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Chapitre 1

Définition du Sujet

1.1 Introduction
La recherche documentaire est l’ensemble des étapes permettant de chercher, identifier et
trouver des documents relatifs à un sujet par l’élaboration d’une stratégie de recherche. Une
bonne méthodologie de recherche permet la production d’un travail universitaire alliant richesse
documentaire et rigueur scientifique. Elle va s’articuler autour de cinq (05) étapes successives :
1. Préparer sa recherche (comprendre et cerner le sujet) ;
2. Sélectionner les sources d’information ;
3. Chercher et localiser les documents ;
4. Évaluer la qualité et la pertinence des sources ;
5. Mettre en place la liste des documents à utiliser.

1.2 C’est quoi un mémoire de master ?


Le mémoire de master (mémoire de fin d’études PFE) est un document de 40 à 80 pages,
réalisé dans le cadre d’un processus de formation (à l’issue de sa formation de master) par une
personne (ou plus), sur un sujet proche de son champ d’étude.
Le mémoire, étant un couronnement de 5 années d’études, il ne faut pas le considérer comme
une formalité mais le valoriser en évitant quelques erreurs, comme laisser la rédaction au dernier
moment.

1.3 Choix d’un sujet de mémoire de master


Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de mémoire. Sa détermination
dépend de plusieurs choses :
• Connaissances de l’étudiant ;
• Lectures antérieures ;
• Objectifs professionnels ;
• Discussion avec les enseignants ;
• Discussion avec des étudiants ayant déjà rédigé un mémoire ;
• Réponses aux questions suivantes :
— Ce sujet correspond-il à un besoin ?
— Existe-t-il une littérature suffisante ? (les sources doivent être accessibles et traitables)
— Les méthodes de recherche requises sont-elles adaptées à mes capacités ? (la méthode
utilisée doit être maı̂trisable)
— Peut-il être traité dans un délai raisonnable ?
— Avec qui le réaliser ?

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1.4 Critères de choix d’un bon sujet de mémoire master


Parmi les critères de choix d’un bon sujet de mémoire de master on peut citer :
• Un sujet d’actualité qui vous sera utile professionnellement ;
• Un sujet qui vous intéresse et vous pationne ;
• Un sujet présentant une forte faisabilité sur le plan temporel et sur le plan de la collecte
et du traitement des données.

Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser en formulant une question centrale
(ou une série de questions) résumant toute la problématique du travail. Il faut bien déterminer
l’objectif du mémoire (s’il s’agit d’un mémoire de recherche (mini-thèse) ou d’un travail descriptif
d’une expérience ou d’une entreprise). Ces points doivent être clarifiés avec l’encadreur avant
d’entamer le mémoire.

1.5 Intitulé du sujet et la liste des mots clés


L’intitulé du sujet est l’énoncé du sujet, ce dont nous allons parler, la zone de connaissance
que nous allons explorer. Pour le clarifier, on peut consulter des documents qui donnent une
vue d’ensemble sur la question. A ce stade, la documentation utilisée concernera essentiellement
des dictionnaires et encyclopédies (support papier ou en ligne), des manuels ou des articles de
synthèse.

Les mots clés sont des mots qui représentent parfaitement toutes les idées du sujet. Ils peuvent
être trouvés dans l’intitulé du sujet, ou bien issus d’une première analyse de ce dernier (c’est le
thème qui nous a fait pensé à ces mots).

1.6 Rassemblement des informations de base


Pour traiter un sujet, il faut au préalable le cerner c’est à dire le comprendre et le délimiter.
Pour ce faire, vous devez poser des questions sur ce sujet en utilisant différentes méthodes :
• Questionner le sujet et noter tous les mots que vous associez au sujet, Est-ce que je
comprends tous les mots du sujet et de thème ? Que me demande l’encadreur ? Quel est
le sujet principal ? Que dois-je produire ?
• Technique QQQOCP ou 5WH : c’est un moyen mnémotechnique permettant de retenir un
ensemble de questions simples qui vont être utilisées pour cerner, préciser et approfondir
un sujet (Qui ? Who ? - Quoi ? What ? - Quand ? When ? - Où ? Where ? - Comment ?
How ? - Pourquoi ? Why ?).

1.7 Définition de la problématique


Toute bonne recherche vise à répondre à une question précise (problème). En résumé, un
problème de recherche est un manque de connaissances prêt à être traité scientifiquement. Le
problème peut être de différentes natures, il peut s’agir :
• D’un problème pratique (stage dans une entreprise, réalisation d’un circuit, ....) ;
• D’un problème théorique, c’est-à-dire qui concerne l’explication d’un phénomène ou
l’évaluation d’une théorie.

L’efficacité d’une problématique est autant liée à l’enchaı̂nement des idées qu’à leur contenu.
Il ne faut surtout pas confondre le plan et la formulation de la problématique. En effet, la même
problématique peut être approchée selon des plans bien différents, ce qui augmente, d’ailleurs,
le degré de liberté de l’étudiant.

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1.8 Plan de travail


Il s’agit d’organiser la période consacrée à la production de ce mémoire. Il faut ordonner
les actions pour surmonter la contrainte temps. La maitrise et la gestion du temps est l’un des
aspects fondamentaux de la réussite d’un mémoire de master. Il s’agit de planifier les étapes
nécessaires.

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Chapitre 2

Sélection des sources d’information

Après avoir analysé le sujet, il faut choisir les meilleures sources d’information pour effectuer
la recherche documentaire. Cette démarche comprend deux dimensions :
• Type de documents que l’on recherche : Livres, articles de revues, de conférences,
thèses, mémoires,... etc
• Type de ressources à interroger : catalogues de bibliothèque, bases de données,
moteur de recherche du Web, ... etc.

2.1 Type de documents


Il dépend du niveau et de la nature de l’information recherchée :
• Les dictionnaires et encyclopédies, utiles pour comprendre le sujet et le préciser,
surtout lorsqu’il s’agit de concepts nouveaux.
• Les livres, aussi appelés ouvrage, utiles pour approfondir la recherche.
• Les revues, aussi appelés périodiques, généralistes ou spécialisés : ils permettent de
se tenir informé des derniers résultats de la recherche ou de l’actualité d’une question de
société.
• Les thèses, mémoires, rapports de recherche (la littérature grise) : d’un haut
niveau scientifique, ils sont appropriés pour traiter un sujet pointu.
• Les documents spécifiques (cartes, images, données statistiques, etc.) : leur
usage dépendra du domaine disciplinaire.
• La documentation officielle : c’est l’ensemble des documents officiels édités par l’État
(lois, décrets, règlements, etc.)

2.2 Type de ressources


Pour trouver les sources de documentation les plus appropriées à la recherche, il faut utiliser
des outils de repérage :

• Catalogues de bibliothèques
C’est des ressources pluridisciplinaires. Ils sont incontournables pour trouver de la docu-
mentation papier. Ces catalogues recensent différents types de documents : livres, titres de
périodiques, thèses (papier ou électronique), DVD, mémoires, ... qui sont physiquement présents
à la Bibliothèque. On cite par exemple le catalogue de la bibliothèque des Sciences et de la Tech-
nologie de l’Université de Jijel (http ://bc.univ-jijel.dz/opac-st), le catalogue mondial (Worldcat :
http ://www.worldcat.org/).

