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AUDITEUR JUNIOR

1ère PARTIE
Je vous y explique en termes simples et non-académiques la notion d’audit, les différents types
d’audits, les intervenants des missions d’audit et les bases que vous avez besoin de connaître en
tant que débutant pour démarrer dans le métier.

Qu’est-ce que l’audit ?


L’audit est une activité exercée par un professionnel indépendant, et dont l’objectif est de fournir
une opinion objective sur le niveau de fonctionnement d’un processus, d’un ensemble de
processus ou d’une organisation, à partir d’une démarche méthodique et structurée.
Auditer c’est :
Ecouter dans le but de comprendre le fonctionnement du processus audité
valider les informations obtenues en utilisant les techniques d’audit appropriées
investiguer pour “élucider“ les écarts éventuels issus des travaux de validation effectués.
A quoi sert l’audit ?
L’audit sert à rassurer les parties prenantes de l’organisation en général (actionnaires, salariés,
clients, fournisseurs, état, etc.) et le commanditaire de la mission en particulier, sur le correct
fonctionnement du processus audité, sa capacité à produire les résultats attendus et la conformité
des résultats obtenus avec ceux attendus.

L’audit comptable et financier par exemple permet de s’assurer du correct fonctionnement des
processus qui concourent à la production de l’information financière et de vérifier que
l’information financière produite (les états financiers) est complète et conforme à la réalité.

L’objectif de l’audit n’est pas de fournir une certitude à 100% mais plutôt une assurance
raisonnable. En effet, compte tenu des contraintes inhérentes à l’audit (calendrier, budget, etc.)
l’auditeur ne peut pas tout contrôler. Il travaille donc en utilisant diverses techniques
d’échantillonnage ainsi que des seuils, dans le but d’obtenir l’assurance raisonnable nécessaire à
l’émission de son opinion. L’utilisation de ces techniques induit le risque que certaines anomalies
ne soient pas identifiées par l’auditeur et que ce dernier émette donc une opinion erronée : il
s’agit là du risque professionnel lié au métier d’auditeur, encore appelé risque de non-détection.

Quels sont les différents types d’audits ?


La typologie des audits varie en fonction du critère retenu.

1. Critère de l’objet de l’audit


Suivant le domaine sur lequel porte l’audit, on peut distinguer l’audit comptable, l’audit
organisationnel, l’audit de gestion, l’audit informatique, l’audit juridique, etc.

2. Qualité de l’auditeur
On distingue l’audit interne qui est réalisé par un professionnel salarié de l’entité auditée et
l’audit externe, réalisé par un professionnel extérieur, non salarié de l’entité auditée.

3. Critère de la source
Suivant la source à l’origine de la mission, on distingue :

L’audit légal encore appelé commissariat aux comptes a pour objectif de vérifier la régularité, la
sincérité et l’image fidèle des comptes. Sa mise en œuvre est imposée par la loi pour certains
types d’organisations et les sociétés répondant à des critères précis. Lesdits critères varient d’un
pays à l’autre et vous pouvez donc effectuer des recherches dans votre législation locale (Code de
Commerce, Acte Uniforme, ou autre) afin d’identifier les critères de nomination d’un CAC
applicables aux sociétés dans votre environnement.
L’audit contractuel qui, comme son nom l’indique n’est pas obligatoire mais est issu d’un contrat
conclu librement entre l’auditeur et son mandataire. Le contenu et les objectifs sont ici définis de
commun accord entre l’auditeur et le commanditaire de la mission.
Qui sont les intervenants d’un audit ?
Trois principaux acteurs interviennent dans le cadre d’une mission d’audit :

L’auditeur et ses collaborateurs


Les audités : ce sont les employés du processus ou de l’entité auditée
Le commanditaire de l’audit : Il s’agit de la personne qui mandate l’auditeur pour la réalisation
de sa mission. Il peut s’agir de l’Assemblée Générale des actionnaires, du Conseil
d’Administration, de la Direction Générale, d’un investisseur, d’une banque, etc.
Normes d’exercice du métier d’auditeur
En tant qu’auditeur, vous avez l’obligation de respecter les normes de travail de la profession, de
même que les règles d’éthique et de déontologie qui s’y appliquent.

