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OBJECTIF GENERAL
Amener les étudiants à acquérir la démarche type de la recherche scientifique pour la
rédaction du mémoire en droit.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
A la fin de la formation chacun des apprenants devra être capable :
1- De choisir un sujet de recherche ;
2- De trouver une problématique ;
3- D’appliquer les techniques de la recherche documentaire ;
4- D’élaborer un plan de rédaction cohérant ;
5- De respecter les techniques de rédaction des différentes parties du mémoire (de
l’introduction générale à la conclusion générale).
PLAN DE PRESENTATION
Etape 1 : le choix du sujet
Etape 2 : le choix du directeur de mémoire
Etape 3 : l’élaboration d’un calendrier
Etape 4 : l’élaboration de la problématique
Etape 5 : la technique de la recherche documentaire
Etape 6 : le plan de rédaction
Etape 7 : la rédaction
Etape 8 : la soutenance
INTRODUCTION
Quand on veut entreprendre une recherche, on commence par trouver un sujet lié à son champ
disciplinaire et contenu dans un thème. Le choix du sujet ne se fait pas au hasard. Il obéit ou
est motiver par plusieurs éléments parmi lesquelles : on a une situation vécue, une observation
faite ou des constats généraux porté sur les phénomènes de société. Il est aussi associé
habituellement à des préoccupations pratiques et théoriques qui éveillent la curiosité et suscite
des élucidations. Pour mener à bien sa recherche, le chercheur doit porter un intérêt au sujet.
En effet s’il est peut ou pas captivé par le sujet, il y a fort à parier qu’il ne cherchera pas à
investir l’énergie nécessaire pour mener la recherche à terme et surmonter les difficultés
inhérentes à toutes recherches scientifiques. Le chercheur doit aussi s’assuré par la même
occasion de l’actualité du sujet choisi. Un sujet se doit d’être traitable, réaliste. Pour cela il ne
doit être ni trop général ni trop étriqué. Le sujet ne doit pas non plus être passepartout au point
de perdre son originalité. Le but de la recherche scientifique est l’identification d’un
problème, de le résoudre ou de la clarifier. Mais qu’est-ce qu’un problème ?
Un problème est l’écart entre ce qui est et ce qui devrait être : P=CQDE-CQE. En d’autres
termes, un problème est une difficulté théorique ou pratique, une préoccupation, une situation
d’insatisfaction, un malaise. Un problème de recherche nait pour le chercheur de la nécessité
d’enrayer ce malaise…
- Votre directeur de mémoire doit être habilité à diriger des recherches dans votre
établissement ;
- Il doit être du domaine de votre formation ;
- Il doit être sympathique, objectif, rigoureux et à l’écoute du chercheur.
C’est l’expression de l’étape de la recherche exprimé en année, mois, semaine et jour (aux
besoins). C’est un instrument important pour le chercheur et son encadreur. Le chercheur doit
s’imposer une auto-discipliné pour mener à bien les différentes étapes prévues dans le
planning de travail. Car le calendrier permet à l’encadreur d’intégrer le déroulement et le
suivie de la recherche dans son propre agenda.
C’est une étape très importante à la construction de l’objet de recherche. Car la recherche
suppose de l’information sur un sujet donné. Tout juriste, législateur, praticien ou
universitaire, doit pour résoudre les problèmes qui lui sont posé recourir à la documentation
nécessaire et l’adapté aux exigences propres du problème à résoudre. Pour se faire, il existe
des techniques de recherche et des sources d’informations.
3 – La filière bibliographique
A partir du mot clé principal, le chercheur peut trouver des travaux les plus récents (ouvrages,
thèses, mémoires, etc…) et étudier leur bibliographie, leurs sources et noté les références des
sources pertinentes à partir des débats intéressant des sujets choisit. Toute ses techniques sont
complémentaires.
A – La loi
C’est l’ensemble des textes voté par le parlement. Elle est la source majeure de l’information
juridique. Il faut distinguer la loi impérative et la loi supplétive.
La loi impérative s’impose à tous et nul ne peut y déroger. Alors que les lois supplétives
s’appliquent sauf manifestation de volonté contraire.
B – La jurisprudence
Ce sont les décisions des courts et tribunaux afin d’appliqué une règle de droit d’une certaine
façon. Interprète officiel du droit, la jurisprudence résulte d’une succession de jugement ou
d’arrêts mais seule la similitude des solutions crée une jurisprudence.
