MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

DOCUMENTAIRE: PRINCIPES CLÉS

Dr Mamadou DIATTE
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 INTRODUCTION

"La recherche africaine manque surtout d'information à

un moment où, toute capacité intellectuelle mise à part,
la fécondité du chercheur est fonction de ses moyens de
documentation"/ CAD

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 INTRODUCTION

 La recherche documentaire est l'ensemble des étapes permettant de

chercher, identifier et trouver des documents relatifs à un sujet par l'élaboration
d'une stratégie de recherche.

3 BTS_CFPH
 INTRODUCTION
 L’objectif de cette formation est de permettre aux étudiants d’acquérir une
méthode pour:
✓Cerner leur besoin d'information
✓Analyser la documentation sélectionnée
✓Apprendre à exploiter et à citer correctement et à bon escient les
documents trouvés

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 INTRODUCTION
 Le concept de recherche documentaire bien qu’étant le terme consacré,
mérite d’être précisé au départ
 En effet ce qui intéresse le chercheur, c’est moins le document qui n’est
qu’un support parmi tant d’autres que l’information.
 La relation information-document est tellement rigide que certains
préfèrent parler d’information documentaire, mais l’information peut bien
exister en dehors de tout document et c’est souvent le cas.

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 INTRODUCTION
 D’autre part, le cours de recherche documentaire peut prendre au moins
2 orientations :
 Une dimension recherche des sources pouvant contenir l’information
 Une dimension méthodologie où l’on aborderait notamment les questions
relatives à la rédaction scientifique, à la présentation des bibliographies,
aux citations de sources etc.
 Pour cette partie, on développera surtout le 1er aspect ; le second volet
sera développé ultérieurement.

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 POURQUOI ADOPTER UNE MÉTHODE DE RECHERCHE
DOCUMENTAIRE?
 Tout travail scientifique doit être documenté.
 Mais sans méthode, une recherche peut s'avérer
✓longue
✓fastidieuse
✓et au final infructueuse

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 MÉTHODES POUR LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE

 Il existe de nombreuses méthodes permettant de définir une bonne

stratégie de recherche documentaire.
 Toutefois, la méthodologie de la recherche documentaire repose sur des
principes clés, que nous allons voir successivement.

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 IDÉES REÇUES LIÉES À LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE

 Mais tout d'abord, petit florilège de phrases prononcées par des étudiants à
l'occasion d'une recherche documentaire sur un sujet donné :

✓« Le sujet est trop difficile ! »

✓« C'est parfait, je maîtrise le sujet ! »
✓« Je suis sûr (e) qu'il n'y a rien sur le sujet ! »
✓« On ne trouve jamais rien dans les bases de données !

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 IDÉES REÇUES LIÉES À LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE

A. SUJET EST TROP DIFFICILE!

Que révèle cette attitude ?
 L'étudiant se laisse intimider par l'apparente difficulté du sujet.
Quelle serait la « bonne » attitude ?
 Procéder à une analyse du sujet pour en comprendre tous les enjeux et
éliminer ainsi les sources de difficulté éprouvées à la lecture du sujet
(compréhension).

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 IDÉES REÇUES LIÉES À LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
B. C'EST PARFAIT, JE MAÎTRISE LE SUJET !
Que révèle cette attitude ?
L'étudiant ne prend pas le temps de questionner le sujet, il va vers ce qu'il
connaît ou croit connaître, sans chercher s'il existe d'autres pistes de
recherche (notions complémentaires...).
Quelle serait la « bonne » attitude?
Déployer le sujet en partant de ce que l'on connait, pour aller
progressivement vers ce que l'on ne connait pas.

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 IDÉES REÇUES LIÉES À LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
C. IL N'Y A RIEN SUR LE SUJET !
Que révèle cette attitude ?
L'étudiant présuppose que la recherche ne lui apportera rien, il ne prend pas
le temps de faire le point sur les ressources documentaires existantes.

Quelle serait la « bonne » attitude ?

Identifier les ressources disponibles et les évaluer afin de voir si certaines
sont susceptibles de répondre à son besoin d'information.

