Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Lisons les 2 textes ci-dessous puis comparons-les (à l'oral.) Surlignez les éléments qui
divergent dans le second texte :
CLEANTE – Une jeune personne qui loge depuis Cléante évoqua ensuite une jeune personne qui
peu en ces quartiers. (…) Elle se nomme logeait dans son quartier. Elle se nommait
Mariane et vit sous la conduite d'une bonne Mariane et vivait avec sa mère qui était presque
femme de mère qui est presque toujours malade. toujours malade, dans une chambre de bonne,
(Acte I, scène 2) au cœur du vieux Paris.
I) La situation d'énonciation
Enonciateur : personne qui parle ou qui écrit un énoncé.
Destinataire : personne à qui est destiné un énoncé.
Moment et lieu de l'énonciation.
Visée / But de l'énonciation :raison pour laquelle l'énonciateur parle ou écrit.
Attention ! Certains indicateurs de temps et de lieu ne peuvent figurer dans un récit au passé simple
(barrez ceux qui ne conviennent pas!)
Aujourd'hui, je lui donnai rendez-vous ici.
A remplacer par : …........................................................................................................................
Séance …
EXERCICES SUR LA SITUATION D'ENONCIATION
I) Dans chacun des 2 textes ci-dessous, repérez les indices de l'énonciation (énonciateur /
destinataire / lieu / moment / temps verbaux puis précisez si l'énoncé est coupé ou ancré.
a) Figure-toi, ma chérie, qu'hier nous avons touché les pyramides. Notre guide nous a expliqué
comment Thalès a mesuré la pyramide de Khéops en se servant de son ombre porté au sol : son
fameux théorème n'a plus de secret pour moi ! Notre felouque remonte maintenant le Nil.
b) La légende raconte qu'au VIe siècle avant Jésus-Christ, le mathématicien grec Thalès réussit à
mesurer la pyramide de Khéops lors d'un voyage en Égypte. Il se servit de la mesure de l'ombre de
la pyramide pour déterminer sa hauteur : le théorème de Thalès était né !
IV) Les énoncés suivants sont-ils ancrés ou coupés de la situation d'énonciation ? Justifiez
votre réponse.
a) A Mme de Grignan
A Montélimar, jeudi 21 mars 1673,
Voici un terrible jour, ma chère fille ; je vous avoue que je n'en puis plus. Je vous ai quittée dans un
état qui augmente ma douleur. Je songe à tous les pas que vous faites et à tous ceux que je fais, et
combien il s'en faut qu'en marchant toujours de cette sorte, nous puissions jamais nous rencontrer.
b) A dater de cette visite à Pompéi, Octavien fut en proie à une mélancolie morne, que la bonne
humeur et les plaisanteries de ses compagnons aggravaient plutôt qu'ils ne la soulageaient ; l'image
d'Arria Marcella le poursuivait toujours.
V) Dans le texte suivant, entourez les pronoms personnels et soulignez les noms auxquels ils
se rapportent.
Les deux hommes, un instant, observèrent la jeune femme immobile, serrée dans son manteau, et
ce blême visage qui n'exprimait rien. Elle demanda où était la voiture ; son père l'avait fait attendre
sur la route de Budos, en dehors de la ville, pour ne pas attirer l'attention. Ils traversèrent la place.
VI) Récrivez le texte suivant de façon à ce qu'il devienne un énoncé ancré dans la situation
d'énonciation :
Minuit sonna : il tressaillit. Puis comme il se sentait frémissant et apeuré, il posa de l'eau sur le feu,
afin de boire du café bien chaud avant de se mettre en route. Quand l'horloge fit tinter une heure, il
se dressa, réveilla Sam, ouvrit la porte et s'en alla en direction de Toulon.