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I. Généralité :
Les aliments sont d’origine végétale et/ou animale : la flore normalement associée aux plantes
et aux animaux est donc potentiellement présente. De plus, un apport microbien exogène est
souvent inévitable (environnement, contact, manipulations, etc...).
La matière alimentaire brute est d'origine végétale ou animale et la flore qui lui est associée
est donc respectivement celle naturellement présente sur les plantes et les animaux.
L’homme et les animaux peuvent agir comme moyen de dissémination (voie fécale).
-Le lait frais : contient des lacténines et des facteurs anti-coliformes à activité limitée dans le
temps.
Plus la diversité de composition d’un aliment est grande (produits animaux tels que les
viandes et dérivés, le lait ...) et plus sa susceptibilité à servir de milieu de culture pour les
microorganismes est grande.
Le pH :
La grande majorité des bactéries ont la capacité de se développer à un pH proche de la
neutralité. En fonction de leur pH optimum de croissance, on classe les microorganismes en
trois groupes :
o Bactéries acidophiles 1 < pHopt < 5,5 (ex : thiobacillus),
o Bactéries neutrophiles 5,5 < pHopt < 8 (ex : E.coli, Pseudomonas),
o Bactéries alcalophiles 8,5 < pHopt < 11,5 (ex : bacillus, microcystis).
Par rapport au pH, il est habituel de considérer deux groupes d’aliments :
- ceux dont le pH est inférieur à 4,5 (dans ce cas, les microorganismes dangereux ne se
multiplient généralement pas et Clostridium botulinum n’élabore pas sa toxine), et
- ceux dont le pH est supérieur à 4,5 (Dans les aliments dont le pH est compris entre 4,5
et 9,5, de nombreuses altérations sont susceptibles de se produire et la plupart des
bactéries pathogènes cultivent dans ces conditions).
Le pH de l’aliment favorisera d’autant mieux la prolifération qu’il sera voisin du pH
optimum de croissance.
Activité de l’eau :
Température d’entreposage :
L’humidité relative du lieu d’entreposage influe à la fois sur l’activité de l’eau (HR% =
aw.100) de l’aliment (équilibre dynamique) et sur la croissance des microorganismes à la
surface de cet aliment.
Une atmosphère d’azote ou un conditionnement sous vide permet d’éviter des contaminations
par des microorganismes aérobies.
Il s’agit de substances qui sont soit bactériostatiques soit bactéricides (éthanol, les acides
lactique, acétique, citrique, tartrique, malique, etc.).
1.1 Echantillonnage :
L’échantillonnage et le transport peuvent être réalisés par le client ou par le laboratoire. Lors
de l’échantillonnage, le préleveur veillera à obtenir un échantillon représentatif du lot et à ne
pas contaminer l’échantillon en le prélevant.
Pour une denrée alimentaire de même nature, l'échantillon doit être réparti, au moins, en cinq
(5) unités issues d'un même lot. ï Le laboratoire doit disposer d’environ 500g de produit, soit
5 fois 100g. Ces 100g peuvent être fournis par une ou plusieurs pièces. Ces prélèvements
doivent, respecter les règles d’asepsie et les règles de représentativité. Pour les conserves,
l'échantillon doit être réparti, au moins, en six (6) unités issues d'un même lot.
2.2 Transport :
- Ils doivent être amenés le plus rapidement possible au laboratoire en maintenant les
conditions initiales dans lesquelles se trouvait le produit dans leur emballage d’origine s’il
s’agit de produits finis ou dans des flacons ou récipients stériles s’il s’agit de produits en vrac
ou de prélèvements.
- Il ne faut pas congeler le produit car la congélation provoque une diminution plus ou moins
importante du nombre de germes qu’il contient. Exception faite pour le produit déjà congelé
dont il faut s’assurer qu’il n’y ait pas de décongélation pendant son transport (ce produit peut
être gardé pendant un mois avant d’être analysé).
A son arrivée au laboratoire, l’échantillon sera accompagné de sa fiche qui englobe tous les
renseignement nécessaire (nature, date, heure, provenance du prélèvement, nom du préleveur,
analyses demandées, …).