Les normes internationales applicables à l’audit externe sont les International Standards on
Auditing (ISA) édictées par l’International Federation of Accountants (IFAC).

Quant à l’audit interne il est régi par les normes internationales pour la pratique professionnelle
de l’Audit interne édictées par l’Institute of Internal Auditors.

Dans certains pays la pratique de l’audit légal est organisée par des normes professionnelles
spécifiques inspirées des normes ISA. En France par exemple il s’agit des Normes d’Exercice
Professionnel (NEP) qui sont élaborées par la Compagnie Nationale des Commissaires aux
Comptes (CNCC).

La plupart des pays disposent d’un Ordre Professionnel qui organise l’exercice du métier de
commissaire aux comptes.

Quels sont les facteurs de succès de l’audit ?


Les facteurs suivants sont indispensables au succès de l’audit :

1. L’indépendance de l’auditeur
Elle implique que l’auditeur ne doit pas avoir de liens personnels ou financiers avec les personnes
en charge des processus ou responsables des activités ou sociétés qu’il audite. De même,
l’auditeur ne doit pas auditer une activité ou un processus dont il a lui-même eu la charge, ou au
sein duquel il a exercé une responsabilité car cela reviendrait à être juge et partie. Ainsi, dans le
cas de l’audit comptable par exemple, un auditeur ne devrait pas auditer des comptes qu’il a lui-
même élaboré.

L’indépendance est par conséquent la garantie de l’impartialité de l’audit. Elle rassure le


commanditaire de la mission quant à l’objectivité du jugement de l’auditeur et de ses conclusions.

2. La compréhension de l’entité et de son environnement


Cette compréhension de l’entité et de son environnement est indispensable pour effectuer un
audit pertinent. Elle permet en effet d’acquérir une meilleure connaissance de l’entité auditée,
d’identifier les zones de risques significatifs qui lui sont applicables et de concevoir des
procédures d’audit spécifiquement adaptées à son contexte. Elle évite ainsi à l’auditeur de passer
à côté des objectifs de sa mission.

3. Une approche d’audit basée sur les risques


Cette approche consiste à identifier les zones de risques liés à l’activité de l’entité auditée et à
concentrer prioritairement les travaux d’audit sur ces zones. Elle permet à l’audit de gagner en
efficacité puisqu’elle évite à l’auditeur de disperser ses efforts et lui permet de les concentrer sur
les zones présentant des risques significatifs. Des travaux sont tout de même effectués sur les
autres zones mais leur étendue est nettement moins importante.

4. Le scepticisme professionnel
Il est l’essence même de l’audit. Il consiste en effet, à ne pas prendre pour parole d’évangile les
informations obtenues des audités et donc à les valider systématiquement soit en obtenant des
documents justificatifs probants, ou en les corroborant par des informations issues de sources
différentes.

5. Le relationnel
Il est indispensable pour l’auditeur d’avoir de bonnes aptitudes relationnelles car elles lui
permettent de nouer le contact avec les audités afin d’obtenir les informations et la coopération
dont il a besoin pour l’accomplissement de sa mission. L’auditeur n’est pas un gendarme et ne
doit donc pas terroriser les audités mais plutôt en faire des alliés et des partenaires. Le relationnel
est également important pour permettre à l’auditeur de faire comprendre les recommandations
qu’il formule au terme de ses travaux, d’emporter l’adhésion des audités et de faciliter leur mise
œuvre.

