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Remerciement

Cher professeur Mr Mohamed Tahrouch,


Nous tenons à vous exprimer nos plus sincères remerciements pour votre précieuse guidance et
votre soutien indéfectible tout au long de l'élaboration de notre rapport.
Votre expertise, votre dévouement et votre passion pour l'enseignement ont été une source
d'inspiration pour nous. Vos conseils éclairés, vos commentaires constructifs ont grandement
contribué à l'amélioration de notre rapport.
Nous sommes reconnaissants envers vous pour votre disponibilité, votre patience et votre
engagement envers notre réussite académique. Vos conseils avisés et vos connaissances
approfondies dans le domaine de théorie d’organisation ont été inestimables pour nous guider
tout au long du processus de rédaction de notre rapport.
Avec toute notre gratitude,
Bibliographie

-Simon, H. A. (1957). Models of Man: Social and Rational: Mathematical Essays on Rational Human Behavior in a Social
Setting. New York: John Wiley & Sons.
-March, J. G., & Simon, H. A. (1958). Organizations. New York: John Wiley & Sons.
-Tversky, A., & Kahneman, D. (1974). Judgment under Uncertainty: Heuristics and Biases. Science, 185(4157), 1124-1131.
-Cyert, R. M., & March, J. G. (1963). A Behavioral Theory of the Firm. Englewood Cliffs, NJ: Prentice-Hall.
-March, J. G. (1994). A Primer on Decision Making: How Decisions Happen. New York: Free Press.
-Simon, H. A. (1947). Administrative Behavior. New York: The Macmillan Company.
-Simon, H. A. (1957). Models of Man: Social and Rational. New York: Wiley.
-Simon, H. A. (1969). The Sciences of the Artificial. Cambridge, MA: MIT Press.
-Newell, A., & Simon, H. A. (1972). Human Problem Solving. Englewood Cliffs, NJ: Prentice-Hall.
-Biographie de Herbert A. Simon - Site officiel du Prix Nobel
- March J. (Ed) (1965), Manuel des organisations, Chicago, IL : Rand McNally
-2006 Les Éditions de la Chenelière inc., La gestion dynamique : concepts, méthodes et applications
-March J et Weil (2003), le directeur dans les organisations, Presse de l’ecole des Mines de Paris.
-Cyert R. et March J (1963), Un comportemental Theorie de la Ferme, Englewood Falaises, New Jersey : salle des apprend,
Oxford, Blackwell Publishers,1992

https://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/chester-i-barnard-l-organisation-formelle-ou-l-art-de-la-cooperation-
9782847694499/

J.C. SCHEID, les grands auteurs en organisations, DUNOD1990


- Cyert, R. M., & March, J. G. (1963). A behavioral theory of the firm. Prentice-Hall.
-Cyert, R. M., & March, J. G. (1992). Les organisations adaptatives : Sur la survie et le succès des organisations. Economica.
-Simon, H. A., & Cyert, R. M. (1984). Autobiography. In Les Prix Nobel en 1983. Nobel Foundation.
-Klein, J. T., & Cyert, R. M. (1980). Some characteristics of adaptive processes. In H. W. Gottinger, & R. D. -Drobis (Eds.),
Adaptive processes in economic systems (pp. 31-49). Springer.
-Tushman, M. L., & Romanelli, E. (1985). Organizational evolution: A metamorphosis model of convergence and
reorientation. In L. L. Cummings, & B. M. Staw (Eds.), Research in Organizational Behavior (Vol. 7, pp. 171-222). JAI Press.
Sommaire

Introduction générale
Bibliographies

I-Généralités sur l’école de décision


1-1-Definition de la décision
1-2-Les typologies de décision
II-Contexte historique et Origine de l’école de décision
1-1-L'école de la décision : Un regard sur son histoire et son évolution
III- Les auteurs de la décision
1- L’origine : CHESTER BERNARD (1886-1961, USA)
1-1-Biographie
1-2-L’apport
2-HERBERT ALEXANDER SIMON
2-1-Biographie
2-2-L’apport
3- M. CYERT et J.G. MARCH :
3-1-Biographie
3-2-L’apport

