat.

A cet effet il est conseillé de délimiter son sujet sous peine de travail
gigantesque et d’un un rapport démesuré.

III- LA PREPARATION ET LA REALISATION D’UN MEMOIRE :

Le document final représente des heures de travail, il constitue l’aboutissement


d’un stage de quelques semaines ou quelques mois.
Il porte sur les espoirs de son ou d ses auteurs, de satisfaire ses destinataires. Il
est souvent le préambule d’une soutenance devant un jury. Il est l’ambassadeur
des stagiaires, l’impression qu’il produira sera déterminante pour l’évaluation.
Il convient donc d’apporter un soin extrême à la préparation et à la construction
du mémoire.

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1- La préparation (le fond du mémoire)

 Choix du sujet :

Il doit permettre des découvertes, un enrichissement personnel, il doit être


également original.
Afin de choisir votre sujet il convient de :
- définir une problématique
- formuler par écrit le sujet en quelques lignes afin de l’expliciter.
- Un sujet bien conçu doit s’énoncer clairement en répondant aux
questions :
Quel est l’intérêt du sujet ? Quels sont les objectifs poursuivis ?
Quelle est l’ampleur du sujet ? Quels aspects vais-je prévilègier ?
Y a-t-il des liens avec l’actualité ?

Trois possibilités s’offrent à vous :


- la recherche personnelle d’un sujet.
- La proposition d’un sujet par le professeur.
- Un sujet en rapport avec le stage que vous venez de faire.

 Préciser le sujet :

a- Premières recherches:

Les premiers outils de travail seront les dictionnaires, et encyclopédies,


ouvrages de référence dont la consultation constitue l point de départ d la
recherche.
Ces premières informations doivent être approfondies par des lectures critiques.
Il est important de distinguer au début du travail de prise de notes :

- les sources (textes et données que vous allez analyser)


- les commentaires ( les études et ouvrages qui proposent des
synthèses des analyses, des interprétations de ses textes et données)
- des éléments figurant sur la page du titre (auteur, éditeur,
collection) ou sur la notice du catalogue de la bibliothèque (mots
clés) peuvent vous aider à évaluer le contenu et le niveau d’un livre.

b- Délimitation du sujet :

Trop de participants prennent des sujets vagues ou vastes. Le mieux est de partir
d’un sujet cerné le plus précisément possible, cela a pour avantage de maîtriser
le sujet, faciliter l’élaboration du plan et la rédaction.

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 Problématique :

Au sens littéral, la problématique c’est l’ensemble des questions qu’un science


ou une philosophie peut valablement poser en fonction de ses moyens, de son
objet d’étude et de ses points de vue ».

La mise au point du problème à résoudre détermine les sens à donner à la


recherche scientifique. Pour qu’un mémoire soit considéré comme scientifique,
il doit répondre à quatre conditions :
 La recherche doit porter sur un objet reconnaissable et défini de telle
manière qu’il soit reconnaissable également par les autres0
 Sur un tel objet, la recherche doit dire des choses qu’ils n’ont pas encore
été dites ou la considérer dans un optique différente de ce qui a déjà été
publié.
 La recherche doit être utile aux autres.
 La recherche doit fournir les éléments qui permettent de vérifier ou de
falsifier les hypothèses qu’elle présente, en quelque sorte, elle dit fournir
les éléments qui permettent sa discussion publique.
Afin d’aboutir à une bonne étude il faut orienter la recherche, comment ? Tout
simplement en essayant de supposer des réponses raisonnables aux questions
posées dans la problématique et essayer de les affirmer et argumenter ou d les
infirmer…. C’est ce qu’on appelle «hypothèses »

Exp : Une recherche se porte sur « les absences et le refus da travail dans le sud
algérien ». à travers ce thème se dessine l’idée que dans les chantiers du sud, les
choses ne se déroulent pas normalement, afin de trouver ce qui ne va pas, dans
le sud, que les gens refusent d’aller travailler dans les chantiers sahariens ? »
Pour une bonne étude et une bonne analyse il faut essayer de répondre à cette
question par des suppositions.

 Collectes et traitement des informations :

Une fois le sujet choisi, il convient ensuite de :

-Organiser les pistes de recherche approfondie.


- rechercher, collecter et organiser l’information sur le sujet qui vous intéresse
afin de déterminer les grands thèmes que vous souhaiter aborder.
- rechercher, collecter et organiser l’information sur le sujet qui vous intéresse
afin de déterminer les grands thèmes que vous souhaitez aborder.

