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MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA POPULATION ET DE LA RÉFORME HOSPITALIÈRE

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE DES SAGES FEMMES TLEMCEN

METHODOLOGIE DE RECHERCHE
ET PROJET PROFESSIONNEL

ENSEIGNANT : Mr BERREZOUG

Mr BERREZOUG O PEPM INFSSF TLEMCEN SEPTEMBRE 2020


METHODOLOGIE DE RECHERCHE
ET PROJET PROFESSIONNEL

Objectifs de l’enseignement:

L’étudiant doit être capable de:


 Concevoir et élaborer un travail de recherche appliquée,
 Présenter une analyse méthodique, documentée et référencée
 Dégager des propositions d’ordre pratique

Ce qui est attendu d’une professionnelle:


•Une formation poussée.
•Des connaissances bien intégrées.
•Une certaine autonomie d’action.
•Une attitude de respect pour soi et pour les autres.
•Une perception de son identité propre comme professionnelle.
•Un humanisme dans les interventions.
•Un sens de responsabilités et une imputabilité devant la société.
•Un sentiment d’appartenance à un groupe social bien identifié.
•Une adaptation continuelle au changement.
•Une capacité d’évaluation de son agir et d’évolution.

INITIATION À LA MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE :


Le travail de recherche est la construction d’un «objet scientifique». Il permet à l’auteur de:
 Explorer un phénomène
 Résoudre un problème
 Questionner ou critiquer des résultats fournis dans des travaux antérieurs ou une thèse
 Expérimenter un nouveau procédé, une nouvelle solution, une nouvelle théorie.
 Appliquer une pratique à un phénomène
 Décrire un phénomène.
 Expliquer un phénomène.

Ce travail qui est essentiel en raison de ses enjeux:


 Scientifiques, Sociaux,
 Économiques, politiques et prospectifs demande que l’on en étudie les fondamentaux et la méthode.
 En effet, le travail de recherche est une clef aux mains de l’homme qui non seulement ouvre les portes du
changement;
 De la prospective et de l’innovation;
 Mais également aide à optimiser ses outils et technique de production
 Améliorer ses conditions de vie.
Qu’est-ce que la recherche?
La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes,
des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations
Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances.

Les fonctions de la recherche sont:


 De décrire;
 D’expliquer;
 De comprendre;
 De contrôler;
 De prédire des faits, des phénomènes et des conduites;

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 La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité, C’est-à-dire que le chercheur ne traite que
des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la communauté scientifique.

Définition de l’épistémologie:
Épistémologie: nom féminin, (grec epistêmê, science)
Discipline qui prend la connaissance scientifique pour objet.
L'épistémologie serait selon la « tradition philosophique francophone », une branche de la philosophie des sciences
qui « étudie de manière critique la méthode scientifique »

Partie de la philosophie qui a pour objet l'étude critique des principes, conclusions et méthodes d'une science
particulière.
Étude de la connaissance scientifique en général;
l'épistémologie qui est seule compétente pour décider si les cadres de référence du vrai correspondent, oui ou non,
aux cadres du réel... Traité sociol.,1968
sociol.,1968

Branches de l’épistémologie et exemples de problèmes traités:


l'épistémologie couvre grosso modo plusieurs types de questionnements différents. De manière
schématique, on peut, pour la commodité de la chose, les regrouper ainsi :

1) la logique de la science ou l'identification et l'analyse des problèmes logiques soulevés par la science et la
structure des théories scientifiques (problèmes de validité);
2) la méthodologie de la science, c'est-à-dire l'étude de la méthode scientifique en général et la question de
l'existence éventuelle de méthodes spécifiques à certaines sciences (problèmes de méthode);

Les différents niveaux de recherche:


La recherche est un chemin qu’on ouvre dans le partiellement connu, le mal connu, ou l’inconnu, pour en savoir
plus et à plus long terme, pour se donner de meilleurs moyens d’actions.

Qu’est-ce qu’une recherche intéressante ?

Il s’agit de produire quelque chose de nouveau:


• De répondre à des questions nouvelles ou à d’anciennes questions sans réponses adéquates
• De répondre autrement à des questions traitées dans la littérature
• Et à la limite d’appuyer
d’appuyer des réponses dans la littérature par une nouvelle argumentation.

Produire quelque chose qui “fait plaisir”


• À une certaine communauté (vous n’écrivez pas pour vous tout seul!).
• À vous-même
Il y a trois niveaux essentiels dans la recherche en sciences sociales et science humaines:

1. La description:
La description consiste à déterminer la nature et les caractéristiques des phénomènes et parfois à établir
les associations entre eux.
 La description peut constituer l’objectif d’une recherche: par exemple faire ressortir tous les aspects d’un
service.
 La description peut aussi constituer le premier stade d’une recherche; dans ce cas elle peut exposer les
résultats d’une observation ou d’une enquête exploratoire.

2. La classification:
- La classification consiste à catégoriser, regrouper, mettre en ordre pour permettre des comparaisons ou des
rapprochements.

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- Les faits observés, étudiés, sont ainsi organisés, structurés, regroupés sous des rubriques, sous des
catégories pour être mieux compris.

3. L’explication / compréhension:
- Expliquer, c’est répondre à la question « POURQUOI? ».
- C’est faire voir comment un phénomène est né et comment il est ce qu’il est.
- L’explication consiste à clarifier les relations entre des phénomènes et à déterminer pourquoi ou dans
quelles conditions tels phénomènes ou tels événements se produisent.

Les différents types d’étude:


Utilisation de la recherche:
a- Recherche fondamentale: est une recherche réalisée sans objectif spécifique ; elle a pour seul but de
parfaire des connaissances.

b- Recherche appliquée: est effectuée avec un objectif spécifique en tête.


Les modes d’investigation :

Les modes d’investigations ou types de recherches :


- Sont déterminés par les paradigmes de recherche et les objectifs du chercheur.
- Ce dernier a le choix entre deux modes d’investigation: l’approche quantitative et l’approche qualitative.

1. L’approche quantitative:
- Cette approche vise à recueillir des données observables et quantifiables.
- Ce type de recherche consiste à décrire, à expliquer, à contrôler et à prédire en se fondant sur l’observation de
faits et événements « positifs », c’est-à-dire existant indépendamment du chercheur, des faits objectifs.
- Cette méthode s’appuie sur des instruments ou techniques de recherche quantitatives de collecte de données
dont en principe la fidélité et la validité sont assurées.
- Elle aboutit à des données chiffrées qui permettent de faire des analyses descriptives, des tableaux et graphiques,
des analyses statistiques de recherche de liens entre les variables ou facteurs, des analyses de corrélation ou
d’association, etc.

