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Eau, source d’énergie, source de carbone, source d’azote, de soufre et des éléments
minéraux.
D’autres ont besoins en plus d’un métabolisme essentiel qui assure leur développement ; on
l’appelle facteur de croissance.
a. Source d’énergie :
La grande majorité des bactéries rentrent dans les catégories des chimioorganotrophes,
notamment les bactéries de contamination alimentaire et celles utilisées dans l’industrie et
dans la biopharmacologie pour la fabrication des antibiotiques ;
Pour la synthèse de leurs protéines qui représentent environ 10 % de leur poids sec, les
microorganismes ont besoins de substances azotées.
Quelques bactéries sont capables de fixer l'azote sous sa forme simple (azote moléculaire).
D'autres composés inorganiques peuvent être utilisés : tel que les nitrites par les Nitrobacter.
La source d'azote peut être organique avec l'utilisation des groupements aminés des
composés organiques R-NH2.
Le soufre et le phosphore sont les plus importants constituants minéraux pour les microorganismes.
Le soufre: est présent dans certains acides aminés et donc dans les protéines sous forme de
groupement thiols (-SH). Il est principalement incorporé sous forme de sulfate ou de composés
soufrés organiques.
Le phosphore fait partie des acides nucléiques, de nombreux coenzymes et de l'ATP. Il est
incorporé dans la cellule sous forme de phosphate inorganique. Le phosphore joue le rôle de
véritable centrale énergétique à l'échelon cellulaire; il permet la récupération, l'accumulation et la
distribution de l'énergie dans la cellule.
Oligo-éléments: ils sont indispensables en quantités minimes, le plus souvent apportés sous
forme de traces. Ce sont notamment le Calcium, le Magnésium, le Molybdène et le
Manganèse qui jouent un rôle d'activateurs enzymatiques.
Acides aminés: acide glutamique, lysine, tryptophane, arginine, ….qui sont des constituants
des protéines
Bases puriques ou pyrimidiques: Adénine, Guanine, Uracile, Thymine sont des
constituants des acides nucléiques
Vitamines: B1-Thiamine, B5-Acide pantothérrique, Biotine, B2 (Riboflavine), B5, B12,
nicotinamide, choline…etc.
Selon le besoin ou non au facteur de croissance les microorganismes sont classés en deux
catégories:
Les prototrophes: ne nécessitent pas des facteurs de croissances.
Les auxotrophes: exigent les facteurs de croissances.
Syntrophie:
Les besoins en facteurs de croissance d'une espèce microbienne peuvent quelquefois être
satisfaits par la présence d'une autre espèce qui précisément synthétise le dit facteur. Ce phénomène
d'interaction métabolique est connu sous le nom de synthrophie.
1-La température:
Les thermophiles sont principalement rencontrés dans les genres Bacillus et Clostridium.
Ils sont naturellement rencontrés dans l'eau, le sol ou l'air.
Les psychrotrophes et les psychrophiles sont aussi largement répandus dans les milieux
naturels. Ce sont principalement des bacillus Gram négatifs des genres Pseudomonas,
Cytophaga et Aeromonas. Ils peuvent contaminer et altérer dangereusement les produits
biologiques conservés à basse température, de même que les aliments congelés qui perdent
leur valeur marchande.
2-le Ph :
La plupart des bactéries se multiplient dans les milieux à pH neutre, leur croissance est ralentie
puis stoppé au fur et à mesure que l’on s’éloigne de cette zone. À l’exception des acidophile qui
se multiplient aux milieux acides
Des Microoragnismes neutrophiles : qui se développent à des pH compris entre 5,5 et 8,5
(optimum : 7) (Escherichia coli)
Alcalophiles (basophiles): > 8 (Pseudomonas)
Acidophiles: < 6 (Lactobacillus)
4- La pression osmotique:
On distingue :
Non-halophiles: capables de croître dans des milieux dont la concentration en NaCl est
inférieure à 0,2 M.
Halophiles : nécessitent du sel (NaCl) pour leur croissance. Cette concentration peut varier
de 1-6% pour les faiblement halophiles jusqu’au 15-30% pour les bactéries halophiles
extrêmes (Halobacterium).
Halotolérants: acceptent des concentrations modérées de sels mais non obligatoires pour
leur croissance (Ex. : Staphylococcus aureus).
5-L’activité de l’eau:
On distingue :
Aw < 0,65 aucun microorganisme ne peut être cultivé (ils peuvent survivre).
Aw <0,85 aucun microorganisme pathogène ne peut être cultivé exception de certaines moisissures
excrétrices de mycotoxines.