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 Collecte des informations bibliographiques :

C’est une tâche bien difficile et la rigueur est nécessaire. Il est préférable d’aller
du général au particulier par étapes.
N’oubliez pas, dés l début des recherches, de constituer un fichier de références
complètes trouvées.

 Sélection des informations :

Il faut définir des domaines précis de recherche précis dans les limites du sujet.
- il ne faut pas recopier fidèlement sur texte sauf pour des besoins
d’une citation. il faut faire des résumés d’un passage, d’une idée
pou éviter de tomber dans le plagiat.
- Dans chaque feuille noter l’auteur, l’ouvrage et la page du passage
pris n note.
- Après avoir choisi un sujet précis, veiller à le décomposer en plan
provisoire pour faciliter la recherche documentaire.

 Elaboration du plan :

Il présente une double finalité, il permet d’une part de structurer sa pensée et


d’organiser ses informations et d’autre part d construire un fil conducteur pour le
lecteur.
- Le plan dépend de l’objectif fixé.
- Un bon mémoire est mémoire planifié, à tous les sens du terme.
- On n doit pas s’obstiner sur un premier plan. La solution consiste à
travailler à la lecture des documents le « squelette » du mémoire,
puis le présenter à l’encadreur même si certains points nous
échappent.
- Eviter de construire un plan idéal.
- Tout mémoire doit comporter trois parties :
L’’introduction, le développement, et conclusion.

 Introduction :
Une introduction classique comprend en général huit points, dont l’importance
relative de chacun est à apprécier en fonction de ce que l’on a développé par la
suite :

- Ce qui est convenu d’appeler une entame, une accroche de l’attention. Cela
pourra être une citation bien choisie, un fait d’actualité, ect.
- Le rappel du sujet. Déjà, qu’il n’y ait pas de contradiction avec le titre.
- Quelques grandes questions posées par le sujet. Ce sont les principales de
celles auxquelles vous allez chercher à répondre.

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- La définition des termes ambigus du sujet.
- l’intérêt du sujet.
- la délimitation du sujet.
- l’exposé de la problématique du sujet.
- l’annonce du plan.

A la fin de la lecture de votre introduction, le lecteur doit avoir compris ave


précision la question que vous avez l’intention d’aborder.

 Le développement (le corps) :

Votre futur lecteur doit pouvoir cheminer tout au long d vos développements. Il
st alors nécessaire de s’imposer une trame afin de permettre au non initié de
comprendre vos propos.

L’un de ces impératifs est de respecter une structure en parties, chapitres,


sections, paragraphes, autan de divisions qui peuvent s’accompagner de A
majuscule de premièrement et d a minuscule.

N’oubliez pas d’annoncer dans qu’il est convenu d’appeler des « chapeaux » les
principales idées qu vous allez développer. C’est le cas, par exemple dans les
introductions de chapitre.
Il est important d’attacher le plus grand soin aux intitulés de toutes les
subdivisions car ce sont eux qui aident à la compréhension de votre démarche.

 Conclusion :

La conclusion est souvent brève ce qui ne veut pas dire inconsistante.


Dans le cas d’un mémoire, elle consiste à rappeler les résultas auxquels vous
parvenez et à ouvrir le débat sur une question plus large.

 La méthodologie :

C’est l’étude des méthodes que les sciences utilisent. Par méthode on entend un
démarche ordonnée, raisonnée, c’est une technique employée pour obtenir un
résultat. Il existe plusieurs méthodes :

- Méthode déductive:
Raisonnement qui conclut, à partir d’hypothèses à la vérité d’une proposition en
usant de règles d’inférences. (opération intellectuelle par laquelle on passe d’une
vérité à une autre vérité, jugée telle n raison de son lien avec la première).

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- Méthode inductive :

Généralisation d’une observation ou d’un raisonnement établit à partir d’un cas


singulier.

-Méthode objective :
Repose sur l’expérience.

Méthode expérimentale :
Consiste dans l’observation.

 Les règles de fond :

1-L’écriture:

- Rédiger des phrases courtes.


- Utiliser la ponctuation.
- Aérer le texte.
-Utiliser des paragraphes.
-Ne recourez pas aux abréviations à moins d’en donner la signification.
- Respecter les noms propres (majuscules).