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 IDÉES REÇUES LIÉES À LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
D. ON NE TROUVE RIEN DANS LES BDD !
Que révèle cette attitude ?
L'étudiant a sans doute essayé de faire plusieurs recherches dans différentes
bases de données, sans succès, du coup il ne consulte plus ce type de
ressources.
Quelle serait la « bonne » attitude ?
Demander à un professionnel des bibliothèques de lui expliquer comment
interroger les bases de données qui sont susceptibles de répondre à son
besoin d'information (BDD généralistes et BDD spécialisées, du domaine)

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 HALTE AUX IDÉES REÇUES!

 En résumé : que répondre à un étudiant quand il doit traiter un sujet de

recherche, et qu'il est perdu devant un volume sans cesse croissant
d'informations à gérer, sélectionner, évaluer, analyser et exploiter ?

 Dans toute démarche de recherche documentaire, il faut procéder par étapes

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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE

Les 5 étapes fondamentales de la recherche documentaire sont les suivantes :

1. Préparer sa recherche
2. Reformuler le sujet avec son vocabulaire propre
3. Poser le sujet, le déployer
4. Identifier les ressources documentaires pertinentes et les interroger
5. Exploiter la documentation trouvée

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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE

ETAPE N°1 : PRÉPARER SA RECHERCHE

Cette étape comporte 2 aspects, qui ne sont pas nécessairement liés :
Il s'agit pour partie de formuler des questions en rapport avec le besoin
d’information pour :
• se familiariser avec le sujet
• le préciser
• s'assurer que l'on a bien compris le sujet et qu'on ne risque pas d'oublier des
éléments importants

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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°1 : PRÉPARER SA RECHERCHE
Il s'agit également d'identifier le niveau de réponse à apporter à la question
posée
La formule QQQOCP est un moyen mnémotechnique permettant de retenir
un certain nombre de questions simples, qui vont être utilisées pour
comprendre, préciser et approfondir un sujet :

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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°1 : PRÉPARER SA RECHERCHE
Qui? = Quels sont les acteurs, les personnes impliquées ?
Quoi? = Quels sont les aspects qui m'intéressent ?
Quand ? = Quelle période ?
Où ? = Quelle zone géographique ?
Comment? = Quelles approches ou points de vue faut-il
considérer ? (historique, sociologique, économique, politique, etc.)
Pourquoi ? = Quelle est l'importance du sujet dans le contexte
actuel ?
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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°1 : PRÉPARER SA RECHERCHE
Indépendamment du questionnement du sujet, il convient de déterminer le
niveau de réponse à apporter à la question posée. Il existe plusieurs niveaux
de réponse possibles :
• une donnée factuelle, statistique
• une bibliographie
• une documentation générale
• une documentation spécialisée
• la démarche de recherche suivie
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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°2 : REFORMULER LE SUJET AVEC SON VOCABULAIRE
PROPRE

L'objectif est de s'approprier le sujet de sorte à faciliter sa démarche de

recherche d'information. Reformuler le sujet avec son vocabulaire propre
permet de:
• mieux comprendre ce qui est demandé
• répondre à la question posée de manière plus pertinente

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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE

ETAPE N°2 : REFORMULER LE SUJET AVEC SON VOCABULAIRE

PROPRE
L'idéal est de reformuler le sujet en :

• rédigeant une phrase courte, tout au plus quelques lignes

• utilisant la forme interrogative
• retenant des mots significatifs

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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°2 : REFORMULER LE SUJET AVEC SON VOCABULAIRE
PROPRE
Exemple de sujet :
Impact des résidus de pesticides sur l’environnement
n°1 : Qu’est ce qu’un pesticide?
n°2 : Qu’est ce qu’un résidu de pesticide?
n°3 : Quelles est l’impact des résidus de pesticides sur les légumes?
n°4 : Quelles est l’impact des résidus de pesticides sur la nappe phréatique?
n°5 : Quelles est l’impact des résidus de pesticides sur la faune utile?
….
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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°2 : REFORMULER LE SUJET AVEC SON VOCABULAIRE
PROPRE
A ce stade de la recherche, deux types de difficultés peuvent se présenter :
Difficulté n° 1: le sujet est trop général, trop vaste.
Risques majeurs :
• Oublier certains aspects du sujet
• Traiter le sujet de manière superficielle en voulant être exhaustif.

