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Méthodologie du mémoire

Les différents points qui vont suivre sont consacrés aux différentes parties constitutives
de votre mémoire en partant de la page de couverture pour finir par la quatrième page
de couverture. Elles sont traitées par ordre d’apparition dans votre mémoire. Pour
chacune de ces parties, vous trouverez des conseils importants et des indications à
respecter pour la rédaction de votre mémoire.

1. Page de couverture

La page de couverture comprend plusieurs éléments :

• Le nom de l’université (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)


• Le nom de l’UFR (LLD : Littérature, Linguistique, Didactique)

1. Le nom du département (Département de Didactique du français langue étrangère)

• Le service du téléenseignement (ENEAD : Enseignement Numérique Et À Distance)

1. L’intitulé du diplô me (2e année du Master de Didactique du français et des langues)

• Le titre du mémoire

1. La mention : mémoire présenté pour l'obtention du Master 2 Didactique du français et


des langues par [vos nom et prénom]

• Le domaine du diplô me : Sciences humaines et sociales

• La mention du diplô me : Sciences du langage

• La spécialité du diplô me : Français langue étrangère et seconde

• Le nom du directeur du mémoire

• Le nom du 2e lecteur

• Le nom du responsable de la formation du Master 2 à distance (Muriel Molinié)

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• L’année universitaire

Cette page de couverture est reprise par une page de « faux titre » (photocopie de la
page de couverture), elle-même suivie éventuellement par une page blanche (avec si
vous le souhaitez des dédicaces, des remerciements, une ou plusieurs citations, etc.).
Vous trouverez ci-dessous un exemple de page de couverture.

Exemple de page de couverture :

http://icampus.univ-paris3.fr/mod/resource/view.php?id=51405

2. Sommaire paginé

Un sommaire est comme une table des matières mais non détaillée. Il présente
l’architecture générale de votre travail (l’ossature) et permet une vue d’ensemble. On y
présente les parties les plus élevées hiérarchiquement (à adapter en fonction du nombre
de sous-parties dans votre mémoire).

Le sommaire doit être paginé (ce qui n’est manifestement pas une Lapalissade pour
tout le monde !). Optez, si vous le pouvez, pour le sommaire automatique, ce qui vous
facilitera bien la tâ che (notamment pour les numéros de pages lors de vos renvois).

Enfin, le sommaire doit comporter tous les éléments de votre travail : de


l’introduction jusqu’à la table des matières en passant par les annexes, même si celles-ci
sont présentées dans un document à part (on note alors en face d’« Annexes » :
Présentées dans un livret/tome à part).

J’attire votre attention sur le choix de la numérotation de vos parties. Un document de


recherche utilise une numérotation descendante, en chiffres arabes. La structure
descend rarement au-delà du quatrième pallier, comme vous pouvez le voir dans
l’exemple suivant :

Partie 1.

1.

1.1.

1.2.

1.2.1.

1.2.1.1.

1.2.1.2

1.2.2

1.2.3

2
1.3.

2.

3.

Etc.

À titre indicatif, vous trouverez ci-dessous le sommaire de l’ouvrage de Louise


Dabène (1994) :

Exemple de sommaire extrait de Dabène L. (1994). Repères sociolinguistiques en


didactique des langues. Paris : Hachette, coll. Références.

http://icampus.univ-paris3.fr/mod/resource/view.php?id=36125

3. L’introduction

L’introduction est très importante : c’est la première chose que votre lecteur lit après le
sommaire et/ou la table des matières (en général). Il doit y trouver la justification de
l'intérêt de votre sujet : votre thématique (vos orientations générales) et votre
problématique (la question qui vous anime), la ou les hypothèses que vous posez, la
définition générale des concepts/notions clés de votre travail, le type de données que
vous allez utiliser pour répondre à votre problématique et l’annonce de votre plan (en
soignant l’articulation des principaux chapitres).

À la lecture de l’introduction, on doit savoir ce que vous voulez montrer, pourquoi vous
voulez le montrer et comment vous allez le montrer.

