Vous êtes sur la page 1sur 14

COURS DE METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE, DE

LA REDACTION ET DE LA SOUTENANCE DU MEMOIRE

Pr Ameth NDIAYE

Epigraphes

Définition : Une épigraphe est une citation en tête d’un livre, d’un chapitre ou de tout autre
travail scientifique illustrant la réflexion ou les sentiments qu’ils abordent.

Epigraphe 1 : « Il n’y a pas de chemin, il faut marcher. C’est en marchant que se fait le
chemin. » Saint Jean de La Croix
Epigraphe 2 : « Avoir de la méthode, tout est là. Faute de ce fil conducteur, on perd un temps
précieux, on disperse ses efforts, on n’arrive pas à dominer son sujet. » Henri CAPITANT

Chapitre 1er : Syllabus du cours


A travers ce contrat pédagogique, il nous sera permis d’envisager, tour à tour, le descriptif du
cours (S1), ses objectifs (S2), sa bibliographie (S3), ses sigles et abréviations (S4) et son plan
(S5).

Section 1 : Descriptif du cours


Un enseignement de méthodologie était jadis considéré comme superflu. On considérait que
l’étudiant devait immanquablement se forger une méthode. L’expérience a cependant montré
les limites de l’apprentissage autodidacte.

La méthodologie est une technique, voire un art permettant d’ordonner ou de disposer


diverses choses en vue d’atteindre un résultat déterminé. Être méthodique, c’est agir selon un
plan préconçu et réfléchi.
En somme, la méthodologie est une discipline qui a pour objet l’étude des méthodes, ainsi que
la réflexion sur la nature et la valeur des instruments dont nous nous servons pour construire
notre connaissance.
L’intérêt d’une démarche méthodologique pour nous se trouve dans le rapport étroit avec le
Travail Académique ou Universitaire (TAU).
Nous entendrons par travail de recherche, tout travail mené dans une faculté, un organisme de
recherche et qui entre dans la composition du diplôme.
La réalisation d’un tel travail est un moment déterminant des études qui clôt souvent le cursus
académique. Loin d’être une formalité, le mémoire de fin d’études en Master 2, constitue une
étape fondamentale de la formation et joue un rôle évident de transition vers la vie
professionnelle. Sa bonne préparation est donc essentielle.
C’est la raison d’être de ce cours ! Il s’agit en effet d’un cours de méthodologie de la
recherche juridique qui permet de construire sur les bases acquises au 1er cycle et de
développer ainsi les compétences reçues pour produire des travaux de recherche de niveau
supérieur.
Il permettra aux étudiants d’approfondir leur compétence d’analyse et d’appliquer une
méthodologie de recherche à une problématique juridique, tout en observant les règles
déontologiques.
Toutes choses qui, au final, devront permettre de constituer un vadémécum de base.

Section 2 : Objectifs du cours


Un 1er objectif ambitionne d’apporter des éléments de réponse aux interrogations suivantes :
Comment procéder à la recherche ? Comment formuler une problématique juridique ?
Comment développer un plan ? Comment utiliser et évaluer les sources ?

Un deuxième objectif promeut l’acquisition de réflexes ainsi qu’une méthode de travail pour,
in fine, parvenir à structurer et à restituer le « sujet » de manière claire et cohérente.

Enfin, à travers le 3ème objectif, il est question de décrire et d’expliquer les multiples règles
conventionnelles régissant la manière dont il convient, dans une étude juridique, de se référer
aux différentes sources du droit.

