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Pour faire une bonne description il faut prendre en compte les personnages , le décor, les
paysages, les actions, les vêtements , les habits.
Une bonne description : doit permettre au lecteur de voir ce que l'on décrit; elle doit
pouvoir lui permettre de la représenter par un croquis, un dessin.
D'où l'importance d'ordonner les détails, de ne pas les placer au hasard. d'un plan à l'autre
lorsqu'on découvre le paysage, la scène, du plus proche au plus lointain: au premier plan, ce
que je vois: "Une petite maison..." au second plan: "Derrière, un champ de..." à l'arrière-
plan:"Au loin, la montagne..." d'un côté à l'autre : ce que l'on voit en se déplaçant dans un
lieu. d'un côté, au centre, de l'autre côté. du plus lointain au plus proche : quand on voyage.
- Dans - à coté - sur - devant - en centre -au fond, au haut de, au milieu de, au plafond, autour,
sur le sol, tout près, en contrebas, en deçà, en direction de, en face de.
-Au loin: là-bas, ailleurs, quelque part, loin, au loin, dans le lointain, à l’horizon, au
nord, au sud, à l’est, à l’ouest, au levant, au couchant…
- à l’extérieur , à l’intérieur , au milieu , au centre , partout ,
Par rapport à quelque chose:
de chaque côté, de l’autre côté de, de ci, de là, derrière, devant, du côté de , par-
dessus, sous, sur,entre, en face l’un de l’autre, en vis à vis, l’un contre l’autre, l’un à
côté de l’autre, côte à côte, à côté de, derrière, devant, en file, à la queue leu leu, en
rang, en tête, en queue…
Adjectifs dans la campagne: vert clair, vert foncé, roux, jaune, feuillu, épineux,
végétal, dense, rocailleux
Adjectifs dans le relief : étendu, infini, plat, vaste, haut, raide, étroit, sinueux…
Adjectifs dans la mer : vert émeraude, grise, argenté, bleuté, limpide, calme,
démontée, furieuse, tumultueuse…
Adjectifs dans les nuages : immenses, énormes, légers, duveteux
[...] C'étaient des murs bas, une tache brune, de vieilles ardoises, perdue
au seuil de la Beauce, dont la plaine, vers Chartres, s'étendait. Sous le ciel
vaste, un ciel couvert de la fin d'octobre, dix lieues de cultures étalaient, en
cette saison les terres nues, jaunes et fortes, des grands carrés de labour,
qui alternaient avec les nappes vertes des luzernes et des trèfles ; et cela
sans un coteau, sans un arbre, à perte de vue, se confondant, s'abaissant,
derrière la ligne d'horizon, nette et ronde comme sur une mer.
Du côté de l'ouest, un petit bois bordait seul le ciel d'une bande roussie.
Au milieu, une route, la route de Château d'un à Orléans, d'une blancheur
de craie, s'en allait toute droite pendant quatre lieues, déroulant le défilé
géométrique des poteaux du télégraphe. Et rien d'autre, que trois ou quatre
moulins de bois, sur leur pied de charpente, les ailes immobiles.
Des villages faisaient des îlots de pierre, un clocher au loin émergeait d'un
pli de terrain, sans qu'on vît l'église, dans les molles ondulations, de cette
terre du blé.
Emile Zola, La
terre, 1887, Chapitre 1