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Modes d’évaluation :
Elément de module 1 : Méthode des éléments finis (MEF)
➢ Contrôle continu + participation : 40 %
➢ Examen : 60 %
Elément de module 2 : Pratique de la MEF et calcul des structures
➢ Contrôle continu : 30 %
➢ TP + présence : 20 %
➢ Examen : 50 %
Modélisation numérique des structures :
Application de la méthode des éléments finis
2022/2023
Programme de cours :
Elément 1 :
➢ Chapitre 1 : Intérêt de la MEF
➢ Chapitre 2 : Rappels mathématiques et notions de base
➢ Chapitre 3 : Etude des ressorts, barres et treillis
➢ Chapitre 4 : Etude et formulation des poutres
Elément 2 :
➢ Chapitre 1 : Introduction au logiciel de calcul
➢ Chapitre 2 : Travaux pratiques
Programme complémentaire :
➢ Mini Projet
Modèle 1:
• Modèle 3D
• Solution analytique : impossible
• Solution numérique : faisable
Modèle 1 : 3D
Modèle 2 :
• Modèle 2D
• Solution analytique : très difficile
• Solution numérique : faisable
Modèle 3 :
• Modèle 1D Modèle 2 : 2D
• Solution analytique : facile (RDM) Problème physique
• Solution numérique : faisable
Modèle 3 : 1D
Flèche : 3,81 mm
Résultat important : En général, l’utilisation des modèles simples (1D) ne permet pas de vérifier le
dimensionnement et garantir une structure optimale.
effort tranchant Ty = F
moment fléchissant Mz = F(L-x)
flèche en B yB =
FL3
3EI
Temps de mise en œuvre ?
Pas de solution
analytique
Recherche de solutions approchées
par des techniques numériques
Logiciels/Programmes de calcul par
EF
Pour analyser un problème d’ingénierie, on est souvent amené à développer un modèle mathématique pouvant
décrire d’une manière aussi fiable que possible le problème en question.
Le développement d’un modèle mathématique s’appuis généralement sur quelques postulats de base et plusieurs
hypothèses simplificatrices pour aboutir à des équations gouvernantes qui sont souvent des équations
différentielles auxquelles sont ajoutées des conditions aux limites.
La résolution analytique d’équations différentielles pose parfois des difficultés insurmontables, et une solution
exacte décrivant bien le problème étudié n’est pas toujours facile à trouver. Le recours aux modèles physiques et à
la simulation expérimentale pour la recherche d’une solution analogue à la solution recherchée peut s’avérer
coûteux en temps et en moyens.
Avec les progrès enregistrés dans le domaine de l’informatique et les performances des ordinateurs de plus en plus
grandes, il est devenu possible de résoudre des systèmes d’équations différentielles très complexes. Plusieurs
techniques de résolution numérique ont été ainsi développées et appliquées avec succès pour avoir des solutions
satisfaisantes à des problèmes d’ingénierie très variés.
La méthode des éléments finis est l’une des techniques numériques les plus puissantes. L’un des avantages
majeurs de cette méthode est le fait qu’elle offre la possibilité de développer un programme permettant de
résoudre, avec peu de modifications, plusieurs types de problèmes. En particulier, toute forme complexe d’un
domaine géométrique où un problème est bien posé avec toutes les conditions aux limites, peut être facilement
traité par la méthode des éléments finis.
Cette méthode consiste à diviser le domaine physique à traiter en plusieurs sous domaines appelés éléments finis à
dimensions non infinitésimales. La solution recherchée est remplacée dans chaque élément par une approximation
avec des polynômes simples et le domaine peut ensuite être reconstitué avec l’assemblage ou sommation de tous
les éléments.
