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MERIBAI AMEL
2016/2017
Altération physique
Altération physique
Altération microbiologique
Micro-organismes utiles :
-Fabriquer des produits alimentaires ou substances utiles .
Ex : Bactéries lactiques, les levures.
Altération microbiologique
Micro-organismes d’altération :
-Leur multiplication entraîne une modification indésirable du produit alimentaire et le
rend impropre à la consommation par altération du goût, de l’aspect ou de l’odeur, sans
forcément de risque sanitaire.
Ex : Lait caillé, pain moisi, viande avariée.
Altération microbiologique
Micro-organismes pathogènes :
-Ils génèrent des dérangements physiologiques, des maladies, voire des
empoisonnements graves. Ce sont presque uniquement des bactéries ou des virus.
Ex : infections, intoxication et toxi-infection.
Croissance des populations microbiennes :
Facteurs de croissance :
- Eau et nutriments.
- Conditions respiratoires adaptées : - aérobie strict
- anaérobie strict
- aéro-anaéobie facultatif
- Conditions appropriées de température.
Etude de la croissance des micro-organismes :
Calculer µ ?
En phase de croissance, l’équation sera :
µt
N = No x 2
Avec :
N = nombre de bactérie au temps t.
No = nombre initial de bactéries.
t = temps choisi, exprimé en heures.
Phase stationnaire
Phase de déclin
Nécessité d'éviter les formes sporulées dans un milieu : passage par une « mise en
condition » des aliments avant d'appliquer le processus de traitement.
Ceci permet aux spores d'éclore et de se transformer en formes végétatives.
1. Contaminations originelles :
Les aliments bruts ne sont pas stériles.
Germes spécifiques
B : Lactobacille, Leuconostoc,
Viande fraîche goût et odeur avariés
Pseudomonas, Protéus
le sol et les plantes apportent presque tous des microbes, en quantité très importante (bactéries et
moisissures). Seules les levures sont en très faible quantité dans le sol.
l'eau naturelle, non traitée, de source ou de rivière, apporte également de très nombreux germes,
qui proviennent souvent du sol. Mais, on peut aussi trouver des germes de pollution, issus des
ruissellements : entérobactéries (issues des fèces des animaux).
les déchets fécaux (fèces) des animaux apportent de nombreuses bactéries qui sont
souvent pathogènes (E. Coli, Streptocoques fécaux...).
les petits nuisibles apportent divers microbes spécifiques, dont des virus de
contamination.
Origine des contaminations
2. Contaminations secondaires :
• ses mains : la peau contient des germes permanents, comme certains Staphylocoques. Les
mains peuvent apporter des entérobactéries d'origine fécale.
• ses sécrétions nasales ou buccales : Staphyloccoccus aureus (pathogènes).
• ses vêtements porteurs de poussières et donc de moisissures et de spores.
Altération enzymatique
Brunissement Vieillissement
Produits Changement de
Fabrication
alimentaires coloration
Conservation
1 Brunissement enzymatique
Définition
1. Effets indésirables :
Il engendre des problèmes
organoleptiques chez les fruits et légumes
lors de la transformation (pelage, découpage,
broyage …) ;
Effets du brunissement enzymatique
1. Effets indésirables :
La formation du brun entraîne une dépréciation du produit fini (pomme, poire,
banane…) ;
Effets du brunissement enzymatique
1. Effets indésirables :
Il engendre également de véritables problèmes pour certaines transformations
industrielles (pommes de terre en poudre).
Effets du brunissement enzymatique
2. Effets désirables :
2. Effets désirables :
2. Effets désirables :
Séchage du tabac ;
Effets du brunissement enzymatique
2. Effets désirables :
Fermentation du thé.
Mécanisme réactionnel du brunissement enzymatique
MPO
Les produits finaux de l’action des PPO, les quinones vont réagir entre elles par
polymérisation et donner des composés désignés par le nom général de Mélanines dont la
couleur est variable.
Quinones
H2O
Trihydroxybenzène
Autres quinones
Hydroxyquinone
+ O2 condensation oxydative
Quinones polymérisées
- Mélanine -
PPO :
Thermolabiles ;
Sélection de variétés :
Dans certains cas, on sélectionne des variétés pauvres en substrats phénoliques,
lorsque cette technique n’est pas possible, il faut éviter d’endommager les tissus au
cours des manipulations, ce qui entraînerait la mise en contact entre les enzymes et
leurs substrats.
