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Union-Discipline-Travail
Chargée du cours:
Dr KOUAKOU Christelle
Ph D Nutrition and Food Sciences
Etudiant(e) :
Prénoms : ........................................................................................................................... .
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LA QUALITE DES ALIMENTS
I. DEFINITION
La qualité d’un aliment est le résultat d’un ensemble de propriété qui conditionne son
acceptabilité objective. La qualité est une fonction directe de l’état de fraîcheur ou de
conservation.
Les caractéristiques principales impliquées dans l’expression « qualité d’un aliment » sont les
propriétés organoleptiques, la salubrité, la valeur nutritionnelle, la stabilité, les propriétés
fonctionnelles et le goût.
Ce sont l’apparence (forme, couleur qui relève de la vision) ; la flaveur (arôme, saveur qui
relève de l’odorat et du goût) et la texture (résistance, consistance à la masticabilité) qui relève
du toucher.
Evaluer la qualité d’un aliment, c’est lui assigner une valeur. Différents test ou indices
quantitatifs permettent de décrire objectivement la qualité et faciliter l’obtention d’un niveau
de qualité satisfaisante et constante. Dans la majorité des cas, il s’agira de comparer la qualité
d’un produit à celle d’un produit de même type plus ou moins normalisé. Le produit de référence
est parfois le produit frais. Il est définit par la réglementation alimentaire qui fixe en particulier
sa composition, sa charge acceptable en microorganismes.
En microbiologie, la qualité d’un aliment tient compte de son critère de salubrité et des
propriétés organoleptiques. Ainsi, on distingue la qualité marchande et la qualité hygiénique ou
sanitaire.
Elle est liée à la présence de microorganismes et/ou de leur toxine dans l’aliment. Cette présence
peut être à l’origine d’incident défavorable et parfois très grave sur la santé du consommateur.
Cette qualité microbiologique peut être vérifiée grâce à des analyses microbiologiques qui
recherchent les germes présents dans les aliments, ce qui permet de classer les aliments selon
des normes internationales.
CHAPITRE 2 : TECHNIQUES D’ANALYSE MICROBIOLOGIQUE DES ALIMENTS
Un des effets les mieux connus des microorganismes contaminants de nos aliments est la
dégradation de la qualité. Cette qualité de nos produits alimentaires peut au plan
microbiologique être définie de deux façons : la qualité marchande et la qualité hygiénique.
Selon le plan utilisé (plan à deux ou à trois classes), l’on peut classer les aliments dans les
catégories acceptable, satisfaisant, non satisfaisant ou corrompu. Les germes couramment
recherchés dans les aliments sont :
-Les microorganismes d’altération de la qualité marchande des aliments ;
-Les microorganismes indicateurs ;
-Les microorganismes potentiellement pathogènes.
L’analyse microbiologique a pour but de vérifier la qualité d’un aliment en fonction des
objectifs que l’on s’est fixé, notamment le respect de la qualité sanitaire et celui commercial. Il
existe pour définir les qualités hygiéniques et commerciales courantes un certain nombre de
norme ou critères. Du point de vue microbiologique ces critères correspondent à l’absence de
germes pathogènes ou de leur toxine et à la limitation de la flore globale et des marqueurs ou
flore indicatrice. L’interprétation des résultats des analyses microbiologique repose sur la
méthode utilisée pour respecter la règlementation en vigueur. Il existe deux méthodes appelées
plans : le plan à 2 classes et le plan à 3 classes.
Le plan à deux classes : ce type de plan est rigoureux et n’accepte aucune tolérance. Ce plan
est généralement appliqué aux germes pathogènes notamment Salmonella. Le caractère
analytique du plan correspond aux expressions :
-Absence de germe et le résultat est alors considérer comme SATISFAISANT
- Présence de germe et le résultat est considéré comme CORROMPU (l’aliment est considéré
comme impropre à la consommation).
Le plan à 3 classes : Pour ce plan certain paramètres sont définis. Ainsi on nomme :
- M le seuil d’acceptabilité (le nombre maximum de germes),
- m le critère microbiologique (la norme),
- et r le résultat après analyse.
Les résultats des analyses microbiologiques interprétées sur cette base permettent de fixer trois
classes de contamination :
- Celle inférieure ou égale au critère m (r < m) : le résultat est considéré comme
SATISFAISANT.
- Celle comprise entre le critère m et le seuil M (m < r < M) : le résultat est considéré comme
ACCEPTABLE avec réserves
- Celle supérieure au seuil M (r > M) : le résultat est considéré comme INSATISFAISANT.
II.2. Echantillonnage
Pour conduire les analyses complètes, le laboratoire doit disposer d’environ 500 g de produits,
soit cinq fois 100 g. Ces 100 g peuvent être fournis par une ou plusieurs pièces :
- cinq unités pour les conserves,
- cinq unités pour les yaourts.
Cas particuliers : Lorsqu’il s’agit d’une production artisanale pour laquelle le prélèvement de
cinq échantillons peut s’avérer trop important au regard de la quantité fabriquée, il pourra être
procédé à un étalement dans le temps de la prise de ces échantillons. Toutefois, dans
l’éventualité où les premiers résultats se révélaient d’emblée non satisfaisant il serait procédé
au prélèvement simultané de cinq échantillons.
La prise d’essai destinée à la préparation de la suspension mère et des dilutions décimales porte
sur :
les parties superficielles et profondes notamment pour les produits en tranches, hachés, pour
les plats cuisinés à l’avance
les parties profondes du produit pour les viandes, les produits de charcuteries, les poissons
entiers.
Pour les produits laitiers et selon la nature des produits, elle porte sur le produit homogénéisé
ou sur les parties superficielles et profondes. Dans le cas d’examen microbiologiques à la suite
de toxi-infections alimentaires, il est nécessaire de pratiquer la recherche des microorganismes
pathogènes, toxicogènes et leurs toxines qu’en profondeur.
Les deux conditions majeures d’études microbiologiques doivent être respectées, à savoir :
Les conditions d’asepsie pour éviter toute contamination externe
Le temps de manipulation afin de réduire les facteurs de multiplication des germes.
En ce qui concerne les conditions d’asepsie, le travail doit être effectué dans un environnement
stérile crée par la flamme du bec bunsen.
- La paillasse doit être nettoyée soit à l’alcool soit à l’eau de javel avant et après les
manipulations.
- Les portes et les fenêtres du laboratoire doivent être fermées au cours des manipulations.
- Le port de la blouse est obligatoire.
- Les cheveux protégés par un chapeau.
- Les mains doivent être soigneusement passées à l’alcool.
Pour la réduction des facteurs de multiplication, les manipulations doivent être effectuées
pendant un temps court fixé à 15 min.
II.5. Préparation de la suspension mère et des dilutions décimales
La suspension mère
10 g d’échantillon ou 25 g d’échantillon homogénéise (dans le cas de recherche des
salmonelles) sont introduits dans un sachet stérile (sachet stomacher).
On y ajoute 90 ml de diluant dans le cas de 10 g d’échantillon et de 225 ml de diluant dans le
cas de 25 g d’échantillon. Le tout est porté dans un broyeur à homogénéiser pendant 30 s.
Deux types de diluants sont utilisés.
- La tryptone-sel
Composition :1 g de tryptone et 8,5 g de chlorure de sodium, 1000ml d’eau distillée
Préparation : chauffer lentement jusqu'à complète dissolution, ajuster si nécessaire le PH à 7,
repartir dans les flacons ou des tubes à essai, stériliser pendant 20 min à 121°C.
- L’eau peptonée tamponnée
Composition : 20 g de bactopeptone, 5 g de chlorure de sodium, 9 g de phosphate mono
potassique et 1000 ml d’eau distillée.
Préparation : repartir dans les flacons puis stériliser pendant 20 min à 121°C.
