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Je remercie, tout d’abord, mon encadrant pédagogique, Mr. DRISS HELMI enseignant à
l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de OUJDA, ainsi que l’ensemble du corps
enseignant et administratif de notre établissement pour leurs précieux efforts déployés en
faveur de notre formation.
Mes vifs remerciements vont également à Mme. ZINEB SENHAJI, chef de service
d’audit interne et de contrôle de gestion qui est mon encadrante professionnelle au sein du
centre hospitalier universitaire, d’avoir toujours eu le temps de m’orienter, de répondre à mes
questions et de partager avec moi son expertise et savoir-faire.
Sommaire
Introduction
Conclusion
Bibliographie
IFACI Institut Français de l’Audit et du Contrôle
Interne.
APEC Association Pour l’Emploi des Cadres
IIA Institut of Internal Auditors
COSO Committee Of Sponsoring Organizations
COCO Criteria On Control Committee
OECCA Ordre des Experts Comptables et Comptables
Agréés.
ISO Organisation Internationale de Normalisation.
CEI Communauté des Etats Indépendants.
CG Contrôle de Gestion.
DG Direction Générale.
Il faut bien sûr mettre une lumière sur ce qui demeure flou. Quelques définitions
seront à même de nous éclaircir quant au champ d’application de l’audit interne et
celui de l’externe mais aussi au niveau du contrôle de gestion et de sa dérivée le
contrôle interne.
A- Quelques définitions :
L’audit est une opération visant à vérifier l’ensemble des comptes et rapports annuel
de l’entreprise, appréciant ainsi l’image fidèle de cette dernière. De fait, il permet de
s’assurer de la mise en vigueur des normes comptables et autres à travers la tenue de la
comptabilité mettant, par la présente, en lumière les fraudes et omissions en évidence.
L’audit est considéré comme un outil d’amélioration, dans le sens ou il diagnostic la
santé de l’entreprise qu’elle soit économique, social ou processuel constituant un
certain gage de confiance auprès de ses tiers. C’est en ce sens que l’audit, dans son
optique d’amélioration, décèle les forces et faiblesses d’une entreprise laissant ainsi
paraître la marge d’amélioration.
Il existe différents types d’audit :
L'audit interne est réalisé par quelqu'un qui travaille au sein de l'entreprise. Sa
mission : vérifier le bon respect des procédures. L'audit interne est parfois appelé «
audit de première partie ».
L'audit externe est un examen indépendant et formel de la situation financière d'une
entreprise. Toutes ses activités sont aussi épluchées. L'audit externe est
souvent réalisé par un cabinet spécialisé externe à l'entreprise ou par un organisme
indépendant. L'auditeur externe diagnostique la situation de l'entreprise cliente et
émet des recommandations. L'audit externe est parfois appelé "audit de seconde ou
de tierce partie".
L'audit financier se concentre sur la comptabilité de l'entreprise, à savoir le
contrôle des enregistrements et des états financiers
L'audit fiscal vise à évaluer les déclarations et les paiements des taxes et autres
opérations fiscales effectués par l'entreprise.
L'audit d'opérations consiste à contrôler le respect des normes que l'entreprise s'est
imposée en interne y compris sur le plan financier.
Selon l’IIA, définition datant de juin 1999 1« L’audit interne est une activité
indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de
maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à
créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant
des propositions pour renforcer son efficacité. ». Une définition officielle qui sera
retenue, car malgré nombres de critiques et commentaires, elle réussi à englober le tout
de la profession.
D’autre part, le contrôle de gestion, lui, est un système de pilotage mis en œuvre dans
une entreprise, société et/ou institution en vu de d’optimiser les performances des
services, et d’améliorer le rapport entre les moyens engagés et les résultats obtenus.
Il ne faut alors pas oublier de préciser que le CG est l’un des organes de DG d’une
société. C’est un organe qui, en corrélation avec le service comptable et financier mais
aussi les unités opérationnelles sur le terrain, travaille en vue de fournir des indicateurs
fiables, précis et cohérent. In fine, le CG est un système d’échanges d’informations au
bénéfice de tous les employés et qui fait le pont entre les différents services, ce n’est
alors pas un organe décisionnel à proprement parler.
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le management et les
collaborateurs d’une entité, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité.