Moyens de prévention du brunissement enzymatique
Addition de réducteurs :
Ils transforment les quinones en phénols et permettent ainsi de retarder ou d’empêcher
le brunissement enzymatique. Le composé le plus utilisé est l’acide ascorbique (Vit. C) :
jus de fruits, fruits conservés en tranches (0,5 à 1 % en poids du produit).
Moyens de prévention du brunissement enzymatique
✓ Il coûte cher ;
✓ La congélation (ou la lyophilisation) lèse les cellules et favorise les contacts
enzymes-substrats ce qui provoque un brunissement rapide dès la fin du
traitement.
Moyens de prévention du brunissement enzymatique
Autres moyens :
Empêcher la pénétration d’O2 dans les tissus :
l’accès de l’O2 dans les tissus végétaux et son
absorption est limité en immergeant les fruits
après pelage ou découpage dans l’eau légèrement
salée ou dans une solution de sucre.
Altération non enzymatique
1 Brunissement non enzymatique
Définition
Le BNE désigne l’ensemble complexe de réactions qui aboutissent à la formation de
polymères bruns. Il se produit au cours des traitements technologiques et fait
intervenir des réactions non oxydatives :
✓ Cuisson (lham lahlou) ;
✓ Pasteurisation ;
✓ Déshydratation (jus de fruit en poudre) ;
✓ Mais aussi au cours de stockage.
Effets du brunissement non enzymatique
1. Effets favorables :
L’apparition de couleurs et d’arômes peut être désirable dans les cas
suivants :
Arôme et couleur de la croute de pain ;
Couleur de biscuit : réaction entre le sucre ajouté (saccharose), le
lactose, l'amidon et les protéines de la farine (gluten et gliadine).
Odeur de pomme de terre frite ;
Brunissement et odeur de viande rôtie : combinaison des glucides de la
viande (ribose, glucose du muscle) avec les acides aminés des protéines.
Effets du brunissement non enzymatique
1. Effets défavorables :
Lorsque le BNE a lieu, on observe les effets néfastes suivants :
Modification de couleur (lait en poudre, jus de fruits, …) ;
Couleur et flaveur du lait très cuit ou de la poudre de lait.
Apparition d’odeurs et de saveurs indésirables ;
Baisse de la valeur nutritionnelle par condensation entre les sucres et les acides
aminés (diminution de la disponibilité des AA : lysine) ;
Substrats du brunissement non enzymatique
Mécanisme :
Facteurs de la réaction :
La température :
Les températures supérieures à 100 °C sont très efficaces sur le plan de l'intensité de la
réaction.
La température conditionne les types de produits formés.
Le pH :
L'alcalinisation favorise la réaction (pH optimum de 6 à 8) alors que les pH acides sont
défavorables.
L'intensité de la réaction est linéairement croissante entre 3 et 10 de pH.
1. Réaction de Maillard
Facteurs de la réaction :
La nature du glucide :
Elle agit sur l'intensité de la réaction avec quelques tendances :
✓ La réaction est d'autant plus intense que la chaîne carbonée est courte.
On peut donner : glucose < fructose < mannose < arabinose < xylose <
ribose.
Exemple : les pentoses provoquent la disparition de 66 % des acides
aminés alors que les hexoses n'en réduisent que 42 %.
✓ La configuration chimique serait également importante.
Exemple : la réactivité du glucose est inférieure à celle du fructose.
1. Réaction de Maillard
Facteurs de la réaction :
La nature des acides aminés :
Les acides aminés basiques, notamment la lysine, présentent une plus forte réactivité.
L'eau :
Elle joue un rôle inhibiteur car elle dilue le milieu et elle est un des constituants
produit par la réaction (lors des déshydratations).
Les métaux :
On a des catalyseurs : l'ion cuivre, Cu 2+, et l'ion fer III, Fe3+, et des inhibiteurs : ions
manganèse, Mn2+, et l'ion étain, Sn2+.
2. Caramélisation
C’est une réaction de sucres intervenant lors de cuissons et qui aboutit à des
changements de couleurs et de saveurs.
La caramélisation est une réaction dite de brunissement non enzymatique car elle
ne fait intervenir que des sucres.