2ème PARTIE
L’audit est généralement perçu ou vécu comme un métier difficile, fait par des personnes foncièrement

méchantes, qui prennent plaisir à chercher la petite bête et parfois même à faire du mal aux autres!
Si cette perception existe, c’est parce que la plupart des auditeurs se focalisent sur les compétences

techniques, sans y ajouter les qualités interpersonnelles (soft skills) nécessaires pour permettre aussi bien

à l’auditeur qu’aux audités de bien vivre la mission d’audit et d’en tirer le maximum d’avantages.

Découvrez dans la suite de cet article les 6 qualités fondamentales des auditeurs qui réussissent et

s’épanouissent dans le métier, même face à des clients « difficiles ».

1. Le contact humain ou aisance relationnelle

Le dénominateur commun à l’ensemble des techniques d’audit existantes (revues documentaires,

entretiens, observation, etc.) est qu’elles nécessitent une maîtrise du contact humain.

En effet, bien qu’étant basés sur des éléments factuels, les opinions et conseils de l’auditeur nécessitent

une bonne compréhension des processus à auditer, des événements survenus ainsi que des perspectives de

l’organisation, toutes choses qui requièrent une collaboration active des audités pour la fourniture des

informations. Cela implique donc que l’auditeur parvienne à établir avec ces derniers une relation de

confiance mutuelle, les incitant à collaborer volontairement avec lui.

Il est donc important de ne pas adopter une attitude agressive de « gendarme » ou hautaine de «

contrôleur ». Il convient plutôt, tout en demeurant objectif dans l’analyse des informations obtenues, de:

se montrer avenant et bienveillant,

sourire,

témoigner du respect ainsi que de la considération pour les audités et pour leur travail,

montrer de l’empathie vis-à-vis de leurs difficultés éventuelles.

Il arrive ainsi souvent que des travaux d’audit soient retardés en raison du manque de collaboration des

audités ou que les résultats de l’audit soient mal perçus voire ignorés parce que l’auditeur n’a pas su faire

preuve de la bonne attitude. Parvenir à établir un bon contact avec les audité afin d’obtenir leur pleine

coopération est donc indispensable à l’atteinte des objectifs de l’audit.


L’idée n’est cependant pas d’adopter une attitude doucereuse ou manipulatrice afin de soutirer des

informations aux audités dans le but de les piéger, mais plutôt d’instaurer une relation professionnelle

honnête, cordiale et empreinte de respect mutuel.

2. L’esprit critique

L’esprit critique est l’une des qualités de base que doit démontrer l’auditeur dans le cadre de ses

missions. C’est une attitude qui consiste à ne pas prendre pour parole d’évangile les informations

obtenues des audités et à les vérifier, les challenger ou les corroborer avant toute utilisation dans le cadre

des travaux d’audit. Il s’agit donc pour l’auditeur de faire preuve de scepticisme professionnel, de

questionner (systématiquement) les informations obtenues et de les analyser en partant du postulat

qu’elles pourraient être inexactes ou contenir des erreurs ou omissions. Cette attitude est indispensable à

la mise en œuvre des missions d’audit, en particulier dans le cadre des missions d’assurance afin de

garantir que les conclusions auxquelles aboutit l’auditeur sont fondées sur des éléments réels et

véridiques.

En effet, l’absence de scepticisme professionnel ou d’esprit critique amène l’auditeur à avoir une

confiance aveugle en l’audité et peu ainsi le conduire à fournir une opinion erronée, remettant ainsi en

cause ses compétences et sa crédibilité.

L’esprit critique doit cependant être mis en œuvre avec tact sans heurter la susceptibilité des audités.

Répondre « c’est faux » ou « je ne vous crois pas » à un audité n’est sans doute pas une très bonne idée

car cela aura pour seule conséquence de le frustrer et de le conduire à se braquer voire à rejeter les

conclusions et recommandations de l’audit.

