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BTS-2
TERTIARES ET INDUSTRIELLES
CHARGÉ DE COURS
M. ABOUAH
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PREMIÈRE PARTIE
PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE
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Chapitre I : l’accord du verbe
Le verbe est un élément constitutif de la phrase qui se conjugue et présente des formes
variables selon les catégories du nombre, de la personne et de genre.
I- L’accord du verbe avec le sujet
L’accord, ici, est lié à la personne ; on parle de la forme personnelle du verbe
Un seul verbe
Règle : le verbe s’accorde en nombre et en personne avec son sujet.
Je parl…. ; tu parl….. ; nous parl…...
Cas particulier
- Qui, sujet : le verbe s’accorde, par référence, (en personne et en nombre) avec
l’antécédent de qui
C’est moi qui……… son frère (être)
Je suis celle qui l’………. (voir)
Le peu de souci qu’il se fait prouve bien que la question n’est pas difficile
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- Le verbe reste au singulier lorsque le sujet est aucun, chacun, avec ou sans
complément de détermination
Chacun des travailleurs…………… en congé. (aller)
- Plus d’un admet le singulier et moins de deux le pluriel.
- Le sujet est un nom de sens collectif : foule, multitude, infinie, groupe, partie,
employé seul, le verbe se met au singulier
Règle : l’accord du verbe à plusieurs sujets admet le pluriel sauf les cas
particuliers
Cas particuliers
- Quand ils sont énumérés et repris (ou parfois annoncés) par un pronom indéfini
(aucun, chacun, rien, nul, personne, tous…), le verbe s’accorde avec ce pronom
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Sujets coordonnés
- Par ou, par ni, le verbe se met au singulier si les sujets s’exclus et au pluriel
quand ils s’ajoutent
- Par comme, ainsi que, avec, aussi, bien que, autant que…le verbe se met au pluriel
si l’on considère que les termes du syntagme s’additionnent, se renforcent mais le
verbe se met au singulier quand les termes de coordination et les mots qu’ils
introduisent sont placés en incise.
Règle : le participe passé employé sans auxiliaire s’accorde avec le nom (ou le
pronom) dont il dépend dans les mêmes conditions qu’un adjectif.
Un espoir perd….
Des valeurs retrouv…..
Cas particuliers
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- Placés devant un groupe nominal ou un nom, certains participes passés se
comportent comme des prépositions et restent invariables : attendu, y compris,
excepté, passé, supposé, vu etc…
Except…. les enfants, tous étaient présents
- Placés après le nom ou le pronom, ils s’accordent
Tous étaient présents, les enfants except….
- Il en va de même pour les expressions : ci-annexé, ci-joint et ci-inclus qui sont
invariables en tête de phrase ou devant un nom sans déterminant.
Ci-join…, la photocopie d’une pièce d’identité.
Cas particuliers
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Lorsque le pronom personnel « l’ » a le sens de « cela » et représente toute une
proposition, le participe passé reste invariable.
Elle a fait preuve de courage comme nous l’avons…………….. (souhaiter)
- Les verbes tantôt transitifs, tantôt intransitifs : coûter, peser, valoir, vivre,
régner, dormir, courir, reposer, mesurer…leur participe passé à l’état
intransitif est invariable.
- Participes passés suivis d’un infinitif : vu, regardé, aperçu, attendu, écouté,
(verbes de perception) envoyé, amené, laissé, suivis d’un infinitif Si le nom (ou
le pronom) qui précède est sujet de l’infinitif, ce nom est senti comme
complément d’objet direct du participe et celui-ci s’accorde.
Si le nom (ou le pronom) qui précède est complément d’objet et non sujet de
l’infinitif, le participe reste invariable puisqu’il a comme complément l’infinitif
lui-même.
- Les participes passés exprimant une opinion (cru, pensé, reconnu…) ou une
déclaration (dit, affirmé, supposé…) suivi d’un infinitif sont invariables.
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Ces participes passés sont également invariables même quand ils ont pour
complément d’objet un infinitif sous-entendu
- Fait suivi d’un infinitif est toujours invariable. Ces livres qu’il m’a fait lire
m’ont instruit.
Avec un autre COD placé avant le verbe, quand le pronom réfléchi est COI.
La chemise qu’il s’est……………………………………(s’acheter)
Elles se sont ……………………………………………(se laver)
TRAVAUX DIRIGÉS
EXERCICE I
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EXERCICE II
Justifier l’accord des participes passés des verbes pronominaux dans les
phrases suivantes.
Au cours du match deux joueurs se sont blessés. Les deux équipes se sont
battues très loyalement. Le lion a abandonné les restes de sa proie que les
hyènes se sont disputés. Nous ne nous sommes pas bien expliqué ces
difficultés. Les deux chiens se sont observés puis se sont lancé des aboiements
furieux. Les histoires que se sont racontées les garçons les ont effrayés. Elles
se sont servies copieusement.
Exercice III
Mettez au passé composé les verbes qui sont au passé simple dans ce
texte, attention à l’accord des participés.
Bilé mit quelques charbons ardents dans un tesson de marmite et Adjo les porta
à la mère de Akissi à travers le domaine bien balayé. Adjo lui proposa de faire
le feu. Elle sortit et rapporta quelques petites branches d’un énorme fagot de
bois à brûler. Elle les brisa en petits morceaux sur sa plante de pied et se mit à
bâtir un feu, soufflant dessus avec sa bouche. La mère de Akissi lui conseilla de
prendre l’éventail. Adjo se leva et tira l’éventail attaché à l’une des poutres.
Quand elle se leva, la biquette qui broutait les pelures d’igname planta ses dents
dans l’igname elle-même, en arracha deux bouchées et s’enfuit de de la hutte
pour aller ruminer. La mère de Akissi lui lança des jurons et se remit à peler. Le
feu d’Adjo dégageait maintenant d’épais nuages de fumée. La mère de Akissi
la remercia et retourna à la case.
