Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. Le processus décisionnel
La démarche décisionnelle peut se résumer par le fait de choisir d'arbitrer entre différentes options.
Il s'agit toutefois d'un véritable processus comprenant huit étapes successives :
Identification d'un problème
Identification des critères de décision
Attribution de priorités aux critères
Développement des diverses options
Analyse des options
Sélection d'une option
Evaluation de l'efficacité de la décision
critères de décision : Ensemble des facteurs de toute nature, perçus par le décideur, et pesant dans
une décision. Pour utiliser la possibilité des critères, il faut pondérer ces derniers en utilisant des
notes.
La mise en œuvre d'une décision : c'est la communication de la décision aux personnes concernées.
Les personnes chargées de mener à bien la décision accepteront plus volontiers les résultats si elles
participent activement au processus décisionnel.
La prise de décision au sein des organisation est sensée être rationnelle. Ce qui suppose objectivité
et logique. On formule alors des hypothèses de rationalité. Toutefois dans la réalité les hypothèse ne
se vérifient pas toujours, car le niveau de certitude n'existe que très rarement.
Une fois un problème identifié, le manager doit énumérer les critères de décision qui interviennent
dans la résolution d'un problème. (dans la réalité, un remplacement de véhicule par exemple, le
manager doit mettre dans la balance le prix, le modèle, la taille). Quand tout n'est pas aussi clair que
le remplacement d'un véhicule, les décisions devront être prises dans un contexte d'incertitude.
Incertitude : cotexte dans lequel les manager n'ont pas une connaissance absolue du problème et ne
peuvent donc déterminer une probabilité acceptable de résultats.
Pour prendre une décision, la créativité peut s'avérer importante. Nous de disposons pas tous du
même degré de créativité, mais cela peut se travailler.
Face à cette rationalité limitée, les managers peuvent être confrontés à certains problèmes : prendre
des décisions hâtives, solutions de facilité, décisions déjà prises par le passé.
Dans le cas où les hypothèses de rationalité absolue ne sont pas valables, les étapes du processus de
prise de décision vont donc dépendre grandement de l'intérêt personnel de l'acteur, de la culture de
son organisation, de la politique interne et des enjeux de pouvoir.
- Les heuristiques d'accessibilité mentale : les jugements se fondent sur les informations
immédiatement disponibles. On accorde plus d'importance à un événement récent par exemple
qu'un événement ancien.
- Les heuristiques de représentativité : Tendance de l'acteur à fonder ses jugements sur la
probabilité des choses familières et la similitude avec d'autre situations qu'il connaît.
Les problèmes structurés sont en parfaite harmonie avec des hypothèses de rationalité absolue (un
fournisseur pas ponctuel, un client désirant retourner des marchandises)
Les managers sont souvent confrontés à des problèmes non structurés : problèmes nouveaux pour
lesquels les informations disponibles sont limitées, lacunaires ou incomplètes.
Si le problème est structuré et les décisions programmées, on a pas vraiment besoin de se lancer
dans un processus décisionnel. Souvent ce sont des problèmes qui ont déjà eu lieu et les managers se
contentent d'appliquer ce qu'ils ont fait par le passé. Une procédure, par exemple, est un ensemble
d'étapes séquentielles liées entre elles qu'un manager peut suivre pour régler un problème structuré.
Les procédures simplifient le processus décisionnel.
La règle, quant à elle, correspond à une affirmation explicite indiquant au manager ce qu'il doit ou ne
doit pas faire. Le recours aux règles est aussi pour les problèmes structurés.
La politique forme une troisième orientation possible pour prendre des décisions programmées.
Comparé à une règle, une politique fixe des paramètres pour le décideur au lieu de lui énoncer
exactement les actions conseillées et interdites.
Les décisions non programmées concernent des problèmes non structurés. Seule une solution
personnalisée peut résoudre.
Plus un manager va occuper une position élevée dans la hiérarchie et plus les problèmes qu'ils
doivent traiter vont présenter un caractère non structuré. Les décisions programmées diminuent le
besoin de trancher et permettent par là même de faire des économies.
Ces styles peuvent se combiner au sein d'une même personne. La plupart des managers
présenteront donc un style dominant.
7. Décider en groupe ?
Aujourd'hui les managers prennent beaucoup de décisions de groupe, notamment celles ayant des
conséquences à long terme sur le personnel de l'organisation. Dans la plupart des orga, même de
taille moyenne, pullulent comités, groupes de travail, commissions de contrôle, équipes de projets
ou autres, tous ayant pour dessein de réaliser des choix collectifs. Les membres de ces groupes sont
en principe directement concernés par les décisions, ils sont donc les mieux placés pour choisir.
Les groupes peuvent se voir charger de n'importe laquelle des huit étapes du processus décisionnel.
les avantages des décisions collectives : Informations plus complètes, plus d'options, les décisions
collectives facilitent l'adoption d'une solution. L'approche par groupe facilite la légitimité d'une
solution prise de manière démocratique.
Les inconvénients des décisions collectives : rassembler du monde demande du temps, les
premières interactions sont souvent inefficaces. Domination de la minorité, les membres n'étant
jamais égaux point de vue position hiérarchiques. La pression de conformité. Des fois, la pensée de
groupe sape toute réflexion critique. La question de responsabilité du choix final persiste.
Au final seulement si le groupe a une forte cohésion avec un meneur impartial quant à la
participation de tous les membres, permet de prendre de meilleures décisions.
Une nouvelle catégorie de processus de prise de décision est la réunion électronique. Proche du
groupe nominal mais par ordinateur. On utilise aussi cela pour passer des messages anonymes par
ordinateur dans une même salle (TGAO) travail de groupe assisté par ordinateur. On gagne en
franchise et en efficacité. A ne pas confondre avec la vidéoconférence.