Types D'etude

TYPES D’ETUDE
Professeur Boakry DIALLO

PhDPH, PhDScM, PhDScS, MD
PLAN DE LA LEÇON
1. INTERÊT DE LA LEÇON DANS LA PRATIQUE
2. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE LA LEÇON
3. ETUDES D’OBSERVATION
3.1. Etude exploratoire ou préliminaire
3.2. Etude descriptive
3.3. Etude analytique
4. ETUDE EXPERIMENTALE.
1. Intérêt de la leçon dans la vie pratique
La connaissance de cette leçon dans la vie pratique permettra
à l’apprenante ou à l’apprenant de:
- préciser s’il veut seulement décrire, ou analyser ou suivre ou
faire une photographie instantanée d’un phénomène;
- Mettre en exergue s’il veut observer ou expérimenter une
situation, une curiosité scientifique…
1. Intérêt de la leçon dans la vie pratique
notre travail consiste à décrire, expliquer ou évaluer un
problème ou une action en santé. Il est nécessaire de définir
au préalable le type d’étude (analyse quantitative ou
qualitative, enquête transversale ou longitudinale, prospective
ou rétrospective, case report) et la méthode
d’investigation(enquete téléphonique, questionnaire, analyse
de dossiers, analyse de littérature, etc.)
OBJECTIFS
A la fin de ce cours l’apprenant doit être en mesure de:
• Définir une étude descriptive, étiologique et interventionnelle;
• Définir et distinguer une étude expérimentale et une étude observationnelle;
• Restituer le principe des études transversales, citer les avantages et les
limites;
• Distinguer une étude de cohorte et une étude cas témoins;
• Restituer le principe des études cas témoins, citer les avantages et les
limites;
• Restituer le principe des études de cohorte, citer les avantages et les limites;
• Définir, calculer et interpréter les mesures d’associations;
• Définir, calculer et interpréter le risque relatif;
• Définir, calculer et interpréter les ratios.
6. Types d’études / de recherche
1. Les études exploratoires et explicatives
2. Les études descriptives et corrélationnelles
3. Les études corrélationnelles - explicatives
4. Les études expérimentales, explicatives et prédictives
5. Les études qualitatives.
Bokary DIALLO, PhDPH, PhDM, PhDSS, MD, Enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion - Université
6
des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (USSGB)
6. TYPES DE RECHERCHE
Et. Types
rétrospective
d’études
-
OBSERVATION EXPERIMENTATIONS
Et. Et. Quasi

Préliminaires Descriptives Analytiques expérimentales expérimentales
Enquête. Et. Et.