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EXERCICES IV
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CHAPITRE II : LA TYPOLOGIE DES FAUTES DE
CONSTRUCTION VERBALE
Il existe une certaine récurrence de fautes liées à l’emploi des verbes dans la
phrase. En dehors des règles d’accord du verbe et de la concordance des temps
dans la phrase, les verbes admettent d’autres propriétés syntaxiques qui
définissent leur aptitude à certaines constructions. En effet, toute construction
verbale doit, par exemple, prendre en compte le sens du verbe, vérifier sa
propriété de transitivité – c’est-à-dire savoir s’il admet un complément d’objet
ou non et si ce dernier est précédé ou non d’une préposition - et contôler le
lien syntaxique du verbe d’avec son ou ses compléments. Ainsi, la non
observation de ces dispositions peut entrainer certaines fautes d’où la
classification suivante.
a- Te rappelles-tu de moi ?
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
b- On l’a retiré son permis de conduire.
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………
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2- La non répétition de la préposition.
Lorsque les noms coordonnés ne renvoient pas à une personnalité
(entreprise ou société) ni à un couple matrimonial, la non répétition de la
préposition est incorrecte
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CHAPITRE III: L’EMPLOI DES CONNECTEURS LOGIQUES
Les connecteurs logiques ou les mots de liaison sont des mots qui permettent
d’organiser les textes en ce sens qu’ils explicitent le rapport que l’on établit entre
deux faits, deux idées, deux arguments. On les regroupe selon leur sens. Cet exposé
mettra plus en lumière les mots liaison à connaître pour mieux structurer,
argumenter et rédiger.
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5. Pour préciser sa pensée
- Préciser une idée : en raison de – en vertu de – étant donné – eu égard à - outre
- Exprimer son opinion : à mon avis – à mon sens – pour ma part – en ce qui me
concerne
6. Pour conclure
• Répond à la question «
• Le pourvoi est rejeté parce que
Pourquoi ? »
le
Parce que • Donne une explication
dossier n’est pas complet.
• Introduit la cause d’un fait, d’un
explication
événement, d’un phénomène
• Ne répond pas à la question
« Pourquoi ? » • Il n’y aura pas de pourvoi
• Introduit l’explication, la puisque le
Puisque
justification, d’un fait déjà dossier n’est pas complet.
évoqué dans la première partie justification
de la phrase
• Introduisent la raison, la
Car justification d’une affirmation, • Le pourvoi est rejeté car le
(= parce que) d’une hypothèse qui vient d’être dossier
En effet formulée dans la première partie n’est pas complet.
(= puisque) de la phrase ou de la phrase explication
précédente
• Comme le dossier n’est pas
• Introduit une cause dont l’effet
complet,
Comme est inévitable. Il est placé de
le pourvoi a été rejeté.
préférence en tête de phrase
cause
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Cet adverbe, lorsqu’il est placé en tête de phrase, apporte une conclusion. Il
demande alors l’inversion du pronom sujet et du verbe.
D’où
Ce connecteur, qui exprime la conséquence, introduit un substantif.
Comme
La proposition causale avec « comme » précède toujours la principale ; c’est-à-dire
que la cause est introduite avant les faits observés.
Etant donné, du fait de, vu …
Ces locutions causales ne s’accordent ni en genre ni en nombre. Les locutions
prépositives causales sont suivies d’un nom.
Grâce à et à cause de
Ces locutions causales sont suivies d’un substantif, d’un pronom personnel tonique et
d’une nominalisation.
NB : d’une façon générale, lorsqu’un connecteur est placé en tête de phrase, il est suivi
d’une virgule.
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DEUXIÈME PARTIE :
L’ÉPREUVE DE TECHNIQUES D’EXPRESSION
FRANÇAISE A L’EXAMEN DU BREVET DE
TECHNICIEN SUPÉRIEUR.
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I – GENERALITES
La question de vocabulaire est la première rubrique de l’épreuve de Techniques
d’expression française à l’examen du BTS. Il consiste à expliquer des mots et/ou
expressions extraits du texte, selon leur contexte d’emploi. La réussite de cet
exercice nécessite au préalable une connaissance du vocabulaire qui est le résultat
d’un processus d’apprentissage.
Pour enrichir son vocabulaire, il faut avoir de bons réflexes et penser aux côtés
pratiques ! Que ce soit dans les textes lus et étudiés en cours d’année, ou lors des
informations, ou au cours d’une discussion, ne jamais laisser passer un mot inconnu
ou mal connu, sans en chercher ou en vérifier le sens. Le meilleur réflexe est d’avoir
recours au dictionnaire, d’autant plus que vous verrez son utilité pour accroître vos
connaissances à partir d’un seul mot que vous auriez pensé chercher. Si vous n’en
avez pas sous la main, notez le mot sur votre agenda ou tout autre carnet où vous
pourrez le retrouver. Faites l’effort d’aller le rechercher ensuite.
II – APPROCHE METHODOLOGIQUE
Pendant l’épreuve, comme vous n’aurez ni dictionnaire, ni carnet, ni fiche de
vocabulaire sous la main, il va falloir vous débrouiller seul avec quelques
connaissances de base qui vous permettront d’analyser les mots et d’élucider au
moins certains éléments, et un peu de bon sens. Vous pouvez procéder par la
décomposition ou par l’étymologie. Il arrive que les mots inconnus ne comportent
rien de connu. Dans ce cas, il faut se laisser guider par son intuition et le bon sens,
en observant le contexte, c’est-à-dire le reste de la phrase ou du texte. Il y a une
certaine cohérence dans le texte. Le mot inconnu doit donc être plus ou moins en
rapport avec ce qui l’entoure. Bien souvent, le candidat a compris les mots et/ou
expressions, mais il est pénalisé dans la rédaction de l’explication par manque de
rigueur ou par maladresse. Pour cela, les réponses doivent être soigneusement
rédigées, de façon claire, précise et sans développement inutile. Toutefois, il faut
éviter les réponses mécaniques et expéditives. Deux à quatre lignes suffisent en
général. Comme nous l’avons dit précédemment, il est souvent demandé au candidat
d’expliquer le sens des mots, des expressions, voire des phrases entières tirés du
texte à étudier. A ce niveau, il faut se figurer le mot selon deux aspects : son sens
général et son sens contextuel. En effet, le mot n’a de sens que dans un contexte
donné.