La caramélisation classique s’obtient en chauffant du sucre de table, le saccharose
et de l’eau à très haute température (entre 95°C et 150°C). La chaleur va
provoquer l’évaporation de l’eau et l’hydrolyse du saccharose qui va se dissocier
en deux sucres : le glucose et le fructose. Ces sucres vont se recombiner avec
l’augmentation de la température et former d’autres sucres, des polydextroses et
des oligosaccharides, molécules colorantes et aromatiques caractéristiques d’une
odeur de caramel.
Saccharose
2 Oxydation des lipides
d’oxydation.
❖ Les substrats de ces réactions sont principalement les acides gras insaturés. Ils
❖ Les principaux problèmes posés par l’oxydation des lipides résident dans la dégradation
❖ L’oxydation des lipides conduit également à la formation de peroxydes, qui sont des
molécules cancérigènes.
Substrats de l’oxydation des lipides
Exemple :
L’auto-oxydation
La photo-oxydation
L’oxydation enzymatique
1. Initiation :
- chaleur ;
- rayonnements ;
initiateur - catalyseurs
(métaux tels que Cu, Fe, Co, Mn, Ni).
2. Propagation :
acide gras
hydro-peroxydes
Oxydation des lipides
(auto et photo-oxydation)
3. Terminaison :
Oxydation des lipides
(auto et photo-oxydation)
2. Propagation :
hydroperoxydes instables
La lipoxygénase
catalyse l’insertion d’une molécule d’oxygène sur un acide gras insaturé et aboutit à la
formation d’hydroperoxydes. Elle agit spécifiquement sur les acides gras non estérifiés.
La cyclooxygénase
C’est une lipoxygénase qui incorpore deux molécules d’oxygène au niveau d’un acide
gras insaturé pour former hydroxydes spécifiques.
Les facteurs qui influencent, ou qui initient l’oxydation des lipides sont nombreux.
❖ Une élévation de température favorise l’oxydation des lipides. Ainsi, les opérations de
cuisson sont bien connues pour avoir un effet pro-oxydant marqué.
Au contraire, la congélation est un bon moyen pour augmenter la durée de conservation des
aliments, car la vitesse d’oxydation des lipides est notablement réduite à faible température.
❖ L’activité de l’eau influence les réactions d’oxydation des lipides. En effet, l’eau permet
la mobilisation des substances pro-oxydantes ou anti-oxydantes.
Le contrôle ou l’inhibition de l’oxydation des lipides est basée sur la maîtrise de ces
paramètres : température, pH, activité de l’eau et concentration en oxygène.
Si un tel antioxydant est utilisé à une dose trop forte, il a une action inverse :
Pour les produits alimentaires, la vitamine E
est le meilleur antioxydant
Effets défavorables de l’oxydation des lipides
Ces enzymes restent actives même à une température de réaction principale d’altération
stockage de -18 °C quoique la cinétique de formation des aliments frais au cours de
des acides gras libres est ralentie. leur stockage à l’état congelé.
Mécanisme général de l’oxydation des lipides
Altération des protéines
sa solubilité précipitation.
Conservation des aliments
1. Les procédés utilisant la chaleur
1.1. La pasteurisation
Elle n'exerce pas d'effet sur les micro-organismes thermorésistants, ce qui explique que la
plupart des germes sporulés résistent à l'opération.
1. Les procédés utilisant la chaleur
1.1. La pasteurisation
Ce traitement thermique doit être suivi d'un brusque refroidissement puisque qu’il est
nécessaire de ralentir le développement des germes encore présents.
Cette technique concerne, par exemple, le lait et les produits laitiers, les jus de fruits,
le vinaigre…
1. Les procédés utilisant la chaleur
1.1. La pasteurisation
Les plus utilisés sont les couples 30 sec/65 °C et 20 sec/72 °C. Tous deux aboutissent,
quant à leurs effets sur les micro-organismes, aux mêmes résultats.
D'un point de vue technologique, la pasteurisation peut être effectuée soit sur des
produits préalablement emballés (bouteilles en verre, emballages plastiques
thermostables...), soit sur des produits en « vrac » (souvent liquides).
Les calories nécessaires au chauffage sont apportées par l'eau, par la vapeur ou
produites par des micro-ondes.
