Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Manel BOUDOUAYA
Sommaire
I. Introduction
II. Milieux de culture
Chapitre II II.1. Composition des milieux de culture
Les besoins nutritifs des II.1.1. Constituants chimiques
tissus cultivés en conditions II.1.2. Constituants organiques
II.1.3. Régulateurs de croissance
aseptiques
II.1.4. Divers produits
II.2. Préparation des milieux de culture
II.3. Composition des différents milieux de culture
II.4. Comment choisir le milieu de culture adéquat
I. Introduction
La réussite de la culture des tissus végétaux dépend de la composition chimique des
milieux de culture utilisés ainsi que d’autres facteurs ambiants. Pour une bonne croissance, les
plantes ont besoin d’importantes quantités de sels minéraux (macroéléments et
microéléments). Le milieu de culture doit contenir tous ces éléments ainsi que des hydrates de
carbone (généralement du saccharose ou du glucose) qui viennent de remplacer le carbone
que la plante absorbe de l’atmosphère lorsqu’elle réalise la photosynthèse. Pour obtenir de
meilleurs résultats, il faut ajouter au milieu de culture de petites quantités de composés
organiques dont des glucides, des vitamines, des acides aminés et des régulateurs de
croissances.
II. Milieux de culture
Un des éléments majeurs des conditions contrôlées de culture in vitro est l’apport des
éléments nutritifs sous forme d’un substrat synthétique de composition précise. Ce substrat
s’appelle "milieu de culture1". Il comporte, outre de l’eau et des sels minéraux (macro et
13
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
micro- éléments, fer) nécessaires à toute plante, des éléments organiques (sucre, vitamines,
parfois des acides aminés, des phytohormones), et un indicateur coloré de pH. Cette solution
aqueuse est solidifiée avec de l’agar agar (ce gélifiant permettant de donner une texture
ferme au milieu). Ces composants permettent la croissance du tissu isolé en organe, même s’il
n’est pas relié à la plante mère habituellement source d’éléments nutritifs.
La réussite de la culture des tissus végétaux dépend de la composition chimique des
milieux de culture utilisés ainsi que d’autres facteurs ambiants.
II.1. Composition des milieux de culture
En règle générale les milieux de culture sont composés des constituants suivants :
II.1.1. Constituants chimiques (inorganiques)
II.1.1.1. L’eau
On utilise en général de l'eau distillée, déminéralisée ou de l'eau permutée2. Dans
tous les cas la distillation finale doit être faite avec un distillateur en verre.
II.1.1.2. Les sels minéraux
Parmi les éléments nécessaires à la vie de la plante on distingue généralement les
macro- et les microéléments. Toutefois, comme pour les cultures traditionnelles, on trouvera
ces deux groupes d’éléments dans les milieux de culture :
1) Les macroéléments
Les tissus végétaux ont besoin d’une source constante de composés inorganiques. Les
éléments essentiels en plus du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène sont :
Les cations : NH4, N. P, K, Ca, Mg, S.
Les anions : NO3, PO4, SO4
Ces éléments sont ajoutés au milieu de culture avec des concentrations variant de 50 à
400 mg par litre.
2) Les microéléments (les oligoéléments
Pour une activité métabolique appropriée, les cellules végétales ont besoin
d’oligoéléments 3 ). Les plus essentiels sont : Fe (fer), Mn (manganèse), Zn (zinc), Cu
magnésium (Mg2+), grâce à son passage sur une résine échangeuse d’ion. Est une
eau très souvent utilisée en travaux pratiques, car elle est généralement de qualité
suffisante.
14
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
(prononcer « kélate ») de fer est obtenu grâce à l'association du fer avec soit :
une substance argileuse ;
un acide dit chélateur de fer qui forme des complexes métalliques grâce à son
fort pouvoir chélatant.
Le chélate de fer est capable de traiter la chlorose ferrique, une carence en
éléments nutritifs indispensables pour favoriser le développement des plantes et la
fructification. Un apport en chélate de fer favorise l'assimilation du fer par les
plantes et relance la production de chlorophylle.
Il existe plusieurs formes de chélates de fer, à savoir : la forme EDTA, la forme
DTPA, la forme EDDH.
15
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
de photosynthétiser à ce stade. Dans la nature, les sucres sont photosynthétisés à partir du gaz
carbonique atmosphérique et de l'eau du sol.