La méthode des éléments finis (MEF) comprend les cinq étapes suivantes:
Pré-processeur
Modélisation de la structure :
Solveur
Résolution du système KU = F
Post-processeur
Analyse des résultats
Charge
répartie
Déplacements imposés
Domaine continu Domaine discretisé
Exemple 2
Déplacements imposés
Domaine continu Domaine discretisé
Etape 1 : Discrétisation
Autres exemples
• Modèle 2D
Triangle
Quadrangle
Exercice d’application :
Tétraèdre Effectuer la discrétisation des structures
suivantes :
Prisme
Hexaèdre
Exemple
La description du comportement de chaque élément, nécessite généralement le développement des équations aux dérivées
partielles du problème (EDP, eq de la chaleur, eq de Navier - Stokes).
Cependant, dans des situations simples, telles que des systèmes de ressorts ou de barres, il est possible de décrire
directement le comportement d'un élément, sans tenir compte d'une équation différentielle partielle dominante.
Exemple : Barre
On appelle "élément barre" un tronçon rectiligne d’une charpente élément barre (2)
(E2, S2, L2)
métallique limité par ses nœuds d’extrémités (1-2, 2-3, ..). Les
éléments barre sont représentés par leur fibre moyenne (ligne
passant par le centre de gravité de toutes les sections droites). A
élément barre (1)
chaque élément sont associées les caractéristiques géométriques de (E1, S1, L1)
élément barre (3)
la section (surface S) ainsi que les caractéristiques mécaniques du (E3, S3, L3)
matériau (module de Young E).
Considérons un élément barre (1) de longueur L, de section S et de module d’Young E, défini par les 2
nœuds i=1 et i=2. Cet élément barre ne subit que de la traction ou compression lorsque les liaisons aux
nœuds sont de type "pivot". Dans son repère local l’élément barre est représenté suivant l’axe. Cet élément
barre est soumis aux actions des éléments adjacents et à des actions extérieures.
Dans le cas d’un ressort, la rigidité K=F/△L. Sachant que 𝜀 = ∆𝐿/𝐿 , 𝐹 = 𝜎𝑆 𝑒𝑡 𝜎=𝐸. 𝜀
K=E.S/L
y y
E.S K
O
i=1
L
i=2
x º O
i=1 i=2
x
ressort
élément barre (1)
æF ö
Equation de base de la MEF F = çç 1 ÷÷ : vecteur force nodal
è F2 ø
æ ES ES ö
F11 - F12 ö æ1ö æ F1 ö ç L - ÷ æu ö æu ö
u = çç 1 ÷÷ : vecteur déplacement nodal
𝐾𝑈 = 𝐹 ÷÷ . çç ÷÷ Þ çç ÷÷ = ç ES L ÷ . çç 1 ÷÷ è u2 ø
Rglobal (X, Y)
Rlocal (x, y)
X
F1 O u1 F2 u2 F3 u3 F4 u4
x
i=1 i=2 i=3 i=4
é F1 ù é k1 - k1 0 0 ù é u1 ù
êF ú ê - k k1 + k 2 - k2 0 ú êu ú
ê 2ú = ê 1 ú ê 2ú
ê F3 ú ê 0 - k2 k 2 + k3 - k3 ú êu3 ú
ê ú ê ú ê ú
ë F4 û ë 0 0 - k3 k3 û ëu4 û
[ K3-4 ]
Remarque importante : Dans ce cas ou les repères global et local ne sont pas confondus, une transformation des matrices de
rigidités doit être effectuée avant l’assemblage de matrice globale (voir les chapitres suivants)
Yassine EL HALOUI Chapitre 1 : Intérêt de la MEF 33
Considérant n équations à n inconnues (qui sont regroupées dans le vecteur {u}), la résolution du
système linéaire de type [K ]⋅{u}={F} amène à isoler le vecteur {u} de manière à obtenir :
• Détermination du champs des déformations (strains) à partir de U (le champ des déplacements
calculé dans l’étape 3).
• A partir de la déformation, le champs des contraintes (stresses) peut être déterminé (loi de
Hooke).
• Validation
• Optimisation
• Etudes paramétriques