Vous êtes sur la page 1sur 18

THEME N° 26 : Contrôle, Audit et

Inspection dans le Secteur Public


Introduction
Des mutations profondes, particulièrement en matière de rationalisation de la gestion financière et
économique et de promotion de la bonne gouvernance des finances de l’Etat.
Ces mutations devraient connaître dans les années à venir une accélération suite au discours de Sa
Majesté le Roi du 9 mars 2011 sur les réformes constitutionnelles et à l’adoption de la nouvelle
Constitution du 30 juillet 2011, qui accorde une large place à la bonne gouvernance. Qui plus est la
déclaration du Gouvernement du 19 janvier 2012 a inscrit parmi ses priorités la moralisation de la
vie publique, la transparence et la rationalisation de la gestion publique, et souligné l’importance du
renforcement des institutions de contrôle et de la reddition des comptes devant le Parlement et les
citoyens.
La Loi Organique des Finances (LOF) qui a instauré la gestion budgétaire axée sur les résultats, une
procédure d’allocation des crédits budgétaires selon des indicateurs de performances, adapter en
conséquence les procédures de contrôle interne et d’audit et conduire au développement du
contrôle des performances de l’action publique et de l’évaluation des politiques publiques. Ainsi, la
logique des résultats se substitue à la logique des moyens avec, en toile de fond, le passage d’une
approche juridique et technique du fonctionnement de l’administration vers une approche privilégiant
une culture managériale au service des citoyens.
La Cour Des Comptes
Le contrôle supérieur des finances publiques est dicté par les exigences de la bonne gouvernance, de la
transparence et de la démocratie. Le Maroc a tenu, à l’instar de tous les Etats modernes, à ériger la Cour
des comptes en institution constitutionnelle, en lui confiant la mission de contrôle d’exécution des
lois de finances, d’assistance au Parlement et au Gouvernement dans les domaines relevant de sa
compétence et de rendre compte à sa Majesté le Roi de l’ensemble de ses activités.
De même, et en vue de promouvoir la politique de décentralisation, la Constitution a institué des
Cours régionales des comptes qu’elle a investies des missions du contrôle des comptes et de la gestion
des collectivités locales et de leurs groupements.
Aperçu historique :
 1960 : Institution de la Commission Nationale des comptes ;
 1979 : Création de la Cour des Comptes, en vertu de la loi n° 12-79 ;
 1996 : Elévation de la Cour des Comptes au rang d’Institution constitutionnelle et la création de
Cours Régionales des Comptes ;
 2002 : Promulgation de la Loi n°62-99 formant code des Juridictions financières ;
 2011 : Renforcement des attributions constitutionnelles de la Cour des Comptes
 la Cour a vocation à contrôler et conseiller le Gouvernement ;
 assister le Parlement et à apporter son appui à l’autorité judiciaire ;
 publier, en plus du rapport annuel, les rapports particuliers se rapportant aux missions réalisées.
Missions :
 Vérification et jugement des comptes
Les comptables publics sont tenus de produire annuellement à la Cour, les comptes pour les services de
l’Etat et les situations comptables pour les autres organismes afin de s’assurer de la régularité des
opérations conduisent par les comptables publics.

 Discipline budgétaire et financière :


Les comptables publics sont tenus de produire annuellement à la Cour, les comptes pour les services de
l’Etat et les situations comptables pour les autres organismes. En matière de discipline budgétaire et
financière.
 Appels des arrêts et des jugements :
Appels des arrêts et des jugements prononcés par les chambres de la Cour et les Cours régionales des
Comptes.
 Contrôle de la gestion

 la Cour vérifie tous les aspects de la gestion, en appréciant, d’abord, la réalisation des objectifs
assignés, les résultats obtenus, ainsi que le coût et les conditions d’acquisition et d’utilisation des
moyens mis en œuvre ;
 le contrôle de la gestion porte également sur la régularité et la sincérité des opérations réalisées,
ainsi que la réalité des prestations fournies, des fournitures livrés et des travaux effectués ;
 l’exercice de cette activité permet à la Cour de s’assurer que les systèmes et les procédures mis
en place dans les organismes soumis à son contrôle garantissant la gestion optimale de leurs
ressources et de leurs emplois, la protection de leur patrimoine et l’enregistrement de toutes les
opérations réalisées.