2- La démarche de communication :

Il faut capter l’attention des lecteurs dés les premières pages et ne pas les
décevoir.
Si le lecteur s’ennuie ou s’interroge sur le sérieux et la qualité des rédacteurs, il
est à craindre que l’évaluation sera sévère.

3- Objectif et cible :

Il est fondamental de respecter le ou les objectifs du mémoire.


Cette préoccupation s’impose dés les premières pages.

4-Lart de conclure sans clore le sujet :

Le mémoire est terminé lorsque l’objectif fixé est atteint.


Cela n signifie pas qu’il n’y a plus rien à ajouter sur le sujet. Au contraire,
l’auteur a intérêt à clore son mémoire en suggérant l’opportunité d’approfondir
tel aspect dans le cadre d’une future étude.

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2- La rédaction : (la forme d’un mémoire)
Parmi les règles de la forme :

2.1 Disposition matérielle du texte :

a) Papier :
Il doit être blanc, de bonne qualité sans lignes cadrés ou perforation et
avoir des dimensions uniformes.

b) La reliure :
Le produit final st relié à l’aide d’agrafes mis en haut et à gauche et sans
feuille d garde afin que la page de couverture apparaisse immédiatement
ou bien à l’aide d’une reliure.

c) Format de saisie :
Le texte est saisit sur ordinateur. L’usage du logiciel « Word » est plus
courant.

d) Qualité de l’impression :
Il faut veiller à ce que le texte soit assez foncé contrasté par rapport au
fond des pages afin qu’on puisse faire aisément des reproductions clairs
uniformes.

2.2 dactylographie :

a) Longueur :
Normalement un mémoire ne doit pas dépasser 100 à 125 pages composés à
double interligne ou à une interligne et demi ( environ 300 mots par page)

b) Marges :
La marge d haut peut se chiffrer à 5 cm (4 interlignes et demi) sur la première
page d’un document et 2,5 cm sur les autres pages. La marge du bas se
chiffre à 2,5 cm de même que celle de gauche à droite.

c) La pagination :
La pagination est obligatoire dés que le document comporte plus de deux
pages. On place les folios (numéros des pages) dans l coins inférieur droit des
feuilles. On pagine en chiffres arabes de 1 à n, tout texte, soit de
l’introduction à la dernière page du document. On n pagine pas la page du
titre.

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d) Caractères :

Pour l’ensemble du texte on utilisera les caractères romains du style


classique. On ne recourra aux caractères italiques que pour attirer l’attention
du lecteur sur un titre, un mot, ect.

e) Interlignes :

Le texte est écrit à un interligne et demi, toujours à l’ancre noire et au recto


des feuilles seulement.
L’interligne simple est utilisé dans les citations en retrait, les notes au bas des
pages, la bibliographie, les annexes.

f) Numérotation de pages :

La pagination doit commencer juste après le sommaire. Et englobe annexes,


illustrations, bibliographie.

g) Justification et retrait de la première ligne :

Le texte doit être justifié à gauche cad il doit être aligné de manière égale.

h) Espace entre les paragraphes :

Un espace de deux interlignes et demi est utilisé entre les paragraphes d’une
même subdivision ou sous subdivision et trois interlignes et demi par rapport
à la fin du texte qui le précède.

i) Page de titre :

Elle doit respecter les mêmes marges que la page standard.

j) Sommaire :

Il doit respecter les mêmes marges que la page standard. Il doit favoriser le
repérage du contenu du document. Il doit reproduire fidèlement les numéros
d’ordres et les titres des sections et des autres subdivisions du texte.
Quand à la présentation on inscrit à droite des titres les numéros des pages.

k) Introduction :
Le titre introduction se place en lettre majuscule à 5 cm du bord supérieur de
la feuille. Et l texte commence à trois interlignes et demi plus bas.

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l) Développement :
Pour la présentation du chapitre, celle-ci commence par une nouvelle page. On
écrit l mot chapitre en lettres majuscules, on le numérote en chiffres romains
puis on écrit le titre du chapitre.

m) Conclusion :
Le titre conclusion se place en lettre majuscules à 3 interlignes et demis plus
bas.