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• Bases de données bibliographiques ou de texte intégral


Elles permettent de rechercher des références sur un sujet précis, en écrivant une équation
de recherche via une interface d’interrogation. Les résultats obtenus sont :
• Soit des références de documents : Bases pluridisciplinaires (JSTOR.org,...), Bases spécialisées
(CAIRN.info, ...)
• Soit des références accompagnées du lien vers le document primaire (l’article de revue
par exemple) s’il est disponible en ligne (theses.fr, tel.archives-ouvertes.fr...).

• Ressources du Web
Elles sont innombrables mais leur qualité est extrêmement variable et l’information y est
volatile. Quelques moteurs de recherche spécialisés et recommandés pour la recherche d’infor-
mations scientifiques et académiques :
• Google Scholar (http ://scholar.google.fr/)
• Google Books (http ://books.google.fr/)

2.3 Évaluer la qualité et la pertinence des sources


2.3.1 Pourquoi évaluer les sources ?
Un travail de recherche doit s’appuyer sur des informations fiables. Cela est particulièrement
vrai lorsque les recherches portent sur des sites web. Toute information dont on ignore la prove-
nance devrait a priori être écartée.

2.3.2 Quels sont les principaux critères de fiabilité des sources ?


Voici quelques critères à prendre en compte pour analyser les documents :
• L’auteur du document (l’éditeur de la ressource) est spécialiste du sujet ou est conseillé
par votre enseignant.
• La référence a été trouvée dans une source sûre : collections de la bibliothèque, biblio-
graphie d’un enseignant ou d’un manuel de cours, base de données, ...
• Les articles publiés dans des revues spécialisées sont validés par un comité de lecture : ne
sont donc retenus que les articles à forte valeur ajoutée, les plus pertinents.

2.4 Sélection des documents


La sélection des documents doit se faire non seulement en fonction de leur qualité mais aussi
de leur pertinence par rapport au travail à réaliser. Il faudra analyser les éléments suivants :
• Titre du document : pour un livre, il faut regarder celui figurant sur la page de titre
• Résumé (abstract) : on le trouve dans la plupart des notices bibliographiques tirées des
bases de données, au début ou à la fin des articles de périodiques et souvent au dos des
livres.
• Table des matières : elle permet de mieux apprécier le contenu (plan et logique de l’ar-
gumentation) et de bien repérer les chapitres qui peuvent être pertinents.
• Tableaux, graphiques, etc. : ils peuvent aider à la compréhension du sujet et être utiles
pour le travail.
• Nature du document : déterminer s’il s’agit d’un document pédagogique, de recherche ou
de vulgarisation.
• Introduction et conclusion : leur consultation permet de cerner la question de départ et
les conclusions que l’auteur en tire...

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Chapitre 3

Recherche et localisation des


documents

C’est au cours de cette étape que l’on va interroger les différentes sources sélectionnées
au moyen d’équations de recherche, enregistrer les résultats pertinents et se procurer la
documentation primaire.

3.1 Terminologie et définitions


• Document primaire : est un document présentant une information à caractère original,
c’est-à-dire dans l’état où l’auteur l’a écrite ou conçue. C’est le document en lui-même.
• Document secondaire : est un document comportant des informations de nature si-
gnalétique ou analytique sur des documents primaires. Exemple : bibliographie, table des
matières (sommaire), résumé . . . .
• Équation de recherche : est l’organisation de termes (mots-clés) et d’opérateurs de
recherche selon une syntaxe préétablie et spécifique au langage d’interrogation utilisé
(base de données), pour répondre à une demande d’information.
• Opérateurs de recherche : désignent un mot ou un symbole utilisé pour spécifier
des relations entre deux termes de recherche. Il existe plusieurs types d’opérateurs : les
opérateurs logiques ou booléens (ET, OU, SAUF), les opérateurs linguistiques (tronca-
ture, recherche d’expressions exactes), les opérateurs numériques ou arithmétiques, . . ..

3.2 Techniques de recherche


Les outils de recherche ne comprennent pas le langage naturel. Formaliser une requête de
recherche consiste à transcrire une question dans un langage compris par les outils de recherche.
Ce langage comporte :
• Des mots clés ;
• L’organisation de ceux-ci dans une syntaxe adaptée à l’outil de recherche utilisé.
Pour combiner, c’est à dire associer, plusieurs mots clés dans une recherche, on dispose de
ce que l’on appelle des opérateurs de recherche.

Dans la recherche d’information, bien connaı̂tre les opérateurs de recherche permet notam-
ment de :
• Mieux utiliser les différents outils de recherche disponibles.
• Maı̂triser le mode de recherche avancée des outils et faire des requêtes plus précises.
• Élaborer des équations de recherche, parfois complexes, permettant d’intégrer tous les
paramètres de votre recherche.

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3.2.1 Opérateurs logiques

Les opérateurs logiques (booléens) permettent de combiner plusieurs termes de recherche ou


mots-clés dans une même recherche en établissant une connexion logique entre eux.
• Opérateur d’intersection (ET/AND)
Sert à combiner plusieurs mots-clés de façon à ce qu’ils soient tous présents lors du
lancement de la recherche (recherche très précise). Par exemple, l’équation de recherche :
commande ET vectorielle, permet d’afficher tous les documents contenant à la fois le
terme ”commande” et le terme ”vectorielle”.
• Opérateur d’union (OU/OR)
Sert à combiner plusieurs mots-clés de façon à ce qu’au moins l’un d’eux se retrouve
dans l’objet de la recherche (recherche très large). Par exemple, l’équation de recherche :
commande OU Vectorielle, permet d’afficher tous les documents contenant soit le terme
”commande” ou bien ”vectorielle” ou les deux à la fois.
• Opérateur d’exclusion (SAUF/NOT/AND NOT/-)
Sert à éliminer un mot non pertinent de la recherche (recherche orientée). Par exemple,
l’équation de recherche : commande SAUF vectorielle, affichera tous les documents trai-
tant la commande sauf vectorielle.

3.2.2 Opérateurs numériques

Ils permettent de limiter la recherche en fonction de critères numériques : date d’édition


(après 2007, avant 2008, entre 2005 et 2010), . . .. Les opérateurs numériques existent sur les
bases de données, et certains moteurs de recherche comme ”Google.com”.
• Opérateur égal à (=)
Recherche sur le nombre exact. Par exemple : =1998 veut dire en 1998.
• Opérateurs supérieur à, supérieur ou égal à (>,≥)
Recherche sur des périodes ou des séquences de nombres. Par exemple : > 1998 : depuis
1998, ≥ 1998 : depuis 1998, y compris en 1998.
• Opérateurs inférieur, inférieur ou égal à (<,≤)
Recherche sur des périodes ou des séquences de nombres. Par exemple : < 1998 : avant
1998, ≤ 1998 : avant 1998 ou en 1998.
• Opérateur d’intervalle ( : )
Recherche entre deux dates, deux nombres, . . .. Par exemple : 1995:1998 : entre 1995 et
1998. Cet opérateur se traduit sur google par .. .