1 ml 1 ml 1ml 1 ml
II.6. Recherche et dénombrement des germes aérobies mésophiles (G.A.M) sur gélose
P.C.A (plate count agar)
II.7. Recherche des entérobactéries sur gélose V.R.B.L. (agar au violet-rouge bile-lactose)
ou sur gélose au désoxycholate 0,50/00
- Placer dans des boîtes de pétri stériles et vides 1 ml de l’échantillon ou 1 ml des différentes
dilutions décimales
- Verser rapidement dans chaque boite environ 15 ml de gélose V.R.B.L ou Desoxycholate
0,50/00 fondu au bain marie bouillant puis refroidie à 45 °C
- Homogénéiser parfaitement, laisser refroidir sur une surface sèche
- Une deuxième couche de gélose V.B.R.L fondu et refroidie à 45°C est coulée sur la
première
- Après solidification, les boîtes sont incubées à 30°C pour les coliformes totaux et à 44°C
pour les coliformes thermotolérants, la durée d’incubation est de 24h. Les colonies rouges
de 0,5 mm à 1 mm de diamètre sont dénombrées comme colonies d’entérobactérie
Dénombrement des Entérobactéries en milieu liquide
Il utilise la méthode du nombre le plus probable (NPP). Le milieu utilisé pour cette méthode est
le milieu BLBVB (bouillon lactosé Bilié au vert brillant) distribué en tubes à essai avec des
cloches à gaz (cloches de Durham). Ces dernières permettent de vérifier la production de gaz
dans le milieu de culture. Des dilutions décimales de l’échantillon analysé sont effectuées, et 3
tubes de milieu de culture sont ensemencés pour chacune des dernières dilutions. L’incubation
se fait à 30°C pour les coliformes totaux et à 44°C pour les coliformes fécaux ou
thermotolérants. La présence de trouble dans les tubes et la montée de la cloche de Durham
traduit un développement de coliformes dans les tubes de milieu de culture (tube positif). Le
nombre de germes est déterminés par la méthode de Mac Grady qui consiste à assigner à chaque
résultat positif le chiffre 1 et à chaque résultat négatif le chiffre 0. Puisque pour chaque dilution
3 tubes ont été ensemencés, on obtiendra 3 chiffres par dilution. Ces trois chiffres sont
additionnés, ce qui donnera un nombre pour chaque série d’ensemencement (dilution). Ce
nombre pouvant être 0, 1,2 ou 3.
Ce sont ces différents nombres qui seront utilisées pour faire des combinaisons de trois chiffres
de la gauche vers la droite (dilution la plus faible vers la dilution la plus forte). Il faut alors
utiliser la table de Mac Grady pour calculer le Nombre le Plus Probable.
Parmi les combinaisons obtenues, il faut choisir la plus grande possible mais obligatoirement
inférieure à 330. Ce nombre correspond à une série de dilution. Cette combinaison doit
appartenir de préférence à la catégorie 1 ou à défaut à la catégorie 2 d’après la table de Mac
Grady. Pour calculer le Nombre le Plus Probable (NPP) dans une unité de volume. Il faut diviser
la valeur lue sur la table de Mac Grady par le taux de dilution correspondant au premier chiffre
de la combinaison choisie.
Ainsi, le nombre le plus probable nommé N se calcule de façon suivante : N=n /10x
N : le nombre le plus probable
N : valeur du NPP lue sur la table de Marc Grady
10𝑥 : Dilution correspondant au 1er chiffre de la combinaison retenue
Ce NPP est lu dans la table avec deux intervalles de confiance, un intervalle de confiance à 95%
et un autre à 99%.
Tableau : Exemple de calcul d’un NPP
Dilution 100 10−1 10−2 10−3 10−4 10−5
Nombre de tubes /dilution 3 3 3 3 3 3
Résultats +++ +++ ++- + +- +-- - --
Nombre de tubes positifs 3 3 2 2 1 0
Les nombres marqués dans la dernière ligne sont combinés 3 par 3, de gauche vers la droite.
Ainsi, nous avons dans notre exemple : 332 ; 322 ; 221 ; 210. Chaque combinaison de trois
chiffres possibles en pratique est représentée dans la table et appartient à une catégorie donnée,
tel qu’il est précisé sur la table.
Pour calculer le nombre N de germes présents dans une unité de volume, il faut :
- Choisir la combinaison la plus grande possible mais inférieure à 330 et appartenant de
préférence à la catégorie 1 et à défaut à la catégorie 2.
- Poser la formule :
𝒏
N= n : le nombre le plus probable lu dans la table
𝟏𝟎𝒙
Ce nombre 210 est compris entre 80 et 640 avec 95% de chance (intervalle de confiance). Cette
combinaison étant de la 2ème catégorie (voir la table), il faut plutôt choisir la combinaison 221
qui appartient toujours à la 2ème catégorie. Dans ces conditions il faut plutôt choisir la
combinaison 210 parce que de la première catégorie.
En choisissant la combinaison 210, on obtient :
𝟏,𝟓
N= =1500 ; Ce nombre 1500 est compris entre 500 et 5000 avec 95% de chance et entre
𝟏𝟎−𝟑
- Couler 10 ml de gélose M.R.S fondue au bain marie bouillant et refroidie à 50°C dans une
boite de pétri stérile viole.
- Après solidification, ensemencer 0,1 ml de l’échantillon ou des dilutions décimales à la
surface du milieu. Les boites ensemencées sont incubées à 30°C pendant 48 h en
atmosphère enrichie de 10% de CO2 (anaérobiose) Les colonies incolores ou blanchâtres,
circulaires à contours nets, de 0,5 à 1 mm de diamètre sont dénombrées.
II.9. Dénombrement des levures et moisissures sur gélose O.G.A (gélose glucosée à
l’oxytetracycline)
La gélose Baird Parker fondue et refroidie à 50°c est enrichie au jaune d’œuf et au tellurite de
potassium à 5% .ce milieu est préalablement couché dans des boîtes de pétri stériles.
- Déposer à la surface 0,1 ml de l’échantillon homogénéisé ou 0,1 ml des différentes
dilutions.
- Etaler l’inoculum rapidement et soigneusement à l’aide d’un étaleur en Verre stérile
- retourner les boites et les incuber à 37°c dans cette position. Après 24 à 48 heures, les
souches de Staphylococcus aureus forment des colonies noires avec un halo clair autour
de la colonie, qui correspond à une zone de protéolyse (éclaircissement du jaune d’œuf).
Milieu pré-enrichi 20 ml 20 ml
Bouillon Mueller bouillon au Sélenite
Kauffman
L’isolement
Après 24 heures d’incubation, effectuée à partir du milieu d’enrichissement, des isolements à
la surface de gélose SS, faire incuber les boîtes à 37°C pendant 24 heures, dénombrer les
colonies transparentes à centre noir. Sur gélose Hektoen, les Salmonelles donnent des colonies
vertes ou bleu-vert avec ou sans centre noir.
La gélose TSN (tryptone sulfite Néomycine) est préalablement préparée et repartie dans des
tubes stériles à raison de 10 ml par tube.
- Après avoir fondu et refroidi aux environ de 45° C, la gélose, 1 ml de la solution mère et 1
ml de chacune des dilutions sont ensemencées.
Une homogénéisation est faite soigneusement sans occasionner l’apparition de bulles d’air.
Après refroidissement, les tubes sont incubés à 46°C pendant 24 et 48 heures et les colonies
noires sont dénombrées.
Coloration de Ziehl
Préparation : Bleu de méthylène 10 g ; alcool éthylique absolu 300 ml ; acide sulfurique 60°B
200 ml, eau distillée 500 ml.
Coloration de Dienes
Préparation : Bleu de méthylène 2.5 g, azur II 1.25 g, maltose 10 g ; carbonate de sodium 0.25
g ; eau distillée 100 ml.