2. L’approche qualitative:
- Dans l’approche qualitative, le chercheur part d’une situation concrète comportant un phénomène particulier
qu’il ambitionne de comprendre et non de démontrer, de prouver ou de contrôler.
- Il veut donner sens au phénomène à travers ou au-delà de l’observation, de la description de l’interprétation et de
l’appréciation du contexte et du phénomène tel qu’il se présente.
- Cette méthode recourt à des techniques de recherche qualitatives pour étudier des faits particuliers (études de
cas, observation, entretiens semi-structurés ou non-structurés, etc.).
- Le mode qualitatif fournit des données de contenu, et non des données chiffrées.
- La phase empirique d’une telle recherche se réalise souvent en conduisant une enquête par questionnaires.
- Le questionnaire permet d’interroger un beaucoup plus grand nombre d’individus.

Les différents types d’étude:

1. Les études exploratoires :


- La recherche exploratoire consiste à décrire, nommer ou caractériser un phénomène, une situation ou un
événement.
- Le chercheur collecte les données en s’appuyant sur des observations, sur des entretiens ou des questionnaires.
- Les informations collectées sur les caractéristiques d’une population particulière, sur l’expérience d’une
personne, sur un groupe ou toute autre entité sociale sont présentées sous forme de mots, de nombres, de
graphiques, d’énoncés descriptifs de relations entre les variables.

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2. Les études descriptives:
- Elles consistent à décrire comment les variables ou les concepts interagissent et comment ils peuvent être
associés.
- La recherche porte sur la découverte de relations entre les facteurs ou les variables.
3. Les études explicatives:
- Le chercheur veut savoir s’il y a une association entre les facteurs et vérifier si les facteurs agissent ou varient
entre ensemble.
- La question fondamentale est d’identifier ce qui se produit lorsqu’une relation particulière existe.

« Quand on voyage vers un objectif, il est très important de prêter attention au chemin. C’est toujours le chemin qui
nous enseigne la meilleure façon d’y parvenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons ». Cette phrase de
Paulo COELHO

Les étapes d’un travail de recherche :

Les étapes sont les suivantes avant la rédaction finale du travail :


- Choix du thème :
- Construction de la problématique :
- Construction des outils de l’enquête de terrain:
- Analyse des informations :
- Rédaction finale :

- I. CHOIX DU THÈME :
- En principe, le sujet doit être innovant.
- Une erreur courante consiste à choisir un sujet large.
Or, un sujet trop large ne peut pas être traité efficacement dans un mémoire et ne permet pas de dépasser le
stade des généralités.
- En revanche, un sujet restreint apporte des réponses concrètes aux questions posées, tout en offrant une
expertise générale.
- Pour être accepté, le sujet doit être lié à la formation suivie par l'étudiant.

1) De la situation professionnelle au choix du thème :


- Il s’agit de décrire une ou plusieurs situations professionnelles que nous avons vécues et sur lesquelles
nous nous interrogeons.
- À partir de ces situations, nous devons faire émerger un thème.

Exemple :
 Situation de départ :
« Étudiante de troisième année en soins infirmiers, j’ai effectué un stage dans un service d’urgences durant 2 mois.
Au cours de ce stage, j’ai souvent constaté l’insatisfaction des patients quant à leur accueil.
Leurs plaintes concernent le manque de communication : les personnes travaillant aux urgences et assurant les
différentes étapes de la prise en charge du patient ne se présentent pas. Le patient n’obtient pas l’ensemble des
informations concernant les différents moments de sa prise en charge ».
Ils constatent un manque d’écoute de la part des soignants. Les délais d’attente importants favorisent
l’augmentation du stress face à la pathologie.
Par ailleurs il existe peu de confidentialité, les locaux ne sont pas ou peu adaptés.
Exemple de thème issu de cette situation : L’accueil du patient aux urgences.
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2) Critères de faisabilité:
Le thème choisi doit répondre à des critères de faisabilité.
Ainsi l’élève doit procéder au questionnement suivant.

Opportunité du thème:
 Est-il en relation avec l’actualité sanitaire et sociale ?
 Est-il en lien direct avec la profession ?
 Est-il novateur ?
 Présente-t-il un intérêt pour la profession ?

Motivation pour le choix du thème:


 Quelles sont vos expériences vécues ?
 Le thème est-il en relation avec le choix professionnel de l’élève ?

Accessibilité des données concernant le thème:


Les informations sont-elles disponibles, compréhensibles ? (source documentaire)

Limite de l’étude:
Quelle est l’ampleur de la population, le délai possible pour étudier de façon correcte le thème en respectant
les échéances de remise du travail ?
Exemple : Éviter de travailler :
 Sur des situations rares ou exceptionnelles.
 Sur des thèmes trop vastes (l’extension du sida dans le monde).
monde).

Choix d’un lieu d’enquête en adéquation avec le thème:


 A t-il (l’étudiant) choisi le lieu ?
 Est-il proche ou éloigné ?
 A t-il pensé aux autorisations éventuelles qu’il lui faudra obtenir auprès des instances et des personnes ?
 Il est important de respecter la confidentialité en toute circonstance.

 Outil de l’élève:
Pour savoir si votre thème correspond aux critères définis précédemment, vous pouvez utiliser cette grille
de validation ci-dessous.
(Cette grille n’est pas à joindre dans le travail de fin d’études)
Moyennement
Critères de faisabilité Présent Peu présent Absent
présent
Opportunité du thème

Motivation, intérêt

Sources documentaires

Limites de l’étude

Choix du lieu de l’enquête

Signification sociale de l’objet


Si vous constatez trop de critères « peu présent » ou « absent », votre choix de thème n’est pas suffisamment opportun. Choisissez-en
un autre.

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 En résumé: Il est essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé intéressant avant d’en avoir évalué les
possibilités de réalisation et avant de l’avoir localisé dans une problématique plus générale.
 Il convient pour cela de se documenter.

 De demander conseil au chef d’option et aux enseignants.


 Le thème doit être agréé et suivi par un directeur de mémoire.
 N'oublions pas à ce propos qu'un sujet de mémoire peut fort bien naître d'une volonté de réfuter une
approche ou des résultats que d'autres auraient mis en évidence, mais il ne faudra pas confondre critique
positive et dénigrement.

CONSTRUCTION DE LA PROBLÉMATIQUE :

Problématique
Définition :
 (Larousse)Dont l'issue, la réalisation, l'action, la réalité est douteuse, aléatoire, incertaine : Le résultat est
problématique.
 le Robert, « C’est l’art de poser les bonnes questions ».
 Construire une problématique, c’est en fait interroger le sujet.
 Mais il faut poser des questions pertinentes, qui font débat.
 Elle prête à discussion;
 Suscite un raisonnement;
 Amène d’autres questions.
 L’objectif est de créer autour de votre sujet un espace de discussion, qui montrera que vous avez
conscience de la complexité du sujet et de la diversité des approches possibles de ce sujet.
 La construction de la problématique implique différentes phases, en interaction les unes avec les autres.
 Une fois le thème choisi, on s’interroge sur la situation qu’on a vécue.
 Ce questionnement nous permettra de formuler une ou plusieurs questions appelées question(s) de départ.