Il est donc indispensable d’apporter au milieu de culture des glucides qui sont
nécessaires au métabolisme. Ils sont utilisés comme source d’énergie et comme régulateurs
osmotiques. (Cette pression osmotique, agit dans un certain cas, sur l’orientation ou
l’expression morphogénétique des tissus et sur la maturation des embryons somatiques
produits). On amène en général du saccharose5 ou du glucose à des concentrations de 2 à 6
% en moyenne (Margara, 1984).
II.1.2.2. Les vitamines6
Elles favorisent fréquemment le développement des plants in vitro. Elles sont
nécessaires en petites quantités pour produire une série de réactions catalytiques dans le
métabolisme et il n’est pas exclu que le manque de certains d’entre elles puissent être un
facteur limitant de phénomène d’organogenèse. On utilise généralement des vitamines du
groupe B : thiamine, pyridoxine, biotine, méso-inositol, à des concentrations de l'ordre de 1
mg par litre.
II.1.2.3. Les acides aminés
La présence des acides aminés favorise la prolifération des cals 7. Ils procurent aux
tissus une source immédiate d’azote à assimilation plus rapide qu’avec l’azote inorganique
fourni par le milieu. Les principaux acides aminés dans les systèmes in vitro ont les fonctions
suivantes : la glutamine et l’asparagine transportent l’azote, l’arginine stimule les racines, la
sérine est employée dans la culture de microspores et la cystéine est un agent réducteur.
II.1.2.4. La gélose (ou l’agar-agar8)
C’est un polyoside (glucide) de haut poids moléculaire, qui est extrait de certaines
espèces d’algues rouges du genre Gelidium (Augé & al., 1989). Elle assure un support solide
transparent dans lequel les explants peuvent être repiqués et ne tombent au fond des
16
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
récipients. Elle a l’avantage de retenir très peu d’ions, mais en contrepartie elle fournit un
milieu de vie pauvre en oxygène lorsqu’elle est utilisée à une forte concentration. La
concentration d’agar variera avec le type d’organe cultivé, la qualité de l’agar et le pH du
milieu. Généralement, plus le pH est bas, plus l’agar tend à devenir liquide (Augé & al.,
1989).
Les avantages de l’agar sont :
L’agar forme avec l’eau un gel qui fond à 100°C et se solidifie à 45°C. ceci veut dire
que ce gel est stable quel que soit les températures d’incubation.
L’agar ne réagit pas avec les constituants du milieu.
L’agar n’interfère pas avec la mobilisation des constituants du milieu.
D’autres composants ont été testés pour remplacer l’agar, mais sans réel succès. Le
plus connu est peut-être la "Gelrite9".
II.1.2.5. Le charbon actif
Du charbon actif est quelquefois utilisé pour ses qualités de "détoxifiant". Selon
Hamlat (1995), le charbon actif absorbe les phénols, les produits de leur oxydation, accélère la
croissance des cultures et favorise l’enracinement. Dans d’autres cas, il possède un effet
inhibiteur sur l’effet des auxines et les cytokinines contenus dans le milieu (Margara, 1984).
9La Gelrite est un polymère gélifiant d'origine naturelle qui peut être utilisé dans
une variété d'applications comme agent de solidification au lieu de la gélose.
17
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
Cependant, récemment, d'autres substances ont été ajoutées à la liste des hormones
végétales. Ceux-ci incluent les jasmonates (JA), les brassinostéroїdes (BR), l'acide
salicylique et même certains peptides. Toutes les hormones végétales coopèrent.
Selon Ross (1969) et Salisbury (1994) In Meyer & al, 2008, une phytohormone est
une substance organique végétale qui régule la croissance et oriente le développement des
tissus vers la prolifération de pousses feuillées ou la croissance de racines. En cours de
culture, il faut donc faire varier les hormones végétales en fonction du type de croissance
recherché : des cytokinines pour favoriser la multiplication des microboutures, puis des
auxines pour favoriser l’enracinement préparatoire à l’acclimatation. Les hormones
utilisées sont principalement : les cytokinines, les auxines et les gibbérellines. Car ces
hormones sont capables d’orienter les explants vers la formation de nouveaux organes :
II.1.3.1. Les auxines (AIA10)
L’auxine est une phytohormone de croissance végétale indispensable au
développement des plantes. Elle joue un rôle majeur dans le contrôle de leur croissance. Elle
intervient dès les premiers stades de l'embryogenèse puis contrôle aussi bien l'organisation du
méristème apical (phyllotaxie) et la ramification des parties aériennes de la plante (dominance
apicale), que la formation de la racine principale, l'initiation des racines latérales et des
racines adventives (rhizogénèse). L'auxine intervient également dans les tropismes en réponse
à la gravité (gravitropisme) ou à la lumière (phototropisme). Ces multiples effets à l'échelle de
la plante résultent du contrôle qu'elle exerce sur la division cellulaire, l'élongation cellulaire
et certaines étapes de différenciation.