1) La définition générale d’un mot
Pour pénétrer la définition générale d’un mot, le dictionnaire est indispensable.
C’est pourquoi, chaque fois qu’on lit un texte et qu’on y découvre un mot inconnu
ou mal connu, il faut d’abord essayer d’en rechercher la signification en interrogeant
les éléments qui l’environnent : le sens général de la phrase, les éléments qui
constituent le mot (préfixe, radical, suffixe…) pourraient y aider. Si, avec tous ces
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éléments l’on n’arrive pas à éclairer la signification du mot, il faut recourir au
dictionnaire. Il convient toutefois de savoir que le dictionnaire ne fournit que des
matériaux pour une réflexion personnelle. En effet, le dictionnaire est un document
métalinguistique sensé proposer du mot une définition valable dans toutes les
situations. Dans cette perspective, il ne donne qu’un sens rapproché, un sens trop
général. Il revient donc au lecteur de repenser ces indications et de les éclairer par
des exemples en vue de les adapter au sens précis des mots dans la phrase ou dans
l’énoncé. En d’autres mots, le dictionnaire livre d’un mot donné, toutes les
significations possibles, ses acceptions et, c’est parmi ces divers sens proposés qu’il
faut rechercher celui qui correspond au sens du mot dans le texte. Le plus important
ici, c’est qu’il faut savoir passer du sens du mot dans le dictionnaire au sens du mot
dans le texte. En fait, il ne s’agit pas de relever la définition du dictionnaire mais de
la refondre et de la préciser selon son contexte d’emploi.
2) Le sens contextuel d’un mot ou d’une expression
C’est le sens que revêt le mot ou l’expression dans une situation d’emploi
spécifique. Pour débusquer ce sens, il faut d’abord, sans soucis de rédaction, noter
les éléments d’explication au brouillon. Si l’on demande, par exemple, d’expliquer
le sens du syntagme « esprits blasé » dans l’énoncé suivant : « La bande des curieux
qui s’étaient enthousiasmés au départ, regardent désormais les FRCI en esprit
blasé. Pour eux, ils ne représentent plus que de vils soldats mus par des intérêts
égocentriques ». L’on peut noter en vrac au brouillon, les éléments suivants : blasé
= indifférent, devenu incapable d’émotion, d’enthousiasme, dépourvu d’intérêt,
d’attraction … Il faut ensuite rédiger l’explication à partir de ces éléments, en
dégageant le sens particulier que prend le mot dans le contexte. On peut procéder
comme dans le tableau ci-dessous.
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CHAPITRE II : LE RÉSUME
Résumer un texte, c’est en présenter le contenu sous une forme réduite tout en conservant
les informations essentielles du texte.
I- LES REGLES GENERALES DU RESUME
1- Le résumé doit garder le contenu et la logique du texte : l’auteur du résumé doit
rester fidèle au texte en ne retenant que les idées et les affirmations contenues dans le
texte sans rien ajouter ni rien supprimer. De même l’auteur doit s’abstenir de tout
jugement. ; on résume les idées dans l’ordre où ils s’enchainent ; l’organisation du texte
doit y apparaitre avec ses principaux liens logiques.
2- Le résumé doit être facile à lire
On reformule les idées de manière cohérente ; en supprimant les mots, on procède à une
réécriture.
II- TRAVAIL PREPARATOIRE
1- La lecture préalable du texte à résumer avec crayon à la main ; on entoure les mots
de liaison, et les formules de transition et on annote les paragraphes.
2- repérer le thème principal du texte : s’aider des champs lexicaux et encadrer les
mots clés
3- dégager la thèse du locuteur ou la thèse qu’il réfute : les termes modalisateurs ou
évaluatifs renseignent sur l’adhésion plus ou moins grandes du locuteur à l’idée
qu’il développe.
4- Les différentes parties ainsi définies sont numérotées ; on isole entre parenthèses
les phrases redondantes qu’il n’y a pas lieu de reprendre dans le résumé.
5- Chaque partie numérotée est alors résumée ; on n’oublie pas les articulations
logiques
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CHAPITRE III : LA DISCUSSION
DÉFINITION
La discussion est une réflexion critique qui vise à défendre une « thèse », une affirmation
qu’on ne se contente pas d’énoncer mais qu’on s’efforce à démontrer à l’aide
d’« arguments » ; l’argument est l’idée , le raisonnement que l’on fournit à l’appui de ce
que l’on dit dans le but de convaincre le lecteur.
Un ensemble organisé d’arguments forme une argumentation ; une bonne argumentation
doit être cohérente et ne doit souffrir d’aucune contradiction ; les idées doivent être
classées par ordre d’importance, par thèmes, etc. selon un raisonnement logique.
I- LE TRAVAIL AU BROUILLON
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b- Illustrer des arguments par des exemples et des citations
L’exemple accompagne l’idée ou l’argument pour le conforter, l’aider à le comprendre
même paragraphe ; l’exemple est introduit par une formule appropriée « par
exemple », « ainsi » , « c’est ainsi que » , « il arrive souvent que » ,« en effet »
, « comme », « tel (le) (s) que » , «dont » , « parmi lesquels (le) (s) » ou « de même »
pour relier un second exemple au premier.
c-Classer ses arguments et établir le « plan » du développement
On regroupe les arguments selon une même unité de sens en tenant compte d’un
principe d’organisation logique ; le regroupement d’arguments et d’idées forme
chacune des parties du développement.
Établir le plan
*il s’agit de trouver l’ordre (la disposition) dans lequel on présentera au lecteur les
résultats de sa réflexion ; le libellé du sujet pourrait donner une indication du plan à
suivre.
