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INTRODUCTION :
1. La demande de l’audit
2. L’acceptation de la mission
3. la composition de l’équipe des auditeurs
1. La prise de connaissance
2. Les moyens
3. Le plan d’approche
1. Le contenu
2. Les caractéristiques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
1
INTRODUCTION :
L'audit suit une démarche inductive et objective conçue sur une adjonction
d'informations, d'observations, d'analyses et de vérification des faits et d'appréciation.
- effectuer un état des lieux : c'est une étape préalable au commencement de la mission
pour détecter les opportunités et menaces
L'audit, en toute ses variétés, exige de la part de l'auditeur une excellente connaissance
globale de l'entreprise qui lui permettra par la suite d'orienter ses travaux et réaliser ses
recherches.
Ces éléments sont de nature à familiariser l'auditeur aux spécificités de l'entité pour
qu'il puisse en tracer les ordres de grandeurs auxquels il serait affronté.
Ils lui sensibilisent sur la significativité d'une telle erreur et donc fixer son seuil de
signification.
2
I. L’acceptation de la mission d’audit :
Rapports
La phase préparatoire a pour but d’avoir une vision et une compréhension d’ensemble
suffisante de l’entité de l’entreprise.
1. La demande de l’audit :
2. L’acceptation de la mission
Toute mission proposée à un auditeur doit faire l’objet d’une acceptation du mandat et
d’une appréciation de la part de l’auditeur de la possibilité d’exécuter cette mission.
3
Une réunion permet de connaître clairement les intentions de l'auditeur sur la conduite
de la mission. Les parties en présence (le dirigeant client, ses collaborateurs et l'auditeur) vont
se concerter et se mettre d'accord sur son champ d'action et ses limites.
- prise de connaissance ;
Les auditeurs :
Comme ses collègues de l'équipe des auditeurs, il prend en charge une partie du champ
de l’audit pour lequel il mène l’investigation et rédige le rapport d’audit. Il participe
également à la vue d’ensemble sur le service audité.
La liste des auditeurs envisagés est soumise au chef du service audité qui a la
possibilité de récuser les auditeurs.
- comme les autres auditeurs, l’étude d’un champ particulier du service audité,
4
- la répartition des différents champs de l’audit entre les auditeurs,
- le suivi du déroulement de l’audit, en particulier la coordination des différents
auditeurs et la surveillance de l’exhaustivité de l’audit,
- la responsabilité globale de la rédaction du rapport d’audit. A ce titre, il est le
premier signataire du rapport,
- il est le correspondant du service audité en ce qui concerne le contenu de l’audit,
en particulier, si c’est nécessaire, il mène le débat contradictoire avec le service
audité.
Le coordonnateur :
Il a pour fonction :
5
1 .Avoir une vision d’ensemble de l’organisation objet de la mission et des contrôles internes
mis en place pour la maîtriser.
Cette approche synthétique est le préalable nécessaire à toute démarche analytique ultérieure.
2. En identifiant les risques l’auditeur a son attention attirée sur les points essentiels : il évite
ainsi d’omettre ultérieurement des aspects fondamentaux et , inversement, ne risque pas de se
perdre dans les détails inutiles .Les conversations préparatoires qu’il peut avoir sont ,très
utiles sur ce point et lui permettent également de prendre en compte les priorités du
management .
3. En définissant les objectifs ,de la mission , l’auditeur est en mesure de l’organiser ,de la
planifier ,de mieux en estimer le temps et le coût ;c’est donc un gage d’efficacité.
4. Enfin l’auditeur donne de lui-même, de son métier et de son action, une image de rigueur
et donc de professionnalisme qui facilite les contacts et contribue largement au succès de la
mission.
Ces quatre points doivent rester en perspective dès cette première phase.
1. La prise de connaissance
Imaginer qu’il soit possible de réaliser l’audit de la trésorerie ou l’audit des installation de
fabrication d’une usine chimique sans rien connaître ni de la gestion de la trésorerie , ni de
l’industrie chimique ,serait évidemment se leurrer .Sans connaître nécessairement le
« métier » de celui qu’il a à auditer , l’auditeur doit au moins en avoir la culture pour être en
mesure de comprendre les explications qu’il va chercher et solliciter et , plus généralement ,
pour se faire admettre aisément .
Dans les deux exemples ci-dessus cités , l’auditeur doit donc posséder une culture
financière et de gestion dans le premier cas et une culture technique dans le second .
Mais cette exigence d’ordre général étant remplie , l’auditeur ne s’en tient pas là .Il
doit avant toutes choses « apprendre son sujet ».Cet apprentissage s’organise autour de six
objectifs :
• Avoir dès le départ une bonne vision d’ensemble des contrôles internes
spécifiques de la fonction ou du processus audité
• Aider à identifier les objectifs de la mission d’audit
• Identifier les problèmes essentiels concernant le sujet ou la fonction
• Eviter d’omettre des questions importantes et qui sont pour le management des
préoccupations d’actualité
• Ne pas tomber dans le piège des considérations abstraites qui peuvent être
intellectuellement séduisantes, voire amusantes mais doivent être hors du champ
des préoccupations de l’auditeur
• Enfin, et surtout permettre l’organisation des opérations d’audit, car on ne peut
organiser que ce que l’on connaît
Cette phase d’étude et d’apprentissage du domaine à auditer peut être de durée très variable.
