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REDACTION DU
MEMOIRE MASTER 2
COULIBALY Amidou
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SOMMAIRE
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INTRODUCTION
Justification du cours
Certaines formations (Licence/ Master) s’achèvent par un mémoire c’est-à-
dire une étude répondant à des normes spécifiques et à des dispositions
réglementaires qu’il faut connaître.
Objectif général
Ce cours vise à donner aux auditeurs les instruments en vue de la
rédaction et de la présentation d’une étude de fin de cycle : le mémoire.
Objectifs spécifiques
Il s’agit plus spécifiquement de permettre à l’auditeur d’acquérir des
connaissances, des outils et des habiletés en vue de :
- Comprendre les enjeux du mémoire,
- Identifier les grandes phases de sa réalisation,
- Concevoir un projet d’étude,
- Exécuter cette étude dans ses différents aspects,
- Rédiger le document qui rend compte de l'élaboration de cette étude,
- Soutenir publiquement ce document,
- Durée : 30 H.
Contenu du cours
- Mémoire : définition, objectifs, enjeux et grandes phases de réalisation,
- Sujet et son importance,
- Formulation de la problématique,
- La démarche méthodologique,
- Rédaction du mémoire et l’élaboration du document final,
- La Bibliographie,
- Soutenance.
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CHAPITRE I : LE MEMOIRE : DEFINITION, OBJECTIFS,
ENJEUX ET PHASES DE REALISATION
I.DEFINITION
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- Ce n’est pas une description car, au mieux, on ne ferait que du travail
journalistique, superficiel. Dans un mémoire, il ne s’agit pas de décrire
pour décrire, mais de décrire pour passer au gros du travail qui consiste
à analyser, mesurer, comparer, évaluer, interpréter...
- Ce n’est pas non plus une thèse car une thèse est un apport
supplémentaire et original à la connaissance scientifique dans une
discipline particulière.
- Cela dépasse assez largement les prétentions d'un mémoire ou même,
souvent, de toute recherche appliquée.
En bref, nous dirions que le mémoire, tout en étant un genre mineur, ne fait
pas moins partie intégrante d’un travail de recherche. C’est, dans les grandes
lignes, une application d’un ou de plusieurs champs de connaissance (par
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exemple, la science économique) à un aspect de la réalité (thème précis du
mémoire) pour en comprendre les mécanismes, caractéristiques, dysfonctions,
difficulté ... et suggérer par voie d’analyse et de démonstration une ou
plusieurs possibilités d’amélioration, de correction, de meilleure utilisation...
selon la nature du sujet traité.
II.OBJECTIFS ET ENJEUX
Un travail de rédaction de mémoire, qu’il soit fondamental ou appliqué, se
donne pour objectif de soulever une problématique et d’y apporter réponse, de
décrire, d’expliquer, de comprendre, de découvrir, de prédire des faits, des
phénomènes, des conduites etc.
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- type descriptif et corrélatif : elle vise à décrire les composantes et les
facteurs d’un objet, d’un phénomène, d’une population et à découvrir
leur mode d’interaction.
- Type corrélationnel et explicatif : il s’agit de vérifier les facteurs en
relation, la nature de ces relations, le sens de ces relations et les
conséquences qui en découlent.
- Etude du type expérimental, explicatif, prédictif : elle se fonde sur
des hypothèses causales qu’elle tentera de vérifier. En d’autres termes,
l’étude part d’une prédiction : une relation de cause à effet que l’étude
à terme confirmera ou infirmera.
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- la phase de soutenance.
C’est l’une des phases les plus longues et des plus intenses en activités.
Cette phase comprend, en effet, la présentation et l’explication du sujet, la
construction de la problématique, la recherche documentaire et
bibliographique, la recension d’études, d’ouvrages et de travaux sur le sujet, la
constitution du corpus d’étude, la recherche et la spécification du cadre
méthodologique le plus approprié etc. C’est donc une phase fastidieuse qui
demande de la part du l’auditeur : rigueur, minutie, esprit critique etc. Cette
phase conduit à collecter toutes les données nécessaires à la construction
effective de l’étude envisagée dont le projet a été élaboré dans la phase
préparatoire.
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III.4.La phase de rédaction
Il s’agit ici de mettre, par écrit, l’étude dont le squelette a été présenté
dans la phase trois (3), de développer les idées retenues dans une démarche de
logique démonstrative, empreinte de rigueur. Dans cette phase, les qualités
attendues de l’auditeur sont : esprit d’analyse, esprit critique, de synthèse,
maîtrise de la langue dans ses dimensions sémantique, syntaxique,
orthographique, grammaticale etc.