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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°2 : REFORMULER LE SUJET AVEC SON VOCABULAIRE
PROPRE
Que faire ?
Préciser le sujet, le délimiter.
Faire le choix de restreindre le sujet en se concentrant sur un aspect de la
question, en délimitant une zone géographique ou une période donnée, peut
être une solution. Ce choix ne sera pas sanctionné s'il est argumenté.

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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°2 : REFORMULER LE SUJET AVEC SON VOCABULAIRE
PROPRE
Difficulté n° 2 : le sujet est trop précis, trop pointu.
Risques majeurs :
• Trouver peu de références
• Ne pas réussir à identifier la documentation pertinente
• Interroger une seule source là où il faudrait en interroger plusieurs.

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LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE

ETAPE N°2 : REFORMULER LE SUJET AVEC SON VOCABULAIRE

PROPRE
Que faire ?
Mettre le sujet en perspective
Replacer le sujet dans un contexte plus large vous permettra d'aborder des
aspects de la question aux quels vous n'auriez pas pensé à la simple lecture du
sujet, et donc de mieux comprendre sous quel angle l'aborder.

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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE

ETAPE N°3 : POSER LE SUJET, LE DÉPLOYER

 Déployer le sujet est une étape indispensable de la recherche documentaire
(notamment de la recherche avancée, niveau Master et +).
Ses objectifs :
• Approfondir le sujet
• Explorer toutes les pistes de recherche
• Etablir des connexions entre les notions à l'œuvre dans le sujet, et adopter
une démarche de recherche transversal

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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE

ETAPE N°4 : IDENTIFIER LES RESSOURCES PERTINENTES

Deux types de ressources :
1. Les ressources papier
• Les encyclopédies, utiles pour comprendre le sujet et le préciser, surtout
lorsqu'il s'agit de concepts nouveaux.
• Les livres ou monographies, utiles pour poursuivre la recherche en
l'approfondissant.

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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°4 : IDENTIFIER LES RESSOURCES PERTINENTES
2. Les ressources électroniques
• Les livres et les périodiques électroniques
• Les catalogues de bibliothèque
• Les bases de données BDD généralistes et spécialisées

Il y’a aussi les personnes ressources

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 INTERROGATION DES RESSOURCES PERTINENTES:
TRUCS ET ASTUCES
Une fois identifiées et sélectionnées les ressources pertinentes par rapport à
un besoin d'information, il convient de les interroger.
• Les ressources « papier » : la recherche dans les ressources papier n'est pas
aussi aisée que dans les ressources électroniques dotées de moteurs de
recherche, et qui permettent la navigation à l’intérieur des sources.

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 INTERROGATION DES RESSOURCES PERTINENTES:
TRUCS ET ASTUCES

Pour gagner du temps, il est indispensable d'utiliser des outils comme :

• les tables des matières des monographies ou les sommaires des numéros de
périodiques
• de se rapprocher à un professionnel de l'information (BU, BRGM…)
Il faut également avoir le réflexe de vérifier si certains ouvrages ont un
équivalent électronique.

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 INTERROGATION DES RESSOURCES
ÉLECTRONIQUES
L'interrogation des ressources électroniques suppose d'obéir à quelques
principes simples, faute de quoi deux phénomènes sont susceptibles de se
produire:
• le bruit : Il peut être défini comme l'ensemble des réponses non pertinentes
obtenues à l'occasion d'une recherche documentaire (AFNOR 1987).
Le bruit survient notamment si l'on emploie des termes de recherche sans les
contextualiser. Ces termes pourront donc dans ce cas de figure revêtir
plusieurs significations.

