Chapitre II.

Bioréacteurs

Réalisée par :
Dr Selma Bencedira
 Bioréacteurs
Définitions
 La microbiologie industrielle : c’est l’ensemble des procédés de bioconversion ou de biosynthèse faisant
intervenir des micro-organismes (MO) à des fins agricoles, médicales, alimentaires … etc.

 La bioconversion : c’est la transformation biologique du substrat.

 La biosynthèse : la production du métabolite. Ce dernier, se divise en deux classe:

1. Métabolite (I) : acides aminées, gras, glucides;
2. Métabolite (II): antibiotiques, polysacharide, bio-gas, alcools.
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Définitions

 Un bioréacteur ( fermenteur ou propagateurs) : c’est un appareil dans lequel on multiplie des MO pour la
biosynthèse d’un métabolite ou pour la bioconversion d’une molécule d’intèret.

Nutriment Réactifs

MO
Biomasse
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Définitions

La micro-organismes : Cellule animal Cellule végétale Algue

Les micro-organismes sont des êtres vivants

invisibles à l’oeil nu, unicellulaires ou
pluricellulaires mais, dans ce cas, les cellules ne
sont pas différenciées en tissu.

Levure Champignon Bactérie

MO
= biomasse
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Définitions
La micro-organismes

Leurs tailles sont généralement

inférieures à un millimètre : ils doivent
être observés au microscope
(photonique/optique ou électronique).
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Définitions

Substrat

En microbiologie industrielle, le substrat désigne la matière sur ou dans laquelle se développe la biomasse.
C'est du substrat que celle-ci tire tous les éléments nécessaires à sa croissance et/ou à ses productions. le
substrat doit apporter :
• Les éléments majeurs (vitaux) qui sont C, H, O, N, P et S ;
• Les éléments mineurs (nécessaires pour un métabolisme dynamique, mais non vitaux) tels que Ca,
Mg, K, … ;
• Les oligoéléments (nécessaires mais en quantité très faible vu leur rapide toxicité en cas d'excès)
tels que Fe, Cu, Zn, … ;
• Les substances de croissance (molécules organiques que la biomasse est incapable de synthétiser
elle-même) telles que vitamines, enzymes, …
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Définitions
Nutrition et croissance des micro-organismes carbone
Vitamine énergie
 Pour assurer sa croissance ou sa survie, un micro-
organisme doit trouver de quoi satisfaire ses besoins
nutritifs dans son environnement.
Besoins
 Ces besoins sont : besoin en eau, en énergie, de Fer azote
nutritionnels
carbone, en azote et en minéraux... des MO
 Elles permettent à la cellule de réaliser la synthèse de
ses constituants et des substances élémentaires ou
des matières constituantes de la cellule. Oligo- Minéraux
éléments
Eau
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Nutriment

Table 1. Principaux constituants des milieux de cultures utilisés dans les procédés industriels.

Source Matière brute

Apport en carbone et en énergie Déchet agricole
Petit lait
Apport en azote Farine de soja
Déchet d’abattoire
Apport en vitamine Produit végétaux et animaux
Fer et oligoéléments Dérivée chimique et inorganiques
Anti-moussant Alcool,
silicone
Huile végétale
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II.1. Classification des bioréacteurs

II.1.1 La phase de la réaction: selon que l’état de la biomasse :

 Réacteurs homogènes : biomasse sont en suspension dans le volume de réaction  ;
 Réacteur hétérogène : lorsque la biomasse est immobilisée sur un support fixe.

II.1.2 L’évolution dans le temps: selon le suivie de la vitesse de la formation des produits. Cette vitesse est dépendante
de l’adaptation des MO. En effet, il existe des MO facilement adaptable avec le milieu réactionnel et l’inverse est vrais.

II.2.3 le volume du bioréacteur: La mise à l'échelle se définie comme étant le passage d'un procédé à bioréacteur de
laboratoire de petit volume à un procédé à bioréacteur industriel à grande échelle. Cette transposition doit
impérativement passer par plusieurs étapes,
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II.1. Classification des bioréacteurs

1. Verrerie de laboratoire 2. Bioréacteurs de paillasse (1-18L)

3. Bioréacteurs pilotes ( 60-300L)

4. Bioréacteurs industriels
(600-500,000L)
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II.1. Classification des bioréacteurs
II.1.4 Le mode de fonctionnement : D’introduction des réactifs dans le bioréacteur et la soustraction des produits.