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CHAPITRE II : SUJET DE MEMOIRE : DU CHOIX A
LA FORMULATION DE LA PROBLEMATIQUE
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1. Le sujet du mémoire doit être intéressant et tenir compte des
aspirations professionnelles de l’auditeur, il doit être motivant pour lui
c’est-à-dire il devra pouvoir lui offrir des opportunités notamment
professionnelles (il en deviendra un expert). Il doit même pouvoir le
passionner suffisamment pour qu’il puisse y consacrer un temps plus
ou moins long et surmonter tous les moments de doute, de lassitude,
d’angoisse, de découragement etc. ;
2. Le sujet doit être original : originalité ne veut pas forcément dire
jamais traité, unique etc. L’originalité tiendra plutôt dans la
formulation du sujet, dans l’orientation qui lui sera donné à travers sa
problématique.
3. Le sujet doit être choisi dans le domaine de formation et de
spécialisation de l’auditeur.
4. Le choix du sujet doit prendre en compte l’invariant temps : plus le
sujet est précis et d’ampleur raisonnable, plus le chercheur (l’auditeur)
pourra respecter les délais qui lui sont impartis pour le dépôt du
mémoire et pour la soutenance.
5. Le choix du sujet doit tenir compte de la disponibilité et de
l’accessibilité des ressources : individus, informations, documentation
etc.
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En ce qui concerne le directeur, il est choisi en raison de ses compétences
par rapport au sujet qu’on veut étudier. Le directeur devra être alors le
spécialiste le plus indiqué en la matière pour aider à conduire à bon port
l’étude à entreprendre. On peut, secondairement tenir compte de sa
disponibilité, son caractère. Il faut toutefois retenir que le directeur de
recherche n’est pas un auteur du travail, il n’est pas disponible en permanence,
ni par sa présence, ni par son intérêt, il n’a pas pour rôle de tout vérifier. Au
regard de ce qui précède, le sujet doit également avoir reçu l’aval du directeur
de mémoire de votre école.
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C’est une étape essentielle du processus de recherche. On élabore donc une
problématique après avoir “cerné ce qui fait problème”. La problématique
relève de la conceptualisation, de la conception, du traitement théorique de
l’objet d’étude. Elle réside dans l’effort de construction, d’agitation d’idées, de
pensées, de théories sur “ce qui fait problème” dans un sujet. Elle concerne un
objet de préoccupation identifié, passé au crible des questions, des objectifs,
des hypothèses de recherche, de la recherche des indicateurs des variables en
jeu, objet autour duquel s’articulent des lignes d’analyse rendant compte de la
spécificité du sujet et permettant de le traiter correctement. Une problématique
exprime et explicite les préoccupations en termes de vide à combler, de
manque à gagner par rapport à la connaissance et aux enjeux du sujet.
Présenter la problématique d’une recherche, c’est réellement répondre à la
question: en quoi a-t-on besoin d’effectuer cette recherche et de connaître ses
résultats? En fait il s’agit de fournir les éléments pour justifier la recherche en
définissant le problème auquel on s’attaque, en disant où et en quoi consiste le
problème. C’est un texte argumentatif présenté comme suit:
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montre en quoi ce sujet contribuera à l’avancement des connaissances. Le
chercheur doit montrer que le sujet est original et d’actualité, surtout sous
l’angle abordé.
(iii). Pertinence sociale du sujet
Il s’agit de montrer en quoi la recherche apporte des réponses aux
préoccupations des décideurs sociaux (directeurs), des hommes politiques, des
praticiens, etc.
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II.2.LES QUESTIONS DE L’ETUDE
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En tenant compte de ces deux raisons essentielles, la question de
recherche doit avoir les qualités suivantes:
- La clarté et la précision: cette première qualité suppose que la question
de recherche ne soit ni longue ni ambiguë, ni vague. C’est quelque
chose de précis, de lisible et de cohérent;
- Il faut que la question de recherche soit réaliste et pratique: cette
deuxième qualité indique que le chercheur en formulant sa question de
recherche doit tenir compte d’un certain nombre de contraintes comme
par exemple: Son niveau de connaissance et de compétence. Il doit se
poser la question suivante: suis-je suffisamment formé et informé sur le
domaine concerné? Les ressources en temps, en moyen matériel et
financier: le chercheur doit résoudre la question de leur disponibilité.
- Une question de recherche doit être pertinente: une question de
recherche doit éviter les confusions de domaine de compétences ; elle
doit permettre d’éviter par exemple les questions morales ou les prises
de positions religieuses-idéologiques-philosophique. Une question de
recherche ne devra aborder que l’étude de ce qui existe, de ce qui est
constaté en vue d’une explication.