4. Les parties

Le corps de votre travail va se composer de plusieurs parties. Généralement, je conseille


aux étudiants de construire le mémoire en 3 grandes parties, chacune d’elles pouvant
comprendre plusieurs chapitres. Mais vous pouvez aussi très bien envisager d’écrire
plus de 3 parties que vous pouvez aussi appeler chapitre. Bref, libre à vous d’organiser
votre travail comme bon vous semble, c’est-à -dire en proposant un plan le plus adapté
possible à votre sujet de recherche.

4.1. La première partie : cadrage théorique

La première partie est, grosso modo, la partie « théorique » qui comprend plusieurs
chapitres en fonction des notions et concepts sur lesquels vous allez travailler. Dans
cette partie, vous allez :

• Exposer le cadre global de votre travail, c’est-à -dire présenter le contexte précis d’où
vous allez essayer de tirer (par commodité ou par choix délibéré) votre
problématique (par exemple en reformulant – de façon plus serrée – vos
orientations générales énoncées dans votre introduction).

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• É voquer les limites de votre sujet.
• Définir les concepts clés : il peut exister des définitions différentes d’une école de
pensée à l’autre ; montrez que ces définitions existent – en citant les auteurs – et
situez-vous par rapport à elles en vous justifiant (vous avez choisi de travailler
telle notion en adoptant telle définition parce que ...). Mais attention, le cadre
théorique n’est pas un montage d’extraits de textes, ni un « copier/coller » des
textes trouvés sur Internet.
• Montrer que vous avez lu en faisant un état des lieux de la littérature savante
essentielle sur le sujet : il ne s’agit pas de faire une énumération de vos lectures
mais de faire le lien entre vos lectures (que vous aurez assimilées, bien sû r !) et
votre problématique (en quoi ces lectures vous ont-elles aidées à avancer ?) pour
aboutir à un ensemble homogène. Cet état des lieux peut prendre la forme d’une
synthèse dont la fonction est d’apporter des éléments de réponse à de votre
thématique et de votre problématique.

Qu’est-ce qu’une synthèse ?


Une synthèse est un texte argumenté. Il met en relation différents discours qui peuvent
envisager une question sous différents aspects. Ces aspects peuvent être :
- complémentaires (un auteur peut considérer la lecture sous son aspect psychologique, un
autre sous son aspect social ou pédagogique),
- opposés (un auteur soutient un point de vue, un autre son contraire).
Il faut donc articuler les propos, les situer les uns par rapport aux autres et vous situer par
rapport aux auteurs que vous avez lus.

Attention à ne pas trop vous éparpiller ici : votre directeur de recherche est là pour vous
guider dans le choix de vos lectures. Le peu de temps qui vous est imparti ne vous
permettra pas de lire énormément (vous ne faites pas une thèse).

• Présenter rapidement votre objet de recherche (l’observable que vous avez choisi,
c’est-à -dire vos données) en guise de transition vers la partie suivante.

Astuces (valable pour toutes les parties) :
- Faites une introduction pour chaque chapitre dans laquelle le lecteur trouvera
l’articulation des sous-parties.
- Proposer (si nécessaire) des synthèses en fin de parties qui font le lien avec votre
problématique et qui permettent la transition avec la partie suivante.

4.2. La deuxième partie : présentation de la recherche et des données


C’est dans cette partie que vous allez présenter le terrain qui vous a permis de recueillir
vos données et vos données elles-mêmes, sans oublier de rappeler votre problématique
et vos hypothèses de recherche. Attention, ne faites pas une description trop détaillée de
votre terrain mais présentez-le rapidement (en vous focalisant sur les éléments
directement pertinents pour votre problématique).

Il s’agit pour vous de présenter :