1. Les procédés utilisant la chaleur
1.1. La pasteurisation
DLC : Signifie qu'à partir du jour figurant sur son conditionnement l'aliment est mort,
qu'il ne peut plus être consommé car le niveau du risque pour le consommateur n'est
plus négligeable ; Le danger est de nature microbienne.
1. Les procédés utilisant la chaleur
1.2. La stérilisation
DLUO : Indique que l'aliment a vieilli et ne présente plus, forcément, les caractères
organoleptiques (couleur, texture, consistance, odeur, goût, saveur…) qui en composent la
qualité recherchée. Pour autant le produit n'est pas dangereux et peut être consommé sans
crainte. Certains produits s'améliorent avec le temps. Il en est ainsi de certaines salaisons,
conserves, fromages : c'est une question de goût. D'autres peuvent s'altérer.
1. Les procédés utilisant la chaleur
1.2. La stérilisation
la stérilisation à très haute température (140 °C) réalisée en un temps très court
(quelques secondes) appelée UHT (Ultra Haute Température).
Ce type de stérilisation est notamment utilisé lors de la conservation du lait. Ce procédé met
en œuvre soit le chauffage indirect dans des échangeurs tubulaires ou à plaques soit le
chauffage direct par contact entre le produit et de la vapeur d’eau sous pression.
Ce process est utilisé pour la stérilisation des produits liquides (lait, jus de fruits, …) ou de
consistance plus épaisse (desserts lactés, crème, jus de tomate, soupes,…) ;
1. Les procédés utilisant la chaleur
1.2. La stérilisation
1. Les procédés utilisant la chaleur
1.2. La stérilisation
2.1. La réfrigération
La réfrigération correspond à une conservation par le froid positif pendant une durée
limitée : pour être efficace, la température doit ainsi être comprise entre 0 °C et + 4 °C.
2.1. La réfrigération
2.1. La congélation
La congélation est un procédé de conservation de longue durée car elle inhibe à la fois
l'altération enzymatique et le développement microbien. Elle a généralement lieu à -18
°C et provoque :
un blocage de la multiplication des micro-organismes cryophiles et mésophiles ;
une destruction des parasites et de leurs kystes (par exemple, les cysticerques des
ténias sont détruits à -10 °C pendant 10 jours) ;
un arrêt de l'activité des enzymes sauf celles des lipases (stoppées seulement à la
température de -25 °C) et de certaines enzymes présentes dans les végétaux (ascorbate
oxydases, chlorophyllases, peroxydases, phénoloxydases).
2. Les procédés utilisant le froid
2.1. La congélation
2.1. La congélation
la congélation lente
Elle entraîne au niveau des tissus une cristallisation progressive ne touchant que l'eau
extracellulaire. Elle est ainsi responsable de la formation de cristaux de glace peu
nombreux mais de grande taille. Les aiguilles tranchantes des cristaux de glace peuvent
percer et déchirer la paroi des cellules peu résistantes et favoriser une certaine exsudation
lors de la décongélation ;
2. Les procédés utilisant le froid
2.1. La congélation
c’est une technique qui consiste à refroidir brutalement (quelques minutes à une heure)
des aliments en les exposant intensément à des températures à (-18°C) et au-delà. Cette
technique permet la formation de nombreux et petits cristaux de glace (l'eau se cristallise
aussi bien au niveau extracellulaire qu'intracellulaire) qui ne détériorent pas l'aliment.
Seul un faible exsudat se produit lors de la décongélation.
2. Les procédés utilisant le froid
2.1. La congélation
La surgélation se fait soit par ventilation forcée où le produit est exposé à un courant
d’air froid à très basses températures (-196°C) (viande, volaille, gros poisson….etc), soit
par contact en introduisant un aliment entre deux plaques dans lesquelles circule un
fluide (-35°C), soit par immersion dans des bains liquides à très basses températures
(azote liquide) ou par pulvérisation de gaz liquéfié. Une fois surgelé, les produits doivent
être stockés à une température inférieure ou égale à (-18°C).
Tunnel de surgélation
2. Les procédés utilisant le froid
Les produits congelés présentent une DLUO sauf les steaks hachés surgelés, de par leur
extrême fragilité, qui ont une DLC de 9 mois.
De plus, leur broyage, fragmentation ou hachage diminue la durée d'entreposage alors que
l'addition de sucre, de sauce, d'enrobage avec de la chapelure ou la cuisson provoqueront
l'effet contraire.