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C’est une supposition ou une prédiction, fondée sur la logique de la
problématique et des objectifs de recherche définis. C’est la réponse anticipée
à la question de recherche posée. La formulation d’une hypothèse implique la
vérification d’une théorie ou précisément de ses propositions. L’hypothèse
demande à être confirmée, à être infirmée ou nuancée par la confrontation des
faits. Les facteurs à prendre en compte dans la formulation des hypothèses:
L’énoncé de relations: relation entre deux variables, deux phénomènes, deux
concepts ou plus. Cette relation peut être causale (de cause à effet; par
exemple: “ceci cause cela”, “ceci explique cela”, “ceci a une incidence sur
cela”) ou d’association (par exemple: “ceci a un lien avec cela”, “ceci est en
relation avec cela”). Dans la plupart des hypothèses, on considère deux
principaux types de concepts: les causes (ou facteurs) qui ont des effets (ou
des conséquences). Les causes sont aussi nommées variables indépendantes
tandis que les effets, variables dépendantes. Dans une relation entre deux
variables d’une hypothèse, la variable à expliquer, c’est la variable
dépendante, et le facteur explicatif c’est la variable indépendante.
Le sens de la relation est indiqué par des termes tels que: “moins que”, „plus
grand que”, “différent de”, “positif”, “négatif”, etc.
La vérifiabilité: l’essence d’une hypothèse réside en ce qu’elle peut être
vérifiée. Elle contient des variables observables, mesurables dans la réalité et
analysables.
La plausibilité: l’hypothèse doit être plausible, c’est-à-dire qu’elle doit être
pertinente par rapport au phénomène à l’étude.
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- Pour vérifier une hypothèse, l’attitude de départ doit être celle de l’infirmer.
Ce qui renforce le doute et crée les conditions de l’objectivité scientifique en
réduisant les risques d’interprétations et orientations subjectives. L’hypothèse
n’est confirmée que dans la mesure où aucune des données recueillies ne
l’invalide.
- Valider une hypothèse ne consiste pas à demander aux sujets enquêtés s’ils
adhèrent à l’idée émise.
Ils précisent l’objectif général en insistant sur les points ou les aspects du
problème étudié et les opérations à mener par le chercheur pour atteindre
l’objectif général formulé. Les objectifs se formulent avec des verbes d’action
pouvant conduire à des observations, tels que: observer, étudier, décrire,
définir, énumérer, vérifier, identifier, construire, mesurer, évaluer, analyser,
comparer.
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V.LES VARIABLES ET LES INDICATEURS
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La grille de lecture est une construction qui permet de dégager d’une part les
thèmes majeurs identifiés chez les auteurs et d’autres parts elle permet de
relier ces thèmes aux différentes dimensions de la question de recherche et à
son contenu global.
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CHAPITRE III : LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE
II.1.L’approche qualitative
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faits particuliers (études de cas, observation, entretiens semi-structurés ou non-
structurés, etc.). Le mode qualitatif fournit des données de contenu, et non des
données chiffrées.
II.1.1.L’étude de cas
II.1.2.L’observation
II.1.3.L’entretien ou l’interview
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d’un problème donné à partir des questions de la partie qui mène l’enquête.
Les réactions du ou des questionneurs facilitent l’expression du ou des
questionnés et évitent de s’éloigner des objectifs visés. On distingue plusieurs
types d’entretien ou interview :
- L’entretien libre ou l’interview non structuré (un inconvénient majeur :
il ne prête pas à la quantification) ;
- L’entretien en profondeur ou entretien dynamique (interview
psychanalytique) : il n’y a pas de question à proprement parler.
L’enquêteur introduit un thème (évoque un problème, un incident etc.)
et laisse l’interviewé parler comme il le souhaite et autant qu’il le
souhaite.
- L’entretien centré: a pour objectif d’analyser l’impact d’un événement
ou d’une expérience précise sur ceux qui y ont assisté ou participé.
L’enquêteur n’a pas de questions préétablies mais plutôt une liste de
points précis relatifs au thème abordé. Il les relèvera dans un échange
souple avec l’interviewé.
- L’entretien dirigé ou interview structuré (il s’agit d’un questionnaire
présenté oralement. Toutes les personnes concernées répondent aux
mêmes questions)
L’interview, on l’a dit, peut être individuel ou de groupe (permet de
réunir beaucoup d’informations, d’observer les attitudes des participants. Le
nombre de participants dans un entretien de groupe va de 4 à 12 (le nombre de
participants le plus fréquemment réuni est de 6 à 8).
NB:
- Comme pour l’enquête par questionnaire ou par sondage, tout
interview doit être soigneusement préparée (bien comprendre les
données fondamentales de la question à élucider).
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- Les questions s’élaborent après analyse approfondie du problème et
formulation des objectifs et des hypothèses.
- Les thèmes ou les questions doivent être élaborés avec soin en fonction
du niveau intellectuel des interviewés.
- Il faut que l’enquêté soit bien disposé à répondre aux questions posées
(il faut d’abord le persuader de l’utilité des réponses et de l’intérêt de
l’enquête.