6
1.1. La durée
Elle varie en fonction de trois facteurs et peut aller depuis une simple mise à jour des
connaissances de quelques heures ou quelques jours, jusqu’à une véritable formation étalée
sensiblement plus longue
A contrario, certains objectent qu’il faut choisir de préférence quelqu’un qui n’a pas
d’expérience antérieure, de « vécu »sur le sujet et va ainsi jouer le rôle du naïf qui découvre
les vrais problèmes .Il ne faut sans doute pas aller trop loin dans cette conception qui n’a plus
cours dès que l’on aborde des situations complexes.
Ce facteur relatif au profil de l’auditeur, comporte donc en réalité deux aspects :la
formation de base et la formation professionnelle.
Dans ce dernier aspect, il faut inclure le cas d’audit antérieurs réalisés sur le même sujet par le
ou les auditeurs en charge de la mission .Le caractère répétitif des missions d’audit fait que
cette situation n’est pas exceptionnelle : elle génère alors une phase d’apprentissage qui se
réduit à une simple mise à jour.
Ce dernier aspect privilégie également le cas des auditeurs non débutants dans l’entreprise et
qui ont été recrutés à l’audit par promotion interne .Ils ont l’avantage de bien connaître les
activités, le personnel responsable, les structures et l’organisation, donc la culture de
l’entreprise et même s’ils ne sont pas des spécialistes du sujet, objet de la mission, ils peuvent
en avoir une compréhension plus complète et plus rapide.
7
considérablement aider l’auditeur dans sa prise de connaissance ,encore faut _il
que les dossiers soient complets ,organisés ,référencés .La qualité des dossiers
d’audit est donc un élément essentiel que nous aurons l’occasion d’évoquer à
nouveau ultérieurement .C’est dans ces dossiers que l’auditeur doit normalement
trouver une partie importante des informations qu’il va réunir
Dès que cette prise de connaissance a été menée à bien, l’auditeur dispose déjà d’informations
sérieuses sur les risques majeurs, le fonctionnement des interfaces et les priorités du
management .Pour parvenir à ce résultat, il utilise un certain nombre de moyens
2. Les moyens
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Or la prise de connaissance du domaine ou de l’activité à auditer ne doit pas se faire
dans le désordre, l’auditeur ne pouvant prendre le risque d’omission essentielles .Pour l’aider
dans cette démarche d’apprentissage il va donc utiliser un questionnaire, c’est le
« questionnaire de prise de connaissance » récapitulant les questions importantes dont la
réponse doit être connue si on veut avoir une bonne compréhension du domaine à auditer.
Outre le fait qu’il permet d’organiser la réflexion des recherches, ce document est
indispensable :
_Pour bien définir le champ d’application de sa mission,
_Pour prévoir en conséquence l’organisation du travail et en particulier en
mesurer l’importance
_Pour préparer l’élaboration des questionnaires de contrôle
Dans un service d’audit bien organisé, les réponses à ces questions se trouvent pour
leur plus grandes part dans le dossier permanent de la mission à la double condition :
_Qu’il existe
_ Qu’il soit mis à jour
De surcroît, chaque auditeur construit son questionnaire de prise de connaissance en
fonction de ses acquis, de ses expériences, de ce qu’il sait et ce qu’il a besoin d’apprendre
.C’est dire qu’il peut être d’importance variable ; mais quelles que soient ses dimensions,ce
questionnaire est indispensable à la compréhension du sujet par l’auditeur .On le retrouve
donc systématiquement dans toute mission d’audit et il est adapté à chaque auditeur .
Un questionnaire de prise de connaissance complet doit comprendre trois parties, allant
du général au particulier, si tant est que le « général » ne soit pas déjà connu et/ou inventori
L’auditeur attachera une importance toute particulière à ces deux dernières rubriques car elles
signalent des zones à risques :
9
• Ou bien on est en présence d’une activité « à problèmes »,donc une attention toute
particulière va être nécessaire ;
Donc nécessité absolue pour l’auditeur de faire l’inventaire complet de ces situations
d’exception.
Dans cette quête de l’information l’auditeur fera une place particulière aux questionnaires
Volumes et Types de Transaction « VTT »qui ne sont qu’une forme originale des
questionnaires Prise de connaissance .