L’examen microscopique :
Ce dernier constitue une étude préliminaire souvent précieuse. Utilisé pour des applications
particulières ainsi que dans le cadre de certaines analyses quantitatives. Il est généralement
réalisé sur le prélèvement brut afin d'avoir une concentration suffisante en microorganismes.
Cet examen peut s'effectuer à l'état frais ou sur un frottis fixé ou sur les deux
Les frottis sont colorés au bleu de méthylène ou de préférence par la coloration de Gram. Les
résultats de cet examen ne sont pas toujours très significatifs car la flore est très variable en
fonction de l'aliment.
Avantage :
L'examen microscopique peut être cependant utile dans les cas suivants :
Dénombrer les colonies de formes lenticulaires et de tête d’épingle qui poussent en masse et
noter les dilutions correspondantes. Tenir compte des boites ayant un nombre compris entre
15 et 300.
Σc
Appliquer cette formule : N=
Vml ×(n 1+0.1 n 2)×d
Ce sont des bacilles à Gram négatif, non sporulés, oxydase-, aérobies ou anaérobies
facultatifs ; capable de se multiplier en présence de sels biliaires ou d’autres agents de surface
ayant des propriétés équivalentes, possédant l’enzyme ß- galactosidase permettant l’hydrolyse
du lactose à 37°C avec production de gaz.
Les principaux genres inclus dans le groupe sont : Citrobacter, Enterobacter, Escherichia,
Klebsiella et Serratia
Basé sur la propriété des coliformes à fermenter le lactose avec production d’acide et
d’aldéhyde, avec ou sans production de gaz. La recherche se fait en milieu solide.
c) Mode opératoire :
Les milieux solides utilisés : gélose VRBL (gélose au cristal Violet et au Rouge neutre Biliée
Lactosée) OU Désoxycholate 1 ‰
d) Lecture et interprétation :
Lecture des Boites incuber à 37°C ±1 pour le dénombrement des coliformes totaux :
-Dénombrer les colonies typiques et atypiques de couleur rouge qui poussent en masse, noter
la dilution correspondante.
Σc
N= /gr ou ml
1.1 ×d
∑ c : La somme des colonies typiques et atypiques identifiés
-Dénombrer les colonies de couleur rouge qui poussent en masse et noter la dilution
correspondante.
Σc
N= /gr ou ml
1.1 ×d
Formule : a = (b x c)/ A
Σa
N=
1.1 ×d
Repiquer chaque tube de milieu VBL (+) sur un autre tube de VBL et un tube d’Eau Peptonée
Exempt d’Indole.
Chasser le gaz présent dans la cloche avant l’incubation.
Incuber 24h à 44°C.
voir acidification du milieu VBL et le dégagement de gaz dans la cloche.
Ajouter le milieu Kovacs au tube d’Eau Peptonée Exempt d’Indole et voir la formation d’un
anneau rouge.
Noter le nombre de tubes positifs pour chaque série de dilutions et se référer à la table de
NPP.
b) Principe :
Elle se fait en milieu solide par incorporation de gélose spécifique TBX (Le BCIG : acide 5-
bromo-4-chloro-3-indolyl- -D-glucuronique), c’est un milieu chromogénique qui en présence
de β D-glucuronidase donne naissance à un substrat chromogène de couleur bleu (Le
dichloro-dibromo indigo), la présence d’E. Coli est révélée par l’apparition de colonie
caractéristique de couleur bleu.
c) Mode opératoire :
Inoculer 1 série de boites avec 1 ml des différentes dilutions.
Couler la gélose TBX ≈ 12 ml.
Laisser se solidifier.
Incuber 24h ±2h à 44°C ±1.
d) Lecture et interprétation :
Σc
∑ c : La somme des colonies caractéristiques. N= /gr ou ml
1.1 ×d
d : Le taux de la 1ère dilution retenue.
Basé sur la propriété des entérobactéries à fermenter le glucose, elle se fait en milieu solide
par incorporation en gélose VRBG (gélose au cristal Violet et au Rouge neutre Biliée
Glucosée).
c) Mode Opératoire :
Inoculer des boites de pétri avec 1 ml des différentes dilutions.