 Déclaration obligatoire du patrimoine

 La date du 15 février 2010 s’est caractérisée par l’entrée en vigueur du dispositif juridique
régissant la déclaration obligatoire de patrimoine (DOP) ;
 L’article 158 de la constitution stipule : « Toute personne, élue ou désignée, assumant une charge
publique doit faire, conformément aux modalités fixées par la loi, une déclaration écrite des
biens et actifs détenus par elle, directement ou indirectement, dès la prise de fonctions, en cours
d’activité et à la cessation de celle-ci » ;
 afin de garantir l’efficacité et l’indépendance du contrôle des DOP, le législateur a confié à la Cour
des comptes le dépôt, le suivi et le contrôle des déclarations obligatoires de patrimoine ;
 Les catégories d’assujettis visées par les textes régissant la DOP, sont :
 assujettis exerçant des fonctions gouvernementales et assimilés, à savoir le Chef du
Gouvernement, les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d’Etat le cas échéant,
les personnalités assimilées aux membres du gouvernement pour leur situation
administrative et les chefs de cabinet des membres du gouvernement ;
 membres du Conseil constitutionnel ;
 représentants et conseillers du Parlement ;
 magistrats des tribunaux du Royaume ;
 magistrats des juridictions financières ;
 membres du Haut Autorité de la Communication Audiovisuelle ;
 certains élus des conseils locaux et des chambres professionnelles ;
 certains fonctionnaires ou agents publics.
 Audit des comptes des partis politiques
 audit des comptes des partis politiques et vérification de la régularité des dépenses des
opérations électorales ;
 contrôle de la contribution accordée par l’Etat aux partis politiques ;
 contrôle du financement des campagnes électorales des candidats aux élections ;
 tous les partis politiques, doivent produire à la Cour des Comptes, leurs comptes annuels, au
plus tard le 31 mars de chaque année, certifiés par un expert-comptable, et doivent justifier
que les montants reçus par eux ont été utilisés, aux fins pour lesquelles ils ont été accordés.
 Assistance au Parlement et au Gouvernement
 la Cour peut répondre aux demandes de précision que les Présidents des deux Chambres du
Parlement peuvent lui soumettre, à l’occasion de l’examen du rapport sur l’exécution de la Loi
de finances et de la déclaration générale de conformité accompagnent le projet de Loi de
règlement lorsqu’il est déposé par le Gouvernement auprès de l’une des Chambres du
Parlement ;
 la Cour peut inscrire à ses programmes, à la demande du Premier Ministre, des missions
d’évaluation de projets publics et de contrôle de gestion de l’un des organismes soumis à son
contrôle.
 La cour des comptes certifie la régularité et la sincérité des comptes de l’Etat en 2020 :
Introduit par la Loi Organique de la Loi des Finances 130-13 de 2015 dans son article 31 le
concept de certification des comptes de l’Etat : Les comptes de l’Etat doivent être régulier, sincères et
donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière.

