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Méthodologie de la recherche

Chapitre 1
Généralités sur la recherche scientifique
1. Définitions
La science est l’ensemble des connaissances et de disciplines particulières dont chacune porte
sur un domaine particulier du savoir scientifique.
La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet
d’examiner des phénomènes, de résoudre des problèmes, et d’obtenir des réponses précises à
partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux
et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances.
Le travail de recherche scientifique consiste en une investigation sur un thème spécifique que
l’auteur (étudiant ou chercheur) doit développer à partir de son point de vue, en tenant compte
des sources d’information nécessaires, pour la réalisation la réalisation d’un «objectif
scientifique».

Le travail scientifique permet à l’auteur (le chercheur) de :


- Explorer, décrire ou expliquer un phénomène
- Résoudre un problème
- Questionner ou réfuter des résultats fournis dans des travaux antérieurs ou une thèse
- Expérimenter un nouveau procédé, une nouvelle pratique, une nouvelle théorie
- Ou une synthèse de deux ou plusieurs de ces objectifs.

Pour que les règles de la recherche scientifique soient transmissibles et connues par la
masse des chercheurs, il a fallu les codifier : ainsi apparut la méthodologie.
Donc, la méthodologie de la recherche comme objet d’enseignement, est récente et son origine
montre en même temps sa nature : elle est une codification des pratiques considérées comme
valides par les chercheurs séniors d’un domaine de recherche.
Ce travail est essentiel car la recherche est une clef aux mains de l’homme qui non
seulement ouvre les portes du changement et de l’innovation, mais également aide à optimiser
ses outils et techniques de production et à améliorer ses conditions de vie.

2. Les différents niveaux de recherche

a) La description
La description consiste à déterminer la nature et les caractéristiques des phénomènes et parfois
à établir les associations entre eux. La description peut constituer l’objectif d’une recherche.

La description peut aussi constituer le premier stade d’une recherche; dans ce cas elle peut
exposer les résultats d’une observation ou d’une enquête exploratoire.

b) La classification

La classification consiste à catégoriser, regrouper, mettre en ordre pour permettre de faire des
comparaisons ou des rapprochements. Les faits observés et étudiés, sont ainsi organisés, et
regroupés sous des catégories pour être mieux compris.

c) L’explication / compréhension

Expliquer, c’est répondre à la question pourquoi?. C’est faire voir comment un phénomène est
né et comment il est ce qu’il est. L’explication consiste à clarifier les relations entre des
phénomènes et à déterminer pourquoi ou dans quelles conditions tels phénomènes ou tels
événements se produisent.

3. Les étapes du travail scientifique

Les différentes étapes d’élaboration du travail scientifique doivent cheminer selon la


progression méthodologique suivante :

 Choisir un sujet de recherche


 Poser la problématique et définir l’objectif, la question ou l’hypothèse
 Préparation du plan de recherche
 Effectuer une recherche bibliographique
 Réalisation de l’expérience
 Obtenir les résultats ; obtenir les données et traiter les données
 Interprétation et discussion
 Conclusion
 Publication sous forme de mémoire de fin d’étude ou article scientifique
CHAPITRE 2

Réalisation d’un mémoire de recherche scientifique

Le mémoire est un travail d’écriture structuré qui met en évidence une argumentation,
basée sur des preuves scientifiques ou sur un travail de recherche. Son élaboration demande de
la cohérence et une bonne organisation de la part de son auteur, c’est pourquoi, il vaut mieux
adopter une méthodologie pour que la réalisation de la rédaction se fasse sans encombre et que
le mémoire soit réussi.

Qu’est ce qu’on attend par méthodologie ?

La méthodologie désigne un ensemble de méthodes adoptées pour soutenir une argumentation


dans le but de mener à bien la recherche.

Dans le cadre de la rédaction de mémoire, la méthodologie englobe la recherche


bibliographique, la formulation d’une problématique, la structuration de l’argumentation
comprenant l’organisation et les discussions, ainsi que les techniques de rédaction. L’intérêt
d’avoir une bonne méthodologie réside dans la possibilité de structurer les démarches à suivre
et de permettre à l’étudiant de réussir la rédaction de son mémoire.

Il est à noter qu’une bonne méthodologie reste la clé d’un mémoire cohérent qui reflète
l’implication de l’étudiant dans son travail de recherche.

1. Le mémoire

Le mémoire est un document de 40 à 200 pages (ou plus) réalisé dans le cadre d’un processus
de formation par une ou plusieurs personnes, sur un sujet proche du champ d’étude choisi selon
des règles précises de l’activité scientifique.