Section 3 : Bibliographie indicative


Définition : Une bibliographie est une liste de référence ou une notice bibliographique classée
selon certains critères pour permettre le repérage des documents référencés. Elle répond à un
objectif principal : permettre au lecteur de connaitre les travaux qui ont servi à développer la
problématique, l’axe de recherche d’un travail, ou qui sont à la base d’une synthèse ou d’une
mise au point que l’on vient de faire.
- BEAUD Michel, L’art de la thèse : comment préparer et rédiger une thèse de doctorat,
un mémoire de Master 2 ou tout autre travail universitaire, Paris, La Découverte, 2013,
183 pages.
- DREYFUS Simone, La thèse de doctorat et le mémoire : Etudes méthodologiques,
Paris, Edition CUJAS, 3ème Edition, 2000, 477 pages.
- SAMB Djibril, Manuel de méthodologie et de normalisation, Université Cheikh Anta
DIOP de Dakar, IFAN, 1999.

Section 4 : Sigle et abréviation


- AFNOR (Association Française de Normalisation)
- AUPELF (Association des Universités Partiellement ou Entièrement de Langues
Françaises)
- BCD (Bibliothèque Centrale de Dakar)

Section 5 : Plan du cours


Chapitre 1 : Syllabus du cours
Chapitre 2 : Considérations générales autour du sujet de mémoire

Chapitre 3 : L’élaboration et la rédaction du mémoire


Section 1 : Les mentions préalables
Section 2 : Les mentions fondamentales
Section 3 : Les mentions terminales
Chapitre 4 : La soutenance du mémoire

Chapitre 2 : Considérations générales autour du sujet de mémoire


Ces considérations consistent en trois éléments :
- Le choix d’un sujet (S1) ;
- Le choix du directeur de mémoire (S2) ;
- La préparation et la présentation d’un projet de recherche (S3).

Section 1 : Le choix du sujet


Le sujet ne doit pas être compris à ce stade, d’une manière restrictive, comme le choix d’un
sujet précis comportant un libellé définitif. Il s’agit simplement de situer un thème de
recherche dans un domaine déterminé.
En faisant ce 1er choix, on doit mesurer aussi exactement que possible ses implications :
l’intérêt intellectuel pour le sujet, la préparation du candidat pour travailler un tel sujet, la
logistique de recherche (Ouvrages, documents divers, etc.). Si ces conditions sont remplies,
on doit faire un 2nd choix, pressentir un directeur de recherche.

Section 1 : Le choix du directeur de recherche


Paragraphe 1 : Ce qu’il faut attendre du directeur de recherche
Le directeur de recherche vous aidera à préciser votre sujet ou à le recadrer, à poser votre
problématique, à délimiter un corpus raisonnablement maitrisable en une année, à vous
orienter dans la bibliographie, à vous aiguiller dans vos recherches quand vous serez perdu.
Au total, du directeur de recherche, nous attendrons des soutiens pédagogique, psychologique
et moral.
Paragraphe 2 : Ce qu’il ne faut pas attendre de votre directeur de recherche
Le travail de recherche que vous entreprenez, est votre travail personnel. Il a pour but de vous
qualifier pour un diplôme ou une tâche technique donnée. En réalité, l’établissement de la
bibliographie, la confection du plan et la rédaction du mémoire sont l’affaire du candidat.

Section 3 : La préparation et la présentation du projet de recherche


Le projet de recherche doit comporter :
- La présentation du thème ;
- La définition et la justification des termes employés ;
- L’énoncé et les justifications des bornes chronologiques et géographiques
(Délimitation du sujet dans le temps et dans l’espace) ;
- Le ou les intérêts du sujet (Pas d’intérêt, pas de sujet) ;
- La problématique du sujet ;
- La méthodologie proposée (Enquête sur le terrain par exemple mais ça dépend du
sujet) ;
- Les résultats attendus ;
- La présentation des sources bibliographiques ;
- Le calendrier de recherche ;
Chapitre 3 : Méthodologie d’élaboration et de rédaction du
mémoire
Cette étape décisive du mémoire renvoie aux séquences suivantes : celles des mentions
préalables (S1), celles des mentions fondamentales (S2) et enfin celles des mentions
terminales (S3).

