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METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

La Méthodologie documentaire

La méthode documentaire est, comme son nom semble l’indiquer, l'ensemble


des étapes qui permettent d’explorer, d’investiguer, d’identifier et de trouver les
documents se rapportant à un sujet donné et bien défini.

Ce cheminement est réalisé par l'intermédiaire de l’élaboration d'un ensemble


de manœuvres intitulé « stratégie de recherche », le but de cette analyse de
documents en étant de définir, d’expliciter et de décrire en détails le sujet considéré.

La finalité d'une bonne méthodologie de recherche est, donc, de développer un


assemblage d’idées ayant mené à l’élaboration, le formalisme et la réalisation ou la
production d'une œuvre universitaire alliant aussi bien une généreuse richesse
documentaire et une vigoureuse rigueur scientifique.

Cette méthodologie ou méthode de travail devra s'articuler autour de cinq (5) étapes
qui se suivent et se supplémentent au fil du temps. Elles consistent en les étapes
suivantes :

1) Préparation de la recherche.

2) Sélection des sources d'information.

3) Recherche et localisation des documents.

4) Évaluation de la qualité et de la pertinence des sources.

5) Mise en place d’une veille documentaire.

Néanmoins nous allons commencer par le formalisme logique et reconnaitre comment


débuter convenablement un travail de recherche.
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I. Débuter une recherche.


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L’étude d’un sujet scientifique demande une certaine instruction temporelle et


spatiale. Ainsi, toute recherche semble gourmande en temps et se fait dans un espace
dédié pour ce faire, d’où la double contrainte temporelle et spatiale.
Néanmoins, une bonne recherche demande une certaine méthodologie qui s’inspire
d’une démarche logique et structurée.
Elle est formée d’étapes qui se suivent et se complètent afin d’aboutir à la
détermination exacte du sujet de recherche entrepris.
Elle est normalement accomplie à l’issue des étapes suivantes :

1. Préparation de la recherche.

Il s'agit de questionner le sujet dans toutes ses dimensions, de le formuler en de


courtes phrases, de sélectionner les concepts importants et de chercher de possibles
synonymes.
Cette étape doit permettre de poser la problématique, de cerner les besoins
documentaires et de sélectionner les concepts/mots clés nécessaires à l'interrogation
des sources documentaires.

Ceci se fait en cinq étapes :

 Etape 1 : Définir le sujet

A. Choix du sujet
Les connaissances préalables et les intérêts personnels sur le sujet ainsi que sa
pertinence par rapport à l'enseignement auquel il se rattache sont des éléments
fondamentaux qui doivent guider notre choix.

B. Cerner le sujet.

Avant de se lancer dans la recherche d’information, il faut au préalable se


questionner sur le sujet pour être certain de :

- maîtriser le sujet (le vocabulaire, les objectifs…).

- définir les limites du sujet (et donc éviter le hors-sujet).

- ne rien oublier.
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Le questionnement est l’étape initiale nécessaire permettant de bien


établir le raisonnement logique et de définir correctement le
développement dialectique aboutissant à cerner le sujet.
Le but principal reste le fait que le sujet doit rester cohérent et ne pas
diverger pour prendre des proportions qui pourraient facilement devenir
incontrôlables.

Pour cela :

 Dans un dictionnaire, on doit avant tout chercher la définition des mots que l’on
ne connait pas ou dont on ne reste pas sûr du sens.
On peut également entreprendre notre recherche dans une encyclopédie afin
d’avoir un premier aperçu du sujet.

 On doit entreprendre un « brainstorming » (lavage de cerveau) sur le sujet et


ceci à l’aide du questionnement QQQOCCP, présenté ci-dessous, sous forme de
carte mentale, ce qui va nous permettre d’identifier ce que l’on devrait
rechercher pour répondre au sujet de façon la plus exploratoire possible.
Ce schéma de procédure est illustré sur la figure 1 suivante. Il résume les
différents questionnements que l’on serait amené à formuler afin de cerner
correctement le sujet.
Remarquer le fait qu’aucune ambigüité ne devrait subsister et que tous ces
questionnements devraient recevoir une réponse claire, nette et précise à cette
étape du raisonnement.

Figure 1. Le questionnaire
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On doit finalement identifier ce que l’on appelle communément les mots-clés du


sujet. Ce sont, particulièrement, les mots ou expressions usuelles qui permettraient de
comprendre le sujet. Généralement cinq (5) suffisent, bien que ce nombre doive être
compris entre trois (3) et six (6) mots-clés.

 La méthode QQQOCP.

C’est un moyen mnémotechnique permettant de retenir un ensemble de questions


simples qui vont être utilisées pour cerner, préciser et approfondir un sujet :
Qui ? = Quels sont les acteurs, les personnes impliquées ?
Quoi ? = Quels sont les aspects qui m’intéressent ?
Quand ? = Quelle est la période concernée ?
Où ? = Le sujet est-il circonscrit à une zone géographique précise ?
Comment ? = Quelles approches ou points de vue faut-il considérer ? (historique,
sociologique, économique, politique, etc.)
Pourquoi ? = Quelle est l’importance du sujet dans le contexte actuel ?

C. Formuler le sujet

C.1. Une phrase courte

Le sujet doit être exprimé en une phrase courte, si possible sous forme de
question et à l’aide de termes significatifs. Cet énoncé de recherche doit être le
plus précis possible.

C.2.Des concepts clés

Chaque terme de l’énoncé est important et va correspondre à des


concepts/mots clés qui vont servir à élaborer les équations de recherche.

C.3.Une sélection de termes

Il est conseillé pour chaque concept, de rechercher un ou plusieurs synonymes ou


termes associés

D. Restreindre ou élargir le sujet

A l'issue de cette étape, deux types de difficultés peuvent se présenter :


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Difficulté n° 1 : le sujet est trop général, trop vaste.

Risques majeurs :
- Surabondance de la documentation
- Traiter le sujet de manière superficielle en voulant être exhaustif

Que faire ?

Restreindre le sujet en se concentrant sur un aspect de la question, en délimitant


une zone géographique ou une période donnée. Ce choix ne sera pas sanctionné s'il est
argumenté.

Difficulté n° 2 : le sujet est trop précis, trop pointu.

Risques majeurs :
- Très ardu à traiter
- Difficulté à repérer la documentation
- Nécessité d'interroger de nombreuses sources

E. Mettre le sujet en perspective.

Replacer le sujet dans un contexte plus large vous permettra d'aborder des aspects
de la question auxquels vous n'auriez pas pensé dans un premier temps et ainsi
d'élargir sa portée.

Etape 2 : Rechercher des sources

Après avoir analysé et délimité le sujet, il faut choisir les meilleures sources
d'information pour effectuer la recherche documentaire. Cette démarche comprend
deux dimensions :

➔ le type de documents que l'on recherche : monographies, articles de revues,


thèses, etc.

➔ le type de ressources à interroger : catalogues de bibliothèque, bases de données,


moteur de recherche du Web, portails spécialisés, etc.