La question de départ s’appuie à la fois sur:


 Des lectures
 Et/ou un recueil de données exploratoires permettant de soutenir cette question.
- Cette phase sert à approcher l’objet d’étude, “ à trouver des idées et des pistes de réflexion éclairantes ”,
- “ à aider le chercheur à avoir un contact avec la réalité. ”

COMMENT TROUVER UN VRAI PROBLÈME ?


D'abord recenser les écrits d'un domaine de recherche afin de prendre connaissance de « ce que l'on sait »
Ensuite, il faut cerner le problème, autrement dit, distinguer « ce que l'on sait » de « ce que l'on ne sait pas ».

Ensuite traduire votre problème en une question de recherche, bref préciser « ce que l'on veut savoir » au moyen
d'une question claire et précise.
Ensuite justifier la quête d'une solution en montrant l'utilité de votre recherche. À quoi servira cette solution?
Finalement, il faut transformer votre question de recherche en une hypothèse ou un objectif.
 La problématique est le texte qui expose votre problème de recherche.
 Il présente aux lecteurs:
lecteurs:
 ce que l'on sait = l'état de la question ou des connaissances.
 ce que l'on ne sait pas = la formulation du problème de recherche et ce que l'on veut savoir = la formulation
de la question de recherche.
 la solution provisoire à cette question = l'hypothèse ou, à défaut, un objectif de recherche.
 À partir de cette question de recherche ou hypothèse, on construit ultérieurement nos outils d’observation
pour notre enquête.
 Cette enquête repose sur des questionnaires, des entretiens ou des observations de terrain.
 Toutes ces étapes constituent la problématique.
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 Nous allons maintenant détailler chacune de ces étapes.

1) Formuler la question de départ :


Pour formuler une question de départ, on peut nous interroger sur les points suivants :
- Qu’est-ce que je veux montrer, comprendre ?
- Quels sont les objectifs que je poursuis ?
- Quelles sont mes motivations, les raisons de ce choix ?
- Quelles sont les expériences, les constats que j’ai faits ?
- Quelles sont les connaissances que je veux approfondir ?
- Qu’est-ce qui m’intéresse ?
 La question de départ “ exprime le plus clairement possible ce que l’on cherche à savoir, à élucider, à
mieux comprendre. ” Elle répond aux critères suivants : faisabilité, clarté, pertinence.
- Elle doit rendre la recherche faisable,
faisable, c'est-à-dire, elle doit être réaliste quant aux délais et aux
ressources (personnelles, humaines, matériel…) que la recherche nécessite.

- Elle doit être claire : exprimée par écrit avec le plus de précision et de concision possible dans la
formulation (utiliser des termes simples, élaborer des questions courtes).
- Elle doit être pertinente : cette question est le point de départ d’une réflexion mettant en évidence les
différents éléments qui permettent de mieux comprendre des événements et de les interpréter le plus
justement possible.

Exemple 1 :
 Modèle de questionnement pour formuler la question de départ :
 Les soignants exercent-ils de la violence lorsqu’ils prennent en charge des personnes âgées dans un
service de long séjour ?
 Quelles sont les différentes formes de violence exercée lors des soins sur des personnes âgées démentes
dans un service de long séjour ?

Formulation de la question de départ :


Dans un service de long séjour, la violence dans les soins ne se rencontre-t-elle pas plus fréquemment lorsque les
personnes âgées sont démentes ?

Exemple 2 :
 Modèle de questionnement pour formuler la question de départ :
 Comment accueille-t-on le patient lorsqu’il arrive aux urgences ?
 L’information aux patients est-elle satisfaisante dans un service des urgences ?
 La situation d’urgence modifie-t-elle la relation soignant-soigné ?
 L’organisation mise en place dans le secteur de traumatologie aux urgences favorise-t-elle la prise en charge
des patients ?

Formulation de la question de départ :

« En quoi l’organisation de l’accueil aux urgences du patient de traumatologie influence-t-elle sa


satisfaction ? »

2) Phase exploratoire :

Elle comprend la lecture, l’analyse de documents et un ou des entretiens exploratoires sur le terrain.

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Documentation :
 Les outils utilisés pour le recueil d’informations documentaires sont :
-La revue de presse ;
- Les livres et documents ;
- Les comptes rendus de conférence ou séminaire ;
- Les thèses et mémoires ;
- Les banques de données spécialisées.

Entretiens exploratoires sur le terrain :


Définition :
Les entretiens exploratoires (différents des entretiens de recherche qui seront étudiés plus loin) permettent
la collecte d’informations auprès de personnes pouvant éclairer la recherche.
Ces entretiens éclairent la pertinence du cadre de recherche. Ils font découvrir des aspects à prendre en
compte pour élargir ou rectifier le champ d’investigation.

Élaboration d’un entretien :


- Les entretiens doivent être ouverts et très souples.
- Il faut éviter de poser des questions trop nombreuses et trop précises.
- En effet, l’objectif consiste à écouter son interlocuteur pour découvrir de nouvelles idées et pistes, élargir
son horizon et non valider ses propres idées.

Choix des personnes interrogées :


Les personnes interrogées peuvent être :
- Des experts dans le domaine traité ;
- Des professionnels du terrain concernés par le thème ;
- Des personnels d’association ;
- Des patients ou des utilisateurs du système de santé.

Exemple 1 :
Entretien avec un professionnel :
Dans votre pratique professionnelle qu’est-ce qui semble influencer la prise en charge de la personne âgée
démente ?
Exemple 2 :
Entretien avec un patient :

Étudiant en soins infirmiers de 3ème année, j’effectue une recherche concernant l’accueil des patients de
traumatologie aux urgences.
Vous vous êtes présenté aux urgences ce matin, que pensez-vous de la façon dont vous avez été accueilli ?

Finalisation de la phase exploratoire :

- Au cours de la phase exploratoire :


- - On s’est entretenu avec des experts ;
- - On a lu divers documents ;
- - On a recensé les ressources.
- On dispose alors de données qui nous permettent de finaliser la phase exploratoire.
Exemple :
Finalisation de la phase exploratoire :

Des études récentes dans beaucoup de pays, ainsi que les affirmations de certains patientes chez nous
confirment le constat que les patients ne sont pas toujours satisfaits de l’accueil aux services des urgences.

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De nouvelles mesures législatives, concernent l’organisation des urgences, sont en vigueur pour améliorer la
prise en charge du patient aux urgences de ces pays.
Des infirmiers confirment cette insatisfaction, malgré leurs efforts de prise en charge pour la mise en place de
procédures d’accueil au sein des services d’urgences.

3) Détermination de la problématique :

Dès que notre question de départ est posée on entre dans la problématique.
Pour élaborer cette problématique, on a à reformuler la question de départ jusqu’à obtenir une question de
recherche ou une (des) hypothèse(s) de recherche.