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• Les éléments du contexte de votre terrain qui sont directement pertinents pour votre
étude : le type d’institution, la politique linguistique qui y est menée, la
comparaison avec d’autres terrains/pays, le public d’apprenants (besoins,
motivations, niveau CECR, â ge, etc.), les enseignants (formation, motivation,
objectifs d’enseignement, méthodologie utilisée, supports d’enseignement, etc.),
etc. Ces différents éléments sont à sélectionner selon votre terrain d’étude et à
enrichir. Par exemple, si vous travaillez sur des entretiens d’apprenants et/ou
d’enseignants, il est utile d’avoir une fiche signalétique présentant le profil
sociolinguistique de vos enquêtés : qui sont-ils ? d’où viennent-ils ? leur
répertoire verbal ? etc.
• Le type de données recueillies en les justifiant (en quoi elles sont pertinentes pour
répondre à votre problématique) : données écrites (questionnaires, productions
d’apprenants, prises de notes, textes officiels, manuels, écrits littéraires, etc.) ou
données orales (entretiens directif/semi-directif/libre/compréhensif,
productions d’apprenants dans diverses situations, etc.).
• Votre protocole de recueil des données : votre méthodologie, c’est-à -dire comment
vous les avez recueillies (prise de note, enregistrement, etc.). Dans la section
Données, vous trouverez une Fiche signalétique-type (utile aussi pour la
transcription).
• La transcription de vos données si ces dernières sont orales (précédées des
conventions de transcription) : elle va varier en fonction du type de données et de
ce que vous cherchez à montrer (travailler sur des données orales est plus
difficile et laborieux que travailler sur des données écrites). Toujours dans la
section Données, vous trouverez différents documents concernant le travail de
transcription : une sensibilisation au travail de transcription des données orales
(rubrique Le travail de transcription), des exemples de Conventions de
transcription ainsi qu’un extrait d’enregistrement de français parlé non surveillé,
transcrit de 4 manières différentes (transcription orthographique,
orthographique aménagée, phonétique et mixte).

• Vos données en tant que telles : à présenter en annexes sous forme d’un corpus, si
nécessaire

En guise de transition, faites le lien entre le type de données que vous avez choisi de
recueillir et ce que vous allez en faire.

4.3. La troisième partie : analyse et interprétation des données

C’est dans ce chapitre que vous allez faire le fameux lien entre théorie et pratique...
sans perdre de vue la problématique de départ.

Il n’existe pas de méthode unique d’analyse des données : elle est dépendante de
votre objectif de recherche : linguistique (discursif, syntaxique, phonétique, contrastif,
etc.), sociolinguistique, littéraire, anthropologique, politique, historique, etc. À vous de
demander conseil à votre directeur de recherche pour le choix d’une méthode d’analyse
adaptée à votre problématique.

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Mettez vos différents résultats en relation (c’est-à -dire croisez vos paramètres
d’analyse). N’oubliez pas de faire des remarques didactiques pertinentes.

Si votre problématique le permet et si vous le souhaitez, vous pouvez proposer des


pistes didactiques, voire une unité didactique complète : vous mettez alors en
application votre travail de recherche en élaborant du matériel didactique qui prend
en compte vos résultats.
Si vous avez, par exemple, travaillé sur les difficultés de prononciation du son [y]
pour les apprenants hispanophones (dans un contexte précis d’enseignement), que
vous les avez enregistrés, que vous avez analysé leur production, que vous avez
dégagé des contextes favorisants pour l’apprentissage de ce son avec votre public,
vous pouvez pour finir cette partie proposer une unité didactique en prononciation du
FLE. Cet objectif prend alors toute sa place et sera ainsi présenté dès l’introduction de
votre travail faisant partie d’un prolongement didactique de votre étude.
L’idéal dans ce cas de figure est de tester votre matériel en classe et de présenter
ensuite les retours de vos apprenants.
Restez modeste lors de la conception de matériel didactique : ne présentez pas votre
travail comme une sorte de « prêt à l’emploi » destiné à fonctionner, comme un modèle à
suivre. Reprécisez bien le terrain à partir duquel vous avez élaboré vos
exercices/activités (pour tel public, dans tel contexte). C’est la spécificité de votre
terrain qui fait l’originalité de votre mémoire.

5. La conclusion
La conclusion n’est pas un simple résumé de vos différents chapitres. À ce sujet, je vous
rappelle qu’il est bienvenu de proposer des résumés/synthèses à la fin de chaque
partie/chapitre (en faisant le lien avec votre problématique). La conclusion doit
s’inscrire dans une dynamique de problématisation, inciter à aller plus loin et ouvrir
des perspectives nouvelles. Elle devra aussi préciser vos difficultés, vos incertitudes
restantes et décrire les développements ultérieurs. Vous allez la construire autour de 3
points : synthétiser l’ensemble de votre travail, faire une lecture-critique de vos
résultats et inciter le lecteur à aller plus loin.