Un milieu de culture est une préparation au sein de laquelle des micro-organismes peuvent se
multiplier.
Un bon milieu de culture doit satisfaire aux conditions suivantes :
Milieux synthétiques : Leur composition est exactement connue. Ils sont conçus en
fonction des besoins d'un micro-organisme ou d'un groupe de micro-organismes voisins. Ils
sont peu utilisés en microbiologie alimentaire ;
Milieux empiriques: Ajout de certains composés favorisant la croissance comme l’extrait
de levure, extrait de viande, peptone ou des liquides biologiques. Ils sont plus utilisés en
microbiologie alimentaire
Parmi les milieux les plus usuels certains contiennent â la fois de l'extrait de viande et une peptone ;
C'est le cas du bouillon nutritif et de la gélose nutritive (qui dérive du précédent par addition de 15
% d'agar agar).
Ces milieux conviennent pour la croissance de micro-organismes peu exigeants comme les
staphylocoques, les entérobactéries, Pseudomonas, les vibrions, Bacillus;
Ces milieux sont constitués d'un mélange de peptones animales et végétales riches en facteurs de
croissance et en acides aminés. Ceci explique qu'ils soient doués d'un haut pouvoir nutritif et que
l'on puisse obtenir le développement des bactéries réputées de culture difficile : Neisseria,
Streptococcus, Hemophilus, Brucella, Corynebacterium.
Milieux enrichis
Ils sont obtenus en incorporant aux milieux de base, du sang de cheval ou de mouton ou
divers suppléments polyvitaminiques commercialisés (Ces additifs apportent de nombreux facteurs
de croissance. ) Les milieux enrichis sont utilisés pour les micro-organismes dont les exigences
nutritives sont importantes et qui ne se développent pas ou mal sur les milieux usuels.
Milieux sélectifs
Ce sont des milieux de culture inhibant le développement de certains groupes bactériens. À une
base nutritive adaptée, sont ajoutés des inhibiteurs (antibiotiques ou antiseptiques) ; seuls les micro-
organismes résistants peuvent se développer.
Un milieu sélectif est utilisé pour sélectionner, au sein d'un ensemble pluribactérien complexe, un
ou plusieurs groupes bactériens que l'on souhaite étudier.
Exemples de milieux de culture d'usage courant en microbiologie alimentaire
Sa formule comprend une peptone (un mélange de peptides et d'acides aminés formée par
l'hydrolyse d'une protéine) et de l'extrait de levures (est un mélange d'acides aminés, des peptides,
des vitamines et des hydrates de carbone solubles dans l'eau) . L'association de ces deux
constituants fournit au milieu de nombreux facteurs de croissance.
Le milieu contient 3 inhibiteurs : sels biliaires, vert brillant et forte concentration en citrate de
sodium. Ceux-ci empêchent la pousse de toutes bactéries Gram+, et rendent difficile la croissance
des bactéries Gram- autres que Salmonella et Shigella.
Le milieu contient du lactose dont la fermentation est révélée par le virage de l’indicateur
coloré, le rouge neutre, à sa teinte acide.
Si la bactérie ensemencée fermente le lactose, le milieu devient rouge, par virage du rouge
neutre, du fait de l’acidification du milieu.
Le milieu contient du thiosulfate à partir duquel les bactéries qui en sont capables peuvent
produire H2S, qui sera révélé par le citrate ferrique. Si la bactérie ensemencée produit H2S,
en présence du fer III, un précipité noir se forme au centre de la colonie.
Croissance microbienne
La croissance est définie comme l’accroissement ordonné de tous les composants d’un organisme.
Chez les organismes pluricellulaires, elle conduit à une augmentation de taille, ou de
masse.
Chez les micro-organismes unicellulaires, elle aboutit à une augmentation de nombre
d’individus.
Le mode de reproduction le plus courant des bactéries est la division par fission binaire
(scissiparité ).
Fission binaire : est le mode de reproduction bactérienne le plus fréquent et le plus simple dans les
conditions normales de développement bactérien.
Par ce mécanisme, une cellule bactérienne donne deux autres cellules bactériennes, Au cours de
la fission binaire, 1’ADN bactérien se fixe à la membrane cellulaire pour organiser sa
réplication et le nouveau brin formé est également fixé à la membrane cellulaire au cours de sa
formation.
Paramètres de croissance
1-Temps de génération : g
Temps que met une cellule à se diviser et la population dont elle provient à doubler
Varie considérablement d’une bactérie à l’autre
Pour la majorité des bactéries, le temps de génération est de 1 à 3 heures ( 20 minutes dans
des conditions idéales).