Conclusion
Table des matières
Introduction

T ous les jours, la vie offre des situations qui font appel à la prise de décision. Certaines
décisions semblent faciles, d’autres sont plus complexes. Prendre une décision est l’un des
préoccupations majeures de plusieurs sciences et domaines appliqués.
C’est l’un des domaines de recherche au cœur du management stratégique permettant ainsi
d’effectuer un choix pertinent entre plusieurs alternatives possibles en vue d’agir dans une
direction précise dans l’espoir que le choix effectué aura le plus de chance de produire l’effet
escompté. Elle est le point de départ de l’action, c’est en cela qu’elle exige de la réflexion car les
conséquences obtenues sont les effets directs de la décision.
D’une manière générale, ces dernières s’articulent autour de trois points :
 La compréhension des éléments individuels de la prise de décision stratégique complexe ;
 La spécification d’un processus idéal visant à prendre ces décisions ;
 L’incorporation de ce processus décisionnel dans des méthodes d’aide à la décision.
Le choix porte sur les moyens à mettre en œuvre pour obtenir ce que l’entreprise ou l’individu
souhaite atteindre. La liberté de l’être humain s’exprime dans la prise de décision car choisir les
causes à mettre en œuvre consiste à obtenir les effets désirés.
Au sein de l’entreprise, les choix peuvent être opérés à différents niveaux et pour des périodes
plus au moins longues à ces théories classiques, un auteur HERBERT SIMON qu’on va traiter
avec profondeur par la suite, selon lui le décideur est un individu qui a des limites physiques
intellectuelles qui l'empêchent d’envisager l'intégralité des solutions il estime également que les
informations connues par le décideur sont nécessairement des informations imparfaites qui
évoluent dans un environnement incertain.
Et finalement, En abordant les principales théories de JAMES GARDNER MARCH et RICHARD
MICHEAL CYERT qui vont joindre SIMON dans le même concept.

I- Généralité sur l’école de la décision :


1-1-Définition de l’école de décision :

L'école de décision est une théorie de la gestion qui se concentre sur la manière dont les
dirigeants prennent des décisions. Cette approche de la gestion a été développée dans les années
1950 et 1960 par des chercheurs tels que Herbert Simon, James March et Richard Cyert.
Selon cette théorie, les décisions des dirigeants sont influencées par leur cognition limitée, c'est-
à-dire leur capacité limitée à traiter l'information. Les dirigeants doivent donc utiliser des
heuristiques ou des règles de décision simplifiées pour prendre des décisions en temps opportun.
L'école de décision considère également que les dirigeants prennent des décisions de manière
incrémentale, c'est-à-dire qu'ils ajustent continuellement leur stratégie en réponse à l'évolution des
circonstances plutôt que de prendre des décisions radicales.
Enfin, cette théorie souligne l'importance du processus décisionnel, qui doit être transparent et
impliquer une participation active des parties prenantes pour aboutir à des décisions équitables et
acceptables pour tous.

Selon le dictionnaire encyclopédique :


Décider est déterminer ce qu’on doit faire, se prononcer sur et trancher d’une manière
définitive, prendre un parti, une résolution. Décision : c’est la qualité de quelqu’un qui n’hésite
pas et qui prend nettement parti, qui ne change pas de résolution.
En analysant les différentes définitions présentées ci-dessus, on constate que celles-ci convergent,
plus ou moins, vers un certain nombre de concepts à savoir : action, qualité, partition, opinion,
choix, résolution, objectifs, etc.
Ces éléments nous permettent d’avoir une vision d’ensemble sur la décision en pouvant dire que
C’est l’acte par lequel un ou des décideurs opèrent un choix entre plusieurs options permettant une
solution satisfaisante à un problème donné.

Selon Henry Mintzberg :


L’école de la décision est une approche de la gestion qui se concentre sur la prise de décision
en tant que processus, plutôt que sur les résultats de la décision elle-même. Cette école de pensée
considère que les décisions sont prises en suivant un processus rationnel et systématique, et que
les gestionnaires doivent être en mesure de collecter des informations pertinentes, d'évaluer
différentes options et de prendre des décisions informées en fonction des objectifs de l'organisation
et des contraintes auxquelles elle fait face. Mintzberg souligne également que les décisions
peuvent être prises de manière individuelle ou collective, et que les gestionnaires doivent être en
mesure de considérer les différentes perspectives et les différentes opinions avant de prendre une
décision. Il met également en avant l'importance de l'apprentissage organisationnel et de la
participation des employés dans le processus de prise de décision pour améliorer l'efficacité et la
pertinence des décisions prises dans les organisations.

Selon le robert Micro :


La décision est un jugement qui apporte une solution. Son contraire est l’hésitation.
4 éléments découlent de cette définition :
 Jugement
 Apporter
 Solution
 Hésitation
1-2-Les typologies des décisions :
Les décideurs

Les décisions stratégiques : concernent les décisions à long terme puisqu’elles conditionnent la
manière dont l’Entreprise va se positionner sur un marché de manière à retirer le maximum de
profit des ressources qu’elle mobilise. Il s’agit de définir la manière dont l’entreprise va s’insérer
dans son environnement.
Les décisions administratives ou tactique : doivent alors permettre de définir comment les
ressources de l’Entreprise doivent être utilisées pour parvenir à réaliser les objectifs définis dans
le cadre des décisions stratégiques. Il s’agit alors d’organiser la collecte et l’affectation des
ressources matérielles, humaines, financières et technologiques au sein de l’Entreprise. (Ex. :
décision d’organiser des formations pour les salariés, de réorganiser une usine…).
Les décisions opérationnelles : sont à très court terme, s’appliquent dans le cadre de la gestion
courante de l’Entreprise et concernent l’utilisation optimale des ressources allouée dans le cadre
du processus productif de l’Entreprise (gestion des stocks, gestion de la production…).

