Vous êtes sur la page 1sur 31

Examen

Le souk des bijoutiers ressemblait à l’entrée d’une fourmilière. On s’y bousculait, on s’affairait dans
toutes les directions. Personne ne semblait se diriger vers un but précis. Ma mère et Fatma Bziouya nous
suivaient, mon père et moi, à petits pas, étroitement enveloppes dans leurs haïks blancs. Elles discutaient à
mi-voix à qui mieux mieux. Les boutiques surélevées offraient à nos yeux le clinquant des bijoux d’argent
tout neufs qui semblaient coupés dans du vulgaire fer-blanc, des diadèmes et des ceintures d’or d’un travail
si prétentieux qu’ils en perdaient toute noblesse, ces bijoux ne ressemblaient point aux fleurs. Aucun
mystère ne les baignait.

Des mains humaines les avaient fabriqués sans amour pour contenter la vanité des riches. Ils avaient
raison, tous ces boutiques, de les vendre au poids, comme des épices. J’en avis mal au coeur. De nombreux
chalands s’agitaient d’une boutique à l’autre. Leurs yeux luisaient d’avidité et de convoitise. D’autres
personnages, hommes et femmes, groupés ça et là, refoulaient leurs larmes.

Plus tard, j’ai saisi tout le sens de leur mélancolie. J’ai senti moi-même cette humiliation de venir
offrir à la rapacité indifférente des hommes ce qu’on tenait pour son bien le plus précieux. Des bijoux
auxquels s’attachaient des souvenirs, des ornements de fête qui prenaient part à toutes nos joies deviennent
sur un marché comme celui-ci de pauvres choses qu’on pèse, qu’on renifle, qu’on tourne et qu’on retourne
entre les doigts pour finalement en offrir la moitié de leur prix réel.

Dès notre arrivée, des courtiers ou dellals vinrent nous proposer divers articles.
Mon père les regardait à peine. Il les refusait d’un signe de tête. Derrière nous, appuyées au mur, les femmes
chuchotaient. Le temps me sembla très long avant que mon père finît par prendre, des mains d’un grand
diable aux yeux extatiques qui énonçait à perdre haleine un chiffre quelconque, une pire de bracelets tout en
cabochons pyramidaux, l’un or et l’autre argent. Il les passa à ma mère qui les examina attentivement, les
essaya quatre ou cinq fois, pria Fatma Bziouya de se les passer au poignet pour en admire l’effet. Elle en
discuta pendant un quart d’heure chaque détail. Puis ma mère les rendit à mon père sans explication. Le
courtier continuait à répéter mécaniquement le chiffre qui devait représenter le prix de cette marchandise.
Mon père lui rendit les bijoux, fit un signe affirmatif. Le chiffre se modifia et le grand diable de dellal
plongea dans la foule. Sa main seule voyagea un moment avec les bracelets au dessus des têtes et finit par
disparaître.

Compréhension : 10 points
1- Recopiez et complétez le tableau suivant : 2 pts

Titre Auteur Genre Date de parution

2- Situer le passage. 1pt


3- Dans le deuxième paragraphe « je » revoie-t-il au narrateur enfant ou narrateur adulte ? Justifiez votre
réponse. 2pts
4- Relevez du texte un exemple d’énoncé ancré et un autre d’énoncé coupé 2pts
5- «  d’autres personnages, hommes et femmes, groupés ça et là, refoulaient leurs larmes » 1pt
Pourquoi ces gens-là pleurent-ils ?
5- L’enfant, la mère et la voisine rentreront à la maison, seuls, sans Si Abdeslam et sans les bracelets. Que se
passera-t-il ? 1pt
7- Plus tard, Lalla Zoubida demandera à Si Abdeslam de vendre les bracelets. Celui-ci accepte. Quelle est la
raison de chacun des deux époux ? 1pt
8- Identifiez la focalisation dans ce passage.Justifiez votre réponse 1pt
Relevez du texte une comparaison et dites quelle est l’effet recherché.
9-relevez le champ lexical du souk des bijoutiers. 2pts
10- d’après votre lecture du passage, dites quel est l’aspect critiqué ? 1pt
      II.   PRODUCTION ÉCRITE : (10 points) 

SUJET :
Chez nous, la femme est toujours considérée par certains comme un membre secondaire
(peu important) de la société. À l’occasion du 8 mars, journée mondiale de la femme, rédigez un
texte argumentatif dans lequel vous montrerez le rôle capital (très important) que joue la femme
marocaine pour le développement de notre pays. 
 
Dans votre production, vous devez :
  Respecter la consigne (en répondant exactement à ce qui est demandé dans le sujet) : 1 pt
  Organiser votre texte en prévoyant : une introduction, un développement et une conclusion : 1 pt
  Utiliser des arguments pertinents et des liens logiques appropriés : 3 pts
  Veiller à la correction de la langue (vocabulaire, syntaxe, orthographe, conjugaison, ponctuation.) : 4 pts
  Bien présenter votre texte : 1 pt

1- Sous forme d’un tableau, déterminer les éléments suivants : œuvre, auteur, genre, siècle, date de parution
de l’œuvre, date d’écriture, autres œuvres du même auteur, contexte historique.
2- Situer le passage.
3- Mettez en ordre les événements suivants :
a- la dispute du père du narrateur avec le courtier.
b- La visite de Sidi Ali Boughaleb.
c- La visite de Sidi El Arafi.
d- La disparition de zineb.
e- La dispute de la mère du narrateur avec Rahma
4-.
5- Quels sont les deux temps dominants ?
6- ‘ d’autres personnages, hommes et femmes, groupés ça et là, refoulaient leurs larmes’
Pourquoi ces gens-là pleurent-ils ?
7- ‘Il les passa à ma mère qui les examina attentivement, les essaya quatre ou cinq fois, pria Fatma Bziouya
de se les passer au poignet pour en admire l’effet.’
a- Relevez de la phrase le temps employé.
b- Qu’exprime-il ? (la valeur)
8- ‘’ Le souk des bijoutiers ressemblait à l’entrée d’une fourmilière.’’
Quelle est la valeur de l’imparfait dans cette phrase ?
9- Relevez du passage une phrase simple.
10- Relevez du passage une phrase complexe et dites quelle est sa forme (juxtaposition – coordination –
subordination).
11-
12- Quel est le niveau de langue utilisé dans ce texte.
Relevez des indices qui justifient votre choix.
13-relevez du texte une expression du sentiment.
14-le premier paragraphe est-il plutôt descriptif ou narratif ?
Justifiez votre réponse.
15- d’après votre lecture du passage, dites quel est l’aspect critiqué ?
16-
Eléments de réponse 
 
1- Œuvre : La Boite à Merveilles. 
Auteur : Ahmed Sefrioui. 
Genre : roman autobiographique. 
Siècle : 20ème siècle. 
Date d’écriture de l’œuvre : 1952. 
Date de parution de l’œuvre : 1954. 
Autres œuvres du même auteur : La chapelet d’ambre, ma maison de servitude. 
Contexte historique : le Maroc était sous l’occupation francaise. 