Remarquons le fait que le type de documents dépend du niveau et de la


nature de l'information recherchée :
● Les dictionnaires et encyclopédies, utiles pour comprendre le sujet et le préciser,
surtout lorsqu'il s'agit de concepts nouveaux.
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● Les livres ou monographies, utiles pour approfondir la recherche. Sont inclus dans
cette catégorie :
– les manuels, qui font le point sur une question
– les mémentos, qui permettent de se faire une idée rapide sur un sujet
– les précis, qui approfondissent un aspect de la question
– Les actes de colloques, qui sont les comptes-rendus d'un congrès.

● Les périodiques généralistes ou spécialisés : ils permettent de se tenir informé des


derniers résultats de la recherche ou de l'actualité d'une question de société.

● Thèses, mémoires, rapports de recherche (la littérature grise) : d'un haut niveau
scientifique, ils sont appropriés pour traiter un sujet pointu.

● Documents spécifiques (cartes, brevets, images, données statistiques, etc.) : leur


usage dépendra du domaine disciplinaire ou de l'approche choisie pour traiter un sujet.

● La documentation officielle : c'est l'ensemble des documents officiels édités par l'État
(lois, décrets, règlements, marchés publics, associations, etc.).

Etape 3 : Sélectionner les documents.

Avant d’utiliser les informations contenues dans un document, il faudrait tester


leur subjectivité et ce en évaluant :

A. La fiabilité.
Elle permet d’identifier l’auteur du document et son intention première et ceci
notamment pour un site internet. Ainsi on devrait se poser les questions suivantes :
• Est-ce :

iale ?

• Son but est-il de :

• On ne doit pas oublier surtout de vérifier si les informations présentées soient


toujours d’actualité.
Dans le cas contraire :
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 Existe-t-il des mises à jour récurrentes ?


 Depuis combien de temps le document est publié ? Est-il périmé ?

Puis on devrait vérifier aussi si le document envisagé est de notre niveau de


compréhension aussi bien scientifique que du point de vue vocabulaire et surtout
explicatif.

B. La pertinence
Avant de lire le document, on devrait vérifier le fait qu’il corresponde aux mots-
clés du sujet que nous avions préalablement définis, en :
- Parcourant le sommaire ou la table des matières.
- Lisant l’introduction, la conclusion et les titres.
- Consultant les illustrations (qui peuvent être plus parlantes qu’un long texte).

Cette étape nous permettrait d’éliminer tous les documents qui ne répondent pas à ces
critères.

Très important !
Une fois nos documents sélectionnés, on est dans l’obligation
d’établir une bibliographie afin de ne pas oublier de citer nos
sources.

Etape 4 : Extraire l’information

A partir des documents que nous avons distingués, on doit prendre des notes,
c’est-à-dire sélectionner au sein des documents les informations les plus pertinentes et
laisser les autres de côté.
 Pour cela, on doit utiliser un document de collecte.
Un document de collecte est un document de travail créé avec un éditeur de texte, qui
retrace la progression de la recherche grâce à l’empilement de copier-coller extraits des
documents.
Etape 5 : Traiter l’information.

1. A partir du document de collecte imprimé on va procéder à :


- numéroter les documents.
- surligner les informations essentielles.
- annoter les paragraphes : écrire au crayon dans la marge l’idée essentielle de
chacun.
- lister les thèmes du sujet abordés par chacun des documents
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2. Sur une feuille de brouillon, on reprend le questionnement initial du sujet en


carte mentale et on complète avec les nouvelles informations.

3. On compare avec les membres de notre groupe, éventuellement, les thèmes et


les informations que nous avons identifié.

4. On fait le point sur les aspects du sujet que nous n’avions pas traité. On ne doit
pas hésiter à reprendre les étapes précédentes si le besoin s’en fait sentir.

5. On organise et on classe les thèmes et les sous-thèmes en un plan.


Pour rappel, un plan :
- doit être cohérent : chacune des parties et des sous-parties correspondent à un
thème.
- doit suivre une progression : il répond avant tout à la problématique

6. On précise pour chaque sous-partie sur quel(s) document(s) nous sommes nous
appuyé (numéro de document).

Etape 6 : Mettre en forme l’information

On doit :
1. Relire les consignes
2. Réaliser notre travail en nous conformant aux objectifs du type de production
demandé (cf. fiche méthodologique distribuée par le professeur sur le dossier
documentaire, l’exposé…).
3. Pour ne pas être accusé de plagiat (vol des idées), on ne doit pas oublier :
- d’utiliser les guillemets lorsque l’on reprend une ou plusieurs phrases d’un
texte.
- de citer nos sources (via la bibliographie et les légendes d’image).
4. Vérifier l’orthographe et la grammaire.
5. Relire notre travail pour nous assurer d’avoir respecté les consignes.

La figure suivante schématise les différentes étapes que nous avons entreprises et
montrent le cheminement logique incité pour la résolution de notre argumentation
dialectique.
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Recherche des
1 sources 3
- Questionner le sujet - Universalis - Evaluer l’information
- Identifier les mots- - E-sidoc - Faire une
clés Recherche
- Moteurs de bibliographie
r des
recherche

Cerner le sujet sources2 Sélectionner des


documents
Recherche
r des Sélectionne
sources
r les
Mettre en Extraire
forme Recherche documents
5 l’information
- Réaliser la r les idées,des
Organiser Prendre des notes avec
production
construire un plan un document de collecte
finale (exposé, dossier sources
- Combler les
documentaire…) manques
6 Traiter 4
l’information

Figure 2. Six (6) étapes pour une recherche documentaire efficace.

A cette issue, nous avons entamé notre travail d’investigation documentaire et nous
allons poursuivre par montrer comment choisir convenablement les documents dont
nous aurons réellement besoin.
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II- Quels documents consulter ?


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1. Le document

Un document = un contenu (l’information) + un contenant (le support).

Le document est le mode individuel d’accession à la connaissance le document est


le mode collectif de diffusion de la connaissance L’aspect physique du document n’est
pas le plus important.

Il constitue le support de l’information est l’objet matériel dans, ou sur lequel, sont
représentées des données
Pourtant…
• La reproduction (par l’imprimeur), la diffusion (par l’éditeur), la conservation (par le
bibliothécaire) d’un document confèrent à son contenu la propriété de s’exporter dans
l’espace et dans le temps.

Cependant il existe d'autres façons d'acquérir des connaissances: suivre un


enseignement, observé, expérimenter etc. Le document se caractérise par la propriété
du langage écrit d’une part, qui permet la communication en différé entre deux
individus non co-présents, et d'autre part, l’apport des technologies mises en œuvre
autour de la conservation et la diffusion, en sa qualité de média.

Le document, véhicule de l'information, se retrouve sous différents supports.