Inspection générale des finances


L'I.G.F est un corps supérieur d'inspection des finances publiques créé par un texte de loi du 14 avril
1960 qui fixe de manière précise ses attributions, missions et prérogatives. Placée sous l'autorité directe
du Ministère de l'Economie et des Finances, l'I.G.F exerce de larges prérogatives en matière de contrôle
et d'audit.
 Missions :
 effectuer les vérifications des services de caisse et de comptabilité, deniers et matières, des
comptables publics et, de façon générale, des agents de l'Etat, des collectivités locales, des
établissements et entreprises publics et de tout organisme public ;
 contrôler la gestion des comptables publics, des ordonnateurs, des contrôleurs et de tout
administrateur pour s'assurer de la régularité, de la sincérité, et de la matérialité des opérations
enregistrées dans leurs comptes ;
 ils apprécient, par ailleurs, la qualité de leur gestion, la réalisation des objectifs assignés, les
moyens utilisés, les coûts des biens et services produits et leurs performances économiques et
financières ;
 contrôler la gestion des entreprises et des établissements publics ;
 contrôler la gestion des sociétés concessionnaires ou gérantes d'un service public de l'Etat ou
d'une collectivité publique ;
 contrôler la gestion des sociétés, syndicats, associations ou entreprises de toute nature et d'une
façon générale les personnes morales qui bénéficient du concours financier de l'Etat, des
collectivités publiques ;
 auditer et émettre une opinion sur les comptes des projets financés par les Gouvernements
étrangers ou par des organismes financiers internationaux ou régionaux dans le cadre de la
coopération bilatérale ou multilatérale ;
 procéder, à la demande du Gouvernement ou du Ministre des Finances, à l'évaluation de
politiques publiques à caractère financier ou budgétaire ;
 Prérogatives :
 les inspecteurs des finances ont le pouvoir de se faire présenter tous les documents de nature à
leur permettre d'accomplir leur mission ;
 ils peuvent procéder à toutes les enquêtes et investigations qu'ils estiment nécessaires ;
 ils provoquent les explications des services ou agents intéressés sans que ceux-ci puissent
opposer le secret professionnel ;
 en cas d'irrégularité grave, les inspecteurs des finances rendent compte sans délai à l'inspecteur
général et à l'autorité ayant pouvoir disciplinaire sur le comptable. Le ministre dont relève cet
agent peut le suspendre à la demande de l'inspecteur des finances. Cette suspension, qui ne doit
pas dépasser un mois, ne fait pas obstacle au jeu normal des procédures disciplinaires.

 La réforme de l’Inspection générale des finances s’impose


 la réforme propose une nouvelle stratégie d’intervention dans le contrôle des finances publiques,
ceci grâce au développement de ses missions d’audit de performances et d’évaluation des
résultats des politiques, des programmes et des projets publics en la matière ;
 conforter le positionnement de l’IGF comme institution d’excellence et de référence» dans le
contrôle de l’emploi des fonds publics, mais aussi de faire évoluer ses modes d’intervention et de
renforcer ses moyens ;
 l’adaptation des missions de l’IGF au nouveau contexte pour contribuer à la bonne gouvernance
économique et financière et la consolidation de son cœur de métier et son positionnement, tout
en consacrant une partie de son programme au contrôle et à l’audit, sont les nouvelles
directives ;
 la réforme entend développer la participation active de l’institution au mouvement général de
réformes et contribuer à l’amélioration de la qualité du dispositif d’audit et de contrôle internes
et renforcer le partenariat et la coopération avec les autres institutions et organes de contrôle ;
 la révision du système d’information de l’IGF d’une manière substantielle, l’objectif étant de
renforcer son utilisation dans les missions qui lui sont assignées ;
 l’IGF augmentera aussi ses effectifs et rénovera sa gestion des ressources humaines et des
compétences ;
 adapter les missions de l’IGF au nouveau contexte national et international pour contribuer
activement à la promotion de la bonne gouvernance économique et financière, à la moralisation
de la vie publique et au développement des valeurs d’éthique en matière de gestion publique ;
 un processus de jumelage de l’IGF marocaine avec ses homologues française et portugaise a
démarré en 2012 afin d’aboutir à la définition d’un nouveau cadre juridique devant régir
l’institution et la mise en place d’un schéma directeur de formation spécifique à ce corps
d’inspection.
L’Inspection Générale du Ministère
Les inspections générales des ministères sont parmi les mécanismes de contrôle et de suivi de
l'administration publique, avec pour objectif d'ajuster et d'améliorer la qualité du service public.
L’inspecteur générale du ministère est directement rattachée au ministre
l’Inspection Générale du Ministère est investie de missions d’inspection, de contrôle, d’audit et
d’évaluation de la gestion des services centraux et décentralisés du Ministère, la collaboration avec le
médiateur, et est tenue de coopérer, pour la réussite de ses missions, avec les instances d’évaluation, de
contrôle de l’administration publique et de la prévention contre la corruption à savoir, la Cour des
Comptes et l’Inspection Générale des Finances (IGF) ainsi que l’Instance Centrale de Prévention de la
Corruption (ICPC).
 Sur le plan inspection et contrôle :
 veiller au respect de l’application des textes réglementaires et organisationnels et la bonne
gestion des deniers publics ;
 exercer des contrôles et des audits internes de la préparation, la passation et l’exécution des
marchés publics ;
 investiguer sur les réclamations et griefs à l’égard de l’Administration reçus des citoyens, des
fonctionnaires, des collaborateurs et des employés relevant du Ministère ;
 renforcer l'éthique, en particulier en divulguant les conflits d'intérêts du personnel et en
informer le Ministre ;
 faire le suivi des recommandations confirmées par la Cour des Comptes, l’Inspection Générale
des Finances et l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption ;
 étudier et statuer sur les plaintes, griefs et demandes de régularisation transmis par
l’Institution du Médiateur.
 Sur le plan vérification et évaluation :
 effectuer des vérifications des activités de l’administration et présenter des propositions pour
améliorer le rendement et l’efficacité des structures relevant du Ministère ;
 vérifier la tenue réglementaire des registres d’inventaires relatifs aux immobilisations,
équipements et stocks ;
 évaluer les résultats des activités des services centraux et déconcentrés du Ministère en tenant
compte des objectifs et dépenses y afférentes ;
 apporter des conseils et expertises en cas de demande par les services administratifs.