Plus de 24 heures pour certaines espèces
μ = n/t
Avec
n: nombre de division
t: temps
C'est donc l'inverse du temps de génération. Pour E. coli le temps de génération est de 20 mn. En
une heure, unité de temps généralement adoptée, le taux de croissance est de 3. Dans les mêmes
conditions, il est de 0.075 pour Mycobacterieum tuberculosis.
Nn =No*2 μ*t
Techniques d’étude de la croissance
Lecture au microscope : La culture est séchée, fixée et colorée, puis les bactéries comptées
dans plusieurs champs microscopiques
Compteur de particules: Cet appareil réalise automatiquement le dénombrement des
particules ou des cellules
Epifluorescence : Les bactéries sont colorées par un fluorochrome comme l'orangé
d'acrédine puis examinée en lumière UV. On peut compter sélectivement les bactéries
vivantes qui fluorescent dans le vert et les bactéries mortes dont la fluorescence rouge
résulte de la combinaison du fluorochrome avec l'ADN dénaturé. Cette méthode manque de
sensibilité car elle ne permet pas d'évaluer avec une précision suffisante des populations
inférieures à 105 levures/ml ou 106 bactéries/ml.
Dénombrement après culture
2 - Mesure de la biomasse:
Détermination de poids sec: La culture est centrifugée, lavée plusieurs fois avec une
solution tampon et séchée jusqu'à poids constant
Mesure de trouble
Mesure de l’activité cellulaire : On peut mesurer soit la consommation d'un substrat
présent dans le milieu, soit un constituant cellulaire, soit une molécule excrétée par les
cellules, soit encore une variation physico-chimique du milieu.
Types de la croissance
La croissance des bactéries en milieu non renouvelé est limitée par l’épuisement du milieu en
nutriment et de l'accumulation des substances toxiques.
Courbe de croissance en milieu non renouvelé
En pratique, pour obtenir une courbe de croissance, on inocule au temps 0 un milieu liquide avec un
petit nombre de bactéries, puis on pratique des prélèvements périodiques (toutes les heures par
exemple). Sur chaque prélèvement, on mesure le nombre de bactéries par ml de milieux de culture.
La courbe tracée représente l'évolution du logarithme du nombre de bactéries par unité de volume
en fonction du temps.
Phase de croissance
1- Phase de latence :
La phase de latence, durant laquelle la masse reste identique à la masse bactérienne initiale, se
caractérise par une valeur de μ (taux de croissance) égale à zéro. La durée de la phase de latence est
très variable et elle dépend :
La nature de milieu
L’espèce bactérienne.
La quantité d'inoculum introduit sur le milieu
L’âge des bactéries.
Durant cette phase on a :
Cette phase se caractérise par une augmentation de plus en plus rapide de la masse. Le taux de
croissance devient supérieur à zéro et il augmente progressivement.
3- Phase exponentielle
Bactéries se reproduisent.
Taux de croissance constant et maximal.
Période où le temps de génération est le plus court.
Activité métabolique maximale.
Production d’exotoxines par certaines bactéries pathogènes
Phase relativement courte : ne dépasse pas 5 à 8 heures. Cela est dû à l’accumulation de
déchets métaboliques dans le milieu de culture et à la disparition des éléments nutritifs
disponibles.
Les microorganismes sont très sensibles à des conditions défavorables pendant cette phase.
Les rayonnements et de nombreux antibiotiques empêchent le déroulement normal d’étapes
importantes du processus de croissance
D'après la courbe le taux de croissance maximum peut être déterminé graphiquement, durant la
phase exponentielle de croissance, comme suit:
4- Phase de décélération
5- Phase stationnaire
Ainsi la population doublera en nombre après un intervalle de temps spécifique appelé : temps de
génération ou temps de doublement.
Nn =No . 2 μ*t
N0: nombre initial de cellules de la population
Nt: la population au temps t
n : nombre de génération dans le temps t
La valeur de n, le nombre de génération peut être obtenu en prenant le logarithme en base 10 des
deux nombres de l’équation
logNt = logNo + n log2
n= (logNt – logNo)/log2
n= (logNt – logNo) /0,301
La vitesse de croissance d’une culture en batch peut être exprimée en terme de constante de vitesse
de croissance moyenne (μ) qui est le nombre de générations par unité de temps (souvent en heure):
Taux de croissance
μ = n/t = (logNt –log No)/O,3O1 x t
Le temps que prend une population pour doubler sa taille (temps de génération moyen) (temps de
doublement moyen) (g) Peut maintenant être calculé.