- Construire une problématique ou problématiser, c’est :


- Passer de notre question de départ à la question de recherche grâce au cheminement intellectuel que nous
menons à partir de nos lectures et de nos entretiens exploratoires.

- Exprimer le plus clairement possible ce que l’on recherche à savoir.


- Autrement dit, c’est une réflexion qui part de la réalité, de situations vécues dans le contexte professionnel.
- Il n'est donc pas possible de construire une problématique sans une connaissance préalable minimale du
sujet.

Construction d’un modèle d’analyse :


Choisir une approche:
À partir de nos lectures et de l’analyse des entretiens exploratoires, nous choisissons une ou plusieurs
approches qui nous paraissent pertinentes, c'est-à-dire que nous privilégions certains aspects plutôt que
d’autres.

Formulation de la problématique :

« En quoi et pourquoi l’organisation de l’accueil du patient aux urgences influence-t-elle la satisfaction du


patient ? »

APPROCHE :
Approche sociologique : L’hôpital
L’hôpital ; Les urgences ; L’accueil ; La satisfaction du patient.
patient.

Approche de soin:
soin: La relation soignant-soigné ; les techniques de soins à réaliser
Approche éthique : Respect ; Confidentialité ;

- Nous allons nous positionner et choisir l’approche ou les approches que nous souhaitons développer.
- Celles-ci vont nous permettre de mieux comprendre, de mieux cerner les situations rencontrées.

- Nous allons délimiter notre sujet en adhérant aux approches qui nous correspondent le mieux.
- Ces approches vont nous permettre de construire notre modèle d’analyse à partir des cadres théoriques
choisis.

Exemple:
 En quoi et pourquoi l’organisation de l’accueil du patient aux urgences influence-t-elle la satisfaction du
patient ?
 Nous avons lu des textes sur l’accueil aux urgences, l’urgence, le rôle du paramédical, les techniques, la
spécificité des techniques aux urgences, l’organisation du travail, l’évaluation des techniques…

 À partir de là, on peut envisager les axes de travail suivants : l’organisation des urgences, la qualité des
soins, accueillir et soigner…
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Identifier les indicateurs :

Un indicateur est une variable retenue comme caractéristique d’une situation.


Sa présence ou son absence donne une signification à la situation.
Il se présente sous forme:
 De comportements spécifiques;
 D’opinions significatives;
 De préférences;
 De jugements sur lesquels nous pouvant nous interroger;
 Un indicateur est donc une manifestation objectivement repérable et mesurable des dimensions du
concept.

 Proposition théorique qu'on avance en réponse provisoire à une question de recherche.


 Une hypothèse est une proposition qui anticipe une relation entre deux termes qui, selon les cas, peuvent
être des concepts ou des phénomènes.
 Une hypothèse est donc une proposition provisoire, une présomption, qui demande à être vérifiée

 Une bonne hypothèse ou un bon objectif contient habituellement deux variables, X et Y.


 Règle générale, la variable dépendante (Y) correspond à votre thème de recherche (conformisme,
comportement d'aide, etc.).
 Il s'agit donc du phénomène que vous souhaitez observer et mesurer lors de votre recherche.
 Cette variable Y varie théoriquement en fonction de la variable indépendante X.
 Cette variable X est donc la cause probable de Y.

Exemple:
- Les gens qui portent des lunettes (=X1) reçoivent plus d'aide (=Y) que les gens qui ne portent pas de
lunettes (=X2).
- La variable X doit varier à deux niveaux ( X1= lunettes : X2= pas de lunettes), pas plus.
- Cette hypothèse n’est pas encore opérationnelle parce que on n'a aucune idée de la nature des
comportements d'aide qui seront observés et mesurés.

Concept :
L’échelle d’abstraction est générale, large, indéfini, imprécis et multidimensionnelle, il ne peut être mesuré
que s’il est « éclaté » en dimensions et indicateurs.
Exemple : Douleur, c’est un concept non opérationnelle du fait qu’il est indéfinie on peut parler de Douleur
Physique, Morale, Spirituelle…etc.

Dimensions :
Est un niveau conceptuelle dans l’opérationnalisation des concepts elle peut admettre un seul indicateur.
ex. vieillesse qui est une dimension chronologique et dont l’indicateur est l’âge mais peut avoir plusieurs
indicateurs.
Exemple. Douleur physique est une dimension dont les indicateurs peuvent être l’intensité, le siège,
l’irradiation, l’heure d’apparition….

Indicateur:
Les indicateurs sont des manifestations objectivement repérables et mesurables des dimensions du concept.
Ils permettent de construire les outils de recherche tel le questionnaire, la grille d’observation.
Ils représentent la dernière décomposition du concept et d’une dimension (plus petit élément)

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Exemple:
En quoi et pourquoi l’organisation de l’accueil des patients aux urgences influence-t-elle la satisfaction du
patient ?
Nous choisirons de définir les concepts d’accueil et de satisfaction du patient.

REFORMULATION DE LA QUESTION DE RECHERCHE OU HYPOTHÈSE DE RECHERCHE :

La présence d’un agent d’accueil aux urgences semble améliorer la satisfaction des patients accueillis aux
urgences. Ou
La procédure d’accueil aux urgences semble augmenter la satisfaction du patient.

L’hypothèse
L’hypothèse de recherche doit être:
- Compréhensible;
- Précise, concise.
- Elle est vérifiable, semble logique, possible.
- Elle peut être confirmée ou infirmée à la fin de notre analyse.

Une hypothèse peut être :


- Une proposition de réponse à une question de départ ;
- Une réponse provisoire à la question ;
- Une orientation à la réflexion ;
- Une anticipation des résultats attendus ;
- Un constat mais pas un postulat (confirmation) ;
- Une supposition et non une affirmation.
- Pour connaître la valeur de cette hypothèse, nous devons la confronter à des données d’observation, ou
d’expérimentation, la soumettre à l’épreuve des faits.
- Elle doit être formulée sous une forme observable.
Critères de qualité d’une hypothèse :

- Elle s’énonce sous une forme permettant la vérification empirique (expérimentale) ;


- Elle est vérifiable, elle se réfère à des notions mesurables ou à des indicateurs ;
- Elle est plausible et logique, pertinente par rapport au phénomène étudié ;
- Elle correspond à des observations, à d’autres études ;
- Elle est provisoire, incertaine ;
- Elle peut se trouver invalidée par l’enquête.
Exemple 1 :
Les jeunes de 15 à 20 ans, ayant de l’argent de poche, consacrent 20% de cet argent pour l’achat de vêtement.
Cet exemple n’est pas une hypothèse de recherche
(C’est une affirmation)
Exemple 2 :
Les jeunes de 15 à 20 ans, ayant de l’argent de poche semble consacrer 20% de cet argent pour l’achat de
vêtement.
Cet exemple est une hypothèse

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En conclusion, voici le cheminement qui conduit à l’élaboration de la problématique.
Exemple :récapitulatif de la démarche

[SITUATION DE DÉPART
Étudiant de deuxième année en soins infirmiers, j’ai effectué un stage dans un service d’urgences durant un mois. Au cours de ce
stage, j’ai souvent constaté l’insatisfaction des patients quant à leur accueil.
Leurs plaintes concernent le manque de communication : les personnes travaillant aux urgences et assurant les différentes étapes de
la prise en charge du patient ne se présentent pas, le patient manque d’informations concernant les différents moments de sa prise
en charge. Il n’existe pas de confidentialité et les patients constatent un manque d’écoute de la part des soignants. Ils se plaignent
également de la non-adaptabilité des locaux : ils sont exigus et contigus. Ils confirment l’absence de confidentialité mais les délais
d’attente importants, favorisant l’augmentation du stress face à la pathologie.