La Trésorerie Générale du Royaume


La TGR assure le contrôle et le règlement des dépenses publiques. Ainsi, le réseau de la TGR est chargé
de contrôler la régularité des engagements de la quasi-totalité des dépenses de l'Etat et des Collectivités
Territoriales. Elle assure à travers son réseau de comptables, le règlement desdites dépenses. En effet, au
vu des propositions d'engagement et des ordres de paiement transmis par les ordonnateurs accrédités,
les services de la TGR procèdent au règlement des créances de l'Etat.
 Le contrôle de régularité :
Le contrôle budgétaire précité s'exerce dans le cadre des rubriques budgétaires de la loi de finances, des
budgets des services de l'Etat gérés de manière autonome ou, le cas échéant, des programmes d'emploi
des comptes spéciaux du Trésor.
 le contrôle des engagements de dépenses intervient préalablement à tout engagement ;
 vérifier que les propositions d'engagement de dépenses sont régulières au regard des
dispositions législatives et réglementaires d'ordre financier
 il exerce également un contrôle budgétaire portant sur :
 la disponibilité des crédits et des postes budgétaires ;
 l'imputation budgétaire ;
 l'exactitude des calculs du montant de l'engagement ;
 le total de la dépense à laquelle l'administration concernée s'oblige pour toute l'année
d'imputation ;
 la répercussion éventuelle de l'engagement sur l'emploi total des crédits de l'année en cours
et des années ultérieures.
 le contrôle des engagements de dépenses s'exerce soit par :
 un visa donné sur la proposition d'engagement de dépenses ;
 une suspension du visa de la proposition d'engagement de dépenses avec renvoi au service
ordonnateur des dossiers d'engagement non visés, aux fins de régularisation ;
 un refus de visa motivé ;
 les observations qu'appelle la proposition d'engagement, en cas de suspension ou de refus de
visa, sont groupées et font l'objet d'une seule communication au service ordonnateur
concerné.
 Contrôle de validité :
Le comptable public est tenu d'exercer, avant visa pour paiement, le contrôle de la validité de la dépense
portant sur :
 l'exactitude des calculs de liquidation ;
 l'existence du visa préalable d'engagement, lorsque ledit visa est requis ;
 le caractère libératoire du règlement ;
 s’assurer de la signature de l'ordonnateur qualifié ou de son délégué ;
 la disponibilité des crédits de paiement ;
 la production des pièces justificatives prévues par les nomenclatures établies par le ministre
chargé des finances dont celles comportant la certification du service fait par l'ordonnateur ou le
sous-ordonnateur qualifié.
La Gestion axée sur les résultats (GAR)
La Gestion axée sur les résultats (GAR) est un nouveau mode de gestion qui ambitionne de rendre
efficace la dépense publique. Pour cela, son principe consiste à établir une liaison étroite entre les
résultats escomptés ou souhaités et les moyens mis en œuvre.
 La gestion budgétaire classique et ses limites
 Traditionnellement, les lois de finances présentent le budget par nature économique ou
administrative de dépenses, Cela ne permet pas de répondre aux questions suivantes :
 pourquoi les dépenses sont-elles engagées ?
 quels résultats les dépenses permettront-elles d’atteindre ?
 est-ce que les résultats sont atteints au meilleur coût ?