1. Qu’est-ce que se documenter ?

Lorsqu'on débute une réflexion sur un sujet, même si l'on a quelques idées, on se
documente pour en acquérir une meilleure connaissance.
Nos différentes lectures apportent concepts et informations, qu’elles soient
nouvelles ou non.
La construction d'une analyse synthétique et d'une interprétation génère de
nouvelles idées.
Se documenter revient aussi à élaborer une nouvelle information et à établir de
nouveaux concepts en organisant et en formulant nos idées lors de la rédaction pour
qu’elle soit correctement étayée et suffisamment référencée.
On produit alors un nouveau document, qui fournit ainsi de nouvelles
connaissances.
Soit le schéma de la page suivante :
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CONNAISSANCE

ACQUÉRIR FOURNIR

document

Produire
Lire Obteni
r
Concepts Informations

Construire Établir
Élabore
r

Analyse synthétique
Interprétation Formulation
Idées
Organiser

Figure3. Se documenter

2. Choisir le document approprié


- Les livres, aussi appelés ouvrages ou monographies (manuels, ouvrages de
synthèse, études, thèses publiées,…). Ils recouvrent autant de contenus à portée
différente.
- Les revues, aussi appelées périodiques. C’est un outil majeur de la publication
de la recherche scientifique. Les revues sont disponibles sous format papier ou
électronique (payant ou gratuit).

3. Les outils de repérage

A. Le catalogage
Le classement, le rangement et l’indexation (cote) des ouvrages de la collection
d’une bibliothèque se font à partir des descripteurs (résultat de l’analyse
documentaire).
• On retrouve facilement cette classification par thèmes dans le classement par
rayonnage
• La description complète (et standardisée) des ouvrages: les notices
bibliographiques sont répertoriées sur
• le catalogue
• le fichier manuel (rangé en double par auteurs et par sujets)
• les bases de données bibliographiques
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 Les catalogues de bibliothèque.


Un catalogue recense différents types de documents : livres, titres de périodiques
(papier), thèses (papier ou électronique), DVD, mémoires …qui sont physiquement
présents à la Bibliothèque.

Les catalogues sont des outils de localisation par excellence. Ils permettent :
 De vérifier si la bibliothèque possède tel ou tel document,
 De savoir où il se trouve dans la bibliothèque, dans quel espace, de quel côté et de
connaître sa disponibilité en rayon ou en prêt.
 D’identifier les ressources disponibles sur tel ou tel sujet.

 Les bases de données bibliographiques ou de texte intégral


Les bases de données bibliographiques ou de texte intégral permettent de
rechercher des références sur un sujet précis, en écrivant une équation de recherche
via une interface d'interrogation.
Les résultats obtenus sont :
 soit des références de documents
 soit des références accompagnées du lien vers le document primaire (l'article de
revue par exemple) s'il est disponible en ligne.

 Internet et le web.

Internet est une source d'accès à l'information très riche, mais encore faudrait-il
arriver :
 À vérifier la fiabilité de l'information,
 À la hiérarchiser,
 À conserver l'accès au contenu,

B. Evaluer la qualité et la pertinence des sources.

La sélection des documents doit se faire non seulement en fonction de leur qualité
mais aussi de leur pertinence par rapport au travail à réaliser.
Une exploration rapide peut suffire pour évaluer la pertinence d'un contenu.
Pour cela, il faudra analyser les éléments suivants :

● Titre du document : pour un livre, il faut regarder celui figurant sur la page de
titre.

● Résumé (abstract) : on le trouve dans la plupart des notices bibliographiques


tirées des bases de données, au début ou à la fin des articles de périodiques et souvent
au dos des livres (quatrième de couverture).
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● Table des matières : elle permet de mieux apprécier le contenu (plan et logique de
l'argumentation) et de bien repérer les chapitres qui peuvent être pertinents.

● Tableaux, graphiques, etc. : ils peuvent aider à la compréhension du sujet et être


utiles pour le travail.

● Nature du document : déterminer s'il s'agit d'un document pédagogique, de


recherche ou de vulgarisation.

● Introduction et conclusion : leur consultation permet de cerner la question de


départ et les conclusions que l'auteur en tire...

C. Repérez des indices de qualité et de pertinence :

Question primordiale à cette étape…

Le document est-il validé par une instance scientifique ?

Pour les livres Voir la couverture, le sommaire ou la table des


matières, pour vérifier que l'ouvrage entre dans le
thème de recherche
repérer le titre, l'auteur et le nom de l'éditeur, pour
voir si l'ouvrage est signalé par d'autres sources
Noter le type de collection dont le livre fait partie, pour
la caution scientifique
vérifier la date d'édition, pour l'actualité des
informations
la présence d'index, à la fin du livre, permettant de se
reporter à des informations très précises dans
l'ouvrage, d'une bibliographie ou des sources
consultées peuvent constituer des indices de
scientificité.

Pour les articles de évaluer la valeur scientifique de la revue (a-t-elle un


périodiques comité scientifique?) et son niveau (recherche,
vulgarisation..)
noter l'ensemble des thèmes abordés, les titres et
signatures, ainsi que le vocabulaire utilisé
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identifier les fonctions et qualités des auteurs


vérifier que les sources d'information sont
mentionnées.

Pour les ressources Voir : évaluer des sites Internet Exercice : Apprendre
Internet à évaluer des sources d'information sur Internet. A la
salle informatique

Nous avons défini quel type de documents serait intéressant pour nous, il nous reste à
déterminer les endroits convenables pour se documenter.
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III. Dictionnaire et encyclopédies


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1- Qu’est ce qu’un dictionnaire ?


Un dictionnaire décrit des mots et explore leur emploi. Il fournit des informations
concernant ces mots, à la fois sur la forme et sur le sens.
On peut y découvrir ou vérifier la façon dont ils s’écrivent, dont ils se prononcent,
la classe de mots à laquelle ils appartiennent, leur genre, leur étymologie et leur(s)
définition(s).
On trouvera de nombreux exemples sur la façon d’utiliser ces mots à l’écrit ou à
l’oral, des citations d’auteurs, des synonymes et des contraires (s’il y en a) et des
précisions grammaticales.
Avec un dictionnaire de langue, on peut aussi faire des recherches sur les familles
de mots.

2- Qu’est ce qu’un dictionnaire encyclopédique ?


Le dictionnaire encyclopédique donne des renseignements sur les choses, les idées
désignées par les mots ; il traite aussi des noms propres.
Il est illustré par de nombreux documents : cartes, schémas, tableaux, dessins,
photos.
Il donne une vue d’ensemble sur un sujet encyclopédique et permet d’orienter les
recherches. On peut aussi y vérifier l’orthographe et la définition d’un mot, mais les
informations sur la langue sont généralement plus succinctes.

3- Qu’est ce qu’une encyclopédie ?


L’encyclopédie manifeste des connaissances humaines, du monde qui nous
entoure.
Elle présente une synthèse de ce que l’on sait sur un sujet (une notion, un domaine,
une discipline, une technique, etc.) à travers des articles, des images, des cartes, des
schémas.
Ce type d’ouvrage est très illustré et privilégie une classification documentaire.
L’ordre peut être thématique ou alphabétique.
Les grandes encyclopédies sont alphabétiques. Elles présentent une suite
alphabétique de termes qui donnent lieu à un article ou une notice. Les termes
introduisant les articles sont appelés entrées, rubriques ou intitulés. Plus le terme est
précis, plus l'information obtenue est pointue; à l'inverse, plus le terme est général,
plus l'information donne une vue d'ensemble

4- Que trouve-t-on dans une page du dictionnaire ?