LE CHOIX DU TYPE DE PLAN
LES TYPES DE PLAN.
Le choix du plan se fait en fonction du sujet à traiter.
*Le plan analytique.
Le développement consiste à décrire un phénomène, et ensuite à en analyser.
Exemple : la violence, la drogue.
1- La violence dans notre vie.
a. Définition.
b. Les différents types de violence.
c. Les manifestations de la violence dans notre société.
2- Pourquoi la violence ?
a.
b.
c.
3- Les conséquences de la violence.
a.
b.
c.
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* Le plan critique (dialectique)
Ce type de développement consiste à examiner successivement les arguments en faveur
de la « thèse » puis ceux de l’« antithèse » et enfin à utiliser arguments et contre
arguments pour donner un point de vue personnel (la synthèse) ; ce qui donne « Thèse »
Exemple : Le progrès.
1- Les dangers du progrès
a.
b.
2- Les avantages du progrès
a.
b.
3- Maitriser le progrès
a.
b.
*Le plan binaire
A la différence du plan critique, il ne comprend pas de synthèse ; il examine seulement
les avantages et les inconvénients d’une pratique, d’une situation, d’un choix de vie dans
un ordre qu’on voudrait pertinent
Il expose les idées et arguments dans l’ordre défini par le plan ; chaque idée ou argument
complétés par des exemples forment un paragraphe marqué par un alinéa. Les
paragraphes sont reliés par un mot de liaison ; chaque partie se termine par une
conclusion partielle (on indique brièvement à quel point de vue on aboutit).
-Elle résume très brièvement toutes les conclusions partielles (en une phase de
préférence).
-Elle peut être suivie d’un paragraphe d’« ouverture » qui permet de relier le problème
à une question plus vaste
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TROISIÉME PARTIE
LES ÉCRITS PROFESSIONNELS
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CHAPITRE VIII :
LA LETTRE DE MOTIVATION
I – GENERALITES
Chercher un stage ou un emploi s'apparente, d'une certaine manière, à la pratique
d'un sport. Pour gagner, il faut un bon équipement et une bonne préparation
physique et psychologique. La lettre de motivation fait partie de l'équipement.
Elle est indispensable dans la quête d'emploi en tant que document.
La lettre de motivation est une correspondance qu'un demandeur d'emploi ou de
stage adresse à un employeur pour lui montrer son aptitude et sa détermination
(volonté) à assumer une fonction dans l'entreprise de celui-ci. A cet effet, il ne
suffira pas pour le candidat de se "glisser" dans les modèles de lettres proposées
dans diverses revues ou magazines. Il lui faudra réaliser un véritable travail
d'analyse sur lui-même pour arriver à mettre en évidence ce qui le caractérise le
mieux. La réalisation de ce document obéit à un certain nombre de principes tant
du point de vue du contenu que de la présentation.
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Il s'agit ici des qualités que possède le candidat. Certaines qualités sont
séduisantes pour tous les recruteurs, quels que soient le secteur d'activité, le
niveau de poste ou la taille de l'entreprise : le dynamisme, la persévérance, la
capacité d'adaptation, une certaine dose d'ambition. Mais il ne suffit pas d'écrire
"Dynamique et persévérant, je pense être le candidat qu'il vous faut". On serait
tenté de répondre à ce candidat "Prouvez-le!". Il faut dire plutôt comment se sont
jusqu'alors exprimés son dynamisme et sa persévérance dans la vie : dans sa vie
professionnelle en priorité, dans sa vie personnelle, dans ses activités
extraprofessionnelles (si on est débutant ou si ses expériences ont été courtes ou
peu probantes). Il faut toujours justifier par des faits concrets ce qu'on avance.
En revanche, d'autres qualités, indispensables dans certains métiers, ne sont pas
essentielles dans d'autres. Rigoureux et méthodique, on fait bon juriste ou bon
comptable. Mais, serait-on un bon styliste ? Il faut donc exploiter en priorité les
qualités en rapport avec le poste recherché.
Il est indispensable pour certains postes qui exigent des horaires lourds ou décalés,
des déplacements, une éventuelle mutation, etc. de justifier sa disponibilité. La
prétention salariale est un élément à préciser lorsque le candidat répond à une
annonce qui l'exige. Toutefois, il est préférable de ne pas en parler dans le cas
d'une candidature spontanée.
Une lettre de motivation efficace est courte. Elle se limite à quatre paragraphes,
sur une seule page. Leur contenu varie selon le type de lettre.
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CIE Service RELANCE CLIENTS
RechercheJeune femme
25 30 ans, dynamique, organisée, sens des contacts,
pour relance clients et suivi règlements
Maîtrise Word et Excel
Envoyer lettre manuscrite CV
- Paragraphe §1 : Il faut indiquer, aussi précisément que possible, les
données de l'annonce : le nom du journal, la date de parution et le poste
qui vous intéresse, si l'annonce en propose plusieurs, ainsi que le
numéro de référence indiqué. Le candidat peut aussi reprendre les
principaux traits du profil demandé pour enchaîner sur son propre
parcours.
- Paragraphe §2 : Faire ressortir l'adéquation de son propre profil avec
celui du candidat recherché. Reprendre point par point les éléments de
l'annonce et essayer toujours de démontrer ce que l'on avance, résultat
à l'appui. Si l'annonce l'exige, indiquer, à la fin du paragraphe, ses
prétention salariales.
- Paragraphe §3 : Annoncer son CV et faire part de son intention de
reprendre contact quelques jours plus tard (un délai d'une semaine est
raisonnable).
- Paragraphe §4 : Prendre congé par une formule de politesse.