C – La doctrine
C’est l’ensemble des avis et opinions sur le droit exprimé par les juristes. Elle est le résultat
d’une réflexion portant sur une règle de droit ou sur une situation juridique. Elle a pour but de
présenter une construction juridique en la définissant, en expliquant les conditions de sa mise
en œuvre et ses effets sur la société. C’est en cela quelle est une source capitale d’information
juridique.
D – La coutume
On peut ajouter aussi aux sources formation du droit la coutume qui es une source du droit
aussi contraignante que la loi mais qui, à la différence de celle-ci, n’émane pas d’une
institution spéciale (parlement, gouvernement). Elle est une règle issue de pratique
traditionnelle et d’usage commun consacré par le temps et qui constitue une source de droit.
Reconnue par les tribunaux, elle peut suppléer la loi ou encore la compléter a condition de ne
pas aller à l’encontre d’une autre.
E – Les codes
1° Les codes représentent un recueil de texte législative et règlementaire concernant un
domaine bien déterminé. Ex : le code civil, pénal.
Le code représente un outil important quant à la formation juridique
Les consultations permanente s’avèrent plus qu’indispensable.
2° Les répertoires sont des documents de recherche destiné aux professionnels de droit. Leurs
rôles est d’apporté des informations juridiques concernant la législation, la jurisprudence et la
doctrine. Les principaux répertoires sont les juristes classeurs, les encyclopédies DALLOZ et
les répertoires Francis lefebre
3° Les ouvrages à unité pédagogique : Les ouvrages juridiques constituent les productions
scientifiques. Ils sont édictés afin d’instruire, les enseignants, les chercheurs, sans oublier le
grand public. Il se divise en plusieurs catégories :
a) Les manuels : ce sont des ouvrages qui expose des notions essentielles conformément au
programme d’étude. Il se présente sous un format maniable.
b) Les précis : sont des formes de manuel mais un peu plus approfondie. L’objective de se
manuel est d’offrir aux étudiants une collection d’ouvrage qui vise la précision et
l’exhaustivité afin de mettre à leurs dispositions permettant le bon suivant des programmes.
Les précis sont destinés exclusivement à l’enseignement. Ils sont d’ailleurs l’œuvre des
professeurs de faculté de droit. Ce genre d’ouvrages avec des exemples pratiques et corrigés
représente un véritable outil d’apprentissage pour les étudiants en droit.
c) Les traités : Ce sont des ouvrages qui exposent de manière plus approfondie avec des
développement assortis de nombreuses références bibliographique. Ex : Les traités publiés par
LGDJ qui es un éditeur juridique français.
d) Les ouvrages de recherches : Il est le produit des étudiants et des enseignants. Leurs
apports quant à la documentation juridique est considérable.
° Les thèse et mémoire : Ces travaux sont considérés comme l’aboutissement des parcours
universitaires. L’apport de leur auteur reste une contribution remarquable à la réflexion
juridique. Les meilleurs thèses et mémoires font partir des collections des universités et
grande école et accessible aux étudiants.
e) Les revues juridiques : elle occupe une place importante dans le document juridique. Le
rôle primordial apporté a ce type de support n’est autre que d’actualisé l’information et
d’assuré la mise a jour permanente du savoir juridique. O peut les classés en 5 catégories :
Les revues d’informations juridique générales, juridiques spécialisées, de recherches,
professionnel et de vulgarisation.
Le plan est une partie fondamentale du mémoire en droit, car il exprime le cheminement dans
la démonstration. C’est l’ossature sur laquelle est construit l’ouvrage. Lorsque vous atteignez
l’étape de la construction du plan, vous devriez garder à l’esprit que sa fonction première est
de répondre à votre problématique. Un travail scientifique se construit, s’écrit avec un bon
plan
Le plan est donc une nécessité pour l’auteur en ce sens qui lui permet de suivre la logique de
sa pensé. C’est donc un élément de rigueur dans la construction du mémoire. Le plan est muri
construire et confectionner avant tout les autres aspects du sujet y compris l’introduction
générale. Il est donc élaboré avant la rédaction du mémoire mais il reste malléable. Quelle
sont les caractéristiques d’un bon plan ?