- Le langage de l’enquêteur doit être neutre ni trop soutenu ni trop
technique. L’enquêteur doit savoir écouter, rester ouvert tout en
cherchant à amener l’interview à atteindre ses objectifs.
II.1.4.1.L’analyse de contenu
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- Déterminer des stéréotypes,
- Révéler les attitudes,
- Révéler les postulats implicites,
- Repérer des éléments sous-entendus.
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- L’analyse de contenu quantitative
Ici, par contre, l’importance est directement reliée aux quantités. Il s’agit
de dénombrer, d’établir des fréquences (et des comparaisons entre les
fréquences) d’apparition des éléments retenus comme unités d’information ou
de signification. Ces éléments peuvent être des mots, des membres de phrases,
des phrases entières. Le plus significatif, le plus déterminant est ce qui apparaît
le plus souvent.
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découpage, de codage puis d’analyse. Plusieurs chercheurs découpent
l’analyse de contenu en trois phases chronologiques qui sont: la pré-analyse,
l’exploitation du matériel, le traitement et l’interprétation des résultats (Bardin,
2007). Quant à Aktouf (1987), il soutient que l’analyse du contenu obéit aussi
à six étapes qui sont : la lecture du document, la définition de catégories,
détermination de l’unité de formation, la détermination de l’unité de
numérotation et la quantification.
II.1.4.2.Le résumé
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Elle se fait de façon manuelle consiste « à photocopier des extraits
d’entrevues, à les découper, à les coller sur les fiches afin de rassembler ceux
qui expriment une similitude thématique, à élaborer un système de codes
(couleurs, signes divers) pour créer des repères visuels». Bien vrais que ce
type de traitement est lourd par rapport à la méthode assistée par ordinateur
(NVIvo 2.0). Il permet d’éviter une très grande perte au niveau des données ;
car les données sont traitées avec précautions et ensuite, on a procédé à un
regroupement de ces dernières. Une fois cette étape terminée, on utilise alors
le logiciel Excel pour le traitement des codes. L’utilisation de logiciel a pour
objectif de procéder à un comptage d’items pour comprendre leur récurrence.
Des auteurs comme Miles et Huberman(2003) soutiennent cette méthode car
selon ces auteurs « les chiffres sont plus économiques et plus manipulables
que les mots, on voit plus vite et plus facilement la tendance générale des
données en examinant leur distribution ». Selon Miles et Huberman (2003)
c’est une erreur de croire que le chercheur utilise des numéros pour traduire la
réalité observée, ou un système verbal, ne définit pas fondamentalement le
type d’approche.
II.2.L’APPROCHE QUANTITATIVE
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de liens entre les variables ou facteurs, des analyses de corrélation ou
d’association, etc.
II.2.1.L’enquête
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Tableau 1 : Analyse des différents types de questions
TYPE DE QUESTIONNAIRES AVANTAGES INCONVENIENTS
Permet de guider
l’enquêté
Beaucoup d’informations qui
Permet de lui pourraient être utiles ne sont
suggérer des pas accessibles au chercheur
Des problèmes de
classement et de
catégorisation des réponses
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Le questionnaire obéit à une certaine organisation : on commence, en
général, par les questions relatives à l’identité de l’enquêté et les questions ou
items sont regroupés par thèmes ou par problèmes.
NB:
- Mettre toujours au début du questionnaire une petite introduction
servant à motiver l’enquêté. On expliquera, à l’enquêté, les raisons
pour lesquelles sa collaboration est sollicitée; on précisera l’intérêt de
l’enquête; on lui donnera enfin des garanties de discrétion.
- Le questionnaire devra éviter d’être trop long.
- Le questionnaire doit être adapté au niveau intellectuel des personnes
qui doivent y répondre.
- Les questions ne doivent pas gêner ni dévaluer les enquêtés.
- Le questionnaire doit être rédigé dans des termes clairs, précis. On doit
éviter les expressions vagues ou ambiguës.
- On évitera les questions à double entrée et les questions tendancieuses.
- Avant d’être administré à l’échantillon déterminé, le questionnaire doit
être testé sur un petit groupe. C’est ce qu’on appelle le pré-test. Il
permet de voir les défauts du questionnaire et de les corriger.
II.2.2.Le sondage
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Le sondage est une enquête d’envergure réalisée auprès d’un très grand
nombre de personnes (plusieurs centaines).
II.2.3.L’échantillon
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Il n’est pas nécessaire et surtout pas toujours possible d’interroger la
population d’un milieu donné dans sa totalité. Une partie ou fraction de cette
population peut, à certaines conditions, être interrogée et peut fournir les
informations dignes d’intérêt. Cette fraction porte le nom d’échantillon.
L’échantillonnage permet donc au chercheur de tirer des conclusions pour un
tout.