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III. 3 LETTRE DE MOTIVATION EN VUE DE L'OBTENTION D'UN
STAGE
Le contenu de notre lettre étant défini, le brouillon étant mis au point, il est temps
de passer à la réalisation pratique. Ce n’est pas un point de détail. En effet, nous
le savons, la présentation a une influence évidente. Un mets savoureux est encore
bien meilleur servi sur une belle assiette. Un cadeau offert dans un bel emballage
fait encore plus plaisir. La lettre de motivation ne déroge pas à ce principe.
Procurons-nous d'abord de bons outils. Respectons une présentation homogène.
Soignons notre style et choisissons soigneusement notre vocabulaire. Soyons
rigoureux dans les moindres détails. Le soin que nous apporterons à la réalisation
de votre lettre plaidera en votre faveur.
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IV. 1 - Les outils
Procurons-nous des outils de bonne qualité. L'investissement est justifié.
Le papier et l'enveloppe
La simplicité recueille tous les suffrages. Achetons un bloc de papier blanc uni de
grammage 80 g minimum, avec un guide-ligne. Le papier de couleur est à
proscrire. Un document sans pliage est toujours plus agréable à lire. Il faut déposer
sa lettre accompagnée de son CV et, éventuellement, d'une liste de références.
Le stylo
Utilisons de l'encre noire ou bleu foncé. Réservons les encres verte, violette et
rouge à notre usage privé.
Le brouillon
L'écriture
L'usage veut que les lettres de motivation soient manuscrites. Cette coutume est
souvent mal ressentie par certains candidats. La plupart assurent d'ailleurs avoir
une écriture difficilement lisible. Or, une lettre illisible est le signe d'un manque
de respect total envers l'employeur.
Que faire si on écrit vraiment très mal lorsque l'annonce à laquelle on répond
demande impérativement une lettre manuscrite ? Appliquons-nous le plus
possible.
Mais attention, par souci de bien faire, ne commettons pas ces maladresses :
- travestir complètement son écriture,
- rédiger sa lettre en caractères majuscules,
- faire écrire sa lettre de motivation par une tierce personne, sous prétexte
qu'on écrit mal.
- Ces procédés tiennent de la duperie risquent de vous faire éliminer.
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Sachons que la maladie, la lassitude et tous les sentiments intenses (colère,
passion, joie, dépression, etc.) se traduisent dans l'écriture. Evitons donc d'écrire
nos lettres de motivation si nous sommes grippé, fatigué ou sous le coup d'une
émotion.
N'envoyons pas de copies de notre lettre. C'est incorrect à l'égard de
l'employeur. De plus, les graphologues, dans les structures qui les utilisent, ne
travaillent que sur des originaux.
La graphologie est un outil de conseil souvent utilisée par certaines entreprises,
pour établir un avis de concordance entre les caractéristiques d'un poste et le
profil d'un candidat. Le graphologue n'émet pas de jugement de valeur dans
l'absolu, mais seulement par rapport à des critères bien précis.
L'employeur qui commande l'étude y trouve un intérêt certain. Et le candidat ? Il
ne peut s'opposer à l'analyse graphologique de sa lettre. Mais, il peut en
demander les résultats. Ce n'est pas inutile. Cela peut, lui permettent de mieux se
connaître, et par conséquent, de mieux cibler sa recherche ou d'éviter certains
écueils.
IV2 - La rédaction
Dressons d'abord la liste de tous les messages à faire passer dans notre lettre.
Exprimons-les dans nos termes, en style télégraphique, pêle-mêle, au fur et à
mesure que les idées nous viennent à l'esprit. Dans ce premier temps, ne cherchons
surtout pas à ordonner nos idées.
Classons ensuite ces idées dans un ordre logique :
- les raisons pour lesquelles l'annonce ou l'entreprise nous intéresse ;
- la concordance de votre profil avec l’annonce ;
- les points forts de notre parcours professionnel ou de notre
personnalité (si nous faisons une candidature spontanée).
Retravaillons ensuite chaque phrase et chaque paragraphe.
Elaguons les mots inutiles qui alourdissent la lettre. Remplaçons les
mots vagues par des termes plus précis ; les répétitions. Par des
synonymes.
Relisons attentivement notre texte pour vérifier que les idées s'enchaînent bien,
que nos propos sont cohérents. L'intérêt de cette démarche est de savoir si nous
répondons bien aux critères annoncés (dans le cadre d'une réponse à une annonce)
ou supposés (si nous faisons une candidature spontanée) par l'entreprise.
L'usage des mots
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Le style
Le style doit être simple, direct, précis. Pour donner cette impression
de clarté :
- rédigeons des phrases courtes, de deux lignes maximum ;
- résumons nos idées, ne délayons pas ;
- évitons le je à chaque début de paragraphe ;
- privilégions les expressions toniques, les chiffres précis, les exemples positifs.
Le vocabulaire
Notre lettre doit être courte. Nous disposons de quatre paragraphes pour faire
passer nos atouts. Il faut donc utiliser des mots précis et appropriés à notre
situation. Evitons les répétitions. Elles dénotent un manque de réflexion. Evitons
les barbarismes et les fautes de grammaire. -Ils révèlent un manque de
vocabulaire ou d'attention. Pour donner à notre lettre de motivation une image
tonique, utilisons des expressions actives, positives.
Consultons un dictionnaire de synonymes. Il nous aidera à trouver le
mot juste, à éviter les répétitions. A chaque phrase, interrogeons-nous
: quelle impression dégage-t-elle ? Donne-t-elle l'image de quelqu'un
de positif, d'optimiste, de combatif ?
Si elle laisse une impression de morosité ou de nonchalance,
corrigeons-en les termes.
Evitons : Préférons :
Le style administratif Le style tonique
Ex. : Je vous adresse, par la présente, mon CV... Ex : le CV que je joins à cette lettre vous
donnera un aperçu de mon parcours.
Le style plaintif Le style positif
Ex. : Au chômage depuis plus et un an, je ne sais Ex : je suis disponible immédiatement.
plus vers qui me tourner. (Vous transformez un handicap
en
avantage pour l’employeur)
Le style agressif Le style constructif
Ex : Comment se fait-il que vous n’ayez pas pu Ex : J’aimerais vous soumettre quelques
conquérir le marché de la Chine ? idées au sujet de l’ouverture du marché en
Chine.