Il faut par conséquent éviter de se crisper sur le thème spécifique choisi et prendre en
considération le vaste domaine d’études auquel il appartient. Par ailleurs, le choix d’un bon
sujet implique qu’il faut se doter des moyens qui permettent de choisir, autrement dit, il faut
s’y prendre à temps, savoir gérer son temps et donner à son projet de recherche une dimension
raisonnablement accessible.

La réalisation d’un travail de fin d’études est donc pour l’étudiant une façon d’expérimenter
une méthodologie de recherche pour mettre en application toutes les acquisitions de son
apprentissage, tout en cherchant à participer à l’évolution des connaissances et à transmettre le
résultat du travail de recherche à la communauté scientifique par la publication.

2. Le choix d’un sujet de mémoire

Le choix du sujet de mémoire de fin d’étude se réalise au terme d’un travail de réflexion, un
«sujet» consiste en une question de recherche que vous vous posez, il doit vous intéresser
suffisamment, capter votre attention. Un sujet de mémoire doit être en rapport avec les études
antérieures, un projet, une vie professionnelle.

Il peut être aussi une proposition émanant d’un enseignant ou d’un autre encadreur, vous pouvez
aussi consulter une multitude de sources, comme les journaux locaux, revues spécialisées, la
banque d’articles scientifiques ex ; PubMed, qui peut être consultée sur le Web…

Quatre règles indicatives permettant de choisir un sujet :

i. Le sujet doit intéresser le chercheur, qui doit par conséquent éviter, dans une large
mesure, des sujets éloignés de ses préoccupations et de ses prédispositions.
ii. La documentation doit être accessible, matériellement à la portée. Il faut impérativement
prendre en considération le temps imparti et l’encadrement mis à disposition.
iii. L’étudiant doit posséder les ressources culturelles et intellectuelles lui permettant de
traiter convenablement la documentation indispensable à son étude.
iv. Il doit être en mesure de traiter la méthodologie pour laquelle il a opté.

L’étudiant fera son choix en toute connaissance de cause. Celui-ci sera concis de manière à
pouvoir traiter le sujet en un temps donné. Une fois le champ de recherche délimité, il faut
encore se poser certaines questions avant de se lancer dans ce travail.

- Qui ? Quels sont les êtres vivants ou phénomènes impliqués ?


- Quoi ? Quels sont les aspects qui m'intéressent ?
- Quand ? Quelle est la période concernée ? Peut-il être traité dans un délai raisonnable?
- Où ? Le sujet est-il circonscrit à une zone géographique précise ?
- Comment ? Avec qui le réaliser ? Quelles approches, techniques ou méthodes faut-t-il
appliquer ?
- Les méthodes de recherche requises sont-elles adaptées à mes capacités ? (La méthode
utilisée doit être maîtrisée)
- Existe-t-il une littérature suffisante? (Les sources doivent être accessibles et traitables)
- Pourquoi ? = Quelle est l'importance du sujet?

Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé intéressant avant d’en avoir évalué
les possibilités de réalisation.

3. Le choix du directeur de mémoire

Le choix du directeur de mémoire est une étape importante pour la réalisation de votre projet.

Certaines questions peuvent vous aider lors de ce choix :

- Travaille-t-il dans le domaine de recherche qui vous intéresse ? Et le maîtrise-t-il ?


- Est-il intéressé par le sujet que vous voulez traiter ?
- Est-il assez disponible pour bien vous encadrer ?
- Est-il habilité à diriger votre recherche ?

Le travail du directeur de mémoire consiste à vous diriger par la transmission de certains


conseils (aider à établir la question centrale, fournir de la bibliographie, le plan de travail, la
méthodologie, lecture du document et sa correction,…).

Il faut toujours préparer des questions précises à poser à l’encadreur, lui transmettre
régulièrement le travail effectué, pour vous éviter de recommencer toute une partie déjà faites
ou rédigée.

4. La problématique

Étape importante dans la rédaction d’un mémoire, la formulation de la problématique ne se fait


pas à la légère. En effet, un des objectifs du mémoire est de démontrer la capacité de l’étudiant
à réfléchir sur des questions de recherche pertinentes qui conduisent au débat. Il faut faire en
sorte que la problématique cadre avec le thème de recherche choisi.