 le budget de moyens ne fait pas ressortir les domaines d’intervention stratégiques d’un
ministère donné ni les programmes d’action qui traduisent la politique publique dont il a la
charge, à cet effet on constate les limites de cette gestion :
 absence de stratégie publique ;
 absence de la notion de programmes d’action ;
 absence d’objectifs généraux et d’objectifs spécifiques ;
 absence de visibilité de l’action publique ;
 absence d’indicateurs de mesure de la performance ;
 absence de transparence ;
 absence de l’efficience dans la dépense publique ;
 absence de la culture de reddition des comptes ;
 absence de définition des responsabilités.
 La nouvelle approche de la gestion axée sur les résultats
 Objectifs :
 renforcer l’efficacité de la dépense publique : accroître la performance en orientant le budget
vers les résultats ;
 octroyer plus de liberté et de responsabilité aux gestionnaires budgétaires (services centraux
et services déconcentrés) ;
 alléger et simplifier les procédures de la dépense publique ;
 donner plus de clarté aux choix stratégiques en renforçant la programmation budgétaire
pluriannuelle ;
 renforcer la déconcentration budgétaire pour favoriser une gestion de proximité
répondant aux attentes des citoyens ;
 approfondissement des réformes structurelles autour d’objectifs stratégiques datés chiffrés
;
 maintien de la stabilité macro-économique ;
 libéralisation de l’économie et ouverture du secteur public.
 Le passage du budget de moyens au budget-programme :
 la réalisation d’un budget programme implique l’établissement des objectifs des interventions
publiques et à partir de ces objectifs, dériver une structure de programmes (domaine,
programme, sous-programme) ;
 lier les objectifs à des indicateurs de performance ;
 réaliser la planification du budget pour atteindre les objectifs fixés ;
 ajuster les objectifs et indicateurs selon les contraintes financières ;
 suivre et mesurer la performance.
 La Budgétisation à Base d’Activité (BBA) :
Elle permet de de préciser l’objet de la dépense :
 décliner les activités des ministères sous forme de structure d’activité ;
 décliner les coûts des différents éléments de la structure d’activité ;
 encadrer les gestionnaires responsables dans leur exercice de planification budgétaire annuelle.
 La Budgétisation à Base de Performance (BBP)
Une approche de gestion qui permet d’évaluer l’efficacité de la dépense :
 accroître l’imputabilité des administrations publiques et des gestionnaires en établissant des
objectifs et des indicateurs de performance ;
 mesurer les résultats ;
 assurer une gestion optimale des ressources financières et humaines.
 Globalisation des crédits
 conférer aux ordonnateurs une plus grande marge de manœuvre dans l’utilisation des crédits
mis à leur disposition, tout en les responsabilisant en matière de réalisation d’objectifs
prédéfinis mesurés par des indicateurs chiffrés ;
 les ordonnateurs et leurs sous-ordonnateurs peuvent procéder à des virements entre lignes d’un
même paragraphe à l’intérieur des chapitres du budget général, des budgets des services de
l’Etat gérés de manière autonome relatifs aux dépenses de matériel et dépenses diverses et aux
dépenses d’investissement, et des comptes spéciaux du Trésor.

Vous aimerez peut-être aussi