3. Les techniques de conservation par séparation et élimination d’eau
3.1. La déshydratation
but
3.1. La déshydratation
Augmenter
Enlever la masse
l'excès d'unl'aliment
Congeler
d'humidité produit par °C) puis
(-50unité
par évaporation de volume Onetaboutit
peutdans
à le chauffer
l'eau. être réalisé
une
à des par déshydratation
enceinte
produits partielle.
à pression réduite.
alimentaires dits secs.
Exemple : tomates enpasse
lait L'eau conserve.
en poudre. ainsi directement de l'état solide à l'état vapeur (sublimation).
IlRôles
consiste
: à soumettre une denrée alimentaire à l’action des composés gazeux qui se
aromatisation
dégagent lors de la combustion de végétaux.
coloration,
préservation par effet antimicrobien
modification de la texture du produit.
Exemple : Il s’applique principalement aux produits carnés pour lesquels le séchage suivi
du fumage permet de conserver les viandes et poissons grâce à l'action combinée de la
déshydratation et des antiseptiques contenus dans la fumée.
3. Les techniques de conservation par séparation et élimination d’eau
Les conservateurs
Additifs chimiques
de conservation n'ont pas lachimiques)
(conservateurs capacité de(E200
rendre
à Esain
297)un: produit qui ne
l'était
utiliséspas avant
dans sondetraitement,
le but prolonger la d’améliorer
nidurée la qualité
de conservation desd'un mauvais produit ; ils
aliments.
peuvent seulement conserver au produit ses caractéristiques initiales plus longtemps
qu'à l'ordinaire.
Objectifs :
Assurer l'innocuité de l'aliment, par inhibition de la multiplication des
On distingue : pathogènes et de la production de toxines ;
microorganismes
Assurer
les conservateurs minéraux
la stabilité (sulfites)de
organoleptique ; l'aliment par inhibition des microorganismes
les conservateurs organiques (l'acide ascorbique).
d'altération.
6. La fermentation
Elle permet la conservation des aliments tout en améliorant les qualités nutritionnelles
des produits et en augmentant les qualités organoleptiques des aliments.
Elle consiste à favoriser une flore utile au détriment d’une flore indésirable afin de prévenir
les risques sanitaires pouvant survenir chez les consommateurs.
Exemples :
yaourts ;
pain et viennoiseries.
7. L'ionisation ou irradiation des aliments
Elle repose sur l'exposition des denrées alimentaires à l'action de rayonnements ionisants
électromagnétiques (rayons X, rayons gamma, faisceau d’électrons accélérés).
But :
Assainir et/ou augmenter la durée de conservation des aliments en réduisant ou
éliminant les organismes pathogènes et d’altération (microorganismes, insectes, …).
8. La microfiltration
Il s’agit d’un conditionnement associé à une évacuation des gaz et donc à une
suppression de l’oxygène dans l’environnement du produit.
Il permet donc de supprimer les effets néfastes de l’oxygène.
Inconvénients :
La pression, donne lieu à une compression de l’aliment, elle ne conviendra pas à un
aliment très fragile (aliment recouvert d’une garniture).
Le conditionnement sous vide de la viande fraîche est mal accepté par le consommateur
parce que, en l’absence d’oxygène, celle-ci perd sa couleur rouge-cerise.
10. Le conditionnement sous atmosphère modifiée
Placer la denrée alimentaire dans un emballage où l'air est chassé et remplacé par un
mélange gazeux composé de 80 % de diazote et de 20 % de dioxyde de carbone, le tout
étant ensuite stocké à basse température.
Cette technique permet, en réduisant le niveau d’oxygène, de bloquer la prolifération
microbienne.
Exemple :
Les légumes, des ovoproduits, des viandes et des produits de la mer.
CHAPITRE 2
Procédés de séparation
Corps
pur Mélange
Un seul élément
Homogène Hétérogène
Deux ou plusieurs éléments
Ex : Ex :
-Barre de fer Plusieurs -Purée
Ex : Ex constituants
: visibles
-Éthanol -Air
-Purée -Vinaigrette
-Vapeur d’eau Un seul constituant visible -Vinaigrette
-Eau salée -Pain au chocolat
-Sirop -Jus avec pulpe
CHAPITRE 2
Procédés de séparation
Définition
Un procédé de séparation est une technique ou une technologie permettant de
transformer un mélange de substances en deux ou plusieurs composants
distincts, dans le but de purification, concentration ou fractionnement du
mélange.