32 BTS_CFPH
 INTERROGATION DES RESSOURCES
ÉLECTRONIQUES
• le silence : Il peut être défini comme l’ensemble des documents pertinents
non affichés lors d’une recherche documentaire (AFNOR 1987).
Le silence est plus insidieux que le bruit car celui qui effectue une recherche
peut croire que la ressource interrogée n'offre pas le contenu attendu.

33 BTS_CFPH
 LES LANGAGES DOCUMENTAIRES

 Le travail de déploiement du sujet effectué lors de l'étape n°3 va être utile à

ce niveau pour définir les mots-clés ou descripteurs qui seront saisis dans les
formulaires de recherche des ressources électroniques interrogées.
 Il peut s'agir de mots ou d'expressions sélectionnés avec rigueur en raison de
leur pertinence par rapport au sujet de recherche.

34 BTS_CFPH
 LES LANGAGES D'INTERROGATION
 Mettre en œuvre une stratégie de recherche pertinente suppose d'avoir
recours à des langages d'interrogation.
 Les plus courants et les plus utilisés sont :
✓les opérateurs logiques
✓la troncature
 Ces langages sont généralement propres à chaque ressource consultée. Cela
suppose, lorsque l'on effectue une recherche sur une base de données pour
la première fois, de connaître les opérateurs et symboles de troncature à
utiliser.
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 LES LANGAGES D'INTERROGATION
LES OPÉRATEURS BOOLÉENS

Les opérateurs logiques les plus utilisés sont les opérateurs booléens. Ils
permettent de combiner des mots-clés, descripteurs, expressions, dans le
cadre d'une stratégie de recherche.

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 LES LANGAGES D'INTERROGATION
LES OPÉRATEURS BOOLÉENS
• L'opérateur ET (AND) implique que tous les termes saisis se retrouvent
obligatoirement dans la liste de résultats.
• L'opérateur OU (OR) permet d'élargir une recherche, les termes saisis étant
présents, soit individuellement soit ensemble, dans la liste de résultats.
• L'opérateur SAUF (NOT) permet d'exclure de la recherché le ou les termes
qui le suivent.

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 LES LANGAGES D'INTERROGATION
LES OPÉRATEURS BOOLÉENS

38 BTS_CFPH
 LES LANGAGES D'INTERROGATION
 Exemples: Trouver la requête adéquate pour interroger votre base de
données

➢Le maraichage au Sénégal à l’exclusion de la zone des Niayes

➢La production horticole dans la vallée du fleuve et la basse Casamance
➢Helicoverpa armigera (noctuelle de la tomate) sur tomate

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 LES LANGAGES D'INTERROGATION
Requête adéquate

➢Maraichage et Sénégal sauf Niayes

➢« production horticole » et « vallée du fleuve » ou « basse Casamance »
➢« Helicoverpa armigera » ou « noctuelle de la tomate » et tomate

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 LES LANGAGES D'INTERROGATION
AUTRES LANGAGES D'INTERROGATION
• les opérateurs de comparaison : = , < , > Sont utilisés notamment pour
spécifier des périodes, afin de délimiter la recherche.
• la troncature : Il s'agit d'un symbole qui remplace un caractère ou une chaîne
de caractères, et qui permet d'effectuer la recherche sur un ensemble de mots
possédant la même racine.
Les symboles les plus couramment utilisés dans les bases de données sont les
suivants : *, ?

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 INTERROGATION DES RESSOURCES
ÉLECTRONIQUES
 Web visible/Web invisible
 La plus grande partie des ressources d'Internet ne sont pas accessibles via
les outils de recherche communs. C'est ce qu'on appelle le net invisible
(Web invisible). Le Web invisible représenterait 500 fois plus de pages que
le web "visible".
 Le Web invisible contient notamment des bases de données spécialisées très
utiles lors de la recherche documentaire (par exemple des bases de
données d'articles scientifiques, ...).

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 INTERROGATION DES RESSOURCES
ÉLECTRONIQUES
 Par ailleurs, il existe sur Internet une partie encore plus cachée que le Web
invisible
 ce sont les documents situés sur les machines clientes (votre ordinateur,
celui de votre voisin).