[QUESTIONNEMENT
Comment accueille-t-on le patient lorsqu’il arrive aux urgences ?
L’information au patient est-elle satisfaisante dans un service d’urgences ?
La situation d’urgence modifie-t-elle la relation soigné-soignant ?
L’organisation d’un service d’urgences favorise-t-elle la prise en charge des patients ?

[FORMULATION DE LA QUESTION DE DÉPART


En quoi l’organisation de l’accueil aux urgences du patient de traumatologie influence-t-elle sa satisfaction ?

[DÉTERMINATION DE LA PROBLÉMATIQUE AVEC REFORMULATION DE LA PREMIÈRE QUESTION DE


RECHERCHE
Des études récentes corroborent le constat de non satisfaction des patients quant à l’accueil en service d’urgences.

Des mesures législatives, concernant l’organisation des urgences, seront en vigueur pour améliorer la prise en charge par la mise
en place de procédures d’accueil au sein des services d’urgences.

Des infirmiers confirment cette insatisfaction malgré leurs efforts de prise en charge par la mise en place de procédures d’accueil
au sein des services d’urgences.

[FORMULATION DE LA QUESTION DE DÉPART


En quoi et pourquoi l’organisation de l’accueil du patient de traumatologie aux urgences influence-t-elle sa satisfaction ?

[HYPOTHÈSE DE RECHERCHE
La présence d’une infirmière d’accueil aux urgences semble améliorer la satisfaction des patients de traumatologie accueillis aux
urgences.

Ou

La procédure d’accueil aux urgences semble augmenter la satisfaction du patient de traumatologie.

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CONSTRUCTION DES OUTILS DE L’ENQUÊTE DE TERRAIN :
Nous nous situons ici au niveau de l’enquête à l’issue de laquelle l’hypothèse sera ou non validée.
Le choix de l’outil – entretien, questionnaire, observation – dépend de l’objet de la recherche.
Quelle que soit notre méthode, notre présence aura une influence sur les réponses que nous allons obtenir, sur les
comportements que nous allons observer. La place du chercheur n’est jamais neutre.

1) Entretien:
Il ne s’agit pas ici comme nous l’avons déjà vu d’un entretien exploratoire, mais d’un entretien de recherche.
L’entretien de recherche est, comme le questionnaire, une méthode de collecte d’informations dans l’objectif d’analyser le
contenu de ces informations.
C’est une situation d’échange sous forme de conversation dans un cadre prédéfini. L’entretien dirigé demande toutefois un
apprentissage. Ce n’est pas une conversation ordinaire.

Différents types d’entretien


Entretien non directif :
Les consignes sont données en première intention à la personne qu’on interroge.
L’enquêté s’exprimera donc à partir du thème proposé.
L’entretien comprend une question large et ouverte (la consigne de l’enquêteur).
Entretien semi directif :
Divers thèmes sont introduits dans le guide d’entretien, sous forme de questions ouvertes par exemple.
Ces thèmes permettent d’aborder ou d’obtenir l’opinion de l’interlocuteur s’il ne s’exprime pas spontanément.
Entretien directif :
Il comprend, comme le questionnaire, une série de questions. La personne répond dans la forme et la longueur qui lui
convient.

Intérêts de l’entretien
L’entretien explore le thème retenu pendant la phase de pré-enquête.
Il constitue une aide à l’élaboration du cadre conceptuel.
Il peut s’agir :
- D’un approfondissement après l’élaboration du cadre conceptuel, en fonction des hypothèses ;
- D’un contrôle, d’une vérification ou d’une validation des résultats obtenus par ailleurs.

Construction du guide d’entretien


L’entretien se construit en fonction des objectifs de la recherche.
Il est indispensable de tenir compte des paramètres suivants :
- Le langage et le vocabulaire utilisés doivent permettre de comprendre la question et d’y répondre ;
- La formulation de la consigne doit permettre de présenter le thème général, suivi ou non de questions
ouvertes : elle s’adresse directement à la personne : « pour vous », « selon vous » ;
- Les questions sont classées du général au particulier ;
- Le contenu de la question est à travailler.

2) Questionnaire:
Le questionnaire est un outil standardisé de recueil de données. Il doit être identique pour toutes les personnes interrogées
et permet de comparer les résultats (en correspondance avec le cadre de l’enquête).
C’est une série de questions ordonnées. Le questionnaire est soit distribué aux personnes soit réalisé en face à face.

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Différents types de questions
Les questions peuvent être :
- Des questions ouvertes : le répondant s’exprime librement sur le sujet ;
- Des questions fermées : la réponse est suggérée ; les consignes de réponse sont fixées à l’avance (ne pas
oublier les « sans opinion »).

- Des questions de comportement : « que faites-vous ? » ;


- Des questions d’opinion : « que pensez-vous ? » ;
- Des questions de connaissance de la personne interrogée : renseignements signalétiques, diplômes,
catégorie socioprofessionnelle, etc.

Critères d’une bonne question


Une bonne question doit être claire ;
- Compréhensible ;
- Précise ;
- Neutre (elle ne doit pas influencer la réponse).
- Elle doit avoir un caractère d’unidimensionnalité (ne concerner qu’une seule chose), d’exclusivité,
d’exhaustivité (être complète).
Exemple:
[Questionnaire en regard de l’hypothèse :
La présence d’une infirmière d’accueil aux urgences semble améliorer la satisfaction des patients de traumatologie accueillis aux
urgences.

QUESTIONS OUVERTES
Pour vous, que représente l’accueil aux urgences ?
…………
Définissez le terme « accueil » en deux phrases.
…………
Définissez en moins de 10 mots le terme « accueil ».
…………
L’accueil se définit selon deux critères : se rendre disponible et offrir une réponse adaptée. Qu’en pensez-vous ?
…………

NB : limiter les éléments de réponse (2 phrases, 10 mots) facilite l’analyse de contenu à venir.