2- Ce texte est tiré de La Boite à Merveilles, dans ce passage le père du narrateur emmène son fils et sa femme au
souk des bijoux pour acheter à cette dernière des bracelets d’or. Ce passage sera marqué par le dispute avec le
courtier. 

3- L’ordre des événements est :  


La dispute de la mère du narrateur avec Rahma. 
La visite de Boughaleb. 
La disparition de Zineb. 
La dispute avec le courtier. 
La visite de Sidi El ARAfi. 

4- énoncé ancré : j’ai saisi tout le sens de leur mélancolie 


Énoncé coupé : Les boutiques surélevées offraient à nos yeux le clinquant des bijoux. 

5-les deux temps dominants sont : L’imparfait et le présent (moment de l’écriture). 

6-Ils viennent pour vendre leurs bijoux, objets très chers vu les souvenirs qu’ils leur rappellent. 

7- A- Le temps employé est la passé simple. 


c- Il exprime la succession  

8- L’imparfait dans cette phrase a une valeur descriptive. 

9- Une phrase simple : Plus tard, j’ai saisi tout le sens de leur mélancolie. 
10- Une phrase complexe : Les boutiques surélevées offraient à nos yeux le clinquant des bijoux d’argent tout neufs
qui semblaient coupés dans du vulgaire fer-blanc. Il s’agit d’un subordonné relatif. 

11- Une comparaison : Ils avaient raison, tous ces boutiques, de les vendre au poids, comme des épices. Il s’agit
d’une comparaison très dévalorisante. 
Une autre : Le souk des bijoutiers ressemblait à l’entrée d’une fourmilière. 
L’effet : montrer l’intense activité. 

12- Il s’agit d’un niveau de langue courant. Les indices qui le montrent sont multiples : le respect des règles de la
grammaire. 
L’emploi d’un vocabulaire courant… 

13-une expression de sentiment : j’avais mal au cœur. 

14-Le premier paragraphe est plutôt descriptif. Justification : l’emploi de l’imparfait à valeur descriptive. La présence
des caractéristiques : les adjectifs les comparaisons … 

15-L’aspect critiqué dans ce passage est la rapidité de ceux qui viennent acheter les bijoux des autres. 

16-Le champ lexical : Le souk des bijoutiers - Les boutiques - des bijoux…… 
Lecture analytique et langue intégrée.

Objectifs :
- comprendre la situation d’énonciation ;
- repérer le contexte spatio-temporel ;
- identifier les différents types de discours et leur intérêt pour la narration.
Supports : La boîte à merveille , Ahmed Sefrioui, chapitre II.
- « Lalla Aïcha, une ancienne voisine …. cette boisson soulageait mes fréquentes coliques. »
- « Enfin tout le monde …. tu as la main toute moite. »
Démarche :
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.

1- Comprendre la situation :
- A quel moment de l’année se situait la narration de ce passage ? Quel indice le montre dans le texte ?
elle se situait en hiver – « Il faisait froid ».
- Quel jour a eu lieu cette scène et précisément à quel moment de la journée ?
 Elle a eu lieu un mardi, après le repas de midi.
- Quel âge avait le narrateur à ce moment-là ?
 Il avait six ans.
- Où se trouvaient le narrateur et sa mère ?
 Ils étaient chez eux.

2- Comprendre les passages ainsi que le rôle des discours dans la narration.
A/ Extrait 1
- Qui étaient les personnes en présence ?
 Le narrateur / sa mère/ Lalla Aïcha.
- Dans ce passage, dites qui parlait ? A qui ? De quoi ?
 La mère du narrateur et Lalla Aïcha parlaient de leur santé et de celle du narrateur.
- Où était le narrateur pendant la conversation ? Quel rôle jouait-il ?
 Il était dans un coin en tant que témoin.
- Par quel moyen a-t-il rapporté les paroles qu’il a entendues ?
 Il les a rapportées au discours direct.
- Relevez les verbes introduisant ces paroles et dites où ils sont placés.
 « demanda-t-elle » (fin + inversion du sujet)
 « de répondre » (au début)
 « dit, Lalla Aïcha ( à l’intérieur)
- Observez le temps des verbes des paroles prononcées et l’indicateur temporel et dites si l’énoncé est
ancré ou coupé de la situation d’énonciation.
 Tps : présent / imparfait / futur
 « cet après-midi »  énoncé ancré (les paroles sont rapportées dans leur
situation d’origine)
- Quel effet cela produit-il ?
 Cela donne l’impression que les paroles sont prises sur le vif de manière authentique. Le récit est animé
par ce type de discours.
- A quoi la mère attribuait-elle les maux de son fils ?
 Elle les attribuait au mauvais œil.
- Qu’ a proposé Lalla Aïcha ? Dans quel but ?
 Elle a proposé d’aller à Sidi Ali Boughaleb pour obtenir sa guérison.
- Lalla Aïcha est-elle arrivée à convaincre la mère du narrateur ?
 Oui, « ma mère promit … cet après-midi même. »
- En attendant de partir qu’ont fait les deux femmes ?
 Elles ont bavardé et pris du thé.
- Qu’a proposé la mère du narrateur à Lalla Aïcha pour agrémenter son thé ?
 Elle lui a proposé de l’absinthe.
- Est-ce que Lalla Aïcha a accepté ?
 Non.
- Par quel type de discours le narrateur a-t-il rapporté le refus et la déclaration de Lalla Aïcha ?
Par le discours indirect.
- Relevez la proposition qui permet d’introduire les paroles. Où est-elle placée ?
 Il s’agit d’une proposition complétive « déclara que » placé devant.
- Relevez les temps employés et dites si l’énoncé est coupé ou ancré dans la situation d’énonciation.
les temps sont le passé simple et l’imparfait, l’énoncé est coupé (cela dépend de la situation d ‘énonciation
du rapporteur).
- Quel effet produit ce type de discours ?
 Il permet d’intégrer plus facilement des paroles dans le récit sans en rompre la continuité et de résumer
ces paroles.
B/ Extrait 2
- Où allaient se rendre les trois personnages ?
 A Sidi Ali Boughaleb.
- Dans la rue qui parlait ? A qui ?
les deux femmes parlaient ensemble et elles s’adressaient au narrateur.
- Relevez dans un tableau le champ lexical se rapportant aux voix des femmes.
Dans la rue : Dans la maison :
- « chuchotement »
- « aphones » - « trembler les murs »
- « cordes vocales à toute épreuve »
- Comment expliquez-vous ce changement de comportement ?
 La discrétion est nécessaire dans la rue et la religion demande aux femmes de ne pas parler fort.
- Enumérez les conseils et les recommandations que les deux femmes donnaient au narrateur.
 Ne pas se frotter / se moucher / s’écarter des ânes.
- Relevez l’expression montrant que le narrateur rapporte les paroles des deux femmes.
 « me prodiguer des conseils et des recommandations ».
- Transformez ces paroles au discours direct puis au discours indirect. Que remarquez-vous ?
 « Tu ne dois pas te frotter…………. »
 Elles me disaient que je ne devais pas me ………….
 il n’y a pas de phrase de subordination, c’est le même type de phrase qu’au discours direct mais la
transposition des temps et des personnes est celle du discours indirect.
- Comment appelle-t-on ce type de discours ?
 Le discours indirect libre.
- Quel est l’avantage de ce type de discours ?
 Il permet d’insérer les paroles rapportées dans le récit sans en rompre la continuité ni l’alourdir. Il
conserve le caractère vivant et expressif des paroles.
- Qu’ont fait les 3 personnages par la suite ?
 Ils se sont rendus sur le tombeau du saint.
RETENONS :
• Au discours direct les paroles sont citées comme étant authentiques. Elles sont introduites par un verbe de
parole placé devant, à l’intérieur ou à la fin de l’énoncé Les personnes et les déictiques correspondent à la
situation originelle.
• Au discours indirect le locuteur rapporte le contenu des paroles qui sont introduites par une proposition
complétive. Le choix des personnes et des indicateurs spatiaux et temporels se fait à partir de la situation
d’énonciation du rapporteur.
• Le discours indirect libre ne peut être identifié que dans le contexte. Il combine les avantages du discours
direct (types de phrases, manière de parler, déictiques) et ceux du discours indirect (résumé, concordance
des temps). Ce discours donne l’impression que l’on entend à la fois le narrateur et le personnage.
Réflexion :
Quels genres de maladies peuvent guérir la fréquentation des sanctuaires ? Etes-vous favorables à ce genre
de pratiques ?
Focalisation ou point de vue