3.2.3 Troncature

La troncature permet de retrouver les variantes d’un terme (singulier, pluriel, . . .) par la
substitution d’un symbole à des caractères, des lettres, des mots. Elle n’est pas utilisée par tous
les outils de recherche.
• Troncature à droite (*)
Recherche sur tous les mots contenant la même racine ou le même préfixe. Par exemple :
franco* donnera ”francophone”, ”francophonie”, ”francophobe”, . . ..
• Troncature à gauche (*)
Recherche à partir d’un suffixe. Par exemple : *phobe donnera ”technophobe”, ”agora-
phobe”, . . ..
• Masque ou troncature centrale ( ?)
Remplace un ou plusieurs caractères dans un mot. Par exemple : francopho?e affichera
”francophobe” et ”francophone”.

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3.2.4 Recherche par expression


L’utilisation des guillemets   précisent que la recherche doit porter sur l’expression exacte
qui se trouve entre les guillemets (mêmes mots dans le même ordre). Elle est particulièrement
utile lorsqu’une recherche entraı̂ne un trop grand nombre de résultats ou pour rechercher précisément
une expression. Par exemple : commande vectorielle recherchera les références contenant
cette expression dans l’ordre où sont saisis les termes.

3.2.5 Opérateurs de proximité


Permettent de préciser la distance acceptée entre deux termes, ou de chercher sur la co-
occurrence de deux termes dans une partie d’un texte, quelle que soit la distance.
• Opérateur d’adjacence (ADJ)
Recherche sur des termes adjacents, dans l’ordre donné. Par exemple, commande ADJ
vectorielle donnera les documents contenant l’expression ”commande vectorielle”.
• Opérateur de distance (nAV)
Recherche sur des termes séparés par une distance n. Par exemple, École 1AV privée
donnera école primaire privée, ou école technique privée.
• Opérateur de proximité (NEAR)
Recherche sur des termes présents dans le texte, quelle que soit leur distance. Par exemple,
Fibre NEAR optique donnera les documents contenant les deux termes, mêmes séparés.
Il est à noter que sur Google, les opérateurs de proximité n’existent pas.

Remarques
• Il est recommandé pour toute recherche sur une base de données ou un catalogue de
bibliothèque de n’utiliser que des lettres minuscules non accentuées.
• Les mots vides sont les mots non significatifs tels que les articles (la, le, les ..), les
prépositions (sur, pour, vers, ..), les pronoms (je, te, cet, ...), etc. A l’exception d’une
recherche par expression, ils sont totalement inutiles.
• Pour découvrir les opérateurs de recherche existants sur le moteur de recherche ”Google”,
il suffit de consulter la rubrique : ”Paramètres− >recherche avancée”

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Chapitre 4

Traitement de l’information

4.1 Prélèvement des informations


Cette étape consiste à extraire les informations utiles des documents repérés à l’issu de la
recherche et la localisation des documents. La prise de note, la photocopie, sont les moyens
classiques adaptés aux supports imprimés. La sélection et l’impression ou le copier/coller dans
un traitement de texte seront les moyens associés à l’outil informatique.

Pour prélever ces informations, il faut :


• Lire rapidement les documents sélectionnés et mettre en évidence les passages intéressants
(surlignage, notes en marge ...)
• Relire plus attentivement et prendre des notes en dégageant les mots clés, les idées es-
sentielles. Il est possible de relever entre guillemets un passage du document qui illustre
parfaitement votre sujet.

4.2 Synthèse des documents retenus : fiche de lecture


La recherche documentaire donne à certains étudiants, pour la première fois, l’occasion de
lire des articles et des ouvrages scientifiques. Ces lectures peuvent représenter un travail fasti-
dieux, si l’on ne s’organise pas correctement. Une méthode d’organisation classique consiste à
rédiger, pour chaque article, rapport scientifique ou ouvrage sélectionné, une fiche de lecture
faisant ressortir les idées en lien avec le thème du mémoire.

La fiche de lecture sert à consigner des notes suffisamment précises pour que vous puissiez
vous appuyer exclusivement sur elles sans avoir besoin de relire tout l’ouvrage au moment de la
rédaction du mémoire. Les fiches sont donc d’un usage avant tout personnel.

Parmi les éléments à faire figurer sur une fiche de lecture, on cite :
• La référence complète et exacte de l’article choisi.
• Le type d’article (par exemple s’il s’agit d’une étude théorique ou pratique . . .).
• Un résumé du sujet de l’article.
• Les idées développées par l’auteur qui vous semblent pouvoir éclairer votre argumenta-
tion. Il ne faut pas oublier d’indiquer systématiquement la page concernée.

Le traitement de l’information permet de mettre en relation l’ensemble des informations


collectées et de les regrouper par idées principales. Ensuite, d’établir un plan dans lequel figurent
différentes parties, chacune correspondant à une idée principale ainsi que les liens entre les
différentes parties (transitions).

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4.3 Étapes de traitement de l’information


4.3.1 Exploiter les informations
C’est à dire prélever les informations pertinentes et les analyser. Pour cela :
• Je recherche, dans les documents, les pages où se trouvent toutes les informations dont
j’ai besoin pour traiter mon sujet.
• Je sélectionne uniquement les informations les plus intéressantes (ne pas oublier les gra-
phiques, schémas, tableaux ...). S’il y a trop d’informations, je fais un premier tri.
• Je note les références des documents exploités (sans oublier les légendes pour les gra-
phiques, schémas, tableaux ....).

4.3.2 Synthétiser les informations


C’est à dire traiter les informations, les reformuler et répondre au sujet de ma recherche.
• Je regroupe les informations que j’ai prises en note.
• J’essaie de voir celles qui vont ensemble afin de construire un plan.
• J’organise un plan cohérent (ne pas oublier l’introduction et la conclusion).
• Je reformule les informations trouvées, c’est à dire j’écris des paragraphes dans un français
correct et compréhensible.

4.4 Plan final de la recherche documentaire


L’élaboration du plan du mémoire est une étape indispensable car elle facilite la rédaction
du document. Elle permet de s’assurer que les principaux points à développer ne seront pas
oubliés et que l’enchaı̂nement des idées suivra une logique claire et structurée. Par conséquent,
il ne faut surtout pas se précipiter sur son élaboration : imaginer un plan sans avoir réalisé les
lectures théoriques indispensables est une perte de temps car vous êtes sûrs de revenir sur son
organisation.

On regroupe les étapes de préparation d’un plan en :


• Étape 1 : Prendre les idées qui ont été recueillies pendant la recherche ;
• Étape 2 : Grouper ces idées de façon logique ;
• Étape 3 : Identifier les idées principales et secondaires ;
• Étape 4 : mettre les idées principales dans un ordre logique.