QUESTIONS FERMÉES
1. Comment qualifierez-vous l’accueil que vous avez reçu ?
rSatisfaisant
r Plutôt satisfaisant
rInsatisfaisant
r Plutôt insatisfaisant

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2. Quelle est la personne qui vous a accueilli ?
r Infirmière d’accueil et d’orientation
r Infirmière
rAide-soignant
r Brancardier
rMédecin
r Autre identifié
r Autre non identifié

3. Votre prise en charge a été immédiate ?


r Oui
rNon

4. Quelle a été la durée de votre attente ?


r Inférieure à 5 mn
r De 5 à 10 mn
rDe 11 à 15 mn
r Supérieure à 15 mn
rSupérieure à 30 mn

5. L’endroit dans lequel on vous a accueilli a-t-il permis :


La confidentialité :
r Oui
rNon

L’écoute :
r Oui
rNon

Remarques :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
3) L’observation :
Définitions
Observer : c’est faire attention ; remarquer, considérer avec attention ; étudier avec soin quelqu’un ou quelque chose,
examiner avec un esprit critique.

Etudier : c’est approfondir, analyser, aller au-delà du simple regard.

Démarche d’observation
L’observation se pratique en situation.
La démarche consiste à prélever des informations par une investigation de faits et de comportements observables, sans
avoir l’intention de les modifier.

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L’outil d’observation est un outil rigoureux. Il permet de travailler sur les représentations, les attitudes afin de percevoir le
sens que donnent les acteurs à leurs pratiques et aux événements qu’ils rencontrent.

L’observation peut porter sur un objet, un fait, un événement, une situation, un individu ou un groupe.
Objectifs de cette démarche
Les objectifs sont :
- D’obtenir une description précise, dans un contexte donné ;
- De contribuer à la vérification de l’hypothèse ;
- De constituer une méthode de recueil de données ;
- D’enregistrer des comportements au moment où ils se produisent ;
- De mesurer la discordance entre comportement sur le terrain et discours des acteurs.

Caractères de l’observation scientifique


L’observation est une démarche élaborée qui :
- Sert l’objet de la recherche ;
- Doit être soumise à des contrôles de fiabilité et de validité ;
- Doit être sélective et ne pas perdre de vue l’objectif ;
- Fait l’objet d’une rigueur méthodologique ;
- Facilite l’analyse.

Formes d’observation
Observation spontanée
L’objectif est imprécis. Dans ce cas, l’observation prend toujours ses sources dans une perception, première forme sous
laquelle l’esprit appréhende la réalité. Cela correspond à la première façon de percevoir une situation.
Observation méthodique
L’objectif est précis. Dans ce cas, l’observation devient méthodique.
Une fois les observations élaborées, l’objectif permet de toutes les réorganiser en fonction de la pertinence définie par
l’observateur.
La grille d’observation
La grille doit être simple, lisible, facile à utiliser pour un observateur seul. Elle doit être complète, cohérente, et détaillée
pour informer l’observé sur tous les aspects de son comportement relatif à une tache.
Elle doit permettre de compléter les observations quantitatives par des observations qualitatives, de façon à disposer
d’éléments d’interprétation pour l’analyse des observations.

Avantages des grilles d’observation


Le recueil d’information est effectué au fur et à mesure. Ce mode de recueil rend possible l’obtention de données
difficilement accessibles par le questionnaire ou par un entretien.
Élaboration de la grille d’observation
Pour atteindre notre objectif, nous devons construire notre propre outil en fonction de notre cadre de référence.

Seule une grille d’observation, adaptée et personnalisée, sert une observation de qualité.

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Exemple : Critères d’observation concernant l’accueil aux urgences

Total des
Patient 1 Patient 2 Patient 3 Patient 4 oui sur les
4 cas
-L’infirmière installe le patient en salle d’attente Oui Oui Oui 3
-L’infirmière informe le patient sur le temps d’attente Oui Oui 2
-L’infirmière se présente Oui 1
-L’infirmière assure l’entrée administrative Oui 1
-L’infirmière s’enquiert des problèmes du patient Oui Oui Oui Oui 4
Toutes les cases non remplies correspondent à « non »

ANALYSE DES INFORMATIONS :


L’analyse est une « opération intellectuelle » consistant à découper une œuvre, un texte, en ses éléments essentiels afin
d’en saisir les rapports et de donner un schéma de l’ensemble.

L’analyse des informations traite les données recueillies lors des observations, entretiens, lectures.

Il s’agit pour nous de constater si les résultats observés correspondent aux résultats attendus par l’hypothèse que nous
avons posée.
1) Étapes :
Présentation des données : nous présentons les données brutes (données non interprétées) nécessaires à la
validation de la question de recherche ou hypothèse.

Synthèse des données brutes : nous établissons les relations, les liens et les interprétations entre des données
sélectionnées. On entre alors dans la phase d’analyse.

Confrontation des données aux hypothèses : nous comparons les liens observés à ceux attendus par la question
de recherche ou l’hypothèse. Nous mesurons l’écart existant :

- Si l’écart est nul ou très faible, la question de recherche ou l’hypothèse est confirmée ;
- Si l’écart est important, on l’examine et on tire les conclusions appropriées : l’hypothèse est partiellement
confirmée ou infirmée.
2) Méthodes d’analyse des informations : En fonction de l’objet de recherche, nous pouvant utiliser deux méthodes :

- L’analyse statistique des données ;


- L’analyse de contenu.

3) Validation de la question de recherche ou hypothèse :


Après avoir effectué l’analyse des données issues de l’enquête de terrain, nous devons synthétiser ces informations et les
argumenter en établissant des liens avec les différents concepts que nous avons choisis de développer au début du travail.

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Notre positionnement doit apparaitre dans l’argumentation.

À l’issue de cette étape, certaines réponses sont apportées à la question de recherche qui valident ou invalident notre (ou
nos) hypothèse(s).

Cela nous permet de conclure notre travail par une ouverture vers d’autres pistes de réflexion.
4) Les limites du travail :
Nous devons :
- Avoir un regard critique sur l’ensemble de notre travail et être capable d’en percevoir les limites.
Exemple :
*La taille de l’échantillon pour le questionnaire, l’observation ou l’entretien ;
*Le choix de la population…
- Expliquer :
*Les choix méthodologiques que nous avons faits ;
*Les différentes étapes mises en place tout au long de notre travail
*Les outils utilisés pour recueillir l’information.
5) Conclusion du travail de fin d’études :
Dans la conclusion du travail, nous résumerons les grandes lignes de la démarche suivies :
- Présentation de la question de départ dans sa dernière formulation ;
- Présentation des caractéristiques principales du cadre de référence ;
- Présentation des lieux d’observation et des outils ;
- Comparaison des résultats attendus par l’hypothèse et des résultats observés.
Nous terminerons enfin sur une ouverture professionnelle.