Filtrer et déposer à la pipette Pasteur une goutte de colorant à la surface de la colonie, puis
observer.
Coloration de Fuchsine
Préparation : Fuchsine basique 10 g, acide phénique 50 g, alcool éthylique 90° 100 ml ; eau
distillée 1000 ml
Coloration au lugol
Préparation : Iode 1 g ; KI 2 g ; eau distillée 100 ml
Coloration au vert malachite
Préparation : Vert malachite 5 g ; eau distillée 100 ml
III.1.2. Réactifs
III.2.1. Capsule
Nigrosine : déposer sur lame très propre une goutte de nigrosine + une goutte de bouillon
de culture. Laisser sécher à l’air et observer.
Bleu de borrel : recouvrir le frottis de bleu de Borrel pendant 1 à 2 minutes. Laver à l’eau.
Différencier très rapidement dans l’eau distillée (quelques gouttes d’alcool à 90° dans un
petit Bécher rempli d’eau). Laver. Sécher. Les cellules sont colorées en bleu et les capsules
en rose.
III.2.2. Granules
Coloration d’Albert
Réactif : Préparer la solution 1 : bleu de toluidine 0.15 mg ; vert de malachite 0.02 mg ; acide
acétique 1 ml ; alcool éthylique 95° 2 ml ; eau distillée 100 ml.
Préparer la solution 2 : iode 1 g ; KI 2 g ; et eau 200 ml.
Faire le frottis, colorer 5 minutes avec la solution 1. Ne pas laver. Ajouter 1 minute la solution
2. Laver à l’eau. Les granules sont noirs, les cellules vertes.
Coloration d’Ernst Neisser
Réactif : bleu de méthylène 1 g ; alcool absolu 20 ml ; acide acétique glacial 50 ml ; eau 950
ml.
Préparer la Solution de vésuvine ou brun Bismark 2 g ; eau distillée bouillante 1000 ml.
Faire le frottis et fixer à la chaleur. Recouvrir 10 minutes de bleu acétique. Chauffer jusqu’à
émission de vapeurs. Laver à l’eau. Recouvrir 1 min de vésuvine.
Les granulations sont bleues et les cellules jaunes.
Coloration Del Vecchio
Sur le frottis fixé à la chaleur. Faire agir le bleu de méthylène pendant 1 minute. Laver à l’eau.
Recouvrir la lame de lugol. Chauffer jusqu’à émission de vapeurs. Laver à l’eau et sécher. La
cellule bactérienne est colorée en jaune, les granulations en bleu foncé.
III.2.3. Noyau
Réaliser un étalement. Fixer 20 s aux vapeurs d’acide osmique 1%. Laisser sécher. Fixer 1-2
minutes à l’alcool méthylique. Sécher.
Coloration de May-Grunwald-Giemsa
La coloration est effectuée sur frottis séchés et non fixé. Verser sur le frottis 10 à 15 gouttes de
May-Grunwald. Recouvrir d’un couvercle de boite de pétri pour éviter l’évaporation. Laisser 5
minutes. Sans rejeter le colorant, ajouter 10-15 gouttes d’eau neutre. Bien mélanger sans faire
couler de liquide. Laisser 1 minute. Remplacer le liquide de May-Grunwald par le liquide de
Giemsa dilué, en évitant que la lame se dessèche. Laisser 10 à 15 minutes. Laver sans égoutter.
Les noyaux sont violets, le cytoplasme est rose pâle.
Coloration de Piéchaud
Dans un tube à essais, mettre quelques gouttes (2-7 selon les colorants) d’une solution de bleu
de méthylène à 1% dans l’alcool absolu, ajouter 20 ml d’eau. Immerger la préparation dans un
Bécher rempli d’eau de robinet. Dans un autre tube à essais mettre 30-40 gouttes d’éosinate
d’azur de méthylène. Verser le contenu du premier tube dans le second, incliner pour mélanger
et vider dans une boîte. Placer la lame portant l’étalement situé en dessous dans la boîte pendant
5 à 10 minutes. Laver. Les noyaux sont violets, le cytoplasme bleu.
Coloration de Piekarski-Robinow :
Recouvrir la préparation 8-10 minutes avec HCl à 60°C. Laver à l’eau distillée et à l’eau
ordinaire. Colorer 20 minutes au Giemsa dilué au 1/2ème. Laver. Sécher. Les noyaux sont violets
et le cytoplasme rose.
III.2.4. Paroi
Coloration fluorescente
Sur un frottis fixé à la chaleur, étaler quelques gouttes d’auramine, laisser 20 min à 25°C, rincer
à l’eau. Décolorer avec le mélange acide-alcool (HCl 2.5% dans éthanol 70%) pendant 7 à 10
s. Rincer. Recouvrir le frottis avec du permanganate de potassium pendant 3 minutes. Rincer à
l’eau.
Coloration de Gram
Recouvrir la lame de violet de gentiane. Laisser 1 minute. Laver à l’eau. Remplacer par du lugol
pendant 1 minute. Laver à l’eau. Décolorer à l’alcool éthylique 95°. Arrêter la décoloration dès
que l’alcool reste incolore. Laver à l’eau. Recolorer 2-3 minutes par la fuchsine diluée à 10%.
Les bactéries Gram + sont violettes et les bactéries Gram- sont roses.
Coloration de Koster (Brucella)
Fixer le frottis à la flamme. Colorer pendant 1 à 2 minutes avec le mélange suivant préparé
extemporanément.
Réactif : solution saturée de safranine 2 parties ; solution de potasse normale 5 parties. Laver à
l’eau. Différencier avec une solution d’acide sulfurique à 0.1% pendant 10 à 20 secondes.
Laver. Recolorer pendant 2 à 3 secondes avec une solution ordinaire de bleu de méthylène
phénilique à 1 %. Sécher. Brucella est colorée en rouge.
Coloration de Ziehl
Colorer 10 min à la fuchsine de Ziehl à chaud (3 fois à émission de vapeurs). Laver à l’eau.
Décolorer 5 minutes dans le décolorant. Laver. Recolorer 30 s à 1 min avec du bleu de
méthylène à 1 % dans l’eau. Les bactéries acido-alcoolo résistantes sont roses, les autres sont
bleues.
III.3.1. Catalase
- Prélever une colonie (milieu dépourvu de sang) et déposer sur une lame. Ajouter une
goutte de H2O2 30% sur les bactéries. Observer le dégagement immédiat de gaz.
- Ajouter 1 ml de H2O2 3% à une culture de 18-24 heures en tube. Observer le dégagement
de gaz.
- Déposer une goutte d’un mélange en quantité égale de colorant au bleu de méthylène et
d’eau oxygénée à 20% sur une lame. Lacer une lamelle couvre-objet sur les colonies à
étudier. Placer la lamelle sur la lame et observer les bulles microscopiques.
III.3.2. Oxydase
L’oxydase ne doit être recherchée à partir de cultures sur milieux contenant des glucides
fermentescibles.
- Imprégner un fragment de papier filtre avec quelques gouttes de solution à, 1% de
chlorhydrate de tétraméthyl-phénylènediamine. Etaler sur le disque imprégné une
colonie bactérienne. Un test positif se traduit par une coloration violet pourpre en 10
secondes.
- Sur des colonies en milieu gélosé, ajouter quelques gouttes d’un mélange (1/1) d’ α
naphtol à 1% dans l’éthanol 95% et d’oxalate de diméthyl-p-phénylènediamine à 1%
dans l’eau. On peut également ajouter 0.2 ml d’α naphtol et 0.3 ml de diméthyl-p-
phénylènediamine à une culture en bouillon. Un test positif se traduit par une coloration
bleue pourpre.
- Faire une suspension dense de bactéries dans 0.5 ml d’eau physiologique. Rajouter un
disque OX (IP) ; la coloration apparaît en 30-40 secondes.