Section 1 : Les mentions préalables


Cette première séquence permet d’envisager, tour à tour, la page de couverture (P1), la page
de garde (P2), la page de la formule réglementaire (P3), la page de la dédicace (P4), la page
de remerciements (P5), la page des sigles et abbréviations (P6), la page du sommaire (P7) et
enfin la page de l’épigraphe (P8).
Paragraphe 1 : La page de couverture
C’est la vitrine du travail. Elle doit porter les mentions obligatoires suivants : le pays de
soutenance (Ex : République du Sénégal – « Un peuple – Un but – Une foi ») ; le ministère
concerné (Ex : Ministère de l’Enseignement supérieur et…) ; l’Université d’acceuil (Ex :
Université Amadou Hampathé BA) et la faculté concerné ; l’indication du diplôme (JCE) ; le
titre complet du sujet ; le nom de l’auteur ; le ou les directeurs de recherche ; l’année du dépôt
et de la soutenance.
Paragraphe 2 : La page de garde

C’est la duplication de la page de couverture (Cartonnée) et non compter dans la pagination.


Paragraphe 3 : La page de la formule réglementaire

C’est la deuxième page qui doit prendre en charge la formule réglementaire suivante :
« L’Université Amadou Hampathé BA n’entend donné aucune approbation, ni improbation
aux opinions émises dans les mémoires. Ces opinions doivent être considérées comme propre
à leur auteur. »
Paragraphe 4 : La page de la dédicace
La dédicace (du latin « dédicacio » : consécration) rend hommage à une ou plusieurs
personnes. Elle est générallement en italique. On peut utilement envisager le cercle familiale
et les amis.

NB : La référence à Dieu dans les travaux scientifiques n’est pas toujours utile et se révèle peu
décisive. Elle peut manquer sans qu’on s’en rende compte.
Exemples :

E1 : Je dédie ce travail… ce mémoire à.

E2 : Il est naturelle que ma pensée la plus forte aille vers ma mère…


E3 : Je dédicace ce mémoire…
Paragraphe 5 : La page de remerciements
Les remerciements permettent à l’auteur de préciser aux lecteurs, l’aide que certaines
personnes lui ont apportées sous forme de conseil ou sous toute autre forme de contribution
lors de la réalisation du travail.
NB 1 : Les remerciements se font à la première personne du singulier.

NB 2 : L’ordre des remerciements est hiérarchique.

E1 : Je tiens à remercier…

E2 : Je voudrais remercier en premier lieu… tout d’abord…

E3 : Tous mes remerciements vont à…

E4 : Un remerciement spécial à…

E5 : Merci également à…
Paragraphe 6 : La page des sigles et abbréviations
Cette liste permettra à notre lecteur de comprendre tous les sigles et abbréviations. Elle doit
respecter l’ordre alphabétique.
Remarques : Il existe des nuances entre les abbréviations, les sigles et les accronymes.

R1 : L’abbréviation : C’est la réduction d’un mot à quelques lettres. On va retrancher


certaines lettres d’un mot pour sauver du temps et/ou de l’espace.

R2 : Le sigle : Le sigle est composé de l’initiale d’une suite de mots. Le sigle se prononce
alphabétiquement, il faut dire chacune des lettres et plutôt que de le prononcer comme un mot.

R3 : L’accronyme : Un accronyme est le résultat de l’abbréviation d’un groupe de mots dont


on ne garde que les initiales. Il se prononce comme un mot normal et non pas lettre par lettre.
L’accronyme s’écrit sans point entre les lettres le composant (Ex : OHADA ; OTAN ; ONU
…) – Table des sigles, des abbréviations et des accronymes.
Paragraphe 7 : La page du sommaire
Le sommaire présente une vision synthétique du plan. C’est un aperçu de la table des
matières. Il est limité à une page, ne contenant donc que les grandes parties du travail (Parties,
Chapitres, Sections). Un bon intitulé ne doit pas dépasser 5 ou 6 mots.
NB 1 : A la différence de la table des matières, le sommaire ne porte pas les numéros de page
et ne mentionne pas non plus ce que l’on appelle l’appareil de référence (Les annexes, la
bibliographie, la table des matières, etc.)
NB 2 : Les intitulés des titres doivent être les mêmes dans le sommaire et dans le corps du
mémoire.
Paragraphe 8 : La page de l’épigraphe
Elle ouvre sur le travail par une citation illustrant les propos qui vont suivre. Elle est
générallement en italique, située dans la moitié supérieure de la page et allignée à droite.
Remarque : Toutes ces pages spéciales qui viennent s’insérer entre la page de couverture du
mémoire et l’introduction peuvent faire l’objet d’une pagination en chiffres romains, en
miniscule. Une première séquence se ferme, s’ouvre alors une deuxième relative aux mentions
fondamentales.