II-Contexte historique et Origine de l’école de décision :


L'école de la décision : Un regard sur son histoire et son évolution :
L'école de la décision est un courant de pensée en sciences sociales et en management qui
s'est développé dans les années 1950 et 1960, principalement aux États-Unis. Ce courant s'est
intéressé à la façon dont les individus prennent des décisions dans des situations complexes et
incertaines, en mettant l'accent sur l'importance de la rationalité dans ce processus.
Le contexte historique dans lequel s'inscrit l'école de la décision est celui de l'après-guerre,
marqué par une période de croissance économique et de développement des entreprises. Les
décideurs étaient confrontés à des choix de plus en plus complexes, impliquant des risques
importants et des conséquences à long terme pour l'entreprise et ses parties prenantes.
Dans ce contexte, les théories économiques traditionnelles, fondées sur l'hypothèse de la
rationalité parfaite des acteurs économiques, semblaient inadaptées pour rendre compte de la
complexité des situations réelles. Les chercheurs de l'école de la décision ont donc cherché à
comprendre comment les individus prennent des décisions, en prenant en compte les limites de
la rationalité humaine et les biais cognitifs qui peuvent influencer les choix.

L'origine de l'école de la décision remonte à la Seconde Guerre mondiale, lorsque des études
menées par l'armée britannique dans le cadre de l'installation des systèmes radars et des efforts
de décodage du code secret des communications allemandes ont été conduites par l'intérêt de
certains chercheurs en mathématiques et en statistiques pour la stratégie militaire. L'idée
fondamentale était de mettre autant de soin dans l'emploi des moyens qu'on en avait mis pour
les concevoir et les construire.
En 1940, la recherche opérationnelle apparaît en Angleterre et aux États-Unis à des fins de
recherche militaires. Il s'agit pour le Royaume-Uni d'utiliser au mieux ses moyens militaires, à
l'époque, il y avait une insuffisance au niveau des avions, des forces antiaériennes et des forces
maritimes. Le grand succès de la recherche opérationnelle qui a aidé à organiser les activités
militaires des alliés concrétisera la prise de décision qui peut être étudiée de façon scientifique
et donc après la guerre, la recherche opérationnelle s'introduit dans le monde des affaires et de
la gestion de production.
Entre les années 40 et 50, plusieurs contributions ont vu le jour. La programmation linéaire,
fondée et développée par Dantzig, un mathématicien américain, a apporté les outils nécessaires
de résolution du problème. La théorie des jeux, créée par Neumann, s'applique aux problèmes
économiques ou militaires dans le but de prendre une décision éclairée face à des paramètres
multiples tels que l'optimisation d'une production, la maximisation du bénéfice face à une
concurrence, la résistance face à un adversaire, ou encore la maîtrise dans la mesure du possible
des phénomènes naturels.
Les premiers pas de cette école sont dus aux travaux de Chester BARNARD en 1938 dans
son vivre « Les Fonctions de l'Exécutif », ainsi, les propositions qu'il avait esquissées à partir
de son expérience du praticien vont être, sept ans plus tard, traduites sous une forme scientifique
par H.A. SIMON dans son livre publié en 1945 et intitulé : « Administrative Behavior ». Ce
qui a marqué le début du développement d'une véritable « théorie administrative de la
décision ».
Cependant, c'est avec l'introduction du nouveau paradigme de la rationalité (concept de
rationalité limitée) par SIMON qu'on commencer à parler vraiment d'une « école de prise de
décision ». Et enfin, J.G. MARCH et R.M. CYERT, qui ont parmi les principaux penseurs de
l’école de décision, vont joindre SIMON dans ce collège adoptant le même concept. Ils ont
développé des théories et des modèles pour expliquer les processus de décision dans les
organisations.

Herbert Simon, en particulier, a développé la notion de rationalité limitée, qui reconnaît que
les décideurs ont des capacités limitées pour traiter l'information et pour évaluer toutes les
alternatives possibles avant de prendre une décision. Selon Simon, les décideurs font souvent
des choix satisfaisants, plutôt que des choix optimaux, en utilisant des règles de décision simples
et des heuristiques.
Les recherches menées par l'école de la décision ont également permis de mettre en évidence
l'importance des facteurs psychologiques dans les processus de décision. Les biais cognitifs, tels
que la sur-confiance, l'aversion au risque ou la résistance au changement, peuvent influencer les
choix des décideurs et les amener à prendre des décisions qui ne sont pas optimales.
Au fil des années, l'école de la décision a évolué pour intégrer des approches plus
pluridisciplinaires, en incorporant des disciplines telles que la psychologie, la sociologie et
l'anthropologie. Les chercheurs se sont également intéressés aux processus de décision
collectifs, en étudiant comment les groupes prennent des décisions et comment les dynamiques
de groupe peuvent influencer les choix.