2.3 Normes d’édition :

a) Renvois :

Il est utile de renvoyer le lecteur à une partie précédente ou subséquente d son


exposé, pour lui rappeler où et comment on a amorcé le sujet ou encore pour lui
indiquer un complément sur ce même sujet.

b) Références dans le texte :

Dans la majorité des milieux québécois, la façon la plus courante d donner une
référence dans le texte est la méthode appelé communément appelée auteur -date
ou encor scientifique ou américaine. Cette méthode fait référence à la position
d’un auteur en donnant entre parenthèse après l’énoncé concerné, le nom de
l’auteur, ou des auteurs du document cité, l’année d sa parution et la page de
l’ouvrage d’où est tirée la référence. Les informations sont séparées par un
virgule. (Ex : Bouthat, 1993, p.25).
Si on affaire à trois auteurs, on sépare les noms de familles par une virgule. (Ex :
Morin, Bouvier et Juneau), 1998, p.9).

c) Tableaux :
On numérote les tableaux par chapitre à l’aide de la notation pseudo -décimale.
Un tableau est donc identifié par deux numéros : 1- le numéro du chapitre
auquel il appartient, 2- son numéro d’ordre dans le chapitre.
Ex : le tableau 2.4 : est le quatrième tableau du chapitre 2.
On place l titre d’un tableau au dessus du tableau lui-même.

d) les figures : (graphique, dessin, photographie)


Numéroter toutes les figures de façon consécutive avec les chiffres arabes ;en
suivant l’ordre dans lequel elle apparaissent dans le texte (Ex : figure1, fige2,
…).
Un titre présente une explication concise de la figure et se place sous la
figure.

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2.4- Ordre et contenu des différentes parties d’un mémoire :

1- Page de garde
2- Remerciements
3- Dédicaces
4- Sommaire
5- Introduction
6- Corps de l’ouvrage
7- Conclusion
8- Références ou bibliographie
9- Annexes

1- page de gade :

Le titre doit identifier avec précision le sujet de la recherche.

2- remerciements :

Grâce aux remerciements l’auteur attire l’attention du lecteur sur l’aide que
certains lui ont apportée.

3- dédicaces :

C’est un hommage que le stagiaire souhaite rendre à une ou plusieurs


personnes de son choix.

4- les références :

Il recense l’ensemble des livres, documents et articles scientifiques relatifs au


sujet.

5- Introduction :

Dans l’introduction, on présente l problème étudié et les buts poursuivis.


Elle fournit les précisions nécessaires en ce qui concerne le contexte de
réalisation de la recherche, l’approche envisagée, l’évolution de la réalisation.

6- Développement :

On y présente le développement théorique, la méthodologie et la conception


de l’expérimentation, les mesures, les résultats et leurs analyses.

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7- Conclusion :

La conclusion permet de mettre l’accent sur la contribution du mémoire à


l’avancement des connaissances et au développement des technologies, tout
en identifiant ses limites et ses contraintes. Elle permet également d’identifier
de nouvelles voies de recherche.

8- Références bibliographiques :

L’ensemble des livres, documents, communications et articles scientifiques


relatifs à un sujet donné et que l’on a consulté lors de son travail.

9- Annexes :

Bien que nécessaires à la compréhension du travail d recherche, certains


documents peuvent alourdir le texte. Il est donc préférable de les présenter en
annexe et d les séparer les uns des autres par des pages de titre appropriées.
Si le travail est accompagné d’une disquette, le candidat doit ajouter en
annexe une page indiquant quels logiciels il a utilisé, ainsi que les noms des
fichiers, les codes d’accès.

VI- LA SOUTENANCE :

1- Processus préalable à la soutenance

a- Remise du mémoire :

Elle doit être fait dans les temps exigés, en un nombre suffisant.
Un pour chaque membre du jury, un pour la bibliothèque, un pour vous. S’il
est l résultat d’un stage en entreprise, il st élémentaire de l’offrir et le porter à
celui qui vous ont accueilli et guidé pendant votre séjour.

b- Délai :

Le délai entre le moment où le stagiaire dépose les copies de son mémoire en


vue de fixer la date de soutenance est en général d quatre mois.

c- Composition et nomination du jury d’examen :

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Le mémoire est évalué par un jury composé de trois membres afin que toutes
les autorisations soient obtenues à temps.
Le directeur de l’établissement nomme les membres du jury et leur fait
parvenir une copie du mémoire. Si la décision préalable à la soutenance st
positive, le directeur annonce la tenue de la soutenance. Cette dernière est
publique, l’avis du mémoire doit faire l’objet d’un affichage adéquat.