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- La méthode aléatoire ou probabiliste,
- La méthode non probabiliste.
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On distingue trois techniques d’échantillonnage non-probabiliste qui
sont :
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Tableau 2 : Le fonctionnement de l’échantillonnage
Echantillonnage Techniques Définition
Au sein d’une base d’échantillonnage les
unités sont numérotées et l’analyse procède
à une extraction sur la base d’une série de
Aléatoire simple chiffres choisis aléatoirement (ex :
sélection aléatoire de numéros de clients
dans une base de données commerciales).
Systématique Au sein d’une base d’échantillonnage
spécifiée, les unités sont sélectionnées avec
des intervalles réguliers (sélection dans
l’ordre d’apparition d’une unité toutes les n
unités).
Probabiliste Stratifié On procède de la même manière que
proportionnel précédemment, mais en ne respectant pas
les proportions de la base
d’échantillonnage ; cela est nécessaire
lorsque certains groupes sont de très petite
taille et il faut alors procéder à des
redressements (ex : sondage électorale).
On sélectionne aléatoirement certains
groupes d’individus (passagers d’avion par
exemple) et on interroge systématiquement
tous les individus dans chacune des
Grappe grappes.
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Echantillonnage comme son nom l’indique l’échantillon est
par commodité identifié par commodité. On peut prendre
les individus qu’on a sous la main, les
volontaires etc. (il est facilement constitué
mais sa représentativité pose problème).
Echantillonnage Ici, la personne la plus au fait du sujet
subjectif : d’étude, sélectionne des éléments qu’elle
Non-probabiliste estime représentatifs de la population.
L’intervieweur ne dispose pas d’une base
d’échantillonnage spécifique, et sélectionne
les individus en respectant les proportions
supposées de la population (ex : respect des
Quotas proportions d’hommes et de femmes dans
la population ivoirienne lors d’une enquête
réalisée le soir dans un centre
commercial) : cette technique ne doit pas
être confondue avec les échantillonnages
stratifiés.
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tableau, de « tableau de fréquences ». Ce tableau peut faire apparaître
simplement le nombre d'individus dans chaque modalité, la fréquence
d'individus par modalité, ou le pourcentage.
- Les tris croisés
Le tri croisé est l'opération consistant à calculer les fréquences d'individus
statistiques tombant dans chacune des cases du produit cartésien de plusieurs
variables. Le résultat d'un tri croisé est ce qu'on appelle un « tableau de
contingences ».
Le tri croisé porte sur deux variables et permet d'obtenir un bilan croisé de
leurs réponses.
- Les analyses multi variées
-L’approche mixte
Cette approche est une combinaison des deux précédentes. Elle permet au
chercheur de mobiliser aussi bien les avantages du mode quantitatif que ceux du
mode qualitatif. Cette conduite aide à maitriser le phénomène dans ‟ toutes ses
dimensions.
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validité externe de la recherche est questionnable. L’approche quantitative repose
sur un corpus théorique qui permet de poser des hypothèses. La phase empirique
d’une telle recherche se réalise souvent en conduisant une enquête par
questionnaires. Le questionnaire permet d’interroger un beaucoup plus grand
nombre d’individus. Mais le format de l’enquête ne permet de recueillir que les
informations relatives aux questions.
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CHAPITRE IV : REDACTION DU MEMOIRE ET PRESENTATION
DU DOCUMENT FINAL
I.1.Généralités
- En annexe tous les documents utiles aux lecteurs pour une meilleure
compréhension du travail : glossaire ou lexique, grilles d'entretien,
entretiens retranscrits, illustrations etc.
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- Une table des matières suffisamment détaillée pour permettre à tout
lecteur intéressé de se retrouver rapidement dans le travail
(obligatoire). Celle-ci peut se situer soit au début du travail (sommaire)
soit à la fin du travail (table des matières).
I.2.Dactylographie
Le texte doit être écrit en «Times New Roman» caractère 12, avec un
interligne 1,5 (notes de bas de page en 10 pt, interligne simple).
II.1. La couverture
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- La première de couverture
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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
-----------------
-----------------
MEMOIRE DE FIN DE
CYCLE
En vue De l’obtention de la licence professionnelle
En …………………….
THEME :
PRESENTE PAR: M.
ENCADRÉ : M.
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La quatrième de couverture
Elles sont constituées de: la page de garde, la page de titre, le sommaire, l’avertissement
la dédicace, l’épigraphe, les remerciements, ou la table des matières, l’avant-propos, l’errata.
- La page de garde
C’est la feuille qui vient après celle de la première de couverture. Elle reste vierge.