TEXTE 1. Jules Supervielle, Le Voleur d’enfants (1926).

Antoine a sept ans, peut-être huit. Il sort d’un grand magasin, entièrement habillé de neuf, comme pour affronter une
vie nouvelle. Mais pour l’instant, il est encore un enfant qui donne la main à sa bonne.
Il n’est pas grand et ne voit devant lui que des jambes d’hommes et des jupes très affairées. Sur la chaussée, des
centaines de roues qui tournent ou s’arrêtent aux pieds d’un agent âpre comme un rocher.

Avant de traverser la rue de Havre, l’enfant remarque, à un kiosque de journaux, un énorme pied footballeur qui lance
le ballon dans les « buts » inconnus. Pendant qu’il regarde fixement la page de l’illustré, Antoine a l’impression qu’on
le sépare violemment de sa bonne. Cette grosse main à bague noire et or qui lui frôla l’oreille ?

L’enfant est entraîné dans un remous de passants. Une jupe violette, un pantalon à raies, une soutane, es jambes
crottées de terrassier, et par terre une boue déchirée par des milliers de pieds. C’est tout ce qu’il voit. Amputé de sa
bonne, il se sent rougir. Colère d’avoir à reconnaître son impuissance dans la foule, fierté refoulée d’habitude et qui lui
saute au visage ? Il lève la tête. Des visages indifférents ou tragiques. De rares paroles entendues n’ayant aucun
rapport avec celles des passants qui suivent : voilà d’où vient la nostalgie de la rue. Au milieu du bruit, l’enfant croit
entendre le lugubre (qui évoque une grande tristesse) appel de sa bonne : « Antoine ! » La voix lui arrive
déchiquetée comme d’invisibles ronces (plantes à épines qui porte les mûres). Elle semble venir de derrière lui.
Il rebrousse (revenir en arrière) chemin mais ne répond pas. Et toujours le bruit confus de la rue, ce bruit qui cherche
en vain son unité
parmi des milliers d’aspirations différentes. Antoine trouve humiliant d’avoir perdu sa bonne et ne veut pas que les
passants s’en aperçoivent. Il saura bien la retrouver tout seul. Il marche maintenant du côté de la rue de Provence,
gardant dans sa paume le souvenir de la pression d’une main chère et rugueuse dont les aspérités (inégalités)
semblaient faites pour mieux tenir les doigts légers d’un enfant.

TEXTE 2.André Malraux, La Condition Humaine (1933)

Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L’angoisse lui tordait l’estomac ; il
connaissait sa propre fermeté, mais n’était capable en cet instant que d’y songer avec hébétude (paralysie), fasciné par
ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu’une ombre, et d’où sortait
seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même-de la chair d’homme. (…)

Il se répétait que cet homme devait mourir. Bêtement : car il savait qu’il le tuerait. Pris ou non, exécuté ou non, peu
importait. Rien n’existait que ce pied, cet homme qu’il devait frapper sans qu’il se défendit –car, s’il se défendait, il
appellerait.
Les paupières battantes, Tchen découvrit en lui, jusqu’à la nausée, non le combattant qu’il attendait, mais un
sacrificateur.

TEXTE3. Vercors, Le Silence de la mer (1942)

Le visage de ma nièce me fit peine. Il était d’une pâleur lunaire. Les lèvres, Pareilles aux bords d’un vase d’opaline
(en verre, pierre précieuse) , étaient disjointes, elles esquissaient la moue (grimace de mépris) tragique des masques
grecs.
Et je vis, à la limite du front et de la chevelure, non pas naître, mais jaillir,des perles de sueur.
Je ne sais si Werner le vit. (…)Sans bouger son regard d’une ligne, il tira lentement la porte à lui. Il dit, sa voix était
étrangement dénuée (dépourvu de) d’expression :- Je vous souhaite une bonne nuit.

Je crus qu’il allait fermer la porte et partir. Mais non. Il regardait ma nièce. Il la regardait. Il dit-il murmura : -Adieu.
Il ne bougea pas. Il restait tout à fait immobile, et dans son visage immobile et tendu, les yeux étaient plus encore
immobiles et tendus, attachés aux yeux, trop ouverts, trop pales, de ma nièce.

Texte1 Focalisation « zéro » :

Le narrateur pilote le récit ; c’est lui qui nous fait voir le monde par les yeux de l’enfant, même si nous l’oublions
en cours de lecture. Or, le regard sur ce qui se passe ne coïncide pas toujours avec les yeux de l’enfant. Nous avons un
récit dont la « focalisation » est celle d’un narrateur omniscient qui, tantôt connaît ce qui se passe à l’intérieur du
héros, tantôt voit les choses en même temps que celui-ci, tantôt sait des choses que le héros ignore. Cette focalisation,
dite « focalisation zéro », permet au narrateur de varier le point de vue qu’il adopte par
rapport à l’enfant, et donc, celui du lecteur qui ne s’en rend pas compte.

Par exemple :

-le narrateur se place à l’intérieur de l’enfant : il voit par ses yeux, entend par ses oreilles ; mais de plus, il sait ce qui
se passe en lui : « il se sent rougir », il « trouve humiliant de », « Il saura bien le retrouver tout seul » ;

- le narrateur se place à coté de l’enfant : il dit « Antoine », signe de proximité ; il dit aussi « l’enfant », et c’est déjà
un signe de distance(en disant « l’enfant », le narrateur se pose comme adulte et entraîne le lecteur dans cette
position) ; il interprète enfin les apparences extérieurs de l’enfant : celui-ci a « sept ans, peut-être huit », il rougit par
« colère » ou par « fierté » d’habitude refoulée ; l’attitude explicative du narrateur, sans quitter l’enfant, nous fait voir
l’enfant plutôt que voir par l’enfant ;

- enfin, le narrateur s’éloigne de l’enfant pour nous apprendre des choses que celui-ci ignore : le nom des rues, par
exemple, dont on doute qu’Antoine –qui ne voit que les jambes- puisse les lire.