Etude Et. de
transversale Comparative Cas- Intervention Contrôle Hasard
de cas cohorte
s s transversales témoin
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1.Etude préliminaire ou exploratoire: relativement courte et de faible
envergure, que l’on effectue lorsqu’on dispose de peu de renseignements
sur une situation ou sur un problème.
On peut aller plus loin et tenter d’expliquer les différences observées
(besoins femmes et hommes) ou de déterminer les causes des problèmes
constatés, ensuite comparer les différentes catégories.
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2. Etude descriptive: elle comprend la collecte et la présentation
systématique de données dans le but de tracer un portrait clair d’une
situation particulière.
2.1. Etudes de cas descriptives: elles décrivent en détail les caractéristiques
d’un ou de plusieurs cas.
Un cas: un patient, une banque, une entreprise industrielle, un village.
Etude de cas: en sciences sociales, en sciences de gestion, en médecine
clinique.
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2.2. Enquêtes transversales:
Visent à quantifier la distribution de certaines variables dans une population
un moment donné de manière instantanée. Elles peuvent porter sur :
 caractéristiques physiques de personnes;
 caractéristiques socio-économiques de personnes;
 comportement des personnes et les connaissances;
 evènements pdt dans la population.
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3. Etude analytique: vise à établir les causes ou les facteurs de risque de
certains problèmes en comparant 2 ou plusieurs groupes dont certains
présentent le problème en question et d’autres pas.
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3.1. Etude cas-témoin:
On compare un groupe présentant un problème avec un autre appelé groupe
de contrôle ou groupe de comparaison qui ne présente pas ce problème dans
le but de découvrir les facteurs qui sont à l’origine du problème.
Attention aux variables CONFUSIONNELLES INTERVENANTES !
12
Ex.: la nervosité: peut pousser bcp de gens à fumer. La cigarette: cause du
Néo, mais la nervosité: variable confusionnelle.
Le principal inconvénient de l’E.C.T. réside dans la sélection de groupes de
contrôle appropriés.
13
3.1. Etude cas-témoin:
Une variable confusionnelle est 1 v. associée au problème et à une cause
possible du problème. Elle peut renforcer ou au contraire affaiblir le lien
apparent entre le problème et une cause possible.
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3.2. Etudes comparatives transversales:
Elles sont rapides et peu coûteuses. Cependant, le nombre de stratification
est limité par l’importance de l’étude.
15
3.3. Etudes de cohorte:
Il s’agit de suivre pdt longtemps deux groupes: 1 prenant le pdt et l’autre
non; et à la fin de la période comparer les deux.
Constitue le seul moyen d’établir des liens de cause à effet.
Cpdt, elles nécessitent plus de temps que les études cas-témoins et sont
fortes en main-d’œuvre, donc plus coûteuses.
16
Les inconvénients majeurs des E.C. résident dans l’identification de tous cas
de la population à l’étude, particulièrement si le problème présente une
faible incidence, et dans l’incapacité de contrôler toutes les personnes visées
par l’étude pdt plusieurs années en raison du déplacement des populations.
17
4. EXPERIMENTATIONS
Le chercheur agit sur une situation et mesure les effets de son influence.
Habituellement, deux groupes sont comparés: l’un où l’intervention est
comparée et l’autre qui demeure « intact ».
C’est le seul type d’étude qui puisse prouver l’existence d’un lien causal.
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4.1. ETUDES EXPERIMENTALES:
Les personnes sont réparties au hasard entre au moins 2 groupes. 1 seul fait
l’objet d’une intervention ou d’une expérience;
Les résultats de l’intervention sont obtenus par la comparaison des 2 groupes
(effet de l’intervention sur ta variante dépendante ou le problème).
19

3 caractéristiques:
1. Intervention: soumet l’1 des groupes à 1 interv.;
2. Contrôle: constitue 1 ou plusieurs de groupes de contrôle qu’il compare au
groupe expérimental;
3. Hasard: le chercheur affecte aléatoirement les sujets au groupe de contrôle et
au groupe expérimental.
20

Par le hasard, le chercheur élimine l’effet des variables confusionnelles.
21
3 types de recherche définis par Easterby-Smith et alii (1991):

1.pure,
2.Appliquée
3.recherche-action (la distinction des deux dernières est en termes
d’implication du chercheur au sein de l’organisation).
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3 types d’études:
1. étude exploratoire,
2. étude descriptive,
3. étude analytique : explicative et confirmative, étude de pilotage et
développement d’échelle.
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 Essayer de connaître davantage sur un sujet sur lequel le

chercheur connaît très peu
Exploratoire
 Conçu pour fournir des résultats utiles avec des
pretentions minimales
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Descriptive
• Conçu pour obtenir des informations sur une matière ou

pour décrire un ou plusieurs dispositifs d’une population
• Typiquement ne pas évaluer ses hypothèses
25
• Tentatives d’expliquer ou prévoir des résultats basés sur

Analytique
des effets d’autres variables
 Exploratoire
• Peut impliquer les expériences et les aperçus qui
 Confirmatoire
examinent la théorie
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• L’étude préliminaire est conçue pour obtenir

l’information qui peut aider à déterminer si
Etude pilote d’avantage de recherche est justifiée
• En général, incapable de fournir des résultats
concluants définitifs
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Développement Le but primaire est de développer un instrument de mesure

d’échelle pour un ou plusieurs concepts liés aux objectifs de recherches
Tab.: les différents types de recherche [Voss (1999)]
28
Quatre formes de mode de raisonnement (Jameux,1996):

1.Déduction;
2.Induction;
3.Abduction;
4.Hypothético-déduction.
29
Quatre formes de mode de raisonnement (Jameux,1996):

1.Déduction:
1.1. logico-formelles,
1.2. Empiricoformelles.
30
2. INDUCTION:
2.1. études exploratoires