Quel recrutement n’aurait pas envie de nous
rencontrer ?
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Le devoir La motivation
Ex : Ex : Ma personnalité est faite pour ce poste.
Je dois trouver un emploi.
Il faut que je trouve un emploi.
Le style pompeux Le style direct
Ex :-j’ai l’honneur de solliciter de votre Ex : Je me propose de vous contacter la
bienveillance un entretien. semaine prochaine pour prendre
rendezvous.
Le style vantard Les preuves
Ex : Je suis un battant et j’atteins toujours les Ex : En cinq ans, j’ai augmenté le chiffre
objectifs que je me suis fixés. d’affaires de la structure de 30%.
Le style quémandeur L’optimisme
Ex : je vous prie instamment d’examiner ma Ex : Persuadé que ma candidature vous
candidature intéressera…
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Exemple :
KONE Bruno
Ingénieur en Télécommunications
B.P.: 00 Abidjan 00
E.mail : abc@def
Tel: 00 00 00 00
V. 2 - Le lieu et la date
En haut et à droite de la feuille, indiquons la ville d’envoi et la date, en toutes
lettres.
Exemple : Abidjan, le 6 décembre 20XX
VI. 3 - Le destinataire de la lettre de motivation
Si nous répondons à une annonce, la fonction de la personne à joindre est le plus
souvent mentionnée. Dans le cadre d’une candidature spontanée, nous n’avons
pas toujours connaissance de la fonction de la personne qui sera concernée par
notre lettre. Il est indispensable de la chercher. Un courrier qui n’est pas ciblé
risque de passer de service en service sans que personne ne le lise.
Ecrivons soit au Directeur des Ressources humaines, qui est le premier concerné
par une mutation, une démission, un licenciement, un départ à la retraite, etc., soit
au chef du service qui nous concerne, le premier à connaître besoins en personnel.
Soyons attentifs aux titres. Certaines personnes sont très pointilleuses sur le sujet
et pourraient se vexer si nous leur attribuions une appellation qui ne leur revient
pas.
Remarque :
L'appellation Messieurs trop généraliste fait penser à une circulaire. Nous
connaissons, en principe, le poste de la personne à laquelle nous écrivons.
V. 5 - Les marges et les alinéas
Respectons des marges égales pour chaque ligne :
- 3 cm à gauche au minimum
- I cm à droite
Commençons chaque paragraphe un peu plus en retrait, à 5 cm environ du bord
gauche de la feuille. Laissons environ 1,5 cm entre deux paragraphes. Cette
disposition du texte sur la feuille donnera une impression de clarté très agréable à
œil.
V. 6 - La formule de politesse
Soyez sobre : Je vous prie d'agréer, Monsieur (Madame), l'expression
de mes salutations distinguées. Cela est la formule la plus neutre.
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Evitez les sentiments dévoués, les très respectueux hommages. Ces formules sont
un peu excessives. Cependant, il est courtois pour un apprenant qui cherche un
stage d'adresser ses respectueuses salutations au chef d'entreprise qu'il sollicite.
V. 7 - La signature
Apposons notre signature environ 2 cm après la dernière ligne du texte,
légèrement à droite de la page. Notre signature doit être simple.
V. 8 - Les pièces jointes
Envoyons nos lettres et CV, et parfois une liste de références. La mention Pièces
jointes signale au destinataire de l'envoi que des documents sont annexés à la
lettre. C'est une mesure de prudence appréciable dans les grandes entreprises où
le courrier n’est pas ouvert par son destinataire ou sa secrétaire, mais par un
service général. Le CV peut se détacher de la lettre et être égaré.
SCHEMA DE PRESENTATION DE LA LETTRE DE
MOTIVATION
Destinataire
Objet de la lettre
Formule d’appel
Formule d’attaque
Signature
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CHAPITRE IX: LE RAPPORT DE STAGE
I - GENERALITES
Les rapports de stage sont des documents rédigés à la suite de stages. Ils sont de
trois ordres :
- rapport à la suite d'un stage effectué dans un service pour acquérir l'expérience
d'un produit, d'une procédure, etc. ;
- rapport d'évaluation sur un stage suivi dans un Centre de formation ou animé au
sein de l'entreprise par des formateurs extérieurs ;
- rapport d’un stage effectué dans une entreprise, administration ou toute autre
organisation dans le cadre d'une formation initiale ou en alternance.
Les derniers sont les plus fréquents. Ils peuvent être rédigés par des
apprenants en formation, avec pour perspective une note finale, comptant
généralement pour l'obtention d'un diplôme. Ils peuvent être également des
documents conçus, en cours de carrière professionnelle, pour évoluer au sein d'une
entreprise ou pour obtenir un certificat de formation continue. Ces rapports
présentent les diverses tâches réalisées au cours du stage pour en faire ressortir
une ou deux jugées particulièrement intéressantes. Leur analyse sera alors
effectuée dans la perspective de mettre en valeur un dysfonctionnement, un besoin
ou une amélioration et de proposer des solutions pour y remédier ou y répondre.
La mise en place de celles - ci doit être fortement explicitée.
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modifier l'opinion de leurs lecteurs. Par une volonté de dépassement de la simple
information, le rapport se veut, en fait, un document convaincant ayant pour
principal objectif d'appuyer la qualité .de la prise de décision.
Le rapport est donc construit selon la volonté d'un « metteur en scène», son
rédacteur. Ce dernier détient la liberté de diriger à sa manière tant la réflexion de
fond que celle de la forme.
Le rapport réclame un fort investissement personnel. Il exige une maturité
des connaissances, maturité forgée au contact de nombreuses sources
documentaires pour certains rapports.
Les objectifs d'un rapport de stage sont :
- analyser et produire une réflexion sur un sujet afin de favoriser, par la suite, les
prises de décisions,
- proposer des solutions applicables permettant de faire avancer l'action.