5.1. La synthèse

Vous pouvez commencer votre conclusion en reprenant le contenu des points


principaux traités dans votre mémoire. Attention, cette synthèse doit être présentée
avec des mots nouveaux (pas de reprise de phrases entières issues de l’introduction ou
de synthèses par exemple !). Vous allez ainsi reformuler les conclusions de l’ensemble de
votre travail en montrant au lecteur que vous avez pris de la distance par rapport à
celui-ci : le lecteur s’attend ici à un discours renouvelé de votre part qui ne se contente
pas de reprendre les questions et les hypothèses de départ mais qui présente les
résultats obtenus.

5.2. La lecture-critique des résultats

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Après la synthèse, vient le moment de se poser des questions du type :

Quels étaient les objectifs déclarés au départ ?

Qu’est-ce que j’en attendais ?

Quel écart par rapport à mon attente ?

Comment peut-on s’expliquer cet écart ?

Est-ce que l’idée que j’en avais au départ (l’hypothèse) se trouve confortée, plus ou
moins ?

Quelle part puis-je attribuer au choix des données que j’ai choisies pour mener ce
travail ?

Comment pourrais-je m’engager si j’étais amené(e) à reprendre ce travail pour éviter


certains écueils que je n’ai pas pu éviter au cours de celui-ci ?

Quels approfondissements, quels réaménagements nécessiteraient telles ou telles


parties, tels ou tels chapitres ?

Quels sont les autres angles sous lesquels on pourrait aborder la même thématique, la
même problématique ?

Qu’apporteraient-ils de plus que mon travail présent n’a pas pu satisfaire ? Etc.

5.3. L’incitation à aller plus loin

Vous terminez, enfin, en ouvrant des perspectives nouvelles.


Les questions que vous vous serez posées juste avant vous permettront peut-être de
« rebondir » pour ouvrir le champ de votre recherche ou pour proposer une ou des
nouvelles perspectives de travail.
Par exemple : quelle suite puis-je imaginer à mon travail ? Quelles perspectives
didactiques (si vous n’en avez pas déjà proposées) ? Quelles fonctions, à quoi mon
mémoire va-t-il servir au sein de l’institution dans laquelle j’ai fait mon stage/j’exerce
mon métier ? À qui ? Comment ? Etc. À quoi mon mémoire va-t-il directement me servir
dans le cadre de mes projets professionnels ou de recherche ?

6. Bibliographie

La bibliographie présente les ouvrages que vous avez consultés et/ou cités pour
conduire votre travail. Les références doivent être complètes et toutes présentées de
la même manière (voir la rubrique Bibliographie).

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Il est préférable de proposer une indexation alphabétique. La bibliographie
thématique est inutile ; rien ne sert de faire la distinction entre les ouvrages généraux,
les dictionnaires, les articles, les manuels, etc. Le lecteur s’y retrouvera beaucoup plus
facilement en se référant à une bibliographie exclusivement alphabétique.

La sitographie présente les sites que vous avez consultés et/ou cités. Vous devez
impérativement indiquer la dernière date de consultation du site.

Vous trouverez les normes de présentation bibliographiques et sitographiques dans la


rubrique Normes d’écriture et présentation.

7. Glossaire

Si votre thématique de recherche suppose une mise à plat de nombreuses définitions


terminologiques, vous pouvez alors proposer un glossaire (dit aussi lexique).

8. Index des sigles et/ou des notions


Un index des sigles ou des notions peut éventuellement être utile si votre terrain
d’activités suppose de vous référer fréquemment à de nombreux et différents sigles ou
notions (comme c’est le cas très souvent). Voici un exemple extrait de l’ouvrage de
Louise Dabène (1994) présentant une partie de l’index des notions.

Voici l'index que l'on trouve dans l'ouvrage de Dabène (op. cit.) :

Exemple d'index :

http://icampus.univ-paris3.fr/mod/resource/view.php?id=36126

9. Table des images/tableaux/autres

Si votre travail comporte de nombreux tableaux et images (ou autres, comme des
graphiques, etc.), il est utile pour le lecteur de pouvoir se référer à un index de tous ces
éléments.