 Des entrées classées dans l’ordre alphabétique : ce sont les « mots » que l’on
cherche. L’ensemble des entrées forme la nomenclature du dictionnaire. Les
informations qui suivent l’entrée forment avec elle un article du dictionnaire.
Lorsque deux mots s’écrivent de la même manière, ce sont des homonymes.
Chaque entrée est alors précédée d’un numéro (ex : 1. voile n.m. 2. voile n.f.).
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 Des développements encyclopédiques sur des sujets d’actualité et de


culture générale, sous la forme de textes et de planches illustrées : par exemple
le paludisme, la biodiversité, la préhistoire, les croisades… Les développements
encyclopédiques sont précédés de la flèche.
 Des illustrations – dessins, schémas, photos – pour compléter les
définitions et enrichir les connaissances.
 Des dossiers très complets sur tous les pays du monde, avec la fiche d’identité
de chaque pays, des photos, des cartes historiques et géographiques…

5- Lexique du dictionnaire (par ordre alphabétique).


 Abréviation.
Certains mots fréquemment utilisés – en particulier les termes grammaticaux –
apparaissent sous une forme abrégée. Par exemple : n. pour nom ; v. pour verbe ; adj.
pour adjectif ; m. ou masc. pour masculin ; f. ou fém. pour féminin, etc. La liste des
abréviations figure dans les annexes* en début d’ouvrage

 Annexes.
Situées en début et en fin d’ouvrage, elles donnent des informations utiles :
• pour consulter le dictionnaire (tableau des abréviations, des signes phonétiques…) ;
• pour mieux comprendre comment fonctionne la langue (tableaux de conjugaison,
rectifications orthographiques) ;
• pour approfondir les recherches (dérivés de noms de lieux, planisphères).

 ARTICLE (de dictionnaire).


Il est formé de l’entrée et du développement qui la suit

 Développement encyclopédique.
C’est le traitement détaillé d’un sujet à partir d’un mot de la langue ou d’un nom propre.
Il s’appuie sur du texte qui peut être complété par des images, des schémas, des cartes…

 Entrée.
C’est l’un des « mots » qui font l’objet d’un article. Les entrées sont classées par ordre
alphabétique. L’ensemble des entrées forme la nomenclature du dictionnaire.

 Étymologie.
Cette rubrique te renseigne sur l’origine du mot et sur son histoire. Les différents sens
d’un mot sont généralement présentés dans l’ordre chronologique, du plus ancien au
plus récent.

 Nomenclature.
C’est la liste de toutes les entrées du dictionnaire.
 Phonétique.
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L’alphabet phonétique international (API) est un ensemble de signes spéciaux qui


permettent de noter la prononciation d’un mot, par exemple [Koer] pour cœur. Ce
tableau des signes phonétiques se trouve dans les annexes, en début d’ouvrage.

 Polysémie.
De nombreux mots ont plusieurs sens (c’est ce qu’on appelle la polysémie). Chaque
sens est numéroté. On rencontrera fréquemment le cas du passage du premier sens
d’un mot – le sens propre – à un sens figuré.

 Renvoi.
Matérialisé par une flèche, il redirige vers d’autres articles du dictionnaire où on
trouvera des informations complémentaires sur des mots voisins ou dérivés.

 Titre courant.
Ce sont les deux mots repères situés en haut, aux extrémités gauche et droite d’une
double page. Ils permettent d’accéder rapidement à la page que l’on cherche.
Ainsi, par exemple, les mots média et méfait sont les titres courants de la double page
1200-1201, ce qui signifie que la page 1200 débute par le mot média et que la page 1201
finit par le mot méfait.

 Variante.
Lorsqu’un mot peut s’écrire avec des variantes orthographiques, celles-ci sont
signalées en entrée (ex. clé ou clef), après l’entrée (lumbago, var. lombago) ou sous
forme de remarque (luffa – On écrit aussi loofa).
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IV. Prise de notes


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Prendre des notes ne consiste pas à noircir un maximum de feuilles. Pourtant,


certaines personnes notent plus que d'autres : bien noter ce n'est pas tout noter, ni rien
noter, mais c'est noter l'essentiel. Le plus important dans la prise de notes, ce ne sont
pas les notes en elles-mêmes, mais le travail intellectuel d'assimilation pour les
prendre.
Prendre des notes consiste à écrire l'ESSENTIEL avec un maximum de RAPIDITE.
DONC, la recherche de l'efficacité, c'est à dire de l'ÉCONOMIE, est primordiale.

Pourquoi prendre des notes ?

On ne prend pas des notes pour obéir à un professeur, pour lui faire plaisir ou éviter
une réprimande. On prend des notes pour assimiler des idées Prendre des notes,
c’est comprendre, pas seulement copier. Selon certains spécialistes nous
retiendrions :
– 20% de ce que nous entendons ;
– 40% de ce que nous voyons ;
– 60% de ce que nous entendons et voyons en même temps (audiovisuel...)
– 80% de ce que nous faisons (parole, écriture…)

➔La prise de notes est donc le meilleur moyen d'apprendre le cours !!!
Que prendre en notes ?
La prise de notes consiste à aller vers l'essentiel de ce qui était dit, comprendre ce qui
est important :
– Comprendre ce qui est important, c'est repérer les mots clés. Pour les repérer, il faut
faire
attention aux changements d'intonation, aux mots qui sont répétés ou écrits au
tableau.
– Comprendre ce qui est important, c'est bien noter le plan du cours et toujours se
repérer par rapport au plan. A l'intérieur du cours, il faut faire attention a tous les liens
logiques :
Conséquence, cause, opposition
➔ Dans le cours, tout n'a donc pas la meme importance, il faut distinguer l'idee
principale, de l'exemple ou de l'illustration.

Une bonne prise de notes, c'est :


Pendant le cours :
- Rester concentre
- Laisser un blanc si je perds le fil de l'expose ou que le rythme est trop rapide
- Poser des questions pour éclaircir des points mal compris ou mal pris en notes
- Ne pas perdre du temps a souligner, a surligner, a changer de couleur...: c'est le travail
de la relecture a la maison
- Ne pas être trop exigeant sur la propreté du cours pris en notes, l'essentiel est qu'elle
soit aérée
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- Bien hiérarchiser les informations par une mise en page aérée qui permette ensuite
d'annoter le cours pour le compléter
Après le cours :
- Se relire et compléter à l’aide du manuel de cours sans attendre une semaine : la
mémoire s'effrite vite !
- Annoter : faire ressortir les points de repères et des indices qui résument chaque
paragraphe. Utiliser surlignage, soulignage et couleurs pour mettre en valeur les points
essentiels du cours, et numéroter les parties et sous-parties.
- Prendre note des questions que vous avez sur certains termes, certaines notions, sur
des exemples qui manquent de clarté
- Noter en marge, les mots nouveaux (à reporter dans sa méthode ≪ lexique ≫) et
notions nouvelles a définir avec précision
- Etre capable de résumer le cours d'une heure en 5 min, et d'aller à l'essentiel
- Demander des précisions aux camarades, au professeur pour éclaircir des points que
vous n'avez pas réussi à reprendre seul, avec le manuel du cours et les ressources en
ligne.