Mais ils vont surtout permettre à l’auditeur de bien connaître les ordres de grandeur des
chiffres importants .En effet il n’est pas utile pour un auditeur réalisant une mission dans un
secteur vente de savoir que le chiffre d’affaires mensuel moyen dudit secteur est de 117285
euro .Par contre il lui est indispensable de savoir que ce chiffre est de l’ordre de 100 000 euro
.En l’absence d’une telle connaissance on imagine aisément la confusion de cet auditeur face
au responsable du secteur lui annonçant « ce mois _ci nous avons réalisé 50 000euro de
chiffre d’affaires » et ne sachant s’il doit se réjouir ou s’affliger .
La quête de tous les éléments chiffrés est donc indispensable .Elle s’ajoute aux autres
éléments d’information, l’ensemble constituant le QPC au sens large du terme.
C’est également au cours de cette phase d’apprentissage que l’on va procéder à la première
prise de contact et aux premières interviews. Elles sont tout à la fois un moyen de connaître et
un moyen de se faire connaître.
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Conduites plus généralement par le chef de mission « ou le chef de service pour les audits
importants », ces interviews sont délicates car elles conditionnent très souvent le succès de la
mission.
A la différence des interviews ultérieures, conduites sur le terrain avec des exécutants, celles-
ci concernent le ou les responsables de plus haut niveau dans l’activité auditée. C’est au cours
de ces premiers entretiens- qui peuvent être délicats si les responsable sont mal informés sur
l’audit -que le chef d mission se documente sur les préoccupations et priorités du
management.
3. Le plan d’approche
• Certains englobent sous ce terme l’ensemble de l’étape dite ici de familiarisation .On
considère alors que cette étape devant être réfléchie et ordonnée, elle constitue dans
son ensemble une démarche qui prépare la phase de réalisation. Tout cela n’est pas
faux, bien évidement
• D’autres donnent au vocable une dimension carrément restrictive, le limitant au
découpage auquel nous ferons allusion dans un instant.
• D’autres, enfin _et nous nous rangerons à cette solution moyenne font du plan
d’approche le commencement du tableau de risque et, du même coup, l’amorce du
questionnaire de contrôle
2. A indiquer en face de chacune de ces tâches quel est son objectif .A quoi sert _elle ?
Si l’auditeur est capable de réaliser ce découpage c’est qu’il a acquis une bonne
connaissance de son sujet .Sinon il doit à coup sûr revoir sa copie
Le plan d’approche va donc se présenter ici sous la forme d’un tableau à deux
colonnes :
III Illustration
11
Il est possible de donner quelques indications sur la construction d’un Questionnaire
de Prise de Connaissance .Si on considère un audit sur la paie, dans une première phase,
l’auditeur doit construire un questionnaire lui garantissant la connaissance :
• des données quantitatives :
le montant du payroll
le montant des charges sur salaires
la répartition par catégories de personnel
le nombre d’employés rémunérés
le nombre de bulletins de paye
les banques concernées
le nombre de centre de paiement
le nombre de salariés payés en espèces, par chèques ou par virements
• des informations réglementaires :
les dispositions des conventions collectives
les règles et les procédures internes : la fixation des niveaux de rémunération, les prêts et
avances, l’autorisation de paiements ou de virements, le régime des heures supplémentaires
• des procédures :
la procédure de préparation de la paie
la procédure de calcul (la procédure informatique éventuellement)
la procédure de paiement
• de l’organisation :
l’organisation des centres de paiement (organigrammes hiérarchiques)
le nom des personnes concernées
toutes les informations sur l’environnement
Toutes ces informations constituent des têtes de chapitre que l’auditeur doit explorer et
approfondir en fonction de ces connaissances. Nous avons vu dans une partie précédente que
l’observation de l’auditeur peut être facilitée par 5 questions fondamentales.
Qui ?
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Quoi ?
Où ?
- Où sont-elles centralisées ?
Quand ?
Comment ?
Cette liste n’est pas exhaustive puisqu’elle doit, en fait, être adaptée à l’organisation de
l’entreprise.
On a ici identifié les tâches élémentaires à partir desquelles on peut déduire les
questions-clés de Contrôle Interne en introduisant les verbes “ maîtriser ” et “ contrôler ”.
Par exemple, la question “ Qui fixe les niveaux de rémunération ? ” induit les
questions suivantes :
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- Les taux de rémunérations sont-ils autorisés et justifiés ?
Pour conclure, il pourrait être intéressant de donner quelques indications sur l’organisation de
ces questionnaires.
Ils doivent être : maniable, faciles à lire. Pour cela, l’ordre des questions doit être
réfléchi. Autrement dit, l’auditeur doit maîtriser l’ordre des questions. Dans ce sens, il est
préférable de regrouper les questions par thèmes et ces dernières doivent être classées du plus
général au plus spécifique, faciles à remplir.
Par ailleurs, il faut éviter d’alourdir les questionnaires avec des informations de
caractères techniques pour faciliter le dépouillement.
-éviter de poser des questions qui comprennent des négations ou des doubles
négations afin de faciliter la compréhension de l’audité.