A la place, il semble plus approprié de répondre par exemple « Je comprends l’information que vous

venez de me fournir mais je vais effectuer quelques vérifications et je reviendrai vers vous si j’ai de

nouvelles questions. » ou « pouvez-vous me fournir un document supportant cette affirmation ?» ou

encore « j’ai eu connaissance de tel document ou j’ai reçu telle information qui semble en contradiction

avec l’information que vous venez de me donner. A votre avis, à quoi cela peut-il être dû ? ». L’avantage
de ces formulations est qu’elles permettent à l’auditeur de remettre en cause les informations reçues de

l’audité sans pour autant heurter son égo ou déclencher un conflit inutile.

3. L’esprit de synthèse

Auditer consiste à demander, recevoir et analyser une grande quantité d’informations de types variés et

provenant de sources diverses. L’auditeur parvient à relever ce défi en adoptant une démarche structurée

et méthodique, mais surtout en développant un esprit synthétique lui permettant de traiter l’ensemble des

informations obtenues, d’identifier les priorités, de les hiérarchiser afin de ne retenir que l’essentiel.

Par ailleurs, les conclusions de l’audit constituent le produit fini permettant aux audités ainsi qu’aux

commanditaires de la mission d’apprécier le travail de l’auditeur ainsi que l’atteinte des objectifs assignés

à l’audit. L’auditeur doit donc apporter un soin particulier à leur élaboration et les présenter de manière

à permettre au lecteur du rapport d’audit ou du document de synthèse de comprendre les points d’audit

sans recourir à des explications complémentaires. Cela nécessite donc également de l’auditeur une bonne

capacité de synthèse associée à de bonnes aptitudes rédactionnelles, lui permettant de regrouper et de

présenter ses points d’audit de manière cohérente, harmonieuse, compréhensible et par ordre

d’importance. De manière générale, il est recommandé qu’un point d’audit soit clair, précis et concis et

comporte au minimum les rubriques suivantes, afin de faciliter sa compréhension :

Le constat effectué, formulé de manière factuelle,

L’impact du constat sur le processus audité : il peut s’agir d’un impact effectif ou d’un risque potentiel,

La recommandation de l’auditeur ou sa conclusion.

Tel que décrit, l’esprit de synthèse semble relever davantage du savoir-faire. Il comporte cependant une

part non-négligeable de savoir-être qu’il importe de cultiver.

4. La curiosité et la flexibilité
La curiosité est indispensable pour permettre à l’auditeur de partir à la découverte d’activités, de métiers

ou de processus qu’il ne connaît pas, mais qu’il a l’obligation de comprendre afin d’effectuer un audit

efficace.

Par ailleurs, le quotidien d’un auditeur est fait d’une multitude de dossiers à gérer parfois simultanément.

Il faut donc pouvoir passer d’une problématique à une autre ou d’un client à l’autre, sans transition.

L’auditeur doit pour cela développer un esprit très flexible, capable de mener à bien cette gymnastique

intellectuelle.

Il doit en outre pouvoir s’adapter à différents environnements de travail et à la personnalité de ses

interlocuteurs. Ainsi, lorsqu’il débarque dans une entreprise ou au sein d’un processus où il est missionné,

l’auditeur peut être bien accueilli. Mais parfois, les choses sont plus compliquées car il y a des réticences,

d’où l’importance de pouvoir s’adapter à ces situations en adoptant une attitude ouverte ainsi qu’une

méthode de communication appropriées.

L’auditeur doit aussi être capable d’adapter son discours puisqu’il est amené à interagir avec différents

interlocuteurs, du magasinier au directeur général. Flexibilité et ouverture d’esprit sont donc essentielles

afin de s’adapter aux particularités des clients de l’audit. (Inspiré de www.monster.fr).

5. Le sens de la communication

Comme indiqué plus haut, auditer consiste à recevoir et analyser des informations dans le but d’émettre

une opinion et/ou des recommandations sur un processus ou une entité. La première compétence en

communication de l’auditeur consiste donc en l’écoute car Il importe d’être attentif aux explications et

réponses fournies par l’audité afin d’en tirer le maximum d’informations et d’approfondir sa

compréhension de l’entité et de son environnement. L’écoute est également importante car c’est elle qui

permet d’obtenir la plupart des informations « informelles », certes pas toujours utiles, mais qui peuvent

se révéler pertinentes dans l’orientation à donner aux travaux d’audit.


