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Lorsque l’on aborde le sujet de l’audit, on a souvent tendance à retrouver les termes d’auditeur
interne et d’auditeur externe.
Celle-ci est souvent un grand groupe car seuls ces derniers disposent d’un service d’audit.
Au sein de ce service, l’auditeur va mener différentes missions dans les différentes composantes de
la société.
Sa mission est de veiller au respect des procédures mises en place par la direction et d’observer la
manière dont les employés travaillent.
Cela permet d’étudier leurs méthodes de travail, d’observer leur adaptation aux changements et de
veiller au bon respect des différents cadres juridiques afin d’éviter tout problème éventuel.
Plus l’entreprise est grande, plus le nombre de ces auditeurs augmente et plus leur degré de
spécialisation est fort.
L’auditeur interne est donc un expert qui doit très bien connaître les métiers sur lesquels il intervient
ainsi qu’être fin diplomate pour ne pas froisser les employés qui le perçoivent souvent comme un
espion de la direction.
Il existe toujours ce décalage entre la base du personnel et le siège social d’où vient l’auditeur.
Les deux parties ont souvent tendance à se faire des reproches et l’auditeur, représentant de la
direction dans les unités opérationnelles, sert régulièrement de défouloir au personnel qui en profite
pour clamer haut et fort la stupidité de telle ou telle méthode de travail.
Et pourtant, l’auditeur interne ne fait que remplir une mission qu’on lui impose.
Si cette présentation insiste sur le côté difficile du métier d’auditeur interne, il faut également
préciser que les contreparties peuvent être très avantageuses.
L’auditeur interne, au cours de ses missions, apprend énormément sur l’entreprise, sur les personnes
qui y travaillent et sur l’impact de stratégies et de modifications sur le personnel.
Ce double lien entre la base et la direction fait de lui un candidat potentiel pour un poste de stratège
ou de cadre dirigeant.
On remarque en effet que les auditeurs internes progressent rapidement dans la hiérarchie de leur
entreprise car leur expertise sont reconnue et appréciée ; c’est un bon moyen d’atteindre la direction
de l’entreprise très rapidement.
L’auditeur externe lui exerce les mêmes tâches que l’auditeur interne, à ceci près qu’il ne travaille
pas à l’intérieur de sa structure mais pour d’autres structures.
Il est donc amené à se déplacer dans les entreprises pour y vérifier le respect des différentes
procédures.
En effet, dans ce cas, à chaque mission, on a l’impression de changer d’entreprise et de devoir faire
l’effort de se réintégrer dans une organisation.
Contrairement à l’auditeur interne, les perspectives d’évolution ne se font pas en interne (quoique)
mais plutôt en externe.
Bien souvent, il arrive que les auditeurs externes soient débauchés par des entreprises clientes. Il est
difficile de conseiller tel ou tel métier dans l’audit.
La méthodologie de l’audit interne dans le cadre d’une mission trouve la toute sa dimension dans la
conduite et l’élaboration de la mission d’audit interne.
En effet, toute mission comprend une phase préliminaire et quatre phases fondamentales:
Il est évident que toute mission d’audit interne s’inscrit dans le cadre du programme et du plan
d’audit élaborés et approuvés antérieurement par la Direction de l’entreprise ou par le comité
d’audit.
Le cycle d’audit et le plan annuel de l’audit, constitue les bases du programme d’un service d’audit
interne.
– Le cycle d’audit couvre une période longue et il est élaboré en fonction de plusieurs facteurs,
notamment:
– Les risques qui pourraient mettre en cause la pérennité de l’entreprise (risques purs, risques
d’exploitation et risques catastrophiques)
– Les domaines sensibles pour lesquels une défaillance du contrôle interne s’avère intolérable
– Les préoccupations de la Direction Générale.
Le plan annuel couvre un exercice et il est élaboré par le service de l’audit interne et approuvé par la
direction Générale ou le comité d’audit.
Ce plan donne la liste des missions à entreprendre par le service. Il est généralement arrêté en
fonction de:
La phase qui suit l’élaboration de l’ordre de mis ion et l’information des audités est l’enquête
préliminaire.
Celle-ci vise le recueil d’informations qui vont faciliter les travaux de l’auditeur interne et lui
permettre de réaliser sa mission avec un gain de temps et efficacité.
Délimitant les objectifs généraux de la mission, la durée de la mission et la présentation des équipes.
Cette opération vise en premier lieu d’impliquer davantage les deux protagonistes pour mieux définir
le programme de travail.
A ce stade, l’auditeur interne va s’attacher à la reconnaissance du domaine à auditer, par l’étude des
dossiers et des rapports de missions antérieurs et de tout document susceptible de l’aider à mieux
cerner l’activité auditée.
