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I. Introduction
II. Physiologie des microorganismes des aliments
III. Les contaminations microbiennes des
aliments
IV. Stabilisation et stérilisation des denrées
alimentaires
V. Normes microbiologiques pour les
produits alimentaires
VI. Fermentations industrielles
1
Introduction
• Classification des aliments: Origine (aliments
animaux et végétaux); traitement subi
(aliments crus, stabilisés ou conservés)…
2
Introduction
• Les conditions d’environnement influencent
sur les microbes (pH, température de séjour,
humidité, la concentration en électrolytes ou
en sucres, les facteurs favorisants ou
empêchant …)
3
Introduction
• Parmi les micro-organismes, on distingue
deux catégories:
☺ Les bactéries dangereux pour la santé:
Pathogènes ou toxinogènes
☺ Les bactéries non dangereux, voire même
utiles: Saprophytes
6
Introduction
Facteur quantitatif
10
La température
11
La température
☺ mésophiles préférent des températures moyennes
comprises entre 20 et 40°C. Arbitrairement, on
choisis 30°C. Les bactéries pathogènes pour
l’homme se développent plus aisément à 37°C. Les
Esherichieae et les Staphylococci appartiennent à
cette catégorie;
Thermophiles
Mésophiles
Psychrophiles
14
Temps
La température
Thermorésistance et thermosensibilité
14
La température
Thermorésistance et thermosensibilité
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La température
Thermorésistance et thermosensibilité
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La température
Thermorésistance et thermosensibilité
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La température
Thermorésistance et thermosensibilité
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Le pH et l’acidité
On distingue traditionnellement deux
catégories d’aliments selon que leur pH est
inférieur ou supérieur à 4.5
21
Le pH et l’acidité
Les bactéries des toxi-infections
alimentaires, Salmonella, Shigella,
staphylocoques entérotoxiques, C.
Perfringens ne se développent pas dans les
aliments très acides ou acides, mais elles y
survivent souvent.
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Le pH et l’acidité
Les acidophiles représentées par des levures, des
moisissures des Lactobacilles et des
streptocoques du groupe lactique croient dans les
aliments acides
23
Le pH et l’acidité
Dans les cidres, les pediococcus et les
lactobacillus sont à l’origine d’altération.
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Le potentielle d’oxydo-réduction
Aérobies stricts
28
Le potentielle d’oxydo-réduction
Microaérophiles
29
Le potentielle d’oxydo-réduction
Microaérophiles
30
Activité de l’eau
31
Activité de l’eau
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Activité de l’eau
Pour la majorité des bactéries, aw doit être voisin
de 1 (0,995 à 0,998) mais certaines en tolèrent des
niveaux plus faibles. Elle peut être de 0,97 pour les
Pseudomonas ; elle est seulement de 0.86 pour les
Staphylococci.
Peptone : 10,0 g
Extrait de viande de bœuf : 1,0 g
Chlorure de sodium : 75,0 g
Mannitol : 10,0 g
Rouge de phénol : 0,025 g
Agar-Agar : 15,0 g
pH = 7,4
33
Activité de l’eau
Des levures se contentent de valeurs beaucoup plus
faibles (0,62 à 0,65) et des moisissures présentent la
même tolérance. Au-dessous de 0,60 toute croissance
microbienne est impossible.
34
Activité de l’eau
Certaines exigent des concentrations très
élevées
bactériesen chlorure de sodium.
35
Activité de l’eau
Pseudomonas salinaria est le type de ces halophiles
extrêmes qu’on peut trouver à la surface des cristaux de
sel marin.
36
Activité de l’eau
37
Activité de l’eau
D’autres microorganismes se développent dans des
supports contenant de hautes concentrations en
saccharose ; on les appelle « osmophiles ».
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Activité de l’eau
L’exigence en eau libre sélectionne donc les espèces
des aliments selon leur teneur en sel ou en sucre.
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Activité de l’eau
La persistance des spores et des formes végétatives
dépend de la durée de conservation d’un aliment
déshydraté ;
Lactobacillus bulgaricus
Lactobacillus casei
Ils peuvent donc se multiplier seulement dans les
aliments ou ils sont mis à leur disposition ; le type de
ces aliments complets est le lait
43
Facteurs nutritionnels
leur multiplication est favorisée, si d’autres bactéries,
comme des streptocoques leur préparent des facteurs
de croissances ou du nutriments mieux adaptés. Cette
syntrophie se rencontre dans des laits fermentés comme
les yaourts.