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Chapitre 5

Présentation de la bibliographie

La bibliographie est un élément très important dans votre travail de mémoire. Elle permet
de confirmer votre connaissance du sujet et de reconnaı̂tre les personnes à l’origine des idées que
vous avez développées dans votre recherche. Elle permet également au lecteur de votre travail
de l’approfondir en repérant les documents que vous avez consultés.

Le terme  bibliographie  recouvre en réalité deux éléments distincts :


• La table bibliographique qui contient les références bibliographiques ;
• Les citations qui sont des appels de références bibliographiques.

5.1 Définitions
• Une référence bibliographique est la description complète d’un document (auteur,
titre, édition, année de publication, ... etc.). Ces références contiennent des éléments
précis placés dans un ordre défini, caractérisés par une typographie particulière et reliés
entre eux par une ponctuation normalisée.
• La table bibliographique est la liste des références utilisées dans le mémoire ; elle sera
obligatoirement placée à la fin du mémoire afin de permettre au lecteur de retrouver les
références des ouvrages, des articles, des ressources numériques.
• La norme ISO 690, mise à jour en juillet 2010, est une norme bibliographique internatio-
nale qui impose un ordre dans la mention des différentes informations qui constituent la
référence bibliographique d’un document. Cependant, plusieurs modèles de présentation
des références bibliographiques coexistent : MLA, APA, Vancouver, . . .. Il convient de
présenter sa bibliographie de manière cohérente et de n’employer qu’un seul modèle.

5.2 Système de présentation d’une bibliographique


Il existe plusieurs méthodes pour indiquer la source bibliographique. Nous retiendrons celle
qui consiste à faire un appel de note dans le corps du texte puis à donner la référence complète
en fin de mémoire dans la table bibliographique.

5.2.1 Système Harvard nom et date


Dans le texte rédigé, on mentionne le nom de l’auteur et la date de publication, entre deux
crochets selon les règles énoncées ci-dessous :
• S’il y a un seul auteur, un seul nom est cité ; exemple : [Tremblay, 2000] ;
• S’il y a deux auteurs, deux noms sont cités ; exemple : [Tremblay et Lessard, 2000] ;
• S’il y a plus de deux auteurs, un seul nom est cité, suivi de la mention  al.  (alii).
Cette mention indique qu’il y a d’autres auteurs dont les noms apparaissent dans la table

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bibliographique, à la fin du mémoire ; exemple : [Tremblay et al., 2000].

Les références bibliographiques sont alors présentées par ordre alphabétique du nom de
famille de l’auteur, suivi immédiatement de l’année de publication (suivie elle-même de la lettre
minuscule le cas échéant).

5.2.2 Système numérique


Dans le texte rédigé, on insère des numéros entre crochets ([1], [2], . . .) qui renvoient aux
références dans l’ordre dans lequel elles ont été citées la première fois. Une référence identique
ne reçoit donc qu’un seul numéro et, lorsqu’elle est citée plusieurs fois, les citations suivantes
reçoivent le même numéro que la première des citations.

Les références bibliographiques apparaı̂tront dans l’ordre numérique.

N. B. Il se peut qu’un tableau, ou une figure, soit tiré d’un livre ou d’un article. Il est alors
demandé de citer la source de ce tableau ou de cette figure. Cette référence est faite dans le titre
du tableau ou de la figure.

5.3 Présentation des documents dans la table bibliographique


Les règles de présentation présentées ici s’appuient sur deux normes AFNOR Z 44-005 et Z
44-005-2 qui correspondent à des traductions en français de normes internationales ISO 690 et
690-2.

5.3.1 Présenter un ouvrage


NOM, Prénom. Titre de l’ouvrage en italique : sous-titre. Tomaison. Lieu d’édition : Maison
d’édition (éditeur), année de publication. Titre de la collection, Numéro de la collection.

Exemple : ROSENBERGER, Sophie. L’Anglais à l’école du CE1 au CM2. Paris : Retz,


2008. Pédagogie pratique.

Que faire lorsqu’il y a plusieurs auteurs ?


• On les cite tous (3 maximum) :
Exemple : Audin, Line, Ligozat, Marie-Aude et Luc, Christiane. Enseignement des
langues vivantes au CM2. Paris : INRP, Institut national de recherche pédagogique, 1999.
Documents et travaux de recherche en éducation.

• On cite le premier auteur et on ajoute  et al.  s’ils sont plus de 3 :


Exemple : Audin, Line et al. Enseignement des langues vivantes au CM2. Paris : INRP,
Institut national de recherche pédagogique, 1999. Documents et travaux de recherche en
éducation.

5.3.2 Présenter un chapitre d’ouvrage (ouvrage et chapitre ayant le même


auteur)
NOM, Prénom.  Titre du chapitre . In Titre de l’ouvrage en italique. Tomaison. Lieu
d’édition : Maison d’édition, Année de publication, Numéro du chapitre, Pagination.

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Exemple : BECKETT, Sandra L.  Michel Tournier : écrire et réécrire pour les enfants
. In De grands romanciers écrivent pour les enfants. Montréal : Les Presses de l’Université de
Montréal, 1997, Chapitre III, p. 119-168.

5.3.3 Présenter un chapitre d’ouvrage (ouvrage et chapitre ayant des auteurs


différents)
NOM, Prénom.  Titre du chapitre . In NOM, Prénom. Titre de l’ouvrage en italique.
Tomaison. Lieu d’édition : Maison d’édition, Année de publication, Numéro du chapitre, Pagi-
nation.

Exemple : GRIFFIN, Claire.  Les supports et les jeux . In TARDIEU, Claire. Se former
pour enseigner les langues à l’école primaire, Le cas de l’anglais. Paris : Ellipses, 2006, chapitre
9, p. 225-250.

5.3.4 Présenter un article de périodique (revue)


NOM, Prénom.  Titre de l’article  . Titre de la revue en italique. date de publication,
Volume, Numéro, pagination.

Exemple : ACCARDI, Jocelyne, MOUSSU, Marie-José et RABY, Françoise.  La dyna-


mique motivante du groupe en L2 à l’école primaire : une étude de cas . Langues Modernes.
2008, n◦ 3, p. 44-52.

5.3.5 Présenter une conférence


NOM, Prénom.  Titre de l’article. In Intitulé de la conférence en italique. Lieu de la
conférence (Pays), Volume, Numéro, pagination, date de publication.

Exemple : Malah, Daniel, Cox, Rom et Accardi, Alban.  Tracking speech presence uncer-
tainty to improve speech enhancement in non stationary noise environments . In Proceedings
of IEEE International Conference on Acoustics, Speech and Signal Processing (ICASSP’99).
Phoenix, Arizona, USA, vol. 2, pp. 789-792, 1999.