-éviter les questions qui incitent à répondre de manière inexacte. Il faut donc
s’assurer de la cohérence des réponses en utilisant la technique de redondance des questions
(on pose une même question, formulée de façon différente à chaque fois, à des endroits
différents).
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-éviter les questions qui portent sur un jugement car, là encore, l’audité pourrait y
répondre de manière détournée.
En général, les questionnaires ne doivent pas être trop longs pour garder une certaine
constance dans la précision des réponses de l’audité.
Cette phase va conditionner la suite de la mission de l’auditeur, elle va lui permettre de
construire son programme d’une façon modulée en fonction non seulement des menaces mais
également de ce qui a pu être mis en place pour y faire face. C’est à partir de ce moment que
l’auditeur va croiser la notion de risque qui ne cessera de l’accompagner tout au long de sa
démarche.
1. risque et audit interne :
Les définitions du risque sont multiples. On peut citer la définition de Dominique VINCENTI
dans son article « Dresser une cartographie des risques » revue d’audit n°144 :
« Le risque c’est la menace qu’un événement ou qu’une action ait un impact défavorable sur
la capacité de l’entreprise à réaliser ses objectifs avec succès ».
Complétons cette définition par celle du lexique « les mots de l’audit » :
« Le risque est un ensemble d’aléas susceptibles d’avoir des conséquences négatives sur une
entité et dont le contrôle interne et l’audit ont notamment pour mission d’assurer la
maîtrise ».
Certes c’est le Risk manager qui est chargé d’identifier les différents risques, les gérer et
de réduire la zone des risques inacceptables au bénéfice des risques acceptables, alors que
l’auditeur est plutôt chargé d’apprécier les moyens mis en place et en détecter les lacunes et
insuffisances et faire des recommandations par la suite pour y mettre fin. Mais, la démarche
de l’audit interne est une approche par les risques, car l’appréciation réalisée par l’auditeur
présuppose qu’il a regardé en priorité les zones les plus sensibles, et pour ce faire les a
identifiées. Mais pour réaliser cette identification, l’auditeur n’a pas à rentrer dans le détail
des calculs de mesures et de probabilités, la cartographie des risques selon leur nature et leur
impact va servir à l’auditeur comme un outil de réflexion. Les normes professionnels
indiquent très clairement la route à suivre en donnant à l’identification une portée limitée mais
non négligeable.
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Au niveau de la micro évaluation, c’est l’activité objet de la mission d’audit interne
c’est le niveau analytique où les risques sont appréciés tâche par tâche. Il s’agit
d’identifier les secteurs importants de l’activité à auditer. Cette démarche doit
permettre à l’auditeur d’organiser sa mission en identifiant les points qu’il devra
approfondir, et ceux sur lesquels il pourra passer rapidement ou faire l’impasse.
2. Quelle est la méthode préconisée ?
D’une part, il y’a ceux qui font l’impasse sur cet aspect et définissent les risques
potentiels à partir des considérations générales, ou de la connaissance préalable que l’on peut
avoir de la situation dans l’entreprise. Mais cette approche superficielle va entraîner des
observations réalisées sur le terrain en grande quantité et donc une phase de réalisation
d’autant plus importante que la phase préparatoire aura été brève.
D’autre part, il y a d’autres qui procèdent à des analyses tellement fines, tellement
détaillées qu’elles exigent pratiquement de faire l’audit avant l’avoir commencé. Vouloir
identifier les forces les faiblesses en analysant en détail les conséquences c’est certes un bon
audit mais c’est un peu trop excessif à ce stade d’analyse. Car malgré que cette approche aille
transformer la phase de réalisation en une validation courte sur le terrain mais cela va
entraîner une confusion sur la finalité de chacune des étapes.
La vérité est, évidemment, entre ces deux extrêmes, c’est pourquoi on qualifie cet état
des lieux « identification des risques » puisqu’il s’agit essentiellement de voir où ils se situent
et non pas les analyser dans le détail de leurs causes et conséquences. Car en fin de compte
l’objectif principal de cette étape préparatoire est l’établissement du programme de la mission
et rien de plus.
On l’appelle aussi, avec des variantes dans la forme « Rapport d’orientation » ou encore
« Plan de mission » ou encore « termes de référence », mais quelles que soient la forme et son
appellation, il s’agit toujours d’un document dont les caractéristiques et le contenu se
retrouvent dans tous les cas de figure.
1. Les caractéristiques :
C’est un contrat passé avec l’audité et qui va préciser objectifs et champ d’action de la
mission d’audit. A ce stade, le contenu du contrat élaboré par l’audit interne est porté à la
connaissance de l’autre partie et soumis à son approbation lors de la réunion d’ouverture. A ce
moment seulement, il revêt donc son caractère contractuel.
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pour lequel l’assuré a la possibilité de négocier des conditions particulières, mais que
l’assureur peut refuser, et qui doit être commenté à l’assuré par l’agent ou le courtier afin que
nul n’en ignore.