En réalité, le plan n’existe pas. Il est plutôt juste de parler de bon plan.
Le plan du mémoire a une forme binaire. Ainsi il est composé de deux grandes parties
composantes chacune des subdivisions. Chaque grande parties et chaque subdivision
apporte une réponse argumentée à la problématique posée : Ex de plan :
Les intitulés doivent être court claire et harmonieux il doit correspondre exactement au
contenu du texte. Ils doivent au temps au temps que possible être expressif, en symphonie
(harmonie) et ne pas comporter des verbes conjugués. Le plan doit donc présenter une vision
complète, cohérente et équilibré du sujet. Pour un mémoire en droit, le plan normal est de type
démonstratif et dialectique.
I- Introduction générale
C’est la première partie du mémoire, c’est la première impression que vous allez faire au jury.
Et vous n’aurez jamais deux occasions de faire une première bonne impression.
L’introduction doit permettre au lecteur de comprendre le mémoire de façon global. Vous
devez y décrire le sujet de votre mémoire et formulez votre problématique. Elle doit
représenter 1/10ieme du mémoire. Elle est composée des parties suivantes :
L’accroche, présentation du sujet et définition des thèmes, contexte du sujet (ordre juridique,
sociale, historique, actuel, etc…), vos motivations personnelles liées aux sujets, l’intérêt du
sujet, la problématique du mémoire, La présentation de votre démarche méthodologie,
l’objectif principal du mémoire, et l’annonce du plan.
1 – L’accroche
L’accroche peut avoir différente forme : Une citation, un évènement d’actualité, une
observation, un extrait d’entretien, une statistique. L’information donné dans l’accroche doit
aboutir à la présentation du sujet ou le thème du mémoire.
4 – La motivation
Il s’agit de dire qu’es ce qui vous a poussé du moins a choisir ce thème, pourquoi vous voulez
vous faire cette recherche. La motivation donne une vision claire des ambitions du chercheur,
de l’originalité de son approche et de la valeur ajouté de son travail. Elle permet au lecteur de
comprendre pourquoi ce sujet mérite une attention particulière. C’est l’occasion de montré
que vous avez de connaissances approfondies des aspects académique qui entoure votre sujet
et que vous aviez identifié une lacune que votre recherche contribuera a comblé de manière
significative.
5 – L’intérêt du sujet
C’est l’importance juridique du sujet qu’il faut démontrer ici. Le chercheur doit en quelques
sorte dire en quoi le sujet est intéressant et essayer en quelques mot de le démontrer. Elle peut
être théorique ou pratique. Elle est théorique, lorsque le sujet à été abondamment débattu par
la doctrine. Alors qu’il est pratique lorsque les litiges liés au thème reviennent plusieurs fois
sur le terrain de la jurisprudence (jurisprudence abondante)
6 – La problématique
7 – La démarche méthodologique
Dans le cadre de la rédaction du mémoire, elle consiste a cité vos sources d’informations afin
de traiter le sujet et de répondre à la problématique posée. Elle englobe vos recherche
bibliographie, webographie, et empirique (il s’appuie sur vos observations et vos
expériences).
9 – L’annonce du plan
Il s’agit d’annoncer les deux grandes parties de votre développement de manière clair et
logique. L’annonce des sous-parties est à proscrire (éviter ici).
II – LE DEVELOPPEMENT
Il est composé de deux grande parties et tous parties ainsi que leurs subdivisions. Le travail
doit être équilibré aussi bien au niveau des deux parties qu’au niveau des sous parties et de
toutes les autres subdivisions. Les deux sont exposés selon le plan les transitions et les
chapeaux sont nécessaires pour passer d’une partie à une autre ainsi que d’une sous partie à
une autres afin de bien articuler les divers éléments de votre développement. On doit
nécessairement voir dans votre développement. On doit nécessairement voir dans votre
développement des analyses, des explications, des descriptions et des conclusions car ce sont
des affirmations que vous défendez et ses affirmations doivent être démontré. Le style doit
être correcte clair et précis servir par une orthographe et une grammaire irréprochable. Il est
recommandé d’utiliser <<nous>> et non <<je>> ou <<on>>. Le droit étant aussi une science
de la terminologie il faut observer rigoureusement le langage juridique et bien entendu le
raisonnement juridique (le syllogisme juridique).