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Pr Ameth NDIAYE
Epigraphes
Définition : Une épigraphe est une citation en tête d’un livre, d’un chapitre ou de tout autre
travail scientifique illustrant la réflexion ou les sentiments qu’ils abordent.
Epigraphe 1 : « Il n’y a pas de chemin, il faut marcher. C’est en marchant que se fait le
chemin. » Saint Jean de La Croix
Epigraphe 2 : « Avoir de la méthode, tout est là. Faute de ce fil conducteur, on perd un temps
précieux, on disperse ses efforts, on n’arrive pas à dominer son sujet. » Henri CAPITANT
Un deuxième objectif promeut l’acquisition de réflexes ainsi qu’une méthode de travail pour,
in fine, parvenir à structurer et à restituer le « sujet » de manière claire et cohérente.
Enfin, à travers le 3ème objectif, il est question de décrire et d’expliquer les multiples règles
conventionnelles régissant la manière dont il convient, dans une étude juridique, de se référer
aux différentes sources du droit.
C’est la deuxième page qui doit prendre en charge la formule réglementaire suivante :
« L’Université Amadou Hampathé BA n’entend donné aucune approbation, ni improbation
aux opinions émises dans les mémoires. Ces opinions doivent être considérées comme propre
à leur auteur. »
Paragraphe 4 : La page de la dédicace
La dédicace (du latin « dédicacio » : consécration) rend hommage à une ou plusieurs
personnes. Elle est générallement en italique. On peut utilement envisager le cercle familiale
et les amis.
NB : La référence à Dieu dans les travaux scientifiques n’est pas toujours utile et se révèle peu
décisive. Elle peut manquer sans qu’on s’en rende compte.
Exemples :
E1 : Je tiens à remercier…
E4 : Un remerciement spécial à…
E5 : Merci également à…
Paragraphe 6 : La page des sigles et abbréviations
Cette liste permettra à notre lecteur de comprendre tous les sigles et abbréviations. Elle doit
respecter l’ordre alphabétique.
Remarques : Il existe des nuances entre les abbréviations, les sigles et les accronymes.
R2 : Le sigle : Le sigle est composé de l’initiale d’une suite de mots. Le sigle se prononce
alphabétiquement, il faut dire chacune des lettres et plutôt que de le prononcer comme un mot.
Elle se déroulera en plusieurs étapes : le plan (P1), l’introduction (P2), le corps du texte (P3)
et la conclusion générale (P4).
Paragraphe 1 : La plan
En théorie, l’élaboration du plan ne peut se réaliser qu’à l’issu du travail de recherche, puisque
le plan est supposé intégré l’ensemble des sources disponibles, ainsi que les éléments de
réflexion.
En pratique, s’il est vrai que le plan ne peut par définition que précéder la rédaction, il se peut
aussi qu’il soit élaboré une première fois, alors que le travail de recherche n’est pas encore
terminé. On peut même conseiller la rédaction d’un premier plan à l’issu de la problématique
du sujet.
La recherche et le plan peuvent s’influencer réciproquement avec pour conséquence, une
succession de plan provisoire qui ne débouche sur un plan définitif que lors du dépôt du
mémoire. Plusieurs éléments peuvent être en compte pendant l’élaboration du plan.
Le plan est la charpente de l’ouvrage, d’un coup d’œil, il devra restituer la table des matières.
Il est la façade du travail, au sens le plus publicitaire du terme et c’est par lui qu’est mise en
valeur et rendu accessible le résultat de ce que l’on recherche. Il faut donc y apporter le plus
grand soin. Plusieurs de plan peuvent être envisagés :
- Le plan dialectique : Il consiste à dégager une problématique et à la développer sous
forme de thèse, antithèse et synthèse ;
- Le plan analytique : Il consiste à constater une réalité avant d’étudier ses causes,
conséquences et solutions propres puis les perspectives qu’elle offre ;
- Le plan chronologique : Il consiste à suivre le déroulement d’un phénomène dans le
temps : avant, maintenant et demain. Il est préférable de l’éviter autant que possible
pour lui substituer un plan analytique ;
- Le plan descriptif ou thématique : Il consiste à parcourir une notion, une réalité, une
catégorie juridique, sous toutes ses facettes sans necessairement une hiérarchie entre
les parties ;
- Le plan comparatif : Il faut s’interdire d’étudier succéssivement deux parties à
comparer, mais évaluer les ressemblances et les dissemblances ;
- Le plan relationnel : Ici, la conjonction de coordination « et » traduit une relation
entre deux termes dont le premier est toujours le plus important.