Texte 2 Focalisation interne :

le narrateur choisit dans ce passage la focalisation interne : il est en Tchen, il « voit » par lui. Les deux premières
questions du récit, par exemple, nous introduisent dans le problème techniqueque se pose Tchen lui meme (il
s’interroge ; le narrateurs’interroge avec lui, faisant comme s’il n’en savait pas plus). Les sentiments éprouvés
(l’angoisse de l’estomac, le rasoir qui s’imprime dans ses doigts) sont enregistrés de « l’intérieur ». Même l’analyse
des sentiments de Tchen est donnée comme le fruit de l’introspection ( « il connaissait sa propre fermeté », Tchen
découvrit en lui »).

Texte3 Focalisation externe :

le narrateur se trouve dans une situation de focalisation externe par rapport aux deux
jeunes gens qu’il observe : il ne « sait » pas, n’a pas le droit de savoir ce qui se passe en eux autrement que par leurs
manifestations extérieures, visuelles ou auditives. D’où l’extrême précision apportée à l’expression de tout cequ’il
perçoit, et donc, qu’il nous fait percevoir.
Il s’agit de sa nièce, dont le visage lui fait peine ; il évoque le « tragique » des masques grecs ; il est saisi à l’apparition
des perles de sueur sur le front de la jeune fille ; il est en attente de ce qui va se passer (« je crus que »).
Fiche pédagogique

1/Phase pré pédagogique:

Durée: 2h
Niveau: 1ère année bac.
Séance: Activité de lecture.
Support: Extrait [Le panier ……………………………………ma félicité] P.P 204/207.
RF: Sefrioui, (A), La boite à merveilles, Edition 2011.
Objectifs: L'élève doit être capable de:
-Etudier les péripéties dans La boite à merveilles.
-Dégager la dimension satirique de l'oeuvre.

2/Phase pédagogique:
A- La mise en situation:
Poser une question: Quel est l'élément perturbateur dans La boite à merveilles?
B- Phase d'observation:

 Lecture magistrale;
 Lectures individuelles des apprenants (par paragraphes);
 Identification du passage.
Genre: Extrait d'un roman autobiographique La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui.
Type:
Personnages: Sidi El Arafi, le narrateur et Lallazoubida
Lieu d'action: La maison de Sidi El Arafi.
Temps d'action: Après le départ du père et la maladie de l'enfant.
L'action principale: La visite du voyant Sidi El Arafi.
 Situation du passage
Après avoir perdu tout son capital, le père part aux environs de Fès pour amasser de l'argent
et relancer son activité. Une fois seule avec son fils, LallaZoubida ressent la tristesse et
l'inquiétude ce qui la pousse à visiter les sanctuaires et consulter un voyant.

C-Compréhension générale:

-Dégager les axes de lecture

1. Le spirituel: Sidi El Arafi un voyant extraordinaire.


2. Le lyrisme: Les sentiments de l'enfant

D- compréhension détaillée:
1- Description de Sidi El Arafi:

Portrait moral/ physique Le spirituel


 Un vrai savant;  Sidi El Arafi récita …une prière;
 Malgré sa cécité  La main, les doigts écartésplanait sur le contenu du panier comme un oiseau
(aveugle) qui s'apprête à se poser dans son nid.
 Gai et de caractère  Ces amulettes m'aident à sentir vos peines… Psychiatre, guérisseur
paisible;
 Il ne voyait pas le
soleil;
 Un voyant

Synthèse:

En faisant la description de Sidi El Arafi, l'auteur- narrateur met en valeur ce personnage en lui
attribuant la qualité d'un voyant qui croit en Dieu et qui joue le rôle d'un psychiatre, d'un
guérisseur parce que LallaZoubida et son amie Lalla Aicha recourent à son aide pour soulager
leur peine et leur inquiétude. Ainsi l'auteur-narrateur met l'accent sur la place de la superstition
dans la société marocaine.
2- Les sentiments de l'enfant:

Champ lexical Les figures de style


 L'orphelin, le solitaire;  L'émotion m'étranglait (personnification);
 Triste;  Je nageais dans la pure félicité (métaphore).
 T'abandonnent.

Le panier de Sidi El Arafi La boite de Sidi Mohamed


 Coquillages;  Boutons de porcelaine;
 Amulettes;  Les épingles;
 Boule de verre de la grosseur d'un œuf  Les perles, anneau de cuivre;
 Un cadenas, des clous à tête dorée.

→ Des menus objets qui ont un pouvoir surnaturel

Synthèse: sidi Mohamed souffre à couse de l'absence de son père: Il se sent triste et ne joue plus
avec les objets de sa boite. Toutefois il est fasciné par la personnalité de Sidi El Arafi, il établit
une ressemblance entre sa propre boite et le panier du voyant. Le discours de ce dernier donne à
l'enfant l'espoir et lui permet de retrouver la félicité.