Comment prendre en notes ?

1. Utiliser des signes


Les signes permettent de remplacer des mots entiers. On utilise souvent les signes issus
des mathématiques. Pour ne pas s'y perdre, il ne faut pas constamment changer la
signification du signe.

2. Utiliser des abréviations


Il s'agit de remplacer les mots par des ≪ raccourcis ≫, quand il n'existe pas de signes.
Chaque matière a ses propres abréviations
.
3. Supprimer des mots inutiles
On peut par exemple supprimer les articles, certains adjectifs, certains verbes
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Tableau des abréviations des mots les plus courants

c a d c'est-à-dire ql quel  quantité très petite


cf. confère, voir qq. quelque  il existe
c comme qqf. Quelquefois  il n'existe pas
cpdt cependant qqu. quelques-uns  inclus dans, fait partie de
ds dans ss sous  n’est pas inclus dans
ex. exemple st sont
ne fait par partie de, est en dehors de
ê être svt souvent
 quelconque
pê peut-être tj. Toujours
 fin suprême et dernière
gal général t. temps
gd grand tt tout
pt. Petit ts tous
m même c n conclusion
ms mais déf n définition
nb. Nombre
nbx nombreux
ns, vs nous, vous
obs. observation
pb. Problème
sol. Solution
prtt pourtant
pr pour
part. partie
intro. Introduction
q. que
qd quand

Comment utiliser les notes prises


La mise au point de vos notes est indispensable. Elle doit intervenir le plus tôt
possible. Lors d'un cours, il est habituellement possible de poser des questions et de
compléter les informations qui manquent. La mise au point peut également se faire en
équipe restreinte. Si, après relecture individuelle ou collective vous avez encore des
problèmes, n'hésitez pas à les soumettre à l'enseignant au début du cours suivant.
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

Les quatre objectifs de la mise au point

A- Clarifier
 Faites apparaître l'essentiel par rapport à vos objectifs de travail, (soulignement,
encadrement, marquage, flèches, mots-clés ...).
 Eliminez l'inutile.
 Réécrivez ce qui n'est pas lisible.

B- Ordonner
 Vérifiez les titres, mettez-les en valeur.
 Numérotez les pages.
 Si vous n'avez pas pu utiliser le support habituel au moment de la prise de notes,
collez, pliez, découpez pour avoir tous vos documents au même format.

C- Rectifier
 Vérifiez immédiatement et rectifiez toute information mal comprise ou floue.
 la prise de notes n'exclut pas la correction de l’orthographe, de la grammaire et
de la mise en page.

D- Compléter
 Les lacunes, avec nos souvenirs, les notes d'un camarade, la reprise du
document initial.
 Attention ! Assurez-vous que chaque sujet est accompagné d'un prédicat.
 Construisez un schéma, dessinez un croquis quand cela vous paraît utile.
 Commentez en marge les informations, rapprochements, jugements de valeur,
appréciations diverses, pistes de travail, usages particuliers.
Si vos notes doivent circuler (soit dans un service, soit parmi vos camarades, ...), la
mise au point que nous venons de voir sera d'autant plus importante.

1. Le classement
Préférez toujours les systèmes mobiles (classeurs, fichiers, trombones) aux
systèmes fixes (Agrafes) qui présentent les mêmes inconvénients que le cahier.
Quel que soit le "contenant", il doit permettre une identification rapide du "contenu".
 faites des classements fondés sur une logique (thème, chronologie).
 mettez des repères d'identification en place (titres, jeu sur les couleurs).
Un dossier épais ou complexe peut comporter une table des matières, construite
d'après les titres, sous-titres et numéros des pages de vos notes.
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

VII- tirer parti de sa documentation


METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

1. Le plan

A- Pourquoi un plan ?
Le fait d'élaborer un plan, schéma, à partir duquel sera rédigé le texte, quel qu'il
soit, présente un certain nombre d'avantages POUR SOI et POUR LE
DESTINATAIRE.

o Pour soi
Le plan aide à:
 Choisir les informations : il faut savoir renoncer à tout dire et trier parmi tous
les éléments qui viennent à l'esprit, ceux qui sont pertinents par rapport au
contexte (situation - destinataire,...).
 Choisir une progression des informations : il s'agit de les classer de telle sorte
que chaque élément de l'écrit prenne un sens par rapport à ce qui précède et à
ce qui suit.

 Prendre une distance par rapport aux détails, sans s'y perdre : pour faire un
plan, il faut s'imposer de dégager les grandes lignes, les informations
pertinentes.

 Maîtriser la totalité du document du début à la fin : avant de rédiger à


proprement parler, il importe de savoir d'où l'on part, où l'on arrive et par
quelles étapes l'on passe. Cela permet de choisir une organisation du texte qui
élimine les redites, les informations inutiles et d'adapter son cheminement à ses
objectifs. (Selon ce que l'on veut faire passer, on choisira tel ou tel type de plan,
on organisera les informations ou arguments de telle ou telle façon).

 Tour le travail préalable que représente l'élaboration d'un plan n'est pas,
contrairement à ce que l'on croit souvent, du temps perdu; c'est un gain de
temps dans la mesure où la phase de rédaction est planifiée et se fait sans
surprise.

o Pour le(s) destinataire(s)


Un plan aide à:
 Comprendre "immédiatement" la démarche. Dans le cas d'un document long,
l'annonce du plan permettra au lecteur de s'y retrouver et de se situer dans les
différentes étapes de la rédaction.

 Comprendre la logique de cette trame pour rester attentif au texte écrit.


METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

 Comprendre la raison d'être (nécessité) de chacune des étapes. (Par le plan, le


destinataire va s'intéresser ou non à ce qui est dit ou écrit).

B- Un plan, comment ?

Compte tenu de la diversité des écrits que nous envisagerons dans le présent ouvrage,
il est impossible - voire absurde - de proposer un type de plan qui conviendrait dans
tous les cas. A l'intérieur de chaque chapitre, nous aborderons les différentes
possibilités de plan correspondant spécifiquement à chaque type d'écrit. Toutefois,
l'élaboration d'un plan répond toujours à certaines contraintes que nous allons
analyser maintenant.

o Les plans d’un texte

Un texte comporte en général 3 parties inégales:


 L'introduction.
 Le développement (qui est l'essentiel).
 La conclusion.

 L'introduction contient:
 De quoi on parle (situer le cadre).
 Pourquoi on en parle.
 Comment on va en parler (présenter la pensée à discuter, annoncer le plan qui
va suivre).