2.2. études d’action du chercheur dans le cas d’une recherche-action.
31
3. ABDUCTION:
Du latin « abduction» = amener.
Est un type de raisonnement consistant à inférer des causes probabilistes à un
fait observe.
Il s’agit d’établir une cause la plus vraisemblable à un fait constaté et d’affirmer,
à titre d’hypothèse, que le fait en question résulte probablement de cette cause.
Par ex: en médecine, l’abduction est utilisée pour faire des diagnostics.
32
3. ABDUCTION:
Histoire:
Avant le 20ème siècle:
Aristote avait indirectement mis en évidence ce type de raisonnement
comme syllogisme dont la prémisse majeure est certaine et dont la mineure
est seulement probable;
La conclusion n’a alors qu’une probabilité égale à celle de la mineure.
33
3. ABDUCTION:
SYLLOGISME:
Raisonnement composé de 3 propositions:
1. la majeure,
2. la mineure;
3. la conclusion.
34
3. ABDUCTION:
Ex.: Tous les hoes sont mortels,
Socrate est un hoe,
Doc Socrate est mortel.
La construction d’un syllogisme est contenue dans les prémissses, et c’est
pourquoi on ne saurait accepter les prémisses et rejeter la conclusion sans
contradiction.
35
3. ABDUCTION:
384-322 av J.C.; est un philosophe grec de l’Antiquité.
Dsicpline de Platon, la science comprend 3 domaines:
 Science théorique: math, physique, philo…
 Science pratique: politique, éthique…
 Science productive: agri, santé…
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3. ABDUCTION:
Histoire:
C’est le sémioticien et philosophe américain Charles Sanders Peince,
fondateur du pragmatisme, qui introduisit la notion d’abduction comme la
3ème forme de raisonnement, avec la déduction et l’induction.
37
3. ABDUCTION:
Histoire:
Selon lui, l’abduction est le seul mode de raisonnement par lequel on peut
aboutir à des connaissances nouvelles.
NB: L’ADN mitochondrial de la femme se retrouve en plus de l’ADN
chromosomique chez le fœtus, donc l’intelligence de l’enfant dépend de
celle de la maman.
38
3. ABDUCTION: Synonymes:
- Inférence de la meilleure explication;
- Inférences abductives;
- Retroductions;
- Raisonnement par hypothèse.
39
3. ABDUCTION:
Au 20ème siècle:
Le sémioticien italien Umberto Eco a appelé de procéder la « méthode du détective ». Il
distingue 4 niveaux d’abduction:
1.L’abduction sur-codée;
2.L’abduction sous-codée;
3.L’abduction créative;
4.La méta-abduction .
40
3. ABDUCTION:
Au 20ème siècle:
Par ailleurs, le philosophe des sciences Paul Thagard distingue 4 autres types
d’abduction:
41
3. ABDUCTION:
Au 20ème siècle:
D.A. Shum croise la classification d’Umberco Eco et celle de Paul Thagard
et parvient à 16 sortes possibles de raisonnement abductif.
42
3. ABDUCTION:
Explication du procédé de Shum:
Etant donné une proposition a, on essaie de savoir ce qui peut y avoir conduit.
Pour cela, on regarde s’il y a une implication de la forme:
b => a
Et si c’est le cas, on établit que b est la « cause » de a. L’inférence de b à partir de a et
de a => b s’appelle le modus ponens, tandis que l’inférence de b à partir de a et b =>a
s’appelle l’abduction.
43
3. ABDUCTION:
Règle de logique formelle:
Majeure: « S’il pleut, alors je prends mon parapluie » (le « s’il pleut => je
prends mon parapluie);
Mineure: « j’ai pris mon parapluie ».
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3. ABDUCTION:
Qu’en déduit-on?
- Rien par déduction (en effet, je peux prendre mon parapluie, même s’il
fait soleil…sans contredire la majeure);
- Probablement, qu »’il pleut » par abduction.
45
3. ABDUCTION:
L’abduction est une forme de raisonnement utilisée dans le processus de
découverte par sérendipité.
Dans la perspective, l’abduction est le processus de formation d’une
hypothèse générale sans l’assurance qu’elle réussisse, elle est ainsi de
l’ordre de la priméité.
46
3. ABDUCTION:
Sérendipité: le fait de faire une découverte par hasard et par sagacité, alors que
l’on cherchait autre chose.
Faculté ou état d’esprit de réaliser une découverte scientifique dans des
circonstances inattendues.
47
3. ABDUCTION:
La priméité dans la conception triadique du modèle mental initié par Peirce,
c’est la catégorie du sensible, de l’expérience sensible.
L’abduction concerne la formation de l’hypothèse, qui est sujette à une
certaine normativité induite par un arrière-plan, d’après une conception que
l’on cherche à éprouver et qui est orientée par la résolution d’un problème.
48
3. ABDUCTION:
C’est la suggestion d’une idée,
Pour Mirowski, l’abduction revêt explicitement un caractère herméneutique
dans le sens où elle tente une interprétation immédiate et sensible du
phénomène.
49
3. ABDUCTION:
Herméneutique:
Qui a pour objet l’interprétation de tout texte nécessitant une explication et
plus particulièrement des textes sacrés.
50
3. ABDUCTION:
Cette approche signifie que « quelque chose » se comporte probablement d’une
certaine manière – phase d’abduction-
Que « quelque chose » se comporte effectivement d’une certaine manière –phase
d’induction
Et enfin –phase de déduction- nous établissons que « quelque chose » se
comporte définitivement d’une certaine manière (Page 30).
.
51
D’autres classifications dans la littérature mettant l’accent sur la