RÉDACTION ET PRÉSENTATION DU TRAVAIL ÉCRIT :

I. CONSEILS RÉDACTIONNELS :
Il est important de respecter les critères du document qui sont le vocabulaire, la syntaxe, le style, la ponctuation…

1) La structure générale du document écrit :


À l’issue du processus de la recherche menée par l’étudiant, le document écrit comporte les éléments suivants :

1/ Introduction - Présentation du thème et justification de son choix


- Annonce du plan du document
- Environ 1 page
2/ Problématique - Synthèse du cheminement qui permet de passer du thème à la question de recherche
- Argumentation de la question de recherche et/ou de l’hypothèse
- 1 à 3 pages
3/ Question de recherche (ou hypothèse) Incluse dans la problématique ou à la suite
4/ Cadre de référence - Ensemble de connaissances, concepts en relation avec l’objet de recherche
- Peut se situer dans le document écrit ou après la problématique
- 5 à 10 pages
5/ Méthode de recueil de données - Outils, lieu(x), population
- Argumentation des choix effectués et des limites des outils
- Déroulement de l’enquête et obstacles rencontrés
- 2 à 4 pages

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NB : en cas d’utilisation de plusieurs outils, leur nombre doit être adapté aux objectifs poursuivis.
6/ Analyse et interprétation des données - Après le dépouillement et traitement des données recueillies, présentation ordonnée des résultats
et confrontation au cadre de référence.
- Réponse à la question de recherche (et/ou confirmation ou infirmation de l’hypothèse).
- 8 à 12 pages (Les schémas, histogrammes, tableaux et illustrations contenus dans le corps de texte
ne sont pas comptabilisés dans le nombre de pages réglementaires)
7/ Conclusion - Synthèse du travail
- Implication en tant que futur professionnel, soit sous forme de pistes de réflexion, soit en ouvrant
son travail vers un autre projet
- Les propositions de solutions ne sont pas exigées
- Environ 1 page
8/ Bibliographie et annexes

2) Le titre :
Nous pouvant être créatifs en choisissant un titre original, imagé, jouant sur les mots, introduisant le paradoxe… Mais attention aux
titres humoristiques qui ne se prêtent pas à certains thèmes, aux jeux de mots maladroits.
Le titre se choisis en fin de travail, il est souvent en lien avec le résultat de la recherche.
Un sous-titre explicite permettra d’orienter le lecteur quand le titre a besoin d’être clarifier.

Exemple :

[- Titre : Une histoire, une vie, une maison.


- Sous-titre : L’accompagnement des personnes âgées à l’arrivée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

3) Structure de notre travail :


Notre écrit est structuré : nous avons élaboré une introduction (que nous rédigerons à la fin du travail), le fond de notre recherche (le
développement : problématique, approche conceptuelle, enquête) et une conclusion.

Le travail se construit en chapitres et en sous-chapitres dont les titres sont explicites. Les titres et sous titres sont différenciés par le
style, la taille de l’écriture, et par une numérotation ou des lettres.
Ex : I / 1) ; A / a). ou 1 / 1.1 / 1.2.1 / 2.1 / 2.2 …

Faire des liens entre nos chapitres, à les introduire et à les conclure, cela crée une cohérence d’ensemble et évite de donner l’aspect
d’une juxtaposition.

Ne pas revenir à la ligne à chaque phrase. Notre paragraphe est composé de toutes les phrases relatives à l’idée développée, expliquée
et illustrée.

Il est important de lier, d’articuler les paragraphes en introduisant des termes tels que : enfin, ensuite, c’est pourquoi, d’une part…
d’autre part, soit, néanmoins, etc.

4) Remise du mémoire :
Le mémoire sera remis en cinq exemplaires reliés et 02 CD au secrétariat pédagogique, avant la date limite publiée par le responsable
de l’option.

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II. MISE EN FORME DU TRAVAIL ÉCRIT :
Un mémoire sera agréable à lire et facile à consulter dans la mesure où on aura observé les règles de mise en forme.
Ses règles impliquent une disposition logique de diverses parties du travail écrit et une présentation aérée du texte.

L’essentiel à retenir :
L’étudiant assume la responsabilité de la mise en forme de son mémoire. Ce chapitre met l’accent sur les particularités de la mise en
forme et sur la typographie d’un document à caractère scientifique ou technique. En plus de ses spécificités, le document technique
obéit aux règles typographiques usuelles de la langue française. La majeure partie de ces règles usuelles sont mises en œuvre par les
traitements de texte dans leur édition française.
Les règles de présentation et les règles typographiques sont des conventions édictées pour obtenir une certaine uniformité et pour
améliorer la lisibilité d’un document. Le non respect de ces règles peut conduire à un document désagréable à lire, donc pénalisant
pour son auteur.

1) Le style et l’orthographe :
Conseil pratique :
Il est conseillé d’adopter un style sobre, concis et synthétique.
Les phrases doivent être courtes et simples, sans toutefois tomber dans le style télégraphique.
La tournure impersonnelle est à préférer au style direct (« Il apparait que... » et non pas « Je remarque que... »). Si le style direct
s’impose, préférer le « nous » collectif au « je » trop personnel.
De manière générale, l’utilisation du « je » est à proscrire, à l’exclusion des remerciements, et de la conclusion qui pourra faire
apparaitre un bilan personnel ou une prise de position.

D’autre part, il convient d’éliminer les fautes d’orthographe ainsi que les fautes typographiques.
L’usage d’un correcteur et plusieurs relectures attentives sont nécessaires pour arriver à un résultat honorable.

2) Tenue extérieure du mémoire :


Le document de recherche est dactylographié sur papier blanc, format A4 (21 x 29,7 cm), au recto seulement.

Le document doit être relié et présenté sous couverture.


Il doit présenter deux pages de garde (pages vierges), une au début (avant la page de titre) et une à la fin (après la bibliographie et
éventuellement les annexes).
3) La pagination :
Un mémoire doit toujours être paginé (numéroter les pages). Choisir entre :
1. La pagination arabe : ne commence qu’avec la 1ère page du texte (introduction).
2. La pagination romaine : commence avant les pages du texte (avant l’introduction).
Le document est paginé entièrement en chiffres arabes. Il comprend 30 à 40 pages de l’introduction à la conclusion.

Les schémas, histogramme, tableaux et illustrations contenus dans le corps de texte ne sont pas comptabilisés dans le nombre de pages
réglementaires.
4) Taille et style des polices :
La police de caractère est standard, « Times New Roman » ou « Arial » par exemple. La taille est 12 points (pour le Time new roman)
et 11 (pour l’Arial), en noir pour le corps de texte.

Les têtes de chapitre, les titres et les sous-titres sont mis en valeur en gros caractères, en gras, en italique, soulignés…
Il est conseillé d’éviter les polices difficilement lisibles.

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L’interligne est de 1,5 et l’alignement est « justifié ».

Voici quelques erreurs fréquentes :


- Il n'y a pas d'espace à l’intérieur des parenthèses, avant une virgule, avant un point, avant et après un tiret.

- Il y a toujours un espace après un point, une virgule, le signe %, le guillemet de fermeture et après et avant le
guillemet d'ouverture.

- Il n'y a pas de point après un titre.