- La page de titre
Si le fait de placer la table des matières au début se justifie parce qu’il rend la lecture du
document plus aisé, il est utile de savoir que, le sommaire, comme son nom l’indique et par
définition, est plus schématique, il se fait en une page et contient les grandes articulations du
mémoire (introduction, les titres des différentes parties, les titres des différents chapitres et
des grandes subdivisions, la conclusion générale, et la bibliographie.
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- La dédicace
Elle vient après la feuille contenant la page de titre. La dédicace est l’hommage, à
travers un mot ou une expression agréable, fait à l’endroit d’une personne aimée, chère ou
respectée, d’une idée etc. La dédicace peut être anonyme et être l’expression d’une idée forte.
- L’épigraphe
C’est une brève citation d’un auteur ou d’une personne bien connue. La citation est mise
en exergue, en général, au début de l’étude (mémoire). Mais certains auteurs peuvent choisir
de mettre en exergue au début de chaque partie du mémoire un épigraphe. L’épigraphe doit
avoir un lien avec le mémoire ou la partie qu’il annonce, il doit fonctionner comme un
condensé du mémoire ou de la partie. Par le choix de l’épigraphe qui est, en fait, une
réflexion, une pensée, l’auteur de l’étude (mémoire) se place sous l’autorité de l’auteur cité. Si
la citation provient d’un auteur célèbre, bien connu, il n’est pas nécessaire de donner les
références bibliographiques.
- Les remerciements
NB : Il faut éviter de faire de longues pages de remerciements. Une page tout au plus.
L’idéal est d’être bref et de présenter les remerciements en quelques lignes centrées par
rapport à la page.
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- L’errata
Mot d’origine latine, «errata» est le pluriel de «erratum » signifiant «faute ou erreur
signalée.» Aujourd’hui le mot est francisé. C’est un substantif masculin, invariable servant à
corriger, après coup, les fautes qui ont, malencontreusement, échappé à la vigilance de
l’auteur. L’errata est présenté comme suit :
- Avant-propos
Sa rédaction est très importante. C’est elle qui rend effectivement compte de la
recherche effectuée. C’est lui qui la valorise. Il ne faut donc pas sous-estimer le temps
nécessaire à la rédaction. Il est toujours plus long qu'on ne le pense.
C’est une partie clé, déterminante du mémoire. C’est véritablement elle qui ouvre le
mémoire. C’est le premier contact du lecteur avec la recherche effectuée. C’est pourquoi, on
doit veiller, par l’introduction, à laisser une impression favorable voire très bonne au lecteur.
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Elle doit contenir tous les éléments nécessaires et s’écrire dans une langue claire, simple et
parfaite (sans faute). Les composantes de l'introduction sont :
- La présentation du sujet :
Situation du contexte du sujet et du cadre général de la recherche, définition des termes clés,
délimitations du sujet, orientation et reformulation du sujet.
- Motivations du chercheur :
Justification du choix du sujet et présentation des intérêts de la recherche proposée
- Construction de la problématique:
Présentation de la question centrale de recherche et des questions annexes (des objectifs
généraux et spécifiques ainsi que des hypothèses)
- Revue de la littérature :
Synthèse de l’état de la recherche et des connaissances sur la question à l’étude.
- Présentation de la méthode d’approche (exposé de la ou des méthodes(s)
- Annonce du plan de l’étude
III.3.Le développement
Le plan du développement est très important. Il n’est pas posé a priori ; il provient
logiquement de la démarche même du mémoire et de la démonstration. Le plan peut être en en
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deux parties, trois ou quatre parties tout au plus. C’est le sujet et la problématique qui
l’orientent. Les subdivisions doivent être clairement indiquées, hiérarchisées selon une
structuration logique.
1. La structure formelle du développement
Le modèle décimal
PREMIERE PARTIE
Introduction de la première partie
CHAPITRE 1
Introduction de la partie
SECTION 1
Introduction de la section
1.1
1.1.1
1.2
1.2.1
SECTION 2
Introduction de la section
2.1
2.1.1
2.2
2.2.1
CHAPITRE 2 (on fait la même chose pour ce chapitre).
DEUXIEME PARTIE
48
1.2.1
SECTION 2
Introduction de la section
2.1
2.1.1
2.2
2.2.1
CHAPITRE 4 (on fait la même chose pour ce chapitre).
Etc.
PREMIERE PARTIE
Introduction de la première partie
CHAPITRE I
Introduction de la partie
SECTION I
Introduction de la section
I.1
I.1.1
I.2
I.2.1
Conclusion de la section
SECTION II
Introduction de la section
II.1
II.1.1
II.2
II.2.1
Conclusion de cette section
Conclusion du premier chapitre
CHAPITRE 2 (on fait la même chose pour ce chapitre).