En conclusion, l'école de la décision a une histoire riche et complexe, qui remonte aux années
de la Seconde Guerre mondiale et qui continue de se développer aujourd'hui. Les contributions
de ses penseurs ont permis de mieux comprendre les processus de décision dans les
organisations, en reconnaissant les limites de la rationalité humaine et en mettant en évidence
l'importance des facteurs psychologiques dans les choix des décideurs. Ainsi, elle continue à
influencer la façon dont les décideurs prennent des décisions dans des environnements
complexes et incertains

III – Les auteurs de la décision :


1- L’origine : CHESTER BERNARD (1886-1961, USA) :
1-1-Biographie :
Né le 7 novembre 1886 à Malden, Massachusetts et décédé le 7 juin 1961 à New York City,
il était un homme d'affaires américain, administrateur public, et auteur d'un travail pionnier dans
la théorie de la gestion et de l'organisation des entreprises. Chester Barnard a travaillé dans une
ferme, puis il a étudié l'économie à l'Université de Harvard sans en sortir diplômé. Il a établi
une théorie de l'organisation et des fonctions des cadres dans les organisations. Dirigeant
d’entreprises durant la grande majorité de sa vie mais aussi homme cultivé et humaniste,
impliqué dans de nombreuses activités sociales, Chester Barnard a un parcours professionnel et
personnel (cf. notice biographique) atypique pour un auteur en management. Barnard y présente
une « théorie scientifique de l’organisation » (Williamson, 1990) très ambitieuse où il détaille
méthodiquement le mode de fonctionnement et la finalité des organisations formelles ainsi que
les rôles de ceux (les dirigeants) qui sont là pour les faire fonctionner.

1-2-L’apport :
L’organisation formelle ou l’art de la coopération :
Barnard a étudié le rapport entre l’organisation formelle et l’organisation informelle. Il se
réfère à la structure officielle d’une organisation, qui comprend la hiérarchie de l’autorité, les
tâches et les responsabilités, les règles et les procédures formelles, les systèmes de
communication et les processus de prise de décision. Selon Barnard, une organisation formelle
est basée sur trois éléments clés : la coopération, l’autorité et la communication.
La coopération implique la nécessité pour les membres de l’organisation de travailler
ensemble pour atteindre les objectifs communs de l’organisation.
L’autorité se réfère à la capacité des membres à prendre des décisions et à donner des ordres,
ce qui est essentiel pour maintenir l’ordre et la discipline au sein de l’organisation.
La communication permet aux membres de l’organisation de partager des informations, des
idées et des opinions.
Barnard a également souligné l’importance de la motivation pour maintenir une
organisation formelle efficace. Selon lui, la motivation dépend de trois facteurs principaux : la
satisfaction des besoins de l’organisation et la comptabilité des deux.
Enfin, Barnard a mise en avant l’importance de l’adhésion des membres de l’organisation
à ses objectifs et ses valeurs pour assurer le succès de l’organisation formelle. Il a également
souligné l’importance de la responsabilité de la prise de décision au sein de l’entreprise.

2- Herbert Alexander Simon (1916-2001) :


2-1- Biographie :
Herbert Alexander Simon (1916-2001) était un économiste, psychologue, informaticien et
chercheur américain. Né à Milwaukee, Wisconsin, il a étudié à l'Université de Chicago, où il a
obtenu un baccalauréat en sciences politiques en 1936 et un doctorat en 1943. Après avoir
enseigné à l'Université de Californie, Berkeley et à l'Institut de technologie de l'Illinois, il a
rejoint l'Université Carnegie Mellon en 1949, où il a travaillé jusqu'à sa mort en 2001.
Simon a reçu de nombreux prix et distinctions tout au long de sa carrière, notamment le Prix
Turing en 1975 pour ses travaux sur l'intelligence artificielle et le Prix Nobel d'économie en
1978 pour ses recherches sur les processus de décision au sein des organisations économiques.
A partir de 1954, il est convaincu que la meilleure façon d'étudier la Résolution des problèmes
était d'utiliser les ordinateurs, cela a conduit à ce qu'il a appelé L’intelligence artificielle.
Toutefois, ses ouvrages les plus marquants et qui résument relativement son œuvre restent les
suivants "administrative behavior" (1947) : Cet ouvrage est considéré comme le point de
départ de la théorie de Simon sur la rationalité limitée et la prise de décision au sein des
organisations. Il traite des processus décisionnels, de la structure des organisations et de la
manière dont les décisions sont prises et mises en œuvre.
"The science of the artificial 1969»:
Dans cet ouvrage, Simon étudie les fondements et les applications de l'intelligence artificielle.
Il aborde des questions telles que la modélisation de la cognition humaine, la résolution de
problèmes et l'apprentissage automatique.

