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Introduction
Il est de tradition dans les instituts universitaires, dans les grandes écoles et dans certains
organismes de formation que les étudiants rédigent un rapport. Le choix du sujet pour la
plupart des cas dépend de l’intérêt et des orientations futures de l’étudiant et en concomitance
avec sa spécialité. Cet exercice effectué en dehors des structures de formation, dans des
service, société, organismes etc. ; au cours duquel l’étudiant ne se borne pas seulement à un
travail de description (décrire le fonctionnement du service de stage, les activités qu’il a
exercées ou qu’il a pris part), mais c’est plutôt un passage qui lui donne l’occasion de
confronter ses connaissances théoriques aux réalités concrètes de la vie active tout en lui
permettant d’avoir un esprit critique.
Ce travail est réalisé sous la supervision d’un encadreur avec qui, l’étudiant doit travailler
pendant la période du rapport. Ce dernier n’est en aucun cas co-auteur de rédaction, il a pour
tâche de vous orienter, de vous donner des pistes de réflexion.
4.1 Le mémoire
La notion de « mémoire » renvoie à plusieurs réalités distinctes. Un mémoire peut être
le document élaboré par un avocat à l’intention d'un tribunal. II désigne également un
rapport établi par une administration, sur un sujet donné, dans le cadre d'un processus de
décision1. Le mot « mémoire » a désigné au XIIe siècle un texte explicatif avant de devenir
plus tard un écrit argumentatif. Au XIXe siècle elle prend le sens d’analyse et d’étude de sujet
philosophique, scientifiques, sociologiques etc. pour acquérir au XXe siècle le statut de travail
universitaire.
Pour notre cas, c'est un document allant de quarante à deux cents pages (ou plus)
réalisé dans le cadre d'un processus de formation par une ou plusieurs personnes, sur un sujet
proche du champ d'étude choisi et dans une perspective qui s'efforce de tenir compte des
régies de l’activité scientifique. Il faut donc retenir que le mémoire est témoin du temps c’est-
à-dire la photographie sur un sujet à une période bien déterminée. C’est une somme
d’expérience, de connaissance produit sur un sujet donné à une époque donnée.
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Jean-Pierre Fragniere, Comment Réussir un mémoire : Choisir son sujet, Gérer son temps, Savoir rédiger
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4.1.1. Quelques types de mémoires
La plupart des mémoires se rattachent à l'un des trois types que nous allons succinctement
présenter.
4.1.1.1. Le mémoire-compilation
L'étudiant choisit un thème d'étude, il rassemble l'essentiel de la littérature qui traite de la
question, il l’analyse et en fait une présentation critique. Son effort consiste à montrer sa
capacité de compréhension des travaux déjà réalisés, sa perception des divers points de vue et
son art d'exposer l’état du débat, le cas échéant, en exprimant une position personnelle.
4.1.1.2. Le mémoire-recherche
II aborde l’étude d'un thème neuf ou peu exploré. II implique une démarche d'observation
substantielle, souvent une étude empirique. L'étudiant doit « aller sur le terrain ».
2.1.2. Les techniques : par technique il faut entendre : « L’utilisation de procédés opératoire
rigoureux, bien définis, transmissibles, susceptibles d’être appliqués à nouveau dans les
mêmes conditions, adaptés au genre de problèmes et de phénomènes en cause 2» Il existe
une interdépendance entre technique et méthode dans la recherche. Pour pallier les confusions
entre les deux (méthode et technique), il convient de concevoir la technique comme un
réponse au ‘‘Comment’’ de la méthode. Ainsi la technique sera un moyen permettant
d’atteindre un but et se situe dans le cadre de la recherche à un niveau factuel et à des étapes
pratiques.
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noter que toute recherche d’information doit être conditionnée par un problème et être une
réponse à un besoin clairement identifié.
En fonction de l’objectif fixé, on cherche à déterminer les types d’informations à chercher en
choisissant les sources les plus pertinentes.