Section 2 : Les mentions fondamentales


Cette partie s’attachera à développer les principes méthodologiques relatifs à la phase
d’élaboration et de rédaction du travail.

Elle se déroulera en plusieurs étapes : le plan (P1), l’introduction (P2), le corps du texte (P3)
et la conclusion générale (P4).
Paragraphe 1 : La plan
En théorie, l’élaboration du plan ne peut se réaliser qu’à l’issu du travail de recherche, puisque
le plan est supposé intégré l’ensemble des sources disponibles, ainsi que les éléments de
réflexion.
En pratique, s’il est vrai que le plan ne peut par définition que précéder la rédaction, il se peut
aussi qu’il soit élaboré une première fois, alors que le travail de recherche n’est pas encore
terminé. On peut même conseiller la rédaction d’un premier plan à l’issu de la problématique
du sujet.
La recherche et le plan peuvent s’influencer réciproquement avec pour conséquence, une
succession de plan provisoire qui ne débouche sur un plan définitif que lors du dépôt du
mémoire. Plusieurs éléments peuvent être en compte pendant l’élaboration du plan.

Premièrement, le plan se présente comme la charpente de l’ouvrage et se présente à travers ses


variétés (A), deuxièmement, qui se décline à travers ses intitulés (B).
A. La variété des plans

Le plan est la charpente de l’ouvrage, d’un coup d’œil, il devra restituer la table des matières.
Il est la façade du travail, au sens le plus publicitaire du terme et c’est par lui qu’est mise en
valeur et rendu accessible le résultat de ce que l’on recherche. Il faut donc y apporter le plus
grand soin. Plusieurs de plan peuvent être envisagés :
- Le plan dialectique : Il consiste à dégager une problématique et à la développer sous
forme de thèse, antithèse et synthèse ;
- Le plan analytique : Il consiste à constater une réalité avant d’étudier ses causes,
conséquences et solutions propres puis les perspectives qu’elle offre ;
- Le plan chronologique : Il consiste à suivre le déroulement d’un phénomène dans le
temps : avant, maintenant et demain. Il est préférable de l’éviter autant que possible
pour lui substituer un plan analytique ;
- Le plan descriptif ou thématique : Il consiste à parcourir une notion, une réalité, une
catégorie juridique, sous toutes ses facettes sans necessairement une hiérarchie entre
les parties ;
- Le plan comparatif : Il faut s’interdire d’étudier succéssivement deux parties à
comparer, mais évaluer les ressemblances et les dissemblances ;
- Le plan relationnel : Ici, la conjonction de coordination « et » traduit une relation
entre deux termes dont le premier est toujours le plus important.
B. Les intitulés
Ils ont une importance primordiale. Ils doivent avant tout être simples, clairs, courts et
harmonisés. D’abord, leur formulation répond à certaines exigences. Il faut éviter les phrases
avec sujet, verbe, complément. Il faut également éviter les titres constitués par la simple
juxtaposition de deux idées qui sont ensuite traitées successivement. L’intitulé doit coiffer les
deux subdivisions, c’est-à-dire qu’il ne doit pas reprendre les deux titres de ces subdivisions
mais s’en distinguer complètement et avoir une portée autonome.