méthodologie de recherche
permettent de voir deux orientations de la recherche :
1.une orientation recherche pure
2.Une orientation terrain.
52
Deux orientations de la recherche :

1.une orientation recherche pure
2.Une orientation terrain.
53
Recherche pure
• Le résultat d’une recherche pure ou fondamentale est le développement de théories
plutôt que des solutions à des problèmes pratiques.
• On peut décrire la recherche pure sous trois formes de résultat :
1.la découverte,
2.l’invention,
3.la réflexion.
La recherche pure est plutôt une aide objective de la science cartésienne dans un sens
où elle permet d’avancer sur les développements théoriques.
54
Recherche terrain
Plusieurs méthodologies de recherche de terrain sont développées en science
de gestion.
Toutes ces démarches peuvent être mises sous leur caractère qualitatif lié à
des choix
épistémologiques, nous pouvons citer quelques-unes à savoir :
55
Recherche terrain
Les 9 types d’étude de terrain:
1. l'étude clinique [Schein (1987)],
2. l'étude ethnographique [Reeves Sanday (1979)],
3. la recherche-action [Lewin (1951)],
4. la recherche-action participative [Foote Whyte et alii (1991)],
5. la recherche-action diagnostique [Koening (1997)].
6. l'étude de cas [Yin (1989)],
7. l’action science [Argyris (1985)],
8. la recherche ingénierique [Martinet (1997)],
9. la recherche-intervention [Hatchuel (1994), Moisdon (1982)]
56
Recherche terrain
Ces méthodologies ont le point commun de combiner à la fois des données

pratiques découlant de l’action et des éléments théoriques, cependant, elles
diffèrent de par leurs objectifs respectifs.
Les méthodologies qualitatives peuvent séduire par leur richesse et leur caractère
réel et concret, mais elles soumettent le travail du chercheur à de fortes
contraintes : la méthodologie de terrain constitue un mode de recherche intensif
qui exige une présence forte sur le terrain parallèlement à l'assimilation de
multiples concepts organisationnels.
57
Recheche-action
La recherche-action [Lewin (1951)] est définie comme une approche qui commence par
une vision de changement de la recherche en ayant une corrélation entre la théorie et la
pratique.
La recherche-action est vue comme processus interactif.
Elle introduit le chercheur comme participant actif dans le management et la résolution
des problèmes d’organisation.
Le chercheur est alors impliqué au sein de l’organisation avec des dilemmes d’éthique,
de choix de révélations qui l’entourent avec des problèmes d’accès au terrain .