Déposer l’inoculum (1 ml) goutte à goutte sur toute la surface de la boite
Couler une couche de gélose de VRBG ≈ 12 ml, refroidie à la température ≈ 45±1 °C
Mélanger et laisser se solidifier
Incuber 24h ±2h à 37°C ±1
d) Lecture et interprétation :
-Dénombrer les colonies caractéristiques de couleur rouge qui poussent en masse, noter la
dilution correspondante.
-Tenir compte des boites ayant un nombre compris entre 10 et 150.
Σc
N= /gr ou ml
1.1 ×d
∑ c : La somme des colonies caractéristiques.
d : Le taux de la 1ère dilution retenue.
Ils sont d’origine fécale, humaine ou animale et témoignent d’un nom respect des régles
d’hygiène
Ils renseignent sur :
Hygiène du personnel
La propreté des locaux et du matériel.
A- En milieu liquide :
Le test présomptif :
B- En milieu solide :
Inoculer les boites de pétri avec 1ml des différentes dilutions.
Déposer l’inoculum goutte à goutte sur toute la surface des boites.
Couler une couche de gélose BEA (bile, esculine, azide de sodium et citrate de fer
ammoniacal) ≈ 15 ml, refroidie à la température ≈ 45±1 °C.
Incuber à 37°C pendant 24- 48h.
Lecture : dénombrer les colonies de streptocoques fécaux apparaissent grises entouré, d’une
auréole noire (esculine +).
Recherche et dénombrement des anaérobies sulfito-réducteurs à 46°c : [9]
Chauffer le produit à tester (l’inoculum) 10min à 80°C afin de détruire les formes végétatives
et d'activer les spores.
Refroidir rapidement à l’eau de robinet.
Ce sont des microorganismes de forme sphérique, cocci Gram positif , halophiles c'est-à-dire
cultivent en présence de 5 % de NaCl ,catalase +.
c) Mode opératoire :
- La 1iere étape est la préparation de la gélose Baird Parker a laquelle on rajoute 15ml
de la solution de jaune d’œuf au tellurite de potassium.
- Couler la gélose dans des boites de pétri et conserver à +4°C.
- Inoculer les boites avec 0,1 ml des différentes dilutions.
- Étaler les gouttes à l’aide d’une pipette pasteur stérile en râteau.
- Incuber les boites couvercle en bas 48h ±2h à 37°C ±1.
d) Lecture et interprétation :
Retenir 2 dilutions successives où le nombre total de ces colonies est compris entre 10 et 150
dans chaque boite.
- Les colonies caractéristiques : Staphylococcus aureus est caractérisé par la formation
de colonies noires (réduction du tellurite en tellure), brillantes, convexes, entourées
d’un halo d’éclaircissement du jaune d’œuf (2 à 5 mm de diamètre, correspondant à
une protéolyse). À l’intérieur du halo, il peut apparaître une zone opaque due à l’action
d’une lécithinase.
- Les colonies non caractéristiques : Staphylococcus epidermidis est caractérisé par
l’apparition de colonies noires, brillantes, de forme irrégulière et une formation de
zones non transparentes autour des colonies après 24 heures.
e) Test de confirmation :
Pour confirmer qu’il s’agit bien de colonies de Staphylococcus aureus, effectuer des tests
biochimiques rapides (catalase et coagulase) sur 5 colonie caractéristique et 5 autre non
caractéristique pour deux boites de dilution successive ou le nombre de colonie est compris
entre 10 et 150.
C’est uniquement sur les colonies catalase positif on effectue le test coagulase, et on note le
nombre de colonie caractéristique et non caractéristique a catalase et coagulase positif.
Teste catalase :
Prélever une moitié de la colonie et la déposer sur une lame propre, puis déposer sur cette
demi- colonie une goutte d’H2O2.
La coagulase libre est une enzyme qui permet de catalyser la transformation du fibrinogène
(soluble) en fibrine (insoluble). La formation d’un coagulum attestera de la présence d’une
coagulase libre. Il suffit pour cela d’utiliser du plasma de lapin.
- La moitié de chaque colonie ayant la catalase positive est repiquée dans un bouillon
cœur cervelle (BHIB). Les tubes sont incubés 24h à 37°C.