5) Citations et références :
Le lecteur est renvoyé en bibliographie lorsque le texte fait référence à des articles, revues ou ouvrages. Les citations sont écrites en
italiques et mises entre guillemets( « » ) .

Utiliser la note de bas de page ou noter entre parenthèses dans le corps de texte la référence bibliographique.
Les notes de bas de page sont utiles aussi pour préciser une notion, donner un détail, fournir une définition concise d’un terme
technique, etc.

6) Mise en page :
Notre texte doit profiter des techniques de la mise en page moderne.
Un texte sera agréable à lire et facile à consulter dans la mesure où on aura observé les règles de la mise en page.

Ses règles impliquent une disposition logique de diverses parties de texte et une présentation aérée du texte.

- Ménager :*Une marge à gauche de 3,5 cm.


*Une marge à droite de 1,5 cm.
*Une marge en haut de 1,5 cm.
*Une marge en bas de 1,5 cm

- Le décalage des lignes distingue les subdivisions.


- Le retour à la ligne permet deux choses :
*Il aère les notes ;
*Il signal un pas en avant.

- Ménager un intervalle entre les parties principales (cela va constituer un signal visuel).
- Symétrie des titres, sous-titres, et des subdivisions.

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Exemple : De mise en page
TITRE

I. PARTIE PRINCIPALE :

A. DIVISION IMPORTANTE :

1) Subdivision :
2) Subdivision :

a) Subdivision secondaire :
b) Subdivision secondaire :

3) Subdivision :

B. DIVISION IMPORTANTE :

1) Subdivision :
2) Subdivision :

II. PARTIE PRINCIPALE :

A. DIVISION IMPORTANTE :

B. DIVISION IMPORTANTE :

1) Subdivision :
2) Subdivision :

C. DIVISION IMPORTANTE :
1) Subdivision :
2) Subdivision :

a) Subdivision secondaire :
b) Subdivision secondaire :

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7) Illustrations et schémas graphiques :
Les schémas et tableaux réalisés par l'étudiant sont appréciés, notamment pour présenter des nombres. Les schémas
doivent être réalisés avec les outils bureautiques appropriés, et non à la main. Tout schéma, tableau ou graphique
comportant des informations ou des données chiffrées doit comporter la source. Au delà d'un certain nombre de valeurs
(environ 10), le graphique (automatiquement réalisé par Excel) s'impose.

8) Présentation formelle du mémoire :


Première page ou couverture
La page de couverture comporte :
- Le titre et sous-titre.
- Nom de l’institution de formation (EFPM…) et à qui l’on remet le travail.
- Nom et prénoms de l’élève (auteur), qualité.
- Nom et prénoms et qualité de la personne qui a aidé à l’élaboration du travail (directeur du mémoire).

- La mention : Mémoire professionnel de fin d’études – Diplôme d’état.


- Date de remise (mois et année de soutenance).
REMARQUES :
Fond blanc
Marges : 1 cm des quatre cotés
Caractères : Times New Roman
Écriture : noire
Deuxième page ou page de titre : (après la page de garde « page vierge »)
Sur cette page on retrouve les mêmes caractéristiques que la page de couverture, sur papier ordinaire.
Troisième page
Elle comporte :
- Des remerciements, facultatifs, en accord avec les personnes citées.
Quatrième page
Elle comporte l’introduction.
Les pages suivantes : le corps de texte
Elles comportent le contenu du travail.
Les pages de fin
La Bibliographie :
La bibliographie est présentée par ordre alphabétique.

* Ouvrages
Chaque référence bibliographique se présente comme suit : Nom, Prénom (ou initiale) de l’auteur. Titre de l’ouvrage (en
italique), Édition, Collection, Lieu de parution, Année, Nombre de pages.

Exemple : Lévy Isabelle, Soins et croyances, Estem, Paris, 2001, 224 pages.

Tous les éléments constituant la référence sont séparés par des virgules avec un point à la fin de la référence. Ils débutent
par une majuscule.

Le nom et prénom de l’auteur sont indiqués en majuscule ou simplement la première lettre.

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Exemple : P. Louart, Gestion des Ressources Humaines, Eyrolles, 1998. ou
P. LOUART, Gestion des Ressources Humaines, Eyrolles, 1998. ou
LOUART P., Gestion des Ressources Humaines, Eyrolles, 1998.

S'il y a plus de deux auteurs, on peut ne citer que le premier auteur, suivi de l'expression et al., en italique, plutôt que de
citer entre parenthèses les noms de tous les auteurs ou et ses collaborateurs dans le texte.
Exemple : Meltzer D. et al.,Explorations dans le monde de l'autisme, Paris, Payot, 1984.

*Revues et articles :
Pour les revues et articles, la présentation est la suivante : nom, prénom de l’auteur. « Titre de l’article » (entre
guillemets), titre de la revue, numéro de la revue, date, pages de début et de fin de l’article.

Exemple : Enyouma Marcus, « Qu’entend-on par initiation à la recherche », Revue de l’infirmière, n° 34, Janvier 1998,
pages 20-22.

*Documents non publiés :


Un document non publié, cela peut être : un mémoire, un cours, une thèse, un rapport, etc.
La notice d’un document non publié se présente comme suit : nom, prénom de l’auteur, titre du document, contexte dans
lequel il a été écrit (rapport, mémoires, etc.), institution où il a été écrit (école, universités, etc.), lieu, date, nombre de
pages.

*Internet :
Initiale(s)+Nom de chaque auteur. « Titre de la ressource ». [S’il y a lieu, ajouter la ressource plus large à laquelle le
document cité est rattaché ; procéder de la façon suivante :
In Auteur/titre ou titre du site ou du document qui contient la ressource.], [Type de support]. Adresse URL : fournir
l’adresse URL complète de la ressource (Ressource consultée le : préciser la date.)
Afin d’éviter toute confusion, on veillera à :
– ne pas mettre un point « . » à la suite d’une adresse URL;
– ne pas couper les mots d’une adresse URL (même après un caractère « - »).

Vidéo / CD Rom :
Les références doivent mentionner : nom, prénom de l’auteur (réalisateur ou metteur en scène). Titre, producteur, année,
durée.

Les Annexes :
Les annexes sont tout type de document permettant d’apporter des informations supplémentaires relatives au sujet mais
dont la lecture n’est pas indispensable à la bonne compréhension du travail de fin d’études.
Elles sont numérotées en chiffres romains (Annexe I, Annexe IV…), paginées, mentionnées dans la table des matières
avec le numéro et titre. Elles sont référencées dans le corps de texte.

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Exemple de couverture :
MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA POPULATION ET DE LA RÉFORME HOSPITALIÈRE

ÉTABLISSEMENT(14)

MÉMOIRE PROFESSIONNEL DE FIN D’ÉTUDES(18)


Exemple : Infirmier Diplômé d’État(14)

Thème : (14)

PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR


DE L’ENFANT

Dirigé par : Élaboré par :


Nom, Prénom, qualité Nom Prénom

Mois et Année (Juin 2012)

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