Ensuite, la clarté des intitulés permet d’envisager le plan comme une technique d’exposition.
Le plan doit être un instrument et non une fin en soi, une clé et non une énigme. Il faut se
défier dès lors des formules savantes ou trop électriques. Il importe également que les intitulés
correspondent exactement au contenu du texte. Leur rôle est à la fois d’introduire une
matières et d’en résumer la substance.

Enfin, on veillera à procéder à l’harmonisation des intitulés.

C’est une question de forme, à première vue, mais qui est aussi étroitement liée au fond et qui
est très importante car l’aspect de votre mémoire en dépend. En fait, il s’agit d’harmoniser les
intitulés entre eux et aussi par rapport au contenu qu’ils traduisent.

NB : On veillera à mettre des articles aux mêmes subdivisions, à l’intérieur d’une même
partie, soit à les omettre tout au long de la partie.

Paragraphe 2 : L’introduction générale


L’introduction ne sera rédigée qu’à l’issu du travail scientifique. Dans la mesure où cette du
texte conditionne l’ensemble du raisonnement, il est particulièrement important de vérifier
qu’elle correspond bien à ce qui a été écrit à sa suite.
Elle se structure en entonnoir et comprend les points suivants :
- Un préambule qui amène le sujet et le place dans un contexte général ;
- La définition des termes clés ;
- La problématique centrale (Par définition, la problématique, c’est l’ensemble des
questions qu’une science peut valablement poser en fonction des moyens, de son objet
d’étude et de ses points de vue. Ainsi considérée, la problématique constitue un facteur
essentiel qui permet de relancer toute bonne recherche scientifique. Pour se faire, elle
dégage les différentes préoccupations du chercheur.) ; - La délimitation du matériau
qui fera l’objet de la recherche ;
- L’originalité et l’intérêt de la recherche ;
- La présentation générale des différentes parties qui vont border le travail.
NB 1 : Une introduction peut aller de 5 à 10 pages.

NB 2 : Il faudra veiller à bien sourcer l’introduction.

NB 3 : On conseillera la rédaction de brèves introductions qui consiste dans le cadre d’une


partie générale à présenter les sous-parties qui la composent.
Paragraphe 3 : Le corps du texte
Ici, il nous sera possible d’envisager la présentation des abréviations usuelles (A), des notes
de bas de page (B), de la citation (C), de la pagination (D) et du texte lui-même (E).
A. Les abréviations usuelles

- Adde : Ajouter (Abréviation du latin "adenda" qui signifie ajouter.


- Cf. : (Abréviation du latin "confer" qui signifie confronter (C’est pour rapprocher
diverses parties du texte aux diverses références)
- Comp. : qui signifie "comparer" (sert à suggérer la comparaison entre deux opinions
ou deux références jurisprudentielles).
- Contra. : Solution contraire, opinion contraire (sert à suggérer l’opposition entre deux
références jurisprudentielles).
- Ibid. : Abréviation du latin "Ibidem" : qui signifie ici même : Elle est utilisée pour
éviter la répétition lorque la ou les notes précédentes renvoyaient exactement à la
même référence.
- Idem. : La même personne : Pour éviter la répétition du nom de l’auteur. - In. :
Dans tel ouvrage ou étude.
- Infra. : Mot latin qui signifie "Plus bas" : (sert à renvoyer à une page ultérieure de
l’ouvrage).
- Supra. : Mot latin qui signifie "Plus haut" (sert à renvoyer à une page précédente). -
In fine : A la fin, au final.
- Loc. cit. : Abréviation du latin "Loco citato" : qui signifie à l’endroit précité ; permet
d’éviter les répétitions d’une référence
- Op. cit. : Abréviation du latin "opéré citato" : qui signifie dans l’ouvrage précité.
- Passim : Mot latin qui signifie "ça et là" : sert à renvoyer à l’ensemble d’un texte qui
traite, en passant, de la question sans référence précise à une page.
- Rapp : signifie "rapprocher" : sert à suggérer un rapprochement entre deux passages,
deux références.