Elle situe le sujet, le contexte et centre sur la problématique.

 Le développement doit avoir une construction logique. On en distingue


plusieurs, par exemple:
Ordre chronologique :
 on groupe les faits en faisant apparaître les différents moments de l'action
Ordre logique :
 on groupe les idées qui se rapportent aux mêmes catégories.
 on classe ces catégories pour faire progresser l'écrit vers la conclusion.

 La conclusion qui
 fixe l'essentiel du message
 doit contenir tous les éléments nécessaires à la compréhension (récapitulation)
 ne doit pas amener d'éléments nouveaux si ce n'est d'ouverture (par exemple,
exprimer vos sentiments, exprimer votre point de vue personnel, poser une
nouvelle question qui relance le débat, etc.)
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

C- Quelques exemples de plans

1. Types de plans.

o Plan chronologique.

C'est la narration d'événements dans leur ordre de déroulement dans le temps: récit
d'un voyage, d'aventure. Il peut se résumer: avant, pendant, après. S'il n'est pas étoffé
d'humour et de sensibilité, il reste froid et impersonnel.

o Plan méthodologique

Il utilise une méthode d'analyse. On pose les faits et on raisonne à partir d'eux.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées. Pour mémoire, rappelons-en quelques-
unes:
 Voir, juger, agir (V.J.A.)
 Qui, quoi, où, quand, comment (Q.Q.O.Q.C), Pourquoi? (P)
 S.O.S.R.A.

Situation  situer les aspects qui seront envisagés
 Situer le thème ou les faits dans le temps et l'espace

Observation  donner des informations décrire, comparer, distinguer

Sentiments exprimer ce que l'on pense

Réflexion  pourquoi on pense cela

Action l'avenir  modifications à apporter, évolution à amorcer, actions à


décider.

o Plan dialectique classique (thèse, antithèse, synthèse)

 Quoi? Quels sont les faits? Quel est le problème? Pourquoi ces faits, pourquoi
ce problème? Comment résoudre le problème, faire avancer?
 Constater la situation de fait. Analyser faits et conséquences.
 Rechercher les causes en partant si possible d'une classification: humaine,
technique, politique, économique, sociale
 Remèdes en fonction des moyens.
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

 Avantages et inconvénients. Thèse, antithèse.


 Etre dialectique, le plus et le moins. Points de vue opposés.
 Rapprocher, comparer, opposer.
o Plan psychologique

On s'appuie sur la sensibilité du public, son niveau de conscience


psychoaffective. Par exemple: les conséquences de l'installation d'un site nucléaire sur
la vie de la région, les difficultés de vos enfants à l'école... Cette méthode peut
provoquer une sensibilisation. Elle tourne court si elle n'est pas étayée d'apports
rationnels et techniques.

o Plan logique

C'est sans doute le plus satisfaisant, mais aussi le plus difficile à réaliser. Il vise
à regrouper tous les éléments d'un problème et à les organiser dans un ordre logique
façon à avoir une vue d'ensemble. Quoi est contenu dans quoi? Quoi est en relation
avec quoi? Organisation en ensembles, sous-ensembles, autrement dit idée principale,
secondaire.
Cette méthode permet un maximum d'objectivité en obligeant à trier l'essentiel du
détail, à prendre conscience de nos choix idéologiques: à quoi accordons-nous le plus
d'importance: à éliminer ce qui n'a plus lieu d'être étudié dans le cadre de l'exposé; à
discerner les oublis et les "trous" de notre pensée; à discerner et clarifier le plus
possible la complexité du problème. En même temps qu'il élargit la vision d'un
problème et permet d'en découvrir les ramifications, le plan logique oblige à une
organisation de l'action dans le temps en utilisant le même procédé pour éclairer les
priorités et les moyens.
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1. Rédaction et réduction

A. Se lancer.

Une fois le plan de rédaction élaboré, la rédaction apparaît comme la mise en


forme des idées agencées dans le plan qui en constitue le fil conducteur.
Il peut être judicieux et très profitable de commencer la rédaction avant que les
travaux de recherche soient terminés.
A défaut d'une rédaction achevée, l'inventaire et la mise en forme des idées (ou
des méthodes), encore bien présentes à l’esprit, peuvent constituer un gain de temps
considérable en vue de la rédaction définitive. De plus, de nouvelles idées ou au
contraire des incohérences peuvent surgir et influencer éventuellement le cours de la
recherche.
Le "secret" de l'écriture consiste à se lancer, à couvrir la page blanche de signes.
En cela, le rédacteur est guidé par le plan de travail et par le plan de rédaction.
Le rédacteur doit conserver à l'esprit la nécessité d'être efficace. Efficace pour
lui-même d'abord. Sa prose n'est valable que si elle donne envie d'être lue. Efficace
pour le lecteur ensuite, qui voudra être informé rapidement sans trop perdre de temps.
Il faut donc aller à l'essentiel.
Lorsque la rédaction devient laborieuse (fatigue !), il est préférable de la
remettre à plus tard et de meubler le temps avec une activité plus reposante (p. ex. le
dessin ou l'illustration graphique).
Tout au long de la rédaction, le style doit rester clair et simple de manière à
faciliter la lecture.

B. Simplifier.

L'écrit scientifique n'est pas obligatoirement une œuvre littéraire; les


métaphores, expressions idiomatiques et autres enjolivures ne sont pas à leur place car
elles risquent de créer de la confusion dans l'esprit du lecteur.
Le lecteur ne s'intéresse qu'aux idées véhiculées par le texte. Le rédacteur doit
donc les mettre en valeur au maximum en choisissant un vocabulaire simple et la
syntaxe habituelle. De cette façon, il pourra être lu par le plus grand nombre de
personnes.
On admet en général un certain nombre de critères de lisibilité (élaborés à partir
d'enquêtes) qui montrent que la compréhension est facilitée avec l'usage:
- de mots simples
- de phrases courtes
- de plans de rédaction simples
L'idéal est de varier le rythme de rédaction en utilisant le plus souvent des
phrases courtes avec, de temps à autre, des phrases plus longues pour appuyer une
expression plus synthétique.
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

Le principe général qui prévaut est celui d'une idée par phrase et d'aller
directement au fait. Il est toujours possible de couper une longue phrase en quelques
phrases plus courtes. On y gagne en clarté.
La séparation en paragraphes est aussi nécessaire pour séparer des idées. Ainsi
on visualise mieux où l'on est et où l'on va.

C. Clarifier.

Il s'agit à la fois de clarifier le texte (le fond) et sa présentation (la forme).


La rédaction ne saurait être conduite en une seule fois.
Le texte doit être relu, revu et corrigé, de préférence par plusieurs personnes,
même étrangères au domaine.
Après avoir écrit le premier jet, on se repose. A tête reposée la relecture permet
de mieux voir les incohérences ou les contradictions, les fautes d'orthographe, les
répétitions, les erreurs de syntaxe.
Il peut être utile de faire cette lecture à haute voix; cela permet de mieux
apprécier le rythme et la ponctuation. Les virgules s'interposent en principe là où fléchi
la voix, les points et les points-virgules là où elle s'arrête.

