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Chapitre IV : Le rapport de stage ou le mémoire

Introduction
Il est de tradition dans les instituts universitaires, dans les grandes écoles et dans certains
organismes de formation que les étudiants rédigent un rapport. Le choix du sujet pour la
plupart des cas dépend de l’intérêt et des orientations futures de l’étudiant et en concomitance
avec sa spécialité. Cet exercice effectué en dehors des structures de formation, dans des
service, société, organismes etc. ; au cours duquel l’étudiant ne se borne pas seulement à un
travail de description (décrire le fonctionnement du service de stage, les activités qu’il a
exercées ou qu’il a pris part), mais c’est plutôt un passage qui lui donne l’occasion de
confronter ses connaissances théoriques aux réalités concrètes de la vie active tout en lui
permettant d’avoir un esprit critique.
Ce travail est réalisé sous la supervision d’un encadreur avec qui, l’étudiant doit travailler
pendant la période du rapport. Ce dernier n’est en aucun cas co-auteur de rédaction, il a pour
tâche de vous orienter, de vous donner des pistes de réflexion.

4.1 Le mémoire
La notion de « mémoire » renvoie à plusieurs réalités distinctes. Un mémoire peut être
le document élaboré par un avocat à l’intention d'un tribunal. II désigne également un
rapport établi par une administration, sur un sujet donné, dans le cadre d'un processus de
décision1. Le mot « mémoire » a désigné au XIIe siècle un texte explicatif avant de devenir
plus tard un écrit argumentatif. Au XIXe siècle elle prend le sens d’analyse et d’étude de sujet
philosophique, scientifiques, sociologiques etc. pour acquérir au XXe siècle le statut de travail
universitaire.

Pour notre cas, c'est un document allant de quarante à deux cents pages (ou plus)
réalisé dans le cadre d'un processus de formation par une ou plusieurs personnes, sur un sujet
proche du champ d'étude choisi et dans une perspective qui s'efforce de tenir compte des
régies de l’activité scientifique. Il faut donc retenir que le mémoire est témoin du temps c’est-
à-dire la photographie sur un sujet à une période bien déterminée. C’est une somme
d’expérience, de connaissance produit sur un sujet donné à une époque donnée.

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Jean-Pierre Fragniere, Comment Réussir un mémoire : Choisir son sujet, Gérer son temps, Savoir rédiger
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4.1.1. Quelques types de mémoires
La plupart des mémoires se rattachent à l'un des trois types que nous allons succinctement
présenter.

4.1.1.1. Le mémoire-compilation
L'étudiant choisit un thème d'étude, il rassemble l'essentiel de la littérature qui traite de la
question, il l’analyse et en fait une présentation critique. Son effort consiste à montrer sa
capacité de compréhension des travaux déjà réalisés, sa perception des divers points de vue et
son art d'exposer l’état du débat, le cas échéant, en exprimant une position personnelle.

4.1.1.2. Le mémoire-recherche
II aborde l’étude d'un thème neuf ou peu exploré. II implique une démarche d'observation
substantielle, souvent une étude empirique. L'étudiant doit « aller sur le terrain ».

4.1.1.3. Le mémoire-analyse d'expérience


II est en particulier, fréquent dans le cadre des formations professionnelles supérieures,
lorsque les étudiants ont effectué des stages ou ont déjà exercé une activité professionnelle. II
met l’accent sur la présentation d'une expérience, son analyse, souvent la comparaison avec
d'autres activités similaires. Souvent, il débouche sur l'élaboration de propositions permettant
de poursuivre, voire de réorienter des actions.
Faut-il préciser que ces trois types de mémoires sont légitimes, qu'ils ont leur propre
logique interne et qu'ils peuvent constituer d'excellents lieux de formation (dans cette
perspective, ils ont tous des avantages et des limites).
Parmi ces trois types de mémoires, le troisième est celui qui nous concerne le plus du fais de
sa commodité avec cadre de formation dispensée au l’niveau de l’ISA (Institut des Sciences
Appliquées). Ce type, nous allons l’appeler Mémoire de licence professionnelle ou rapport.