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5.2.2 La démarche de la recherche documentaire sur Internet
La qualité de la recherche documentaire nécessite une réflexion en amont et en aval de la
recherche avec les outils internet. Un questionnement permet de sélectionner les
informations :
- le créateur du site est-il bien identifié. Un créateur ou un auteur peut être un individu
ou une organisation. Parmi les organisations, on trouve des institutions
d’enseignement, des gouvernements, des entreprise privées, des associations, etc. en
terme de recherche, il faut se méfier des source anonyme.
- La date de publication : l’engouement pour internet donne naissance à un nombre
toujours croissant de sites. Mais plusieurs de ces sites sont abandonnés après leur
création. Les sources de qualité mentionnent la date de création de l’information et la
date de dernière mise à jour de leur site.
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République du Mali (T :14)
Université des Sciences Techniques Un Peuple-Un But-Une Fo
et des Technologiques de Bamako
================ (T : 12)
Institut des Sciences Appliquées
Département d’Enseignement et de Recherche de Génie Biologie
option : Nutrition
PROBLEMATIQUE DE LA (T : 20)
TRANSFORMATION AGRO-
ALIMENTAIRE AU MALI : Obstacles,
enjeux et perspectives
(T : 12)
Présenté et soutenu par Sokona Drissa Coulibaly
Pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle
(T :10)
3.1.1.2. La page de Garde : C’est une feuille blanche sans mention (écriture) qui suit
directement la page de couverture.
3.1.1.3. La page de faut Titre : elle ne concerne que le tire du rapport ou du mémoire
reprise sur une page entière (elle n’est pas obligatoire selon les traditions des
universités).
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3.1.1.4. La page de titre : elle suit la page des faut titre et comporte toutes les
éléments de la page de couverture. C’est une reproduction de celle-ci.
3.1.1.5. La dédicace : c’est un hommage qu’un auteur fait de sn son travail à une
personne. A la différence du remerciement, on dédie son rapport, son mémoire à une
seule personne. Au cas où on décide de le faire aux parents, on écrira juste : A mes
parent pour…..
3.1.1.8. Le sommaire : le sommaire est un résumé de la table des matières avec lequel
il ne doit pas être confondu.
Le sommaire fait ressortir les principaux titres et les démembrements (parties, Chapitres) avec
les numéros de page correspondants. Il faut noter qu’un rapport de moins de dix (10) pages de
ne nécessite pas de sommaire.
3.1.1.9. Le résumé
C’est l’aptitude que développe la pratique de la contraction. Dans la rédaction d’un document,
le résumé est une activité indispensable, formatrice et exige un effort d’attention de la part du
scripteur ou du locuteur. Il fait gagner du temps au destinataire tout en l’aidant à mieux
comprendre sans parcourir de façon exhaustive le document soumis à son appréciation. C’est
aussi dégager ce qui importe au destinataire, lui frayer un passage vers l’essentiel. En
d’autres termes, le résumé en tant qu’épreuve d’examen et de concours, constitue un test
révélateur de certaines qualités intellectuelles (compréhension, aptitude à analyser et à la
synthèse, etc.) et capacité à écrire avec fermeté.
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Il est préférable de le rédiger une fois le rapport achevé, en reprenant les points essentiels
abordés. Il est conseillé de le placer juste après le sommaire de manière à le rendre rapidement
accessible à la lecture.
Le résumé ne doit pas dépasser une demi-page.
3.1.2. Le texte principal : il est composé du texte courant, du texte infra-paginal ou intra-
texte.
3.1.2.1.1. L’introduction
C’est par elle que commence le texte courant. Elle est obligatoire pour la thèse, le
mémoire, le rapport. Sa fonction est de baliser les contours du travail en captant l’attention du
lecteur et annoncer les étapes, les pistes qui feront objet dans les corps du texte (plan).
En d’autres termes, l’introduction du mémoire de licence professionnelle fait ressortir les
éléments ci-après :
- faire ressortir le problème à traiter (la problématique de la question) ;
- déterminer l’objectif ;
- formuler des hypothèses
- indiquer la spécificité du mémoire.