III.3.3. Peroxydase
- Benzidine : mettre 0.5 ml d’une solution de benzidine à 1% dans l’acide acétique N + 0.5
ml d’eau oxygénée à 110 volumes + 14.5 ml d’eau distillée à la surface d’un milieu de
Löwenstein. Les colonies bleues noires sont peroxydases +.
- Catéchol : ajouter 1 ml de réactif à la surface d’une culture sur milieu de Löwenstein. Une
coloration brune est positive. Le réactif a la composition suivante : tampon acétate 0.2M,
pH 4, 50 ml + 10 ml de catéchol à 2% dans l’eau + 5ml d’eau oxygénée à 1%.
CHAPITRE 3 : ANALYSE ET CONTRÔLE MICROBIOLOGIQUE DES MATRICES
ALIMENTAIRES
Les contrôles sont effectués de façon périodique ou de façon ponctuelle quand il s’agit de
déterminer la cause d’une intoxication alimentaire en analysant le produit incriminé :
Contrôle microbiologique des matières premières : ce contrôle a pour objectif
d’apprécier le niveau de contaminations initiales des matières premières à transformer.
Contrôle microbiologique au cours de la production : ce type de contrôle a pour but
d’anticiper les contaminations externes dû à l’environnement et aux matériels de
fabrication.
Contrôle interne sur le produit fini : ce contrôle a pour but de juger la qualité
microbiologique du produit fini par rapport aux normes en vigueur.
Contrôle externe sur le produit fini : ce type de contrôle à un rapport avec un objectif de
certification de l’unité industrielle. Ce contrôle est effectué par les organismes étatiques
oui ou non spécialisés (AFNOR, AFAQ, SGS).
l - D é fi n i t i o n d u l u i t
1
Le lait U le produit i n t é g r a l de l a t r a i t e t o t a l e el i n t e r r o m p u e d ' u n e femelle l a i t i è r e . C ' e s t
présents d a n s la p h a s e a q u e u s e .
2-Composition
c h i m i q u e du lait
6 7. � �.
On distingue d'une façon générale : les laits entiers, les lait�çcrémés et les laits demi-
écrémés. �
Les laits entiers sont des laits en 1 'état nature contenant la m'it:$e grasse totale. Les l a i t s écrémés
sont des laits délipidés dépourvus de la crème (mati!r_ grasse). La crème est une émulsion
• !n. ��'<'i#
liposolubles. �1Laz.
tl1! V
En m i c r o b i o l o g i e on distingue les laits cw.t,Î�laits pasteurisés, les laits stérilisés, les laits secs,
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4-Analyse m i c r o b i o l o g i q u e d u
...
.f. le contrôle nf- �_ .
bactéries dans le lait. C e l l e - c i peut se faire par soit par la méthode classique de dénombrement
par c u l t u r e des GAM, soit par les techniques microscopiques sur lame (methode de Breed) ou
par épitluorescence (DEFT= Direct Epifluorescence Filtration Technique) ou encore par des
méthodes de r é d u c t i o n .
J02
Scanné avec C a m S c a n n e r
..!' D é n o m b r (' m l' n t d e l a flore a é r o b i c m è s o p h i l e t o t a l e .
• charge inférieure à l0
5
CFU/mL de l a i t : correspond à la note 3 ou classe A lait de
bonne qualité.
5 5
• 10 à 3.10 CFU/mL de l a i t : correspond à la note 2 ou classe B ( q u a l i t é i n t e rm é d i a i r e )
• charge supérieure à 3 . 1 0
5
CFU/ml d e l a i t : correspond à note 1 ou classe C (o-i"â_�yaise
�·n. •q_-··
qualité). - ([�. (,
tif
Javel et au savon on la sèche avec linge ou un papier propre stérile on frotte 1 �out des trayons avec
t ra n sp o rt er l e p l u s ra p i d e m e n t p o s s i b le au l a b o ratoi r e
,�
4-2-Analyse d e la qualité micro b i ologique par J�. tec'bôique d e r e c h e r c h e d e s d i a s t a s e s
microbiennes
le poten t i el '
d oxyd o r é d u ctio n du l ait ê e t e c h ni q u e ne s ap plique p as a de s l a i ts ayant s u b i s une
$
réfrigération
l e bl eu d e mé t h y l è ne et la r és a z u rine
Pr i n cip e
3
Di s s ou d re d a n s 200cm d e ' au di stillée b o u i l l i e une tablette d e bl eu d e m é t h ylène o u p répare r
raison de J o cm ' par tube. Da n s c haqu e tu b e on ajoute 0,25 cm3 de l a s o l u t i o n de b l e u méthy l ène et on
103
Scanné avec C a m S c a n n e r
a tt e i n d r e 7 ·
e n m o i n s d e 5 m i n u t e s . t\ c c m o m e n t , r e t o u r n e r les t u b e s 1 ou 2 fois p u i s les m a i n t e n i r
37
à C. O n n o t e l e l l: m p s de l é c i l o r n t i o n ( c o m p t é ù p a r t i r du m o m e n t où les t u b e s s o n t r e t o u r n é s ) . La
Interprétation
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�- · - - ;.,: -';'
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Remarque
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Un lait q u i décolore le bleu de méthylène en m o i n s de I ·fieµ_r;\orrespond à un é c h a n t i l l o n
6
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ayant au m o i n s 1 0 germes /cnr'.
C ' e s t une étude cytologique q u i donne des informations sur l'état de santé de la vache ou de
� �
repartis et n'aient subi au�_Q · __ ;htion. Les frottis a i n s i préparés sont colorés par des colorants
..:. - =- ;.;. 1: •:::::,,
...=
lobes,
• les éléments mononuclées (un seul noyau) ou agranulocytes dont le noyau est arrondi
Dans la p l u s part des analyses microbiologiques du lait en outre du dénombrement des GAM
on évalue la flore psychrotrophe à 20 C, la flore thermorésistante, les coliformes totaux, les coliformes
fécaux, E. coli, ]es streptocoques fécaux, Staphylococcus aureus, levures et les m o i s i s s u r e s , les A S R ,
104
Scanné avec C a m S c a n n e r
,/ D é n o m l, n. · m c n c tics g e r m e s t h c r m o r é s i s C a n f s
les s o u c h e s ré · , ..,. , . . . , · c /5 · ·
rs,ank n 1 1 1 1 c p a s t c u n s n t 1 0 1 1 basse, 0 1 1 par chauffage a 80 C / 1 0 m 1 1 1 o u 8 5 m m si
on v e ut d é n o m b r e r l e · g e r n 1 1: s p ru l é s . E n s u i t e on u t i l i s e les t e c h n i q u e s de d é n o m b r e m e n t des G A M
oudesASR elon
1 1· dé b , .
� que 011 , e u t e n o m rer les germes t h e r m o r é s i s t a n t s ou les spores.
,/ D é n o m b r e m e n t des spores
4'��
dénombrement des spores butyriques dans Je lait destiné à des fabrications notamn;;nf@Jiages est
Le milieu est reparti dans des tubes de l 6* l 60mm contenant des cloches de Durhams et
stérilisé 15 minutes à 121C. il est régénéré avant l'emploi par s.:Ïaur9rn bain marie à 100 C. La
suspension mère lait dilué au 1/10 est chauffée I O minute à _8ô\9?;iuis refroidie et diluée à 1/10,
Le ·
lait d o i· t provenir
· d ' e' t a bJes protégées de Ja tuberculose et
. de la brucellose. Dans tous les cas le
105
•
d o i t être c o n d i t i o n n é d a n s des r é c i p i e n t s c l o s j u s q u ' à l n v e n t e
•
n e d o i t pas déc lorcr l e b l e u d e m é t h y l è n e (épreuve de l a réductase) en m o i n s de 3 heures
•
l a ' e n t e d o i t a v o i r l i e u d a n s les 24 heures s u i v a n t la traite .