10. Annexes

Les annexes ne sont pas systématiques mais il est rare de pouvoir en faire l’économie.

Votre Annexe 1 devra obligatoirement être la Déclaration sur l'honneur signéeque vous
trouverez dans la section Annexes de cet espace de cours.

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Votre Annexe 2 présentera, le cas échéant, la photocopie de votre convention de stage.

Les annexes comprennent des documents qui illustrent du contenu : chaque annexe doit
faire l’objet d’un renvoi dans le corps de votre texte. Autrement dit, aucun document ne
peut figurer en annexes s’il est tu dans votre mémoire.

C’est là que vous devrez faire figurer votre (ou vos) corpus (si nécessaire) ; la ou les
transcriptions de vos données ; d’éventuels documents officiels ; des extraits de manuels
scolaires analysés, de productions d’apprenants, etc. ; des supports iconographiques et
autres pages Web exploités dans le travail ; les questionnaires d’enquête renseignés ;
etc. Vous comprenez pourquoi les annexes font partie intégrante de la recherche et
pourquoi elles peuvent permettre une meilleure appréciation de votre travail de
recherche.

Les annexes, au delà d’un certain volume, sont présentées dans un tome à part (tome 2),
avec la même page de couverture que le tome 1 et la mention Documents annexes. Le
tome 2 comprend une table des matières avec le titre et la pagination de chacune des
annexes (le tome 1 renvoie aux annexes du tome 2, dans le sommaire et la table des
matières).

Si vous ne présentez pas les annexes dans un volume à part (parce que insuffisamment
volumineuses), vous devrez faire figurer la table des matières des annexes dans la table
des matières générale de votre mémoire.

11. Table des matières

La table des matières, indispensable, se situe en fin de mémoire : elle présente le détail
paginé de tous les éléments qui sont présentés chronologiquement dans ce document :
introduction ; chapitres et parties, sous-parties, sous-sous-parties (etc.), conclusion ;
bibliographie/sitographie ; glossaire ; index des sigles ; table des images/tableaux ;
annexes (présentées de manière détaillée avec les titres des documents ou avec un
renvoi au 2e tome présenté à part). Bref, tout élément numéroté de votre travail.

À la lecture de la table des matières, le lecteur doit avoir une idée très précise de votre
travail : de votre problématique ; des données sur lesquelles vous avez travaillé ; du
terrain qui a permis le recueil de ces données ; du type d’analyse que vous avez choisi
pour répondre à votre problématique ; de l’utilisation/fabrication éventuelle de
questionnaires ; de la construction de fiches pédagogiques, etc.

Afin de rendre visible tous ces éléments à votre lecteur, vous devez choisir des titres
parlants : pas de chapitre intitulé Présentation de la problématique (quelle
problématique ? Il faut la citer), ou Présentation du terrain et des données (quel terrain ?

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quelles données ?), etc. Les titres doivent être concis : ils se limitent généralement à la
longueur de la ligne courante. Ils appartiennent, si possible, à la même catégorie
grammaticale ou présentent un caractère anaphorique : verbe à l’infinitif, nom précédé
d’un déterminant, nom sans déterminant, phrase simple, etc.

12. 4e de couverture
La 4e de couverture comprend un résumé (encadré) en français et en anglais. Sous ce
cadre, une liste des mots clés (limitée à 5 termes) permettant d’indexer le sujet.

Quelques conseils :
É crivez régulièrement.
Une fois terminé, laissez reposer le travail le plus longtemps possible : ne terminez
surtout pas la veille du jour de dépô t de votre mémoire. Prévoyez au minimum une
semaine. Cela vous permettra de relire votre travail avec un peu de recul et, si vous le
pouvez, de le faire relire (un avis extérieur est toujours intéressant et même pour
corriger les dernières coquilles !).

Prévoyez du temps supplémentaire pour d’éventuelles complications matérielles,


comme par exemple une mise en page non compatibles avec une imprimante autre que
la vô tre (je vous conseille de transformer vos fichiers en format .pdf avant de les faire
imprimer).