58
Enquête
Les enquêtes sont utilisées pour obtenir à la fois des données quantitatives et qualitatives.
On peut les classer:
1. analytique,
2. descriptive [Gill & Johnson (1991)].
Le type analytique d’enquête est approprié pour l’investigation des aires substantives
(importantes),
les enquêtes descriptives sont plus appropriées à l’identification des caractéristiques générales
de l’échantillon sous investigation.
59
Enquête
Avec les méthodes d’enquête analytiques, le résultat de l’analyse et la mesure sont
des considérations centrales pour la conception des instruments de la recherche.
Les instruments contiennent des questionnaires, structurés ou semi-structurés
afin d’obtenir des données et de l’information.
L’accès aux sujets et la collection des données sont deux issues d’une
signification considérable au format de l’instrument de recherche.
60
Recherche clinique
• L'étude clinique cherche à pénétrer une organisation d’une manière adéquate
car son travail se base essentiellement sur le terrain.
• La recherche clinique est associée aux objectifs, aux buts du système social
dans lequel le chercheur intervient et vient en aide [Schein (1987)].
• Le travail du clinicien repose sur une éthique forte et un sens développé des
responsabilités vis-à-vis de l'organisation ou du système auxquels il fournit son
aide conceptuelle.
61
Recherche ethnographique
• La recherche ethnographique est associée aux études anthropologiques du
comportement des individus et des organisations avec une observation ou
une participation.
• L'ethnographe cherche à éviter au maximum de déranger le système dans
lequel il se trouve.
• Le paradoxe de l'ethnographe est qu'il cherche “ à la fois à s'identifier au
processus culturel étudié tout en restant distant ” [Reeves Sanday (1979)].
62
Etude de cas : forme hybride
• L’étude de cas est une description d’un phénomène, d’une organisation
ou d’un incident.
• C’est le produit d’un ou de plusieurs méthodes de recherche.
• Avec l’étude de cas on peut obtenir et on peut employer plusieurs
collections de données et d’analyses à la fois des données quantitatives et
qualitatives qui peuvent être utilisées pour développer ou tester une
théorie.
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Le choix de la méthodologie
• Dans le choix de la conception de la recherche, souvent

nous restons dans des débats épistémologiques de
conflits entre paradigmes.
• Or, dans un processus de recherche, plusieurs concepts
et paradigmes peuvent être employés ensemble et
peuvent être complémentaires.
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• Il existe des questions où il est préférable d’utiliser une

approche quantitative et pour d’autres une approche
qualitative.
• Ainsi, plusieurs auteurs comme par exemple Bryman
(1989) ne font pas une dichotomie entre les méthodes de
recherche
65
• mais favorisent une recherche guidée par l’objectif et le

problème à résoudre qui permettra d’employer
différents moyens et méthodes afin de le résoudre.
66
Nous pouvons regrouper les méthodes de recherches

énumérées précédemment sous une seule grille en
fonction des caractéristiques de l’objet de recherche et le
positionnement épistémologique du chercheur comme suit
:
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Méthodes Recherche Recherche Etude de cas Recherche-action
Caractéristiques expérimentale d’enquête
Méthodes de recherches en fonction des
caractéristiques de l’objet de recherche
Présence du Possible et leRare/difficile Ordinaire
positionnement épistémologique: Ordinaire
chercheur dans
la collection des
données
Petite taille de Possible Rare Ordinaire Ordinaire