4.1.2. Le Mémoire de licence professionnelle ou rapport


Tout d’abord, il faut noter que le concept de ‘‘mémoire professionnel’’ est récent au
Mali. Il est né avec l’introduction du système LMD en 2010. Rédiger un mémoire de ce type
est une activité obligatoire pour tout étudiant ayant opté pour les études supérieures et
professionnelles. Sans nous inscrire à fournir des informations exhaustives sur ce type de
mémoire, il nous semble utile que les étudiants, à la lumière d’éléments ou indices, puisse
appréhender le sens de ce travail qu’on leur demande en fin de formation et qu’ils puisent
2
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comprendre les étapes et les éléments constitutifs des différentes parties de la rédaction de ce
document.

II. Méthodologies de recherche


2.1. La méthode et les méthodes : il y a un manque d’unanimité en fonction des écoles, mais
il faut retenir que ce sont des termes utiliser pour caractériser les procédés dans la
recherche.

2.1.1. La méthode au sens philosophique : C’est l’ensemble des opérations intellectuelles


par laquelle une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elles poursuit, les démontre, les
vérifie. Cette conception ramène la méthode à une question de ‘‘procédure logique’’
indispensable à toute recherche pour raisonner, concevoir et saisir la réalité.
La méthode selon (Madeleine GRAWITZ 1996 :318) est « Un ensemble concertés
d’opération mise en œuvre pour atteindre un ou plusieurs objectifs, un corps de principes
président à toute recherche organisée, un ensemble de normes permettant de sélectionner et de
coordonner les techniques.

2.1.2. Les techniques : par technique il faut entendre : « L’utilisation de procédés opératoire
rigoureux, bien définis, transmissibles, susceptibles d’être appliqués à nouveau dans les
mêmes conditions, adaptés au genre de problèmes et de phénomènes en cause 2» Il existe
une interdépendance entre technique et méthode dans la recherche. Pour pallier les confusions
entre les deux (méthode et technique), il convient de concevoir la technique comme un
réponse au ‘‘Comment’’ de la méthode. Ainsi la technique sera un moyen permettant
d’atteindre un but et se situe dans le cadre de la recherche à un niveau factuel et à des étapes
pratiques.

2.2. Les étapes ou moments de la recherche


Préparation lointaine
- 1e Etape : thématique qui doit le reflet des aspirations futures de l’étudiant : ses
objectifs ;
Il faut de la part du chercheur :
- une motivation et un intérêt dans le choix ;
- des possibilités physiques, mentales, de façon générale des capacités personnelles,
2
Madeleine GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1996, 318p .
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- prendre en considération l’avis et le conseil du directeur.
En ce qui concerne le thème :
- déterminer le thème avec une certaine précision,
- le thème comme le travail doivent être originaux, c’est-à dire ne pas reprendre un
travail déjà fait.
2e Etape : L’étude préliminaire pour l’élaboration du sujet
- il s’agit d’un travail de construction de l’objet d’étude, balisage ou le débroussaillage ;
- avoir une certaine connaissance du milieu d’étude.

Préparation immédiate : la collecte des données ou encore la recherche d’information


3e Etape : La recherche bibliographique
- aller à la recherche de l’information sur le sujet à travers l’actualité, les documents
(livres, articles etc.)
- faire des lectures exploratoires sur le sujet et aller à la rencontre des personnes
ressources.
4e Etape : Enoncer de façon systématique le sujet
- exprimer en deux ou trois pages l’objet à analyser pour aider à donner des contours
précis au champ d’investigation ;
5e Etape : Lecture complémentaires
6e Etape : Plan Provisoire du travail
7e Etape : Réalisation des tâches prévues et premiers bilans
8e Etape : Plan de rédaction

Rédaction : qui consiste à organiser les idées en fonction du plan.