Il convient de noter qu’au cours de cette phase diagnostic, l’auditeur interne, élabore un plan
d’action qui énonce:
– les objectifs de l’audit,
– le programme des vérifications à réaliser,
– les personnes à contacter,
– le calendrier prévisionnel des étapes de la mission.
Les conclusions du travail et les anomalies constatés sont transcrites sur des supports spéciaux
notamment, les feuilles du travail, les feuilles de révélation et d’analyse de problèmes.
Le budget de la mission dans un sens large, la couvre dans le temps et dans l’espace depuis la fin de
la phase d’étude à la phase de diffusion du rapport d’audit.
Le suivi de cette opération est réalisé par le responsable de la mission à travers l’état d’avancement.
S’agissant des supports de travail, ils seront étudiés au niveau de la partie consacrée aux outils de
l’auditeur interne.
Le rapport d’audit :
Il sert à convaincre le destinataire et à déclencher une action et il est souvent aussi le résultat des
travaux de synthèse préliminaires.
Les rapports d’audit peuvent revêtir plusieurs formes, dépendre de la nature du travail effectué.
– Formel ou informel
– Définitif ou en cours de mission
– Ecrit ou verbal
A ce niveau, l’auditeur doit respecter un cheminement logique pour donner à son rapport une teneur
de professionnalisme.
. Une description des travaux entamés par l’auditeur et les points soulevés
. Une annexe
Avant de procéder à la diffusion du rapport, l’auditeur interne doit s’attacher à la révision de son
rapport au niveau de la forme et du fond.
La discussion du rapport avec les responsables de l’unité auditée est une étape importante de la
mission dans la mesure où celle-ci peut être l’occasion de valider les constatations et de faire adhérer
les audités aux recommandations émises.
Il faut souligner que la discussion se fera soit avec les supérieurs hiérarchiques, soit avec les
responsables directs et ce, en fonction des conclusions du rapport (absence d’anomalies, anomalies
au niveau de toute l’unité ou une partie de l’unité…).
La réunion de discussion du rapport est en général une épreuve difficile et délicate.
Pour tirer profit de celle-ci, l’auditeur doit se prépare d’une manière sérieuse aux objections et aux
résistances et doit faire preuve d’une grande capacité de négociation.
Cependant, s’il sera amené à faire des adaptations et rectifications à son rapport initial, il ne devrait
en aucun cas céder (sur l’essentiel) ou se compromettre.
Par ailleurs, l’auditeur doit veiller à transmettre une copie du rapport au préalable aux audités (au
moins une semaine à l’avance).
A la fin de la mission, le service audit interne ne doit transmettre son rapport final qu’aux audités et à
la Direction Générale.
– Le rapport détaillé;
– Le rapport de synthèse;
– La synthèse des recommandations (avec un délai pour la réponse)
Cependant, la mission d’audit ne doit pas se limiter à la formulation des recommandations, mais doit
se prolonger par le suivi de la mise en place des mesures correctives.
Cette action fait appel en premier lieu à la collaboration et à l’adhésion des audités.
Dans cette perspective, le service d’audit interne est en général chargé de suivre la mise en oeuvre
des actions correctives et d’informer la Direction Générale de l’avancement de ces actions
Il est évident, que le service d’audit interne ne s’implique pas dans l’action de mise sous peine de
perdre son objectivité future.
La mission d’audit est définie comme étant une mission “d’assurance”, c’est-à-dire :
Une mission confiée à un professionnel avec initialement des compétences comptables, en vue
d’évaluer ou d’apprécier des informations fournies par une personne responsable, par référence à
des critères appropriés et d’exprimer une conclusion destinée à un utilisateur identifié quant à la
fiabilité de celles-ci.
L’auditeur interne intervient dans le respect des principes éthiques suivants : intégrité, objectivité,
compétence professionnelle, soin et diligence, confidentialité, professionnalisme, respect des
normes techniques et professionnelles.
Les critères de référence sont les normes ou dispositifs utilisés pour évaluer ou mesurer l’information
objet de l’intervention.
DEFINITION
La structure d’un organisme, d’un établissement ou d’un service, est la façon suivant laquelle ses
différents organes se situent les uns par rapport aux autres.
C’est pourquoi cette représentation graphique peut aussi être appelée “organigramme de structure”.
“Organigramme” et “organigramme de structure” sont synonymes.
Les noms des services avec leurs responsables ainsi que la profession des personnes y travaillant,
Les noms des services avec leurs responsables, ainsi que le nom et la profession des personnes y
travaillant.
Relations hiérarchiques (relations d’autorité) qui permettent la transmission des ordres, en traits
pleins ; par exemple entre un éducateur-chef et un éducateur
Relations fonctionnelles (liées aux activités exercées) qui permettent la transmission des
informations, le travail en groupe..., en pointillés ; par exemple : entre une secrétaire médicale et
une secrétaire du service des Admissions