l’échantillon
68
Introduction:
Etudes d’observation :
Les études d’observation sont ainsi classées en deux sous-groupes :
– études descriptives
– études analytiques
• L’épidémiologie descriptive
– est intéressée par la distribution de la maladie dans une population,
la répartition géographique mais aussi la répartition dans le temps.
–
Etudes d’observation :
- Cette étude peut fournir des indices conduisant à une étude
analytique
• L’épidémiologie analytique
– S’intéresse aux déterminants de la maladie
– Permet de savoir si une exposition à un facteur donné cause/es
associé ou prévient la maladie chez un individu
Etudes descriptives
• Décrivent la distribution de la maladie ou événement, et ou de son
déterminant (facteur de risque ou de protection) par:
– personne (qui)
– place (où)
– temps (quand)
– par agent, hôte et environnement
• L’information sur chacune de ces caractéristiques peut fournir des
indices conduisant à une formulation d’hypothèse/Etude analytique
Etudes descriptives
• QUI: Qui a la maladie en question ?
–race, ethnicité, le sexe, l’âge, la profession etc…
• OU: Où est survenue la maladie ?
–pays, cité, village, école etc…
–La géographie peut avoir un impact important sur la santé
• QUAND: Quand est ce que la maladie est rare ou fréquente?
–âge de survenue, le calendrier journalier, événement annuel, la saison, le premier trimestre?
–La période donne un indice important sur la survenue d’un problème de santé.
• QUOI : Quelle est la condition ou la maladie à étudier ?
–développement d’une définition claire, spécifique et mesurable des cas est une étape essentielle en épidémiologie descriptive.
–Cela permet au lecteur de faire une bonne interprétation du rapport
Types d’études Descriptives
• 4 types principaux divisés en deux groupes principaux:
– Celles portant sur les populations, dites études écologiques
– Celles portant sur les individus notamment :
• les études de cas rapportés/ et de séries de cas
• les études transversales
Études écologiques
• Études, ou les unités d’analyse sont des populations ou des
groupes de personnes (plutôt que des individus).
• Exemple:
– Consommation de thé, consommation de tabac, performance
scolaire.
Études écologiques
• Avantages
– Rapides, simples et descriptives
– Pas coûteuses
Inconvénients
– Qualité des données de routine,
– Biais et confondants +++
– « Ecological fallacy » (fausseté écologique)
Les études de cas rapporté et les
séries de cas
• Les études de cas rapporté
– constituent le type le plus simple des études descriptives.
– Un seul cas est étudié et rapporté du fait de son importance, ou
du fait de sa rareté ou de son unicité ou de sa particularité.
– L’étude de cas rapporté est aussi publiable
– Par exemple, un clinicien qui rapporte un cas d’adénome
hépatocellulaire bénin, une tumeur très rare, chez les femmes
prenant les contraceptives oraux.
Les études de cas rapporté et les
séries de cas
• Une étude de séries de cas
– rassemble les individus dans un rapport
– C’est une description d'une série de cas comparables, mais sans comparaison avec un groupe
témoin ou un autre groupe de cas.
• Parfois plusieurs cas similaires peuvent apparaître pendant une période courte annonçant une
épidémie
• Exemple: le diagnostic de pneumonie à Pneumocystis cariini chez 5 hommes jeunes, homosexuels
récemment en bonne santé dans 3 hôpitaux dans un intervalle de temps de 6 mois avait attiré l’
attention de la communauté scientifique, et les investigations ont aboutit à la découverte du VIH-SIDA
• Alors que les études de cas isolé rapporté ne nécessitent pas forcement une investigation future, les
études de séries de cas de plusieurs cas inhabituels rapportés peuvent nécessiter une investigation
Rapport cas et série de cas
• Avantages
– Rapides, simples et descriptives
– Pas coûteuses – formulation d’ hypothèses pouvant être tester dans des études
analytiques
– peuvent constituer les cas dans une étude castémoins qui explore des facteurs de cause
des maladies
• Inconvénients
– l’expérience chez une seule personne
– Manque de groupe de comparaison
– Qualité des données de routine, biais, confondants.
Étude transversale
• Sont aussi appelées études de prévalence
• Dans ces études la présence ou l’absence de la maladie ainsi les
valeurs des autres variables sont mesurées à un moment donné
pour tous les participants
• Elles sont destinées à examiner la présence ou l’absence de la
maladie ou du facteur d’exposition en un temps particulier
• Sont très souvent utilisées en vue de décrire la santé des
populations
Étude transversale
• Exemples :
–Enquêtes d’interview sur:
• la santé
• la nutrition
–Enquêtes épidémiologiques de prévalence sur:
• Malnutrition , VIH, couverture vaccinale, mort subite du nouveau-né
etc..
• EDS
Étude transversale
• Avantages
–Elles peuvent être conduite sur un temps relativement court
–Les coûts sont moindres
–les perdus de vue ne constituent pas un problème
–Généralement faites sur des échantillons de la population
générale et donc plus généralisable
Étude transversale
• Inconvénients
– Difficulté de distinguer la cause de l’effet
Puisque le facteur d’exposition et le résultat (maladie) sont
définis en un point de temps donné, la séquence temporale est
le plus souvent impossible à obtenir
–Les cas de maladies de longue durée sont plus représentée
que celles de courte durée source de biais
Etudes Analytiques
But: déterminer s’il existe un lien entre l’exposition à un
facteur et la survenue d’un problème de santé
Lien à quantifier par un indice du risque de survenue du
problème chez les personnes exposées au facteur / celles non
exposées
Études cas-témoins
Habituellement sont utilisées pour la recherche des facteurs de
risque et/ou causes des maladies
–maladies rares
–temps entre l’exposition et la survenue de la maladie est très long
Exemple:
–cancer primitif du poumon et tabac
–cancer primitif du foie et infection par le virus Hep B
Études cas-témoins
Étude qui porte sur:
–un certain nombre de sujets atteints d’une maladie (ou porteurs
d’une autre caractéristique) qu’on souhaite étudier : CAS
–un groupe témoin approprié (groupe de référence ou de
comparaison) constitué de sujets non atteints par la maladie en
question (ou non porteurs de la caractéristique considérée): TEMOINS
–Comparaison des deux groupes (cas et témoins), quant a la
fréquence du facteur de risque ou la cause présumée (exposition) de
la maladie.
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Etudes cas-témoins
• Deux groupes étudiés