9e Etape : Première rédaction
10e Etape : Deuxième rédaction
11e Etape : La relecture
12e Etape : Le jugement du directeur ou des directeurs
13e Etape : La soutenance

2.3. La recherche d’information


Dans leur gestion et leurs activités quotidiennes, les organisations, les structures et les
individus (étudiants, chercheurs) ont un besoin permanant d’information. Il faut à cet effet

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noter que toute recherche d’information doit être conditionnée par un problème et être une
réponse à un besoin clairement identifié.
En fonction de l’objectif fixé, on cherche à déterminer les types d’informations à chercher en
choisissant les sources les plus pertinentes.

2.3.1. Contexte de la recherche d’information


L’analyse du contexte dans lequel s’inscrit la recherche d’information est un préalable
indispensable. En la matière, il s’agit :
- d’identifier clairement le problème à résoudre ou la décision à prendre ;
- de définir les objectifs à atteindre et la finalité des information recherchées ;
- d’évaluer les contraintes à prendre en compte, paramètres incontournables qui
s’imposent et limitent le champ de la recherche. Elles sont d’ordres techniques
(moyens humains et technique mise à disposition), financier (budget à ne pas
dépasser) et temporel (délais à respecter).

2.3.2. Complexité de la recherche d’information


La question de complexité essaye de répondre à la question : “Que dois-je chercher pour
répondre aux objectifs fixés ?”

2.3.2.1. La variété des informations


Les informations peuvent être de nature (quantitative, qualitative) et forme (textuelle ;
visuelle, sonore etc.) différentes. Elles peuvent aussi être de plusieurs types :
- économiques : statistiques sur la consommation, la dégradation de l’environnement, la
production, etc. ;
- commercial : information sur la demande, les concurrents, les partenaires ;
- juridique : lois, autorisations administratives, règlements… ;
- technique : information sur l’état de la recherche et développement, sur l’innovation ;
- financier : documents comptable, rapports financiers, cours de la bourse.

2.3.2.2. Le choix et des axes de recherche


En matière de recherche, il faut définir des axes de recherche et délimiter le champ
d’investigation en fonction des objectifs qu’on s’est fixés. Les informations recueillies
doivent être utiles à la compréhension du problème posé ou à la prise de décision. Il faut
cependant noter que l’abondance d’informations nuits et la possession d’informations inutiles,
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coute cher tout en occasionnant une perte de temps, une perte en énergie des dépenses
financière,).

2.4. La typologie des sources d’information


2.4.1. Les sources d’informations secondaires et primaires
3.4.1.1. Les sources d’informations secondaires
Ces informations, très nombreuses et facilement accessibles, permettent de réunir, par une
recherche documentaire, des informations générales, essentiellement quantitatives.
Aujourd’hui le développement de l’internet à beaucoup favoriser et faciliter l’accès aux
informations de ce type.

2.4.1.2. Les informations primaires


Ce sont des informations spécifiques et inédites qui répondent à un besoin personnalisé et
précis. On parle d’information ad hoc c’est-à-dire qui convient à la situation.
Ces informations sur mesure sont recueillies sous forme d’enquêtes par questionnaire ou
d’entretiens. Elles permettent de vérifier, d’actualiser et de compléter les données obtenues
par la recherche documentaire.

2.4.2. La sélection des sources


Pour être de qualité, l’information doit être fiable. Il faut s’assurer de la crédibilité de la
source et contrôler la validité de l’information. Il est fortement conseillé de ne pas se limiter à
une seule source : il faut donc procéder au recoupement d’information, à une triangulation.
Pour être pertinente, l’information doit faire l’objet d’une analyse critique. Les données
recueillies seront traitées en fonction du besoin, afin d’en faire ressortir uniquement les plus
intéressantes.
Les sources retenues sont souvent compromises entre l’exigence de la qualité de l’information
et les contraintes, plus particulièrement les contraintes budgétaires et de temps.