44
Facteurs nutritionnels
Les pseudomanas, au contraire, n’exigent rien et
tolèrent presque tout. Ils sont capables dans ces
conditions, de croître abondamment dans maintes
variétés d’aliments, compte tenu, cependant de leurs
caractères physiques (pH, aérobiose…) ce sont des
contaminants polyvalents.
Pseudomonas aeruginosa 45
Enzymes
Les enzymes, substances de nature protéique, ont deux
propriétés essentielles : spécificité et pouvoir catalytique
élevé.
46
Enzymes
50
Spore bactérienne
50
Spore bactérienne
51
Spore bactérienne
52
Spore bactérienne
• Chez C. perfringens, la résistance peut ne pas dépasser
80 °C. Chez C. botulinum elle atteint souvent 110°C,
mais varie avec les types toxigéniques.
53
Spore bactérienne
• Dés qu’il se trouve dans des conditions favorables, la
spore germe et donne naissance à une forme
végétative.
54
Spore bactérienne
55
Spore bactérienne
Germination de spore de
champignon
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Spore bactérienne
• Par suite des retards dans la germination des spores de
Bacillus et plus rarement de Clostridium, on observe
dans les aliments, un phénomène appelé « dormancy »
ou « dormance ».
• Dans un lait stérilisé contaminé part des B. coagulans, le
bourgeonnement d’une spore ayant échappé au
traitement thermique de stérilisation, peut survenir
seulement après plusieurs semaines de séjour à une
température de 30°C, favorable pourtant à la culture.
• Ceci explique l’apparition tardive d’altération,
coagulation en l’occurrence, dans des produits qu’un
examen hâtif incite à considérer comme
suffisamment stables.
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Les contaminations des aliments
• Quelques aliments sont naturellement
stériles quand ils proviennent d’animaux
sains.
• C’est le cas de la viande d’un animal
abattu dans des conditions précisées et
respectées.
• Il en est ainsi, également, pour le contenu
des œufs de poules en coquille.
58
Contaminations originelles
• Elles concernent essentiellement les
aliments provenant d’animaux malades ou
porteurs de germes.
• On désigne ainsi ceux qui ne sont pas
cliniquement malades, mais qui hébergent
les agents d’une infection.
• Il s’agit donc de bactéries pathogènes ou
toxinogènes.
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Contaminations originelles
Mycobactérium bovis
- il est éliminé par le lait des vaches
présentant des mammites tuberculeuses.
Il est présent dans les lésions localisées
de l’animal.
60
Contaminations originelles
Brucella melitensis
- véhiculée dans le lait des chèvres et des
vaches, elle est présente dans les
viscères et parfois dans la viande de ces
animaux.
61
Contaminations originelles
Salmonella
- fréquentes chez les chevaux,
bovidés, porcins, volailles et poisson.
63
Contaminations originelles
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Contaminations originelles
Le botulisme A et B
- Ce sont des hôtes fréquents de l’intestin
du procs et de certains bovins ; ils sont
parfaitement tolérés par l’animal.
C. Botulinum E
- Il est rencontré dans certaines régions
maritimes où il est un habitant éventuel
des sédiments marins. Il passe dans le
tube digestif des poissons lors de leur
alimentation. 65
Contaminations originelles
Les toxi-infections à vibrio parahaemolyticus
- Ce micro-organisme est rencontré dans les
sédiments marins.
- Sa localisation est surtout fréquente sur le
littoral du japon mais des recherches récentes
ont montré que sa diffusion était beaucoup
plus large ; la zone méditerranéenne est
également contaminée.
- Il passe dans l’intestin du poisson et dans
l’organisme des coquillages comestibles lors
de leur alimentation.
66
Contaminations secondaires
67
Contaminations secondaires
Eau
– Naturelle, non traitée, elle n’est jamais
stérile.
Elle contient, quand elle provient de nappes
profondes, bien protégées, quelques
bactéries psychrotrophes d’origine
tellurique.
– Issue de nappes phréatiques ou superficielles
(fleuves, lacs…), elle peut être l’objet de
contaminations beaucoup plus dangereuses
par les eaux de ruissellement et surtout par
les eaux résiduaires des collectivités et des 68
Contaminations secondaires
69
Contaminations secondaires
Eau
– Aujourd’hui, toutes ces eaux sont soumises
à des traitements correctifs qui ont pour but
de détruire les germes pathogènes,
salmonelle en particulier, qu’elles peuvent
véhiculer. Ils la rendent potable, ce qui ne
veut pas du tout dire stérile.