- Mélanger 0.1 ml du bouillon BHIB avec 0,3 ml avec le plasma du lapin dans un tube
stérile et incuber les tubes à 37°C pendant 24h ou bien au bain marie 37°c pdt 30min.
Faire des lectures durant les 1 ères heures d’incubation et laisser 24h si le résultat est
négatif.
Calcul du nombre de Staphylocoques à coagulase positive par boite :
c nc
b b
c nc
a= × c + × c
c nc
A A
Ac = Nombre de colonies caractéristiques repiquées
∑a
N =
V x 1,1 x F
Les levures et moisissures sont des agents importants d’altération. Elles dégradent les denrées
fraiches (fruits et légumes), réfrigérées (produits de viande, fromages), sèches (charcuteries)
et acides (jus de fruits).
L’ensemencement se fait en milieu solide par étalement en surface sur milieu Sabouraud, ce
milieu est rendu sélectif par addition de chloramphénicol ou de gentamicine.
c) Mode Opératoire :
-Ensemencer 0.1 ml des différentes dilutions à l’aide de pipettes pasteur stériles en râteau sur
le milieu Sabouraud.
-Il faut faire aussi un témoin milieu (milieu Sabouraud seul) et un témoin diluant (milieu
sabouraud ensemencer en râteau par 0.1 ml du diluant seul (TSE)).
-Incuber à température ambiante (22°C) sur la paillasse pendant 5jours couvercle en haut.
d) Lecture et interprétation :
Σc
N= /gr ou ml
V ×1.1 ×d
∑ c : La somme des colonies
d : Le taux de la 1ère dilution retenue.
V : Volume inoculer (0,1ml)
Enrichissement :
A partir du pré-enrichissement on effectue un enrichissement sur bouillant SFB D/C.
- Dans des tubes contenant 10ml du bouillant SFB D/C additionnée 2disque d’additif
SFB au moyen d’une pince stérilisé.
- On rajoute 10ml du Flacon d’Eau Peptonée pré enrichie.
- Travailler toujours au près du bec benzen.
- Incuber pdt 24h à 37°c.
Isolement :
C’est seulement à partir des tubes qui présente un virage vers le rouge brique qu’on va
faire l’isolement sur Hektoen.
- Prendre une goutte au moyen d’une anse de platine ou une pipette pasteur et la déposer
sur le bord de la gélose Hektoen
- Faire des stries serrées pour un meilleur isolement
- Incuber a 37°c pdt 24h.
Lecture:
Colonies typiques (forte suspicion de salmonelle) :
Colonies ayant un contour régulier, transparente (verte sur Hektoen) avec ou sans centre noir
(H2S +).
Identification:
TSI: (triple sugar iron)
Il permet de mettre en évidence la fermentation du lactose, le glucose et le saccharose ainsi
que la production du gaz et l’H2S (hydrogène sulfuré).
Emplois :
5 colonies typiques de Salmonelle sont ensemencées en stries centrale sur la pente puis en
piqure profonde sur le culot, porter les tubes à l’étuve à 37°c pdt 24h. après avoir vérifier que
les bouchons ne sont pas visés à fond afin de permettre une bonne oxygénation de la pente.
-La fermentation des 03 sucre se traduit par le virage au jaune, la production d’H2S par
noircissement et le dégagement de gaz par le décollement de la gélose ou l’apparition de bulle
d’air.
Les bactéries du genre Listeria sont des petits bacilles à Gram positif, à extrémités arrondies,
asporulés, non acido-alcoolo-résistant, mobiles à 20-25°C. Bactérie pathogène capable de
croître à 4°C (donc dans les denrées réfrigérées).
L. monocytogenes est surtout dangereuse pour les sujets fragiles (enfants, personnes âgées,
femmes enceintes). Provoque la listériose (méningites, septicémies, avortements) avec un taux
élevé de mortalité (30%).
b) Principe :
Après 24-48 h d’incubation, forment sur gélose PALCAM des colonies d’environ 2 mm de
diamètre, de couleur gris-vert, avec un centre concave et un halo noir sur un fond rouge
cerise.
