Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PRÉSENTÉ PAR :
DR MOHAMMEDI EPSE AMEUR
I. Introduction
Conséquences
Très nombreuses mycotoxines différentes
Plusieurs centaines de composés identifiés
Une trentaine d’importance en santé publique humaine et
animale
Pas de relation directe et systématique entre
Mycotoxine/espèce fongique/substrat
IV. Origine des mycotoxines
1. La moisissure :
• toutes les moisissures peuvent élaborer des métabolites
secondaires, mais beaucoup d’entre elles n’ont pas la faculté de
synthétiser des mycotoxines (Cladosporium, Mucor)
• L’absence de champignon ne garantit pas l’innocuité du produit
,car un champignon peur produire des mycotoxines à un moment
donné puis disparaitre.
IV. Origine des mycotoxines
2. Le climat:
le climat est très important dans la toxinogénèse car il englobe la
température, l’humidité et l’oxygénation.
La formation de moisissures et la production de mycotoxines sont
limitées par le climat:
Aspergillus : préfère les climats tropicaux chauds et humides (30 °)
Penicillium : préfère les climats tempérés (20° – 25 °), peut aussi se
développer à des températures plus basses ( 10°)
Fusarium : préfère les climats tempérés ( 20 ° - 25°)
IV. Origine des mycotoxines
3. Le substrat:
• Les aliments en générale et les matières premières végétales en
particulier sont tous des substrats convenables pour les
moisissures .
• Mais le saprophytisme de ces microorganismes et par conséquent
leur croissance ne peuvent être mis en œuvre que si le milieu
renferme de l’eau libre.
IV. Origine des mycotoxines
Conséquences
Flore du champ
Espèces hygrophiles: Fusarium
Flore de stockage
Espèces xérophiles: Penicillium, Aspergillus
Flore mixte
Aspergillus flavus: champs ou stockage en fonction du substrat
IV. Origine des mycotoxines
Feu de la saint Antoine
La tentation de Saint-Antoine, Flaubert
VI. Conditions physico-chimiques de
développement:
2. Température :
• Conditionne la compétitivité
• Rôle prépondérant sur la croissance, le développement et la
physiologie
• Eventail très large ( optimum 20°-25°)
VI. Conditions physico-chimiques de
développement:
Conséquences :classification en:
Thermophiles : Aspergillus fumigatus, Aspergillus flavus survit à 35°
dans les tunnels de pates
Thermotolérants : Aspergillus niger, Byssochlamys germe après 10
mn à 85°
Mésophiles: Penicillium
Cryophiles: Cladosporium herbarum croit à -6° et survit à -20° ,
Alternaria
VI. Conditions physico-chimiques de
développement:
3. Composition gazeuse :
• Les moisissures sont en générales aéro-anaérobies « tolérantes »
• Rôle limitant et sélectif du rapport CO2/O2
• Aptitude au confinement ( Pinicillium roqueforti )
• Beaucoup de moisissures tolèrent des pressions partielles en O2
faibles : Byssochlamys nivea
VI. Conditions physico-chimiques de
développement:
4.LE PH:
• Moisissures de développent à des PH entre 3 et 8 ( optimum entre 5
et 6 )
• PH élevé permet une croissance normale des champignons , et une
faible production de toxines
• Un PH entre 5 et 2,5 permet une toxinogènése plus importante et
une croissance de champignon moins importante
VII. Mycotoxinogénèse
Immuno-suppressif
IX. Groupes de mycotoxines
1ere phase :
Sensation de brulures : bouche, œsophage, estomac
Vomissements
Diarrhées, douleurs abdominales, maux de tête
XI. Aleucie toxique alimentaire
2eme phase :
perturbations hématologiques ;leucopénie, agranulopénie
Dégénérescence de la moelle osseuse
Sensibilité aux infections
XI. Aleucie toxique alimentaire
3 ème phase :
Nécrose de la cavité buccale ,tube digestif
Mort par œdème pulmonaire
XI. Aflatoxicose
1. Aflatoxicose aigue :
Ictère et hémorragies diffuses
dégénérescence graisseuse du foie
2.Aflatoxicose chronique :
ictère généralisé
cirrhose hépatique
diminution des performances zootechniques
carcinome hépatocellulaire, cholangiocarcinome
XI. Aflatoxicose
Espèces responsables:
Aspergillus flavus, A. parasiticus, Penicillium verrucosum
Aflatoxine M1:
Métabolite hydroxylé de B1
Présente dans le lait provenant d’animaux ayant reçu des aliments
contaminés par l’aflatoxine B1.
S’élimine principalement dans le lait
Toxicité voisine de celle de B1
XI. Aflatoxicose
a) Méthodes physiques :
Différentes méthodes physiques peuvent être utilisées :
• Tri, élimination des grains altérées
• Lavage, nettoyage des grains permet une élimination partielle de
toxines
• Le tamisage permet de réduire la teneur en toxine , les grains cassés
contiennent 10 fois plus de mycotoxines que les grains intacts
XII. Prévention du risque mycotoxicologique
b) Méthodes chimiques :
• Les méthodes chimiques laissent des « résidus » de mycotoxines sur
les aliments traités, dont il faudra s’assurer de l’absence de toxicité.
• Acides et bases : ammoniaque , soude
• Oxydants et réducteurs : peroxyde d’hydrogène, bisulfite de sodium
XII. Prévention du risque mycotoxicologique
c) Méthodes microbiologiques :
• Certaines souches de bactéries lactiques, de propionibactéries et de
bifidobactéries possèdent des structures pariétales capables de se lier aux
mycotoxines
• Glucomannanes ( ligands) issus de la partie externe des parois de la levure
Saccharomyces cerevisiae sont capables de lier in vitro certaines
mycotoxines
• Microorganismes métabolisant les mycotoxines ( Corynebacterium rubum )
• Biocompétition avec des souches non toxinogènes