B. Les notes de bas de page


Elles sont une forme littéraire consistant en une ou plusieurs lignes ne figurant pas dans le
texte. Leur fonction consiste soit à citer une référence, une source, soit à disposer des
arguments ailleurs que dans le texte, soit à ajouter un commentaire. Les notes sont composés
en cordis.
C. La citation
On veillera lors de la citation :
- A reprendre le texte exact ;
- A donner la référence précise ;
- A utiliser les guillemets ou l’italique.

D. La pagination

Elle commence à partir de la première page de l’introduction ; les numéros de page doivent
être visibles en chiffre arabe ; les numéros sont placés dans l’entête ou dans le pied de page
E. Le texte
Les règles concernant le texte sont les suivantes :
- La police conseillée est Times New Roman et le texte est en corps 12.
- L’interligne doit être de 1.5 cm.
- Le texte doit être justifié (Dans la barre des tâches).

Paragraphe 4 : La conclusion générale


La conclusion la plus recommandable, mais la plus difficile est celle qui opère une synthèse
aux fins d’avoir ensuite une nouvelle piste de réflexion. L’auteur montre que son étude suscite
de nouvelles questions et ouvre dès lors sur de nouvelles préoccupations.

Section 3 : Les mentions terminales


Ces dernieres séquences abordent la table des annexes (P1), la bibliographie (P2), la table des
matières (P3) et l’errata (P4).
Paragraphe 1 : La table des annexes
Les annexes sont les documents utilisés dans le travail qui présentent un caractère
particulièrement pertinent. Les documents utilisés ou se trouvant en annexe doivent
véritablement être essentiels à la démonstration réalisée. Paragraphe 2 : La
bibliographie
Aucun travail de recherche n’est complet sans indications bibliographiques. Après avoir
indiqué son sens, nous évoquerons ses composantes avant de terminer par les éléments de
base de sa présentation.
A. Qu’est-ce-que la bibliographie ?
« Répertoire des écrits relatif à un sujet donné », cette définition de la bibliographie selon Le
Robert indique qu’il s’agit d’une liste complète ou prétendue telle. On emploiera les formules
les exactes et réalistes suivant :
« INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES » ; « BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE » ; «
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE » ; « SOURCES PRINCIPALES ».
On veillera à apporter le plus grand soin à l’établissement de la bibliographie qui doit être
claire, maniable, précise et exacte.

B. Qu’inclure dans la bibliographie ?

Tout ce qui est cité dans l’ouvrage, doit être inclus dans la bibliographie. Les sources qui ont
été utilisées sans être expréssement citées, peuvent aussi y figurer.
C. Les éléments de la présentation

1. Pour un ouvrage, la structure de présentation est la suivante :

- Nom de l’auteur
- Prénoms de l’auteur
- Titre de l’ouvrage
- Editeur
- Lieu de publication
- Année de publication
- Nombre de pages

Remarques : A partir de là, il faut s’adapter de la situation.

R1 : Pas d’auteur, il faut commencer par le titre de l’ouvrage


- L’auteur est un organisme ou une institution, on met son nom ou son sigle à la place
du nom et du prénom de l’auteur.
- 2 ou 3 auteurs : On met à la suite les 2 ou 3 dans l’ordre où ils sont dans l’ouvrage et
mettre.
- Plus de 3 auteurs : S’il y a un auteur principal, on met ses nom et prénom « et al » et /
ou « et alii » qui signifient et les autres.
- Un ouvrage collectif réalisé sous la direction de : Le nom et le prénom (Ex : ARDU
Jean (dir.), titre de l’ouvrage, …)

R2 : Pour le titre de l’ouvrage


- Titre avec sous-titre : On indique les deux.
- Ouvrages en plusieurs tomes : On les utilise avec précision.

2. Pour un article, la structure de base est la suivante :

Nom, Prénom, Titre exact de l’article, Numéro du périodique, Date exacte et numéro du
volume, Editeur, Page de début et de fin de l’article.