2-2- L’apport :
A. Contexte selon Herbert A. Simon :
A propos de la théorie de la décision ,Simon va s’opposer au postulat de rationalité parfaite
développe par les chercheurs de Harvard et propose le concept de rationalité limitée ou
rationalité procédurale pour analyser le comportement organisationnel et la prise de décision
.cette approche se situe bien à l’oppose de la démarche rationnelle , puisque l’organisation est
envisagée comme un système compose par de multiples acteurs qui évoluent en situation de
rationalité limitée .plus réaliste que le précèdent ,ce modèle part de l’observation des
comportements humains et correspond à une analyse cognitive du décideur .Suivant la pensée
de Simon ,le décideur présente trois grandes caractéristiques :
• L’accès à l’information est limité.
L’information n’est pas un matériau disponible, l’accès à l’information est difficile et suppose
des stratégies. Abandonner l’accès à l’obtention de l’entièreté.
Le traitement de l’information était limité, personne ne pouvait rationnellement traiter
l’ensemble.
Des éléments sur telle question. Internet a ré-ouvert l’accès à l’information, c’est une
information à traiter, une information se travaille, il faut sélectionner une partie de l’information,
c’est-à-dire savoir si elle est pertinente ou non. L’information est travaillée, sélectionnée,
analysée du point de vue de sa pertinence.
• Variabilité des préférences : Tous les acteurs ont des préférences stables. Le fait d’agir et de
Faire des choix ré-ouvre des possibilités. On peut donc se tromper et on est capable de tirer des
Leçons sur les erreurs et donc les préférences peuvent changer.
• Le chercheur ne cherche pas à maximiser les conséquences de ses choix mais est plutôt en
quête d’un certain niveau de satisfaction. Pour Simon, l’optimum est une utopie
A partir de ce constat, Simon déduit l’existence de 2 types de décisions dans l’entreprise :
-Les décisions programmées qui ont un caractère habituel, routinier, répétitif.
-Les décisions non programmées qui ont un caractère non structuré et qui sont très importantes
pour la vie de l’entreprise ; Elles sont de la compétence des dirigeants.

B. Structure selon Herbert A. Simon :


Simon a développé le concept de "rationalité limitée" pour expliquer comment les individus
prennent des décisions dans des situations complexes et incertaines. Selon lui, les individus ne
sont pas capables de traiter toutes les informations pertinentes et d'optimiser parfaitement leurs
choix. Au lieu de cela, ils cherchent à satisfaire leurs besoins en recherchant une solution
suffisamment bonne parmi les options disponibles. Cette approche est appelée "satisficing".

La structure de décision de Simon est composée de trois étapes :

1. L'identification du problème : La première étape consiste à reconnaître qu'un problème


existe et nécessite une décision. Cette reconnaissance peut être déclenchée par une incohérence
entre les objectifs de l'organisation et les résultats observés, une opportunité à saisir ou un défi
à relever.
2. La recherche et l'évaluation des alternatives : Une fois le problème identifié, les décideurs
recherchent des solutions possibles et évaluent leurs conséquences. Cette étape implique la
collecte d'informations, la création d'options alternatives et l'évaluation de leurs coûts et
bénéfices. En raison de la rationalité limitée, les décideurs peuvent ne pas examiner toutes les
alternatives possibles, mais plutôt se concentrer sur un sous-ensemble d'options jugées
acceptables.
3. Le choix et la mise en œuvre Enfin, les décideurs sélectionnent l'alternative qui répond le
mieux à leurs critères de satisfaction et procèdent à sa mise en œuvre. Cette étape peut inclure
des ajustements de l'alternative choisie, la planification et l'allocation des ressources, ainsi que
le suivi et l'évaluation des résultats.
L'école de décision comme cadre d'analyse :
L'école de décision utilise la structure de décision de Simon comme un cadre pour analyser et
comprendre les procesus décisionnels au sein des organisations. Les chercheurs de cette école se
concentrent sur les questions suivantes :
- Comment les individus et les organisations identifient-ils les problèmes et les opportunités ?
- Quels sont les processus cognitifs et les heuristiques utilisés pour rechercher et évaluer les
alternatives ?
- Quels facteurs influencent la sélection et la mise en œuvre des alternatives ?
En étudiant ces questions, l'école de décision cherche à améliorer notre compréhension de la
prise de décision organisationnelle et à proposer des stratégies pour améliorer la qualité des
décisions.
3- R. M. CYERT et J.G. MARCH :
3-1-Biographie :