C’est donc également sur cette identification des risques que l’on va s’appuyer pour
estimer l’importance de la mission et son contenu.
2. le contenu :
objectifs généraux
objectifs spécifiques
champ d’action.
a. Objectifs généraux
Le rappel en est fait systématiquement dans chaque document définissant les objectifs
d’une mission d’audit interne : ce sont les objectifs permanents du contrôle interne dont
l’audit doit s’assurer qu’ils sont pris en compte et appliqués de façon efficace et pertinente.
On inclut également, parmi les objectifs généraux de la mission d’audit interne le suivi
du précédent audit. S’il y a eu un audit antérieur sur le même sujet (c’est souvent le cas), les
auditeurs examinent systématiquement ce qu’il est advenu des recommandations antérieures.
Compte tenu de ces constats, on reprend, et le cas échéant avec une autorité accrue, tout ou
partie de ces recommandations. Il faut observer que ceci n’est pas systématique car plusieurs
années après, des recommandations qui en leur temps paraissaient pertinentes, peuvent se
révéler obsolètes, inutiles voire dangereuses.
b. Objectifs spécifiques
Ils précisent de façon concrète les différents dispositifs de contrôle qui vont être testés
par les auditeurs, qui tous contribuent à la réalisation des objectifs généraux et qui tous se
rapportent aux zones à risques antérieurement identifiées.
Pour identifier ces zones à risques l’auditeur interne va devoir procéder à un arbitrage ;
et de cet arbitrage va dépendre le contenu de son rapport d’orientation. Pour chaque tâche de
17
l’activité à auditer l’arbitrage se fera entre existence ou non existence d’un dispositif jugé
nécessaire et qualification importante, moyenne ou faible du risque correspondant.
S’il y a absence de dispositif pour un risque jugé important le point sera retenu
comme devant faire l’objet d’un examen approfondi.
Si au contraire il y a dispositif alors que le risque est faible on pourra peut être faire
l’impasse, sous réserve de ce qui sera dit ultérieurement.
On perçoit bien que c’est dans les situations intermédiaires que l’arbitrage sera le plus
délicat. Et c’est pourquoi on recommande aux auditeurs internes de définir leurs
objectifs à plusieurs : la concertation limite les erreurs d’appréciation.
Répétons ici que le choix ainsi fait ne garanti pas l’absence d’omission ou l’erreur de
jugement. On peut être dans le cas 1 où tout semble aller mal et l’audit révélera que la
situation n’est pas si mauvaise. Et dans le cas contraire, l’absence d’investigations
sérieuses dans le cas 2 peut conduire à passer à coté des dysfonctionnements
importants.
C’est pour réduire ce dernier qu’intervient l’auditeur mais son travail reste incomplet
dans son choix et dans sa réalisation. Pour pallier cet inconvénient l’auditeur va apporter des
retouches à son travail d’arbitrage et en particulier dans trois domaines.
Les domaines où le risque inhérent est reconnu comme important, et qui souvent
correspond à des scénarios de menace.
Les domaines dont l’organisation ou les problèmes ont été récemment modifiées ou
doivent l’être prochainement. Une insuffisance de rodage dans le premier cas, un
certain laisser-aller dans le second peuvent être à l’origine de dysfonctionnements
Enfin, l’auditeur interne ajoutera les points non retenus lors des audits antérieurs parce
que maîtrisés en apparence. Il ne faudrait pas en effet qu’un jugement favorable laisse
systématiquement dans l’ombre certaines activités.
c. Champ d’application
Pour atteindre ces différents objectifs les auditeurs vont proposer dans le rapport
d’orientation un champ d’action à leurs investigations, ce terme étant utilisé dans un double
sens :
Champ d’application fonctionnel quels services, quelles divisions vont être audités à
l’occasion de cette mission.
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Champ d’action géographique : en quels lieux (quelle usine, quelle région…)
19
Conclusion :
Cette connaissance se trouve justifier par le fait de :- Avoir dés le départ une bonne
vision d'ensemble de l'organisation objet de la mission et des contrôles internes mis en place
pour la maîtriser.
20
Annexe 1 : Exemple de lettre de mission
(NB : Pour tout audit, la lettre de mission doit être adaptée aux exigences et conditions
particulières de la mission.
Les auditeurs proposent parfois des lettres de mission qui soulignent davantage les
responsabilités du client que celles de l'auditeur. Les clients doivent s'assurer que les
responsabilités de l'auditeur sont suffisamment détaillées, en se référant éventuellement aux
termes de référence ou à la proposition de l'auditeur.)