Avoir un sujet et un professeur encadreur est le cas idéal. Mais, dans la
pratique, le professeur encadreur est de plus en plus rare. Et, même quand il a été
désigné par l’établissement, il est souvent indisponible ou non spécialiste du sujet
retenu. Le stage s'effectuera autour d'un sujet qu'il convient de trouver. Il peut
être proposé par le service d'accueil du stagiaire ou par l'apprenant après une
analyse de l’entreprise ou du service.
La deuxième formule est celle que nous recommandons aux stagiaires. En
effet, elle permet à l’apprenant de travailler sur un sujet qu’il aura su faire
ressortir. Ce sujet, s’il est accepté par le service d’accueil, c’est qu’il présente pour
son responsable un intérêt certain et pourrait permettre au stagiaire d’intégrer
l’entreprise. Pour que le thème de recherche soit bon, il doit respecter plusieurs
critères. Il faut que :
- le thème vous intéresse, vous motive ;
- le sujet ne soit pas rebattu, c'est-à-dire que plusieurs travaux aient déjà traité le
sujet d’une manière ou d’une autre ;
- le sujet ne soit pas impossible à traiter, c'est-à-dire absence de matériaux et
d’informations, documentation inaccessible, matière inexistante.
Une fois le thème choisi, reste encore à formuler le sujet. Le sujet doit être formulé
d’une manière simple et claire. Evitez, comme le SIDA, les titres longs, les titres
à tiroirs, les titres évoquant plusieurs niveaux d’une question. En effet, il y aura
toujours un niveau qu’on vous reprochera d’avoir mal traité.
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II - LES DIFFERENTES PARTIES DU RAPPORT DE STAGE
C'est une page qui sert à dédier le travail à un être cher ou respecté. Il faut être
sobre. Il faut éviter de faire une litanie où seraient énumérés tous les membres de
votre famille, tous vos amis et tous les enseignants que vous avez eus depuis
l'école primaire.
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II. 4 - La page de remerciements
C'est l'espace indiqué pour exprimer sa reconnaissance à l'endroit de personnes ou
de structures que l'on voudrait mettre en valeur. Les remerciements sont toujours
en début de rapport. Les rapports de stage en entreprise comportent toujours des
remerciements, généralement destinés aux équipes enseignantes et d'accueil du
stagiaire sur le terrain professionnel.
II. 7 - L'introduction
L'introduction générale doit accrocher l’intérêt du lecteur. Le sujet doit être
amené, présenté, situé dans son contexte. Il est souvent recommandé, dès ce stade,
de survoler, d'évoquer, de présenter l'état de la réflexion ou de l'analyse, les débats
en cours, les enjeux. Il faut aussi, par touches successives, présenter les grandes
lignes de la problématique adoptée pour ensuite dégager la démarche d'exposition
qui a été choisie et, finalement, annoncer le plan.
Le rapport porte toujours sur un thème. Le rôle de l'introduction est de poser
le problème. Quand vous posez ce problème, il faut toujours partir du postulat que
votre lecteur ne connaît pas le sujet. Agissez comme si vous vous adressiez à un
public neuf. Cette exigence n'est aberrante qu'en apparence. Elle a pour but de
vous donner de bonnes habitudes pour l'avenir. Imaginez toujours que vous vous
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adressez à un public non prévenu. Il est plus habile de lui montrer dans quel
contexte un problème s'insère que de lui en assener brutalement l'énoncé.
Afin de développer un thème avec intelligence et efficacité, il est essentiel de
définir au préalable l'angle de recherche et de travail le plus pertinent au regard
du contexte traité.
II. 8 – Le corps du rapport
La première partie est toujours un peu formelle. Mais, elle permet aux membres
d'un jury de situer rapidement le candidat dans son secteur et son contexte
professionnel. Elle est également intéressante pour ceux-ci, car ils peuvent en
retirer un intérêt personnel par une meilleure connaissance des entreprises. Ici, le
stagiaire peut étudier d'une part, l'organisation et le fonctionnement de
l'entreprise. D'autre part, il peut s'intéresser à la description des activités
quotidiennes auxquelles il a participé.
Le stagiaire choisira, parmi les opérations effectuées, une qui lui paraît la plus
caractéristique. II doit expliquer à fond les travaux. Il est conseillé de représenter
ou de reproduire les documents en les illustrant.
Troisième partie : Critiques et suggestions
La troisième partie, plus dynamique, répertorie les propositions. Il s'agit, après
avoir effectué un réel diagnostic de l'existant dans la deuxième partie, de proposer
des solutions.
Présentez habilement ensuite vos propositions d'amélioration en mettant ou en
faisant appel à une entrée, sans cesse, dans le concret et à aborder, avec précision,
les mises en place pratiques.
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Evitez, toutefois, de faire apparaître dans la troisième partie des mots négatifs
comme «problèmes» ou «dysfonctionnements».
II. 10 - La bibliographie
Pour la présentation de la bibliographie, l'ordre à respecter diffère selon les
sources. Cependant, nous retiendrons ce qui suit:
11 - Les annexes
Ce sont des documents qui servent de référence (graphiques, pièces
administratives. organigrammes, photos, images, schéma, tableaux, etc.) et qui
sont utiles à la bonne compréhension du rapport. Les annexes se mettent à la fin
du texte.
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CHAPITRE X : LA SOUTENANCE
I – LE JURY DE SOUTENANCE
Il est composé d'au moins deux enseignants. Généralement, l'un est spécialiste de
la discipline du candidat ; l'autre, non. Ils sont chargés d'évaluer le savoir, le
savoir-faire et le savoir-être du candidat.
II - L'EXPOSE LIMINAIRE OU PROPOS INTRODUCTIF
Dans le cadre d'une soutenance, présenter un exposé liminaire n'est pas une activité
facile à réaliser. Nous pensons qu'il est possible de se préparer à cette situation par
des exercices d'improvisation brève au cours desquels on s'affrontera
progressivement au déblocage de la parole et à la mise en place des idées.