Le mode “Batch”

 Le procédé est réalisé dans un système clos dans lequel un même

volume de milieu (volume cte) non renouvelé ( pas d’alimentation) est
utilisé pour la croissance des micro-organismes ;
 à l’instant initial, la cuve est remplie par le milieu de culture stérilisé
(contenant substrats, nutriments), et les micro-organisme.
 la quantité de nutriments est donc limitée.
 la réaction ralentit provoquant une diminution de la productivité, en
général, la productivité est faible.
 le processus s’arret lorsque, par épuisement du substrat et/ou
accumulation de produits,
 En fin de processus, le fermenteur est vidé et son contenu est remplacé.
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II.1. Classification des bioréacteurs
II.1.4 Le mode de fonctionnement

Le mode “semi-continu” (ou “Fedbatch”) :

 À l’instant initial, la cuve est remplie d’un volume initial V0 puis

alimentée en continu par le milieu de culture selon un débit réglé de
façon à ce que la concentration en substrat soit constante et ce jusqu’à
son volume final.
 L’alimentation est alors coupée.
 Le fedbatch permet, en pratique, un meilleur contrôle des conditions de
croissance, un gain de temps et la possibilité de modifier le milieu en
cours de culture.
 Il y a par contre un risque important de contamination externe.
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II.1. Classification des bioréacteurs

Le mode “continu” (ou chémostat)

 c’est le mode le plus largement employé dans le domaine de la

dépollution biologique de l’eau .
 Le mode continu ou “chémostat” prévoit une entrée (substrat
et/ou biomasse) et une sortie (produit, substrat, biomasse, résidus)
égaux au niveau du bioréacteur, de sorte qu’elles fonctionnent sans
arrêt et tout en gardant un volume de culture constant.
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II.1. Classification des bioréacteurs
Réacteur Piston

 Dans ce type de réacteurs il n’a pas de d’agitation ;

 Il va y avoir un écoulement en block ;
 C’est une structure semblable a un très long U ;
 Un coté du U est placé sur la terre et l’autre partie est
placée dans l’eau ;
 Ce qui fait bouger le substrat à l’intérieur du mélange
c’est la pression surtout dans la partie perpendiculaire
du U ;
 Lorsque le substrat passe dans le tuyau il va changer
en consistance et en caractéristique physique et
chimique ;
 Il existe dans un gradient de concentration en fonction
de la positon dans le piston.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation

Le bioréacteur doit favoriser au maximum les bio-productions. Pour ce faire, il s'agit d'assurer un contact parfait
entre les différentes phases, présentent dans le réacteurs, afin de maximiser les possibilités d'échanges entre
elles :

• Transfert gaz-liquide : solubilisation de l'oxygène de l'air dans le substrat ;

• Transfert liquide-gaz : désorption du substrat (CO2 et autres gaz dissous) ;

• Transfert liquide-solide : assimilation des nutriments et de l'O2 en solution dans le substrat (liquide) par
les cellules (solides) ;

• Transfert solide -liquide : dissimilation des métabolites des cellules vers le substrat.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation

le contenu du bioréacteur, en marche, peut contenir en quatre parties de natures différentes, notamment:

• Une phase liquide : qui correspond initialement au substrat dont la nature chimique,

• Une phase solide : en suspension dans la partie liquide et qui est constituée principalement par la
biomasse (cellules). Celle-ci a spontanément tendance à s'agglomérer (floculation = formation de "flocs") et
à sédimenter ou à flotter.

• Une phase gazeuse : qui comprend, d'une part, les gaz de fermentation si le processus est gazogène (CO 2
en fermentation alcoolique ou en respiration aérobie, biogaz de la méthanisation, ...) et d'autre part l'air ou
l'oxygène pur destiné à apporter l'O2 nécessaire aux micro-organismes aérobies, ou un autre gaz en vue de
maintenir la biomasse en suspension si elle est anaérobie stricte.

• Le support : sur ou dans lequel les cellules sont fixées, dans le cas des réacteurs à cellules immobilisées.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation

La séparation des trois phase (L, S, G) risque d’entraîner localement:

• Des carences en substrat ou O2 dans des parties du bioréacteurs,
• des excès de produits des parties du bioréacteurs,
• voire des accumulations de chaleur.
Tous ces phénomènes incompatibles avec l'activité microbienne.
L’homogénéisation, en dispersant les cellules et les bulles de gaz dans l'ensemble du volume mis à leur
disposition, favorise également les transferts de matière entre les différentes phases. Ils consiste à provoquer
un mouvement entre les trois phases parce que toute inhomogénéité dans la répartition des trois phases
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation

Agitation mécanique (problème)

 Pour assurer un bon transfert de matière, il faux

homogénéiser le réacteurs.
 Pour a homogénéiser le réacteur, il faut l’équiper
d’un agitateur.
 Dans le cas d’une agitation mécanique, ou ajoutes
des pales.
 Le désavantage c’est que l’agitation provoque un
vortex. Ceci entraine une mauvaise
homogénéisation du contenu.

Agitation axial non aérée.

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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation

Agitation mécanique (Solution 2): si la fermentation est anaérobie

 La deuxième solution c’est de procédés a une

agitation plusieurs pales trois pales,
 Les pales vont assurer une agitation radial au
niveau du réacteur.
 De cette manière les 3 phases sont bien mélanger.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation

Agitation mécanique (Solution 1): si la

fermentation est aérobie

 Pour remédier a ce problème. Il faut ajouter des

pompes d’air,
 Les bulles d’aire vont soulever le niveau du contenu
du réacteur avec sa composition.
 De cette manière les 3 phases sont bien mélanger.

Figure. Agitation axial aérée.