– Après traitement par le chlore ou par
ozonisation, l’eau renferme toujours des
germes dits saprophytes comme les
Pseudomonas et les Flavobacteroium
70
Contaminations secondaires
Eau
Vanne de dégagement
Eau chlorée
Entrée de l’eau douce ou de
mer
Agitateur
P
Solution
chlorée
71
Contaminations secondaires
Eau
72
Contaminations secondaires
Eau
– L’eau de la nappe phréatique et de surface
est toujours potentiellement dangereuse.
– Elle contamine les fruits et les légumes lors
de leur lavage.
– Il en est de même pour l’eau de mer des
zones côtières. Elle est l’origine de
contamination des coquillages comestibles et
des poissons par les Salmonelles qui lui sont
transmises par effluents des populations
humaines et animales du littoral.
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Contaminations secondaires
Sol
– Le sol contient des microorganismes
multiples. Certains sont chimiolithotrophes
d’origine tellurique tel que les Nitrobacter et
d’autres sont hétérotrophes provenant des
êtres vivants et de leurs déchets.
– On trouve parmi ce dernier groupe des
bactéries pathogènes et saprophytes
capables d’altérer les aliments.
– Les aliments sont contaminés par les
bactéries telluriques après dissémination par
les poussières. 76
Contaminations secondaires
Air
– L’air véhicule les microorganismes fixés sur
les poussières ou les cellules bactériennes
libres.
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Contaminations secondaires
Air
– Dans la fabrication des produits déshydratés,
on constate souvent malgré les précautions
prises, la présence des streptocoques dans
les produits finis.
76
Contaminations secondaires
Locaux de préparation
– Lors de la construction des locaux des usines
et ateliers de transformation alimentaire, il
faut prendre en considération les normes
d’hygiène.
– Les locaux doivent être revêtus d’intérieur de
matériaux lisses de couleur blanche et sans
fissures.
– Il faut également prendre toutes les
précautions nécessaires pour éviter la
pénétration des insectes et des animaux
sauvages et domestiques. 79
Contaminations secondaires
Locaux de préparation
– A ce titre, les abeilles peuvent véhiculer
levures dangereuses et les mouches
différentes espèces de salmonelle.
79
Contaminations secondaires
Équipements et instruments de travail
– Au cours de chaque emploi, couteaux,
hachoirs, cuves, tuyaux et autres
équipements sont contaminés par les
microorganismes des produits alimentaires
avec lesquels ils sont entrés en contact.
– Si ces équipements sont laissés sans
nettoyage ni désinfection ils risquent de
favoriser le développement de ces
microorganismes qui sont généralement
protégés par les matières organiques qui s’y
accumulent. 82
Contaminations secondaires
Équipements et instruments de travail
81
Contaminations secondaires
82
Contaminations secondaires
Équipements et instruments de travail
– Pour illustrer l’importance de la contamination
par les équipements on peut citer le cas des
abattoirs industriels modernes dans lesquels
on peut abattre jusqu’à 100 animaux par
heure.
84
Contaminations secondaires
Récipients de conditionnement
– Divers matériaux sont utilisés à cet effet : Fer
blanc, l’aluminium, le verre, les plastiques
ou les papiers.
85
Contaminations secondaires
Récipients de conditionnement
– La propreté microbiologique des emballages
est importante, naturellement pour les
aliments qui ne subissent pas de traitement
de stabilisation après conditionnement. C’est
le cas des eaux minérales et des boissons
gazeuses.
– Quand la boîte contient des spores
hautement thermorésistantes, elle influe sur la
durée de vie des produits stérilisés. Donc, il
faut s’assurer de l’état hygiénique des
emballages. 88
Contaminations secondaires
Récipients de conditionnement
– Le rinçage avec une solution tamponnée
neutralisante donne de bons résultats.
– Pour les bouteilles en verre, on utilise la
méthode appelée du « tube roulé ». On coule
dans le flacon un milieu de culture gélosé ; on
roule l’ensemble sur une surface froide
jusqu’à gélification. Au cours de l’incubation à
une température appropriée, les colonies
apparaissent dans la couche du milieu ; elles
sont facilement dénombrables si le verre est
transparent. 89
Contaminations secondaires
Manipulateurs
– Ils peuvent souiller les aliments par leur peau,
leurs cheveux, leurs expectorations, leurs
matières fécales, leurs urines et par leurs
vêtements.