Le terme d’auxine a été étendu à un ensemble de substances naturelles aux propriétés
analogues, ainsi qu’à des hormones de synthèse. On parle ainsi des auxines fongiques, qui
jouent notamment un rôle dans la production des ectomycorhizes.
Les rôles de l’auxine sont nombreux. Son action dépend très fortement à la fois de sa
concentration et du tissu sur lequel elle agit. Par exemple, une même concentration peut
inhiber le développement d’un bourgeon alors qu’elle favorisera l’élongation d’une tige.
10Sur le plan chimique, c’est l’acide indole 3-acétique ou AIA, un acide faible qui
peut facilement se dissocier.
L’auxine est synthétisée majoritairement à partir du tryptophane mais aussi à
partir de l'acide chorismique à l’extrémité des tiges (dans l’apex), et dans le
méristème des bourgeons terminaux .
18
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
Selon les plantes, une même concentration sur un même organe peut entraîner des
conséquences différentes. Par exemple, l’auxine stimule la croissance du limbe des
monocotylédones alors qu’elle inhibe celle des dicotylédones.
L’auxine a aussi une action cambiostimulante et est responsable du phototropisme.
Elle favorise la croissance en longueur en agissant sur l’élongation cellulaire ou
auxèse.
L’auxine joue également un rôle dans le phototropisme positif des tiges.
En synergie avec les cytokinines, elle participe à la néoformation des bourgeons. En
revanche elle s’oppose à leur débourrement : c’est le principe de la dominance
apicale11.
L’auxine joue aussi des rôles dans l’organogenèse.
Elle agit à forte concentration (de l’ordre de 10-5 g/l) sur la rhizogénèse, favorisant
l’apparition de racines sur les boutures.
L’action de l’auxine est très importante dans l’induction florale, elle favorise le
développement des fruits.
11 La dominance apicale est le phénomène par lequel l'axe principal d'une plante
croit plus vite que ses ramifications. Ce phénomène est expliqué par l'inhibition
des bourgeons latéraux par l'auxine.
19
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
12
La mérèse (appelée parfois meresis en latin) correspond au mode de croissance
par multiplication du nombre de cellules (par mitoses successives) chez les
végétaux. Ce phénomène se retrouve principalement au niveau des méristèmes
des apex.
L'autre phénomène fondamental qui intervient dans la croissance du végétal, est
l'auxèse (augmentation du volume cellulaire).
20
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
Elles favorisent la division cellulaire et l’organisation des cals. Elles sont utilisées
pour stimuler la prolifération des tissus en culture. À une forte concentration elles
déclenchent la néoformation de bourgeons sur cals et favorise la prolifération des
méristèmes axillaires en culture d’apex (Margara, 1984).
Le schéma suivant représente les niveaux relatifs d’une auxine et d’une cytokinine
nécessaires pour obtenir différentes réponses morphogénétiques.
21
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
La cytokinine désigne ainsi chacune des adénines substituées sur l'azote 6 jouant un
rôle hormonal dans la plante (Figure II.3) :
Figure II.3. Structure chimique de la molécule d’adénine (base azotée commune aux
cytokinines)
22
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
23
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
15La plantule est la jeune plante durant la germination jusqu’au développement des
premières feuilles.
24
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
Figure II.4. Structure de l’acide gibbérellique (GA3) c’est la molécule de gibbérelline la plus
connue et la plus utilisée en culture in vitro
25
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
18 Il a été isolé pour la première fois en 1963 sous le nom d'« abscissine », impliqué
dans l'abscission (d'où son nom) des feuilles de cotonnier (Gossypium sp.). En
1964, on désigne la « dormine » comme responsable de la dormance chez les
bourgeons de sycomore. C'est enfin en 1965 que le double rôle dans l'abcission et
la dormance est attribué à l'acide abscissique. Ses synonymes anciens sont donc
les termes abscissine et dormine.