2.5. La recherche documentaire


Il existe une interdépendance entre la recherche d’information et celle dite documentaire. Le
développement des technologies de l’information et de la communication offre aujourd’hui
d’importantes opportunités de recherche sur l’internet et l’accès à une masse d’information,
mais il ne faut pas en matière de recherche négliger les bibliothèques et les centres de
documentations réunissant un grand nombre de documents.
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2.5.1. La description et le repérage des documents
Les informations sur l’emplacement et le contenu des documents peuvent être obtenus par
différents moyens :
- l’index contient des mots clés par ordre alphabétique. Il concerne :
 soit un document primaire : chaque mot renvoie à un emplacement dans le
document.
 Soit de nombreux documents primaires ; à chacun de ces mots correspond
l’adresse du document primaire. Chaque mot peut représenter un auteur (index
des auteurs), un titre, un thème. Il est le plus souvent informatise et accroît
ainsi la possibilité de recherche.
- La bibliographie (discographie, filmographie, webographie) permet à l’auteur de
livre ou d’une thèse de citer ses sources.
- La revue de presse est une sélection d’extraits de journaux autour d’un thème, ou
d’une question d’actualité.
Aujourd’hui grâce à la numérisation ou digitalisation, de plus en plus de documents sont
accessible à travers des logiciels de documentation utilisée dans les bibliothèques
informatisées. On aperçoit l’ouverture de certaines grandes bibliothèques sur l’internet
avec un accès gratuit à de nombreux documents.

2.5.2. La recherche sur internet


La profusion d’information et la diversité des sources sur la Toile ont rendu nécessaire la mise
à disposition d’outils de recherche.

2.5.2.1. Les outils de la recherche


2.5.2.1.1. Les annuaires thématiques
Ils sont élaborés par des équipes qui référencent les sites, les annotent, les répertorient par
catégories. La recherche de l’internaute ne s’effectue alors que dans cette base de sites
référencés.

5.2.1.2. Les moteurs d’indexation


Ils sont constitués par de puissants robots (en anglais : crawlers ou spiders) qui explore
régulièrement le web (on dit alors qu’ils « tournent comme des moteurs) à la recherche de
nouvelles pages, puis les intègrent à des index composés des mots clés.

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5.2.2 La démarche de la recherche documentaire sur Internet
La qualité de la recherche documentaire nécessite une réflexion en amont et en aval de la
recherche avec les outils internet. Un questionnement permet de sélectionner les
informations :
- le créateur du site est-il bien identifié. Un créateur ou un auteur peut être un individu
ou une organisation. Parmi les organisations, on trouve des institutions
d’enseignement, des gouvernements, des entreprise privées, des associations, etc. en
terme de recherche, il faut se méfier des source anonyme.
- La date de publication : l’engouement pour internet donne naissance à un nombre
toujours croissant de sites. Mais plusieurs de ces sites sont abandonnés après leur
création. Les sources de qualité mentionnent la date de création de l’information et la
date de dernière mise à jour de leur site.

5.2.3. La rédaction des requêtes dans les moteurs de recherche


La requête est un ensemble de mots clés, saisis dans une zone prévue à cet effet et à partir
duquel le moteur de recherche établit une liste jugée en adéquation avec ces mots. Il existe
plusieurs techniques pour argumenter l’efficacité de la requête, différentes d’un moteur de
recherche à l’autre, avec cependant quelques points communs.
La recherche par un ou plusieurs mots clés
La recherche par thématique

III Présentation Matérielle du rapport ou mémoire


« Une belle femme perd tout son charme en étant mal habillé »
Le Travail Académique et Universitaire (TAU), au même titre que les rapports scientifiques
sont régis par les normes ISO (International standard Organisation) et AFNOR (Organisation
Française de Normalisation). Elles soumettent ces travaux à une certaines rigueurs dans la
présentation. Chaque élément de la présentation joue un rôle dans la structuration du
document.

3.1. Ordonnance du rapport de stage ou mémoire


Il s’agit de l’ensemble des éléments qui rendent dans la composition matérielle du rapport,
Mémoire. Pour cela, on retient quatre (4) grandes parties avec des subdivisions :
 les parties préliminaires ou début de fascicules ;
 le texte Principal ;
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 l’appareil de référence ;
 les diverses tables et illustrations.