– La contamination concerne notamment les
bactéries pathogènes.
– Un individu atteint d’une infection gastro-
intestinale due aux salmonelles, les élimine
par les fèces ou parfois par les urines.
88
Contaminations secondaires
Manipulateurs
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Contaminations secondaires
Manipulateurs
– Un individu atteint d’une lésion de la peau
(eczémas) diffuse autour de lui les bactéries
responsables, notamment les
Staphylocoques. Ces bactéries peuvent
exister sur la peau même si il n’y a pas de
lésion apparente.
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Contaminations secondaires
Manipulateurs
– Il devient donc primordial de procéder à
des visites médicales régulières du
personnel.
– Ainsi, chaque membre du personnel doit avoir
une fiche de suivi de son état de santé.
– On doit également s’assurer de la propreté du
personnel en contrôlant le lavage des mains
à la sortie des toilettes avec utilisation du
savon liquide et des serviettes jetables. Les
lavabos doivent être en nombre suffisant et
doivent être actionnés avec un système autre93
manuel.
Contaminations secondaires
Manipulateurs
– Pour éviter la dissémination des microbes
rhino-
pharyngés, le port de masques est efficace.
93
Contaminations secondaires
94
Contaminations secondaires
Contact avec un aliment contaminé
– Cette transmission de germes pathogènes,
toxicogènes ou capables d’altérer la qualité
marchande, est parfois négligé ou même oublié.
– Elle se produit le plus souvent dans des enceintes
comme les chambre froides. Un poulet cru porteur de
Salmonelle qui y est mis en contact avec une viande
cuite, donc bactériologiquement saine, est
susceptible de la contaminer.
– Il faut donc procéder à la marche en avant qui
consiste à éviter le croisement de produits de
différentes phases de la fabrication.
95
Stabilisation des denrées
Tout aliment cru, d’origine animale ou végétale, stocké
sans précautions particulières, présente plus ou moins
rapidement des signes d’altération rapide appelée
fermentation ou putréfaction.
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Stabilisation des denrées
L’altération du lait est due à un tel phénomène. Après
une phase de latence, une acidification survient ; elle
est provoquée par la multiplication des streptocoques
du groupe lactique qui transforment le lactose.
L’important abaissement du pH inhibe la croissance
des microorganismes non acidophiles. Dès ce moment,
le pH trop bas entrave également la croissance des
streptocoques lactiques.
Les levures et les moisissures, plus acidophiles,
occupent le terrain et neutralisent les acides ; le pH
monte et favorisent le développement des bactéries
protéolytiques. Le lait est finalement transformé par
putréfaction en malodorants.
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Stabilisation des denrées
Plusieurs techniques, qui permettent de stabiliser les
produits alimentaires et d’assurer leur conservabillité,
existent.
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Pasteurisation
C’est une technique qui est initialement utilisée pour le
lait. Elle fait appel à la chaleur et doit satisfaire aux
conditions suivantes :
103
Pasteurisation
Pasteurisation rapide à haute température
104
Pasteurisation
Pasteurisation à très haute température
104
Réfrigération
Temps le plus court à
Type de Température la cette température pour
microorganisme plus basse en °C la culture ou la
formation de toxine
Staphylococcus aureus 6.7 5 jours
Salmonella 6.7 5 jours
C. botulinum A 10 4 jours
C. botulinum B 10 4 jours
C. botulinum C 10 14 jours
C. botulinum E 3.3 31 jours
105
Congélation et surgélation
Un produit congelé est celui qui a subit dans sa totalité un
abaissement de la température en dessous de son point de
congélation et il est maintenu congelé jusqu’à la vente.
106
Congélation et surgélation
La de congélation réglementaire varie en
température
fonction des produits
Produits Température de
congélation en °C
Viandes rouges - 10
Ovoproduits, volailles, lapins, gibiers -12
Corps gras alimentaires -14
Produits de pêches et les plats préparés -18
Crèmes glacées -20
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Congélation et surgélation
La surgélation est une technique qui diffère de la
congélation par la rapidité de refroidissement et le degré de
température de stockage qui peut atteindre -30°C.
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Congélation et surgélation
Dépression
Technique employée pour les légumes. sont
préalablement
Ils humidifiés et placés dans des enceintes où est
entretenu un vide poussé. L’eau s’évapore et entraîne un
abaissement rapide de la température ; on estime qu’il est de
6°C pour chaque 1% d’eau évaporée.