Lettre de mission
[Entête du cabinet d'audit]
Date
L’entreprise XX
Adresse
Madame, Monsieur,
Outre l'audit et le rapport sur les états financiers annuels de l’entreprise XX pour l’exercice
clos au 31 décembre 1997, qui constituent le service défini par cette lettre de mission, nous
serons heureux de vous aider à résoudre toutes questions éventuelles, qui pourront apparaître
au cours de l'année. Nous espérons donc que XX fera appel aux services de M. (Mme) [nom
du partenaire], chaque fois que la direction estimera qu'il (elle) peut utilement lui apporter
son aide.
Nous effectuerons cette mission selon les termes et conditions fixés dans la présente lettre, et
conformément aux termes de référence (document annexé N°) et à notre proposition d'audit
(document annexé N°).
21
Audit des états financiers
Nous procéderons à l'audit selon les Normes internationales d'audit (ISA) [ou les normes ou
pratiques nationales applicables]. Ces normes requièrent que l'audit soit planifié et réalisé en
vue d'obtenir l'assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d'anomalie
significative. Un audit consiste à examiner, sur la base de tests, les éléments justifiant les
montants et informations contenues dans les états financiers. Un audit consiste également à
apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues par la
direction, ainsi que la présentation des états financiers dans leur ensemble.
Du fait même du recours à la technique des tests et d’autres limites inhérentes à l'audit, ainsi
qu'aux limites inhérentes à tout système comptable et de contrôle interne, le risque de non
détection d'une anomalie significative ne peut être éliminé.
Nous vous rappelons que la direction de XX est responsable de la préparation des états
financiers et des informations communiquées. Cette responsabilité implique la tenue d'une
comptabilité et d’un système de contrôle interne adéquats, la définition et l'application de
politiques comptables, et des mesures de protection des actifs de l’institution. Dans le cadre
de notre audit, nous demanderons à la direction une lettre d'affirmation confirmant les
déclarations faites au cours de notre mission.
Nous formulerons des demandes de renseignements spécifiques auprès de la direction sur les
déclarations contenues dans les états financiers. Dans le cadre de nos procédures d'audit, nous
demanderons à la direction de nous fournir une lettre d'affirmation reconnaissant sa
responsabilité dans la préparation des états financiers et confirmant certaines déclarations
faites au cours de notre mission. Les réponses à ces demandes de renseignements, et les
déclarations écrites de la direction requises par les normes d'audit généralement reconnues,
font partie des éléments probants sur lesquels nous nous appuierons pour exprimer notre
opinion sur les états financiers de XX.
Rapport d'audit
L'objectif de notre audit est d'exprimer une opinion sur la sincérité de la présentation des états
financiers de XX, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux principes d'audit
généralement reconnus. Notre capacité à exprimer une opinion et la formulation de notre
opinion dépendront des faits et circonstances à la date de notre rapport. Si, pour une raison
quelconque, nous ne sommes pas en mesure d'achever notre mission ou d’émettre une
opinion, ou si nous n'avons pas exprimé d’opinion, nous pourrons renoncer à formuler une
opinion, ou à fournir un rapport relatif à cette mission. Si nous ne sommes pas en mesure
22
d'achever notre mission, ou si notre rapport nécessite des modifications, les raisons en seront
exposées à la direction et au comité d'audit de XX.
Note à la direction
Outre notre rapport d'audit sur les états financiers, nous vous remettrons une lettre distincte
résumant les déficiences majeures que nous aurons relevées dans le système comptable et de
contrôle interne.
Coordination de l'audit
Le document annexé N° décrit l’appui que nous attendons de votre personnel, en particulier
en ce qui concerne la préparation des calendriers de missions et des analyses de comptes.
L’exécution en temps voulu de ces tâches facilitera l'achèvement de notre mission.
Honoraires
Nos honoraires sont calculés sur la base d'un taux horaire variant selon le niveau de
responsabilité, auquel s’ajoutent les frais divers engagés (comme les frais de déplacement, de
bureau, et de communication téléphonique). Les détails sont fournis dans le document annexé
B. Nous estimons que le total de nos honoraires pour cette mission se monte à [donner le
montant], plus les frais divers. Selon le calendrier de notre mission, nos honoraires seront
approximativement facturés de la manière suivante : [insérer le calendrier de facturation].
Nous vous informerons immédiatement de tout événement pouvant affecter de manière
significative notre estimation.
Nous comptons sur l'entière coopération de votre personnel afin qu'il mette à notre
disposition les registres comptables, les documents et autres informations nécessaires à notre
audit.
Si les termes présentés ci dessus obtiennent votre accord, et si les services proposés
correspondent à votre compréhension de notre mission d'audit, veuillez signer à l’endroit
indiqué, et nous retourner l'exemplaire ci-joint de cette lettre.
23
(signature)
Nom et fonction
Cabinet d'audit XYZ
(signature)
Nom et fonction
Date
Il tient en quelques lignes pour définir objectifs et champ d’application. Ce document n’est,
en général, pas restrictif et laisse le champ libre aux auditeurs pour conduire leurs
investigations comme ils l’entendent. Cette formule, qui est
24
Entreprise Moderne Rabat,
le….