2- la soutenance :

Elle consiste à se présenter, présenter son travail, répondre aux questions des
membres du jury.

a- se présenter :

On n’est pas obligé d’assurer en débrailler, ni de mettre son costume d


mariage et la politesse veut que l’on attend d’être invité à s’asseoir.

b- Présenter son travail :

Le stagiaire arrive avec son document, ce qu’il lui évite d’avoir les mains
dans les poches. De la même façon qu’à l’écrit on retrouve une brève
introduction dans l’exposé du sujet.
L’intérêt du sujet et l’annonce du plan de l’exposé et ensuite : la
méthodologie ; les résultats.

 il est inutile de parler à la vitesse d’un cyclone car les membres de jury
prennent en général des notes et essaient de retrouver dans le texte ce que
le candidat est entrain de dire.
 Il est inutile de s’arracher les doits pendant l’exposé ou la réponse aux
questions ce n’est un interrogatoire mais un examen.
 Il est préférable d’avoir le résumé du mémoire sous forme de notes bien
enchaînées, cela peut tout simplement rassurer même si ce n’est pas
utilisé. Ces notes sont écrites au recto seulement est paginé cela évite de
s’y perdre.
Aujourd’hui il y a la culture d’images, on utilise les transparents et l
rétroprojecteur.
De l’usage des transparents : les transparents doivent être dactylographiés
clairement et lisiblement, et sans surcharge représentant un plan d’exposé, un
schéma…
De l’usage du rétroprojecteur : vérifier avant l’exposé, le fonctionnement de
l’appareil, le disposer à la bonne distance pour que l’image soit suffisante,
repérer le sens de l’image, ne pas lire l transparent mais le commenter, ne pas

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se mettre entre le jury et l’image. A vous de savoir quand l’usage en est
achevé.

3- Répondre aux questions :

Les membres du jury vont poser des questions pour mener le candidat à
expliquer ses choix, à justifier les explications, fréquemment à revenir sur le
texte lu « page x ; vous avez écrit que… ».
Le candidat ne s’échappera pas n disant que c’est la pensée d’un autre. S’il a
jugé bon de le noter, c’est qu’il a trouvé un intérêt pour son raisonnement.
Il peut arriver qu’un membre du jury, a fortiori, si la lecture à été rapide, il a
utilisé ce que le candidat a dans sa présentation pour l’interroger afin
d’arriver à monter avec plus de précision ce qu’il cherche à étudier.
Le candidat ne doit pas mentir en faisant semblant de connaître une
information. Il vaut mieux dire tout simplement que l’on ne sait pas.

Le candidat doit se dire qu’un jury n’est pas la pour un interrogatoire mais
pour estimer s’il a franchit le niveau minimum des connaissances requises et
de travail personnel pour l’obtention du diplôme.

Le candidat ne doit pas renverser les rôles ce sont les membres du jury qui
posent les questions.

A l’issue de cet échange une note est attribuée lors d’une courte délibération.

4- Conclusion :

Le plus beau compliment que puissent faire les membres du jury au candidat
« mademoiselle ou monsieur, vous avez expliqué simplement quelque chose
de compliqué…vous n’avez alors aucune inquiétude à avoir quand à la note
qui vous sera attribuée. S’il y a bien quelque chose qui mérite le respect, c’est
bien le travail des autres.

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VI – L’EVALUATION D’UN MEMOIRE :

1- Définition :

L’évaluation d’un mémoire est processus visant à juger objectivement les


travaux présentés. Elle mesure avec précision la conception de ce travail tant
sur la forme que sur le fond.

Ce jugement est établi à partir d’une grille de notation appelé « fiche


d’évaluation » qui mesure l’écrit l’exposé.

2- les critères d’évaluation d’un mémoire :

Les critères d’évaluation repose sur quantification représentée par une fiche
d’évaluation mettant en valeur une notation concise sur toutes les étapes de
conception d’un mémoire. (le fond et la forme).

Le stagiaire est tenu de respecter les règles de présentation du document,


comme la été indiqué dans la préparation et réalisation d’un mémoire.

2.1- Les critères d’évaluation du fond :

Ces critères reposent sur l’évaluation de :

- l’approche méthodologique citée dans la préparation d’un mémoire :


le choix du sujet, les techniques d’investigations, la collecte des
données.
- La mise en œuvre de la méthodologie de travail
- La rédaction ;
- Le traitement des données,
- L’interprétation et analyse,
- La synthèse et la conclusion,
- Les aspects déontologiques et juridiques.