La problématique est donc un « problème » que le chercheur aura à cœur de résoudre /


d’élucider, une question précise à laquelle il se propose de répondre. Cette proposition pourra
prendre la forme d’une proposition ou d’une hypothèse qu’il lui faudra soutenir et dont
l’aboutissement ou résultat, peut être positif ou négatif, c’est-à-dire conduire à confirmer ou
infirmer l’hypothèse de départ.
5. L'hypothèse

L’hypothèse de travail est une proposition que l’on veut défendre ou discuter. Cette proposition
est la réponse à votre questionnement lors de l’élaboration de la problématique.

En tenant compte des consignes données par l'enseignante ou l'enseignant, l’élaboration de


l’hypothèse suppose une réflexion à partir de quelques lectures préliminaires (livres de
référence, notes de cours). L’important ici est de bien structurer votre hypothèse généralement
articulée autour d’un argument principal.

L’hypothèse, pour être crédible, doit s’appuyer sur des faits réels et elle être vérifiable selon
des données qualitatives ou quantitatives. Il s'agit d'une ou de plusieurs phrases déclaratives.

6. La recherche documentaire

C’est une tâche importante et assez difficile à réaliser car la tentation est grande de rassembler
un trop grand nombre d’informations avec le risque de ne plus maîtriser cette masse
documentaire. L’objectif n’est pas de compiler tous les articles existant sur le sujet, mais
d’effectuer des choix et de définir des domaines précis de recherche.

Il faut tout d’abord rassembler une bibliographie et des documents relatifs au sujet de recherche
et d’organiser des fichiers par thème. Il est préférable d’aller du général au particulier.

- Le plus général : ouvrages, manuels, certains périodiques


- Le plus spécialisé : les revues, articles qui concernent votre sujet
- Les banques de données
- Internet

N’hésitez pas de vous faire conseiller/orienter sur vos recherches par votre encadreur, celui-ci
pouvant déjà posséder de nombreux articles utiles.

7. Rédaction et organisation du mémoire


1. La rédaction du mémoire
1.1. Le plan

L’élaboration du plan (= squelette du mémoire) est une étape indispensable car elle facilite la
rédaction du document. Elle permet de s’assurer que les principaux points à développer ne
seront pas oubliés et que l’enchaînement des idées suivra une logique claire et structurée.
Il est à noter que l’élaboration d’un plan de mémoire ne se fait pas à la hâte. Et comme les idées
viennent en écrivant, il se peut que le plan de rédaction puisse faire l’objet de modification
avant d’être définitif. De ce fait, il ne faut pas hésiter à solliciter son directeur de mémoire, car
il est en mesure d’évaluer la cohérence du plan avec la problématique soulevée

Un plan est amené à être souvent révisé ; il est un guide à la rédaction ; mais en aucun cas il ne
doit être rigide. Il n’existe pas de plan type, mais un mémoire de recherche se compose
généralement de 6-7 chapitres distincts : 1) Introduction, 2) Méthode, 3) Résultats, 4)
Discussion, 5) Conclusion, 6) Bibliographie, 7) Annexes, 8) Résumé et mots clés

1.2. Introduction

L’introduction doit pouvoir répondre à la question POURQUOI?, elle est très importante car
elle représente le premier contact avec le lecteur et doit attirer son attention.

L’introduction comporte une seule partie (pas de sous-chapitre) et doit donner des généralités
sur le sujet, sans oublier de formuler la problématique, de justifier le choix de l’étude ainsi que
d’énoncer l’intérêt et les objectifs de la recherche.

L’introduction doit être particulièrement soignée, puisqu'elle constitue un "appât". Elle doit
susciter des questions ou faire apparaître un paradoxe qui justifient la suite de l'écrit. Quand la
démarche scientifique l’a prévu, il faut indiquer à la fin de l’introduction les hypothèses de
travail.

1.3. La synthèse bibliographique

Dans cette partie on synthétise toutes les informations qui concernent notre sujet de recherche,
on donne les définitions et on parle de chaque notion qui compose le sujet sans oublier de noter
toutes les références bibliographiques.

1.4. La méthode ou l’expérimentation

Cette partie doit pouvoir répondre à la question COMMENT ?

Avec quels moyens vous comptez vérifier votre hypothèse ? Il faut expliquer en détail comment
vous avez mené votre étude. Il faut respecter l’ordre chronologique de l’expérience.
- Il faut parler des sujets qu’on a étudié, qui sont-ils ?, y avait-il une raison particulière
pour se centrer sur cette population ?, combien sont-ils ?, comment ont-ils été
sélectionnés ?
- Le matériel ; il faut citer la liste des outils de mesure utilisés, les appareils utilisés et
leurs caractéristiques techniques en détail, ainsi que les réactifs et produits utilisés avec
leur références.
- Le protocole expérimental, il faut décrire le déroulement des étapes de réalisation de
l’expérimentation avec les dates et les lieux et les photos le plus précisément possible.
- L’analyse des données, décrire la méthode pour traiter les résultats : traitement
statistique
1.5. Les résultats

Il s’agit d’ordonner, classer et regrouper les données pour pouvoir les analyser.