3.1.1. Les parties préliminaires ou début de fascicules


Elles peuvent aller jusqu’à huit (8) éléments donc

3.1.1.1. La page de couverture : élément extérieur du document qui en principe doit


être
en carton (papier dur situé entre 300 et 350 g/m 2. Elle assure la protection matérielle du
document et comporte un certain nombre d’information qui se présentent comme suite :
1- le nom de l’université ou de l’établissement
2- le département, l’UFR ou la section
3- l’option de la formation (Spécialité)
4- le logo de l’établissement
5- le titre (Intitulé) du rapport ou mémoire
6- mention du diplôme concerné
7- prénoms et nom de l’auteur
8- prénoms et nom des encadreurs (son titre s’il y a lieu)
9- année de soutenance
Ces éléments doivent suivirent une certaine disposition sur la page de la couverture.

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République du Mali (T :14)
Université des Sciences Techniques Un Peuple-Un But-Une Fo
et des Technologiques de Bamako
================ (T : 12)
Institut des Sciences Appliquées
Département d’Enseignement et de Recherche de Génie Biologie
option : Nutrition

Mémoire de Licence Professionnelle


THEME

PROBLEMATIQUE DE LA (T : 20)

TRANSFORMATION AGRO-
ALIMENTAIRE AU MALI : Obstacles,
enjeux et perspectives
(T : 12)
Présenté et soutenu par Sokona Drissa Coulibaly
Pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle

Encadreur Pédagogique Encadreur Professionnel


(T :12)
Dr Fassé SAMAKE M. Souleymane DIALLO
(T : 10)

Année de soutenance 2019

(T :10)

3.1.1.2. La page de Garde : C’est une feuille blanche sans mention (écriture) qui suit
directement la page de couverture.

3.1.1.3. La page de faut Titre : elle ne concerne que le tire du rapport ou du mémoire
reprise sur une page entière (elle n’est pas obligatoire selon les traditions des
universités).

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3.1.1.4. La page de titre : elle suit la page des faut titre et comporte toutes les
éléments de la page de couverture. C’est une reproduction de celle-ci.

3.1.1.5. La dédicace : c’est un hommage qu’un auteur fait de sn son travail à une
personne. A la différence du remerciement, on dédie son rapport, son mémoire à une
seule personne. Au cas où on décide de le faire aux parents, on écrira juste : A mes
parent pour…..

3.1.1.6. Le remerciement : une reconnaissance morale de toutes les personnes dont le


travail a bénéficié leur accompagnement, soutien. Ces personnes sont des
collaborateurs, des parents, des amis etc. Une page entière peut leur être consacré.

3.1.1.7. Sigles ou acronymes et abréviations


Ce sont des initiales en début des mots qui sont reprise et expliques pour informer le lecteur
de leur signification.

3.1.1.8. Le sommaire : le sommaire est un résumé de la table des matières avec lequel
il ne doit pas être confondu.
Le sommaire fait ressortir les principaux titres et les démembrements (parties, Chapitres) avec
les numéros de page correspondants. Il faut noter qu’un rapport de moins de dix (10) pages de
ne nécessite pas de sommaire.

3.1.1.9. Le résumé
C’est l’aptitude que développe la pratique de la contraction. Dans la rédaction d’un document,
le résumé est une activité indispensable, formatrice et exige un effort d’attention de la part du
scripteur ou du locuteur. Il fait gagner du temps au destinataire tout en l’aidant à mieux
comprendre sans parcourir de façon exhaustive le document soumis à son appréciation. C’est
aussi dégager ce qui importe au destinataire, lui frayer un passage vers l’essentiel. En
d’autres termes, le résumé en tant qu’épreuve d’examen et de concours, constitue un test
révélateur de certaines qualités intellectuelles (compréhension, aptitude à analyser et à la
synthèse, etc.) et capacité à écrire avec fermeté.