5.3.6 Présenter un mémoire ou une thèse


NOM, Prénom. Titre du mémoire ou de la thèse en italique. Type de diplôme. Discipline.
Lieu de soutenance : institution de soutenance, année de soutenance.

Exemple : PINON, Myriam. L’album en action pour enseigner les langues vivantes à l’école.
Mémoire de Master 2 EFE-ESE. Toulouse : IUFM Midi-Pyrénées et Université de Toulouse 2
Le Mirail, 2012.

5.3.7 Présenter un document électronique


Plusieurs types de documents électroniques peuvent être utilisés : ouvrages, articles de
périodiques, thèses... etc. La mention des numéros identifiants des documents électroniques (ex. :
DOI), lorsqu’ils existent, est recommandée.

Les normes concernant les documents électroniques sont les mêmes que pour les documents
sur supports papiers mais de nouvelles informations deviennent indispensables :
• Le type de support ([en ligne], [forum de discussion]) ;
• La date de consultation du document ([Consulté le jj/mm/aaaa]) ;
• L’adresse de disponibilité du document (Disponible à l’adresse : URL).

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a) Présenter un ouvrage en ligne


NOM, Prénom. Titre de l’ouvrage en italique : sous-titre [en ligne]. Lieu d’édition : Maison
d’édition, année de publication [consulté le JJ.MM.AAAA]. Disponible sur <URL>

Parfois le lieu d’édition, l’éditeur (maison d’édition) et l’année de publication ne figureront


pas, s’il s’agit d’un texte directement mis en ligne sans publication préalable.

Exemple : VOLTAIRE, Micromégas. Histoire philosophique [en ligne]. 1752 [consulté le


30.04.2010]. Disponible sur le Web : <http ://www.voltaire-integral.com/Html/21/05Micromegas.html>

b) Présenter un article en ligne


NOM, Prénom.  Titre de l’article . Titre de la revue en italique [en ligne], Date de publi-
cation [consulté le JJ.MM.AAAA], volume, numéro, pagination. Disponible sur le Web : <URL>

Exemple : BENHLIMA, Laı̈la et CHIADMI, Dalila.  Vers l’interopérabilité des systèmes


d’information hétérogènes . e-Ti : la revue électronique des technologies de l’information [en
ligne], 27 décembre 2006 [consulté le 22 octobre 2011], n◦ 1. Disponible sur le Web : <http ://revue-
eti.net/document.php ?id=1166>.

c) Présenter un Site Web


NOM, Prénom ou ORGANISME. Titre du Site [en ligne]. Date de publication, date de mise
à jour ou de révision [consulté le JJ.MM.AAAA]. Disponible sur le Web : <URL>

Parfois les dates de mise en ligne et de mise à jour ne figurent pas sur le site.

Exemple : MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE et SCEREN-CNDP. Prim-


langues, enseignement des langues dans le premier degré [en ligne]. [consulté le 14.07.2012].
Disponible sur le Web : <http ://www.primlangues.education.fr/>

N. B.
• Il est déconseillé d’utiliser des pages Internet comme références puisqu’elles sont sujet à
changer et qu’elles sont moins crédibles en raison de l’absence d’arbitrage.
• Si la date de publication est inconnue, écrire  s.d.  (sine data).
• Si le lieu d’édition est inconnu, écrire  s.l.  (sine loco).

5.4 Citation des sources


La citation consiste à mentionner le texte exact avec les termes précis rédigés par l’auteur
cité. La paraphrase est la reproduction de la pensée d’un auteur, reformulée avec d’autres mots.
Chaque citation ou paraphrase doit impérativement être accompagnée de sa source sous forme
de note dans le texte.

5.4.1 Pourquoi citer ses sources ?


• Pour montrer que vous avez fait des recherches pour préparer votre travail ;
• Pour donner de la crédibilité à votre propos ;
• Pour permettre à l’enseignant de vérifier vos sources ;
• Pour éviter le plagiat et ses conséquences.
• Pour respecter ”le droit d’auteur”.

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5.4.2 Comment faire une citation ?


Pour reproduire une citation, il faut :
• L’insérer harmonieusement dans le texte ;
• Respecter la ponctuation originale, les majuscules, italiques et fautes s’il y en a ;
• Si on veut omettre une partie du texte, mettre trois points entre crochets [...] ;
• Mentionner la référence bibliographique dont est extraite la citation, grâce à un appel de
note avant le signe de ponctuation marquant la fin de la citation.

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Chapitre 6

Plan et étapes du mémoire

6.1 Page de garde


La page de garde (couverture) doit contenir, dans l’ordre, l’ensemble des éléments suivants :

République Algérienne Démocratique et Populaire


Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
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Logo de l’université de Jijel
Faculté des Sciences et de la Technologie
Département d’Automatique / Électrotechnique
Projet de fin d’Études pour l’Obtention du Diplôme de Master II en ....
Option : .............................
Thème : ....................................
Proposé par : Nom de l’encadreur pédagogique
Réalisé par : Nom(s) des Auteur(s) (l’étudiant(s))
Promotion Juin - 2019 ou Année Universitaire 2018/2019

N. B. Un bon titre est une suite de mots, la plus brève possible, qui décrit correctement le
contenu du mémoire. Ainsi, il doit être doté des qualités suivantes :
• Clarté : éviter l’ambigüité ;
• Précision : éviter les formulations trop générales ;
• Exactitude : il doit correspondre au contenu du mémoire.

6.2 Remerciements
Il est d’usage de remercier l’établissement qui vous a accueilli en stage. D’autres personnes
peuvent également être remerciées si nécessaires.

6.3 Dédicaces
C’est une page facultative qui représente une mention de nature personnelle.

6.4 Table des matières


Encore appelée  sommaire , la table des matières permet de synthétiser, en début de
document, les différents chapitres qui y sont traités. Grâce à elle, le lecteur peut, d’un seul coup

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d’œil, avoir une image globale du contenu du document et, éventuellement, situer le chapitre qui
l’intéresse de façon plus spécifique.

Elle contient les titres des chapitres ainsi que les sections et les sous-sections de chaque
chapitre, et doit faire référence à la pagination du document pour permettre au lecteur d’accéder
directement à toute partie du document.

6.5 Introduction générale


Un rapport de Master débute toujours par une ”Introduction Générale” (1 à 2 pages). Le
but de l’introduction est d’annoncer le sujet de l’étude. Habituellement, on y présente l’objectif
général du travail, les raisons qui l’ont inspiré et l’intérêt du sujet. Enfin, il est souhaitable qu’elle
procède à une présentation synthétique des différentes parties du rapport (annoncer le plan).

6.6 Développement (corps du mémoire) : chapitres


La partie développement (chapitres) constitue la partie fondamentale (et aussi volumineuse)
du rapport. Généralement, elle est divisée en plusieurs chapitres qui, à leurs tours, sont subdi-
visées en sections et sous-sections, s’il y a lieu. Il est préférable d’identifier ces divisions par des
chiffres ou des lettres, selon la mise en forme choisie. Les titres qu’on leur donne permettent
d’ordonner les idées, donnent l’importance voulue aux diverses parties du travail et aident le
lecteur à se retrouver plus facilement. Il est ainsi conseillé d’utiliser des titres courts et explicites
pour les sections et les sous-sections.