4-6-2-Laits
.V'
Ce l a i t est souvent destiné aux collectivités ou aux industries pour une tran "-qr9Jafio11 ultérieure. À
. 5 A \
" ��
• Etre maintenu à une température inférieure.à · 1 QiC
4
• S i le lait est destiné à l'exportation, i -· :.�... tenir m o i n s de 1 0 0 coliformes / mL
,fi"
4
la vente il doit contenir moins de 3.10 GAM/mL ; moins de 10
recherche de Salmonella
•
106
c, r o.
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Les viandes et produits ù hase de , iande peuvent être vec t e urs des germes p a t h o g è nes
héber ' 1 d
ges par e animaux. cpcndunt, si la c o n t a m i n a t i o n i n i t i a l e des t i s s u s v i v a n t s o u la souillure es
fat trè s l i m i t é . O n p e u t d i s t i n g u e r t r o i s t y p e s de t r a n s m i s s i o n .
4 - 1 - T n m s m i s s i o n p u r i n g e s t i o n d e germes p a t h ogè ne
provoquées par les v i andes cependan t d a n s l a prat i que on ne trou vec une c e rt a i n e fréquenc e les
V
germes: Clostridium botulinum, Staphylococcus aureus, Clostri ·un. erfringens, Salmonella, Yersinia
c om pte le s am i nes toxiques, am i nes biogè ïês trescine, c adav e r i ne, h i s t amine, tyram i n e,
-"��
.,!):,
5- Contrôle microbiologiqu�!.�ës.,wandes
5-1- Le prélève
certaines normes:
·��
profondeur.
Le prélèvement en surface ou superficiel sur une pièce est effectué sans cautérisation
100
Scanné avec C a m S c a n n e r
moyen d 'une pince et du hi touri lever un lambeau s u p e r fi c i e l de 2-3 mm d'épaisseur
correspondant à l n surface p r é c é d e m m e n t d é l i m i t é e
• P r é l è H m e n t en profondeur
Dans le cas des produits congelés, au moyen des ciseaux à bois et d ' u n martiaf �q_lélimine u n
t?
effectuer un certains nombre de tours en des points précis. R e c u e i l l i Iès�copeaux obtenus.
-..
• , hylococcus aureus
]01
Scanné avec C a m S c a n n e r
ANAL\ S E Ml R O B I O L O G I Q U E S D E S P O I S S O N S ET D E S
CRUSTACÉES
microbiolo · ,
giques. es e x a m e n s o n t p o u r but d e d e c e l e r :
j?.
0
La n u m é r a t i o n totale des organismes viables ou la numération sufîh\-ë des aérobies
0
E. coti: cet organisme a pour habitat naturel les intestins de�hu!ins et des animaux
v
vertébrés. Dans les eaux tempérées, i l est absent des poisson �� des crustacés au moment de l a
capture (sauf dans les eaux fortement polluées). En Qjftc�poissons et crustacés devraient
,;-' ..,,.
}
avec l'aliment. Toutefois, l1K- sepce de E. coli n'entraîne pas nécessairement celle de
�
tropicales chaudes · · -c olluées et que E. coli peut survivre i n d é fi n i m e n t dans cet
Remarque· c li pathogène 0157:H? ne se développe pas à 44°C sur tous les milieux
o Col{fQrrqes fécaux : Ce groupe de bactéries est souvent utilisé dans les critères
���
.::; füi3cu lum fourni p ar un b�uillon d 'e nr i c hissement des coliformes à p lus h aute tem p érature
de contenir des o rgan ismes d'origine fécale et, ainsi, d'indiquer la p résence d'une
c o n ta m i n ation f é cale .
nombreux produits a l i m e n t a ires et produits de la pê che et ils peuvent très bien s'établi r et
p r o d u i t s n l i m c u t u i r r..- s c o n g e l é s .
0
Stnplsylococ us aurcus : La m é t h ide de d é n o m b r e m e n t la p l u s fi a b l e c o n s i s t e e n u n é t a l e m e n t
agu l a s c . es ri sen o i r s naturels de S. aureus sont la peau, les cheveux et les muqueuses
s u p c r fi icll s (nez) des humains, alors qu'il ne fait pas partie de la flore que l'on trouve
11
rm a l e m c n t c h e z l e s p o i s s o n s et les p r o d u its de la pêche. S a présence en grands,.,.��pres
��3;. -��-
lorsqu'il est en concurrence avec de grands nombres d'autres micr .rgÎ'n�;mes. Pour cette
�,
raison, la recherche de S. aureus ne revêt de signification que dins le �as des p r o d uit s d e la
� -q_
p o u r la recherche de toxines. .
couche. Après incubation à 25-!5C�{�36' à 72 heures les c o lon i es pourpres sont comptées et
c e ] u i - c i est destiné à un1 congélation en vue d ' u n e transformation ultérieure. Le contrôle peut se
ë,,.v�
faire par �c. �Jriage de la peau ou après préparation d ' u n broyat. Le critère étudié est la flore
-·esgprule totale.
,.,.
z
évaluer ses propres données. Un critère microbiologique peut revêtir un caractère obligatoire ou
consultatif.
On entend par norme microbiologique un critère microbiologique qui fait partie d'un texte de
85
Scanné avec C a m S c a n n e r
On entend p a r dire tivc m i c r o h i o l giquc un critère crvant à évaluer les conditions
de d e n ré e s a l i m e n t a i r e . . I l � ' a g i t d o n c s u r t o u t d ' u n c r i t è r e c o n s u l t a t i f .
c n e l u s entre a c h e t e u r s et v e n d e u r s ,
86
Scanné avec C a m S c a n n e r
CONTRÔLE BA T l t R I O L O G I Q U E DES COQUILLAGES
3
c n t . m i u n t i o n d e s c o [ u i l l n g c s es t l i é e ù c e l l e du m i l i e u où i l s sont é l e v é s ou péchés e l l e
manipubti ns des c quillages avant leur expédition. On distingue les contrôles renforcés et les
l'analyse re s t e la même. E l l e diffère par les germes ou les groupes de germes dénombrë����Î ou
recherché.
R?
� -i
2-
D ém a rche de l'analyse
Les coquillages sont e s\l�ir;cés dans des sacs en matière plastique à usage unique,
24 h .
est lavé soïm1eusement sous eau courante potable avec u n e brosse pour é l i m i n e r les souillures externes
f.# ��
puis�lefégoutter. II faut se laver les mains avant d'ouvrir les c o q u i l l a g e s à l ' a i d e d ' u n scapel stérile ou
lŒnxoûteau à huitre.
�"'CÉ
._:e
-
Recueillir ensuite le liquide intervalvaire et la chair du coquillage dans un bol broyeur stérile
préalablement taré. Peser et ajouter un v o l u m e de solution tryptone sel égal à deux fois le p o i d s en g
87
Scanné avec C a m S c a n n e r
A p a r t i r de l n s u s p e n s i o n mère au 1 / 3 o n prépare trois d i l u t i o n s au m o i n s 1/30, 1 / 3 0 0 , et
p i p e tt e s entre c h a q u e d i l u t i o n .
s o i t u n e t e c h n i q u e en m i l i e u liquide.
P our les a n a l y s e s en m i l i e u l iquide il f aut pr end re t rois séri es d e t ubes c o n te n a n t 1 0 ml de, b�uillon
w-� -.,,...,.;
1 ml de la s u s p e n s i o n m è re , p uis dans chac un des tro is tubes d e la deuxième séri e V-mî]'éï; dilution
�...- .,
2 - 4 - 1 - Lecture
p o s it i f s .
88
Scanné avec C a m S c a n n e r
2-5-1-Lccturc
3 48
•.4 h e u re s . F a i re en u i t e la lecture.
2-5-2-Exprcssion
des résultats
intervah·aire.