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Il est préférable de le rédiger une fois le rapport achevé, en reprenant les points essentiels
abordés. Il est conseillé de le placer juste après le sommaire de manière à le rendre rapidement
accessible à la lecture.
Le résumé ne doit pas dépasser une demi-page.

3.1.2. Le texte principal : il est composé du texte courant, du texte infra-paginal ou intra-
texte.

3.1.2.1. Le texte courant : il comprend quatre parties : l’introduction, le corps du


texte, la conclusion et la bibliographie ou la référence Bibliographique.

3.1.2.1.1. L’introduction
C’est par elle que commence le texte courant. Elle est obligatoire pour la thèse, le
mémoire, le rapport. Sa fonction est de baliser les contours du travail en captant l’attention du
lecteur et annoncer les étapes, les pistes qui feront objet dans les corps du texte (plan).
En d’autres termes, l’introduction du mémoire de licence professionnelle fait ressortir les
éléments ci-après :
- faire ressortir le problème à traiter (la problématique de la question) ;
- déterminer l’objectif ;
- formuler des hypothèses
- indiquer la spécificité du mémoire.
Il est à noter que la rédaction du mémoire ne commence pas directement par cette partie ;
même s’il arrive d’en formuler et qui sera provisoire jusqu’à ce que le travail prenne fin.

3.1.2.1.2. Le corps du texte


C’est la partie la plus étendue du texte courant qui comporte les parties, les chapitres,
les subdivisions. Il constitue la part qui englobe l’argumentation, les analyses. Sans cette
partie, le mémoire n’existe pas.
Cette partie fait ressortir la Méthodologie qui vise à déceler les procédés et techniques de
collectes et l’analyse des données recueillis ou informations. C’est aussi le lieu de parler de
cadre théorique et pratique.

3.1.2.1.3. La conclusion

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Au même titre que l’introduction, elle occupe une place limitée dans le texte, sa
nécessité se situe au même degré que l’introduction. La conclusion récapitule le travail
(rappel des principaux point traités pour permettre au lecteur de conserver une vue nette et
globale du sujet, ou indique les perspectives future (en formulant des questions partant du
sujet traité, en suggérant des solution etc.)

3.1.2.1.4. La bibliographie
L’ensemble des ouvrages, des documents qu’on a connaissance, qui ont trait à la
thématique du mémoire, mais non cité, dont la lecture est où serait enrichissante.

3.1.2.1.5. La référence Bibliographique


L’ensemble des ouvrages lus et cités dans le texte. Il s’agit d’une liste exhaustive des
toutes les sources citées dans le corps du texte.

3.1.3. L’infra-texte : c’est l’ensemble constitué de type de note qui ponctue le texte
et domicilié soit en bas de page où en zone infra-paginale.
Les éléments de l’infra-texte sont, pour la plupart des cas, signalés par un chiffre arabe ou
autre signe placé en exposant qui renvoie le lecteur soit à une sources utilisée, une explication,
définition etc.
Ces signes, qu’ils soient numériques, alphabétiques ou conventionnels, sont appelés
des « appels des note » apparaissant de façon plus ou moins discrète dans le texte courant.
Nous allons nous appesantissons sur les notes de bas de page appelé encore référence ou
renvois.

3.1.3.1. Les notes de bas de pages ou renvois de bas de pages


Ces sont des informations renvoyant à des passages, extraits ou citation qui figure dans le
texte principal et faisant recours à un appel de note. A la différence de la note en
bibliographie, la note de bas de page précise exactement le document dont la citation est
extraite

3.2. Fin de fascicules : par fin de fascicule, on entend, des éléments addictifs qui viennent en
appoint à la compréhension du texte principale. Dans notre cas, c’est l’annexe qui nous
intéresse le plus.
Les annexes : Ce sont des documents qui viennent en complément ou joints au texte principal
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à titre explicatif et sans interrompe la logique interne de celui-ci. C’est également des sources
dont l’apport à été important dans la constitution du support (corps du texte). La position en
annexe de ces documents s’explique du fait que leur méthode de production n’est pas
conforme à celui du texte principal et n’y peuvent pas être inséré.