2.2- les critères d’évaluation de la forme :


Ces critères repose sur l’évaluation de :

- les formats et les supports ;


- les couleurs ;
- la pagination ;
- les titres ;
- les illustrations ;

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- les références bibliographiques et les renvois ;
- les annexes ;
- la page de garde ou couverture.

L’évaluation d’un mémoire, pour être objective se doit de viser


électivement toutes les compétences et performances personnelles d’un
stagiaire.

Dans la rédaction de son mémoire, le stagiaire apporte des informations


qu’il a pu obtenir via plusieurs canaux. Il peut s’agir de connaissances
apportées par différentes sources et par assistance puisée dans une
compétence spécialisée. Cela reflète t-il réellement le savoir et savoir-
faire acquis ?
C savoir peut être quantifié qu’à travers un exposé qui permet la mise
en évidence qualitative des pré- requis et du travail sur terrain. A cet
effet nous vous proposons la fiche de notation du mémoire basée sur
les critères d’évaluation suivants :

A- présentation du document écrit :


 Evaluation de la quantité du document :

- Qualité de l’impression ou du manuscrit,


- Orthographe et syntaxe,
- L’expression écrite,
- Le sommaire : pagination exacte,
- Numérotation ordonnée des tableaux, figures, schémas,…
- Citation des sources bibliographiques,
- Une référence bibliographique ordonnée.

 Qualité de l’étude :

a- L’approche méthodologique :

- Le choix du thème ;
- La problématique,
- Les hypothèses ;
- Les techniques d’investigation ;
- L’échantillonnage ;

b- L’approche méthodologique

c- Traitement des données :

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- la construction des tableaux, graphes, …
- la lecture des données ;
- La validation des hypothèses,

d- Interprétation et analyse des données,

e- synthèse et analyse des données.

f- Synthèse et conclusion.

B- La soutenance :
Phase importante de l’évaluation puisqu’elle permet de quantifier le
travail accompli. C’est durant cette phase que l’oral authentifie l’écrit.
Les critères d’évaluation de cette phase se définissent comme suit :

a- utilisation des aides pédagogiques :

- présentation des planches


- le rétroprojecteur
- l’audiovisuel

b- L’exposé :

La maîtrise du sujet sans lecture ni parcoeurisme avec utilisation de la


terminologie appropriée.

c- La coordination :

L’esprit d’équipe, d’organisation, de communication et


d’enchaînement.

d- Le terrain : (stage en milieu professionnel)

Il couronne un cycle de formation et se déroule au sein d’un organisme


d’accueil.
Les critères d’évaluation sont définis préalablement en accord avec
l’institution pédagogique et l’organisme d’accueil.
Il nécessite un suivi conjoint d la part du promoteur et le co-promoteur,
ce dernier étant l tuteur durant le stage pratique au niveau de
l’organisme d’accueil.
Il doit se munir de ses observations et évaluations lors de la soutenance.
Les critères d’évaluation sont : l’assiduité, la motivation et l’acquisition
d’un savoir professionnel.

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VII – LES REGLES DE REDACTION D’UN MEMOIRE

« Les vingt principes de BRUNO CAMUS »

1-Bien saisir le contexte et la finalité du stage ;

2-Identifier les destinataires du document ;

3-Se fixer des objectifs précis ;

4-Planifier son temps et ses actions ;

5-Mesurer les moyens et les contraintes ;

6-Organiser son environnement personnel n fonction des points précédents ;

7-Collecter l’information ;

8-Classer l’information au fur et à mesure ;

9-Trier et ventiler les données en fonction de leurs intérêts ;

10-Ebaucher son plan dès que possible ;

11-Elaborer, avant la rédaction, une maquette du mémoire ;

12-Rédiger un plan détaillé ;

13-Signer son style et son écriture ;

14-Vouloir rendre le mémoire communicant ;

15-Ne rien prétendre sans justification ou développement ;

16-Ne pas conclure par un point final, mais par un point d’interrogation ;

17-Travailler la lisibilité l’esthétique du mémoire ;

18-Harmonier le texte avec les illustrations et annexes ;

19-Prévoir des synthèses ;

20-traiter les copies comme l’original.

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