Les informations ou les faits obtenus doivent être isolés, regroupés et classés dans des
catégories, dans des tableaux, dans des graphiques, etc. C’est la seule manière de permettre à la
quantité importante d’informations de prendre sens en laissant découvrir les liens qui n’étaient
pas toujours évidents ou existants.

Ces traitements sont en général assistés par ordinateur à l’aide de logiciels tels que: SPSS,
Excel, Numbers, Shinx, Minitab, etc.

Donc on présente un résumé de tous ce qu’on a trouvé comme résultats statistiques, et les
tableaux et figures doivent être supportés par une légende simple et agréable à lire. Les résultats
mineurs, seront placés dans les annexes, de cette façon, les lecteurs qui ne sont pas familiarisés
avec les statistiques peuvent éviter les chiffres tout en comprenant les résultats.

Ne pas commencer directement à parler de chiffres, introduire d’abord le(s) résultat(s) et il faut
toujours fournir le seuil de signification de vos résultats (pour prouver la validité des résultats).

1.6. La discussion

Cette section est destinée à discuter les implications des résultats que vous venez d’exposer. En
quoi les résultats répondent-ils à la question initiale ? Sont-ils en accord avec l’hypothèse ?
La discussion doit constituer un miroir de l’introduction. C’est également le moment de
comparer vos résultats avec les données obtenues par d’autres chercheurs (dans la littérature)
avant vous et expliquer les différences (s’il y en a).

Il faut expliquer aussi comment pourriez-vous améliorer votre protocole et mentionner les
limites de l’étude ou de la méthode. Si vos résultats donnent lieu à de nouvelles interrogations,
essayez de suggérer des pistes de recherches susceptibles d’y apporter réponses.

1.7. La conclusion

La conclusion est aussi importante que l’introduction. Elle donne la dernière impression au
lecteur du mémoire. En règle générale, la conclusion doit être très synthétique et comprend les
éléments suivants :

- Un rappel de la problématique ou de la question centrale


- Les principaux résultats de l’étude de façon brève
- Mentionner si l’objectif est atteint ou non
- Les limites de la recherche au niveau méthodologique et les futures voies de recherche
(Ouvrir le débat sur une question plus large), ce qui pourrait être classée dans une partie
après la conclusion qu’on appelle perspectives.

En effet, la conclusion doit-être liée à l’introduction et à la problématique du sujet. Il s’agit de


rédiger une réponse globale à la problématique soulevée. Ainsi, votre travail suit un
enchainement logique et cohérent.
Même si la conclusion reprend l’essentiel de ce qui a été dit, elle est loin d’être un simple
résumé. Car il faut insister sur les principaux résultats de l’étude et en tirer une réflexion
globale.
La conclusion devra également contenir une appréciation concernant la méthodologie et les
apports théoriques, expliquer les limites de la recherche et éventuellement, soulever d’autres
questionnements qui pourront faire l’objet d’une autre recherche. C’est ce qu’on appelle faire
une ouverture.

1.8. La bibliographie

Après la conclusion, vient toute une section (bibliographie ou références bibliographiques) qui
reprend tous les auteurs des livres et articles qui ont été cités dans le corps du texte (liste des
références complètes des travaux mentionnés dans le mémoire). Vous veillerez à chaque fois
d’utiliser le même format.
Dans le cadre de la rédaction de bibliographie de mémoire, il existe deux façons de citer une
référence : l’intégrer dans le texte et les regrouper à la fin du document. Il faut savoir que la
citation de référence est conseillée lorsque :
 On rapporte textuellement les propos d’une personne, aussi bien écrit qu’oral.
 On intègre des images, des photographies, des données issues d’un autre document.
 On se réfère à un document protégé par un droit d’auteur, que ce soit un document publié
ou non, disponible sur papier ou en ligne.
Les références intégrées dans les textes doivent s’inscrire entre parenthèses.et comme il existe
plusieurs normes d’écriture de bibliographie, à l’instar de la norme ISO-690, le mieux c’est de
se conformer à celle proposée par son école ou par l’université.
Quoi qu’il en soit, le nom de l’auteur, la date de publication, le titre de l’ouvrage et le nombre
de pages doivent figurer sur la référence bibliographique.