Il ne vous reste plus qu’à vous préparer à la soutenance ! (voir la rubrique Soutenance du
mémoire dans cette section Méthodologies).

Les destinataires principaux de votre mémoire sont les deux membres de votre jury :
votre directeur de recherche et le deuxième lecteur (que votre directeur vous
attribuera). Le deuxième lecteur fera forcément une lecture différente de celle de votre
directeur (qui vous a suivi(e) tout au long de votre travail). C’est un œil nouveau qui
permet un autre type d’évaluation.

Votre mémoire sera (ou pourra être) également lu par d’autres étudiants de ce Master 2
Didactique du français et des langues à distance de l’Université Sorbonne Nouvelle –
Paris 3.
Cette lecture suppose que vous acceptiez que votre mémoire soit mis en ligne sur cette
plateforme.
Une fois votre mémoire soutenu, merci de remplir la fiche d’Acceptation/refus de mise en
ligne de mon mémoire sur iCampus qui se trouve dans la section Annexes de cet Espace.
Si vous soutenez à l’Université Sorbonne Nouvelle, vous pourrez apporter cette fiche
signée le jour de la soutenance.

Grâ ce à la mise en ligne (strictement réservée aux étudiants de ce Master 2 à distance)


de ces travaux de recherche, vous bénéficiez de lectures de mémoires antérieurs
soutenus dans le cadre de ce diplô me, à distance ou en présence. La mutualisation des
savoirs scientifiques que permet cette circulation est essentielle dans le domaine de la
recherche.
Pour finir cette partie consacrée à la méthodologie de la recherche et du mémoire, je
vous propose de répondre à ce questionnaire sur les critères de réussite d’un mémoire !

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Critères de réussite d’un mémoire…

Ces éléments sont à considérer comme un outil d’aide à l’élaboration progressive du mémoire et à
la préparation de la soutenance. Parmi les quatre indicateurs explicités ci-dessous, choisissez celui
qui indique le niveau maximum de réussite !

A. Forme et nature du questionnement


1. étude d’un thème sans formulation de question

2. la question est trop générale ou non pertinente

3. le questionnement est cohérent et exposé clairement

4. existence d’une problématique : questionnement pertinent et en relation avec un


cadre théorique

B. Références
1. pas de référence dans le texte

2. références imprécises et/ou peu pertinentes et/ou non vérifiables

3. présence de références pertinentes

4. références pertinentes dans le texte avec renvoi à la liste des ouvrages consultés

C. Méthodologie
1. inadéquation entre la méthodologie et la problématique. La méthodologie n’est
pas explicitée

2. la méthodologie est explicitée mais elle comporte des lacunes

3. la méthodologie est cohérente et pertinente

4. la méthodologie est explicite, cohérente et pertinente

D. Présentation et traitement des données recueillies

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1. il n’y a aucune mention précise des données recueillies

2. les données sont présentées mais leur traitement n’est pas clair

3. les données sont fournies mais leur traitement n’est pas mené à son terme

4. les données et leur traitement sont pertinents par rapport à la problématique

E. Argumentation
1. l’argumentation est inexistante ou majoritairement fondée sur des opinions

2. l’argumentation est cohérente mais fondée uniquement sur le traitement des


données

3. l’argumentation prend en compte le traitement des données et le cadre théorique

4. l’argumentation est fondée sur la mise en relation du traitement des données et du


cadre théorique

F. Traitement didactique de la discipline


1. manque de maîtrise des contenus disciplinaires liés au sujet

2. les contenus sont maîtrisés mais les situations utilisées sont inadaptées

3. les contenus sont maîtrisés et les situations sont pertinentes

4. la réflexion didactique prend en compte des obstacles liés à l’appropriation des


contenus

G. Conclusion
1. la conclusion est absente ou non pertinente par rapport à la question ou à
l’argumentation

2. la conclusion est pertinente par rapport à la question initiale et à l’argumentation

3. la conclusion est pertinente, les éléments de réponse utilisent le cadre théorique

4. la conclusion est pertinente par rapport à la problématique de départ, elle


relativise la portée des travaux et ouvre des perspectives

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