Richard Cyert
est né en 1921 à Milwaukee, Wisconsin, États-Unis. Il a obtenu un baccalauréat ès sciences
en économie de l'Université du Wisconsin en 1943, puis un doctorat en économie de l'Université
de Chicago en 1948. Il a commencé sa carrière universitaire à l'Université Carnegie Mellon
(anciennement connue sous le nom de Carnegie Institute of Technology) en 1949, où il a
gravi les échelons jusqu'à devenir président de l'université en 1972. Cyert était un économiste
et théoricien de l'organisation reconnu pour ses contributions à l'analyse des coûts de transaction
et à la prise de décision organisationnelle.

James March
est né en 1928 à Cleveland,Ohio, États-Unis.
Il a obtenu un baccalauréat ès sciences en
Économie et en sciences politiques de
l'Université du Wisconsin en 1948, puis un
doctorat en économie de l'Université Yale
en 1951.
Il a commencé sa carrière universitaire à l'Université Stanford en 1956, où il a enseigné dans
le département de sciences politiques et a également occupé des postes de direction à l'école de
commerce de Stanford. March était un spécialiste de la théorie de l'organisation et de la prise de
décision, et il est surtout connu pour son travail avec Cyert sur le modèle de la prise de décision
organisationnelle.
Ensemble, Cyert et March ont travaillé sur plusieurs projets de recherche et ont publié
plusieurs articles et livres sur la théorie de l'organisation et de la prise de décision. Leur livre
"A Behavioral Theory of the Firm", publié en 1963, a été particulièrement influent dans le
domaine de la gestion et a contribué à l'émergence de la théorie de la prise de décision
organisationnelle. En 1990, ils ont co-écrit un autre livre intitulé "Behavioral Theory of
Organizations" qui a étendu leur modèle de prise de décision organisationnelle pour inclure une
analyse plus approfondie des processus de communication et de la gestion du changement
organisationnel.
Leur travail a été largement reconnu et récompensé tout au long de leur carrière. Cyert a reçu
de nombreux prix et distinctions, notamment la National Medal of Science en 1988, et March a
été élu à l'Académie nationale des sciences en 1976 et à l'Académie américaine des arts et des
sciences en 1982. Ils ont tous deux eu un impact significatif sur le développement de la théorie
de l'organisation et de la prise de décision, et leur travail continue d'être étudié et appliqué dans
de nombreux domaines de la gestion et des affaires.

3-2-L’apport :
 Les théories de Cyert :

• Théorie de la prise de décision organisée : Cyert a proposé que les décisions ne sont pas
prises par un individu isolé, mais plutôt par un groupe de personnes agissant en tant que système
organisé. Selon lui, les décisions sont le résultat d'un processus de négociation et de compromis
entre les différents acteurs de l'organisation, tels que les dirigeants, les employés, les clients, les
fournisseurs, etc.

• Théorie de la rationalité limitée : Cyert et son collègue James March ont également
développé une théorie de la rationalité limitée, qui remet en question l'hypothèse selon laquelle
les individus sont parfaitement rationnels dans leur processus de prise de décision. Selon cette
théorie, les individus ont des limites cognitives, temporelles et émotionnelles qui les empêchent
de traiter l'information de manière exhaustive et de prendre des décisions optimales. Ainsi, ils
optent pour des décisions satisfaisantes qui répondent aux exigences minimales plutôt qu'aux
exigences maximales.

• La notion de "slack" : Cyert a également introduit la notion de "slack" dans la théorie


organisationnelle, qui se réfère aux ressources excédentaires que possède une organisation.
Selon Cyert, ces ressources peuvent être utilisées pour réduire le stress et l'incertitude dans les
processus de prise de décision en offrant une marge de manœuvre pour l'expérimentation et
l'exploration de nouvelles options.
• L'importance de l'apprentissage organisationnel : Enfin, Cyert a souligné l'importance de
l'apprentissage organisationnel dans les processus de prise de décision. Selon lui, l'apprentissage
organisationnel peut aider les entreprises à mieux comprendre les résultats de leurs décisions
antérieures et à adapter leur comportement en conséquence.
En résumé, l'apport de Cyert à l'école de décision est d'avoir proposé une vision plus réaliste
et nuancée de la prise de décision organisationnelle en reconnaissant la complexité des
processus de négociation et de compromis, les limites de la rationalité humaine, l'importance de
la slack et de l'apprentissage organisationnel.

 Les théories de James March :


• La théorie de la décision : March a développé une théorie de la décision qui met en évidence
les processus de choix qui sous-tendent les décisions prises par les individus et les organisations.
Il a exploré la façon dont les décideurs traitent l'information et prennent en compte les risques
et les incertitudes.