1 - Le style de l’exposé
Il se caractérise par une sorte de compromis entre la langue parlée et la langue
écrite. Par son contenu, sa structure et la nature de sa préparation, l'exposé
liminaire du candidat s'apparente à la communication écrite. Il suppose, en effet :
- une présentation sérieuse, la réunion et la mise au point d'une
documentation, l'élaboration d’un plan :
- une recherche de la correction du vocabulaire et de la syntaxe, la
suppression des négligences de style des formes trop familières, voire
vulgaires de la langue parlée courante.
Mais, dans sa réalisation, l'exposé est bien une communication orale.
D’abord, il est dit, mais non lu. La lecture d’un exposé ne peut être suivie
de l'auditoire :
- parce que les informations apportées par un texte écrit sont beaucoup
trop nombreuses alors que les informations apportées par un texte parlé
sont délayées dans les redondances, les répétitions, les pauses et, par là
même, beaucoup plus accessibles ;
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- parce que la lecture exclut les modes de communication non verbaux
indispensables pour maintenir le contact : regards, gestes, expression
corporelle. Ensuite, il comprend certains éléments expressifs propres à
la langue parlée : intonation, accents, pauses, etc. En somme, le caractère
écrit de l'exposé doit être corrigé par le souci apporté à rétablir sa nature
orale.
2. 1 - Préparation
- choisir un sujet ;
- rassembler une documentation ;
- définir les limites du sujet ;
- établir un plan ;
- ne pas rédiger l'exposé : établir, en style télégraphique, le plan détaillé de
l'exposé ; écrire ce plan sur une feuille de grand format (21/27) dont on ne
remplira que le recto (le verso sera barré d'une grande croix). Les moments où
l'on prévoit de recourir à des documents (citations, graphiques, photographies.
documents sonores, etc.) seront marqués sur ce plan (d'une encre différente) ;
- préparer la documentation : marquer d’un repère au crayon les citations, classer
les documents à part dans l’ordre où ils seront utilisés, prévoir le mode de
présentation de ces documents ;
- s'assurer que l'exposé ne dépassera pas les 10 ou 15 minutes généralement
imparti.
2. 2 - Au moment de l'exposé
Avoir le plan du rapport sur une affiche à placarder au tableau a- se présenter et
présenter son thème et son sujet.
b- introduire le sujet : susciter l’inintérêt en en soulignant
l'importance ou l’originalité. Montrer qu'il concerne l'auditoire ;
intéresser le groupe à la façon dont vous avez abordé le problème. c-
mener l'exposé en soulignant les articulations du plan.
d- conclure en récapitulant ce qu'on se proposait de faire et en exprimant
l'intérêt qu'on a trouvé au travail.
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En cours d'exposé :
- être vivant, concret, convaincu
- Contrôler l’auditoire, son comportement, ses réaction ; y adapter son
débit, ses intonations, ses attitudes :
- si possible, favoriser le feed-back, surtout en fin d'exposé.
2. 3 - Le plan
Le plan est capital pour la réussite de l'exposé. Du plan dépendent la réception et
la compréhension des informations et des idées exprimées.
Les différentes parties du plan doivent s’enchaîner :
- de façon logique :
- de manière à opérer une progression dans le développement du sujet.
La façon la plus claire et la plus suggestive de bâtir un plan est de partir d'une
question ou de l’énoncé d'un problème. A partir de cette question ou de l'énoncé
de ce problème, le plan sera construit sur les réponses apportées, réponses qui
s'enchaîneront logiquement et conduiront à un approfondissement progressif de
la question.
2. 4 - Voix, articulation, regards du candidat
Afin de prendre conscience du rôle de la respiration et de la concentration dans
l'énonciation orale, on peut, individuellement ou en groupe, s’amuser à faire varier
des sons ou des mots en s’efforçant d'explorer les ressources d'énergie venant du
ventre (concentration sur la respiration « ventrale » et émission d'un son E-O-A
par exemple), de la poitrine et de la tête (même temps de concentration et même
son). On peut émettre ensuite des sons continus et variés en reprenant sa
respiration et en changeant de hauteur et d'intensité.
On peut ainsi jouer avec des mots : renouveau, échalas, etc. Quelques phrases
pour travailler l'articulation. Les prononcer plusieurs fois, se concentrer sur leur
sens, sur la manière de les segmenter. Faire varier la vitesse d'émission, du plus
lent au plus rapide, puis les voix. Dire ces phrases à quelqu'un, avec une intention,
etc.
Exemples
• Trois petites truites cuites, trois petites truites crues.
• Je vais chez ce cher Serge si sage et si chaste
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• Le fisc fixe exprès chaque taxe fixe excessive, exclusivement au luxe et à
l’exquis
• Seize jacinthes sèches ensachées dans seize sachets sales.
• Si six cents scies scient six cents cigares, six cent six scies scieront six
cent six cigares.
• Donnez, lui à minuit huit fruits cuits, et si ces huit fruits lui nuisent
donnez lui huit fruits crus.
• Petit pot de beurre, quand te dé-petit-pot de beurreriseras-tu ? Je me
dé-pers-pot de beurreriserai quand tous es petits pots de beurre se dé-
petit-pot de beurreriseront.
2 - L’attitude
- regard,
- postures et mouvements,
- déplacement dans l'espace, mobilité,
- gestes et mimiques expressives,
- déconcentration, calme/ rigidité, nervosité, - énergie, chaleur, degré
d'implication.
- présence aux autres, écoute.
3 - L’exposé
- clarté et cohérence,
- quantité d'idées ou d'arguments,
- enchaînement, progression des idées,
- impact de l'introduction et de la conclusion,
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- précision (faits, exemples. contextes etc.), - correction syntaxique,
niveau de langue, - mots ou expressions parasites.
4-La situation
- utilisation de supports.
- gestion du temps,
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