B. Les intitulés
Ils ont une importance primordiale. Ils doivent avant tout être simples, clairs, courts et
harmonisés. D’abord, leur formulation répond à certaines exigences. Il faut éviter les phrases
avec sujet, verbe, complément. Il faut également éviter les titres constitués par la simple
juxtaposition de deux idées qui sont ensuite traitées successivement. L’intitulé doit coiffer les
deux subdivisions, c’est-à-dire qu’il ne doit pas reprendre les deux titres de ces subdivisions
mais s’en distinguer complètement et avoir une portée autonome.
Ensuite, la clarté des intitulés permet d’envisager le plan comme une technique d’exposition.
Le plan doit être un instrument et non une fin en soi, une clé et non une énigme. Il faut se
défier dès lors des formules savantes ou trop électriques. Il importe également que les intitulés
correspondent exactement au contenu du texte. Leur rôle est à la fois d’introduire une
matières et d’en résumer la substance.
C’est une question de forme, à première vue, mais qui est aussi étroitement liée au fond et qui
est très importante car l’aspect de votre mémoire en dépend. En fait, il s’agit d’harmoniser les
intitulés entre eux et aussi par rapport au contenu qu’ils traduisent.
NB : On veillera à mettre des articles aux mêmes subdivisions, à l’intérieur d’une même
partie, soit à les omettre tout au long de la partie.
D. La pagination
Elle commence à partir de la première page de l’introduction ; les numéros de page doivent
être visibles en chiffre arabe ; les numéros sont placés dans l’entête ou dans le pied de page
E. Le texte
Les règles concernant le texte sont les suivantes :
- La police conseillée est Times New Roman et le texte est en corps 12.
- L’interligne doit être de 1.5 cm.
- Le texte doit être justifié (Dans la barre des tâches).
Tout ce qui est cité dans l’ouvrage, doit être inclus dans la bibliographie. Les sources qui ont
été utilisées sans être expréssement citées, peuvent aussi y figurer.
C. Les éléments de la présentation
- Nom de l’auteur
- Prénoms de l’auteur
- Titre de l’ouvrage
- Editeur
- Lieu de publication
- Année de publication
- Nombre de pages
Nom, Prénom, Titre exact de l’article, Numéro du périodique, Date exacte et numéro du
volume, Editeur, Page de début et de fin de l’article.
NB : Dans le cas d’un ouvrage, c’est le titre de l’ouvrage qui est souligné ou en italique. Dans
le cas de l’article, c’est le périodique ou l’ouvrage collectif qui est souligné ou en italique.
3. Le classement des documents
La bibliographie est ordonnée, elle peut l’être par partie ou par chapitre, elle peut l’être par
nature des ouvrages (Ouvrages généraux, ouvrages spéciaux, articles, textes, documents et
publications officielles, la jurisprudence, les thèses et mémoires, la wébographie)
NB 1 : A l’intérieur de chaque rubrique, les ouvrages et articles sont classés par ordre
alphabétique des noms d’auteur.
NB 2 : Pour un même auteur, on va classer les articles et les ouvrages par ordre
chronologique des dates d’édition.
NB 3 : Si votre directeur de recherche a écrit sur votre sujet ou les membres du jury potentiel,
il peut être astucieux de les faire figurer dans la bibliographie.
Paragraphe 4 : L’errata
Par errata, on entend la liste des fautes corrigées dans un mémoire déjà imprimé et déposé.
L’errata ne devrait pas comporter plus de deux pages.
Ex : Page 14 (p.14), Ligne 12 (L12), Lire : La convention au lieu de le convention.
Chapitre 3 : Les règles de la soutenance du mémoire
Trois aspects peuvent être abordés : les finalités de la soutenance (Section 1) ; les
compétences recherchées et évaluéées (Section 2) et la présentation du travail (Section 3).
Le jury va se proposer d’évaluer le travail du candidat ainsi que ses compétences. Cette
occasion devrait lui permettre de mesurer les aptitudes à exposer clairement ses idées et
à apporter des réponses appropriées aux questions posées. Section 2 : Les
compétences évaluées
Sans prétendre à l’exhaustivité, le jury portera une attention particulière aux qualités ci-après :
- La rigueur ;
- Le souci de la clarté ; - Le dynamisme ;
- Le sens de l’initiative ;
- L’originalité ;
- Les efforts de planification ;
- Les qualités de communication ;
- Les connaissances ou la maîtrise du sujet.
Section 3 : La présentation du travail
Le temps imparti est relativement court (Entre 10 et 20 mn). A travers un bref speech, il sera
demandé de présenter un exposé du sujet, de son intérêt, de la méthodologie retenue, de sérier
les difficultés rencontrées, de clairement proposer la problématique du travail, d’aborder les
principaux résultats obtenus et de souligner les perspectives.
Coordonnées du prof :
Mail : amethn@yahoo.fr
Téléphone : 77.565.91.17