–Cas: sujets présentant
l'événement
– Témoins: sujets ne présentant
pas l'événement.
Deux groupes seront comparés
pour leur exposition antérieure à
une caractéristique donnée.
Mesures de l’association entre
l’exposition
CAS et la maladie TEMOINS
Exposés a b
Non Exposés c d
TOTAL a+c b+d
Odds (cote) exposition parmi les cas = a/c

Odds (cote) exposition parmi les témoins = b/d
Odds Ratio (rapport des cotes)= ad/bc
l’exposition et la maladie
CAS TEMOINS
EXPOSES 90 40
NON EXPOSES 10 60
TOTAL 100 100
Odds de l’ exposition parmi les cas = 90/10= 9

Odds de l’ exposition parmi les témoins = 40/60 = 0,67
Odds Ratio = 9/0,67 = 13,5.
Étude cas-témoins
Avantages:
–Rapides et peu coûteuses
–Seule méthode faisable quand la maladie est rare et que le temps entre
l’exposition et la survenue de la maladie est long
–Nécessite moins de sujets que les études transversales
Inconvénients:
– Biais de mémoire
– Difficulté de sélection des témoins
Étude de cohorte
• Etude d'observation dans laquelle:
– un groupe de sujets exposés (à des facteurs de risque ou de protection d'une maladie) est suivi
pendant une période déterminée et – comparé à un groupe contrôle de sujets non exposés (à des
facteurs de risque ou de protection d'une maladie) suivi pendant la même période
• Taux d’incidence de la maladie dans le groupe exposé est comparé à celui dans le groupe non
exposé
• Selon le moment d'inclusion:
– Prospective: les sujets sont inclus dans l'étude avant la survenue de l’événement puis suivis de
façon prospective au cours du temps
– Rétrospective: les sujets sont sélectionnés après la survenue de l'événement chez certains d'entre
eux
Etudes de cohortes Rétrospectives
Etudes de cohortes Prospectives
Malade + Malade- TOTAL
Exposés a b a+b
Non Exposés c d c+d
TOTAL a+c b+c a+b+c+d
Incidence chez les exposes = a/a+b

Incidence chez les non exposes = c/c+d
RR = Incidence de la maladie parmi les exposés/Incidence de la maladie
parmi les non-exposés
Malade+ Malade- TOTAL
Exposés 90 40 130
Non Exposés 10 60 70
TOTAL 100 100 200
Incidence chez les exposés = 90/130= 0.692