NB : Dans le cas d’un ouvrage, c’est le titre de l’ouvrage qui est souligné ou en italique. Dans
le cas de l’article, c’est le périodique ou l’ouvrage collectif qui est souligné ou en italique.
3. Le classement des documents
La bibliographie est ordonnée, elle peut l’être par partie ou par chapitre, elle peut l’être par
nature des ouvrages (Ouvrages généraux, ouvrages spéciaux, articles, textes, documents et
publications officielles, la jurisprudence, les thèses et mémoires, la wébographie)

NB 1 : A l’intérieur de chaque rubrique, les ouvrages et articles sont classés par ordre
alphabétique des noms d’auteur.
NB 2 : Pour un même auteur, on va classer les articles et les ouvrages par ordre
chronologique des dates d’édition.
NB 3 : Si votre directeur de recherche a écrit sur votre sujet ou les membres du jury potentiel,
il peut être astucieux de les faire figurer dans la bibliographie.

NB 4 : Au cours de la rédaction du mémoire, lorsqu’on extrait de l’information d’un site, il ne


faut pas oublier de mentionner l’adresse complète du site consulté, la date et l’heure de
consultation.

Paragraphe 3 : La table des matières


Elle est la toute dernière rubrique du mémoire et figure à la fin du mémoire. Elle doit
comporter des titres et des sous-titres, accompagnée du numéro de la page qui y figure. Il faut
faire également figurer, dans la table des matières, les pages liminaires. La table des matières
remplit une double fonction :

- Une fonction signalétique : qui permet de signaler l’emplacement des dieverses


parties du document et d’en faciliter l’accès aux lecteurs ;
- Une fonction synthétique : en faisant sortir la structure générale du document et en
donnant une vue d’ensemble sur le travail de recherche.

Paragraphe 4 : L’errata
Par errata, on entend la liste des fautes corrigées dans un mémoire déjà imprimé et déposé.
L’errata ne devrait pas comporter plus de deux pages.
Ex : Page 14 (p.14), Ligne 12 (L12), Lire : La convention au lieu de le convention.
Chapitre 3 : Les règles de la soutenance du mémoire
Trois aspects peuvent être abordés : les finalités de la soutenance (Section 1) ; les
compétences recherchées et évaluéées (Section 2) et la présentation du travail (Section 3).

Section 1 : Les finalités de la soutenance


Ils peuvent être envisagées au niveau du candidat (P1) et au niveau du jury (P2).
Paragraphe 1 : Pour le candidat
Il s’agira de mettre en valeur son travail de recherche. Le candidat veillera également à mettre
en exergue les connaissances acquises. Toute chose qui devrait lui permettre d’accéder à un
faire-savoir et un savoir-faire.
Paragraphe 2 : Pour le jury

Le jury va se proposer d’évaluer le travail du candidat ainsi que ses compétences. Cette
occasion devrait lui permettre de mesurer les aptitudes à exposer clairement ses idées et
à apporter des réponses appropriées aux questions posées. Section 2 : Les
compétences évaluées
Sans prétendre à l’exhaustivité, le jury portera une attention particulière aux qualités ci-après :
- La rigueur ;
- Le souci de la clarté ; - Le dynamisme ;
- Le sens de l’initiative ;
- L’originalité ;
- Les efforts de planification ;
- Les qualités de communication ;
- Les connaissances ou la maîtrise du sujet.
Section 3 : La présentation du travail
Le temps imparti est relativement court (Entre 10 et 20 mn). A travers un bref speech, il sera
demandé de présenter un exposé du sujet, de son intérêt, de la méthodologie retenue, de sérier
les difficultés rencontrées, de clairement proposer la problématique du travail, d’aborder les
principaux résultats obtenus et de souligner les perspectives.

Coordonnées du prof :
Mail : amethn@yahoo.fr
Téléphone : 77.565.91.17

Vous aimerez peut-être aussi