Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Une bonne stratégie de rémunération atteint un équilibre entre l’équité interne et la concurrence avec le marché.
La rémunération et les avantages sociaux ont des répercussions sur la productivité et le bonheur des employés, de
même que sur la capacité de votre organisation à réaliser ses objectifs. Il est dans votre avantage de vous assurer
que vos employés sont rémunérés d’une façon créative et qu’ils connaissent les avantages sociaux qui leur sont
offerts.
Équité
L’équité ou l’impartialité a été mentionnée comme un élément clé de la création d’un système de rémunération
efficace. On peut définir l’équité selon trois plans différents:
On parle d’équité en milieu de travail lorsqu’on a l’impression que tous les employés d’une organisation
sont traités de façon juste.
On parle d’équité relative à la rémunération externe lorsque les employés d’une organisation ont
l’impression qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport aux personnes qui exercent des emplois
similaires dans d’autres organisations.
On parle d’équité relative à la rémunération interne lorsque les employés d’une organisation ont
l’impression qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport à la valeur relative de leur emploi au sein de
l’organisation.
Une impression d’iniquité ou d’injustice, par rapport à la situation externe ou interne, peut démoraliser les
employés et diminuer l’efficacité organisationnelle. Par exemple, si les employés ont l’impression de ne pas être
rémunérés équitablement, ils peuvent faire moins d’efforts ou quitter l’organisation, ce qui nuit au rendement
général de l’organisation.
Équité interne
«On parle d’équité relative à la rémunération interne lorsque les employés d’une organisation ont l’impression
qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport à la valeur relative de leur emploi au sein de l’organisation.»
Une autre façon d’exprimer ce concept est de dire qu’une personne aura l’impression que ses responsabilités, les
compensations qu’elle reçoit et ses conditions de travail sont justes et équitables quand elle les compare à celles
des autres employés exerçant des emplois similaires dans la même organisation. On considère des facteurs comme
le niveau de compétence, les efforts et les responsabilités du rôle exercé, et les conditions de travail.
Une étude portant sur l’équité interne peut évaluer si l’équité relative au salaire est assurée dans l’organisation
pour des emplois similaires, et si tous les rôles d’une organisation sont régis par les mêmes lignes directrices en
matière de rémunération. On assigne généralement à chaque rôle une échelle salariale assortie de critères qui
permettent de déterminer où se situe l’employé dans cette échelle.
Un organisme peut employer plusieurs travailleurs sociaux pour œuvrer auprès de groupes de clients similaires. En
examinant le salaire de chaque employé et en comparant ce salaire avec celui des autres employés exerçant le
même rôle, vous pourrez évaluer si l’équité interne règne. Cela ne veut pas dire que tous les employés reçoivent le
même salaire, mais plutôt qu’ils sont payés de façon juste comparativement aux autres employés exerçant le même
rôle qu’eux. Des écarts de salaire peuvent dépendre du niveau de scolarité, de l’expérience, des années de services
ou du degré de responsabilités.
Équité externe
«On parle d’équité relative à la rémunération externe lorsque les employés d’une organisation ont l’impression
qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport aux personnes qui exercent des emplois similaires dans
d’autres organisations.»
L’équité externe règne lorsque les taux de salaire à l’intérieur d’une organisation sont au moins équivalents au
taux moyen du secteur ou des organisations comparables. Les employeurs veulent s’assurer qu’ils sont en mesure
de payer les montants nécessaires pour recruter, retenir et motiver un nombre adéquat d’employés qualifiés. Il est
essentiel de créer une structure de rémunération qui offre au départ des salaires concurrentiels.
Les employés comparent également leur rôle et leur salaire aux rôles et aux salaires des autres organisations.
Malheureusement, ils n’établissent pas toujours des comparaisons avec des organisations similaires ou même des
organisations du même secteur. Pour évaluer l’équité externe, les employés considèrent généralement bien
d’autres éléments que le salaire de base. Certains évalueront l’équité externe en fonction des avantages sociaux, de
la sécurité d’emploi, du milieu de travail physique ou des perspectives d’avancement.