Contrôle

Le souk des bijoutiers ressemblait à l’entrée d’une fourmilière. On s’y bousculait, on s’affairait dans toutes
les directions. Personne ne semblait se diriger vers un but précis. Ma mère et Fatma Bziouya nous suivaient,
mon père et moi, à petits pas, étroitement enveloppes dans leurs haïks blancs. Elles discutaient à mi-voix à
qui mieux mieux. Les boutiques surélevées offraient à nos yeux le clinquant des bijoux d’argent tout neufs
qui semblaient coupés dans du vulgaire fer-blanc, des diadèmes et des ceintures d’or d’un travail si
prétentieux qu’ils en perdaient toute noblesse, ces bijoux ne ressemblaient point aux fleurs. Aucun mystère
ne les baignait.
Des mains humaines les avaient fabriqués sans amour pour contenter la vanité des riches. Ils avaient raison,
tous ces boutiques, de les vendre au poids, comme des épices. J’en avis mal au coeur. De nombreux
chalands s’agitaient d’une boutique à l’autre. Leurs yeux luisaient d’avidité et de convoitise. D’autres
personnages, hommes
et femmes, groupés ça et là, refoulaient leurs larmes.
Plus tard, j’ai saisi tout le sens de leur mélancolie. J’ai senti moi-même cette humiliation de venir offrir à la
rapacité indifférente des hommes ce qu’on tenait pour son bien le plus précieux. Des bijoux auxquels
s’attachaient des souvenirs, des ornements de fête qui prenaient part à toutes nos joies deviennent sur un
marché comme celui-ci de pauvres choses qu’on pèse, qu’on renifle, qu’on tourne et qu’on retourne entre les
doigts pour finalement en offrir la moitié de leur prix réel.
Dés notre arrivée, des courtiers ou dellals vinrent nous proposer divers articles.
Mon père les regardait à peine. Il les refusait d’un signe de tête. Derrière nous, appuyées au mur, les femmes
chuchotaient. Le temps me sembla très long avant que mon père finît par prendre, des mains d’un grand
diable aux yeux extatiques qui énonçait à perdre haleine un chiffre quelconque, une pire de bracelets tout en
cabochons pyramidaux, l’un or et l’autre argent. Il les passa à ma mère qui les examina attentivement, les
essaya quatre ou cinq fois, pria Fatma Bziouya de se les passer au poignet pour en admire l’effet. Elle en
discuta pendant un quart d’heure chaque détail. Puis ma mère les rendit à mon père sans explication. Le
courtier continuait à répéter mécaniquement le chiffre qui devait représenter le prix de cette marchandise.
Mon père lui rendit les bijoux, fit un signe affirmatif. Le chiffre se modifia et le grand diable de dellal
plongea dans la foule. Sa main seule voyagea un moment avec les bracelets au dessus des têtes et finit par
disparaître.
Compréhension :
Réponses :
1- Œuvre : La Boite à Merveilles.
Auteur : Ahmed Sefrioui.
Genre : roman autobiographique.
Siècle : 20 éme siècle.
Date d’écriture de l’œuvre : 1952.
Date de parution de l’œuvre : 1954.
Autres œuvres du même auteur : La chapelet d’ambre, ma maison de servitude.
Contexte historique : le Maroc était sous l’occupation francaise.
2- Ce texte est tiré de La Boite à Merveilles, dans ce passage le père du narrateur emmène son fils et sa
femme au souk des bijoux pour acheter à cette dernière des bracelets d’or. Ce passage sera marqué par la
dispute avec le courtier.
3- L’ordre des événements est :
La dispute de la mère du narrateur avec Rahma.
La visite de Boughaleb.
La disparition de Zineb.
La dispute avec le courtier.
La visite de Sidi El ARAfi.
4- énoncé ancré : j’ai saisi tout le sens de leur mélancolie
Énoncé coupé : Les boutiques surélevées offraient à nos yeux le clinquant des bijoux.
5-les deux temps dominants sont : L’imparfait et le présent (moment de l’écriture).
6-Ils viennent pour vendre leurs bijoux, objets très chers vu les souvenirs qu’ils leur rappellent.
7- A- Le temps employé est la passé simple.
c- Il exprime la succession
8- L’imparfait dans cette phrase a une valeur descriptive.
9- Une phrase simple : Plus tard, j’ai saisi tout le sens de leur mélancolie.
10- Une phrase complexe : Les boutiques surélevées offraient à nos yeux le clinquant des bijoux d’argent
tout neufs qui semblaient coupés dans du vulgaire fer-blanc. Il s’agit d’un subordonné relatif.
11- Une comparaison : Ils avaient raison, tous ces boutiques, de les vendre au poids, comme des épices. Il
s’agit d’une comparaison très dévalorisante.
Une autre : Le souk des bijoutiers ressemblait à l’entrée d’une fourmilière.
L’effet : montrer l’intense activité.
12- Il s’agit d’un niveau de langue courant. Les indices qui le montrent sont multiples : le respect des règles
de la grammaire.
L’emploi d’un vocabulaire courant…
13-une expression de sentiment : j’avais mal au cœur.
14-Le premier paragraphe est plutôt descriptif. Justification : l’emploi de l’imparfait à valeur descriptive. La
présence des caractéristiques : les adjectifs les comparaisons …
15-L’aspect critiqué dans ce passage est la rapidité de ceux qui viennent acheter les bijoux des autres.
16-Le champ lexical : Le souk des bijoutiers - Les boutiques - des bijoux……
Voilà donc un modèle pour se préparer à l’examen régional.
Semestre premier

 Module : I
 Durée de l'activité : 2heure
 Activité : Lecture
 Public cible : 1ère année du baccalauréat option/sc.exp
 Sous-compétence : - étudier les procédés descriptifs mis en œuvre pour exprimer l’attitude du
narrateur.

I – Situation du passage :

Après la description de Dar Chouafa où demeure le narrateur et celle de l'école coranique qu'il fréquente, l'auteur
nous présente dans cet extrait du premier chapitre de La Boîte à Merveilles un tableau typique de la vie

traditionnelle quotidienne dans sa ville natale Fès : le bain maure.

II- Identification :

Type de texte : narratif-descriptif

III- Axe de lecture :

1- description de l’espace
- Quel sentiment éprouve le narrateur envers ce lieu et
pourquoi ?                                                                                                             

Un lieu exotique : le bain maure

-
Procédés descriptifs :Les adjectifs épithètes - Les adjectifs attributs -
Compléments de nom - Les subordonnées relatives – les figures de
style ( comparaison, métaphore).
- C’est l’enfer, " d'impudeur…de grouillement de corps humides dans
ce demi-jour inquiétant». Et qui aboutit à "une odeur de péché".
- Les appellations des habits traditionnels marocains:" caftans,
mansourisa, haïks"
2- Description défavorable de personnes :

Les femmes sont-elles présentées de façons favorables ou défavorables ? Justifiez votre réponse. b- Relevez les termes
péjoratifs employés par le narrateur.                                            

Champs lexicaux du nu : Ventres ballonné, fesses grises, mamelles pendantes


3- Fonctions :

Que ce soit dans la maison parentale, à l'école coranique ou dans le bain maure, la vie du groupe exclue toute
existence de l'espace intime de l'individu. Ce qui approfondit la solitude du moi face aux autres.

1- L’hyperbole emploie des termes forts, exagérés. Y’a-t-il des termes forts et exagérés dans le passage  ?
Relevez-les.                                                                                                          

IV- Le système énonciatif :

- Quel est le nouveau temps utilisé par le narrateur dans le passage : « Dès notre arrivée nous grimpâmes(…) leurs
ventres ballonnés et leurs fesses grises ?

b- Donnez des exemples.            

  - Pourquoi le narrateur l’a-t-il employé ?

d- Donnez les valeurs temporelles de ce temps.                                                                    

-  Délimitez le passage où l’auteur-adulte commente et où le narrateur-enfant raconte.                                                    

2- « Je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance. » Qui a dit cette
phrase, est-ce Sidi Mohammad l’enfant ou Ahmed Sefrioui l’adulte ? Justifiez votre réponse.
3- « Je crois… » Le verbe croire est au présent de l’indicatif. Quelle est sa valeur :

A-présent de vérité générale B- de l’énonciation C- de la narration ? Justifiez votre


réponse.                                                                                                                                         

   - Quels sont les trois temps utilisés par le narrateur dans le passage : « Je crois n’avoir jamais (…) moi un certain
trouble. » ?

b- Remplissez le tableau suivant :

Verbes Temps Infinitifs groupes

Vocabulaire :

4- Exotique : qui appartient ou provient d’un pays lointain.


5- Promiscuité : qui empêche l’intimité
6- Appréhension : crainte vague
7- Braire : pousser son cri, en parlant de l’âne

Figures de style : hyperbole : ma mère fondit sur moi.

.......

Bilan

Quels sont les deux  systèmes temporels qui alternent dans ce passage ?