1.9. Les annexes


Les annexes sont des documents complémentaires qui peuvent être des textes officiels, des
tableaux ou des notes de calcul comme c’est le cas dans un mémoire d’ingénieur, ou encore des
résultats d’enquêtes, figurant à la fin du mémoire.
Ces documents complémentaires sont essentiels, pour permettre au lecteur d’avoir toutes les
informations dont il a besoin afin d’apprécier l’étendue de la recherche. Ils figurent à la fin du
document étant donné que leur insertion dans le cœur du mémoire peut interrompre le cours du
texte. Mais comme ces documents servent à appuyer les idées avancées, ils ne peuvent pas être
supprimés. Il suffit à l’étudiant d’y faire référence et d’inviter le lecteur à les consulter
Les annexes sont généralement placées à la fin du document, après la bibliographie. La raison
de cet emplacement n’est pas le fruit du hasard puisqu’il s’agit également d’un ensemble de
documents de référence, tout comme la bibliographie.

1.10. Le résumé

Appelé également sommaire scientifique, le résumé de mémoire, ou abstract en anglais, est une
étape important de la rédaction d’un mémoire. Il donne au lecteur un aperçu du contenu du
mémoire car il décrit succinctement l’intérêt du sujet ainsi que la problématique sous-jacente.
En décrivant la méthodologie choisie et la conclusion du travail, le résumé permet au lecteur
d’apprécier la teneur du mémoire qui peut susciter ou non de l’intérêt.
Le résumé de mémoire ne dépasse pas les 200 mots en général, ce qui signifie qu’il faut bien
choisir les mots qui vont construire les phrases et que ces dernières soient aussi explicites que
possible. Il faut commencer par reprendre point par point le contenu du résumé et dresser une
check-list pour s’assurer de ne rien oublier. Et pour que le texte soit cohérent avec le contenu
du mémoire, il faut le relire en entier et en tirer les réflexions les plus significatives.

Et comme le résumé consiste à susciter l’intérêt du lecteur, il ne faut pas hésiter à utiliser des
mors-clés, et choisir les plus pertinents. Au niveau de la syntaxe, il faut faire en sorte qu’une
seule phrase exprime une idée pour qu’elle soit plus fluide à la lecture.

2. Présentation du mémoire
2.1. dactylographie

Les normes de dactylographie suivantes doivent être respectées :

- Marge de gauche: 2,5cm


- Marge de droite: 2,5 cm
- Haut et bas de page : 2,5 cm
- Police des caractères : Times New Roman ou caractère de même taille
- Taille des caractères pour le corps du texte : 12 points
- Taille de caractère pour les notes en bas de page : 10 points
- Interligne : 1,5 cm
- Pas de ligne seule (isolée du reste du paragraphe) en début ou en fin de page.
- Format du texte : Justifier (et non Aligné à gauche)
- En-tête : titre du chapitre (taille des caractères = 10)
- Pied de page : numéro de page (taille des caractères = 10)

2.2. La présentation

Les différentes parties du mémoire doivent respecter l’ordre suivant :

- Page de garde ou la première de couverture


- Remerciements
- Dédicaces, s’il y a lieu !
- Table des matières (sommaire)
- Listes des tableaux et des figures (avec indication des pages)
- Abréviations, termes à définir
- Introduction
- Développement (méthode, résultats, discussion)
- Conclusion et perspective
- Bibliographie
- Annexes
- Résumé et mots clés sur la quatrième de couverture

Sur la première de couverture du mémoire doivent figurer :

- Le nom de l’université
- Le titre du mémoire
- Le nom de l’étudiant
- Le nom du directeur/rice
- L’intitulé du diplôme en vue d’obtention
- La session de l’examen ou l’année universitaire
- Les noms des membres de jury avec grade et université

3. La pagination

La pagination commence à partir de la première page de l’introduction. Les pages de garde, de


titre, les dédicaces, les remerciements, la table des matières, la liste des schémas et des tableaux
doivent faire l’objet d’une pagination à part en chiffres romains en minuscules (i, ii, iii ,iv, etc.).
Les annexes peuvent également faire l’objet d’une pagination à part en chiffres romains en
majuscules (I, II, III, IV, etc.).

Les chapitres doivent toujours commencer dans une nouvelle page. Pas de ligne seule (isolée
du reste du paragraphe) en début ou fin de page.

Les schémas et les tableaux doivent être numérotés et avoir un titre et une légende. Lorsqu’ils
sont empruntés à la littérature, la source doit être indiquée juste après. Les titres des tableaux
s’écrivent en haut du tableau et pour les figures, les titres s’écrivent en bas.

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