6.6.1 Chapitre 1 : État de l’art ou Théorie


L’état de l’art constitue l’état des connaissances liées à votre thème ; quantité de problèmes
qui ont été résolus par vos prédécesseurs. Le titre de ce chapitre peut varier d’un rapport à
l’autre.

6.6.2 Chapitre 2 : Théorie


Dans cette partie vous devez donner au lecteur des éléments théoriques pertinents pour le
projet. Ainsi, vous devrez adapter les équations générales ou algorithmes de votre domaine de
travail au problème particulier qui vous concerne. Mettez le reste (équations générales, théorie
de base, cas particuliers, ...) dans les annexes ou les références.

6.6.3 Chapitre 3,4 : Simulation et Résultats ou Réalisation pratique


Le premier objectif des simulations est de prouver quantitativement que les éléments théoriques
(modèles et hypothèses) que vous avez développés et les conclusions que vous en tirez sont bel
et bien valables.

Le deuxième objectif est de prouver que les objectifs du projet on été atteints ou, à défaut,
montrer quels objectifs ont été atteints.

Il ne faut donc pas inonder le rapport de résultats mais plutôt choisir les expériences et les
simulations qui valident (ou invalident !) les développements des chapitres précédents.

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6.7 Conclusion et perspectives


La conclusion (1 à 2 pages) est considérée comme la partie de l’ouvrage qui comporte un
bilan du travail effectué. Á partir des résultats présentés et discutés, l’auteur doit être capable
de porter une évaluation voir, faire un jugement objectif du travail achevé. Toutefois, aucune
nouvelle information en rapport au sujet traité ne doit s’y retrouver.

La conclusion doit correspondre à une proposition du type : nous avons pu démontrer que
..., nous avons défini que ... . Elle doit faire un bilan des objectifs atteints vis-à-vis des objectifs
initiaux. Ainsi, elle doit être mise en regard de l’introduction. Elle peut aussi contenir des pistes
pour un travail à venir ou des explications pour un travail non abouti (perspectives).

Remarque - L’introduction et la conclusion sont des parties essentielles d’un document. En


les lisant, le lecteur doit pouvoir se faire une idée précise du contenu développé dans le corps du
texte. Il est important d’y apporter le plus grand soin. Ces deux parties doivent être rédigées en
dernier lieu. !

6.8 Bibliographie
L’ensemble des références contenues dans la bibliographie doit suivre un certain nombre de
règles comme expliqué antérieurement dans le chapitre 5.

6.9 Annexes
Les annexes servent à reporter, en fin de document, des développements additionnels longs
dont la présence au sein du texte nuirait à la fluidité de la lecture. C’est des informations qui ne
sont pas essentielles à la compréhension générale du rapport, mais qui sont tout de même utiles
pour le lecteur qui voudrait approfondir le travail.

Les annexes peuvent être des développements mathématiques (démonstrations ou dérivations


de formules ou équations), des programmes informatiques (programme MATLAB, Simulink, ....),
des données techniques, ... . Elles complètent l’information contenue dans le corps de mémoire.

Les annexes sont identifiées par un numéro ( ANNEXE 1 ,  ANNEXE 2 , ... etc.) ou
une lettre ( ANNEXE A ,  ANNEXE B , ... etc.) et un titre et chacune commence sur une
nouvelle page. Il est important de noter que l’information supplémentaire placée en annexe à la
fin du travail doit être annoncée à un endroit spécifique dans le texte.

6.10 Résumé
Le résumé fait la synthèse du projet en une page au maximum. Par conséquent, il devra
contenir une brève description du problème, des objectifs du projet, mentionner les résultats les
plus importants et dresser une conclusion. Il faut surtout mettre en évidence les résultats car ce
sont eux qui rendre mieux compte de votre travail et donnent l’envie de lire votre rapport. Le
résumé est souvent suivit de quelques mots clés en relation avec le contenu du rapport.

Une version en Anglais du résumé et des mots clés, et une autre en langue Arabe permettre
une lecture élargie.

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6.11 Autres sections utiles : liste des tableaux, figures, abréviations


et notations
Les tableaux et les figures servent à illustrer certains éléments du texte d’un rapport notam-
ment afin d’en améliorer la compréhension. Si le rapport comprend plus d’un tableau ou d’une
figure, il est nécessaire d’ajouter, immédiatement après la table des matières, une page distincte
pour une liste des tableaux et figures, avec les titres exacts et le folio des pages où on les trouve.
S’il y a dans votre texte plusieurs abréviations, notations, il faut aussi prévoir une page distincte
pour leur liste.

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Chapitre 7

Techniques et normes de rédaction

Avant de commencer la rédaction du mémoire, il est avantageux de connaı̂tre les règles de


présentation matérielle qui seront appliquées tout le long du texte. Si vous attendez d’avoir
terminé le travail de rédaction pour prendre connaissance de ces règles, vous risquez de perdre
beaucoup de temps pour rendre votre mémoire conforme à ces règles.

7.1 Format du texte


7.1.1 Marges
Le format A4 pour la page est le plus utilisé et comme marges 2.5 cm (1 pouce) à droite, en
haut, en bas et 3 cm à gauche (+0.5 cm pour la relieur).

7.1.2 Police et les caractères


La taille des caractères doit être de 11 ou 12 points d’imprimerie. Il est mieux d’utiliser
la même police pour l’ensemble du document. La police la plus recommandée et qui facilite la
lecture des documents (bonne lisibilité) : Times New Roman (12 points).
N.B. L’utilisation de caractères gras ou en italique est à consommer avec modération.

7.1.3 Alignement du texte


Le contenu du mémoire doit être justifié (alignement à gauche et à droite).

7.1.4 Interlignes
L’interligne 1.5 est les plus utilisé. Pour aérer le texte, il est recommandé de prévoir un
interligne supplémentaire entre chaque paragraphe.

7.1.5 Alinéas et paragraphes


L’alinéa (retrait de 1.25 cm) permet de faire la démarcation entre les paragraphes. Ainsi, la
première ligne de tout nouveau paragraphe est marquée par un alinéa qui peut être fait avec la
touche ”tab” du clavier.
L’alinéa n’est pas requis pour : le résumé, les titres et sous-titres, le titre des tableaux, et les
figures.

7.1.6 Lignes creuses (veuves ou orphelines)


Toutes les pages doivent avoir la même longueur. On évitera qu’une dernière ligne (veuve)
d’un paragraphe soit imprimée toute seule en haut d’une page, ou qu’une première ligne (orphe-
line) d’un paragraphe soit imprimée toute seule en bas d’une page.