Par ailleurs et même si l’audit s’attache de plus en plus à mettre en évidence les points forts, il faut

reconnaître qu’une grande partie du métier d’auditeur consiste à identifier les défaillances éventuelles des

différents processus. Auditer revient donc souvent à relever ce qui ne va pas et à le communiquer aux

clients de l’audit. Et cette communication peut se révéler délicate dans la mesure où la critique, même

constructive, est parfois difficile à accepter aussi bien par les audités et que par les commanditaires de

l’audit. L’auditeur doit alors faire preuve de beaucoup de tact afin de réussir à faire passer des messages

parfois difficiles. Le choix des mots, du ton utilisé et des canaux de communication peut alors se révéler

important.

Un autre élément important dans la communication avec les audités concerne le respect de la ligne

hiérarchique interne de l’entité ou du processus audité : Discuter d’une anomalie comptable avec le

Directeur général avant d’en informer le comptable et le Directeur Financier peut ainsi générer des

tensions inutiles entre auditeurs et audités et entraver la bonne marche de la mission en cours ou des

missions suivantes.

Une bonne communication est également nécessaire au sein même de l’équipe d’audit car elle permet de

garantir une bonne coordination et de travailler efficacement, en permettant par exemple à tous les

membres de l’équipe d’avoir une bonne compréhension des enjeux de l’audit, des risques significatifs

identifiés, des réponses à ces risques, des contraintes (délais ou autres), de leurs objectifs respectifs, etc.

Elle permet également d’éviter par exemple les chevauchements (deux collaborateurs travaillant

parallèlement sur une même problématique), les duplications de demandes (redemander un document

déjà fourni par le client à un autre membre de l’équipe), etc. Il est donc important que les membres de

l’équipe d’audit se parlent et cette fluidité dans la communication relève de la responsabilité du chef de

mission.

6. Le professionnalisme

De façon générale, agir avec professionnalisme implique d’être compétent, fiable et de faire preuve de

respect dans les relations de travail.


Dans le cadre de l’audit, être professionnel implique plus précisément:

De tenir dans les délais : l’une des principales contraintes de l’auditeur réside dans les délais souvent

limités dont il dispose pour mettre en œuvre ses travaux. L’auditeur, bien que techniquement compétent

ne sera pas considéré comme un professionnel s’il est systématiquement dans l’incapacité de tenir les

délais qu’il a fixés pour la finalisation de ses travaux

D’être respectueux vis-à-vis de l’ensemble des parties prenantes de l’audit (commanditaires, audités,

équipe d’audit, experts, autres tiers intervenant dans le cadre de l’audit).

D’être honnête, intègre et faire preuve de réserve : l’auditeur se doit d’éviter toute situation susceptible de

compromettre son indépendance et son objectivité. Sortir en discothèque avec le directeur financier de

l’entité auditée peut ainsi entacher l’intégrité de l’auditeur ou la perception qu’on les autres de son

intégrité. Il en est de même des altercations avec le personnel du client, qu’elles qu’en soient les raisons.

De respecter le secret professionnel: l’auditeur qui ne protège pas ou qui divulgue les informations de son

clients peut se voir reprocher son manque de professionnalisme et même encourir des sanctions.

D’avoir une tenue vestimentaire décente et correcte ainsi qu’une bonne hygiène: Bien que l’habit ne fasse

pas le moine, il contribue cependant à le reconnaître. L’auditeur se doit donc d’adopter une tenue

vestimentaire propre, sobre, décente et fonctionnelle. Il doit par ailleurs entretenir une bonne hygiène

corporelle.

3ème PARTIE

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