Cette définition renvoie à certains concepts fondamentaux et met l’accent sur les
aspects suivants du contrôle interne :
1
l’IIA, définition datant de juin 1999
2
V
il est axé sur la réalisation d’objectifs relevant d’une ou plusieurs catégories –
objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité
il s’agit d’un processus qui repose sur la mise en œuvre de tâches et d’activités
continues. Il constitue un moyen et non une fin en soi
il est mis en œuvre par des personnes. Il ne repose pas simplement sur un
ensemble de règles et de manuels de procédures, de documents et de systèmes
il est assuré par des personnes œuvrant à tous les niveaux de l’organisation
Bien entendu d’autres définition ont été apportées aussi bien par des auteurs (Bouquin
et Bécours en 96, Bouquin à lui seul en 97, Renard en 2002, etc ..) notamment que par
des organisations professionnelles nationales telles que la CNCC, l’OECCA et
l’IFACI, attribuant ainsi au contrôle interne, ainsi qu’a l’audit interne d’autre part, la
responsabilité de la maîtrise du fonctionnement de l’organisation.
Fiabilité des
Respect des informations
directives : receuillis:
Réglementatio Les 4 Suivi et
ns, respect des objectifs contrôle des
régles internes informations
et externes (pertinence,
exhaustivité).
Optimisation
des ressources
:
Utilisation
économique et
efficaces des
ressources.
Cet éclaircissement à été mis en place afin de lever l’ambiguïté qui réside entre ces
deux fonctions, l’audit interne et le contrôle interne.
1. Dans la finalité
2. Dans les modalités de mise en œuvre
3. Dans les acteurs
4. Dans les référentiels
1. Dans la finalité :
On comprend ici que malgré leurs complémentarités, le contrôle interne sera toujours
assujetti à une appréciation par l’audit interne.
L’audit interne, à contrario, est une activité à part entière de l’entreprise dont les
interventions se font à postériori de manière ponctuelle.
Le contrôle interne ne concerne pas que quelques personnes. Son application et/ou
exécution relève de la responsabilité et de l’implication de l’ensemble des parties
prenantes de l’entreprise, lesquelles parties incluent la DG, le conseil, les employés à
tout les niveaux et les tiers.
Tandis que pour l’audit interne, cela relève de la simple et bonne responsabilité des
salariés du services (les auditeurs internes).
Les auditeurs internes, et l’audit interne en tant que tel suivent les normes et
réglementations mises en vigueurs par l’IIA, alors que les contrôleurs internes eux et
le contrôle interne en général peut être pratiqué selon différents référentiels comme le
COSO, COCO, etc..
L’audit interne est donc une fonction un peu plus générale. Le contrôle ira se traduire
par une mise en œuvre de procédures qui permettent de prévenir des risques en rapport
direct avec la finance de l’entreprise.
L’audit interne, dans le même cadre que le contrôle interne, agit de même facture et
mets en œuvre des procédures qui visent a prévenir les risques tout autant. Néanmoins,
à sa différence, son champ d’application reste un peu plus élargi.
1.2 Les différents procédés et mécanismes de
l’audit interne.
Après avoir parlé de ces standards de normes et ses généralités, les normes
réglementaires et professionnelles sont de mises.
L’exercice des activités est soumis, selon l’appartenance territoriale, aux normes
règlementaires, ou selon le corps de métier ( audit interne/externe/opérationel/etc..),
aux normes professionnelles
Normes réglementaires :
Si l'exercice de certaines activités est libre dans certains pays, l'exercice d'autres est
par contre soumis au respect de la législation territoriale en vigueur. Par ailleurs,
chaque entreprise étant unique, il peut arriver, et il arrive même très souvent que celle-
ci définisse ses propres standards en matière d'audit interne. Aussi, l'auditeur interne
dans sa mission, devra veiller d'une part à l'application des directives de
l'administration, et d'autre part à la mise en œuvre de la loi du pays.
Ce sont des normes reconnues comme tel sur le plan mondial par des organismes de
renom comme l'IIA. Il s'agit :
3
Directives ISO/CEI - partie 2 : Règles de structure et de rédaction des Normes internationales, cinquième édition, 2004 (§ 3.1.)
- des normes de qualification (série 1000) ;
Préparation de l’audit
Avant
Planification de l’audit
Réunion d’ouverture
Réunion de clôture
Rapport d’audit
Après
Suivi de l’audit
4
Jacques Renard, Théorie et Pratique de l’audit interne, 7ème édition.