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7.2 Pagination (numérotation des pages)


À l’exception de la page de titre, toutes les pages doivent être numérotées, y compris celles
des annexes. Le type de numérotation n’est pas le même dans tout le document. En effet, on
distingue trois types de paginations :
• Les pages qui précèdent l’introduction appelées aussi les ”pages préliminaires” (table des
matières, liste des figures et liste des tableaux,... etc) sont numérotées en chiffres romains,
en minuscules (i, ii, iii, iv, ... etc.),
• De l’introduction jusqu’à la bibliographie, ces pages sont numérotées en chiffres arabes
(1,2, 3, ... etc.),
• Les annexes peuvent également faire l’objet d’une pagination à part en chiffres romains
en majuscules (I, II, III, IV, ... etc.).

L’emplacement du numéro de page n’est pas fixé. Si le numéro de page est placé en bas de
la page (pied de page), au milieu, la reliure du document est facilitée. C’est notamment le cas
lorsque le document est imprimé recto-verso.

N.B. L’en-tête est réservé au titre du chapitre avec une taille des caractères de 10 points.

7.3 Illustrations : Tableaux et Figures


7.3.1 Tableaux
Toutes les lignes et les colonnes d’un tableau doivent être clairement identifiées. Lorsque des
valeurs chiffrées sont rapportées, il faut indiquer les unités SI (Système International d’unités).

Le titre d’un tableau est placé juste au-dessus du tableau. Le numéro du tableau apparaı̂t à
gauche du titre. Le titre doit être suffisamment explicite tout en étant le plus court possible. Il
est préférable de présenter un gros tableau en mode  paysage , car la présentation en mode
 portrait  obligerait probablement à choisir une taille de caractères trop petite ce qui nuirait

à la lisibilité du tableau.

7.3.2 Figures
Tout le texte apparaissant dans une figure doit être rédigé en français. Si la figure est ex-
traite d’un document rédigé en anglais, les légendes doivent être traduites. Les figures doivent
être facilement lisibles.

Le titre est toujours placé sous la figure, bien démarqué par un interligne. Le numéro de la
figure doit obligatoirement apparaı̂tre à gauche du titre. Comme pour un tableau, le titre doit
être suffisamment explicite tout en étant le plus court possible.

Les tableaux et les figures sont numérotés en chiffres arabes et par ordre d’apparition dans
le texte (tableau 1, tableau 2, ... etc.).

N. B.
• Vous pouvez insérer des schémas et des photographies si cela est utile, mais il ne faut pas
en abuser.
• La numérotation doit être faite à la fin de la préparation du rapport, pour éviter de
nombreux réajustements.
• N’oubliez pas de bien introduire et de bien expliquer les figures, qui ne parlent pas d’elles-
mêmes.

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7.4 Rédaction

7.4.1 ”Je”, ”nous” ou ”on” ? A quelle personne écrit-on son mémoire ?

Il faut que le mémoire soit le plus impersonnel possible.


• Le recours à la première personne de singulier (”je”) peut paraı̂tre prétentieux et égocentrique.
Il est également dangereux car vous risquez de vous attribuez des idées qui ne sont pas les
vôtres. Ponctuellement, il peut être intéressant de l’utiliser au moment où vous expliquez
votre protocole de recherche (lorsque vous parlez de votre propre travail).
• L’utilisation de la première personne du pluriel (”nous”) dit  de pudeur ,  de majesté
 ou  de modestie  place votre recherche dans le cadre d’une recherche collective :

d’autres chercheurs ont travaillé avant vous sur ce sujet et nourrissent votre travail, et
votre propre projet apporte lui aussi sa contribution à la recherche dans ce domaine.
• Le ”on”, impersonnel, est possible aussi, mais il est vague et donne souvent une impres-
sion d’imprécision.

Il faut donc, dans la manière du possible, éviter le ”je”, le ”nous” et le ”on” (Attention,
acceptable si utilisés avec modération pour ”alléger” un paragraphe). En fait, il est conseillé
d’utiliser la forme passive. Par exemple : éviter d’écrire ”nous avons fixé la vitesse à 5km/h” et
dire plutôt ”La vitesse a été fixée à 5km/h”.

7.4.2 Langue scientifique : style, grammaire, syntaxe

La rédaction d’un travail universitaire exige le respect des règles grammaticales, d’ortho-
graphe et de ponctuation afin d’obtenir un style précis, concis et dénué de verbiage, donc intelli-
gible. Il faut respecter la concordance des temps et s’en tenir, autant que possible, à des phrases
courtes. N’écrivez pas sans avoir une grammaire et un dictionnaire de langue française à portée
de la main et ne vous fiez jamais entièrement au correcteur d’orthographe ou grammatical de
votre logiciel.

Un bon style consiste simplement à énoncer le message de manière que la personne à laquelle
il s’adresse le comprenne immédiatement.

7.4.3 Ponctuation

Une bonne ponctuation permet d’organiser le texte, d’introduire des divisions et d’établir
des rapports.
• Le point [.] indique la fin d’une phrase ; la fin d’une question indirecte.
• La virgule [,] permet de faire des pauses. Elle se met entre plusieurs termes ou propo-
sitions semblables qui se suivent, devant les conjonctions de coordination (mais, car, or,
donc, cependant et toutefois), ... etc.
• Le point d’interrogation [ ?] est utilisé pour marquer la fin d’une phrase interrogative,
à l’intérieur d’une phrase, pour indiquer une série de questions.
• Le point d’exclamation [ !] est utilisé pour traduire un sentiment ou une émotion. On
ne met pas de point d’exclamation avec une virgule, un point ou un point d’interrogation.
• Les deux points [ :] ont trois usages principaux : introduire une citation ; annoncer une
explication ; introduire une énumération.
• Les guillemets [ ] sont utilisés pour encadrer une citation textuelle ; indiquer un mot
ou un élément emprunté ; mettre en valeur un mot ou un groupe de mots.

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7.5 Liste de petits conseils pratiques et erreurs à éviter


• Il est conseillé de faire des phrases courtes, le style sera plus léger et efficace et ça vous
évitera de faire des fautes d’orthographe et de syntaxe.
• La relecture de votre mémoire par une tierce personne permettra une correction plus
objective.
• Il est déconseillé d’annoncer plusieurs idées dans une même phrase.
• Éviter la redondance : une idée expliquée plusieurs fois avec des formulations différentes.
• Il est déconseillé d’essayer de gagner de la place pour combler un nombre de page insuf-
fisant en aérant le texte du mémoire. A l’opposé, un texte trop dense est désagréable à
la lecture.
• Tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’auteur. Éviter donc de reprendre
des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en avoir cerner/compris tous les
fondements.
• Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties doivent
s’enchaı̂ner de manière naturelle pour le lecteur.

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Chapitre 8

Exposés oraux et soutenances

8.1 A quoi sert la soutenance ?


La soutenance consiste à se présenter, présenter son travail et répondre aux questions des
membres du jury. Ainsi, elle permet, d’une part, à l’étudiant de :
• Mettre en valeur son travail de recherche,
• Mettre en valeur les connaissances acquises pendant ses 5 ans d’études.
D’autre part, elle permet aux membres de jury de :
• Mieux comprendre certains points présentés dans le mémoire,
• Évaluer le travail de l’étudiant ainsi que ses compétences,
• Évaluer l’aptitude du candidat à exposer clairement ses idées et à répondre aux questions
posées.