CHAPITRE 2
Procédés de séparation
Hétérogène Homogène
1. Criblage 1. Distillation
2. Décantation 2. Évaporation
3. Centrifugation 3. Procédés membranaires
Procédés de séparation en phase
Exemple d’application :
• lavage des fruits et légumes
• lavage du beurre dans l‘industrie laitière.
Lavage des fruits et légumes
Lavage du beurre dans l’industrie laitière
3. Centrifugation (solide/liquide ou liquide/liquide)
•Opérations liquide/liquide :
•Séparation de la crème : on obtient une partie du lait riche en matières grasses
(crème) et une partie pauvre en matières grasses (lait écrémé) ;
•Elimination, concentration et purification : huile d’olive, jus de fruits.
•Opérations liquide/solide :
•Clarification : - Lait : bactéries et spores (bactofugation), cellules
mammaires, sédiments (particules solides).
- Jus de fruits : pulpes, peaux, pépins, sédiments.
- Huile : grignons.
Décanteur centrifuge
Avantages
- Rapidité de l’opération par rapport à la séparation sous l’action de la
pesanteur.
- Une meilleure séparation par rapport à la séparation sous l’action de la
pesanteur.
Inconvénients
- Consommation d’énergie ==> coût de l’opération augmente et elles sont
plus complexes.
CHAPITRE 2
Procédés de séparation
Hétérogène Homogène
1. Criblage 1. Distillation
2. Décantation 2. Évaporation
3. Centrifugation 3. Procédés membranaires
Procédés de séparation à l’échelle moléculaire
1. Distillation (liquide/liquide)
Avec :
Rdt%: Rendement en HE;
VHE : Volume de l’HE (ml)
2. Évaporation
Le changement d’état d’un corps qui passe de la phase liquide à la phase gazeuse
(vapeur) définit l’évaporation.
Généralement, on utilise le terme évaporation quand il s’agit de séparer un solide
ou d’élever sa concentration.
Le solvant évaporé est le plus souvent de l’eau (eau évaporée).
Exemple d’application :
La concentration des jus de fruits et du lait ;
La cristallisation du sucre ;
La concentration de bioproduits ;
La récupération du sel des marais salants …..
Facteurs influençant l’évaporation
➢ Concentration
La dissolution d’un solide mis en contact avec un liquide (solvant) donne un
mélange liquide homogène appelé solution. Le solide dissout est le soluté. Pour
exprimer la teneur en soluté dans la solution, on utilise la notion de titre (ou
fraction) massique.
msoluté
x =
msoluté+ msolvant+ mimpuretés
Facteurs influençant l’évaporation
➢ Concentration
Le point d’ébullition augmente avec l’augmentation de la concentration.
L’importance de l’élévation du point d’ébullition est considérable pour les calculs
de transfert de chaleur dans l’évaporateur.
L'évaporation et l'ébullition présentent les différences suivantes :
✓ L'évaporation a lieu à toutes les températures (même inférieures à la
température d'ébullition); elle s'effectue à la surface du liquide.
✓ L'ébullition a lieu à une température fixe pour une pression totale donnée. Elle
se déroule au sein du liquide avec formation de bulles.
Facteurs influençant l’évaporation
➢ Solubilité (S)
La solubilité S est la quantité de matière maximale de soluté (solide, liquide ou
gazeux) dissout dans un litre d’eau quand tous les équilibres sont atteints. La
solubilité peut s'exprimer g/100 mL, g/L ou mol/L :
Le solvant ne peut dissoudre plus d’une certaine quantité de solide. Une solution
en équilibre avec du solide en excès est dite saturée. Pour une température donnée,
il existe une concentration limite appelée concentration de saturation (c’est-à-dire
la solubilité), au-delà de laquelle la substance solide ne se dissout plus. Lorsque la
dissolution absorbe de la chaleur (le cas le plus fréquent), la solubilité augmente
avec la température (solubilité normale). Si, au contraire, la dissolution est
exothermique, la solubilité diminue lorsqu’on augmente la température (solubilité
inverse).