• La théorie de l'apprentissage organisationnel : March a également étudié l'apprentissage


organisationnel et la façon dont les organisations peuvent s'adapter à leur environnement. Il a
proposé que les organisations apprennent principalement par essais et erreurs, et que la diversité
des connaissances et des expériences de leurs membres est essentielle pour favoriser cet
apprentissage.

• . La théorie de la prise de décision incrémentale : March a développé la notion de prise de


décision incrémentale, qui se produit par petites étapes successives plutôt que par des
changements radicaux. Selon cette théorie, les organisations sont souvent réticentes à prendre
des décisions importantes qui pourraient perturber leur fonctionnement, et préfèrent plutôt
procéder à des ajustements progressifs.

• La théorie des coûts de transaction : March a contribué à la théorie des coûts de transaction,
qui examine les coûts associés à la coordination des activités économiques. Selon cette théorie,
les organisations ont tendance à internaliser les activités plutôt que de les externaliser si les
coûts de transaction sont trop élevés.

• La théorie de l'ambigüité : March a également étudié la façon dont les organisations gèrent
l'ambiguïté. Selon lui, les organisations ont tendance à établir des règles et des procédures
claires pour gérer l'incertitude, mais ces règles peuvent également limiter leur capacité à
s'adapter à des situations nouvelles et inattendues.

 L’apport des deux auteurs :


Richard Cyert et James March sont en effet deux auteurs majeurs de l'école de décision. Ils
ont travaillé ensemble pour développer une théorie de la prise de décision organisationnelle qui
est devenue connue sous le nom de "Modèle de Cyert et March".
Dans leur livre de référence intitulé "A Behavioral Theory of the Firm" publié en 1963,
Cyert et March ont proposé un modèle de prise de décision organisationnelle qui mettait l'accent
sur les processus décisionnels et les influences environnementales. Selon eux, les décisions
prises par les organisations ne sont pas le résultat d'une seule personne ou d'un petit groupe de
personnes, mais plutôt le résultat d'un processus social et organisationnel complexe impliquant
de nombreux acteurs et parties prenantes.
Le modèle de Cyert et March décrit comment les organisations recueillent des informations,
formulent des objectifs, prennent des décisions et mettent en œuvre des actions. Il met également
en évidence le rôle des conflits et des négociations dans le processus de prise de décision, en
soulignant que les différentes parties prenantes peuvent avoir des intérêts et des objectifs
différents.
Le modèle de Cyert et March a été largement adopté dans les études organisationnelles et a
contribué à l'émergence de la théorie de la prise de décision organisationnelle. Aujourd'hui, il
est considéré comme l'un des modèles les plus influents pour comprendre la manière dont les
organisations prennent des décisions.
 La théorie du comportement de la firme :
La théorie du comportement de la firme est une théorie en économie et en management qui
vise à expliquer comment les entreprises prennent des décisions en matière de production, de
prix et d'investissement. Cette théorie a été développée par des économistes tels que Herbert
Simon, James March et Richard Cyert.
La théorie du comportement de la firme part du principe que les entreprises ne sont pas des
entités purement rationnelles et que leurs décisions ne sont pas toujours prises de manière
optimale. Au lieu de cela, les entreprises sont considérées comme des entités complexes,
constituées de nombreux individus qui ont des objectifs différents, des connaissances limitées
et qui font des choix en fonction des contraintes auxquelles ils sont confrontés.
Selon la théorie du comportement de la firme, les entreprises cherchent à maximiser leur
performance à long terme plutôt que de maximiser les profits à court terme. Pour ce faire, elles
doivent prendre en compte les coûts et les avantages de leurs décisions à court terme, tout en
considérant l'impact de ces décisions sur leur réputation, leur image de marque et leur capacité
à attirer et à retenir des employés talentueux.
La théorie du comportement de la firme met également l'accent sur l'importance de la prise
de décision collective au sein de l'entreprise. Les décisions ne sont pas prises par un seul
décideur, mais plutôt par un groupe de personnes qui représentent différents départements et
fonctions de l'entreprise. Ce processus de prise de décision collective est souvent basé sur des
négociations et des compromis, ce qui peut conduire à des décisions qui ne sont pas toujours
optimales sur le plan économique.
En somme, la théorie du comportement de la firme met l'accent sur l'importance de la prise
de décision collective, de la performance à long terme et de la prise en compte des contraintes
et des coûts à court terme dans la prise de décision en entreprise. Elle considère que les
entreprises sont des entités complexes, qui ne sont pas purement rationnelles et qui prennent des
décisions en fonction de leurs objectifs, de leur réputation et de leur capacité à attirer et à retenir
des employés talentueux.