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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation

Turbine fermé Turbine a disque

Turbine simple

Inconvénient :
L’agitation à pale entraine le
cisaillement de la biomasse.

Propales Turbine ouverte

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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation

Agitation pneumatique (Model 1)

 On appel ce type de réacteur, un bioréacteur à air pulsé
(Airlift bioreactor) ;
 Il est constitué de deux tubes concentriques contenant une
pompe à air sur un axe vertical du tube interne ;
 Dans ce type de réacteur il va y avoir ce qu’ont appel
‘ascenseur aérien’ qui soulève les constituants d’un
endroit a un autre ;
 En effet, la circulation du flux d’air dans le tube interne
assure un très bon transfert entre les trois phases.
 La consommation de l’énergie dans ce réacteur est très
faible ;
 On peut utiliser ce type de réacteur dans le cas de cellule
libre ou fixé.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Homogénéisation
Agitation pneumatique (Model 2)
 Le réacteur à tubes concentriques a été
modifié en allongeant le tube intérieur pour
faire une boucle et obtenir un grand tube
fermer;
 C’est pour cela que ce réacteur est appelé
‘réacteur pneumatique en boucle’,
 Ce réacteur posséde un sperger d’air à travers
duquel l’air sort et se mélange avec liquide
tous le Lang de cette boucle;
 Du fait de sa tendance a augmenter, l’air a du
mal a circuler tout le long de la boucle.
 L’étranglement résultant du changement de
section des deux tube permet d’augmenter la
vitesse du passage de l’air,
 Ce dernier va heurté la parois, qui va forcé sa
circulation dans toute la boucle.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Transfert gaz-liquide

Solubilité de l’oxygène dans le mieux de culture

 Lorsque l’air, en particulier l’oxygène, est

Oxygène Glucose
introduit dans le milieu de culture, il sera
directement assimilé par la biomasse ; Solubilité dans Solubilité dans
 L’oxygène est peut soluble dans le milieu de l’eau à 30°C : l’eau à 30 °C :
culture, ainsi, le dégagement de l’oxygène 7 mg/L 1,25 mg/L
devient critique ;
 Il peut être déduit, à partir de la faible
solubilité de l’oxygène est sa rapide absorption
par la biomasse, que la quantité de l’oxygène
dissoute peut limiter la croissance cellulaire;
 Le contrôle de la concentration de l’oxygène
s’effectue suivant deux facteurs majeurs,
notamment: la surface d’interface et les
paramètres du temps de séjour,
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Transfert gaz-liquide

2 mm2/mm3
Au
Surface d’interface 3 mm su gm
rfa en
ce ta
d’ tio
 La surface d’interface d’une bulle d’air est exprimée in n
te de
rfa la
par le rapport surface/volume ; ce
 Plus le surface/volume est important, mieux la bulle
d’air va être dissoute dans le milieu de culture;
 En effet, une petite bulle d’oxygène a un rapport
surface/volume plus important comparant une un
seul bulle d’air;

1 mm
6 mm2/mm3
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Transfert gaz-liquide

Air Air
Temps de séjour
 Le transfert des bulles d’oxygène dans le milieu de
culture cellulaire nécessite aussi un temps suffisant;
 Plus la bulle est petite plus le temps de séjour est
important;
 Les grandes bulles montent rapidement et directement
du fond du bioréacteur jusqu’à la surface du contenant;
 Les petites bulles crées par le spergeur monte
lentement et prennent un en cheminement plus longs
jusqu’à atteindre la surface du contenant;
 Le temps de séjour d’une petite bulle dans le bioréacteur
est beaucoup plus important par rapport a une grosse
bulle
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Transfert gaz-liquide

Tableau 2. Typique sparger et leur caractéristiques.

/ Macro-sparger Micro-sparger
Type du sparger Tuyau ouvert Bague Frittée

Images

Taille de la bulle Large Large petit

Temps de séjour Faible Faible élevé
Surface interface Faible Faible élevé
Nettoyage Facile Facile Difficile
Échelle production Production Laboratoire
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Transfert gaz-liquide

Détermination du diamètre de la bulle

Dans le cas d’une dispersion de l’air dans l’eau pure on obtient:

Avec:
Db: diamétre de la bulle ;
σ: Tension interfaciale gas-liquide ;
Dbuse: diamètre de la buse;
ρL: masse volumique du liquide ;
ρg: masse volumique du gaz.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Transfert gaz-liquide
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Digramme de Transfert d’Oxygène
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Paramètres influençant sur le coefficient de TDM
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur
Le modèle simple de transfert de masse dans un bioréacteur

Bilan général:

En absence de biomasse

À l ’équilibre:

P: pression
qO2: nombre de mole d’O2 par gramme de cellules.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur

Les Hypothèses

1. Les propriétés sont constantes ;

2. Les 2 phases sont parfaitement mélangées ;
3. Dans le cas de la mesure dynamique :
 le temps de résidence de la phase gaz est court par rapport au temps caractéristique de transfert
de masse ;
 en bullage: la contribution de la surface est négligeable ;
 le temps de réponse de la sonde est court.
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II.2 Transfert de matière dans un bioréacteur