ORDRE DE MISSION
Destinataire : Le Directeur de l’Audit Interne.
Copie pour information : Le Directeur Financier.
Objet : Audit des états financiers.
La mission sera réalisée par Messieurs [Nom] et [Nom], auditeurs internes et
supervisée par Monsier [Nom], chef de mission.
Elle se déroulera du [date de début] au [date de fin de mission].
Elle se prposera d’analyser les états financiers :
- Bilan ;
- CPC ;
- tableau de flux de trésorerie pour l’exercice clos de cette date.
Cette mission se déroulera :
- Au service de la comptabilité ;
- A la Direction des Achats et Logistiques ;
-…
Le budget de la mission ne devra pas dépasser XXXXX DH.
Le Rapport sera diffusé en la forme habituelle avant le [Date].
Le Directeur Général
OBJECTIF DE LA REUNION
Rappeler les conditions générales de déroulement de l’audit et les partager avec les participants.
Remarque : Remercier s’il y a lieu pour la qualité des documents transmis et ce dans les délais.
5 – Déroulement de l’audit
Inviter les participants à évoquer tout point susceptible d’aider les auditeurs à mieux comprendre le
fonctionnement de l’entité.
25
Présenter (éventuellement ajuster) et confirmer le plan d’audit qui a déjà été envoyé au préalable.
Préciser l’heure des réunions de synthèse entre auditeurs et l’heure de la réunion de clôture et
s’assurer qu’une salle est mise à disposition ; Indiquer par là- même que la restitution des constats
de l’audit sera faite lors de la réunion de clôture.
6 – Questions diverses
Inviter les participants à poser toutes questions relatives à cet audit.
Il s’agit bien là de lever toute incertitude, incompréhension de la part des participants.
- produits
- principaux produits :
- part respective dans le chiffre d'affaires :
- appréciation du caractère novateur ou obsolescent des produits :
- existence d'une saisonnalité et/ou d'un critère géographique :
- mode de tarification :
- organisation de l'activité
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- mode d'approvisionnement :
- mode de production :
- mode de distribution :
- mode de stockage :
27
- particularités
- produits réglementés :
- normalisation spécifique :
- pérennité des produits (date de péremption, vieillissement) :
- risques particuliers du secteur d'activité :
- concurrence
- principaux concurrents :
- positionnement de l'entité dans le secteur :
- situation par rapport à la concurrence :
- caractères distinctifs de l'entité :
- existence de conflits avec des concurrents :
- perspectives
- facteurs externes
- principaux clients
28
- principaux fournisseurs
- liste des principaux fournisseurs et poids respectif dans les achats (ou frais généraux) :
- existence de contrats commerciaux :
- appréciation de la dépendance au regard de fournisseurs :
- existence de conflits avec les fournisseurs :
- appréciation du risque de rupture d'approvisionnement :
- liens de sous-traitance
Collecte documentaire :
Appartenance à un groupe
- position dans le groupe
- activités du groupe :
- positionnement dans l'organigramme du groupe et degré d'autonomie de l'entité :
- existence d'accords (pactes, conventions) :
- existence de redevances (nature, calcul, justification) :
- société mère
- identification :
- part de capital détenue :
- organes dirigeants :
- principales opérations intragroupe :
29
- filiales
- identification :
- part de capital détenue :
- circonstances et justification des valeurs d'acquisition des titres :
- organes dirigeants :
- principales opérations intragroupe :
- consolidation
- périmètre de consolidation :
- position de l'entité dans l'ensemble :
- règles de consolidation :
- Collecte documentaire :
-
- organigramme du groupe
- manuel des règles de consolidation
- listes des filiales et participations
- derniers comptes des filiales
- accords et conventions
- dirigeants communs
-
- Organisation
- implantation
- implantation géographique :
- nature des installations (usine, succursale, bureau, entrepôt, magasin : tableau des
implantations avec coordonnées et description) :
- politique immobilière (propriété, location, crédit-bail) :
- structure interne
- conseils externes
- en matière comptable :
- en matière juridique :
- en matière fiscale :
- en matière sociale :
- autres :
30
- service d'audit interne et/ou organes de contrôle externes
-
- Collecte documentaire :
-
- organigramme fonctionnel
- liste et coordonnées des conseils (dont prédécesseur éventuellement)
- historique des rapports d'audit interne (+ dernier rapport émis)
- liste et coordonnées des organes de contrôle externe
-
- Politique en matière de fraudes et erreurs
- politique de la direction
-
- perception du risque par la direction :
- identification des systèmes mis en place :
- existence passée d'erreurs ou de fraudes :
-
- impact sur la mission
Données juridiques
- forme sociale
- forme actuelle :
- historique des formes sociales précédentes :
- objet social :
- durée de la société (date du terme) :
- date de clôture des comptes :
- clauses statutaires spécifiques (référence de l'article et caractéristiques) :
- âge limite des dirigeants :
- entité cotée
- place de cotation :
- date d'entrée sur le marché (et motifs) :