Exemple de document en annexe : Questionnaires, guides qui ont contribuer à la collecte


des information, tableau ou schéma qui contribue à la compréhension du conteste du travail
ou sont destinés à faciliter la compréhension du texte principal.
Au même titre que les débuts de fascicules, les fins de fascicules sont numérotées en signe
numérique romain. Les deux parties, malgré qu’elles soient séparées, suivent la même logique
de numérotation.

3.3. Mode de Référenciassions ou présentation en note et en bibliographie


Il existe deux modes de présentation des documents dans le domaine de la recherche qui sont :
les notes de bas de papes ou renvois, références et références bibliographiques. L’ensemble
suit un certain nombre de règles dans leur présentation. Il faut donc retenir que la
bibliographie ou la référence bibliographique se place après ou suit la conclusion alors que les
notes de bas de page ou renvois sont reportées en zone infra-paginal.

NB : pour chaque exemple, nous allons utiliser n (pour les exemples de présentation en Note
de bas de page) et b- pour les présentations en bibliographie.
Livres
La présentation en note, le Prénom précède le Nom tandis que c’est l’inverse en bibliographie.
On présentera ainsi en note pour un livre :
Prénom de l’auteur en minuscule, Nom en majuscule, virgule, le titre du livre (plus le sous-
titre) en italique, le Nom de la ville d’édition, le Nom de l’Éditeur, l’année d’édition et enfin
la page où est prise la citation.

Exemple
n- Zacharie BERE (2006), Techniques et stratégies d’un travail scientifique. Etude,
mémoire, thèse et autres recherches. Abidjan, éd. UCAO, p.105.
b- BERE, Z. (2006), Techniques et stratégies d’un travail scientifique. Etude, mémoire, thèse
et autres recherches. Abidjan, éd. UCAO, 2006, 164 p.

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Reference Bibliographie : AKOUN, A. (1994) La communication démocratique et son
destin. Paris, PUF, coll. « sociologie d’aujourd’hui », 150p.

En note de bas de page : André AKOUN, La communication démocratique et son destin.


Paris, PUF, coll. « sociologie d’aujourd’hui » 1994, p.15.

En Note : Régis DEBRAY, L’Etat Séducteur : les révolutions médiologiques du


pouvoir.Mesnil-sur-l’Estrée, Gallimard, 1993, p.20

BiBlio :TUDESQ A.-J., LES MEDIAS EN AFRIQUE. Paris, ellipses/édition marketing S.A.,
collection « infocom » 1999, 160p.

IV. La soutenance du mémoire ou rapport


4.1. Présentation orale du mémoire ou soutenance
La soutenance, pour la définir, renvoie à cet exercice au cours duquel le travail de l’étudiant
(le document écrit et sa présentation orale) est soumis à l’appréciation d’un jury.

Pour l’étudiant ou encore l’impétrant, l’exercice lui permet de valoriser son travail de
recherche, ses connaissances sur le sujet mais aussi pendant le processus de sa formation.
C’est l’occasion pour l’étudiant de prouver qu’il a bien compris son sujet.

Pour le jury, la soutenance c’est l’instance qui permet d’apprécier le travail de l’étudiant. Ce
travail d’évaluation porte sur les compétences de l’impétrant sur le sujet, sa présentation orale,
la structuration du document du point de vue forme, le fond, la pertinence du sujet, la
pertinence de réponses de l’étudiant.

4.2. Les éléments à ressortir pendant une soutenance


Il faut savoir qu’il n’existe pas un model ou une forme standard de présenter un mémoire.
Mais elle e peut se faire sans certains points ou éléments que sont :
- un rappel du titre ou de la thématique traité ;
- faire ressortir la problématique du travail ;
- expliquer la méthodologie adopter pour mener ledit travail (approches, techniques
utiliser) ;
- conclure le travail.

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