Dans la phase préparative, ou « de planification » il y’a définition des objectifs,
généraux comme spécifiques, consignés dans le rapport d’orientation de la mission. *
Puis vient la réunion d’ouverture dans la phase d’application, où les auditeurs se
doivent d’avancer les objectifs de la mission, généraux comme spécifiques, afin
d’orienter la direction générale sur les différents bémols existants dans les différents
services/activités de l’entreprise/organisation, aussi appelé la phase d’examen du
rapport d’orientation.
De commun accord avec le service audité, ensuite, il sera émis un programme des
diligences a effectué par les auditeurs (le planning de travail), pour pouvoir entamer la
phase pratique dans laquelle les auditeurs mettront en exergue leur expertise, pour
« entre-auutre » évaluer le contrôle interne et procéder à des travaux de révisions.
Cette analyse va se faire à plusieurs niveaux. Nous les résumerons sur le tableau
synthétique proposé par Antoine MERCIER et Philippe MERLE dans « Memento
pratique Francis Lefebvre, audit et commissariat aux comptes ». 5A la fin de
l'évaluation du contrôle interne, où seront évalués les points forts et les points faibles
de l'entité auditée, l'auditeur ressortira les points de non compétitivité et proposera des
solutions susceptibles de renverser la tendance.
5
Antoine MERCIER et Philippe MERLE dans « Memento pratique Francis Lefebvre, audit et commissariat aux comptes »
Analyse du risque inhérent
Test de permanence
A la suite de la mise en œuvre de toutes les diligences par l'auditeur pour remplir son
cahier de charges, il sera établi un rapport de mission. Ce dernier est établi à partir des
différentes FRAP. Ledit rapport contiendra les problèmes rencontrés, leurs causes et
les recommandations faites par les auditeurs. Il devra respecter un certain nombre de
principes :
- Il doit avant sa phase de finalisation être présenté aux responsables audités pour
amendement ;
- Il doit être conçu pour les besoins de ses utilisateurs et doit donc être compréhensible
par eux. Il sera subdivisé en deux parties dont l'une est la synthèse de l'autre : le détail.
Pour clôturer leur mission, les professionnels d'audit tiendront une réunion de clôture ù
seront présentés les conclusions de la mission qui leur a été assigné. Ils présenteront
lors de cette réunion les techniques et les outils dont ils ont utilisé.
6
Audit interne du processus de traitement de l'information comptable relative aux opérations d'achats : cas de
WWF-CCPO
- L'observation physique : L'objectif ici est de s'assurer de l'existence réelle des actifs
acquis par l'organisation auditée ;
- Les sondages : L'étendue des opérations effectuées par l'organisation rend très
fastidieuse une analyse exhaustive de toutes les informations. A cet effet, le sondage
permet de déterminer les comptes, opérations ayant un caractère significatif et sur la
base desquels les opérations d'audit interne seront effectuées.
Parmi les outils qu'utiliseront les auditeurs pour arriver à leurs fins, l'on peut citer
l'outil informatique, les questionnaires.
Comme déjà évoqué, le contrôle interne est l’un des nombreux outils qui vise à
atténuer le risque inhérent afin de le rendre abordable aux yeux des décideurs de
l’organisation. Si ce contrôle est efficace mais aussi efficient, alors il se veut orienter
sur les objectifs majeurs de l’entreprise en instaurant son intelligence économique
dans la manœuvre. Il exerce par la présente une influence plus que significative sur
l’ensemble de l’entreprise. 7
7
Noirot.P., Walter J., Le contrôle interne, Afnor éditions, 2009, 175P.
Cette dimension culturelle vient tempérer la dimension universelle. Certes, le contrôle
interne existe partout mais il n’est pas identique en tout, même si les principes qui le
gouvernent sont les mêmes, et cela pour cette simple raison que les objectifs et les
risques qui leur font échec ne sont pas identiques. 8
Le contrôle interne, reste tout de même limité dans son action et son activité. Son
dispositif, aussi bien conçu et bien appliqué ne fournira en aucun cas, et ne peut le
faire, une garantie absolue quant aux objectifs de l’entité qui en bénéficie et leurs
réalisations.