Conclusion de la première partie
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DEUXIEME PARTIE
Introduction de la première partie
CHAPITRE III
Introduction de la partie
SECTION I
Introduction de la section
I.1
I.1.1
I.2
I.2.1
Conclusion de la section
SECTION II
Introduction de la section
II.1
II.1.1
II.2
II.2.1
Conclusion de la section
Conclusion partiel du chapitre
CHAPITRE IV (on fait la même chose pour ce chapitre).
Etc.
Conclusion de la deuxième partie
2. Le Style
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- Faire des paragraphes bien élaborés sur le modèle : une seule idée directrice se
déclinant en idées secondaires rendues expressives par des exemples.
- Il faut soigner l’orthographe et la ponctuation. Il est essentiel de bien ponctuer le texte
cela facilite la compréhension. Tous les signes de ponctuation doivent donc être
utilisés mais il faut veiller à ne pas abuser du point d'exclamation et des points de
suspension.
NB : On utilise l'italique pour citer des mots et des phrases en langues étrangères (a
priori, in fine etc.)
Ils sont constitués des notes, des citations, renvois, références. En dehors des notes, tous
les autres seront traités dans un chapitre autonome intitulé « Les références bibliographiques».
Les notes de bas de page servent aux indications bibliographiques. Mais elles aident
aussi :
- à certains développements utiles mais secondaires qui pourraient ralentir la lecture et
ou perdre le lecteur s'ils se trouvaient dans le corps du texte ;
- à indiquer au lecteur des sources non développées mais qui traitent plus en détail une
question ou des questions connexes.
NB: Les notes sont introduites dans le texte par des appels de notes en chiffres arabes.
On veillera à les placer à l'endroit adéquat. Dans un travail de mémoire, la numérotation
continue s'impose. Les notes doivent être placées en bas de page (et non à la fin du chapitre
ou du travail).
Sous ce titre, sont rangés tous les éléments auxquels on se réfère soit au cours de la
lecture du mémoire pour mieux s’orienter dans le mémoire soit pour faciliter la
compréhension de l'étude soit encore pour avoir plus amples informations.
Ces éléments ci-après, cités dans l’ordre se situent dans le mémoire après le corps de
l’étude et avant la bibliographie.
IV.1.Les annexes.
51
Elles sont constituées de documents permettant d’accéder à des informations
importantes que l’on évite de mettre dans le corps du travail pour ne pas l’alourdir. On note,
globalement, deux catégories d’annexes présentées l’une à la suite de l’autre :
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CHAPITRE VI : LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Les autres outils de la rédaction : les citations, renvois, références et notes Le lecteur
du mémoire doit pouvoir distinguer ce que le rédacteur affirme sur la base d'arguments et ce
qui provient d'autres travaux. S cette exigence n'est pas remplie, l’étude proposée (le
mémoire) ne peut être considérée comme un travail scientifique. De plus, un manque de
rigueur sur ce point pourrait déboucher sur une accusation de plagiat (un délit au sens
juridique du terme).
L’extrait de texte cité doit toujours être mis entre guillemets. Et cette citation doit être
retranscrite textuellement : respect de la ponctuation, des majuscules ainsi que la mise en
forme (gras, italique, souligné.) Si on décèle une erreur (une faute) dans la citation, il faut
l’indiquer par [Sc].
Si l’extrait concerné porte sur une partie de citation, il faut ouvrir les guillemets suivis
de points de suspension « ...la partie de citation. »
Si on élude un passage à l’intérieur d’une citation, il faut l’indiquer par le signe [...].
Si pour des besoins de compréhension, on fait un ajout à la citation, il doit être mis
aussi entre crochets ou entre parenthèses.
Si cette langue est comprise par les lecteurs, le passage cité reste dans la langue.
L’extrait cité sera entre guillemets et en italiques.
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Si la langue de la citation n’est pas être comprise par les lecteurs et qu’une traduction
de l’ouvrage est déjà publiée, c’est cette traduction qu’on utilise pour l’extrait. On
indique alors dans la référence le nom du traducteur ainsi que les dates de publication
et de traduction.
Si aucune traduction n’a été publiée, on peut traduire soi-même l'extrait. Dans ce cas,
on met la traduction faite entre guillemets (« ») en mettant la mention, Notre
traduction, entre crochets [ ].
Les références d’un extrait cité en langue officielle ou en langue étrangère peuvent être
données de deux manières :
Dans le corps du travail, immédiatement après la citation, on met entre parenthèses, le
nom de l'auteur, la date de parution de l'ouvrage ou de l'article et la page d’où est
extraite la citation :
Pour un auteur unique, Brunei, 1992, p.123 ;
Quand il y a deux auteurs, on les inscrit tous les deux : Durand et Chaoying, 2000, P 45
Pour plus de trois auteurs : Brunei et al., 2002, p. 748.
NB : ce type de références de citation appelées « références restreintes » permet
d’éviter les idem et ibidem, etc.