Immersion
le produit, hermétiquement emballé, est immergé dans un
liquide frigorigène (Saumure). Cette technique est utilisée
pour la congélation des poisson, crustacés et volailles.
109
Congélation et surgélation
Ventilation
Elle est réalisée dans des tunnels disposant de ventilateurs
puissants qui projettent un courant d’air à très basse
température. Technique utilisée pour la congélation des
carcasses des animaux de boucheries..
110
Congélation et surgélation
Contact
Cette technique consiste à mettre en contact le
produit à congeler avec une surface refroidie. Elle est
de plus en
utilisée plusla congélation des produits de la pêche
pour
notamment pour la technique IQF quick
(individual freezing).
111
Lyophilisation
L’aliment est congelé rapidement puis placé dans un vide
poussé ce qui entraîne une parfaite dessiccation.
112
Lyophilisation
113
Déshydratation
Certains comme les farines de céréales,
aliments,
naturellement peu déshydratés.
sont
114
Déshydratation
Le séchage naturel : fait appel à la ventilation et à chaleur
solaire.
Le procédé ALTMAKER : utilisé pour le lait et les potages
ou purées de légumes. L’aliment homogénéisé coule sous
forme d’un film fin à la surface de tambours portés à haute
température. L’évaporation est rapide mais le produit prend
souvent un goût de cuit.
116
Acidification
Abaissement du pH et blocage de la multiplication des
germes non acidophiles.
118
Sucrage
A forte concentration, le sucre retarde ou bloque la
multiplication des microorganismes en abaissant l’activité de
l’eau. Seuls échappent ceux qui sont osmophiles comme les
Leuconostoc.
119
Inhibiteurs chimiques
Les inhibiteurs chimiques permettent de stabiliser l’aliment
en stoppant le développement microbien. Ainsi, on peut
conserver certains aliments en leur ajoutant de l’alcool.
C’est le cas des vins qui sont stabilisés par l’ajout de l’eau
de vie pour porter le taux d’alcool à 21%.
120
Inhibiteurs chimiques
1. Un additif antimicrobien doit avoir uneaction
bactéricide plutôt que bactériostatique ;
2. Tout additif antimicrobien être actif sur les
doit microorganismes responsables de toxi-infections
alimentaires et d’altération ;
3. Les additifs doivent permettre la destruction des
germes sporulant les plus résistants tel que C. Botulinum.
4. L’action inhibitrice de l’additif ne doit pas être désactivée
une fois dans l’aliment ;
5. L’additif ne doit pas être toxique pour le consommateur ;
6. L’additif ne doit pas favoriser le développement de souches
résistantes. 123
Conserve: Stérilisation
Sont considérées comme des conserves, les denrées alimentaires
d’origine végétale et animale périssables, dont la
conservation est assurée par l’emploi combiné des
deux techniques suivantes :
122
Conserve: Stérilisation
Deux catégories de conserve sont distinguées : celles dont
le pH est inférieur à 4,5 et celles dont le pH est supérieur
ou égal à 4,5.
123
Conserve: Stérilisation
124
Conserve: Stérilisation
125
Semi-conserve
Sont considérées comme des semi-conserves, les denrées
alimentaires d’origines animale ou végétale, périssables,
conditionnées en récipient étanches et ayant subi, en vue
d’assurer une conservabillité plus limitée, un traitement
autorisé.
127
Les normes microbiologiques
Au niveau des industries, l’objectif des contrôles c’est de
déterminer la qualité de la matière première à transformer ou
du produit en cours de fabrication.
128
Les normes microbiologiques
La standardisation microbiologique s’applique aux produits
stabilisés ou stérilisés et aux produits destinés à être
consommés à l’état frais.
129
Les normes microbiologiques
Les produits doivent, en général, respecter les
critères microbiologiques suivants :
130
Les fermentations industrielles
Fermentation alcoolique
Fermentation lactique
Fermentation acétique
131
Fermentation alcoolique
Le vin
C’est une boisson fermentée obtenue à partir du jus de raisin
frais.
Celui-ci contient 180 à 200 grammes de sucres par litre (glucose
et fructose en quantités égales) en plus des acides tartrique,
malique et citrique.