L’utilisation des enquêtes salariales est essentielle pour vous permettre d’évaluer si ce que vous offrez comme
rémunération et avantages sociaux est comparable à ce qui est offert dans d’autres organisations pour des rôles
similaires. Il est important de s’assurer que les principaux objectifs et responsabilités des rôles comparés sont
semblables, et que l’organisation se compare avec des organisations du même secteur.
Certaines organisations communautaires se sont efforcées d’améliorer la qualité de vie du personnel en requérant
de leurs employés à temps plein qu’ils travaillent seulement 35 heures par semaine, tandis que beaucoup d’autres
organisations exigent que leurs employés travaillent 37,5 ou même 40 heures par semaine.
Il est important, en comparant le salaire de base offert dans deux groupes différents pour un rôle spécifique, de
tenir compte du nombre d’heures travaillées dans chacun de ces groupes.
La différence dans le nombre d’heures peut sembler minime. Toutefois, si une personne qui travaille 37,5
heures par semaine gagne 40 000 $ par année, cela correspond à un taux horaire de 20,51 $; tandis que si une
personne qui travaille 35 heures par semaine est payée 20,51 $ de l’heure, son salaire annuel n’est que de 37
328 $ par année. Il faut que le nombre d’heures de travail soit clairement précisé afin de pouvoir juger si une
situation est équitable.
Haut de la page
Stratégie organisationnelle
Il vous faut tenir compte de plusieurs facteurs lorsque vous élaborez votre système de rémunération, afin de vous
assurer qu’il correspond à la stratégie et aux objectifs de votre organisation. Un facteur clé à ne pas oublier : votre
stratégie en matière de rémunération doit contribuer à créer la culture de travail que vous souhaitez instaurer. La
façon dont vous structurez votre système et gérez les questions relatives à l’équité interne et externe orientera
directement la culture organisationnelle.
Votre philosophie devrait respecter la taille de votre organisation. Si vous avez un effectif restreint ou de taille
moyenne, élaborez une stratégie simple et facile à appliquer. Un facteur important de réussite est de s’assurer que
les lignes directrices de votre système de rémunération sont clairement communiquées et appliquées de façon
uniforme.
Composantes
Lorsque vous aurez développé la philosophie qui sous-tend votre plan stratégique et la culture organisationnelle, il
est important de déterminer les différences qui devraient exister dans les structures salariales pour le personnel
de gestion, les professionnels et le personnel de première ligne.
Objectifs : Quel rôle voulez-vous que remplisse votre programme de rémunération dans la réussite de votre
organisation?
Voulez-vous être considéré comme un employeur de choix parmi les organisations de même nature que la
vôtre?
Voulez-vous mettre l’accent sur de généreux avantages sociaux, plutôt que sur des salaires supérieurs?
Voulez-vous lier la rémunération au rendement? Pourquoi, pourquoi pas?
Voulez-vous offrir un horaire de travail très flexible, différentes périodes de travail, un soutien à la
formation?
Concurrence sur le marché : Est-ce que vous comparerez les composantes de votre système de
rémunération à ce qui est offert sur le marché dans lequel vous œuvrez, ou est-ce que vous comparerez des rôles
internes?
Votre organisation s’efforce-t-elle de payer une rémunération équivalente ou supérieure au marché, ou se
contente-t-elle de payer une rémunération inférieure au marché?
Voulez-vous que les salaires offerts soient au-dessus de la moyenne, dans la moyenne ou sous la moyenne?
Est-ce que les avantages sociaux et les incitatifs compenseront pour les salaires?
Que voulez-vous offrir qui vous permettrait de vous distinguer des autres employeurs du secteur?
Que voulez-vous que les parties intéressées pensent de vous?
Dans quelle mesure votre programme d’avantages sociaux devrait-il être généreux, comparativement à la
rémunération en espèces?
Composantes : Quelles seront les composantes de votre programme de rémunération?