On peut aussi signaler les références en notes de bas de page. Les références doivent
être, dans ce cas, complètes: Prénom, Nom, (date), titre souligné, en italique ou en
gras (quand il s’agit d’un ouvrage) ou entre guillemets quand il s'agit d’un article, titre
de la revue ou de l’ouvrage collectif d’où est tiré l'article (souligné, en italique ou en
gras), numéro de la revue, page d’où est extraite la citation.
NB:
quand on a affaire à plusieurs ouvrages du même auteur, écrits la même année, on
pourra faire la distinction lors des citations et dans la bibliographie, par des lettres (a,
b, c, etc.) à mettre juste après la date de parution : Brunel, 1998a, p.120
Il est toujours préférable de citer la source première (et donc de la consulter).
Toutefois, lorsque cette source n'a pu être consultée, il faudra indiquer « cité par» ou
«cité dans ».
Exemples: Durand, 1961, p. 113, cité par Brunel, 1998, p. 155 / Durand, 1961, p.
113, cité dans Mythocritique. Théorie et parcours, 1998, p. 155
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Lorsqu’on ne cite pas l’extrait de texte mais qu’on y fait simplement référence (un
concept utilisé par l’auteur, une théorie, une enquête réalisée, des données...), on peut
aussi mentionner les références dans les mêmes conditions que la citation.
La bibliographie est une liste de références de tous les documents utilisés au cours
d’un travail de recherche. La rigueur est indispensable dans sa réalisation, la validité
scientifique du travail en dépend. Le lecteur pourra s'y référer pour remonter à la source de
l’information. Il est bon de mettre dans la bibliographie les seuls ouvrages, articles, travaux,
rapports de recherche, etc. qui ont effectivement servis dans l’élaboration du mémoire. Si le
candidat le souhaite, il peut ranger dans une bibliographie annexe les ouvrages non consultés
qu’il a découverts alors que ses travaux étaient déjà bien avancés.
NB: Il y a plusieurs règles de présentation de la bibliographie. Mais dans son travail (le
mémoire), l’étudiant veillera à s’en tenir à une seule façon de présenter.
La bibliographie doit être structurée et organisée
L’ordre des auteurs sur l’ouvrage ou l’article doit être respecté dans la bibliographie
Les références bibliographiques doivent être classées par ordre alphabétique des noms
propres des auteurs à l’intérieur d’une rubrique ou sous partie
La bibliographie doit respecter des règles de présentation homogène en termes de
typographie et de ponctuation
Dans une bibliographie, la citation est fonction du type de document concerné:
Ouvrage (Monographie ou ouvrage individuel) ; Ouvrage collectif : chapitre d’ouvrage ;
Article de périodique ; Thèse, mémoire etc.
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Ex : BEAU Michel, (1999), l’art de la thèse. Comment préparer et rédiger une thèse de
doctorat, un mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail universitaire, Paris, Editions
la Découverte, nouvelle. Ed. Coll. « Guides Repères ».
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NB:
- S’il s'agit d'une réédition, indiquer le numéro de l'édition.
- Indiquer aussi le tome ou le volume quand cela est nécessaire.
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CHAPITRE VII : SOUTENANCE DU MEMOIRE
Le jury, dont les membres sont choisis parmi les spécialistes reconnus de la spécialité,
constitue l’autorité scientifique dont la mission est de juger la qualité scientifique du travail et
de décerner au candidat le grade.
Le candidat doit être correctement habillé sans sophistication ; il doit avoir son
exemplaire du mémoire et avoir, à portée de main, tous les objets de références nécessaires. Il
est important de veiller à la gestion du temps. Le texte liminaire y compris les illustrations
audiovisuelles notamment doit durer 10 à 15 minutes tout au plus (la présentation peut se faire
par PowerPoint). La voix du candidat doit être posée, audible, le langage doit être correct, le
style agréable. Il doit avoir une grande capacité d’écoute, prendre notes et répondre aux
questions dont il a les réponses et qui peuvent donner une plus-value à son travail (il n’est pas
tenu de répondre à toutes les questions. Il doit faire preuve de calme, de courtoisie, de respect
dans ses réponses et par son attitude générale.
Les membres du jury prendront la parole dans l’ordre suivant : le directeur de recherche,
le rapporteur et en dernier lieu le président. Leur évaluation pourra porter sur les points
suivants :
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La présentation matérielle du document (les éléments « para textuels », les citations,
les notes, la bibliographie, la mise en page etc.)
La forme, la langue et le style (maîtrise de la langue, orthographe, grammaire,
ponctuation, etc.
L'outillage méthodologique
Le contenu : les idées, la connaissance et l’originalité de l’étude La prestation du
candidat.
Après leur intervention et les échanges avec le candidat, les membres du jury se
retirent pour délibérer en vue de prononcer l’admission.
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Bibliographie succincte
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