Les matières premières crues comme la viande des volailles et les crustacés crus, sont des sources
inévitables de bactéries et virus pathogènes intestinales. Les marchandises renvoyées sont souvent
fortement colonisées, constituant ainsi des sources de contaminations néfastes des produits traités.
2.2 : Ubiquitaire:
Les eaux de surface, les eaux de distribution malpropres, le sol et les poussières véhiculées par l’air
sont les sources les plus importantes de la contamination dite ubiquitaire.
En l'absence de toute pollution d'origine animale, les bactéries présentes dans l'eau proviennent du
sol, et des plantes aquatiques (Ex: Pseudomonas, Acinetobacter).
La plupart des cours d'eau recueillent la pollution domestique d'origine humaine et animale. Ils se
chargent de microorganismes provenant de l'intestin de l'homme et des animaux : entérobactéries,
entérocoques, Clostridium.
La contamination d'aliments par une eau polluée peut être dommageable : risque d'intoxication,
risque d'altération.
C'est pourquoi, les eaux destinées à la consommation ou utilisées dans les industries agro-
alimentaires subissent des traitements destinés à éliminer les micro-organismes. Il s'agit
classiquement d'une chloration
FLORE DU SOL:
Parmi les groupes bactériens les plus représentés, figurent : Pseudomonas, Clostridium,
Bacillus et Micrococcus, Nitrobacter…etc.
L'air ne contient pas d'éléments nutritifs. Les bactéries qui y sont présentes ne peuvent donc
s'y multiplier et s'y installer durablement. Les micro-organismes de l'air sont, pour la
plupart, fixés sur des poussières et véhiculés par elles.
La composition de la flore de l'air d'une salle dépend essentiellement de l'activité qui y est
exercée.
Les machines et moyens de transports utilisés dans les industries alimentaires peuvent renfermer,
s’ils ne sont pas bien nettoyés et désinfectés des sources de contaminations générales, mais surtout
des flores spécialement adaptés : acidotolérantes, thermorésistantes, résistantes à certaines
antiseptiques et désinfectants, etc.
2.4: Humaine:
Flore cutanées résidentes et transitoires
La flore résidente : l'ensemble des espèces microbiennes que l'on y retrouve en quantité
remarquable dans tous les prélèvements.
sur la main : ex: Staphylococcus epidermidis,
au niveau des aisselles : ex: entérobactéries.
Contrairement à la flore transitoire, la flore résidente ne peut être éliminée en totalité par un
nettoyage, par les antiseptiques les plus puissants.
La microflore d’origine intestinale, respiratoire ou dermique. Deux espèces sont constantes quel que
soit le territoire cutané : Staphylococcus epidermidis et Propionibacterium acnes
la flore transitoire est souvent soit pathogène, soit occasionnellement pathogène, soit
opportuniste. Elle constitue un danger pour le consommateur : en effet, certaines espèces
responsables d'intoxications alimentaires peuvent habiter passagèrement la peau, surtout sur
les mains, et être transmises à un aliment (Staphylococcus aureus, Salmonella, Shigella,
Clostridium perfringens).
II- Interactions hôte – microorganismes
De nombreux micro-organismes sont associés aux plantes ou aux animaux avec lesquels ils peuvent
entretenir des relations de symbiose, de mutualisme, de commensalisme, de Saprophytisme
(neutralisme) ou de parasitisme.
1- LE COMMENSALISME :
Est une relation naturelle entre deux êtres vivants dans laquelle l'hôte fournit une partie de sa
propre nourriture au commensal. Est une interaction biologique à bénéfice non réciproque où l’un
des partenaires n’a aucune influence sur l’autre.
2- SYMBIOSE ( mutualisme) :
Le mutualisme est une interaction biologique dans laquelle les deux partenaires trouvent un
avantage, celui-ci pouvant être la protection, l’apport de nutriments…..
Exemple:
Les bactéries rhizobium trouvés dans les racinaires des légumineuses peuvent fixer une
grande quantité d’azote à partir de l’air, ce qui réduit la nécessité d’apporter des engrais
à la légumineuse et en contrepartie la plante fournit des hydrates de carbone
L'intestin humain contient entre 1000 et 1150 espèces de bactéries comme Escherichia
coli . Elles ont un rôle favorable dans la digestion, dans la régulation du système
immunitaire et empêchent la colonisation par des organismes pathogènes.