Qu’est-ce qui explique leur emploi ?

Semestre premier

 Module : I
 Durée de l'activité : 1heure
 Activité : production écrite
 Public cible : 1ère année du baccalauréat option/sc.exp
 Sous-compétence : - Etre capable de rédiger un texte narratif-descriptif
Sujet :

Comme Sidi Mohamed, vous avez été emmenés de force à un endroit que vous avez détesté.

Racontez en décrivant ce que vous avez ressenti.

Consignes :

- Rédigez à la première personne


- Précisez le lieu et le temps
- Employez les temps du présent et passé pour raconter
- Les moyens de caractérisation pour décrire
- Champs lexicaux des sentiments

Plan :

- Elaboration du plan de travail


- Sélection des outils de rédaction
Ma mère me calma.

    - Je t’emmène prendre un bain, je te promets une orange et un œuf dur et tu trouves le moyen de braire comme
un âne !

Toujours hoquetant, je répondis :

    -Je ne veux pas aller en Enfer.

Elle leva les yeux au ciel et se tut, confondue par tant de niaiserie.

      Je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance. Une vague appréhension et un
sentiment de malaise m’ont toujours empêché d’en franchir la porte. A bien réfléchir je n’aime pas les bains maures.
La promiscuité, l’espèce d’impudeur et de laisser-aller que les gens se croient obligés d’affecter en de tels lieux m’en
écartent. Même enfant, je sentais sur tout ce grouillement de corps humides, dans ce demi-jour inquiétant, une odeur
de péché. Sentiment très vague, surtout à l’âge où je pouvais encore accompagner ma mère au bain maure, mais qui
provoquait en moi un certain trouble.

     Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de nattes. Après avoir payé soixante-quinze
centimes à la caissière nous commençâmes notre déshabillage dans  un tumulte de voix aiguës, un va-et-vient continu
de femmes à moitié habillées, déballant de leurs énormes baluchons des caftans et des mansourias, des chemises et
des pantalons, des haïks à glands de sois d’une éblouissante blancheur. Toutes ces femmes parlaient fort,
gesticulaient avec passion, poussaient des hurlements inexplicables et injustifiés.
     Je retirai mes vêtements et je restai tout bête, les mains sur le ventre, devant ma mère lancée dans une explication
avec une amie de rencontre. Il y avait bien d’autres enfants, mais ils paraissaient à leur aise, couraient entre les
cuisses humides, les mamelles pendantes, les montagnes de baluchons, fiers de montrer leur s ventres ballonnés et
leurs fesses grises.  

                                               

 I  Compréhension

 
Semestre premier

 Module : I
 Séquence introductive (4heures)
 Durée de l'activité : 2heure
 Activité : Lecture
 Public cible : 1ère année du baccalauréat option/Lettres
 Support : L'oeuvre intégrale « La boîte à Merveilles » D'Ahmed Sefrioui, édition :
Librairie des écoles-Casablanca
 Contenu : Étude de la Jaquette

 Macro-compétence : « Communiquer oralement et par écrit à partir d'une oeuvre


littéraire »

4- Sous-compétence : -Etudier le paratexte de La boîte à merveilles et connaître son


contexte historique et culturel

Capacités visées : -Analyser les composantes d'une jaquette


-Lire et contextualiser une image
-Interpréter le titre
-Anticiper le contenu d'une oeuvre littéraire
-Émettre des hypothèses à partir des éléments fournis par la jaquette
Méthodologie :

 Observation de la jaquette
 Identifier les composantes de la jaquette
 Interpréter les composantes de la jaquette
 Noter au tableau la synthèse

I. Etude de la jaquette

Quelle est la définition de la jaquette en rapport avec l'oeuvre ?


 La jaquette comprend au jargon littéraire, la couverture d'un livre. Cela comporte donc, la
première de couverture (La première page-page de garde), la troisième de couverture et la
quatrième de couverture.

1. La première de couverture

- Qu'est-ce qu'une première de couverture ? La première facette d'un roman


Quelles sont les composantes de la première de couverture ? Images et textes
Élément iconographique : photographie, dessin, peinture qui pourront avoir une relation avec
le contenu de l'oeuvre.
Quel type d'image contient la première de couverture ? Peinture
Quels sont les différents éléments textuels qui apparaissent sur la première de couverture ?
Éléments textuels : -Titre, mis en gras et parois d'une couleur qui attire l'attention. Il est souvent
situé au milieu de la page et parfois informe sur l'histoire ou le contenu du livre. Le titre est
toujours concis, précis et séductif
.-Le nom de l'auteur est très important, surtout s'il est assez connu. Le consommateur du livre
s'intéresse souvent à l'écrivain qu'au contenu.
-La maison d'édition : C'est la société qui a édité l'ouvrage.

2-La quatrième de couverture : Support textuel qui peut être soit un extrait du roman, une
fiche biographique, extrait de critique outre le prix de l'oeuvre, ISBN, logo de la maison
d'édition et la collection.
Etude de l'image:
Le cadre spatial/Architecture /Le cadre temporel/Sujets en
image/Vêtements/Regards/Posture
Étude du titre :
-Que signifie la boîte à Merveilles ? Boîte ou boîtier, fabriqué de bois, de métal ou du
plastique. C'est un petit coffret fermé où on cache quelque chose, parfois nos objets
intimes et secrets.
-Comment est le contenu de la boîte ? Des objets à merveilles, magiques, qui ne sont
pas simples.
Qu'attendez-vous de l'histoire ?
Que sera l'intérêt de la boîte à Merveilles ?
Est-ce que le lecteur pourra confronter un univers de merveilles ? A quel point ?
Étude de l'image :
Observez bien l'image sur la première de couverture.
Quels sont les sujets (ou personnages) qui apparaissent sur l'image ?
Que fait le petit garçon ? Est-ce qu'il est accompagné ? D'après son regard, est-ce qu'il est
heureux ?
Que font les deux femmes ?
Observez bien les vêtements des sujets et dites à quelle époque réfèrent-ils ?
Observez bien l'espace : La rue, l'architecture de la porte, la peinture, les arcs … Où est-
ce qu'on peut trouver cette architecture au Maroc ? Ce type de construction ? (Les
anciennes médinas, les anciennes villes comme Meknès, Fès, Rabat, Taza…) Pourriez-
vous préciser la date où les gens portaient ce type de vêtements et construisaient leurs
maisons comme dans l'image ?
Titre et image :
Il y a longtemps, les moyens de loisirs manquaient beaucoup. Les enfants essayaient alors
de créer leurs propres jeux, leur propre monde de loisirs. Les petits qui sont à l'âge du «
sujet » sont très curieux et aiment ramasser les objets qui les fascinent et marquent leurs
attention. Ils les regrouaa&aa&pent dans des boîtiers et préfèrent parfois de les enterrer.
Hypothèse :
Á partir des lectures qu'on a faites pour le titre et l'image, pourriez-vous anticiper les
événements de l'histoire ? Que pourrions-nous lire dans l'histoire ?
Qui sera le personnage principal ?
Est-ce qu'il sera heureux ou triste ?
Que sera le meilleur endroit, le meilleur jeu, le meilleur monde pour l'enfant ? L'endroit
où il trouve son bonheur ?
Qui seront les personnages secondaires ?
Où passera l'histoire ?
Quand passera l'histoire ?