Est-ce que certains employés seront payés à l’heure tandis que d’autres recevront un salaire? Pourquoi,
pourquoi pas?
Les heures de travail seront-elles différentes selon les groupes? Pourquoi, pourquoi pas?
Les heures de travail — heures flexibles, compensatoires ou supplémentaires — varieront-elles selon les
groupes? Pourquoi, pourquoi pas?
Les heures flexibles permettent à un employé de faire une plus longue semaine de travail que ce qui est
exigé. Par exemple, un employé doit travailler 37,5 heures par semaine et choisit de travailler 40 heures
par semaine; après 3 semaines, il a gagné 7,5 « heures flexibles ». C’est la plupart du temps en vertu d’un
tel horaire qu’une personne a congé un vendredi sur trois. Les semaines de travail comprimées permettent
souvent, durant les mois d’été, de réduire les heures de travail des employés.
Les heures supplémentaires représentent les heures de travail accomplies en plus des heures de travail
normales et requises. Pour les employés payés à l’heure, le salaire horaire pour les heures supplémentaires
peut être majoré à 1,5 fois le salaire horaire normal. Une entente est habituellement conclue avec le
personnel de gestion pour les heures supplémentaires, stipulant que les employés salariés ne reçoivent pas
de rémunération pour leurs heures supplémentaires, mais plutôt un congé — des heures compensatoires
— égal au nombre d’heures supplémentaires.
Les heures compensatoires sont les heures supplémentaires accomplies par un employé en raison des
exigences de son emploi, ou en raison d’une situation spéciale ou de demandes pour une certaine journée.
Les heures compensatoires équivalent généralement au nombre d’heures supplémentaires effectuées. Par
exemple, un employé doit travailler 2 heures supplémentaires pour terminer un projet urgent; il accumule
ainsi 2 heures compensatoires, congé payé qu’il pourra prendre au moment négocié avec son superviseur
immédiat.
Comment déterminera-t-on les hausses salariales des employés?
À quelle fréquence évaluera-t-on le rôle d’un employé par rapport aux groupes de comparaison établis?
Pour en savoir davantage sur les groupes de comparaison, voir la section consacrée aux enquêtes
salariales.
Établirez-vous une échelle salariale et des critères d’avancement? À cet égard, quelle importance auront la
qualification et la reconnaissance des titres de compétences?
Haut de la page
Respect de la loi
Les systèmes de rémunération doivent respecter la législation en vigueur en matière de normes du travail,
d’égalité de la rémunération, de droits de la personne, d’assurance-emploi, de retraite ou de prestations de
retraite, de relations de travail, et de santé et sécurité au travail. En consultant régulièrement infoRH et les
principaux sites Web gouvernementaux, de même qu’un spécialiste RH ou un avocat, vous pourrez vous assurer
que les pratiques de votre organisation au sujet de la rémunération respectent la législation en vigueur dans votre
province ou territoire.
Liens et ressources
Les sujets peuvent inclure notamment les salaires, les congés, les primes, les possibilités d’avancement et
l’indemnité de départ. La vérification annuelle de votre conformité à la législation, même si elle nécessite du
temps, est essentielle pour la durabilité de votre organisation.
Traitements et salaires
Lorsque vous déterminez les traitements et salaires qui seront payés par votre organisation, il est important de
connaître les conditions économiques de la région dans laquelle vous œuvrez, le bassin d’employés potentiels et
les exigences législatives en vigueur. De plus, vous devez tenir compte de deux facteurs au moment de déterminer
ce qui sera payé à un employé : d’abord, son rôle au sein de l’organisation; ensuite, ses compétences et son
expérience.
un nouvel employé;
un de vos employés auquel vous devez offrir une augmentation de salaire;
un de vos employés qui assumera un nouveau rôle;
un de vos employés qui vous est précieux et qui envisage de vous quitter en raison de la rémunération.