Facteurs influençant l’évaporation
➢ Sensibilité à la température
Les produits d’origines organiques seront décomposés s’ils sont soumis à une très
haute température. L’évaporation de ce type de solutions doit se dérouler de
manière que les conditions critiques (température, temps de séjour) de
décomposition ne soient pas atteintes. Dans le cas d’une paroi d’évaporateur à une
température assez élevée, on doit éviter un trop long temps de contact de la
solution avec la paroi.
3. Procédés membranaires / Filtration
La filtration sur membrane est une technique qui utilise une barrière physique,
c’est à dire une membrane poreuse ou un filtre, pour séparer des particules
dans un liquide. Les particules sont séparées selon leur taille et leur forme sous
l’effet de la pression à travers des membranes munies de pores de différentes
tailles. Bien qu’il existe différentes méthodes de filtration sur membrane
(osmose inverse, nanofiltration, ultrafiltration et microfiltration, de manière à
accroître la taille des pores, toutes ont pour but de séparer ou de concentrer
différentes substances dans un liquide.
Dans l’industrie agroalimentaire, la filtration sur membrane est une technique de
pointe de clarification, de concentration, de fractionnement (séparation de
différents éléments), de dessalage et de purification employée dans la
fabrication de plusieurs boissons. Elle sert également à améliorer la sécurité
des aliments, tout en évitant de les soumettre à un traitement thermique :
2. Gélification
Génie de la réaction physico-chimique
2. Gélification
2. Gélification
2. Gélification
1. Fermentation lactique
En présence de lactase, enzyme sécrétés par les bactéries lactiques, le lactose du lait est
hydrolysé en glucose et galactose, puis le glucose est transformé à son tour en acide
lactique selon les équations suivantes :
En absence d’O2
Cette réaction est favorisée à une température de 45°C. Plus on laisse le lait fermenter
longtemps plus le pH diminue, car la quantité d’acide lactique augmente et la solution
devient donc plus acide.
Une fois le milieu acidifié, les protéines du lait coagulent à leur pHi (pH isoélectrique).
Génie de la réaction biologique
1. Fermentation lactique
2. Fermentation alcoolique
Sans oxygène :
Génie de la réaction biologique
2. Fermentation alcoolique
Génie de la réaction biologique
2. Fermentation alcoolique
CHAPITRE 4:
Emballage des aliments
Objectif :
Assurer une barrière efficace pour l'aliment par rapport aux contraintes extérieures :
- physico-chimiques : eau, lumière, agents oxydants,
- bactériologiques,
- contre les chocs, les manutentions, l'écrasement.
Servir de support de manutention et de stockage.
Destruction ou recyclage facile après usage.
Légèreté.
Servir de support de communication.
Emballage des aliments
1. Le verre :
Les boissons et le lait étaient distribués en bouteille en verre. Aujourd'hui il
subsiste quelques produits conditionnés de la sorte : le vin et les apéritifs, certains
jus de fruits, les yaourts traditionnels...
Le verre est fait à partir d'une matière abondante, la silice (SiO2) qui est contenue
dans le sable.
Emballage des aliments
Les emballages en métal sont incompatibles avec les microondes, ce qui présente
quelques inconvénients.
Les plats cuisinés conditionnés en boîte métal doivent être placés dans un plat
différent pour être chauffés aux microondes.
Emballage des aliments
Le fer blanc est le matériau d'origine des boîtes de conserve. Elles se présentent en
trois parties qui sont assemblées par « sertissage ».
Emballage des aliments
Aluminium : On trouve les mêmes types de fermeture que les boîtes en fer à savoir les
boîtes en trois parties avec sertissage. Mais les boîtes en aluminium peuvent aussi être
embouties ou filées par chocs.
L'aluminium grâce à sa malléabilité, peut aussi donner lieu à la confection de tubes
stérilisables comme ceux que l'on trouve pour la sauce tomate, le lait concentré sucré
ou les mayonnaises.
Emballage des aliments
3. Les plastiques :
Les plastiques forment une très grande famille qui dérive du pétrole.
Aspects marketing :
visibilité du produit,
légèreté,
praticité des ouvertures-fermetures,
passage au micro-ondes,
Emballage des aliments
Aspects technologiques :
Les plastiques alimentaires sont souvent des hauts
polymères de plusieurs types :
PE = polyéthylène - (CH2-CH2) Lait.