8.2 Présentation du travail


• La présentation orale dure entre 15 et 20 minutes.
• La première chose à faire est d’exposer le plan de la présentation orale sur une diapositive
indépendante.
• La soutenance doit être une synthèse du travail. Il faut expliquer l’intérêt du sujet, la
méthodologie suivie, les principaux résultats, la discussion, une conclusion et éventuellement
des perspectives.
• Veuillez à ne pas présenter le plan de votre mémoire mais plutôt une synthèse de votre
démarche et de vos résultats obtenus.
• En moyenne, il est nécessaire de passer 2 à 3 minutes par diapositive pour que l’audience
(membres de jury et assistants) puisse le lire et en comprendre le contenu. Les diapositives
doivent être clairs, lisibles, sans surcharge de texte.
• Le secret de la qualité d’une prestation orale réside dans la répétition d’un exposé préparé
à l’avance.

Il faut uniquement parler de l’essentiel, contrairement au mémoire dans lequel les détails sont
importants. De plus, la soutenance doit être animée, vivante. La soutenance orale comprend aussi
une partie question/réponse, ce qui n’est évidement pas présent dans le dossier écrit.

8.3 Réponse aux questions


• Les membres du jury vont vous poser des questions pour vous amener à expliquer vos
choix, à justifier telle ou telle des explications que vous fournissez, à revenir sur le texte
lui-même (page x, vous avez écrit que...).

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Cours Recherche Documentaire et Conception de Mémoire / M2 AUT-ELT

• Il est important de savoir écouter le jury, afin de bien comprendre les questions posées, et
de prendre le temps de la réflexion. En cas d’incompréhension, l’étudiant peut reformuler
la question pour être sûr de bien répondre.
• Attention, certains étudiants peuvent être tentés de répondre à côté de la question lorsque
celle-ci les embarrasse. Mais les membres du jury ne sont pas dupes, même s’ils ne disent
rien. Il faut rester honnête. Il ne faut pas faire semblant de connaı̂tre une information,
une théorie,... Mieux vaut dire simplement que l’on ne sait pas.
• Dites vous que le jury n’est pas là pour vous déstabiliser, mais pour estimer si vous
maı̂trisez votre sujet. Rappelez-vous qu’on ne peut pas tout connaı̂tre.

8.4 Quelques conseils à propos de la soutenance


• Respecter le temps imparti. Pour cela, il faut s’entraı̂ner et minuter la présentation.
• Présenter l’essentiel en montrant que le travail répond aux attentes.
• Apporter un soin particulier à votre tenue vestimentaire.
• Il est vivement recommandé de rédiger à l’avance le plan d’intervention, en insistant sur
la manière de commencer le discours et la manière de le conclure (savoir exactement ce
qu’on va dire et surtout NE PAS LIRE...).
• Attention au débit de parole (inutile de parler trop vite, on ne comprend rien et cela peut
vite être monotone, de plus les membres du jury prennent en général des notes et/ou
essaient de retrouver dans le texte ce que vous êtes entrain de dire), au langage utilisé, et
éviter les expressions familières, ainsi que les apocopes (ex. : compta. pour comptabilité,
anat. pour anatomie,...). Articuler avec clarté, parler suffisamment fort pour que tout le
monde entende.
• Il est évidemment possible d’avoir des fiches et de les consulter en cas d’oubli ou d’hésitation.
Mais en aucun cas, la présentation ne doit être basée sur la lecture de ces fiches. Le contact
visuel avec le jury doit être maintenu !
• En cas de stress extrême, demandez un temps de réflexion, respirez et ne reprenez la
parole qu’une fois détendu !
• Entraı̂nez-vous devant un jury  fictif  de collègues, ... etc. C’est une très bonne
préparation et peut amener certaines questions que vous ne vous étiez pas posées.
• Si vous avez découvert entre la remise du mémoire et sa soutenance des fautes grossières,
annoncez-les avec modestie au tout début de votre exposé, cela évite au membre du jury
qui s’en est aperçu de vous le faire remarquer au moment des questions/remarques.
• Essayer de prévoir à l’avance une liste de questions qui peuvent pertinemment vous être
posées par le jury.
• Regarder l’auditoire : le regard doit circuler dans une assemblée afin de montrer qu’on
s’adresse à tout le monde, sans discrimination.
• Utiliser le corps en particulier les mains pour appuyer le propos : éviter de croiser les
bras ou de se tenir les mains
• Soigner la prononciation des termes étrangers,
• Les diapositives devront éviter la surcharge textuelle. On veillera enfin à l’orthographe
impeccable des mots ou phrases présentés sur ces écrans qui restent sous les yeux pendant
de longues minutes...
• Le diaporama aide l’auditeur à suivre et comprendre votre discours. Il doit être Lisible
et sobre :
— Choix des couleurs : vérifier que c’est lisible une fois projeté.
— Inutile de dire exactement ce que l’auditeur peut lire.
— 15 min maximum 20 diapos

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Chapitre 9

Comment éviter le plagiat ?

9.1 Introduction
Tout au long de ses études, vous avez à produire des travaux de recherche dans lesquels vous
devez intégrer les idées de différents auteurs. Il est très important de savoir comment insérer
correctement ces idées dans votre travail si vous ne voulez pas vous retrouver en situation de
plagiat.

9.2 Qu’est-ce que le plagiat ?


C’est un  Vol littéraire. Le plagiat consiste à s’approprier les mots ou les idées de quelqu’un
d’autre et de les présenter comme siens.  (Petit Robert 1, 2005). Ce vol est donc passible de
sanctions qui risquent de compromettre le bon déroulement de vos études universitaires.

9.3 Exemple de situations de plagiat


• Copier textuellement un passage d’un livre, d’une revue ou d’une page Web sans le mettre
entre guillemets et/ou sans en mentionner la source.
• Insérer dans un travail des images, des graphiques, des données, etc. provenant de sources
externes sans indiquer la provenance.
• Résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans ses propres mots, mais en omet-
tant d’en indiquer la source (paraphrase).
• Traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la provenance.
• Réutiliser un travail produit dans un autre cours sans avoir obtenu au préalable l’accord
du professeur.
• Utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme le sien (et ce, même si cette
personne a donné son accord).
• Acheter un travail sur le Web.

9.4 Citer permet d’éviter le plagiat


Le plagiat est l’appropriation d’une œuvre ou d’un passage d’une œuvre qui ne vous appar-
tient pas. Signaler la paternité de cette œuvre revient à reconnaı̂tre le droit que l’auteur exerce
sur celle-ci. Faire fi de ce droit de propriété de l’auteur sur son œuvre est susceptible de sanction.
Citer ses sources dans une bibliographie, c’est donc faire preuve d’honnêteté intellectuelle.

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