Il est important de vous assurer que l’approche choisie respecte votre philosophie en matière de rémunération et
qu’elle est appliquée de manière uniforme. Le fait de suivre les lignes directrices établies vous évitera d’offrir une
rémunération ou des conditions exagérément adaptées à une personne en particulier, ce qui risquerait de mettre
en péril l’organisation à cause d’un fardeau financier trop lourd ou de conditions de travail trop accommodantes
qui pourraient entraver l’exécution de tâches essentielles. Pour créer une bonne structure de rémunération, il faut
atteindre un équilibre entre les besoins organisationnels et les considérations concernant les employés.
En répondant aux questions qui suivent, vous pourrez plus facilement déterminer l’équilibre à atteindre.
Si vous envisagez d’avoir recours à un contractuel, il est important de comprendre votre définition de ce terme et
d’établir une comparaison avec la définition qu’en donne Revenu Canada. Les tribunaux estimeront souvent
qu’une personne engagée dans le cadre d’une série de contrats à durée déterminée est en réalité un employé
permanent.
Haut de la page
les compétences;
la qualification;
les tâches;
la responsabilité et l’autorité.
Les emplois qui relèvent d’un domaine ou d’une discipline semblables sont souvent regroupés dans une même
« famille d’emplois ». En général, on utilise ensuite les niveaux hiérarchiques pour définir les compétences et la
qualification requises, en commençant par le niveau inférieur (poste subalterne) pour terminer par le plus haut
niveau. Dans certaines professions, les diplômes peuvent déterminer les différents niveaux; pour un domaine
technique, on peut aussi se référer à l’agrément.
Exemple :
Votre organisation a besoin d’employés ayant obtenu un diplôme en travail social, en psychologie ou dans une
autre discipline des services sociaux.
Vous regroupez ces emplois dans la famille d’emplois « intervenants sociaux ».
Vous créez ensuite une échelle d’évaluation qui progresse ainsi:
niveau d’entrée;
niveau intermédiaire;
niveau cadre;
poste de supervision.
Après avoir établi les niveaux, vous rédigez pour chaque niveau de cette famille d’emplois une description des
tâches et des responsabilités assumées, des compétences nécessaires et de l’autorité conférée.
Lorsque vous évaluez un rôle spécifique, il vous faut déterminer le niveau de compétences et de qualification
qui correspond le mieux à ce rôle. Si les tâches correspondent à un niveau spécifique, alors on applique la
rémunération fixée pour ce rôle. La rémunération est basée sur le niveau de compétences et de responsabilités
approprié; elle n’est pas fixée uniquement en vertu du potentiel ou de la qualification de la personne.
Voir le tableau suivant :
Famille d’emplois et tableau des compétences
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4
Compétences Entrée Intermédiaire Cadre Supervision
Connaissance Acquiert une Développe rapidement Possède une solide Possède une
organisationnelle connaissance pratique une connaissance connaissance de connaissance
de la structure pratique de l’organisation et des approfondie de
organisationnelle. l’organisation et des rapports entre les l’organisation et des
rapports entre les personnes (formels et rapports (internes et
personnes en vue de informels) externes) ayant une
résoudre les incidence sur la
problèmes. réussite d’une équipe et
de l’organisation.
Aptitudes à Démontre une Démontre la capacité Est capable de Est capable d’user de
communiquer compréhension des d’acquérir, sélectionner persuasion et de
techniques de base en d’interpréter et de l’information négocier pour renforcer
communication. Est communiquer appropriée et la la collaboration et
capable de présenter l’information. Est meilleure méthode ou obtenir un consensus
des idées bien capable de définir le meilleur support pour la prise de
structurées, tant clairement les pour faire une décisions. Est capable
verbalement que par exigences liées aux présentation, tant de traduire des
écrit. tâches ou à un emploi. verbalement que par questions techniques
Démontre la capacité écrit. Est capable très pointues en termes
de présenter des idées d’exposer clairement compréhensibles pour
de façon claire, tant de des idées sur des sujets les profanes.
vive voix que par écrit. non familiers.