Prof : Elanbiadil

Matière : français

1ère année: Bac.

- Activité de lecture: l'incipit.


-Reconnaitre les caractéristiques de l'incipit.
-Reconnaitre les caractéristiques du roman autobiographique.

-Situation du passage:
-C'est le texte d'ouverture qui a pour role de présenter le cadre spatio-temporel et les
personnages de l'histoire.

-Genre de l'oeuvre:
-Extrait d'un roman autobiographique.

-Type de texte:
-descriptif-narratif.
    -Axes de lecture:-A- Le cadre-spatio-temporel:

-L'espace:
- Dar Chouafa présentée comme une maison très ancienne( dont les carreaux avaient perdu leurs
émaux et leur éclat)- description dévalorisante.

Autres: le Msid, DerbNouala...

-Le temps (quand?) : le soir.


-Forme verbale:1er §: le narrateur utilise le présent de narration pour:
-Actualiser les évènements passés,
-Rendre ces évènements vivants,
-Rapprocher le lecteur de ces évènements( donner l'impression du direct).

-A partir du 3ème §: la forme verbale est le passé:


-L'imparfait pour la description,
-Le passé simple pour la narration. Le passé simple et l'imparfait pour la narration des souvenirs
d'enfance.

-L'énonciation:
-Qui parle? -"je" le narrateur principal - le narrateur adulte.
-A qui?
-Au lecteur.
-De quoi?
-De sa solitude éternelle de sa souffrance.
-Quand?
-Le soir.
-Ou?
-Chez lui (Dar Chouafa).
-Comment?
-De façon pathétique.
-Pourquoi?
-pour émouvoir le lecteur.

-B- La solitude du narrateur:


-Le narrateur exprime sa solitude dans son espace d'enfance"DarChouafa".
-Ce sentiment l'a marqué jusqu'à l'àge adulte ( enfant unique sans amis, excepté Zineb).

-C-Le registre fantastique:--description du monde surnaturel:


-La description porte sur:
-Le rituel mensuel chez Chouafa,
-Les scènes pittoresques du bain-maure--jugement défavorable.

-Champ lexical du fantastique:


-Les démons- les diables les jnouns- les puissances invisibles...

-Champ lexical de la voyance et de la sorcellerie:


-Chouafa la voyante- la sorcière- les gnaouas- les nuages de benjoin- l'encens- les guimbris- la
fumée- les démons noirs- les jnouns- les talismans- les mots magiques- dévoiler l'avenir...

-Le champ lexical de la solitude- de la souffrance:


-Je songe à ma solitude- j'étais seul- plus seul que jamais- ma solitude ne date pas d'hier- j'étais
malheureux- triste- je sentais le poids- le coeur gros- les yeux rougis...

-Récapitulation:

-Personnages:
-"Je"= narrateur.
-La Chouafa.
-Driss A., sa femme Rahma, leur fille Zineb.
-Fatma Bziouia.
-Abdellah, l'épicier, LallaFatoum, la caissière du bain maure, le fkih.

-L'incipitdonne d'emblée une idée sur la personnalité du personnage et sur la tonalité de


l'oeuvre, puisqu'on cherche à faire partager avec la lecteur, les sensations de solitude et de
souffrance.

-Visée du texte:
-Raconter un souvenir d'enfance,
-Emouvoir le lecteur,
-Décrire une souche sociale qui croit et pratique la sorcellerie.

Semestre premier

 Module : I
 Séquence introductive (4heures)
 Durée de l'activité : 2heure
 Activité : Lecture
 Public cible : 1ère année du baccalauréat option/Lettres
 Support : L'oeuvre intégrale « La boîte à Merveilles » D'Ahmed Sefrioui, édition : Librairie des
écoles-Casablanca
 Contenu : Étude de la Jaquette

 Macro-compétence : « Communiquer oralement et par écrit à partir d'une oeuvre littéraire »

5- Sous-compétence : -Etudier le paratexte de La boîte à merveilles et connaître son contexte historique


et culturel

Capacités visées : - Etude de l’énonciation – Temps du récit dans l’incipit

Une ouverture au présent

Le présent de l’indicatif a des valeurs différentes selon son emploi. Deux valeurs sont à retenir dans notre
cas.

Le présent de l’énonciation : il correspond au moment où l’on parle.

Je songe / Je ne dors pas / Ma solitude ne date pas d’hier Ma solitude ( aujourd’hui, en ce moment)
Je vois P3 5 (maintenant que je parle) / Il me reste cet album pour égayer ma solitude P6 je crois n’avoir
jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance / A bien réfléchir, je n’aime pas les bains
maures P11.

Ce présent annonce un énoncé ancré dans la situation d'énonciation. Il révèle la présence d’un narrateur
adulte et du moment d’écriture (moment de la parole, de l’énonciation). Il lui permet aussi de faire des
commentaires. Ce temps est courant dans des genres littéraires comme l’autobiographie.

Le présent de narration : il s’emploie pour rapporter des actions passées en les rendant plus « vivantes »,
plus actuelles, donne une impression de direct.

Ainsi Sefrioui a recours à ce présent pour rendre cette scène qui appartient au passé et la montrer avec un
effet précis.

Au présent: « Je vois » énoncé ancré dans la situation, présent de l’énonciation Au passé, l’enfance… Un
petit garçon de six ans dresser un piège pour attraper un moineau Il (l’enfant) désire tant ce moineau /Il ne le
martyrisera pas / Il veut en faire son compagnon Il court / Il revient s’asseoir sur le pas de la porte / Le soir ,
il rentre le cœur gros P3

Le MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid me laisse dans la bouche un goût d’amertume. Tous les
mardis sont pour moi couleur de cendre. Il faisait froid…..

L’imparfait pour enchaîner

Le premier chapitre de la Boîte à Merveille est dominé par l’imparfait. Ce temps permettra au narrateur de
peindre les lieux réels de son enfance, la ruelle, l’impasse , la maison, la salle du msid, les personnages qui
l’ont marqué et le monde fabuleux dans lequel il trouvait refuge.

Deux valeurs à souligner

L’imparfait associé au passé simple, le premier pour décrire le cadre, le second pour dire la succession des
événements.

Portrait + cadre de l’action « L’école était à la porte de DerbNoualla. Le fqih, un grand maigre à barbe
noire, dont les yeux lançaient constamment des flammes de colère, habitait la rue Jiaf. Je connaissais cette
rue. Je savais qu’au fond d’un boyau noir et humide, s’ouvrait une porte basse d’où s’échappait toute la
journée, un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs d’enfants. »

Cadre + actions
« Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de nattes. Après avoir payé soixante-
quinze centimes à la caissière nous commençâmes notre déshabillage dans un tumulte de voix aiguës…….je
retirai mes vêtements et restai tout bête, les mains sur le ventre….