 Les 4 concepts de la theorie :


Richard Cyert et James March ont effectivement proposé quatre concepts fondamentaux pour
expliquer leur théorie du comportement de la firme. Voici une présentation plus détaillée de
chacun de ces concepts :
1. La quasi-résolution des conflits : Ce concept se réfère au processus de négociation et de
compromis qui a lieu au sein de l'entreprise pour résoudre les conflits d'intérêts entre les différents
acteurs impliqués dans le processus de prise de décision. Cyert et March considèrent que les
décisions prises au sein de l'entreprise sont le résultat d'un compromis entre les différentes parties
prenantes, qui poursuivent des objectifs différents et souvent contradictoires. Ils soutiennent que
les conflits ne sont pas résolus complètement, mais qu'ils sont plutôt "quasi-résolus", c'est-à-dire
qu'un compromis est trouvé qui permet à l'entreprise de poursuivre ses objectifs multiples.
Exemple : Dans une entreprise, les représentants des employés demandent une augmentation
de salaire, tandis que la direction souhaite réduire les coûts. Les deux parties peuvent trouver
un compromis en acceptant une augmentation de salaire moins importante que celle
demandée initialement.
2. L'élimination de l'incertitude : Ce concept se réfère à la recherche constante d'informations
par l'entreprise pour réduire l'incertitude et prendre des décisions plus éclairées. Cyert et March
estiment que l'entreprise doit faire face à un environnement incertain, où les événements futurs
sont difficiles à prévoir. Pour prendre des décisions éclairées, l'entreprise doit donc collecter des
informations sur son environnement, sur ses concurrents et sur les évolutions du marché. Cette
collecte d'informations est un processus continu qui aide l'entreprise à réduire l'incertitude et à
prendre des décisions plus efficaces.
Exemple : Une entreprise de produits électroniques surveille constamment les tendances du
marché et les évolutions technologiques pour pouvoir anticiper les évolutions du marché et
ajuster sa production en conséquence.
3. La recherche de la problématique : Ce concept se réfère au processus par lequel l'entreprise
identifie et définit les problèmes qu'elle doit résoudre. Cyert et March considèrent que les
problèmes ne sont pas donnés, mais qu'ils sont plutôt construits par l'entreprise à travers un
processus de recherche. Ils estiment que l'entreprise doit être proactive dans l'identification des
problèmes, en se posant constamment des questions sur son environnement et sur ses
performances. Ce processus de recherche de la problématique aide l'entreprise à comprendre les
enjeux auxquels elle est confrontée et à prendre des décisions plus adaptées.
Exemple : Une entreprise qui constate une baisse de ses ventes peut mener une étude de
marché pour comprendre les raisons de cette baisse et trouver des solutions pour y remédier.
4. L'apprentissage : Ce concept se réfère à la capacité de l'entreprise à apprendre de ses
expériences passées et à adapter son comportement en conséquence. Cyert et March considèrent
que l'entreprise doit être capable de s'adapter à son environnement en apprenant de ses succès et
de ses échecs passés. Ils estiment que l'apprentissage est un processus continu qui aide l'entreprise
à s'améliorer et à s'adapter aux évolutions du marché.
Exemple : Une entreprise qui a subi des pertes financières importantes peut analyser les
raisons de ces pertes et en tirer des leçons pour améliorer son fonctionnement et éviter de
commettre les mêmes erreurs à l'avenir.

En résumé, ces quatre concepts (la quasi-résolution des conflits, l'élimination de l'incertitude, la
recherche de la problématique et l'apprentissage) sont tous liés à la façon dont les entreprises
prennent des décisions et réagissent aux changements dans leur environnement. Ils sont tous
importants pour comprendre la théorie du comportement de la firme et son impact sur la gestion
des entreprises.
Conclusion

En conclusion, l'école de décision est une approche essentielle pour comprendre comment
les individus et les organisations prennent des décisions dans des situations complexes et
dynamiques. Cette école de pensée a été développée en réponse aux besoins de la Seconde
Guerre mondiale et a depuis été utilisée dans une variété de contextes organisationnels et non-
organisationnels.
En examinant les travaux des auteurs clés de cette école de pensée, notamment Chester
Bernard, Herbert Simon, M. Cyert et J.G. March, nous avons vu comment leurs contributions
ont permis de comprendre comment les individus prennent des décisions, comment les
organisations prennent des décisions et comment ces décisions sont influencées par des facteurs
internes et externes.

En fin de compte, l'école de décision est une approche précieuse pour comprendre comment
les décisions sont prises et comment ces décisions peuvent être améliorées pour atteindre les
objectifs organisationnels. Les modèles de prise de décision développés par cette école de pensée
peuvent aider les individus et les organisations à prendre des décisions plus efficaces, plus
efficientes et plus éclairées, ce qui peut contribuer à la réussite organisationnelle à long terme.

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