L'enrichissement:
;,
Isolement
�
V n -
À partir de cette culture d ' e n r i c h i s s efiï e n t f�semencer une boîte de gélose T C B S , puis
���
saccharose -, sont susceptibles d'être des �parahaemolyticus. Certaines espèces sont capables de
d o n n e r les mêmes types de colonies- A��ède alors à une identification pour confirmer.
Peptone 10
Extrait de levure 5
Citrate de sodium 10
Thiosulfate de sodium 10
Citrate de fer 1
Chlorure de sodium 10
Bile de bœuf 5 à 8
Cholate de s o d i u m 3
saccharose 20
Agar-agar 14
C o l o n i e s m i n u s c u l e � t r n n s p a r c- n t c s : c u t é r o b a c t é r i c s u autres.
I d e n t i fi c a t i o n
l i q u i d e inten·alvaire.
2-7- R ec h e r c h a d es Sa/111011ella
90
r. D é fi n i t i o n s
Les nscrvcs � nt des denrées alimentaires d'origine végétale ou animale, périssables, dont la
,r��\���
Les s e m i - c o n s e rv e s sont définies, par rapport aux conserves, c_omt :!" .(es denrées alimentaires
d ' o ri g i n e végétale ou animale, conditionnées en récipients étanch � a�� l i q u i d e s , ayant subi, en vue
2- Récipients
Les contenants des conserves peuvent être de�ëcipients m é t a l l i q u e s , des bocaux en verre ou des
_,__;�;,...-�.
./ Une boîte est dite normale lorsgu'etf:;1e présente aucun des défauts m a j e u r s : floches, bombée,
fuitée .
./ · Une boîte floche lors�v� ..; deux fonds ou l'un des fonds présente une légère convexité qui
./ Une boîte est dit.(· bée lorsque les deux fonds ou l ' u n des fonds se sont d é f o rm é s s o u s l ' a c t i o n
� .... �
� -
d ' u n e presslc:>* __interieure en pr�nant une forme convexe p l u s ou moins accentuée et l o r s q u ' i l s ne
� .
peuve :"' i�Jeprendre leur position normale même sous une forte pression des doigts.
�-+
- . ·
fexamens.
�=;:.
" 'R
,,._;,
. �----�
supérieur à 4,5 ; les conserves a c i d e s · de pH inférieur à 4,5. Ces dernières ne permettent pas le
93
connnerciale.
Les con ervcs térilcs sont des conscrv es exempte de microorganismes et de leurs spores il s'agit
prin ipalement des conserves à base de viandes et de poissons alors que les conserves stabilisées sont
5 - 1 - C o n t r ô l e de stabilité
Il vise à v é r i fi e r que les conserves ne présentent pas de m o d i i c i _ on après avoir subi une
�
i n c u b a t i o n . Il est s i m p l e et peut se réaliser au niveau de l ' u s i n e . La co eiv.e est s o u m i s e à un étuvage p u i s
\.
on vérifie après cette incubation que ]a conserve n ' a pas subi de trae,.s ormation par rapport à u n t é m o i n n o n
la flore microbienne par examen microscopique, la variâ.tit e. la pression interne, la variation des
�v
caractères organoleptiques ( odeur, aspect, texture).
Pour la réalisation du contrôle de stabilité.J:Q: '.{.ôcède à u n étuvage des conserves dont l ' e m b a l l a g e est
�7:
� ;
ib.
dt
�
• Un embal � é m o i n est gardé à la température ambiante .
Lorsque le délai d'incubatlon est écoulé les conserves sont stabilisées à température
fuite ou de flochage.
94 .io17-.io13 �MJ:rrl ,/;, nun ,lü)',..,,.ln tn,,,tut,e �:"Id .a._ ll7!IIH � ,Jü �ro;,-'J'" 'Co.JiS•fy �
composants ( choucroute, . . . )
est réalisée sur le témoin non étuvé : soit no le nombre moyen ré�é;�ents p a r
- � �-.-:i
pH
5-3-Contrôle de stérilité. ., V
donne des résultats douteux ou résultats yositr s. Il peut se présenter au cas des conserves présentent des
accidents de conservation spontanés-:?;::��-"· bhtrôle de stérilité vise à établir que le défaut de stabilité observé
��
Soit à un défaut de s�tril"SJ:lJOTI (stérilisation insuffisante) dans ce cas les contaminants présents seront des
Nettoyage-désinfection de l ' e m b a l l a g e . . . .
Ouverture de l ' e m b a l l a g e . . . . .
5-3-2-Critères évalués
cours s u r les bacilles Gram positifs sporulés anaérobies strictes et aéro-anaérobie facultatifs]
95
Scanné avec C a m S c a n n e r
Dénombrement d t: , • •
e t o r tu e s SJ o r u l é c s [ v o i r le c o u r s s u r les bacilles Gram positifs sporulés a n a é r o b i e s
s t r i c t e s et anro , bi
... -anacro ic facultatifs].
Remarque:
Le c n t r ô l e micr bi I g i q u e c o n s i s t e à v é r i fi e r l ' a b s e n c e de m i c r o o r g a n i s m e s i n d é s i r a b l e s d a n s l e
produit.
96
On rcgrc upc s us cette appellation des plats à consommer froid ou après avoir été
réchauffé .
c - nt de p r � p a r a t i o n s c u l i n a i r e s , c u i t e s , ou p r é c u i t e s , à base de v i a n d e de b o u c h e r i e , de
farce h a c h i s et l é g u m e s .
1 - 1 - A s p e c t s a n i t a i r e des p l a t s c u i s i n é s .�-,
Les plats cuisinés peuvent présenter des au niveau de la consommation ca1�Jt�.i les
categones d'aliments les plus fréquemment incriminés après les produits cgnié]gdans les cas
d ' i n t o x i c a t i o n a l i m e n t a i r e s . Les germes les plus incriminés dans les TIA l i é s âü;�plais c u i s i n é s sont
1-2-Aspect o r g a n o l e p t i q u e
durée de conservation. Celle-ci est réglementairement �e à six jours maximum. À une température
l'odeur. - -�
� -
Une bonne qua�ité·-�-Vobiologique du plat cuisiné exige des matières premières non
contaminés. Durant la tranl ation i l faudra éviter les apports microbiens ainsi q u e la prolifération
des germes déjà pré�ent�� ;roduit fi n i doit être conservé dans � o n d i t i o n s satisfaisantes.
3-
��� contrôle m ic r o b io l o g i q u e peut se faire au niveau _du produit fi n i , à tous les stades d e
1
��· -�
fabrica'tiQ...IJ.
\f; '
3�1-i�
-
.,._ -
.niveau d u p r o d u i t fini
Les critères réglementaires sont appliqués au niveau de la vente. Pour obtenir une c e rt a i n e
tous les é l é m ents qu i inter v iennent dan s la conta m ination . I l faut donc mettre en place un plan de
91
Scanné avec C a m S c a n n e r
surveillance micr bi k giquc conc ru a n t l e s m a t i è r e s p r e m i è r e s , le m a t é r i e l , les l o c a u x , le p e r s o n n e l et
l'atmosphère.
C r i t è r e s m i c robinlogiqucs évalués
comp rt c :
streptocoques fécaux. Les microorganismes fécaux peuvent être �issus aes matières premières
. '\.
C/ostridium perfringens. Staphylococcus a ure us� �tÎîpe une place importante dans les
�
p r o d u i ts manipulés. Leur rencontre est fréqu·"''<=, - et souvent attribuée au facteur humain
92
Scanné avec C a m S c a n n e r
EAUX DE N S O J\ l l\ l A T I O N . m1�:1m ET B O I S S O N S R A F F R A Î C I I I S S A N T E S
1-
D é fi n i t i o n s
e a u x de � u r c. e a u x m i n é r a l e s .