 Dans les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les personnages de cauchemar qui s’y agitaient, la
température, finirent par m’anéantir. Je m’assis dans un coin, tremblant de fièvre et de peur. Je me
demandais ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes qui tournoyaient partout, courraient dans tous les
sens, traînant de grands sceaux de bois débordants d’eau bouillante qui m’éclaboussait au passage. » P9/10

L’imparfait pour un énoncé ancré dans la situation d’énonciation Il faudrait relier ce temps au présent
d’énonciation. Les deux se confondent.

« A six ans, j’avais déjà conscience de l’hostilité du monde et de ma fragilité. Je connaissais la peur, je
connaissais la souffrance de la chair au contact de la baguette de cognassier. » P20

Semestre premier

 Module : I
 Séquence introductive (4heures)
 Durée de l'activité : 2heure
 Activité : Lecture
 Public cible : 1ère année du baccalauréat option/Lettres
 Support : L'oeuvre intégrale « La boîte à Merveilles » D'Ahmed Sefrioui, édition :
Librairie des écoles-Casablanca
 Contenu : Étude de la Jaquette

 Macro-compétence : « Communiquer oralement et par écrit à partir d'une oeuvre


littéraire »

6- Sous-compétence : -Etudier la structure du reman


7- Capacités visées : - le contenu des douze chapitres

La structure du roman de Sefrioui

Sa structure est simple : douze chapitres, numérotées mais non intitulées :

I- De la page 3 à la page 19 : Dar Chouafa

II- De la page 20 à la page 39 : au sanctuaire de sidi aliboughaleb

III- De la page 40 à la page 55 : La disparition de Zineb

IV- De la page 56 à la page 77 : Dans la maison de lalla Aicha

V- De la page 78 à la page 98 : La mort de sidi mohamed Ben tahar

VI- De la page 99 à la page 120 : La fête de la Achoura


VII- De la page 121 à la page 150 : Chez le coiffeur

VIII- De la page 151 à la page 172 : Les Bracelets

IX- De la page 173 à la page 198 : Les ennuies pécuniaires

X- De la page 199 à la page 221 : Chez sidi El Arafi

XI- De la page 222 à la page 239 :Salama, la marieuse professionnelle

XII- De la page 240 à la page 249  : Le retour du père

Semestre premier

 Module : I
 Séquence introductive (4heures)
 Durée de l'activité : 2heure
 Activité : Lecture
 Public cible : 1ère année du baccalauréat option/Lettres
 Support : L'oeuvre intégrale « La boîte à Merveilles » D'Ahmed Sefrioui, édition :
Librairie des écoles-Casablanca
 Contenu : la description

 Macro-compétence : « Communiquer oralement et par écrit à partir d'une oeuvre


littéraire »

8- Sous-compétence : -Etudier la description d’une scène du bain maure


9- Capacités visées : - les moyens de caractérisation

Après la description de Dar Chouafa où demeure le narrateur et celle de l'école coranique qu'il
fréquente, l'auteur nous présente dans cet extrait du premier chapitre de La Boîte à Merveilles un
tableau typique de la vie traditionnelle quotidienne dans sa ville natale Fès : le bain maure.
La scène du bain maure est un classique dans la littérature et surtout la peinture occidentale.
Cette scène qui revêt un caractère exotique est mise en relief dans le roman de Sefroui parce
qu'elle se situe immédiatement après l'évocation de la maison parentale et de l'école coranique.
Elle occupe donc une place de choix parmi les premiers lieux que découvre généralement un
enfant la (maison et l'école). Quelle est donc la fonction de cette description du bain maure dans
l'économie générale de La Boite à Merveilles?
Le texte rappelle en fait un lieu commun qui est la description des harems orientaux, des espaces
clos où on enferme les femmes. L'accès à cet espace d'effectue par la descente dans" le boyau"
sous terrain obscur et torride qui rappelle l'image plus odysséenne que musulmane de l'Enfer
situé au dessous de la terre. L'exotique se renforce par les champs lexicaux des corps nus "
ventres ballonné, fesses grises, mamelles pendantes», ainsi que par Le topos du nu introduit une
tonalité grotesque qui s'installe par l'usage d'adjectifs tels que:" ballonnés, fesses grises". Le nu
oriental est présenté ici sous les auspices d'une vision populaire .C'est un nu prosaïque, dégradé,
qui circule dans le bain maure, cet espace " d'impudeur…de grouillement de corps humides dans
ce demi-jour inquiétant». Et qui aboutit à "une odeur de péché". Idée qui coïncide avec l'image
du harem, lieu au moins aussi inquiétant que le Hammam parce qu'il est sensé être fermé sur des
jardins de plaisirs charnels secrets, étranges et interdits.
Que ce soit dans la maison parentale, à l'école coranique ou dans le bain maure, la vie du groupe
exclue toute existence de l'espace intime de l'individu. Ce qui approfondit la solitude du moi
face aux autres.
Bonjour,

Tout d’abord nous vous remercions pour l’intérêt et la confiance que vous nous accordez en voyageant avec
nous.

Vous trouverez ci-dessous les détails de votre voyage  

         Compagnie Aérienne :   AIR ARABIA

         Départ : le  Mercredi 20  Août    2014 à 18h00 de l’aéroport Mohamed V Casablanca. Vous devez vous
présenter  à l’aéroport à 15H00. Car l’enregistrement se clôture une heure avant décollage.

         N° DE Vol  3O437  décollage à  18h00  de l’aéroport Mohamed V  - Terminal 2  il faut se présenter à 15h00 au
comptoir d’enregistrement des bagages, ou vous allez trouver notre Assistant   Mr Abdeljalil  qui sera présent
sur place au comptoir d’enregistrement  et vous pouvez le joindre à tout momentau 06 61 98 45 76

         Retour : le  Jeudi 28  Août  2014  à  01h15  de l’aéroport  Sabiha il faut se présenter le  Mercredi  27 Août  
2014  à  22h15 à l’aéroport.

         Vous trouverez ci-joint votre voucher hôtel  à imprimer. Une fois à l’aéroport dirigez-vous directement au
comptoir d’enregistrement  de votre vol puis en salle d’embarquement.

         En cas d’urgence  vous pouvez joindre la responsable de la destination   Istanbul Mme Fatima Zahra au  06 61
10 61 39.

Une fois à Istanbul, votre accompagnateur va vous accueillir à l’aéroport avec une affiche portant le nom
suivant : VizyonTurism./JEVOYAGE.MA

A Istanbul, vous pouvez à tout moment joindre notre correspondant local

Mme GULSEN   au 0090 54 93 11 58 58. Ou Mr Adnane au 0090 53 76 05 53 04  N’hésitez à appeler cette
personne pour toute assistance.

Toute l’équipe jevoyage.ma vous souhaite un agréable voyage et espère vous servir une autre fois sur
jevoyage.ma. 

Fatima Zahra Tarik Chef d'Agence Jevoyage.mahttp://www.jevoyage.ma/

T. +212 5 22 20 08 93 F. +212 5 22 20 09 15M.+212 6 61 10 61 39 Email: f.tarik@jevoyage.ma

Vous aimerez peut-être aussi