133
Fermentation alcoolique
Le vin
2CH3-CH2OH + 2CO2
C6H12O6
134
Fermentation alcoolique
Le vin
135
Étapes de vinification
Vendanges
136
Étapes de vinification
Pressoir
137
Étapes de vinification
Débourbage
138
Étapes de vinification
Fermentation
Le vin a besoin de levure pour fermenter. Les levures
transforment le sucre en alcool. Pour obtenir
1°d’alcool,soit 1gr d’alcool Par litre de vin, il faut 17 g de
sucre par litre de raisin. Un vin de 12°demande donc 200
g de sucre au litre.
139
Étapes de vinification
Contrôle de la température
La fermentation du moût de vin blanc se fait à des températures
comprises entre 15° et 18°. C’est ce que l’on appelle la
fermentation thermorégulée
140
Étapes de vinification
L’élevage
L’élevage n’est rien d’autre que la conservation du vin au repos
avec un apport contrôlé d’oxygène. C’est une période au cours
de laquelle le vin se modifie, élargit sa palette aromatique
141
Étapes de vinification
La stabilisation
Avant de mettre le vin en bouteille, Il faut s’assurer de sa
stabilité, c’est à dire de l’absence de trouble ou de dépôt. Les
vins doivent être clarifiés. Le vin fini ne doit plus fermenter
ni contenir de particules susceptibles de provoquer des
modifications indésirables lors de son vieillissement.
142
Fermentation alcoolique
La bière
143
Fermentation alcoolique
La bière
144
Fermentation alcoolique
La bière
145
Fermentation alcoolique
La bière
146
Fermentation alcoolique
La bière
147
Fermentation alcoolique
La fermentation panaire
148
Fermentation alcoolique
La fermentation panaire
149
Fermentation lactique
Les ferments lactiques constituent un ensemble de
microorganismes qui acidifient le lait par formation de l’acide
lactique à partir du lactose.
150
Fermentation lactique
Le lait est un excellent milieu pour le développement
des
bactéries lactiques,
Il contient par litre 48 g de lactose, 34 g de protéines, 35 g de
matières grasses, 9 g de sels minéraux et de nombreuses
vitamines.
Les espèces intervenant lors de la fermentation lactique font
partie du genre Streptococcus (Streptococcus lactis est l’espèce
homofermentaire)
Le genre Lactobacillus comprend de nombreuses espèces homo
ou hétérofermentaires. Elles sont souvent exigeantes en facteurs
de croissance ce qui limite leur multiplication. 151
Fermentation lactique
Espèces Espèces
homofermentaire hétérofermentaires
s L. brevis
L. acidophilus L. fermenti
L. casei
L. ptarum
L. bulgaricus
152
Fermentation lactique
D’autres bactéries sont capables de donner de l’acide lactique ;
les seules utilisées dans l’industrie appartiennent au genre
Leuconostoc.
153
Le yaourt
Il est d’origine bulgare.
154
Le yaourt
On laisse coaguler par incubation à 45°C durant quelques
heures.
155
Le yaourt
L’acidification des laits fermentés n’apporte qu’une protection
de faible durée lors de leur conservation.
156
Le Beurre
Le lait a une aptitude naturelle à se séparer en crème et
lait écrémé.
158
Le Beurre
ENTIER 36 g/litre
DEMI-
environ 16 g / litre
ECREME
159
Le Beurre
Le goût particulier du beurre (goût de noisette) est dû à la
fermentation de la crème, première étape de fabrication
de beurre ;
160
Le Beurre
Dans première étape, le phénomène dominant est la
une
production
Streptococcusd’acide
cremoris. lactique par Streptococcus lactis et
161
Le Fromage
La fabrication de fromage est un processus microbien. On distingue
deux étapes principales
162
Le Fromage
1. Le caillage
163
Le Fromage
2. Maturation et affinage du fromage.
164
Le Fromage
Deux types de microorganismes interviennent dans la
maturation
165
Le Fromage
Les fromages sont classés en grands
types : cinq
167
Fermentation acétique
Une solution d’éthanol à concentration peu élevée, comme le
vin, peut se transformer spontanément au contact de l’air en
acide acétique sous l’action des bactéries de l’espèce
Acetobacter aceti.
168
Fermentation acétique
Les Acetobacter sont très aérophiles ; ils exigent une aération
intense pour transformer l’alcool en acide acétique mais aussi
pour survivre
169
Fermentation acétique
Leur activité est essentiellement utilisée pour la fabrication du
vinaigre, soit à partir du vin, soit à partir d’une solution diluée
d’alcool.
170