Incidence chez les non exposés = 10/70 = 0.143
RR = 0.692/0.143 = 4.8
Étude de cohorte
• Avantages
– Meilleure mesure de la maladie, de l’exposition et des autres variables qui
peuvent être des facteurs de confusion (qui peut être standardisée)
– Bonne estimation de l’incidence du risque relatif
Relation temporale possible
• Inconvénients :
– Nécessite un échantillon de grande taille et/ou une longue période de suivi si la
maladie est rare
– Mesures “ non aveugle” biais d’information (mesure, classement, observation)
Etudes expérimentales
• On entend par études expérimentales celles
dans lesquelles l'équipe réalisant la recherche
maîtrise les conditions d'exposition des sujets
(qui sera exposé, à quoi, comment, quand, où).
• Les groupes exposé et non exposé à la
caractéristique seront suivis puis comparés en ce
qui concerne l'incidence de l'événement étudié.
• L’affectation d'un sujet dans l'un ou l'autre des
groupes comparés peut être tirée au sort et on
parlera « étude randomisée » Essai contrôlé
randomisé
Essai contrôlé randomisé
• • Étude expérimentale, où les patients éligibles, sélectionnés pour une
intervention thérapeutique, sont répartis de manière aléatoire en 2 (ou
plusieurs) groupes:
– un reçoit le traitement/intervention A,
– Un autre reçoit un traitement/ intervention B (ou un placebo ou rien)
• Étude contrôlée:
– C'est un essai dans lequel le produit expérimental est comparé soit à
un placebo, soit à un autre produit d'efficacité connue, dit "de
référence".
Classification selon les modalités
• Peut être: ouvert, simple ou double aveugle
• • Étude Ouverte
– L’investigateur et le sujet connaissent tous deux le traitement qui est donné
(éventuellement après tirage au sort).
• Étude en simple aveugle
– L’investigateur (médecin) connait le traitement qui est donné mais le
participant ne sait pas le produit qu’il a reçu
• Étude en double aveugle
– Ni l’investigateur ni le participant ne sait pas le produit donné
Essai Clinique
• Une expérience scientifique menée par des chercheurs chez
homme afin d'évaluer l'innocuité et l'efficacité d'un nouveau
produit.
– Effet thérapeutique ou préventif
– Bonne tolérance
– Répond à un besoin : un marché
• Quatre Phases I, II, III, et IV
Phase I
• Première administration du produit chez l‘homme (après que les études
toxicologiques faites sur l'animal)
• But est de connaître le comportement du produit chez l'homme:
– les conditions de tolérance et détermination des posologies entraînant des effets
indésirables,
– détermination des effets pharmaco-dynamiques (absorption, distribution,
métabolisme, élimination etc....)
• Petit nombre de sujets, généralement des volontaires sains (dizaines) • Données
sur le comportement du produit chez l’homme (tolérance, pharmacodynamie ou
l’immunogenicité).
Phase II
• Visent à déterminer les conditions d’efficacité et modalités thérapeutiques
– voie d'administration,
– nombre de prises journalières,
– posologie .…
• Pharmacodynamie et de pharmacocinétique et d’immunogénicité dans le cas des
vaccins
• Utilise des petits groupes de sujets sains ou malades selon les cas
• Détermination de la dose « optimale » pour phase III
• Informations préliminaires sur l’efficacité
Phase III
• Apprécier l’efficacité du produit dans les différentes indications et
d’avoir plus d’information sur la tolérance
• Groupe de comparaison: placebo ou autre traitement
• Plusieurs centaines/milliers de sujets
• l’efficacité et la tolérance du produit dans les conditions de
l’expérimentation clinique
Dépôt d’une demande d’autorisation de mise sur le marche (AMM)

Phase IV
• Ces études sont conduites après à la mise sur le marché
• Apprécier l’efficacité et la tolérance dans:
– les conditions usuelles de prescription et
– à long terme
– sur un nombre plus élevé de sujets (milliers)
CONCLUSION

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TYPES D’ETUDE

Professeur Boakry DIALLO

Et. Et. Quasi

Enquête. Et. Et.

4.1. ETUDES EXPERIMENTALES:

4.1. ETUDES EXPERIMENTALES:

3 types de recherche définis par Easterby-Smith et alii (1991):

 Essayer de connaître davantage sur un sujet sur lequel le

• Conçu pour obtenir des informations sur une matière ou

• Tentatives d’expliquer ou prévoir des résultats basés sur

• L’étude préliminaire est conçue pour obtenir

Développement Le but primaire est de développer un instrument de mesure

Tab.: les différents types de recherche [Voss (1999)]

Quatre formes de mode de raisonnement (Jameux,1996):

Quatre formes de mode de raisonnement (Jameux,1996):

2.1. études exploratoires

D’autres classifications dans la littérature mettant l’accent sur la

Deux orientations de la recherche :

Ces méthodologies ont le point commun de combiner à la fois des données

de choix de révélations qui l’entourent avec des problèmes d’accès au terrain .

• Dans le choix de la conception de la recherche, souvent

• Il existe des questions où il est préférable d’utiliser une

• mais favorisent une recherche guidée par l’objectif et le

Nous pouvons regrouper les méthodes de recherches

Petite taille de Possible Rare Ordinaire Ordinaire

• Deux groupes étudiés

TOTAL a+c b+d

Odds (cote) exposition parmi les cas = a/c

TOTAL 100 100

Odds de l’ exposition parmi les cas = 90/10= 9

Non Exposés c d c+d

TOTAL a+c b+c a+b+c+d

Incidence chez les exposes = a/a+b

Incidence chez les exposés = 90/130= 0.692

Dépôt d’une demande d’autorisation de mise sur le marche (AMM)

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