Travail d’équipe Travaille en Démontre la capacité Selon les besoins, est Dirige les efforts des
collaboration avec des d’assumer et de capable de planifier et équipes, et évalue et
gens qui font ou non partager des de gérer des projets intègre les compétences
partie de l’organisation responsabilités, tout en communs, et d’y et les forces des
et reconnaît son rôle au donnant l’exemple de participer. Coordonne personnes et des
sein de l’équipe pour fructueuses avec d’autres équipes afin d’assurer
l’exécution des tâches interactions avec les responsables afin de la réussite des projets
confiées. membres de l’équipe. réaliser les résultats et de l’organisation.
convenus.
Pour certaines organisations, le classement est fondé sur les responsabilités hiérarchiques tandis que, pour
d’autres, le classement est directement lié à la rémunération du marché. Selon l’approche choisie, une matrice de
rémunération ou un tableau comparatif peut être élaboré afin d’établir des comparaisons. Quelle que soit
l’approche, l’objectif est de cerner ce qui est nécessaire pour assurer un rendement et/ou une progression qui
soient satisfaisants. Il faut donc utiliser les mêmes critères au moment du recrutement, de la fixation des buts et
des attentes, de la reconnaissance des réalisations et de la promotion d’un employé. Même si les facteurs qui
servent à établir des différences entre les niveaux sont fondés sur des exigences scolaires ou techniques,
l’important est d’avoir obtenu le titre de compétences ou atteint l’objectif fixé.
Que votre philosophie préconise la comparaison avec d’autres rôles au sein de votre organisation ou la
comparaison avec le secteur élargi ou le marché, des critères clairement définis permettront d’établir une
évaluation et une rémunération juste et cohérente.
Comme dans l’exemple précédent, plusieurs niveaux peuvent exister pour un rôle ou pour des types de rôles
interreliés, et on associe à chaque niveau une valeur monétaire (dollars). La création de grilles salariales est basée
sur des données internes et/ou externes.
Certaines échelles ne comportent qu’un seul niveau et un seul salaire par rôle; tous les employés reçoivent ce
salaire, qu’ils commencent ou non leur emploi.
Cette approche est jugée quelque peu limitée car les employés (ou les candidats potentiels), qui détiennent
une variété d’expériences et de compétences, n’ont peut-être pas les compétences et habiletés décrites, bien
qu’ils puissent posséder un très grand potentiel et qu’ils semblent bien adaptés à la culture organisationnelle.
D’autres échelles ne comportent qu’un seul niveau par rôle, assorti d’une fourchette salariale.
Le salaire accordé dépendra des critères établis : expérience, compétences, potentiel et adéquation.
La fourchette est d’ordinaire fixée après avoir évalué les données comparatives du marché, mais le salaire
accordé à la personne dépend habituellement de ses compétences et aptitudes par rapport à celles des autres
employés exerçant le même rôle.
Les critères permettant de progresser dans une échelle salariale doivent se conformer à la philosophie en
matière de rémunération et être précisés au moment de l’établissement de l’échelle salariale.
L’élaboration d’une matrice précisant les niveaux hiérarchiques d’une famille d’emplois, de même que les
compétences et la qualification nécessaires, peut aider à déterminer le salaire approprié pour un poste.
Exemple : Emplois d’intervenants sociaux comparés aux données du marché (les chiffres ont été établis aux fins
de cet exemple)
Évaluation des emplois pour établir le salaire après comparaison avec les données externes
Fourchette salariale Valeur médiane Valeur médiane
de l’échelle salariale de l’enquête externe
Dans cet exemple, la valeur médiane pour les niveaux intermédiaire et cadre est conforme aux données externes
du marché. Toutefois, la valeur médiane pour le niveau de supervision est bien plus faible que la valeur médiane
du marché. Dans cette organisation, un superviseur devrait recevoir 110 % du montant fixé dans l’échelle salariale
pour que son salaire soit comparable au salaire moyen du marché. Pour cet exemple, le premier salaire que
l’organisation voudrait augmenter serait celui du personnel de supervision.