Sur la gélose Oxford, Listeria monocytogenes forme des colonies vert-olive entourées d’un
halo noir après 24h, après 48h, elles deviennent plus foncées avec un centre noir en creux et
sont entourées de zones noires (creuse la gélose après qlq jrs d’’incubation à la recherche de
substrat).
Isolement secondaire :
Aspect des colonies sur gélose palcam et oxford sont décrite précédement, pour leur aspect
sur le milieu chromogènique elle sont de couleur bleu à bleu-vert avec formation d’halo
opaque.
Les colonies présumées identifiées comme des L. monocytogenes doivent être confirmées par
des tests biochimiques et immunologiques
Etape 05 : Identification
- Examen microscopique à l’état frais : Bacille minces, courte de mouvement rotatif
- Identification biochimique : Coloration gram, TSI, gallerie biochimique, test
mobilité ( mannitol- mobilité), test coagulase, test catalase.
- Mobilité +, Nitrate –, Glucose +, H2S –, Gaz-, Esculine +, Urée –, Indole-, TDA –VP
+, RM +
- Repiquage sur gélose au sang de mouton : Mise ne place des zones d’hémolyse
spécifique à listéria monocytogenes.
- Identification immunologique : Recherche d’antigène flagellaire et pariétal
- PCR : C’est une méthode sensible, rapide et spécifique qui vise à rechercher les gènes
par hybridation et révélation.
- Elisa : Basé sur l’utilisation des anticorps monoclonaux anti-Listéria
d) Lecture et interprétation :
L’analyse a pour objectif d’assurer l’absence de L. monocytogenes dans tous les aliments de
type « Ready-To-Eat » où le pathogène pourrait se multiplier. Pour les « Ready-To-Eat » dans
lesquels Listeria ne sait pas pousser (trop secs ou trop acides) : dénombrer le pathogène pour
assurer que l’on ne dépasse pas la dose minimale infectieuse (100 CFU/g).
Denrées de type «Ready-To-Eat » :<100 L. monocytogenes/g au moment de la
consommation
- Si ce niveau (100 CFU/g) ne peut être garanti, car le pathogène est capable de pousser
dans l’aliment, le critère est : absence dans 25g.
- Notification obligatoire en cas de résultat positif.
1.9.9 Recherche de Chronobacter sakazakii :
a) Définition :
C’est une bactérie pathogène bacille mobile Gram – , Chez les nourrissons, il peut causer une
Méningites, septicémies, bactériémies, entérocolites nécrosantes (NEC)la raison pour laquelle
elle est rechercher systématiquement dans les préparation destinées aux nourrissons de 1ier âge
( surtout les produits déshydraté ex : PDL infantile de 1ier âge car elle peut vivre dans des
endroits très secs.)
b) Principe :
La recherche de chronobacter s’effectue selon les étapes suivantes :
Selon le journal officiel algérien 2017 : Cronobacter sakazakii doit être absent dans 10g de
produit destiné pour l’alimentation des nourrissons.
La recherche de Bacillus cereus s’effectue en milieu solide par étalement en surface sur
gélose Mosel.
c) Mode opératoire :
Ensemencer 0,1 ml des différente dilution (10-1 et 10-2) à l’aide de pipettes pasteur stériles en
râteau sur milieu Mossel.
Lecture et interprétation
Contrôle de stérilité :
Réalisé principalement lorsque le contrôle de stabilité donne des résultats positifs ou douteux,
ou en cas de conserves présentant des accidents de conservation spontanés.
Interprétation :
Le premier point qu'il est important de noter est l'absence ou la présence de cultures.
Si contrôle de stabilité positif, qui, n’est pas suivi de cultures positives, il faut rechercher les
explications possibles :
Milieux mal adaptés,
pH mal ajusté,
Autodestruction des germes dans la conserve avant l'ensemencement.
Cette flore est généralement mésophile, aérobie ou anaérobie facultative, composée le plus
souvent de coques Gram positif ou de bacilles Gram négatif.
Les conserves acides subissent un chauffage bien plus limité, qui peut ne pas détruire des
germes non sporulés (lactobacilles, levures).
I. INTERPRETATION DES RESULTATS D’ANALYSE
MICROBIOLOGIQUE :