2- Collecte des données.

Ce travail s’effectue selon un plan établi. Cette collecte systématique d’informations


est faite à l’aide des instruments choisis.

A- Phase de traitement: analyse/ présentation et


interprétation/ discussion des résultats.

Une masse de données recueillies (par exemples deux cartons de mille


questionnaires remplis, dix bandes ou des giga-octets d’entretiens enregistrés) ne
constitue pas en soi une recherche.
Il faut traiter toutes ces données. C’est-à-dire qu’il faut y exercer un travail d’analyse
pour isoler des unités signifiantes (thèmes, figures, variables…) abstraites de leur
contexte pour en opérer la comparaison terme à terme.
Ensuite, le chercheur en fait une synthèse.

Cette phase comprend deux étapes:

o L’analyse et la présentation des données.

L’analyse des données est fonction du type d’étude et de son but, selon qu’il
s’agit d’explorer ou de décrire des phénomènes et de comprendre ou de vérifier des
relations entre des variables.
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

Les statistiques permettent de faire des analyses quantitatives. L’analyse


qualitative réunit et résume, sous forme narrative, les données non numériques. Elle
peut par exemple faire des catégorisations.
L’analyse des données permet de produire des résultats qui sont interprétés et
discutés par le chercheur.

o L’interprétation /discussion des résultats.

Les données étant analysées et présentées à l’aide de textes narratifs, de


tableaux, de graphiques, de figures et autres, le chercheur les explique dans le contexte
de l’étude et à la lumière des travaux antérieurs.
En partant des résultats qu’il discute en vérifiant leur authenticité, en revenant
sur les hypothèses, en convoquant justement les théories et les auteurs qui ont abordé
la question étudiée, il pourra faire des inférences, tirer des conclusions ou élaborer une
théorie et faires des recommandations

3. Structure des mémoires

Il y a plusieurs façons de structurer un travail de recherche. Nous


recommanderons celle-ci:
- Page de titre/première de couverture
- Sommaire (en raison du volume important du travail)
- Table des illustrations
- Introduction
- Développement (divise en chapitres)
- Conclusion
- Bibliographie
- Annexes
- Table des matières

A. La structure détaillée du mémoire

o INTRODUCTION
- Généralités sur le thème
- Justification du choix du sujet et motivations
- Identification et formulation du problème
- Questions de recherche
- Énoncé des objectifs de recherche
- Formulation des hypothèses
- Définitions des indicateurs de variables
- Démarche générale de vérification
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o CHAPITRE 1. REVUE DE LA LITTÉRATURE OU EXPOSITIONS


DES TRAVAUX ANTÉRIEURS

o CHAPITRE 2. CONSIDÉRATIONS MÉTHOLOGIQUES


- description de la méthode ou du paradigme
- Descriptions des instruments de recherche
- Description du milieu, de la population et de l’échantillon
- Description du déroulement de la collecte des données
- Description du plan d’analyse des données

o CHAPITRE 3. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS


- Présentation des résultats d’analyses descriptives
- Présentation des résultats d’analyses explicatives ou différentielles et/ou
- Présentation des résultats d’analyses qualitatives

o CHAPITRE 4. DISCUSSION DES RÉSULTATS


- l’interprétation des principaux résultats
- L’importance des résultats. La question de leur généralisation et de leurs limites
- Valeur théorique des résultats et théorisation
- Recommandations et conseils

o CONCLUSION
Pour un rapport, la présentation peut se présenter comme suit:
- INTRODUCTION
- LA DESCRIPTION DES MÉTHODES ET TECHNIQUES
- LA PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
- LA DISCUSSION

La bibliographie.

1- Définition de la bibliographie

 Une bibliographie est une liste de références bibliographiques


 Elle identifie tous les documents que vous avez utilisés pour la réalisation de
votre travail
 Plusieurs types de plans de classement sont possibles (alphabétique,
chronologique, type de document…)
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

2- Pourquoi rédiger une bibliographie ?


Elle répond à 3 objectifs
 Respecter les auteurs ils ont édité des ouvrages de références, vous vous
êtes appuyés sur un corpus de textes

 Montrer la qualité de votre travail on permettre sa vérification en


répertoriant les documents que vous avez utilisés, donc lus.
 Identifier sans aucune ambiguïté le document décrit (fournir suffisamment
d'élémentsd'identification au lecteur pour qu'il puisse le rechercher et le
localiser facilement)

3- Comment rédiger une bibliographie ?

 Quand un chercheur soumet un article à un journal scientifique, il doit suivre des


règles très strictes pour la rédaction de sa bibliographie (style propre à chaque revue)
 Pour l’étudiant qui doit présenter son mémoire ou pour les doctorants c’est lui qui
choisit sa présentation (s’inspirer des revues).
Il n’y a pas 1 seule règle de présentation bibliographique, mais plusieurs
! Se tenir à 1 seule façon de faire et ne jamais changer de présentation au
cours du travail

4- La citation dans le texte


 Il est important de bien citer dans le texte les références pointant sur la
bibliographie, afin de faciliter la recherche de la référence dans la liste bibliographique
Elle se fait le plus souvent :
 Par auteur : on inscrit, à l'endroit adéquat du texte, le nom entre parenthèses ou
entre crochets, suivi de l'année. Ex : (Williamson, 1987) [Mucchielli, 2001]
 Quand il y a deux auteurs, on les inscrit tous les deux

Ex : (Salais et Storper, 1993)


 Au-delà, on ne reprend que le premier auteur suivi de la formule 'et al.‘

Ex : (Amable et al. 1997)


 La citation d’une partie du texte doit être retranscrite tel quel (respect de la
ponctuation, des majuscules, des fautes ainsi que la mise en forme (gras,
italique, souligné)
 La citation doit toujours être suivie de(s) auteur(s), année, page
Ex : (Bachand et Boulet, 1999, p. 25)
 Il s’agit d’une citation : L’intégrer dans le texte entre des guillemets « … »
 Il s’agit d’une partie de citation Ouvrir les guillemets suivis de points de
suspension
« …la partie de citation. »
 S’il s’agit d’une citation en langue étrangère
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

Si Langue comprise par les lecteurs


On peut citer un passage en langue étrangère si on sait que les lecteurs maîtrisent la
langue de l’extrait. On n'a alors qu’à mettre le passage cité en italique et entre
guillemets (« »).
Exemple : On doit examiner les facteurs qui déterminent les structures
institutionnelles : « The Canadian focus on both high-school and university students
undoubtedly reflects the fact that
the latter educational route is far more common, and therefore less elitist, in Canada.
» (Juhnke, 1997, p. 170)
 On veut citer une citation et on n’a pas accès à la source originale :
On doit mentionner non seulement la source d’où est tirée la citation, mais la source
originale.
Généralement, on utilise : « cité dans » ou « cité par »
Ex : Agreste Les Cahiers, n° 2, 2000, p. 9 ; cité dans Barlin, H., Letanne, J.P.,
Machoix, P. et al. Les exploitations agricoles à responsabilité limitée. Paris : CNASEA,
2002, p. 142.
Attention : dans la bibliographie, on n'indiquera que la source secondaire,
c’est-à-dire la source que l'on a consultée.