Évaluation des emplois pour établir le salaire après comparaison avec les données internes
Fourchette salariale Valeur médiane Salaire moyen des Pourcentage de
de l’échelle salariale titulaires de poste actuels la valeur
médiane
Dans cet exemple, le salaire moyen pour les niveaux intermédiaire et cadre est très proche de la valeur médiane de
l’échelle salariale de l’organisation, tandis que le salaire du personnel de supervision ne représente que 95 % de la
valeur médiane (ce qui, souvenons-nous, représente 5 000 $ de moins que la valeur médiane de toutes les
organisations ayant participé à l’enquête salariale). Ce manque d’équité, tant à l’interne qu’avec le marché,
pourrait faire en sorte qu’il soit plus difficile de retenir ou de recruter le personnel qualifié.
Pour en savoir davantage sur les enquêtes salariales » [Link to HR Toolkit section on Salary Surveys]
Lorsque vous aurez déterminé les critères qui serviront à fixer le salaire d’une personne par rapport à la
fourchette ou l’échelle salariale, vous devrez les mettre par écrit afin qu’ils soient suivis de façon uniforme au
sein de l’organisation.
De même, lorsque votre organisation aura déterminé le moment et la manière de mettre à jour les descriptions
d’emploi, il faudrait mettre par écrit la procédure à suivre, pour référence ultérieure.
Vous devriez également élaborer et mettre par écrit des stratégies pour toutes les pratiques de rémunération, y
compris les augmentations salariales au mérite, les augmentations accordées en raison du coût de la vie,
l’évaluation du rendement, les primes et les promotions.
Haut de la page
Exemple :Si un de vos employés travaille 60 % du temps régulier ou trois jours par semaine (22,5 heures), il est
habituellement admissible aux mêmes avantages sociaux qu’un employé à temps plein; toutefois, il se peut que
cela ne soit pas approprié et il y a quelques exceptions.
Congé annuel
Si l’employé à temps plein se mérite 15 jours de congé annuel, l’employé à temps partiel devrait se mériter 15
jours x 0,6 (le pourcentage de son travail à temps partiel) ou 9 jours complets de congé annuel. Donc, l’employé à
temps plein qui prend une « semaine » de vacances doit prendre congé pour 5 jours, soit l’équivalent d’une
semaine normale de travail. Pour sa part, l’employé à temps partiel qui prend une « semaine » de vacances ne
peut s’absenter que pour 3 jours, soit l’équivalent du nombre de jours de travail par semaine.
Jours fériés
Un employé à temps plein a droit à un certain nombre de jours fériés par année (différent selon les provinces et les
territoires), tandis que, d’après les normes du travail, un employé à temps partiel ne profite que des jours fériés
qui tombent durant son horaire régulier de travail. Comme les règles diffèrent dans chaque province et territoire,
veuillez consulter les Normes du travail en vigueur dans votre province ou territoire pour connaître les jours fériés
que vous devez accorder aux employés à temps partiel.
Haut de la page
Pour en savoir davantage au sujet du salaire minimum dans votre province ou territoire »
Haut de la page
Haut de la page
Mesures incitatives
Les mesures incitatives ne sont généralement pas populaires dans le secteur communautaire. Toutefois, certains
dirigeants commencent à adopter un autre point de vue à cet égard. Le fait d’offrir des mesures incitatives,
particulièrement au personnel cadre, permet aux organisations communautaires d’être plus concurrentielles pour
attirer les personnes compétentes qu’elles ne pourraient attirer sans cela.
Les mesures incitatives sont un moyen de motiver les employés en les récompensant pour leur plus grand
engagement et leur rendement supérieur.
Les mesures incitatives sont un supplément au salaire de base et aux avantages sociaux.
Les mesures incitatives pécuniaires peuvent consister en un pourcentage du salaire de base de l’employé, une
option d’achat d’actions ou des primes en argent, tandis que les mesures incitatives non pécuniaires peuvent
se traduire par divers avantages, p. ex., des journées supplémentaires de vacances ou des activités de
développement professionnel.
Prochaine section : Avantages prévus par la législation