;�,_ -��-1
� :- · · r · -
�1't"
o�origine souterraine, à l'abri de toute p o l l u t i o n humaine les eaux?ttfüiérales naturelles se
T \
e ements, ce qui l e u r confère des propriétés favorables à la s a n t é _ connues. Elles font l'objet de
saine dès l'origine, elle est protégée de toute ill'lÎ�lig��umaine et ne subit aucun traitement de
f:..:;q_ �
minéraux : elle est de fait la seule eau {{��oir bénéficier de propriétés favorables à la santé
ft'_ �r
reconnues par l'Académie de Méd�ÎtJe. L'eau minérale naturelle doit être obligatoirement
���-;-
1-2- E a u d e source
L'e� ource est également d'origine souterraine. Elle est potable à l'état naturel et
�"'F
1-3- E a u d u robinet
L'eau du robinet a une origine multiple : elle est souvent constituée d'eaux de surface
prélevées dans les lacs, rivières, fleuves mais elle peut aussi être souterraine. Avant de parvenir
jusqu'au robinet du consommateur, l'eau du robinet subit de nombreux traitements pour pouvoir
répondre aux normes de potabilité définies par la réglementation. De ce fait, l'eau du robinet se
Scanné avec C a m S c a n n e r
1-4-
I· n u cl u I i n 1 fi l t , •
l "eau fi l t r e !.'.' t Il lc n u 111 h,I i 1 w l l'rlt1u· r\ trl\\L'I� d,, .h.uhon ncti!' ·t !,11,r rcsinc é han icu:
.f è- r
� f r p o t n h i l i t é p h y s i q u e , c h i m i q u e et b a c t é r i o l o g i q u e .
rt( N' lf 1 · 1 · · 1
1. '' 1 1 ' Jl ,�·. iquc, chimique
. .
I
i m i q u e et phy i q u e ce différents paramètres permettent de d é t e r m i n e r s i u n e eau est p o t a b l e . En
paramètres à contrôler et la quantité à ne pas dépasser ainsi que les résultats obtenus pour une
comparaison.
m e s u r e a i n s i q u e les v a l e u r s l i m i t e s ù ne pas d é p a s s e r
�
-,
'
Unatés
-., . 1 .... -
- . -
µS'an m,1 1 1
I [ -----
"'
J • • •
. . ' 1 , , .
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Normes 2000 ?S 8,S 1000' JJ '. <Ù · 1 00 . ·s·o·: :2c() ô;s '<0,3 0,21 250; ·250 50 · o . t 0.01
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•
-- - - - ........ --· - ..,...- - - - - - - - v .,, - .- � � ----· - "t-----•r�-- <
. ., ·�
-- . - .
l itre.
Scanné avec C a m S c a n n e r
" Critères de I t a h i l i t é bnctfriolo�i<1m·
Il c nvicnt fét. hlir une liste hnrt�riologiquc c'est-à-dire une liste des bactéries que l'on ne
en grand nombre dans les selles des animaux à sang chaud qui sont des sources fréquentes de
thermotolérants (bactéries du même genre q u ' E . coli) et reste encore c o u r a m m e n t employée. Les
D'autres indicateurs sont ajoutés, comme la recherche des entérocoques, et celle des spores de
C!ostridium perfringens .
. ..1,/s-eudomonas aeruglnosa
��p·�
3- L'�;alyse bactériologique. .
68
Scanné avec C a m S c a n n e r
Analv " · ·
• . � .. n't 1 uttcs (Ill) A n a l y s e c o m p l è C c ( 13 3 )
An:tl�·st' s o u u n u i r c ( B 2 )
Coliformes
E. c o t i
Srrej t
t r c p t o c o q u e s fécaux G A M 22 O C et 3 7 O C
a n a l ) se de type B 2 . .,,€fe· •
�\
Le dénombr e ment des co]iformes �,..tf�;lde colif o r m es fécaux 44 c, des str e ptocoque s fécaux et
• à
consommation hurnfif._� . .,.les paramèt res m ic r ob i o l og i que s de l' analy s e groupé e de typ e D1 sont
"�-
utilisé ,
f.ôrprrî a g e nt de floculation), a m m o n i u m , pH, co n d uc t ivi t é.
c-���� , ,
��---:-'9
,r··,.... L'analyse de ]'eau de type D2 per m et de m e su rer ]a pr ese nc e e v e ntu e lle de substances
�ci�ii� ou indésirables dans ] ' e a u . E l l e c om p r e n d le s para m ètres c h i m i q u e s s uivan ts : plomb, fer t otal,
Une analyse de type P 1 , corr es po n d au pr o gra mm e d ' ana l yse de routine effectué au p o i n t de
m i s e en distribution pour ] ' e a u du rés ea u p u b l i c et dan s l e cadre de la décJara t ion d e s pui t s et forages à
usage domestique. Les paramètres rete nu s engl o bent ]es principa u x co nt aminan t s susceptibles de
rendre l ' e a u non potable. En rev a nch e : L ' a n a l y s e d e type P l , pou r de s raison s de coû t s, ne q u a n t i fi e
ne p nnet d ne l l :l s de . o ·I 1· b d . . . r.
· - ' '" c ne un: s u r n ence e r i s q u e s a n i t a r r e . L ' a n a l y s e de type P l est c o u r o n n e
a n a l v . e cnr e l l e n e � . ti 1 b ' . , , ,
. . · garnn it pas a pota i l i t é de I eau s u r le long terme. Les paramètres mesures sont
d n · L é s en d e u x fn ïl ;> • L . . . . . . , .
· mi es · es parametres m i c r o b i o l o g i q u e s q u i c o n s i s t e n t en la recherche de b a c t é r i e s ,
En ce qui concerne les eaux des industries alimentaires q u t' · n e J��viennent pas de la
di ib . . <,\ '\
isrri ution publique, des analyses complètes 83 doivent être efft�füées à la ressource avec une
�
, �
4-
Méthodes d ' a n a l y s e bactériologique de l ' e a u .
..#��Jf:t-:-::. V
Les analyses microbiologiques sont fu;n;é� sur la recherche des bactéries considérées
Le prélèvement d o i t être doit être effectué dans les conditions d ' a s e p s i e satisfaisante d a n s un
contamination d u e aux c o n d u i t e s ; le robinet doit être désinfecté et flambé, l ' e a u doit s ' é c o u l e r un
S 'il s' agit d ' u n e eau traitée a u c h l o r e ou ses d érivés , on uti l i sera des flacons contenant 5 à 1 0 mg
de thiosu lfate d e sodi um. L es éc h ant i llons doivent être acheminés rapide m ent au la b o ratoire et
i
réfr géré si la tempé rature e xc è de 1 0 C. J ' a n a l y s e d o i t être effectuée d a n s les 1 2 h eu r es q u i su i v ent l e
devra être recueiJJi : o rigine de l'eau, nat u re du ca p ta g e , nature du traite m ent , éventue l , causes
probables de contami n a tion , i m po rt ance des p luies avant le p ré l è ve m ent , te m p érature lors du
p r é l è v e ment.
70
Scanné avec C a m S c a n n e r
4-2-Prc'i · ..1 •
1arnr1on ne I é c h n n t i t l o u
La I rc m i è r» <;t 11 < ' de l ' ut 1�1·. <' mi Tohiologù111e de• l ' e a u est c o n st i t u é e par la p,-éparation de
l 'e !, Ill il/on qui/ t ut se le:,. ntlvr d« dcuxfocons d{ffàentes se/011 le taux de pollution d e / 'échantillon
et h paramhrt' n: hcrchc :
•
Di/111io11 Ic 1 'ccl: uuillon dans 1111 diluant approprié
• Co11 11 r ·
< ratte " J trfiltration sur membranes de porosité définies (0,45 µ111).