3- LE PARASITISME:
Une relation entre 2 organismes où l’un vit au dépend de l ’autre qui peut subir des dommages des
maladies infectieuses
Certains micro-organismes sont des parasites facultatifs, d'autres sont des parasites obligatoires. Le
parasitisme est généralement nuisible et souvent nocif.
4- SAPROPHYTISME (neutralisme):
1- Définition :
coliformes).
Le pouvoir pathogène des bactéries est déterminé par trois éléments principaux :
leur capacité à proliférer dans l'organisme : c'est leur pouvoir invasif ou pouvoir de
multiplication
leur capacité à libérer des toxines : c'est leur pouvoir toxique ;
les résistances opposées par l'organisme
bactéries dotées d'un pouvoir invasif important et d'un pouvoir toxique faible :
Staphylococcus aureus...
bactéries peu invasives, à pouvoir toxique élevé: Clostridium botulinum...
bactéries dotées à la fois d'un pouvoir invasif et d'un pouvoir toxique fort : Salmonella
Typhi...
bactéries peu invasives et peu ou pas toxiques : ne peuvent engendrer d'infections qu'à
l'occasion d'un affaiblissement des défenses de l'organisme : Pseudomonas, Entérobactéries
Les aliments sont des sources des dangers pour le consommateur c’est pourquoi l’arrêté 21 mars
2013 relatif à l’état de santé et d’hygiène du personnel appelé un manipulé les denrées animales ou
d’origine animal précise qu’un certain nombre de µO tel que E.coli salmonella
staphylococcus pathogène …..
Donc toute personne reconnu atteinte d’une de ces maladies ne peut être manipulé lorsque les
résultats reste positif
Les infections sont causées par ingestion de microorganismes pathogènes (bactéries, virus
,parasites) qui envahissent la muqueuse intestinale et s’y multiplient ou migrent vers
d’autres tissus.
Le pouvoir infectieux est la propriété d’une bactérie à envahir les tissus de l'hôte.
La virulence est le degré de pathogénicité d'un germe infectieux.
Les micro-organismes « infectieux » les plus souvent incriminés dans le cadre de l'alimentation ,
sont :
Salmonella, Clostridium perfringens, Escherichia colis, Shigella, Vibrio parahaemolyticus,
Bacillus cereus, Yersinia enterocolitica, Listeria monocytogenes…
3-2-Pouvoir toxique
A. Définition:
Le pouvoir toxique ( ou toxinogenèse ) est dû à la production d'une toxine qui peut être de
différents types et avoir diverses actions.
B- Toxinogénèse: modalités
Intoxinations, Intioxication, Toxi-infection
C- types de toxines:
On appelle toxine toute substance toxique et antigénique élaborée par les bactéries.
C-1- toxines bactériennes: On les subdivise en
Exotoxines :
très actives
excrétées généralement pendant la croissance
surtout produites par des Gram +
relativement thermolabiles
Protéines solubles
les principales sont les entérotoxines staphylococciques (Staphylococcus aureus), et les
toxines botuliniques (Clostridium botulinum).
la dose minima mortelle varie selon la toxine et les hôtes de 10-3 à 10- 6 mg.
La toxinogenèse dépend des conditions du milieu ( ex: Clostridium botulinum est
négligeable dans les produits acides (pH < 4,5)).
Endotoxines:
Moins actives que les exotoxines
Libérées par lyse des cellules
Le principale est l'endotoxine typhoïdienne (salmonella).
Sont en général produites par des bactéries gram -.
Sont thermostables
Il s'agit de complexes glucidolipidoprotéiques
C-2-Les phycotoxines
Une phycotoxine est une toxine produite par les algues. C'est le cas des toxines produites par les
algues unicellulaires et qu'on retrouve dans les fruits de mer Exemples: Les toxines paralysantes des
coquillages
Intoxication paralytique par fruits de mer (PSP : Paralytic Shellfish Poisoning)
C-4-Les virus
les aliments les plus fréquemment incriminés sont les mollusques bivalves. Toutefois, un autre
véhicule important est constitué par les plats cuisinés préparés par des personnes infectées , dans ce
cas on peut y remédier par une bonne hygiène personnelle et l’éducation sanitaire.
Notion d’immunodépression :
Est une pathologie particulière traduisant un affaiblissement du système immunitaire (système de
défense de l’organisme) et constituant un facteur d’exposition à d’autres maladies.
L’immunodépression est alors une déficience de l’immunité qui se traduit par l’insuffisance ou la
défaillance de certaines fonctions du système de défense.