Il est à noter que la rédaction du mémoire ne commence pas directement par cette partie ;
même s’il arrive d’en formuler et qui sera provisoire jusqu’à ce que le travail prenne fin.
3.1.2.1.3. La conclusion
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Au même titre que l’introduction, elle occupe une place limitée dans le texte, sa
nécessité se situe au même degré que l’introduction. La conclusion récapitule le travail
(rappel des principaux point traités pour permettre au lecteur de conserver une vue nette et
globale du sujet, ou indique les perspectives future (en formulant des questions partant du
sujet traité, en suggérant des solution etc.)
3.1.2.1.4. La bibliographie
L’ensemble des ouvrages, des documents qu’on a connaissance, qui ont trait à la
thématique du mémoire, mais non cité, dont la lecture est où serait enrichissante.
3.1.3. L’infra-texte : c’est l’ensemble constitué de type de note qui ponctue le texte
et domicilié soit en bas de page où en zone infra-paginale.
Les éléments de l’infra-texte sont, pour la plupart des cas, signalés par un chiffre arabe ou
autre signe placé en exposant qui renvoie le lecteur soit à une sources utilisée, une explication,
définition etc.
Ces signes, qu’ils soient numériques, alphabétiques ou conventionnels, sont appelés
des « appels des note » apparaissant de façon plus ou moins discrète dans le texte courant.
Nous allons nous appesantissons sur les notes de bas de page appelé encore référence ou
renvois.
3.2. Fin de fascicules : par fin de fascicule, on entend, des éléments addictifs qui viennent en
appoint à la compréhension du texte principale. Dans notre cas, c’est l’annexe qui nous
intéresse le plus.
Les annexes : Ce sont des documents qui viennent en complément ou joints au texte principal
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à titre explicatif et sans interrompe la logique interne de celui-ci. C’est également des sources
dont l’apport à été important dans la constitution du support (corps du texte). La position en
annexe de ces documents s’explique du fait que leur méthode de production n’est pas
conforme à celui du texte principal et n’y peuvent pas être inséré.
NB : pour chaque exemple, nous allons utiliser n (pour les exemples de présentation en Note
de bas de page) et b- pour les présentations en bibliographie.
Livres
La présentation en note, le Prénom précède le Nom tandis que c’est l’inverse en bibliographie.
On présentera ainsi en note pour un livre :
Prénom de l’auteur en minuscule, Nom en majuscule, virgule, le titre du livre (plus le sous-
titre) en italique, le Nom de la ville d’édition, le Nom de l’Éditeur, l’année d’édition et enfin
la page où est prise la citation.
Exemple
n- Zacharie BERE (2006), Techniques et stratégies d’un travail scientifique. Etude,
mémoire, thèse et autres recherches. Abidjan, éd. UCAO, p.105.
b- BERE, Z. (2006), Techniques et stratégies d’un travail scientifique. Etude, mémoire, thèse
et autres recherches. Abidjan, éd. UCAO, 2006, 164 p.
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Reference Bibliographie : AKOUN, A. (1994) La communication démocratique et son
destin. Paris, PUF, coll. « sociologie d’aujourd’hui », 150p.
BiBlio :TUDESQ A.-J., LES MEDIAS EN AFRIQUE. Paris, ellipses/édition marketing S.A.,
collection « infocom » 1999, 160p.
Pour l’étudiant ou encore l’impétrant, l’exercice lui permet de valoriser son travail de
recherche, ses connaissances sur le sujet mais aussi pendant le processus de sa formation.
C’est l’occasion pour l’étudiant de prouver qu’il a bien compris son sujet.
Pour le jury, la soutenance c’est l’instance qui permet d’apprécier le travail de l’étudiant. Ce
travail d’évaluation porte sur les compétences de l’impétrant sur le sujet, sa présentation orale,
la structuration du document du point de vue forme, le fond, la pertinence du sujet, la
pertinence de réponses de l’étudiant.
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