- quote-part de capital placée dans le public :
- historique de cotation (cours, accidents, suspension) :
31
- composition du capital (principaux associés)
- direction
- organisation de la direction :
- liste des dirigeants et rôles respectifs dans la direction:
- âge des dirigeants et des principaux acteurs fonctionnels :
- historique
- particularités
Collecte documentaire :
- statuts
- principaux contrats
- liste des dirigeants
- notice d'introduction et courriers récents échangés avec l'organe de surveillance du
marché
- première page des registres obligatoires
- PV des trois derniers exercices
- état des conventions
Données fiscales
- régimes fiscaux
- régimes applicables :
- options particulières :
- conventions fiscales applicables :
- particularités
- existence de redressements
32
Collecte documentaire :
Données sociales
- régimes sociaux
- particularité
- conflits sociaux
- conflits collectifs :
- contentieux individuels :
- politique de rémunération :
- décisions juridiques de référence :
- existence d'accords ou d'avantages particuliers :
Collecte documentaire :
Données comptables
- mode de gestion comptable
- système comptable :
- existence d'une comptabilité analytique :
- outil informatique :
- liste des intervenants et fonctions respectives :
- données quantitatives :
- identité et rôle des intervenants externes :
33
- mode de gestion budgétaire
- organisation comptable
- plan comptable :
- plan de journaux :
- écritures types :
- mode de classement comptable :
- archivage des documents comptables :
- particularités
- calendrier interne :
- calendrier indicatif pour les intervenants externes :
- partenaires financiers
- règles d'inventaire
- procédures d'inventaire :
- documents types utilisés :
- outils de gestion de l'inventaire permanent :
- méthodes d'évaluation :
- politique de dépréciation (fait générateur, détermination, outil) :
34
Collecte documentaire :
Support informatique
- fonctions informatisées
- domaines concernés :
- liste des traitements informatisés :
- outils utilisés (logiciel intégré, application spécifique, outil bureautique) :
- opérateurs (compétence et formation) :
- procédures de protection et de sauvegarde :
- procédures de maintenance (intervenants et contrats) :
- fonctions externalisées
- politique informatique :
- procédures d'investissement, d'évolution (plan directeur) :
- fonctions informatiques :
- état de la documentation informatique (produit, source, utilisateur) :
- Collecte documentaire :
- documentations informatiques externes et internes
- contrats (de licence, de maintenance)
- justificatifs des acquisitions
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Données relatives aux principaux cycles de contrôle
- ventes / clients
- catégories de produits :
- nombres de clients actifs :
- statistiques de facturation (nombre de factures et d'avoirs)
- politique financière (délai et mode de règlement, remises et escomptes) :
- politique de recouvrement (interne / externe, relance / contentieux) :
- procédure de détermination du caractère douteux des créances et de calcul des
provisions :
- schéma général du processus de facturation (+ documents types associés) :
- achats / fournisseurs
- production / stocks
- personnel
36
- immobilisations incorporelles et corporelles
- cohérence des données comptables avec les données groupe (vues plus avant) :
- politique en matière de prise de participation :
- liste des comptes liés aux filiales et participations (+ contrats associés s'il y a lieu) :
- liste des prêts (+ contrats associés) :
- liste des dépôts versés ou reçus (+ justificatifs associés) :
- impôts et taxes
37
- autres charges et produits (dont opérations exceptionnelles)
En cours de mission, il convient de s'obliger et il est aisé de conduire une démarche double
visant à enrichir le dossier permanent :
Ainsi par exemple, lors de la préparation de la mission, au travers les entretiens initiaux et au
travers la réalisation de l'examen analytique d'ensemble, des éléments à caractère inhabituel
sont mis en évidence (et traduits dans la note d'orientation de mission) ; il convient d'y revenir
pour examiner leur impact sur le dossier permanent (augmentation de capital, investissements
nouveaux, changements de méthodes, changements dans l'organisation, …) et ainsi incorporer
au plan de travail la formalisation dans celui-ci et la collecte des documents justificatifs
correspondants
- aussi, lors du déroulement de la mission, des informations peuvent être identifiées
comme ayant un intérêt pour le dossier permanent.
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BIBLIOGRAPHIE
JE COMBES et MC LABROUSSE, Audit financier et contrôle de gestion : fondements
et cas pratiques, PubliUnionEditions, 1997.
Groupe de recherche sous la direction d’Olivier LEMANT, La conduite d’une mission
d’audit interne, Dunod, 1995, p.181200.
A. MIHOL, “ le contrôle interne ”, Que saisje ?, 1998, p.97101.
Jacques RENARD, Théorie et pratique de l’audit interne, Les Editions d’Organisation,
1997, p.153162.
SINGLY, L’enquête et ses méthodes : le questionnaire, collection 128 sociologie, Nathan
Université, Paris.
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