10
En ligne : [http://www.memoireonline.com/07/08/1394/m_appreciation-controle-interne-referentiel-cosoair-algerie5.html], Date de
version : 2008
Chapitre 2 : Les dispositifs de contrôle interne et d’audit
interne du CHU-Oujda
2.1 Présentation de l’entité d’accueil et de son service
Inscrit dans les efforts déployés par le Maroc pour améliorer la situation de santé et des
préventions sanitaires que ça soit dans le milieu urbain ou le milieu rural, il a été décidé
d’allouer un budget de 8.7 milliards de dirhams pour la construction des nouveaux CHU à
chacune des villes suivantes : Tanger, Rabat, casa, Fès, Marrakech, Oujda, Agadir et
Laayoune(en cours d’exécution).
Dans cette première section, et en se basant sur les documents internes, nous mettrons la
lumière sur le centre d’Oujda qui a commencé son activité en 2014.
A-Présentation générale
Le centre Hospitalo-Universitaire Mohammed VI est un établissement public implanté dans la
région de l’orient, plus précisément sur la ville d’Oujda.IL a été inauguré par sa majesté le
Roi Mohammed VI, le mercredi 23 juillet 2014.
Le CHU Mohammed VI est construit sur un terrain de 10 hectares (52000 m°2 couverts) et
doté d’une capacité de 653 lits. Il est constitué d’une direction et des formations hospitalières
suivantes :
Un hôpital des spécialités
Un hôpital mère-enfant
Un centre d’oncologie
Un hôpital de la santé mentale et des maladies psychiatriques,
Un centre des brulés, un laboratoire central, un service de médecine légale, des services
d’urgences, des blocs pédagogique, un internat et d’autres dépendances administratives et
techniques.
Le centre est administré par un conseil composé de :
14 représentants de l’administration
Doyens de la faculté de médecine et de pharmacie
9 représentants des cadres médicaux exerçant dans les formations hospitalières
composant le centre
Président du conseil de la communauté urbaine ou se trouve le siège du centre et d’un
membre de ce conseil pour chacune des formations politiques qui y sont représentées
et disposent d’un groupe parlementaire à la chambre des représentants, à l’exception
de la formation à laquelle appartient le président du conseil et de la communauté.
Logo
Téléphones
Organisation du centre
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEURS DES Sce Audit Interne et
ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS contrôle de gestion
Le CHU Mohammed VI est l’un des premiers employeurs de la région avec plus d’un millier
d’effectif enseignants, médecins internes et résidents, personnel administratif, techniciens et
infirmiers.
En plus du corps médical et paramédical, le personnel administratif est divisé en 4 divisions
communes à tous les services médicaux
- Division de l’organisation, des soins et affaires professionnelles
- Division des ressources humaines et du développement continue
- Division des affaires financières et économiques
- Division de la logistique et ingénierie
Les soins : Le CHU Mohammed VI prodigue des soins de niveau tertiaire. A cet égard il offre
des prestations médicales et chirurgicales courantes et spécialisées en urgence et ou en
activités programmées.
La recherche : Les travaux de recherche médicale et des soins infirmiers sont menés en
collaboration avec la Faculté de Médecine et de Pharmacie et les unités de formation et de
recherche étrangères.
Sur la base des prévisions du service logistique et les besoins des utilisateurs, ce service
s’occupe de tout ce qui concerne les commandes à savoirs les appels d’offres, les bons de
commandes et les conventions.
d- Service de la logistique
Le travail au sein de la division des affaires médicales et soins des infirmiers est le cœur de
l’activité du centre Mohammed VI :
a- Services des affaires médicales et épidémiologie :
Le service des affaires médicales a la mission de gérer les dossiers administratifs des
médecins, la coordination et le suivi des carrières du personnel médical. Il vise à garantir
la permanence des soins en programmant les plannings de garde.
Etant donné que le centre hospitalier a été conçu dans un objectif de formation, il est donc
primordial d’avoir un service chargé d’assure la formation en recherche clinique et accélérer
l’avancement des connaissances.
Le secrétaire général :
Le secrétaire général est directement affilié au directeur, il gère tous les documents devant
parvenir au directeur général, et assure la communication entre celui-ci et les divisions
fonctionnelles. Pour ainsi faire, deux services lui sont affiliés, l’unité de communication et le
service des statistiques et informatiques, car ceux-ci ont principalement la mission de produire
et centraliser les informations.
13
Guide de la pharmacie hospitalière, op. cit, p. 15