26
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
6. Aide la plante à résister aux conditions défavorables. Pour cette raison, il est appelé
aussi "hormone de détresse".
Ces substances apportent des régulateurs, mais aussi des acides aminés.
27
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
28
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
De nombreux chercheurs ont étudié les concentrations des milieux et ces milieux
portent maintenant leur nom (Tableau II.2). Certains d'entre eux sont couramment
commercialisés.
29
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
White (1954) - Medium Murashige & Skoog (R.M, 1962) - Medium Gumborg Miller & Ojima (1985) - Medium
Composition Quantité par litre Composition Quantité par litre Composition Quantité par litre
Masse Moles Masse Moles Masse Moles
a) a) a)
Ca(NO3)2, 4H2O 300 mg 1,27 mmol NH4NO3 1650 mg 20,6 mmol NaH2PO4, H2O 150 mg 1,09 mmol
KNO3 80 mg 0,791 mmol KNO 1900 mg 18,8 mmol KNO3 2500 mg 24,7 mmol
KCl 65 mg 0,872 mmol CaCl2, 2H2O 440 mg 2,99 mmol (NH4)2SO4 134 mg 1,01 mmol
Na H2PO4, H2O 19 mg 0,138 mmol MgSO4, 7H2O 370 mg 1,50 mmol MgSO4, 7H2O 250 mg 1,01 mmol
MgSO4, 7H2O 750 mg 3,04 mmol KH2PO4 170 mg 1,25 mmol CaCl2, 2H2O 150 mg 1,02 mmol
b) b) b)
MnSO4, 4H2O 5 mg 22,4 μmol H3BO3 6,2 mg 100 μmol MnSO4, H2O 10 mg 59,2 μmol
ZnSO4, 7H2O 3 mg 10,4 μmol MnSO4, 4H2O 22,3 mg 100 μmol H3BO3 3 mg 48,5 μmol
H3BO3 1,5 mg 24,3 μmol ZnSO4, H2O 8,6 mg 28,9 mmol ZnSO4, 7H2O 2 mg 6,96 μmol
KI 0,75 mg 4,52 μmol KI 0,83 mg 5,00 mmol Na2MoO4, 2H2O 0,25 mg 1,03 mmol
CuSO4, 5H2O 0,01 mg 0,0401 μmol Na2MoO4, 2H2O 0,25 mg 1,03 mmol CuSO4, 5H2O 0,025 mg 0,100 mmol
MoO3 0,001 mg 0,00695 μmol CuSO4, 5H2O 0,025 mg 0,100 mmol CoCl2, 6H2O 0,025 mg 0,105 mmol
CoCl2, 6H2O 0,025 mg 0,105 mmol KI 0,75 mg 4,52 mmol
c) c) c)
Fe2(SO4)3 2,5 mg 6,25 μmol FeSO4, 7H2O 27,8 μmol 100 mmol Séquestrène 28 mg Fe 50,1 mmol
Na2 SO4 2,5 mg 6,25 μmol Na2, EDTA, 2H2O 37,3 μmol 100 mmol 330 Fe
d) d) d)
Sucrose 20 g 58,4 μmol Sucrose 30 g 87,6 mmol Sucrose 20 g 58,4 mmol
e) e)
AIA 1-30 mg 5,71-171 μmol 2,4-D 1 mg 4,52 μmol
Kinétine 0,04-10 mg 0,186- 46,5 μmol
f) f) f)
Thiamine HCl 0,5 mg 1,45 μmol Inositol 100 mg 555 μmol Inositol 100 mg 555 μmol
30
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
Pyridoxine HCl 0,1 mg 0,486 μmol Acide nicotinique 0,5 mg 4,06 μmol Acide nicotinique 1 mg 8,12 μmol
Acide nicotinique 0,1 mg 0,812 μmol Pyridoxine HCl 0,5 mg 2,43 μmol Pyridoxine HCl 1 mg 4,86 μmol
Thiamine HCl 0,1 mg 0296 μmol Thiamine HCl 10 mg 29,6 μmol
g) g)
Glycine 3 mg 40 μmol Glycine 2 mg 26,6 g
h)
Caséine hydrolysate 1g 1g
i) i) i)
Agar 5g 5g Agar 10g 10g Agar 6-8g 6-8g
31
Chapitre II : Les besoins nutritifs des tissus cultivés en conditions aseptiques Dr 2017/2018
Manel BOUDOUAYA
32