Vous êtes sur la page 1sur 8

Histoire des arts:

les tirailleurs
Présenté par:
INTRODUCTION
Le thème général du film s’articule autour de la première guerre

mondiale qui a eu lieu entre 1914 et 1918 mais particulièrement lors

de la bataille de Verdun qui a duré environ neuf mois et a été la plus

meurtrière.

Ce film relate le sacrifice d’un père pour sauver fils d’un enrôlement

forcé, des difficultés et réalité de la vie dans les tranchées.

Comment Mathieu Vadepied parvient-il à montrer la contribution à

l’effort de guerre « des tirailleurs « au cours de la première guerre

mondiale ?

Pour répondre à cette problématique je vais dans un premier temps

vous parler de la création du régime des tirailleurs, les raisons qui ont

conduit à l’entrée des tirailleurs en guerre, puis la contribution de ces

derniers à l’effort et leur dénouement.


I. Contexte artistique, culturel et
historique
• Date clés: Créé en 1857 par décret de
Napoléon III et dissous au début des années
1960.
• Cause: Manque d'effectifs et le maintien de
l’ordre lors de la de la phase de colonisation.
• Rôle: L'« Armée Noire » ou « Force noire »
Les tirailleurs sénégalais ne sont pas
nécessairement Sénégalais, ils sont recrutés
dans toute l’Afrique subsaharienne aussi bien
en  Afrique de l’Est qu'en Afrique Centrale 
et de l’Ouest. Le terme « sénégalais » leur est
donné du fait que le premier régiment de
tirailleurs a été créé au Sénégal.
I. Contexte artistique, culturel et
historique
Mathieu Vadepied à travers ce film rappel
l’implication, la présence des tirailleurs lors de la
première guerre mondiale.
Suite au manque d’effectif des forces françaises dû
à l’utilisation de nouvelles armes et la guerre
totale, ils décident de recruter massivement dans
les colonies.
Cependant, une grande partie de ces hommes
sont enrôlés de force ce qui va entrainer plus tard
des mutineries notamment dans la haut volta
(Burkina Faso), Mali en autre.
C’est suite à un enrôlement forcé que le BAKARY
joué par Omar Sy s’enrôle aussi pour sauver son
fils d’une mort certaine derrière le front.
II. Description et analyse
• La langue vernaculaire de cette œuvre
cinématographique est le Wolof afin de rester
dans le contexte culturel et historique.
• La majorité de ces hommes venus d’Afrique ne
parlaient pas français, ici le réalisateur montre
les difficultés de communication qui ont pu
exister entre les tirailleurs et soldats français,
car combattre dans les tranchées avec le son
d’obus au-dessus des têtes et ne pas
comprendre les consignes ou instructions des
supérieurs n’étaient pas choses facile.
• La première guerre mondiale était
II. Description et analyse principalement une guerre de tranchée, avec
des difficultés et des conditions d’hygiène
déplorable.
• Ces hommes venus d’Afrique, pour la plus part
étaient des fermiers et agriculteurs, ils n’avaient
jamais connus auparavant autant d’atrocités que
ceux des tranchées où le sommeil était quasi
nul, avec le froid, sans nourriture (surtout halal
car la majorité étaient des musulmans).
• Mathieu Vadepied à travers ce film, relate la
volonté d’un père à faire sortir son fils à tout
prix de ce milieu qui a finit par déteindre sur lui.
• Il a fortement été impacté car il était loin des
siens, de son pays, de sa culture et de ses
croyances pour se retrouver dans un pays
étranger.
• Il a vu ses frères tombés au front, tués par
balles, du gaz tout cela pour une guerre qu’il ne
comprend et ne connais, si ce n’est qu’ils sont
utilisés comme ressources par la France qui les a
colonisés.
II. Description et analyse
• Le film montre des soldats français qui après la
victoire ramasse des ossements humains, les
mets dans une boite qui se retrouve plus tard à
l’arc de triomphe, où est enterré le soldat
inconnu. Il y a une forte possibilité que le soldat
inconnu soit un tirailleur à juste titre.
CONCLUSION • En définitive, les tirailleurs ont su se
montrer indispensables car les français
étaient en sous-effectif par rapport aux
Allemands.
• Cette œuvre cinématographique nous
rappelle que les tirailleurs n’ont pas
seulement été présents lors de seconde
guerre mondiale et la guerre d’Indochine
mais aussi lors de la première guerre
mondiale. Ces soldats ont été mutilés, ont
perdu la vie certains sont rentrés avec des
traumatismes mais l’histoire les a oublier.
• Environ 170 000 tirailleurs ont participés à
la grande guerre, ils sont rentrés sans les
promesses exprimées par la France.

Vous aimerez peut-être aussi