T : • • . ,-�;
r-Jf-
L 'anotyse bactériologique n ' e s t pas seulement qualitative mais aussi quantitative. Les
I
ecltniques mises en œuv re sont soit la méthode de dénombrement directe par numération des colonies
isolées après ensemencement sur ou dans un support nutritif solide, soit la méthode de dénombrement
b u l:J u ll
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11n 1lt
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r fl;{!'.j
1
• 1
L'indicateur le p l u s utile est bien la bactérie Escherichia coli car e l l e est abondante
dans les fèces humaines et assez persistante pour être recherchée (sa durée de détection dans l ' e a u à
en œ u v r e :
71
Scanné avec C a m S c a n n e r
Elle consiste à fi l f rcr 1111 volume d'eau connu s u r une membrane poreuse, calibrée
pour retenir le. h :i c t é r i c , (0.45 jun). Celle m c m b rn u c est ensuite mise dans des conditions qui
•
A p r è s - -t heures les bactéries présentes ont formé des c o l o n i e s de bactéries i d e n t i fi a b l e s à
I'ϟ nu.
•
Les r é s u l t a t s s o n t e x p r i m é s en nombres de c o l o n i e s par l OO m l d ' e a u filtrée .
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En pratique, on se base sur l ' u t i l i s a t i o n d ' i n d i c a t e u r s de p o l l u t i o n d ' o r i g i n e fécale p o u r avoir
u n e idée b a c t é r i o l o g i q u e de la q u a l i t é de l ' e a u . Les germes tests sont les colifonnes fécaux. I l s sont
72
Scanné avec C a m S c a n n e r
B l l t J Œ ET B O I S S O N S I U F I U Î C I I I ' S A N T E S
A N A L \ S E 1\ 1 1 R O n I O L O G I Q l l E IH, LA B l l � : 1 r n
c e rt a i n n mbrc d 't' . 1 . . .
e e n eres p i y s i q u e s , c h i m i q u e s , o r g a n o l e p t i q u e s .
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, = ;;;t, --·•
L - l c s i n f e c t i o n s d e la bière
.:�; :v�,
bière en prenant l'avantage s u r la levure'de �}îfure. Ceci se produit généralement après le soutirage et
. . ""
· �(,
;-, , �
se traduit par des troubles, des voi ·d.ès defauts de gout.
les plus CQO{ _ y,ént rencontrés appartiennent aux entérobactéries (75%) et p l u s spécialement aux
,1. -:-�}!"(.�� .
73
Scanné avec C a m S c a n n e r
C e rt a i n e s o u c h e s de l I I ·11 ,
� c ne o me, us se d é v e l o p p e n t dans le m o û t d ' a u t r e s d a n s la bière. lis
oc . , c
accornpngné d ' id i f .
A'!-?s.
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A c e t o m o n a s encore a I , GJ . ' , . .� ., 11 -
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Toutes ces bactéries ont un effet lim i t é , en raison de leur incapac1{f�1 se développer en
anaérobiose. �tJ-'
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6-
Les types de contrôle microbiologique
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"i::'7:r..:,-1'
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��-Jarne et la melle ou après coloration simple ou coloration de Gram. Ce test peut être
rendu {"'ë eçtt quantitatif en étalant un volume donné d ' é c h a n t i l l o n sur u n e surface déterminée. On
dis 1 e la méthode de Breed, les tests u t il i s a n t des cellules de numération et des examens
� � --
2
Elle utilise des lames comportant une zone d é l i m i t é e de I Cm sur laquelle on dépose
ob · i f)
�e tt . on I eut cal uler 1 , l f .
• et c nom ire r c germes par 111L en a p p l i q u a n t ln f o r m u l e
N = �
s x v
O ù :
• n= nombre m 0� d Il
en e ce u l e s par c h a m p s
• s = surface du c h a m p
6 - 1 - 2 - Les c e l l u l e s de numération
- ��
I' ,
'aspect et les d i m e n s i o n s varient pour chaque typt\t�;;;,cèllule fig ure 3. L es plateau x l a té ra ux
p arfaitement l
p a ns s o n t surélevés par rapport ' . iF:iti�entrale, de sort e qu e lorsqu'une lamelle
op tique p lane re po se sur les d e u x p l ateau x é.,J�t élimite un v o l u m e de hauteur b ien d é termin é et
""'("�
ca ract é ris t i q u e de l a c el1ule. L e quadF·=·age p�rmet d e d élimi t e r u ne surface b ien d é fi nie d ans
�,pts fi g u r é s sont soit l es hém aties , les leucoc y tes , les le v u res et da ns une
S"!
Thoma permet de dénombrer les éléments fig urés co n t enus dan s un dixième de millimètre cube,
et c e l u i de M a l a s s e z d a ns un millimètre cube.
ceJJes qui permettent de dénombrer des é l é ments ce l l u l a i res plus r a r e s , n écessi tan t d'examiner
•
des volumes plus i m p o rt a n t s : la c e l l u l e de N a g eote ( 5 0 m il l i m è t r e s cubes), la c e l l u l e de Lemaur
75
rnicro rQani mes. n procède :1 une filtration sur membrane dont le rôle est de séparer les
c e l l u l e s du l i q u i d e . a m c m b m n c e s t e n s u i t e t r a n s f é r é e s u r u n m i l i e u de c u l t u r e , après i n c u b a t i o n
6-2-I-
D é n o r n b r <.' m e n t des c o n t a m i n a n t s t o t a u x """t-J;,::,,
7
I l se fait sur des m i l i e u x sélectifs dont la gélose Man Rogosa �! Shftrpe (MRS) p o u r les
� 6-2-5- Dénombrement de
t6-2-6- D�� . tment des co'.iforme� totaux e.t .des coliformes ��eaux
Renîa·';t� uÎ;
76
1 - D é fi n i t i o n
Les b oiss 11- ra frai . h i s s a n r c s est une appellation pour désigner: les jus de fruits ou de
légumes: le, on 'entres de j u s de f ru i t s , les boissons aux jus de fruits; les boissons aux extraits
n a t u re L lim nade ( t' 3 U acidulée+sucre+arôme citron), soda (boisson gazeuse à base d'extraits de
amer quinine .
2- Pro p · · · t • d l ..;3)',.
r re es es r o t s s o n s rafraîchissantes ��\;:.;fJJ
Les sodas. les limonades, se caractérisent par une acidité élevée pH3 à pH4w;tlÎ; manque
d' X) gène, par une forte teneur en C02, une forte concentration en sucre e tilîx de vitamine
sirops. Dans les sirops les principaux facteurs sélectifs sont le pH1\i�Jression o s m o t i q u e .
Parmi l e s microorganismes d'altération des boisfàns rafraîchissantes les levures sont les p l u s
- "iî
-!
.;
� �
imp o rtan tes . Les levures les p l u s couramment re.Dc5hft.J;"tappartiennent aux genres c a n d i d a (surtout
bactéries acétiques dans les b o i s ·..;. n gazeuses, des Clostridium butyriques dans les j u s de tomate
. ��trôle minimum : il s ' a g i t d u contrôle de la stabilité des produits après stockage dans
77
soit après étuvage. orsquc ln on . c n t r a t i o u microbienne est trop faible pour un examen
rnicro.copiquc dire t celui- i peut intervenir après filtration d'un volume plus ou moins impo11ant sur
la m e m b r a n e et o b s c rv n t i n a p r è s s é c h a g e et t r a n s p a r i s n r i o n de la membrane.
-' - 2 - C o n t r ô l e m t c r o b i n l o g i q u c p a r c u l t u r e
fl re spécifique. Les microorganismes à inciden c e sanitaire sont s urt o u t r e che r ché s au n \::�. d e s
�
� y
m a t i è re s p re m i è r e s et de l'eau.
�"--�
aussi dénombrés.
• m o i s i s s u r e s : < 1 O i l OOmL
• c o l i f o rm e s : < 1 / 1 0 mL
78