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 ASSURER UNE VEILLE INFORMATIONNELLE
 PUSH
 Consiste à apporter à l'utilisateur ou à «pousser» vers lui, de manière
directe et automatique, l'information qu'il a programmée en fonction de
critères qu'il a choisis : par exemple une question soumise à un service
de signalement rapide de l'information (alerte).

L'utilisateur ou le veilleur reçoit des messages provenant de divers outils

de recherche d'information comme des bases de données ou des
bulletins. Selon le cas, ces messages sont reçus dans son courriel, le
compte d'un agrégateur de son choix, sa page Web personnalisée, etc.
 PULL : démarche classique
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 ADRESSES UTILES/TP DE RECHERCHE
 SUR LA METHODOLOGIE
 ABCdoc : http://sup.ups-tlse.fr/abcdoc/rechercher-traiter-information/index2.html
 ABES : http://www.abes.fr/abes/index.html
 AERIS : http://aeris.11vm-serv.net/
 Cerise: http://urfist.enc.sorbonne.fr/anciensite/cerise/index.htm
 Infosphère: http://www.bibliotheques.uqam.ca/InfoSphere/
 Nantilus: http://nantilus.univ-nantes.fr/repons/portal/
 Sapristi : http://csidoc.insa-lyon.fr/sapristi/index.php
 BASES DE DONNEES ET ORGANISMES SPECIALISES
 Enda TM : http://www.enda.sn/
 BUCAD : http://www.bu.ucad.sn/cyberpac/default.asp
 AUF : http://www.infotheque.info/
 CISMEF : http://www.cismef.org/
 BIUM : http://www.bium.univ-paris5.fr/
 http://www.unicaen.fr/unicaen/service/scd/bump/outi.htm
 AGORA/HINARI/OARE/PROTA/NLM
 Pubmed: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed
 PROTA: http://www.prota.org/fr/prota/
 NU: http://www.un.org/fr/databases/thematic

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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°5 : EXPLOITER LA DOCUMENTATION TROUVÉE
Un article qui présente des résultats de recherche se divise ainsi :
 – Le titre,
 – Le résumé et les mots-clef,
 – L’introduction,
 – La méthodologie
 – Les résultats,
 – La discussion,
 – La conclusion,
 – Les appendices, dont la bibliographie
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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°5 : EXPLOITER LA DOCUMENTATION TROUVÉE

 Devant le flux d'informations disponibles (ressources papiers,

électroniques, Internet...),
 il est indispensable d'évaluer les sources et les informations trouvées.

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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°5 : EXPLOITER LA DOCUMENTATION TROUVÉE

Pourquoi évaluer ses sources?

 Un travail de recherche et la production d’une synthèse à partir des
documents sélectionnés (article, rapport, thèse, mémoire, etc.) doivent
s’appuyer sur des informations fiables.
 Cela est particulièrement vrai lorsque les recherches portent sur des sites
web.

48 BTS_CFPH
 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°5 : EXPLOITER LA DOCUMENTATION TROUVÉE
Quels sont les principaux critères de fiabilité des sources?
• L'auteur, l'éditeur de la ressource
• La date de publication du document
• Le domaine de la ressource (adresse URL)
• L'objectif du site
• La notoriété, l'indice de popularité du site
• Le contenu de l'information
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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°5 : EXPLOITER LA DOCUMENTATION TROUVÉE

 Une fois les sources et l'information évaluées, le travail de restitution peut

commencer.
 Mais là encore, il convient de respecter certaines règles, et notamment, lors
de la rédaction, de citer ses sources et de respecter le droit d'auteur.

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 LES ÉTAPES DE LA RECHERCHE
ETAPE N°5 : EXPLOITER LA DOCUMENTATION TROUVÉE
Pourquoi citer ses sources?
• pour prouver le caractère scientifique de ses démonstrations,
• pour que les enseignants puissent vérifier l’exactitude des propos de
l'étudiant,
• pour valoriser son travail de recherche en l’enrichissant de références
validées,
• parce que le plagiat peut être sanctionné durement
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