6- Comment rédiger une bibliographie

Deux règles de base :


 La bibliographie doit absolument être structurée et organisée
 La bibliographie doit répondre à des règles de présentation homogènes (respect
de la typographie et de la ponctuation).

A chaque type de document correspond une citation bibliographique


particulière

La citation d’un ouvrage

Nom, Initiale du Prénom (Année). Titre de l’ouvrage : sous-titre. Lieu d’édition :


Éditeur. Pagination. – (collection)
Nom, Initiale du Prénom, Année. Titre de l’ouvrage : sous-titre. Lieu d’édition :
Editeur. Pagination
Nom, Initiale du Prénom (Année). «Titre de l’ouvrage : sous-titre». Lieu d’édition :
Editeur. Pagination
Exemples :
Ménard, C. (2004). L’économie des organisations. Paris : La Découverte. 123 p. –
(Repères)
Ménard, C., 2004. L’économie des organisations. Paris : La Découverte. 123 p.
Ménard, C. (2004). «L’économie des organisations». Paris : La Découverte.
123 p.
METHODES DE TRAVAIL ET TERMINOLOGIE Dr LEBID SARA

Plusieurs auteurs :
Saussier, S., Yvrande-Billon, A. Ou Saussier, S. et Yvrande-Billon, A.
Si plus : Bartoli, P., Boulet, D., Laporte, J.P. et al.,

La citation d’un ouvrage collectif :

Ajout d’un éditeur ou coordinateur scientifique


Nom, Initiale du Prénom fonction (Année). Titre de l’ouvrage.
Lieu de publication : Editeur, Pagination
Nom, Initiale du Prénom fonction, Année. Titre de l’ouvrage. Lieu de publication :
Éditeur, Pagination
Nom, Initiale du Prénom fonction (Année). «Titre de l’ouvrage». Lieu de
publication : Editeur, Pagination
Exemples :
Zuindeau, B. éd. (2010). Développement durable et territoire. Villeneuve
d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 517 p. (Environnement et
société)
Belasco, W., Horowitz, R. eds (2009). Food chains : from farmyard to
shopping cart. Philadelphia (USA) : University of Pennsylvania Press, 296 p.

La citation d’un chapitre d’ouvrage

Nom, Initiale du Prénom de l’auteur du chapitre (Année). Titre du chapitre. In :


Editeur(s) scientifique(s) de l'ouvrage. Titre de l'ouvrage. Lieu d’édition : Editeur,
intervalle de pagination.
Exemple :
D’Hauteville, F., Sirieix, L. (2007). Comprendre la consommation du vin en 2005. In :
Couderc, J.P., Hannin, H., D’Hauteville, F. et al. (eds). Bacchus 2008. Paris : Dunod,
105-135

La citation d’un article

Nom, Initiale du Prénom (Année).Titre de l’article. Titre du périodique, vol. (n°),


intervalle de pagination
Exemples :
Barrett, C. (2008). Smallholder market participation. Food Policy, 33 (4), 299-317
Barrett, C. (2008). «Smallholder market participation» Food Policy, 33 (4), 299-317

La citation d’un article en ligne

Nom, Initiale du Prénom (Année). Titre de l’article. Titre du


périodique [en ligne], vol., n°, (date de la consultation) <URL>
Exemple :
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Farès, M. (2009). Wine Brokers as Independent Experts. Journal of Agricultural and


Food Industrial Organization [en ligne], 7 (1) (page consultée le 10/11/2009)
http://www.bepress.com/cgi/viewcontent.cgi?article=1259&context=jafio

La citation d’un mémoire ou d’une thèse

Nom, Initiale du Prénom (Année). Titre de la thèse ou du mémoire. Type de


document : Spécialité. Lieu de soutenance : Université de soutenance, nombre de
pages.
Exemple:
Sidibé, Y. (2009). La tarification de l’eau d’irrigation. Mémoire Master Recherche :
Agriculture, Alimentation et Développement Durable – A2D2. Montpellier :
Montpellier SupAgro, 69 p.
Exemple:
Cheriet, F. (2009). Instabilité des alliances stratégiques asymétriques : cas des
relations entre les firmes multinationales et les entreprises locales agroalimentaires en
Méditerranée [En ligne]. Thèse de doctorat : Economie
du développement agro-alimentaire et rural. Montpellier : Université de Montpellier 1,
443 p. Disponible sur :
http://www.supagro.fr/theses/intranet/09-0015_CHERIET
(page consultée le 21/12/2010)

La citation d’une communication à un congrès

Auteur(s) de la communication (Année). Titre de la communication. Titre de la


conférence, organisateur de la conférence, date et lieu de la conférence,
nombre de pages.
Exemples:
Aubert, M., Bouhsina, Z., Egg, J. et al. (2008). Substitution céréales locales - céréales
importées et stabilisation du marché : une liaison impossible au Sahel? Colloque
international : intégration des marchés et sécurité alimentaire dans les pays en
développement, CERDI, 03-04/11/2008, Clermont-Ferrand (FRA), 15 p.

La citation d’un dvd ou d’un cédérom

Nom, Initiale du Prénom (Année). Titre [Type de support]. Lieu d’édition : Editeur.
Informations complémentaires
Exemples :
Larousse. (1997). Encyclopédie Larousse multimédia 2008 [dvd]. Paris : Larousse. 120
mn
Sabourin, E., Antona, M., Coudel, E. eds. (2004). Action collective [cédérom].
Montpellier : CIRAD
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La citation d’un site web

Nom de l’auteur ou de l’organisme. Titre de la page d’accueil


[en ligne]. (date de consultation du site). <URL>
Exemple:
AGRESTE. Recensement agricole 2000 [en ligne] (page consultée le
10/11/2009). http://agreste.agriculture.gouv.fr/enquetes/recensement-agricole/
FAOSTAT. Statistiques Production/Cultures [En ligne] (page consultée le 21/12/2010)
http://faostat.fao.org/site/567/default.aspx#ancor

7- Attention au plagiat !

 Le plagiat est le vol d’une propriété intellectuelle.


 Le plagiaire est celui qui s’approprie le texte, les idées ou les faits d’un auteur et qui
oublie délibérément ou par négligence de le citer.
 Je dois citer tous les documents que j’ai utilisés :
- Ouvrages- Articles- Rapports- Schémas- Tableaux- Illustrations- Sites internet, etc.

Enfin, la bibliographie regroupe les références des documents que vous avez utilisés
pour la réalisation de votre mémoire et permet la vérification de la qualité de votre
travail.
Il est important de rédiger une bonne bibliographie :
- Crédibilité
- Ethique de la recherche
- Cohérence
- Lisibilité
- le fond
- la forme

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